L’écrivain franco-algérien Kamel Daoud fait l’objet de deux mandats d’arrêt internationaux émis par un juge du tribunal d’Oran, rapporte Le Figaro dans son édition de ce mercredi 7 mai.
Ces mandats, dont le premier a été diffusé en mars dernier par Interpol Algérie, sont liés à son roman Houris, lauréat du prix Goncourt 2024. L’ouvrage, interdit en Algérie, évoque les violences de la décennie noire (1992-2002) et a suscité plusieurs plaintes, notamment pour « violation de la loi sur la réconciliation nationale» et « atteinte à la vie privée».
L’avocate de l’écrivain, Me Jacqueline Laffont, précise la même source, dénonce une manœuvre politique et annonce une requête auprès de la Commission de contrôle d’Interpol pour contester des mandats « manifestement abusifs». Une audience est prévue ce mercredi au tribunal de Paris dans le cadre de l’une des plaintes.
Sofiane Ayache
Bienvenue dans l’exil. KD , comme Sansal ne sont pas ma tasse de thé, mais condamner des écrivains, même si ils sont de pierres écrivains prouve juste que la junte commence vraiment à se faire dessus.
Tic tac, tic tac….
Un régime à la dérive, un régime en putréfaction. Toute l’énergie de ce pouvoir est consacrée à s’acharner sur les opposants en Algérie et à l’étranger, toute l’énergie de ce pouvoir est consacrée à jeter en prison avec la pire des cruautés les meilleurs hommes et les meilleurs femmes de notre pays. Teboune et les généraux ne supportent pas l’idée u’un algérien puisse être apprécié. Pendant ce temps là, le Maroc avance à pas de géant. Qui voudrait investir dans un pays dirigé par des gens aussi médiocres, aussi antipathique, aussi haineur, belliqueux. Teboune et les généraux sont la pire des maledictions de notre pays. De véritables fleaux qui représentent une menace existentielle pour nous
Le régime criminel commémore et demande des comptes à la France sur les massacres du 8 mai 45 en oubliant ses propres massacres en particulier en Kabylie et pendant les années 90 en voulant rendre amnésique le peuple avec la réconciliation nationale qui a amnistié les criminels de cette tragédie, qui aujourd’hui sont au pouvoir avec leurs alliés les islamistes.
Toute cette cavale mafieuse du régime avec ses procès , ses condamnations, ses mandats d’arrêt etc… sont et seront à vrai dire la meilleure des façons de mettre à nu ce régime criminel. C’est pour cette raison que ce régime ne tolère pas ce livre surtout prix Goncourt qui rappelle cette décennie noire avec toujours les mêmes interrogations à savoir qui sont les responsables, pourquoi et comment le peuple avait subit cette tragédie ?
Entre eux…!!!
Daoud ou Sansal ou autres algériens-nes qui se réveillent tardivement, en tant qu’amazigh, je ne suis pas concerné, sauf humainement je suis contre l’emprisonnement d’écrivains.
Sinon ces gens qui ont mangé dans les mains du pouvoir et ont épousé leurs orientations à un moment donné, surtout sur le rejet de Tamazight et de l’amazighite soit par leurs écrits ou leurs silences. Je suis pas concerné.
Ne dit on pas « qu’il vaut mieux tard que jamais » ….ou encore « il n y a que les cons qui ne reconnaissent pas leurs erreurs »
Les Kabyles doivent adopter la philosophie Japonaises, toutes les énergies qui se retournent contre l’ennemi sont bonne à prendre y compris l’énergie de l’adversaire comme au Sumo.