L’Algérie pourrait augmenter ses livraisons de gaz de 50 % vers la France. Des négociations sont en cours. La visite d‘Emmanuel Macron, le week-end dernier, à Alger a été une occasion pour remettre sur la table la question énergétique.
Ce qui n’était que rumeurs est rendu public. Macron n’était pas venu que pour se faire photographier devant la boutique Disco-Maghreb. Il est manifeste que beaucoup de dossiers ont été évoqués, voire négociés sans que leur teneur ne soit rendue publique. Il en est ainsi de la question énergétique.
Nous avons appris que la France négocie avec l’Algérie pour augmenter les volumes du gaz algérien. Des négociations sont en cours entre Paris et Alger portant sur une augmentation de 50 % des livraisons du gaz algérien. Cela peut paraître beaucoup, mais en réalité, le gaz ne représente que 20 % du mix énergétique français.
Dans ces 20 %, l’Algérie n’est pas le pays qui fournit le plus de gaz à la France. C’est d’abord la Norvège (36 %), la Russie (17 %), puis l’Algérie (8 %). Grâce à la société Sonatrach, l’Algérie fournit 11 % du gaz consommé en Europe, elle est le premier exportateur en Afrique de gaz naturel et le septième exportateur de gaz mondial.
L’Algérie est le 26ème partenaire commercial de la France. Elle est aussi le 45e pays investisseur en France, selon la Banque de France.
La grande question est : est-ce que Sonatrach est à même d’assurer à la France plus d’approvisionnements en gaz ?
Après l’Italie, la France
En Europe, de nombreux pays sont d’avantages dépendants du gaz russe que la France. À commencer par l’Italie. Rome, avant la crise ukrainienne, se fournissait principalement en Russie, alors que son premier fournisseur est désormais l’Algérie. Depuis le début de l’année, Sonatrach a livré à Rome 13,9 milliards de mètres cubes de gaz, dépassant de 113 % les volumes initialement prévus. A la faveur de la guerre menée par la Russie en Ukraine, l’Algérie est devenue le premier fournisseur de gaz de l’Italie.
Abdelmadjid Tebboune avait annoncé en juillet dernier la signature, avec le désormais ex-chef de gouvernement Mario Draghi, « d’un important accord, d’un montant de 4 milliards de dollars [3,9 milliards d’euros] », entre les groupes américain, italien et français Occidental Petroleum, Eni et Total, « qui permettra de fournir l’Italie en quantités importantes de gaz » supplémentaire. Ce contrat va permettre de « développer un gisement situé dans le périmètre de Berkine [dans le Sahara], qui doit produire plus d’un milliard de barils » d’hydrocarbures, a précisé à l’AFP une source gouvernementale.
D’autres pays, comme l’Espagne, avaient négocié avec les Algériens un peu plus tôt. L’Allemagne, elle, se tourne plutôt vers la Norvège ou le Canada, explique le journaliste de France Télévisions, Julien Gal.
L.M.
»Nous avons appris que la France négocie avec l’Algérie pour augmenter les volumes du gaz algérien. »
Wouaouw ! Quel scoop ! Et comment vous auriez pu apprendre cela ? Polichinelle aurait-il cafeté? sauf que lui il a été plus prudent, il n’a livré le secret qu’avec prudence :’ L’Algérie »pourrait » augmenter ses livraisons de gaz de 50 % vers la France.
Iben moua, malgré une onanisation débordante, j’étais loin d’imaginer que Macron n’était venu chez nous que pour des considérations bassement mercantiles. Figurez-vous qu’emporté par les analyses judicieuses de vos contributeurs qui accusaient Macron d’être venu faire une escapade du coté de chez Swan avec des makrouts , tandis que d’autres allaient même jusqu’ à dire qu’il était venu refaire le chemin de Tartarin dans l’Atlas pour voir les dégats qu’il a causé chez les lions car l’outarde était réservée. Sans évoquer ceux qui croyaient qu’il était venu assister à un match de foot Algérie-France.
Et maintenant j’apprends que les véritables raisons de sa visite on nous les a cachées. Et que même que cette histoire de gaz c’est que de la diversion pour gogos imaginatifs qui croiraient avoir découvert le pot-au-rose caché ostensiblement sur l’étagère du haut.
Si c’est pas à vous dégoûter du supputage kiskici ? Mais mieux vaut apprendre çà que de se luxer le poignet pour imaginer autre chose ou en se forçant à croire qu’il n’était venu que pour les monuments sacrés de la cul-ture oranaise : K.D et le temple du raï.
Té rien que pour débrider les neurones:
l’auterur ne se présente pas;
Tu habites rue de la Madone
Une maison qui se déhanche
Une maison qui se tire-bouchonne
Et qui pleure à grosses planches
L’escalier colimaçonne
C’est pas grand, non
Mais y a d’la place
Tu habites rue de la Madone
Et moi je viens pour le gaz
Tu as un boudoir plein de bouddhas
Les bougies dansent dans leurs bougeoirs
Ça sent bon, c’est sans histoire
Ça ruisselle de taffetas
C’est rempli de photos d’toi
Qui sommeillent devant la glace
Tu as un boudoir plein d’bouddhas
Et moi et moi et moi
Je viens pour le gaz
Tu as un vrai divan de roi
Un vrai divan de diva
Du porto qu’tu rapportas
De la Porte des Lilas
T’as un p’tit chien et un grand chat
Un phono qui joue du jazz
Tu as un vrai divan de roi
Et moi et moi et moi
Je viens pour le gaz
Tu as des seins comme des soleils
Comme des fruits, comme des reposoirs
Tu as des seins comme des miroirs
Comme des fruits, comme du miel
Tu les recouvres, tout devient noir
Tu les découvres et je deviens Pégase
Tu as des seins comme des trottoirs
Et moi et moi et moi
Je viens pour le gaz
Et puis chez toi y a l’plombier
Et y l’bedeau et y a l’facteur
Le docteur qui fait le café
Le notaire qui sert les liqueurs
Y a la moitié d’un artilleur
Y a un poète de Carpentras
Il y a quelques flics
Et puis la main de ma sœur
Et tout ça est là pour le gaz
Allez, allez-y donc tous, rue de la Madone
C’est pas grand, non
Mais y a d’la place
Allez, allez-y donc tous, rue de la Madone
Et dites bien que c’est pour le gaz
Excellent !