Un avion militaire de combat s’est écrasé, mercredi, lors d’un vol d’instruction planifié près de la région d’Aoulef, dans la wilaya d’Adrar, causant le décès en martyr du pilote lieutenant-Colonel, Bekkouche Nasr, indique le ministère de la Défense nationale dans un communiqué.
Un pilote de l’Armée de l’Air Algérienne a perdu la vie aujourd’hui suite au crash d’un Sukhoi Su-30 MKI lors de son décollage de la base aérienne de Reggane, dans la wilaya d’Adrar. Le pilote n’a pas eu le temps de s’éjecter mais le second membre de l’équipage a pu s’en sortir sain et sauf. Les secours sont arrivés quelques minutes après l’accident.
« Lors d’un vol d’instruction planifié, un avion militaire de combat s’est écrasé, ce mercredi 19 mars 2025, près de la région d’Aoulef dans la wilaya d’Adrar en 3ème Région militaire, causant le décès en martyr du pilote Lieutenant-Colonel Bekkouche Nasr », précise le communiqué du ministère de la Défense. Ce crash est le deuxième après celui d’Oum El Bouaghi. En effet, un chasseur bombardier de type Sukhoi 30 de l’ANP s’est écrasé le 27 janvier 2020 dans la mechta de Draa Tafza, commune d’Aïn Zitoune, wilaya d’Oum El Bouaghi. Les deux officiers qui étaient dans l’avion n’ont pas survécu à l’accident.
La rédaction
Allahyarhamou
il y a inévitablement et toujours anguille sous roche dans les crash d’un volatile militaire DZ…
Commentaire indécent, ignoble même. D’autant, que vous semblez être un spécialiste ferré en aéronautique, avec des connaissances bien exprimées, une retenue à l’endroit de quelqu’un qui ne vous a personnellement rien fait aurait été de mise.
Un mort est un mort, qu’on se doit de respecter par principe et hauteur d’esprit. Ce pilote doit être un père de famille qui laisse une veuve, un ou des orphelins. Ce n’est pas lui qui est à la tête du pouvoir en Algérie, pour mériter une telle offense.
J’ai fait mon service militaire en 1990 et je peux témoigner que le matériel militaire est très mal entretenu et croire que c’est en dépensant des milliards de dollars pour stocker des armes qui ne sont dans les faits que de la ferraille qui avec les progrès technologique sont aussitôt produits que dépassés , qu’on devient une puissance militaire c’est une grosse tromperie pour le peuple qui doit savoir qu’il est très mal protégé.
Moi qui croyait vraiment avoir fait un bon choix pour servir mon pays en effectuant le service militaire après un doctorat en France, j’ai très vite regretté, dès mon intégration à l’instruction de 6 mois à la caserne d’El Harrach pour dire que c’était un cauchemar pas pour ma souffrance mais de voir comment l’institution militaire est dans un tel état pour un pays aussi grand que l’Algérie et surtout dans sa mission est de protéger le peuple en protégeant les frontières, voici ce que j’ai vécu :
– on était rasés et vaccinés comme du bétail à tel point que j’ai pour tjrs une boulle bleu à l’endroit de la vaccination sur l’épaule gauche
– la nourriture était infecte surtout le soir, le pain était carrément rassis, on attendait pour ce qui ont de la famille proche de nous ramener à manger comme si on était en prison, ceci dit à côté il y avait un Mess pour les officiers, j’avoue que je ne sais pas ce qui est servit puisque interdit d’entrée
– la sortie pour les bivouacs dans les forêt de la Mitidja était un calvaire surtout lors du transport dans des camions avec des bancs à peine fixés car ils avaient perdus bcp de boulons avec les secousses mais apparemment jamais remplacés, en en plus un sergent engagé avec 2 g de cervelle dans la tête qui faisait le fou au volant
– je me souvient d’un Chaoui de 36 ans revenu des USA prof dans une une université à NYC, surtout m’avait il avoué pour voir sa mère et mm pourquoi pas rester en Algérie, un jour il était giflé en pleine « sahat el alam » de bon matin car en assurant l’intendance, il est arrivé en retard de quelques secondes, je ne sais pas ce qu’il est devenu depuis, certainement reparti au USA
– un jour j’étais convoqué par un lieutenant à son bureau me demandant si j’ai des euros à changé, je lui ai dit que je viens juste de terminer mes études
– après mon affectation à l’hôpital de Ain Naadja, c’était impeccable pour moi , surtout que je rentrais tous les soirs chez moi ( de la famille ) , j’avoue que j’ai aidé plusieurs personnes de mon entourage à se faire soigner la bas dont un papa Kabyle qui me dit encore merci à chaque fois que je le vois parce que » j’avais sauvé » son fils qui avait une opération compliquée à faire
J’aurai attendu quelques mois, ma classe d’âge était exemptée, d’ailleurs je n’ai fait que 17 mois et je m’en mord les doigts à ce jour d’avoir gâcher presque deux ans de ma vie pour rien, voir pour le pire qui est celui de ne plus remettre les pieds en Algérie.
Pourtant le peuple Algérien est très astucieux pour se débrouiller dans la vie, depuis si on avait fait confiance à sa jeunesse en lui donnant la liberté d’entreprendre, de crée dans un environnement politique qui lui permettrait l’initiative, l’armée Algérienne aurait pu fabriquer une bonne partie de ses armes made in Algeria surtout avec autant de milliards de dépensés
. Le régime a fait le choix de Poutine et de ses Sukhoi SU-5 qu’il peut désactiver à distance , sachant que le prix d’un seul équivaut à des dizaines d’hôpitaux de dernière génération ( les hôpitaux à Gaza avant sa destruction étaient plus modernes, plus équipés et mieux gérés que les mouroirs dits hôpitaux en Algérie). La misère se voit sur le peuple Algérien édentés car mal alimenté contrairement au Palestinien relativement en bonne santé.
J’ai oublié de dire que le régionalisme était de fait dans l’armée ( au sommet ,ce n’est bien sûr pas le cas, tous les rapaces aux ordres sont acceptés, les voyous n’ont ni étique ni amar bouzouar, la peur est leur armes dès qu’ils ont le pouvoir sur un autre ) , en tant que Kabyle je me suis retrouvé avec des Kabyles, les gens de l’ouest entre eux etc…, de plus entre les grades militaires, ce n’est pas le respect qui règne mais bien la peur, le général est omniprésent.
J’ai passé mon SN plus de 10 ans après le votre , dans l’ouest puis au centre , et je confirme que c’est encore la même chose sinon pire …c’est là qu’on a une vraie image du mal qui ronge ce gros tas de terre….
Mes amitiés …
Merci pour ton témoignage qui rejoint au mot près les récits de ceux qui sont passés par le service militaire: un stage pour te vacciner définitivement de l’envie de vivre ou de retourner en Algérie.