L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, incarcéré depuis mi-novembre en Algérie, n’a pas entamé de grève de la faim ni arrêté son traitement médical, comme l’a affirmé son avocat à Paris, a assuré le bâtonnier d’Alger Mohamed Baghdadi. « C’est tant mieux pour lui, parce que cela aurait été préjudiciable pour sa santé », a déclaré mardi Mohamed Baghdadi au journal El Watan.
Dans une volte-face surprenante, l’écrivain Boualem Sansal a annoncé, selon Me Mohamed Baghdadi, sa décision de se défendre seul, déconstituant tous ses avocats, y compris Me Zimeray, son avocat français.
Selon Me Baghdadi, l’écrivain a exprimé le souhait de se défendre seul dans une lettre adressée au juge d’instruction. Aucun membre de la famille de Boualem Sansal n’est au courant de ce changement. Encore moins son éditeur. La décision intervient dans un contexte de tensions et de désaccords quant à la stratégie de la défense des droits de Boualem Sansal devant les juges, en raison de l’absence de sa défense constituée par son éditeur, Gallimard.
Me Zimeray, l’avocat français de l’écrivain Sansal qui s’est exprimé en son nom, depuis son incarcération n’a jamais pu obtenir de visa pour se rendre en Algérie. Les autorités algériennes ayant refusé, curieusement, de lui en délivrer. D’autant plus que la présence de l’avocat est jugée nécessaire lors des procédures pénales en Algérie.
Cet avocat parisien a exprimé publiquement ses inquiétudes quant aux conditions de détention de son client et a dénoncé des pressions exercées sur lui pour changer d’avocat.
Me Zimeray a notamment affirmé que Boualem Sansal aurait été contraint de le déconstituer en raison de sa confession juive. Des accusations que le bâtonnier d’Alger réfute catégoriquement, soulignant que de nombreux avocats juifs exercent en Algérie sans rencontrer de difficultés.
Me Zimeray n’a pas encore réagi, pour l’heure, a la lettre de déconstitution le concernant adressée par Sansal aux autorités judiciaires algérienne.
La décision de Boualem Sansal de se défendre seul, si elle s’avère vrai, soulève de nombreuses interrogations quant à la suite de la procédure. En effet, la complexité de l’affaire et les enjeux juridiques importants rendent la tâche ardue pour un non-initié au droit.
Le bâtonnier d’Alger qui a rapporté l’information a même exprimé son étonnement face à cette décision, tout en assurant que Boualem Sansal bénéficie de tous ses droits à la défense. Il a également souligné l’importance de la transparence et de la rapidité de la procédure, afin d’éviter toute désinformation et de garantir un procès équitable. Un bémol quand même, en Algérie, il est connu que la justice est inféodé au régime.
Par ailleurs, l’état de santé de Boualem Sansal suscite des inquiétudes. Agé de 75 ans, il est atteint d’un cancer. Bien que le bâtonnier d’Alger ait affirmé que l’écrivain n’a pas entamé de grève de la faim et que son traitement médical se poursuit, la situation reste fragile.
Le bâtonnier insiste sur le fait que Boualem Sansal bénéficie de tous ses droits à la défense. Il condamne toute forme de pression exercée sur le prévenu. Contrairement à certaines informations, Boualem Sansal n’a pas entamé de grève de la faim, affirme le bâtonnier d’Alger.
Il a même ajouté que son traitement médical se poursuit et donne des résultats positifs. A se demander si ce bâtonnier ne serait pas aussi médecin eu égard à ses assurances !!!
Le bâtonnier critique la désinformation véhiculée par certains médias, notamment français. Il souligne que Boualem Sansal reçoit régulièrement sa famille sans aucune entrave. Cependant, eu égard au secret qui entoure le dossier Sansal et aux pratiques de la justice algérienne, rien pour l’heure ne permet de corroborer ces déclarations avec certitudes.
Sofiane Ayache
Et ou est la Loi qui interdit de prendre ses verite’s pour des realite’s ou de les dire sur un plateau tv? C’est dans quelle surate ou article de loi? Ca va affecter la qualite’ ou quantite’ de petrole, ce que dit Sansal ?