Que dire de la guerre déclenchée par Israël contre l’Iran ? La réponse est qu’elle ne manquera pas d’entraîner les Etats-Unis dans son sillage, ce qui conduira immanquablement à un embrasement régional dont nul ne sortira indemne.
Du point de vue militaire, les israéliens ont plusieurs atouts à faire valoir et jouer face à l’Iran : a) la supériorité aérienne incontestable, b). le soutien militaire, et logistique des Etats-Unis et de l’Europe ;c.) le soutien financier et logistique de certains régimes arabes, riches mais complètement inféodés aux Etats-Unis ( L’Arabie Saoudite, les émirats Arabes, le Koweït et dans une moindre mesure le Qatar..) ; d) des pays arabes pusillanimes et pauvres, mais si redevables aux Etats-Unis pour l’aide qu’ils en reçoivent qu’ils consentent à ouvrir leur espace aérien aux avions de chasse israéliens pour s’attaquer à l’Iran ( Egypte, Jordanie…).
Malgré les dégâts considérables qui lui ont été infligés par les missiles iraniens, Israël ne désespère pas de se venger bientôt et de prendre le dessus sur l’Iran : les B-2, les F 16, F22, F35 et les portes avions américains, USS CARL, USS Nimitz sont déjà en route pour le Proche-Orient et ne manqueraient pas de s’impliquer dans une attaque massive contre l’Iran. Cette armada américaine est de nature à ragaillardir Netanyahou qui n’attend que l’occasion pour en finir une fois pour toute avec son ennemi juré : L’Iran.
Côté iranien, les atouts sont également nombreux :a) la variété des missiles continentales classiques et hypersoniques, les drones dont le nombre semble important selon les experts ; b) la technicité des différentes forces armées dont dispose l’Iran, et le professionnalisme reconnu aux usagers de ces divers armes ; c) la marine de guerre que possède L’Iran et, qui serait selon de nombreux experts, fort efficiente ;d) la capacité de nuisance, enfin, dont dispose l’Iran et qui pourrait mettre toute la région du Golfe, d’une partie de l’Asie et de l’Océan Indien en feu. La fermeture du détroit d’Ormuz, l’attaque des voies maritimes d’où transitent le pétrole et les diverses marchandises, le bombardement des bases militaires américaines, fixes ou mobiles, et qui se trouvent justement dans les pays arables pro-américains favorables à la normalisation avec Israël, pour ne pas dire favorables à la soumission consentante (l’Arabie saoudite, les Emirats arabe unis, l’Egypte, le Maroc, et j’en passe) aux diktats américano-sionistes.
En parlant de la guerre actuelle, il est impossible de dissocier Israël des Etats -Unis et de croire que ces deux nations sont distinctes ou divergentes quant aux intérêts économiques, politiques et stratégiques. Israël est un des Etats nord-américains que n’en sépare que la distance et l’ancrage géographique et humain. Partant de ce constat, on peut d’ores et déjà affirmer sans risque d’erreur qu’Israël n’est que l’envers de la médaille des Etats-Unis, et vice versa.
Toucher dans ces conditions aux intérêts et à la sécurité d’Israël, c’est attenter à la sécurité nationale américaine, et partant aux intérêts des Etats-Unis dans cette région du monde, riches en pétrole et en minerais diverses.
En dépit du fait que c’est Israël qui a agressé l’Iran, Les Etats-Unis considèrent que la victime de ce conflit est bel et bien Israël et qu’ils se doivent de le défendre contre les menaces que représenteraient les centrales nucléaires et la poursuite de l’enrichissement de l’uranium. Israël a le droit d’avoir une bombe atomique, selon les Etats-Unis, pour assurer leur sécurité et maintenir en respect toute la région du Moyen-Orient, mais pas l’Iran ni un autre pays de la région, fusse-t-il ami et serviteur aplati des Etats-Unis.
Alors qu’ils sont sortis des négociations sur le nucléaire en 2015, et claquer les portes des dernières négociations malgré la volonté de l’Iran de les poursuivre, les Etats-Unis n’entendent et ne visent qu’une chose depuis de longues années : faire tomber le régime des Mollahs par la force pour remettre les rênes de l’Etat aux mains de l’opposition iranienne qu’ils ont embobinée et qui s’est laissée embobinée par eux.
Le programme nucléaire, et l’épouvantail qu’ils agitent de « la bombe atomique » qui serait une menace existentielle pour l’Etat d’Israël, n’est en vérité qu’un argument parmi d’autres qui lui permet de justifier une attaque contre l’Iran aux fins d’en finir avec la République islamique, pointe avancée de la résistance à l’hégémonie américano-israélienne dans cette région du monde, si convoitée par ses richesses et ses voies maritimes stratégiques
Le président Trump qui ne fait pas dans la nuance, et qui fait de surcroît, montre d’un souverain mépris envers certains chefs d’Etats, notamment arabes, est un homme qui prise la force et brave la raison. Les Etats-Unis, pense-t-il, est une puissance mondiale capable de défier toutes les nations du monde, d’insulter leurs chefs d’Etats et de menacer d’assassiner quiconque oserait menacer les intérêts américains de par le monde, et ce sentiment de puissance suffit à le dispenser de toute réflexion logique.
C’est ce comportement du président américain, qui agit en entrepreneur- capitaliste des Etats-Unis, qui va sans doute le décider à entrer en guerre aux côtés d’Israël dans les prochains jours ou semaines à venir, et nul ne pourra l’arrêter. Ni la Russie, ni la Chine ni aucune autre puissance régionale ne pourra le faire.
Mais le risque d’un telle action, si elle venait à se produire, comme je le prédis, aura des conséquences d’une gravité incommensurable et pourrait conduire inéluctablement à une guerre régionale totale dans laquelle les Etats-Unis, en dépit de leurs arsenal militaire incomparables, n’en sortiraient pas complètement indemnes et les bénéfices qu’ils envisageaient d’engranger d’une telle action inconsidérée, se transformerait en pulpe amère…
Quant à leur protégé israélien, il aura perdu la place et le prestige relatif qu’il avait aux yeux de certaines nations amies et ne pourra plus jamais concrétiser le projet grandiose qu’il caressait depuis 1948 : construire le Grand Israël, qui englobera tous les pays arabes actuels, en sus de la partie de la Palestine occupée
On pourra sans doute détruire le potentiel iranien, affaiblir le régime momentanément, mais on ne pourra jamais venir à bout de la volonté farouche d’un peuple pour qui, contrairement à certaines monarchies arabes viles et avilies, la dignité, l’attachement à l’honneur, le sens de la virilité et l’amour de la patrie sont des valeurs hautement sacrées.
Telles sont les conclusions que l’on pourraient en tirer de ce qui précède.
Ahmed Rouadjia,
Professeur retraité des universités
Il y a des jours où je suis sincèrement heureux d’être idiot. C’est une position d’observation confortable. À bonne distance de la sagacité professorale et des gracieusetés de la géopolitique d’opinion. Hélas, quelques bugs de lucidité viennent parfois me gâcher le plaisir, comme une mauvaise connexion au câble divin du bon sens.
Iben moua, je ne ressens plus qu’une forme de compassion lasse pour Le Matin-Dized, ce noble périodique qui semble désormais contraint d’aller chercher des ressources lumineuses du côté de professeurs en orbite, quand celui du siège – Il Professore, le vrai, l’originel – se retrouve relégué à la rubrique « faits d’hiver », là où l’on n’écrase même plus les chiens. C’est dire si le temps est aux miracles inversés.
Tenez, lisons ensemble, en lettres quasi-écarlates, cette envolée finale d’un article censément analytique :
« On pourra sans doute détruire le potentiel iranien, affaiblir le régime momentanément, mais on ne pourra jamais venir à bout de la volonté farouche d’un peuple pour qui, contrairement à certaines monarchies arabes viles et avilies, la dignité, l’attachement à l’honneur, LE SENS DE LA VIRILITÉ et l’amour de la patrie sont des valeurs hautement sacrées. »
Pinnèze ! Heureusement que leurs femmes n’en avaient pas, bon Dieu ! On aurait frôlé une crise hormonale dans le croissant chiite.
Mais ce n’est pas tant la capacité à fouiller les bases de données géopolitiques ou les flux RSS du Pentagone qui m’a épaté dans cette diatribe. Non. C’est la dou‘a finale. Une prière du ventre, en guise de conclusion, un grenouillement patriotique qui fait la moue parce que le héron divin n’était pas le Mahdi tant attendu. Le héron est arrivé, oui, mais ce n’était pas le bon oiseau.
Donc si je comprends bien : lorsque tous les Wintahtah , hypersoniques, les drones à ailettes, les croiseurs de la marine islamique et les contre-torpilleurs du Golfe auront été grillés comme des merguez dans la rue de Natanz, quand les dernières cartouches de la rhétorique révolutionnaire auront été tirées comme des pétards dans un mariage de village… il ne restera plus qu’une conclusion : c’était un test de Dieu. Les mollahs rentreront dans leur cocon messianique, le régime cherchera une reconduction sur des bases spirituelles, et le peuple – qui entre-temps aura tout perdu sauf la dignité – montera à dos de dinosaure, façon Jurassique Resistance, pour revenir à la charge dans un millénaire ou deux.
On pourra tout perdre, sauf la virilité. Voilà ce que semble nous dire cette prière en queue de texte. Et je me demande alors si le Matin-Dized est encore un journal, ou déjà une paroisse.
Personne ne pourra changer les évenéments sur le terrain et ou le monde se trouve en ce moment.
Aucun embrasement n’est possible pour des peuples pris en otage par des dictateurs.
Ont ils la force ? Non.
Aiment ils ceux qui les ont rendu esclaves ? Non.
Aiment ils ceux qui bouffent seuls les ressources de leurs pays ? Non.
Alors qui mourra pour des dictateurs ? Aucun je suppose.
Personne ne versera une larme sur la disparition des mollahs en dehors de ceux qui profitent du systeme et de la rente.
A cause de tous ces dictateurs, la situation réelle est la suivante:
– Presque tous les pays arabes et musulmans ont normalisé avec israél
– Plus de hezbollah
– Plus de hamas
– Plus de gaza
– Plus de saddam
– Plus de gaddafi
– Plus de assad
– Et maintenant plus de mollahs
Et nous au milieu a coté d’une Tunisie faible et affamée et d’une Libye anarchique.
Au sud tout le monde est devenu notre ennemi et biensur a l’ouest le Maroc, ami historique d’Israél et ennemi de la junte.
Voici exactement la réalité sur le terrain.
Que vont faire nos « strateges » ?
Certainement mater encore le peuple car c’est tout ce qu’ils savent faire.
Il suffit juste de faire le bilan et de conclure qui a perdu et qui a gagné dans cette affaire et si le projet israélien n’est pas en train de se réaliser
a cause justement de tous ces dictatures goinffres qui ont pris les peuples en otage et qui ont retardé le dévelopement de leurs pays pour leur propre bénéfice.
Je profite de loukazyou, pendant que mon premier commentaire fermente Chez Lla validisyou pour le faire roqyer chez l’Imam Ghafour , pour le renvoyer plus concilient.
Il y a des jours où je suis content d’être idiot — même si des bugs de lucidité viennent parfois me gâcher le plaisir.
Iben moua, il ne me reste de compassion que pour Le Matin-Dized, qui ne trouve désormais ses ressources qu’auprès de professeurs à l’intrite, retirés de l’université mais pas du verbe, et qui, de l’autre côté des bornes de la sachience, nous gratifient de contributions luminescentes. Pendant que celui du siège, Il Professore, a été relégué à la rubrique « faits d’hiver », faute de chiens encore disponibles à écraser.
C’est que ma culture vernaculaire m’interdit d’atteindre le haut niveau intellectuel des éminents contributeurs du Matin-Dized, surtout que, depuis leur post-andropause post-universitaire, ils ont tout le loisir de tirer des allégories libidineuses sur la virilité des Iraniens — qui, eux, risquent le supplice d’Abélard, même si de mauvaises langues susurrent qu’ils ne font que se vanter.
Selon notre universitaire à l’intrite, les Iraniens, quand ils n’auront plus de feu — et comme la fourmi n’est pas prêteuse — mourront en pleine érection, comme 3li La Pointe, qui portait bien son nom. Puis, d’outre-tombe, leurs cendres rejailliront comme celles de Teryèle l’ogresse, pour réduire Israël en miettes.
Pinnèze ! Heureusement que leurs femmes n’en avaient pas, bon Dieu !
Ce n’est pas tant la faculté à puiser dans le data disponible qui m’a épaté dans cet article. C’est plutôt la douʿa finale, en guise de grenouillement, qui boude le héron divin parce que c’est un Mahdi qu’elle attendait.
Donc, quand tous leurs wintaḥtah sophistiqués, très efficaces pour faire des dégâts collatéraux au hasard, seront épuisés, l’Iran finira par se rendre compte que sa velléité de sortir du messianisme mollahesque est un impardonnable blasphème. Alors ils retourneront au Jurassique, d’où ils reviendront — sur d’autres montures — pour recommencer.
Mais croyez-vous qu’ils nous réduiraient l’équation à un niveau accessible à ma cervelle d’abruti ? Ben non. Dit comme ça :
« Pas de panique, ce n’est qu’un feu de paille, il n’atteindra pas le lac. Dans un mois au max, Israéliens et Amerloques nikeront le qamum aux Iraniens, les enverront se refaire le torse chez les dinosaures, et on repassera la savonnette aux Ruskofs »,
ça l’eût fait… mal, n’est-ce pas ?
Mais croyez-vous vraiment que toute la réalité est telle qu’on la voit ? Israël est peut-être invincible — pour l’instant — mais il n’est ni inattaquable, ni invulnérable. Et l’Iran peut rendre quelques coups, si le cœur leur en dit.
Pendant que nous autres essayons d’y voir un peu clair dans le flot d’infos que les consultants les plus avisés nous déversent à travers les médias, de l’autre côté du mur, des planqués experts en phallocratie nous réorientent le regard perdu dans le fouillis.
C’est dans les interstices de la brillance, là où le simple entendement ne parvient pas, qu’il faudrait chercher l’explication. Et encore. Même là, il manquerait un dernier ingrédient : les mystères de la physiologie. Car oui — la virilité des Iraniens serait, selon nos experts en risquologie, le danger géopolitique le plus apocalyptique de ce siècle.
Maintenant que nous avons vu toutes les capacités de l’Iran à détruire Israël, reste à voir, dans quelques jours, ce qu’il lui restera à faire. Ou à refaire.
Je cite:
« En parlant de la guerre actuelle, il est impossible de dissocier Israël des Etats -Unis et de croire que ces deux nations sont distinctes ou divergentes quant aux intérêts économiques, politiques et stratégiques. Israël est un des Etats nord-américains que n’en sépare que la distance et l’ancrage géographique et humain. Partant de ce constat, on peut d’ores et déjà affirmer sans risque d’erreur qu’Israël n’est que l’envers de la médaille des Etats-Unis, et vice versa. »
C’est votre perception ou est-ce pour dire que se sont les Americains et non les Israeliens qui sont responsables de la dominance qu’on constate? – malgre’ le facteur de 10 autant en population qu’en ressources? Nope, je ne suis pas aussi que vous les choses s’expliquent ainsi. Les Israeliens sont un pays Democratique ou ca travaille beaucoup, surtout intellectuellement. Les Israeliens s’expriment a outrance meme, sans s’inquieter des repercutions. Vous le savez autant que moi, leur 1er Ministre se dirige droit vers la prison. Non, les Israeliens ne vont pas se taire parce que c’est le houkouma…De meme pour les USA.
Pour l’implication dans la guerre, comme dirait columbo « follow the money . . . » – $1,200 Milliards !!! Et c’est le prix que les Saoudiens et VRAIS freres(Arabes) payent pour preserver « Les delirs de leur Moh Supreme » – Les autres, les Perses et autres Tnuhattes, c’est bon a payer ! »
C’est le prix a payer de passer la batata avant la minijupe de vos filles ! Ils n’y a pas d’avenir dans les pays ou on enferme ses propres filles dans des sacs de poubelle, a 35 degre’s sous l’ombre.
Bref il y a plusieurs angles d’ou reguarder la chose, mais vous(tout LMA) vous arrangez toujours a trouver celui qui vous arrange. Vous guaspiller vos meninges a calculer votre chemin d’exit, de la PAF.