Six mois fermes pour insultes caractérisées envers la Kabylie ! C’est la sentence prononcée, en appel, à l’encontre de Naïma Salhi, pendant que, pour avoir exprimé leur opinion sans insultes ni outrages, de nombreux algériens ont écopés de peines bien plus lourdes !
La Cour de Tipaza a rendu, ce lundi 8 mai, son verdict dans le procès en appel intenté contre Naïma Salhi, ex-parlementaire et présidente du Parti de l’équité et la proclamation. Selon Mourad Amiri, cadre au ministère de l’Intérieur auteur de la plainte contre la concernée, la peine de 6 mois de prison ferme prononcée en 1re instance a été confirmée en appel.
Si cela n’est pas une justice à deux vitesses, il faudra bien que l’on nous explique les raisons sous-jacentes à ces deux poids, deux mesures !
Mais faut-il être expert en politique pour conclure qu’un simple « écart » de langage – ou jugé comme tel – qui vise ce pouvoir illégitime provoque un courroux démesuré qui fait encourir à celui qui le formule des peines qui se chiffrent en années de détention alors que des insultes proférées en permanence envers le peuple ne fait encourir à son auteure qu’une peine mineure ?
Décidément, « l’Algérie nouvelle » ne finit pas de nous étonner en versant dans la démesure pour punir le citoyen pacifique et ménager une raciste notoire enragée qui fait partie d’un sérail politique aux ordres !
Pendant ce temps :
– Belaid Mamouni, un militant de la cause culturelle, résident avec sa famille en Angleterre depuis 30 ans, connu pour être l’ami des artistes, se trouve depuis quelques jours embastillé à Alger.
– Muhend Taferka, l’un des animateurs parisiens les plus engagés dans le développement de la culture kabyle, a été refoulé aux frontières à son retour vers la France.
Leur délit ? Défendre et promouvoir la culture amazighe, en général, et kabyle, en particulier.
À eux seuls, ces deux exemples démontrent l’obsession du pouvoir d’Alger d’asservir toute ascendance qui ose s’écarter de l’hégémonie orientale.
Si c’est cela l’Algérie nouvelle que nous promet le président Tebboune, autant garder l’ancienne !
Kacem Madani
S tutlayt tadardjit : « bettiyya Xr… » fait de la politique
Cher M Madani, permettez-moi de relever une coquille dans votre écrit. Il ne s’agit pas de » insultes proférées en permanence envers le peuple » mais d’ insultes proférées en permanence envers le peuple KABYLE. Ce qui fait toute la différence. Le MAK a totalement raison quand il qualifie le pouvoir algérien de colonialiste. Celui-ci nous en donne la preuve tous les jours. Il est temps que les Kabyles comprennent que le pouvoir algérien, résolument arabo-islamiste et ouvertement assumé anti-kabyle, a déclaré la guerre à la Kabylie, une sale guerre qui ne dit pas son nom. L’heure est grave et chaque Kabyle doit se poser la question de son devenir et celui de ses enfants. Etre kabyle ou disparaître, tel est le dilemme.
@At Ouali,oui le régime arabo-islamiste fait une fixation sur la Kabylie et les Kabyles oubliant que cette région d’Algérie a payé un lourd tribut pour libérer le pays du colonialisme. Mais les planqués des frontières ont décidé autrement une fois l’indépendance acquise.Ces planqués adeptes de « taghenante » ou « tismine » car viscéralement jaloux et rancuniers envers les Kabyles qui les dépassent en tout sauf en fourberies.
Tu as une « kabylité » toxique, ce n’est pas celle que ressentent les ALGERIENS KABYLES d’ici au bled, et dont je fais partie, qui ne t’ont pas mandaté pour les représenter à partir de Fafa adorée. thfehmadhiyi yak ?
Tu as une « kabylité » toxique, ce n’est pas celle que ressentent les ALGERIENS KABYLES d’ici au bled, et dont je fais partie, qui ne t’ont pas mandaté pour les représenter à partir de Fafa adorée. thfehmadhiyi yak ?
Le meilleur jugement pour cette femme c’est de la renvoyer en Arabie , ses origines qu’elle revendique toute en espérant vivement qu’elle sera accepté en amenant avec elle si possible tous ses semblables.
Une espèce d’ingrate envers les peuples berbères qu’elle l’ont accueilli sur ses terres avec considération et a qui on a donné un statut pour finir a la fin par insulter tous les symboles de l’histoire millénaire des peuples nord africains ainsi que son hospitalité.
Un comportement digne des conquérants des anciens temps venant d’une femme sans envergure ni consistance.
On veut nous faire prendre des vessies (Naïma Salhi) pour des lanternes (Kamira N’ait Sid).
En d’autres termes, le régime fait sa popote, mais nous, on est pas obligé de relayer sa popote.
Naïma Salhi a bénéficié des « circonstances atténuantes » de l’état algérien parce qu’elle n’est pas kabyle. Imaginez une femme kabyle qui insulte les Arabes algériens.
Et dire que nos parents ont lutté pour cette Algérie « nouvelle », indépendante, officiellement raciste.
Le message officiel est très clair : insulter les kabyles, et vous ne serez pas inquiété par la justice. La route est ouverte à toutes les fatwas antikabyle.
naima salhi doit etre juge par les Kabyles dans un petit village de Kabylie.
Comble de l’injustice, elle ne fera certainement jamais la prison. Alors que le mandat de dépôt illimité constitue la règle à l’encontre de toutes les voix dissonantes au discours officiel, celle qui murmurait, voire plus, à l’oreille de Boutef à deux heures du matin, continue de jouir de toute sa liberté malgré un verdict de prison ferme confirmé en appel. C’est ça la nouvelle Algérie. Dans ce domaine (la prison) et uniquement dans ce domaine « nukni yella, kunwi ulac ». Quant au reste, bien sûr, « kunwi yella, nukni ulac » (pour paraphraser Ait Menguellet).