25 novembre 2024
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Le détenu d’opinion Ahmed Menseri entendu par le juge d’instruction

Ahmed Manseri
Le défenseur des droits humains Ahmed Manseri victime de l’arbitraire du régime

Les détenus d’opinion, Ahmed Manseri, défenseur des Droits de l’Homme, et le militant Hmida Hour, ont été extraits le 19 novembre 2023 de leurs cellules, à la prison de Ksar Chelala, pour les conduire au tribunal de même ville afin d’être entendu pour la deuxième fois par le juge d’instruction.

Ils ont été entendus une première fois et ils ont pris connaissance des accusations pour lesquels ils sont poursuivis : en l’occurrence, elles relèvent de l’article 87 bis du code pénal, annonce le Comité national pour la libération des détenus d’opinion.

La chambre d’accusation près la cour de Tiaret a confirmé, le 30 octobre 2023, l’ordonnance du juge d’instruction près le tribunal de Ksar Chelala, wilaya de Tiaret, de placer le défenseur des droits, Ahmed Manseri, et le militant Hmida Hour, en détention provisoire.

Le défenseur des Droits de l’homme, Ahmed Manseri et son épouse ont été arrêtés le 8 octobre chez eux à Ksar Chelala, wilaya de Tiaret. Leur domicile a été aussi perquisitionné.

Il y a une évidence depuis quelques années en Algérie  : il ne fait pas d’être défenseur des droits humains, opposant politique ou journaliste libre. Tebboune et ses soutiens ont douché tous les espoirs de changement politique nourris par les millions d’Algériens pendant les manifestations pacifiques du Hirak.

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Une autre victime de l’arbitraire officiel : le journaliste Mustapha Bendjama. Le pôle pénal spécialisé près le tribunal de Constantine va ainsi examiner, mardi 21 novembre, la demande introduite pales avocats pour une remise en liberté du journaliste Mustapha Bendjamaa, rapporte le Cnld. Sera-t-elle acceptée ?

Plus de 200 détenus d’opinion croupissent dans les prisons algériennes. Un nombre indéterminé de citoyens sont sous le coup d’interdiction de sortie du territoire national. La classe politique est paralysée par la batterie d’interdictions imposée par le pouvoir. il n’y a plus de vie politique digne de ce nom. L’activité des quelques partis d’opposition qui restent se résume à des communiqués prudents. Et les médias sont domestiqués, les plus critiques interdits.

Toute la société algérienne est placée sous surveillance par des autorités qui craignent plus que tout le retour des manifestations populaires qu’a connu le pays en 2019 et ayant conduit à la fin du règne d’une partie du clan Bouteflika.

L.M. 

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