Que se passe-t-il dans la tête de Tebboune ? Comment cet homme qui a fait sa carrière dans les arcanes du pouvoir peut-il conduire ainsi le pays ? Essayons de comprendre les ressorts du système en place.
Dans un article de la revue L’histoire, daté du mois de septembre, on y lit :
« Si elles ne furent que des cibles secondaires de la révolution maoïste, les élites chinoises, après les dissidents, furent sévèrement persécutées. L’anti-intellectualisme de la doctrine fit des « intellectuels » une catégorie noire à éradiquer, surnommée « le neuvième puant ».
La Révolution culturelle (1966-1976) a longtemps été considérée par certains Occidentaux comme un mouvement de masse spontané répondant à l’appel du leader révolutionnaire chinois Mao Zedong, symbolisant le renversement – par le bas – de l’ordre établi. On sait désormais qu’elle n’a rien changé à la nature autoritaire du régime du Parti-État communiste. Elle fut synonyme de violence, de destruction matérielle et humaine, en particulier envers les élites culturelles, littéraires et scientifiques. »
Avec la mise sous mandat de dépôt de Mohamed Tadjadit, il ne subsiste plus le moindre doute de la volonté du duo Tebboune-Chanegriha d’éradiquer toute la sève intellectuelle qui coule encore dans les veines des Algériens en allant encore plus loin que Mao-Zedong.
Mettre nos intellectuels sous ISTN ne leur suffit plus, il faut leur faire payer leur engagement, si minime soit-il, en leur faisant connaître les affres des prisons dans lesquelles tant de Kamel-Eddine Fekhar ont succombé.
« Poètes, vos papiers !», cette chanson dans laquelle Léo Ferré s’en prend à la dégénérescence de la littérature française n’est plus une simple métaphore pour nos illuminés du pouvoir. Ils en font un véritable crédo, une prescription quasi divine.
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Jusqu’où iront-ils ? Se sont-ils imposés des limites dans ce pays de toutes sortes de désillusions, dans cette prison à ciel ouvert qu’est devenu le pays ? Dans cette administration farouche qui ne fait que mettre des bâtons dans les roues de toute voix discordante et transforme un gramme de responsabilité en tonne de persécution, en s’adonnant à une véritable chasse à l’homme digne des pires dictatures qu’a connu le monde.
Le nom Mohamed Tadjadit revêt toute une symbolique. Il nous renvoie à la sagesse de nos aïeux. Emprisonner ce jeune poète populaire est une insulte à nos gènes. C’est une humiliation portée à l’entendement des millions d’Algériens qui avaient scandé leur désir de liberté avec un pacifisme exemplaire pendant le Hirak.
Que crains-tu donc du poème
Auquel tu imposes restrictions
Tu le caches nul ne l’entend
Tu l’as, sous terre, entassé
Il éclot comme un grain de blé
En chaque recoin il a poussé
Moult moissons il a donné
Celui qui a faim en est alimenté
Il ouvre les yeux à celui qui l’a consommé
Il montre le chemin à l’égaré
Le poème par toi est méprisé
Par son sens tu es dépassé
Puisque tu l’abhorres à ce point
Pourquoi le dévalorises-tu ainsi
Il est aussi grand que tu es petit
Il éclaire autant que tu assombris
Il inonde de soleil toutes nos contrées
Il fait disparaitre le malintentionné
Il lui rappellera tout ce qu’il a oublié
Mais toi tu ne comprends jamais rien »
Asefru, Lounis Aït Menguellet
Mais qui fera donc entendre raison à ces octogénaires frappés de cécité et de déraison ?
Kacem Madani
quelque part dans ton texte tu mentionne cette notion d’Ordre Etabli. Voila donc ou ca coince. Pas seulement avec les populations, mais eux-meme, c.a.d. ceux-la meme qui le font perdurer, sans meme le comprendre. Pour etabli, j’en doute, mais qui perdure certainnement. Une chose sure, il serait aujuste de parler d’ordre que de desordre, ca depend d’ou qu’on observe. C’est pour ca que je dirait qu’il ne s’agit pas d’ordre mais de systeme. Ou pire une machine PAS autonome mais independente. C’est la plus grande absurdite’ que personne n’arrive a deciphrer, meme pas les plus anciens et rode’s d’entre-eux. C’est un jeu d’enfants meme. Comme de la magie… Il suffit de faire des choses simple tous les jours comme un automate et puis huh ! des choses se produisent. Le plus loin qu’aucun d’entre-eux ne soit alle’ en termes de comprehension est l’immitation, pour changer de role/poste dans le systeme – Et je ne parle pas des millions de l’appareil administratif, mais du haut de la pyramide. Cela tant qu’il y a MOYENS d’acheter ces machine-a-merveilles, regle’es comme des montre Suisses. Comme font les Arabes d’Orient quoi.
Le probleme est que la machine a sous(Moyens) devient de plus en plus complexe. Elle bouffe tout ce qu’elle produit.
Pour continuer a delipider les ressources des Touaregs, sans comptes a rendre, il faudrait re-investir toutes les recettes dans l’armement et l’achat d’influence a l’internationale et ca devient de plus en plus cher. Les temps de bouteflika c’est du passe’ ! De nos jours, c’est etre un blancoc et rouler en Cadillac Decpotable a Harlem en 1970. C’est la mafia partout !
A titre d’example, combien des milliers de generalettes, marechalettes ont montre’ leur nezs sur les ecrans des televisions arabo-islamiques? Wallou !!! Le Navire Americain au large de Gaza aurait put etre en plastique ou carton et ca aurait produit la meme chose… La seule chose d’audible sont leurs fesses qui clquent de peur… Et ca fait tellement plaisir…
Un pote m’a meme dit au telephone a partir de Setif. Ah ca fait plaisir de les voir se taire comme des madamates.
Ca resume ce que pensent les al-khorotiyoun de leur regime.
Durant 60 ans, il y a eut la cause de la liberte’ d’expression, puis rien !
Supposons que madame democratie s’installe a Alger. Qu’y a-t-il a faire sinon passer des commandes de loubia, aspirine, hlib et that’s it ! Il n’y a pas de projet de societe’. La societe’ qui y est est nie’e et celle qu’ils cherchent, ils ne savent pas ce que c’est ! Le projet de societe’ d’avant 1962 repris par le regime, le meme malgre’ le changement de tetes, a ete’ pense’ par d’autres… qui ne sont meme pas Algeriens !!!
Mao Zedong, d’après ce que j’ai entendu dire, agissait selon une conviction, une idéologie. Qu’on partage ou pas, personne jusqu’à présent n’a questionné sa sincérité. On dit, certes, que les chemins de l’enfer sont pavés de bonnes intentions. De là à comparer les routes pavées des bonnes intentions avec de celle tracées par de noires âmes, …
Que l’idéologie maoïste soit décalée, Ok, mais c’est quelque chose qu’on peut soutenir ou démolir en plein jour sans être dans l’ignominie. La répression maoïste est idéologique. Le gars Mao et le PCC ne l’ont pas décrétée pour s’accaparer la récolte des rizières ou pour détourner le cours du fleuve jaune. Ces gens là agissait pour le bien de la Chine, pas pour dépouiller les paysans chinois. Pour cette raison, ils méritent le respect.
wach d’abord TOZ el Hamdoullah
djab et non d’abord