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samedi 20 septembre 2025
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Charles Aznavour est mort

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C’était le dernier des géants de la chanson française

Charles Aznavour est mort

Il rêvait de chanter jusqu’à cent ans la vie, l’amour, la nostalgie, le temps qui passe. Charles Aznavour, le dernier des géants de la chanson française et son inlassable ambassadeur à travers le monde, s’est éteint dans la nuit de dimanche à lundi à l’âge de 94 ans.

C’est dans les Alpilles, dans le sud-est de la France où il aimait tant se reposer, que Charles Aznavour s’est éteint, suscitant une vague de tristesse chez ses admirateurs de toutes générations.

« C’est un accompagnateur de nos vies. J’ai l’impression que j’ai survécu en entendant des chansons de Charles Aznavour… », a réagi Alain Souchon sur RTL.

« Le vrai boss vient de nous quitter. Un guide, un maître, je vous aime Charles. Dur de ne pas pleurer. Hasta pronto señor Champagne », a tweeté Benjamin Biolay.

« Définitivement en haut de l’affiche… Au revoir Monsieur Charles Aznavour », a pour sa part commenté DJ Snake, un des artistes français les plus courtisés à l’étranger. 

Tel Benjamin Button, le personnage créé par Francis Scott Fitzgerald, né vieillard et qui vécut toute sa vie en rajeunissant avant de mourir nourrisson dans « L’étrange histoire de Benjamin Button », Aznavour semblait prendre un bain de jouvence ces dernières années à chaque tour de chant. 

Avec toujours le même miracle: il débutait ses concerts la voix rouillée et le corps fragile, mais les concluait léger comme une plume et le pas dansant, devant son prompteur devenu indispensable.

Inépuisable, le chanteur aux plus de 70 ans de carrière avait repris la scène en septembre avec deux concerts au Japon et s’apprêtait à repartir en tournée cet automne avec plusieurs dates en France.

180 millions de disques vendus 

Ces derniers mois pourtant, l’inusable avait dû annuler quelques représentations. D’abord en avril à Saint-Pétersbourg, victime d’un tour de reins. Puis en mai, en raison d’une fracture de l’humérus gauche, après une chute. Une accumulation de pépins qui le ramenaient subitement à sa condition de mortel.

« Je ne suis pas vieux, je suis âgé. Ce n’est pas pareil », se plaisait-il à nuancer, auprès de l’AFP. Une façon espiègle de défier le poids des années pour celui dont le couronnement artistique est venu assez tardivement, à 36 ans, le 12 décembre 1960 à l’Alhambra.

Ce soir-là, il donna le concert de la dernière chance devant le tout Paris ainsi que des critiques, qui ne croyaient pas en son talent scénique et raillaient sa voix. Et « l’enroué vers l’or » mit tout le monde d’accord avec sa performance habitée de « J’me voyais déjà », qui raconte les illusions perdues d’un artiste.

Jusqu’alors, Aznavour avait pourtant connu le succès avec « Parce que », « Le palais de nos chimères », « Sur ma vie », « Sa jeunesse ».

Il écrivait aussi pour les plus grands, Juliette Gréco, Gilbert Bécaud, Edith Piaf qui le soutint ardemment et fut un de ses « quatre points cardinaux avec Charles Trénet, Constantin Stanislavski et Maurice Chevalier ».

« Il a osé chanter l’amour comme on le ressent, comme on le fait, comme on le souffre », dit de lui Chevalier dans les pas duquel il a fini par marcher aux quatre coins du monde, devenant à son tour l’ambassadeur de la chanson française. Une renommée appuyée par ses 180 millions de disques vendus.

Le lait et le café 

Pourtant rien ne fut acquis pour Shahnourh Varinag Aznavourian, né le 22 mai 1924 à Paris de parents arméniens.

« Quels sont mes handicaps ? Ma voix, ma taille, mes gestes, mon manque de culture et d’instruction, ma franchise, mon manque de personnalité. Les professeurs m’ont déconseillé de chanter. Je chanterai pourtant, quitte à m’en déchirer la glotte », écrira-t-il dans son autobiographie « Aznavour par Aznavour » (1970).

Sa détermination, son talent et, comment les ignorer, ses tubes intemporels comme « La Bohème », « La Mamma », « Comme ils disent », « Mes emmerdes » permettront finalement à cet homme de taille modeste de renverser les montagnes, lui qui n’a jamais hésité à protéger les jeunes pousses, comme Johnny Hallyday à qui il fit cadeau de « Retiens la nuit ».

Même s’il n’avait plus sorti de grande chanson depuis une trentaine d’années, Aznavour a entretenu son mythe par la scène, dans les salles les plus prestigieuses du monde. Comme une revanche sur tous ceux qui ne lui prédisaient aucun avenir et qui « sont tous morts depuis longtemps, alors que moi… je suis encore là », cinglait-il.

« Je voulais surtout placer ce que je savais faire, c’est différent. J’ai fait de la danse classique, de la variété, du théâtre », disait-il. 

Et du cinéma: en quelque 80 films, il tourna avec François Truffaut (« Tirer sur le pianiste »), Volker Schlöndorff (« Le tambour »), Claude Chabrol (« Les fantômes du chapelier »)…

Où qu’il fut, cet artiste concerné par le drame des migrants rappelait toujours son attachement à ses deux pays. « Je suis Français et Arménien, les deux sont inséparables comme le lait et le café », résumait-il l’an passé en recevant son étoile sur le « Walk of fame » à Hollywood.

A présent, ces deux nations, mais aussi le monde pleurent un de leurs plus grands artistes.
 

Auteur
AFP

 




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La pauvreté de la ‘’pensée’’ des perroquets médiatiques

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REGARD

La pauvreté de la ‘’pensée’’ des perroquets médiatiques

« Les préjugés réduisent les hommes raisonnables à l’état de bêtes… afin d’éteindre la lumière de l’intelligence ». (Spinoza)

On appelait bouffon du roi quand jadis un amuseur venait distraire le monarque de sa rude journée à régler les affaires d’Etat. De nos jours, avec l’accès ‘’démocratique’’ à la culture et à l’information, on assiste à l’émergence d’une nouvelle ‘’race’’ de bouffons médiatiques. Notamment un qui a portes ouvertes dans des médias au fur et à mesure  que les chemises noires redeviennent à ‘’la mode’’ et au pouvoir, par exemple en Hongrie, en Italie. Ces médias pour se justifier habillent leur vedette du qualificatif ‘’d’intellectuel d’une grande culture’’.

Hélas après ce genre de jugement, on se rend compte combien le statut d’intellectuel a bien changé dans le pays de Sartre qui avait donné une définition magistrale de l’intellectuel. Faisant donc la liste des petites perles qui parsèment le récit du bouffon dans son livre au chapitre Algérie.

Cet ‘’intellectuel’’ résume la guerre d’Algérie par des propos et dialogues entre deux acteurs qui ont joué un rôle dans la dite guerre. Il nous apprend grosso modo que les divergences entre les deux hommes se réduisaient à leur vision psychologique et/ou naïve sur la société algérienne. Ce monsieur qui nous parle d’insulte à la France pour une histoire de prénom, se permet d’insulter deux hommes d’Etat français très cultivés et très politique qui ont sorti leur pays du bourbier algérien.

Réduire la guerre d’Algérie et d’une façon générale la décolonisation à des propos de café de commerce, c’est faire preuve non pas de culture mais d’idiot utile pour vendre ses livres à cette partie moisie de la France. Non monsieur l’histrion, De Gaulle, grand politique, a compris que l’histoire n’obéit pas aux états d’âme des individus mais qu’elle est une tempête de force et d’intelligence pour balayer les obstacles devant elle. De Gaulle a fait ‘’dégager’’son pays d’Algérie parce que ça coûtait cher à tous les points de vue et notamment à l’ONU où la France ne pouvait plus déclarer haut et fort être le pays des droits de l’Homme sans s’attirer les sarcasmes de ses propres amis, les USA avec John Kennedy notamment.

Voilà donc ‘’l’intellectuel’’ qui fait fureur dans les médias. En vérité, cet histrion est le modèle type de ce qu’on appelle l’esprit ‘’petit blanc’’ comme jadis en Afrique du sud et en Rhodésie (actuel Zimbabwe). Ces ‘’petits blancs’’ venus d’ailleurs sont les premiers à fermer la porte devant des femmes et hommes fuyant la misère ou les guerres. Ils deviennent sans rougir plus ‘’Gaulois’’ que les descendants directs de Vercingétorix.

Ce nouveau défenseur de l’Occident, faute d’appeler à une nouvelle croisade pour libérer le tombeau du Christ, s’attaque aux immigrés et autres exilés en déversant sa haine enrobée de ses ‘’vérités’’ elles-mêmes enveloppées du vernis de sa médiocre vision de l’Histoire… Laissons-le à ses délires et à ses peurs pour se consacrer sur les raisons de son ‘’succès’’ de librairie. Paradoxalement, le terrain de ce bouffon a été préparé par tous ces marchands du prêt-à-porter de la ‘pensée’’. Ne demandons pas à ces médiocres élèves de cette ‘’pensée’’ de remonter à l’aube de l’Humanité pour comprendre le phénomène de l’immigration. Ils ont oublié ou bien ne le savent pas, que dans leur marche et leur errance ces femmes et hommes ont inventé l’agriculture, l’écriture, la poudre, ont accouché de visions du monde pour éviter que tous les bouffons à venir ne prennent pas comme tête de Turc l’Autre, cet étrange étranger comme dit le poète.

Rafraîchir la mémoire

Passons et revenons au jour d’aujourd’hui pour leur rafraîchir la mémoire. Qu’ils sachent que les plus grands mouvements de populations de la planète et de l’Histoire, que les guerres les plus atroces et des plus meurtrières se sont déroulés sous le règne d’un système qu’ils chérissent aujourd’hui. Que ce système a réalisé le fameux ‘’remplacement de la population’’ (1) notamment en Amérique du nord dont ils accusent aujourd’hui les immigrés de faire de même dans leur vieux continent. Que ce système a arraché des populations de leurs terres, ce qui explique aujourd’hui la présence de leurs descendants dans le monde entier. Qu’il a fait main basse sur les richesses de leur sous-sol pour alimenter la magique et gloutonne industrie qui est à l’origine de la puissance des pays qui accueillent les immigrés.

Ces quelques vérités sont connues et reconnues par les historiens qui ne veulent pas passer pour des idiots utiles du capitalisme triomphant. Continuons la liste des transformations qui ont engendré des phénomènes nouveaux à l’origine du déficit démographique, déficit lui-même à l’origine de l’appel aux forces de travail des immigrés. Avec un tel déficit, comment s’occuper d’une population qui vieillit, de l’arrivée des femmes sur le marché qui veulent concilier le travail et leur droit à avoir des enfants….

Comment faire pour répondre à ces besoins sans les jeunes femmes immigrées pour s’occuper des ‘’vieux’’ et des enfants à accompagner à l’école etc… Nos bouffons peuvent contourner les vérités qui se cachent derrière la litanie de la liste en question. Mais comment faire pour cacher les faits brûlants car causés par le feu et le fer des avions bombardant des pays, comment faire pour faire oublier des complicités avec des régimes féodaux qui financent des hordes de terroristes qui ont poussé une humanité fuyant les guerres en Libye, en Syrie ou bien encore de cette Afrique riche en minerai rare pour les ordinateurs et autres satellites etc…

On peut encore accabler nos bouffons et leur dire que la plupart des pays de ces immigrés ont été livrés au lendemain de leur indépendance à des camarillas de mafieux et d’incompétents connus sous le vocable de ‘’France-Afrique’’. Ces petits roitelets et autres petits sergents de la coloniale servent ou ont servi avec délice leurs maîtres pendant que leurs citoyens croupissent dans la misère et l’ignorance…

Voilà pourquoi  les bouffons ne font pas rire tous ceux qui ont un respect de l’histoire. En revanche, ils se font applaudir par ceux qui se trompent d’adversaires, préférant la douce musique des balivernes des voix de leurs maîtres. Ces bouffons justifient la colonisation et ses ‘’bienfaits’’ mais ne veulent pas entendre parler des conséquences de ces réels Méfaits. En quelque sorte, ils veulent jouir de leur richesse accumulée pendant des siècles sans payer, pas même 1 euro. En revanche, ils veulent mourir tranquilles sans la moindre tache sur leur conscience.

Mais avant de trépasser, ils ont encore le culot d’insulter les enfants de ces immigrés de l’Affiche rouge (2) pendant que les maîtres des bouffons se laissaient aller au délice de l’eau pure Vichy.

Ah la pureté, obsession de tous les malades de l’ego ! Ah ce virus de ‘’l’identité’’ dans un pays qui doit sa solidité à la culture des Lumières et que la médiocrité et la peur risquent de faire dégringoler au ras des pâquerettes…

A. A.

Notes de renvoi

(1)   la notion de ‘’remplacement de la population’’ a été vulgarisée par un écrivain Renaud Camus qui s’alarma de ‘’l’invasion’’ migratoire qui risque de remplacer la population française de ‘’souche’’.

(2)   L’affiche rouge, un grand poème d’Aragon admirablement chanté par Léo Ferré sur la participation des immigrés notamment des Arméniens à la lutte contre les nazis pendant le seconde guerre mondiale.

 

Auteur
Ali Akika, cinéaste

 




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Un élève hospitalisé après avoir été brutalisé par son enseignante à Batna

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Education et violence

Un élève hospitalisé après avoir été brutalisé par son enseignante à Batna

K. Y. âgé de 14 ans est un élève en cycle moyen. Il a été  hospitalisé durant 4 jours aux services de l’ophtalmologie de l’hôpital de Batna.

Nous avons recueilli le témoignage de l’enfant :

“Juste après qu’on soit rentré en classe et bien avant que l’enseignant ne commence le cours, je bavardais avec mon copain de classe. L’enseignante arrive alors vers nous avec un bout de tuyau à la main, elle s’est mise à me rouer de coups en me frôlant à l’œil droit… Je lui ait dit que je ne voyais plus rien, mais elle m’a ignoré. Après le cours, je suis allé voir mon père. Et nous sommes revenus pour nous plaindre auprès de la directrice, le surveillant général de l’établissement a refusé de nous recevoir en utilisant un langage agressif et menaçant, un comportement d’ailleurs indigne d’une personne qui soi-disant  représente le secteur d’éducation. Mon père déjà atteint d’une maladie chronique l’empêchant de marcher et moi, avons été humiliés. Nous avons le sentiment que nous sommes rejetés”.

Un surveillant général indigne

Comment expliquer qu’un père de famille soit humilié par un fonctionnaire de l’Education ? L’attitude de cet individu a aggravé le traumatisme.

L’enfant est atteint d’un traumatisme de l’œil droit à l’origine d’une hyphéma traité, (précisé sur le certificat de constatation  du médecin légiste) qui a causé son hospitalisation de quatre jours. Soit du 23 au 27 septembre. Ce sont bien les coups assénés par son enseignante qui sont à l’origine de son admission à l’hôpital a indiqué son père, un homme très fatigué et rongé par une maladie chronologique l’empêchant de marcher.

Le père de la victime M. K. a indiqué au Matin d’Algérie que c’est un acte injustifiable et impardonnable. Il est à rappeler que Madame la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit n’a point cessé de le faire rappeler à chaque fois dans ses discours. Frapper un élève en Algérie est puni par la loi.

De même qu’il y a deux décrets qui interdisent de frapper un enfant. Ni l’enseignant, ni le chef d’établissement n’ont le droit de toucher un enfant. Et d’ajouter que “toute personne qui entraverait le règlement subirait les conséquences disciplinaires prévues”, est-il précisé.

Depuis cette affaire, la situation de K. Y. est instable sur le plan psychologique. Et il pourrait subir une intervention chirurgicale si son état de santé ne s’améliore pas, apprend-on auprès de son père toujours inquiet.

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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Les armes françaises utilisées au Yémen

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Violations des Droits de l’homme

Les armes françaises utilisées au Yémen

Des armes et des équipements militaires français, vendus à l’Arabie Saoudite et aux Émirats arabes unis, sont actuellement utilisés par les forces armées de ces deux pays au Yémen. Ce petit état au sud de la péninsule Arabique représente pour les Nations unies la « pire crise humanitaire au monde » et de graves violations des Droits de l’homme ont été observées de la part de l’ensemble des protagonistes.

Les ventes d’armes militaires constituent un marché annuel de 15 milliards d’euros pour l’économie française. L’hexagone est en pointe dans de nombreux domaines et les équipements militaires français sont recherchés par de nombreux pays aux quatre coins du globe. Le poids économique de l’armement en France est incontestable et porteur d’emplois. Cela ne doit pas nous conduire à fermer les yeux quand des armes françaises sont utilisées pour frapper des civils et contrevenir aux traités internationaux.

C’est exactement ce qui est en train de se passer au Yémen. Deux des principaux clients d’équipements militaires français, l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis, sont en première ligne dans ce conflit civil qui a dégénéré en guerre régionale opposant les deux monarchies du Golfe (qui soutiennent les forces loyalistes et sunnites) à l’Iran (qui soutient les rebelles chiites houthis).

Dans cette nouvelle guerre froide du Moyen-Orient qui ne dit pas son nom, les populations yéménites ne sont que de la chair à canon et un alibi pour l’hégémonie régionale. Les armées saoudiennes et émiratis, qui sont les plus nombreuses et les plus puissantes sur le terrain, opèrent sans le moindre discernement, ni soucis pour les vies humaines des civils ou leurs droits humains les plus élémentaires, comme l’ont constaté et documenté de nombreuses organisations internationales et non-gouvernementales, de l’ONU à Amnesty International.

Les massacres de civils sont partie intégrante de cette guerre totale qui a fait plus de 10 000 morts depuis 2015 et où « deux tiers de la population (du Yémen) – 18,8 millions de personnes – ont besoin d’assistance et plus de sept millions ignorent d’où proviendra leur prochain repas », selon les Nations Unies, qui fait état de déplacements massifs de populations. Cette réalité est connue, contestée de personne. Comment alors justifier le silence de la communauté internationale et de la France en particulier ?

Car comme l’a indiqué Amnesty International, des armes et des équipements militaires français sont utilisés par les armées saoudiennes et émiraties au Yémen. L’ONG de défense des Droits de l’homme cite notamment la présence documentée d’avions de chasse Mirage, de chars Leclerc, de blindés Aravis, mais aussi de navires de guerre, de fusils et de munition. Sans parler du « service après-vente » prévu dans les contrats de vente d’armements qui font que des équipes françaises assurent la maintenance de certains équipements utilisés pour commettre des atrocités.

Une situation inacceptable qui doit pousser le gouvernement français à revoir le cadre légal des exportations militaires. Il ne s’agit pas de faire de l’angélisme et de mettre à mal une filière d’excellence française, mais de s’assurer que les armes conçues et produites en France ne soient pas utilisées à des fins qui contreviennent à nos valeurs fondamentales.

Auteur
Rédaction

 




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Le Nobel de médecine revenu aux pionniers de l’immunothérapie cancéreuse

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Un duo nippo-américain obtient le prix

Le Nobel de médecine revenu aux pionniers de l’immunothérapie cancéreuse

Le prix Nobel de médecine a été attribué lundi à un duo d’immunologistes, l’Américain James P. Allison et le Japonais Tasuku Honjo, pour leurs travaux sur la capacité du corps à se défendre contre les cancers virulents comme le cancer du poumon et le mélanome.

Alors que depuis un siècle, l’immunothérapie contre le cancer faisait des progrès « modestes », les co-lauréats du prix Nobel de médecine 2018 l’ont « révolutionnée », offrant aux malades un espoir nouveau, a indiqué dans ses motivations l’Assemblée Nobel de l’Institut Karolinska à Stockholm.

Ils ont mis au jour les stratégies des cellules cancéreuses pour contourner les défenses du corps et en particulier leur captation des protéines PD-1 et CTLA-4, dits « points de contrôle immunitaires », pour neutraliser les cellules T (ou lymphocytes T) censées les combattre.

Chacun de leur côté, les deux scientifiques se sont évertués à « lâcher les freins » et « appuyer sur les bonnes pédales d’accélération » du système immunitaire, a précisé le jury Nobel.

Cette percée a permis de mettre au point une nouvelle classe de traitements qui se sont avérés efficaces contre notamment le mélanome, un cancer très agressif de la peau qui laissait jusqu’alors la médecine impuissante, tuant 50% des malades en moins d’un an après le diagnostic. Aujourd’hui des patients ont des rémissions de plus de dix ans. 

« C’est une bonne nouvelle pour tout le monde, en particulier pour les malades (..) C’est une révolution équivalente à l’arrivée des antibiotiques », a commenté Eric Vivier, chercheur de l’Inserm, joint par l’AFP.

James P. Allison, 70 ans, professeur d’immunologie au Centre du cancer de l’Université du Texas et Tasuku Honjo, 76 ans, professeur à l’Université de Kyoto, avaient déjà reçu conjointement en 2014 le prix Tang, présenté comme la version asiatique des Nobel.

James P. Allison avait reçu l’année suivante le prix Lasker dans la catégorie recherche clinique.

« Je suis honoré de recevoir cette reconnaissance prestigieuse », a-t-il réagi sur son site internet. « Les scientifiques ambitionnent simplement de repousser les frontières du savoir. Mon intention n’était pas d’étudier le cancer mais de comprendre la biologie des cellules T, ces cellules incroyables qui parcourent notre corps pour le protéger ».
 

De son côté, M. Honjo a indiqué en conférence de presse à l’Université de Kyoto vouloir « continuer [sa] recherche (…) afin que l’immunothérapie sauve plus de patients atteints du cancer que jamais ».

Un Français condamné pour viol 

Le Nobel de médecine était allé l’an dernier à trois généticiens américains dont l’étude de l’horloge biologique éclaire l’adaptation du corps au cycle du jour et de la nuit, les troubles du sommeil et leurs effets sur la santé. 

Les derniers Français honorés dans cette discipline sont Françoise Barré-Sinoussi et Luc Montagnier, en 2008, pour avoir identifié en 1983 le virus du sida. 
Après la médecine, suivront la physique mardi, la chimie mercredi et l’économie lundi 8 octobre. Le lauréat du Nobel de la paix sera dévoilé vendredi à Oslo. 

Pour la première fois depuis 1949, l’annonce du prix de littérature a été reportée d’un an par l’Académie suédoise, enferrée dans des divisions internes et le retrait de plusieurs membres l’empêchant de fonctionner normalement.

L’annonce du prix Nobel de médecine est survenue quelques minutes après la condamnation à deux ans de prison ferme d’un Français au coeur de ce scandale Nobel.

Jean-Claude Arnault, 72 ans, a été reconnu coupable d’un viol commis à Stockholm en 2011 mais révélé six ans plus tard, en novembre 2017, en pleine tempête #MeToo.

Le scandale a levé le voile sur les liens étroits entre le Français et l’Académie suédoise, laquelle versait de généreux subsides à son club culturel et, selon ses accusatrices, fermait les yeux sur ses écarts de conduite pourtant notoires.

Les prix Nobel ont été attribués pour la première fois en 1901, après que le riche industriel suédois Alfred Nobel, inventeur de la dynamite, eut légué sa fortune à la création de ces prix. 

Les lauréats reçoivent le 10 décembre une médaille en or, un diplôme et un chèque de 9 millions de couronnes suédoises (environ 870.000 euros) qui peut être divisé dans chaque catégorie entre trois gagnants maximum.

Auteur
AFP

 




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Une vingtaine de civils touareg tués près de la frontière nigérienne

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Mali

Une vingtaine de civils touareg tués près de la frontière nigérienne

Une vingtaine de civils touareg ont été tués en fin de semaine par des assaillants armés dans le nord-est du Mali, près de la frontière nigérienne, a appris lundi l’AFP de sources concordantes.

Un groupe armé principalement touareg combattant les jihadistes dans cette région, le Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA, issu de l’ex-rébellion) avait fait état dans un communiqué d’un « bilan provisoire » de « sept civils tués dont un vieillard » dans une attaque samedi contre la localité d’Amalaoulaou.

« Vendredi et samedi, au moins 25 civils touareg ont été tués à Amalaoulaou par des hommes armés. Cinq autres civils ont été blessés », a déclaré à l’AFP un élu malien qui a rallié après les faits, le territoire nigérien.

Les assaillants, à moto « ont tiré sur tous les habitants sans discernement, le visage caché derrière des turbans », a ajouté cet élu sous le couvert de l’anonymat. Selon une source de sécurité malienne, « les assaillants qui ont tué au moins 25 civils, avaient un véritable plan d’attaque ».

Un autre élu local a précisé que les tués appartenaient « quasiment tous à la même tribu touareg » et ont été enterrés par leurs parents. 

« Les jihadistes sont accusés d’être les responsables de ce crime », a ajouté cet élu, tout en estimant que l’hypothèse d’un règlement de comptes entre différentes communauté touareg, n’était pas « à exclure ».

Lors d’une précédente tuerie le 25 septembre dans des circonstances similaires à 45 km à l’ouest de Menaka, principale ville de la région, le ministère malien de la Sécurité avait fourni un bilan de 27 morts, évoquant des affrontements « entre des membres de la communauté Idourfane » (touareg).

Quelque 200 personnes, dont de nombreux civils, appartenant surtout aux communautés peul et touareg, ont péri depuis le début de l’année dans cette région où s’affrontent notamment des jihadistes ayant prêté allégeance au groupe Etat islamique (EI) et deux groupes soutenant la force française Barkhane et l’armée malienne, le MSA et le Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia, pro-Bamako).

Dans un communiqué signé de son chef, le général El Hadj Ag Gamou, et daté du 27 septembre, le Gatia s’inquiète de « la croissance inexorable du nombre des massacres de masse et des assassinats ciblés non justifiés et non revendiqués ».

Face aux « insuffisances des forces publiques nationales et internationales », il appelle l’ensemble des groupes armés, pro-gouvernementaux ou de l’ex-rébellion, à « une action commune de protection des populations et de leurs biens ».

Dans un rapport remis au Conseil de sécurité de l’ONU en août, un groupe d’experts souligne que les conflits entre communautés de la région, pour les postes de pouvoir, le contrôle d’axes commerciaux ou de contrebande, les pâturages et l’accès aux puits, exacerbent les tensions dues aux affrontements entre jihadistes et forces internationales et maliennes.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, à la faveur de la déroute de l’armée face à la rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.

Les jihadistes en ont été en grande partie chassés ou dispersés à la suite du lancement en janvier 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire, qui se poursuit actuellement.

Mais des zones entières échappent au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU, régulièrement visées par des attaques meurtrières, malgré la signature en 2015 d’un accord de paix censé isoler définitivement les jihadistes.

Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et au sud du Mali et le phénomène déborde sur les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger.

Auteur
AFP

 




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Des présidents de groupes gèlent leurs activités jusqu’à ce que M. Bouhadja démissionne

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APN

Des présidents de groupes gèlent leurs activités jusqu’à ce que M. Bouhadja démissionne

Les présidents de cinq groupes parlementaires à l’Assemblée populaire nationale (APN), signataires d’une motion appelant le président de l’APN, Said Bouhadja, à démissionner, ont décidé dimanche de « geler toutes les activités des structures de l’APN jusqu’à satisfaction de leur revendication ».

Les présidents des groupes parlementaires des parti du Front de Libération nationale (FLN), du Rassemblement national démocratique (RND), de Tajamoue Amel El Djazair (TAJ), du Mouvement populaire algérien (MPA) et des Indépendants ont rendu public, dans un communiqué, le contenu de la motion transmise aujourd’hui au président de l’APN et portant la signature de 351 députés.

La motion comprend « la décision de retrait de confiance au président de l’APN, appelé à démissionner de son poste avec gel de toutes les activités des structures de l’APN jusqu’à satisfaction de la revendication des groupes parlementaires, signataires du communiqué, et des députés revendiquant la démission » de M. Bouhadja.

Auteur
APS

 




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Le cheval de la honte et la burlesque offrande à « fakhamatouhou »

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Lettre de Médéa

Le cheval de la honte et la burlesque offrande à « fakhamatouhou »

« La servilité est au dévouement ce que l’hypocrisie est à la vertu ». Citation d’Émile de Girardin « Les pensées et maximes » (1867).

Les « arrivistes » aux costumes étincelants et chaussures saltimbanques sont de retour dans la cité, non sans bomber le torse de l’opprobre, de la docilité et de la servilité, ils sont militants à la kasma FLN de Médéa, se bousculant pour être dans les bonnes grâces de Djamel Ould Abbès, leurs  secrétaire général, ce samedi passé.

Accueilli par une foule soudoyée comme par le passé par la chkara, le casse-croûte et les promesses sans lendemains, l’octogénaire secrétaire s’en est donné à cœur de joie pour pontifier Abdelaziz Bouteflika, comme l’unique artisan de la paix sociale, sans considération aucune,  aux sacrifices consentis des martyrs de nos services de sécurité, des patriotes et du travail du président Zeroual, l’initiateur de la Concorde civile. De grâce, cessons de falsifier l’histoire !

Le culte de la personnalité s’est fait violence par un lâcher de pigeons comme gage d’allégeance à un cinquième mandat et par une burlesque offrande à fakhamatouhou, un impotent octogénaire, d’un pur sang arabe d’une valeur de 200 millions de cts, nous a-t-on susurré, le cheval de la honte se veut être un appel du pied pour de futurs profits pour les généreux donateurs de l’APW…Sénateur, ambassadeur, walis Wow,quel rêve !

En vérité, rien n’étonne plus dans la république bananière qu’est devenue l’Algérie, point d’aristocratie la gueusaille est aux affaires, ils ont abandonné leur noblesse, leurs villages et leur quiétude, vendu leurs terres et leurs âmes pour pouvoir atteindre la grandeur et la puissance. Ils sont descendus incultes, sans mondanité, sans élégance et encore moins de raffinement investir nos villes et infester nos hémicycles judiciaires, nos Apw et nos Apc par la corruption, par l’esprit tribal, par la cocaïne et l’esprit revanchard sur les citadins.

D’aucuns ne s’en cachent pas dans la flagornerie, de l’imposture et de la découverte du génie stratégique de l’ancien condamné à mort en charge de la pègre FLN, allant jusqu’à demander leurs parts de gloire et de butin, les Mohammed Ben Hammou, Naïma Salhi et bien d’autres fripouilles, spoliateurs de titres et de position, sciemment médiatisés jouant les vertueux, pour nous parler de justice sociale, de langue nationale pour se payer du bon temps.

La flatterie n’émane jamais des grandes âmes, elle est l’apanage des petits esprits qui réussissent à se rapetisser encore pour mieux entrer dans la sphère vitale de la personne autour de laquelle ils gravitent.

« La flatterie sous-entend un intérêt » (Honoré de Balzac dans « Eugénie Grandet » (1833)…c’est dire que l’après-Bouteflika se prépare maintenant…
 

Auteur
Brahim Ferhat

 




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La mise en scène manquée pour le 5e mandat de Bouteflika

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DECRYPTAGE

La mise en scène manquée pour le 5e mandat de Bouteflika

En essayant de contredire les propos de l’ex-patron du renseignement français, Bernard Bajolet, les partisans du 5e mandat ont actualisé l’image d’un président diminué et incapable de remplir une bonne partie des fonctions nécessaire à son poste.

C’est Bernard Bajolet qui doit rire dans sa barbe actuellement. La mise en scène des partisans d’un cinquième mandat de Bouteflika pour contrer les propos de l’ex-patron de la DGSE français a finalement réussi à les confirmer. Les Algériens et par l’intermédiaire de l’internet les citoyens du monde entier, ont vu le 26 septembre des images intentionnellement prises de loin d’un président diminué qui avait quelquefois le regard hagard, des membres figées et qui n’a toujours pas pris la parole en public depuis 2013.

En voulant contredire l’espion français qui affirmait dans son livre « Le soleil ne se lève plus à l’est » que Bouteflika était maintenue en vie artificiellement, les autorités algériennes ont exhibé un président dans un état tel qu’il est maintenant impossible de nier qu’il s’agit d’une personne très affaiblie de façon permanente et incapable de remplir plusieurs des fonctions les plus élémentaires de sa tâche.

Le livre, « Le soleil ne se lève plus à l’est » ne pouvait pas à lui seul donner des preuves de la situation diminuée dans laquelle se trouve actuellement le président. Ceux qui ont organisé cette mise en scène viennent de le faire. Il faudrait les remercier d’avoir montré publiquement la pertinence de lancer une procédure de destitution. Le fait que ce soit maintenant un grand événement quand le président Abdelaziz Bouteflika se présente pour présider le conseil des ministres montre comment dégradée est la situation.

Cette présence était à ce point exceptionnel qu’elle a éclipsé dans les médias le projet de loi de finances 2019 que ce conseil a adopté. Des médecins internationaux intègres et impartiaux devraient regarder ces images et d’autres prises lors d’événements précédents pour évaluer la capacité du président à remplir les devoirs de sa charge et émettre publiquement des commentaires quant à ses capacités physiques et psychiques réelles.

Ces images viennent d’ailleurs étayer de deux manières les propos du mouvement Mouwatana qui manifeste actuellement dans les rues non seulement de l’Algérie, mais de plusieurs grandes métropoles internationales. C’est que ce mouvement veut faire plus que remplacer le président Abdelaziz Bouteflika par un autre qui pourrait aller à l’étranger pour discuter de contrats et d’ententes avec des dirigeants de pays importants pour le développement de l’Algérie et du bien-être de ses citoyens. Il veut aussi faire changer le système politique qui règne actuellement en Algérie.

L’insistance qu’a le gouvernement algérien à mater par la violence les membres de ce mouvement composé de professionnels comme des avocats, médecins et autres actifs importants pour le développement futur de l’Algérie montre la pertinence et le support social du mouvement Mouwatana. Dans un geste de courage, d’abnégation et d’intégrité, l’intelligentsia algérienne qui compose ce mouvement tente actuellement de contrer la vision tronquée de ses dirigeants quant à la perception internationale de l’Algérie en raison du maintien en poste d’un président diminué hors de toutes limites descentes pour sa fonction.

En montrant qu’il soutient avec tant de force une candidature qui est à sa face même inopportune pour le développement de l’Algérie et des Algériens, le gouvernement montre publiquement qu’il appuie l’imposture qui a cours actuellement. Cela attire aussi l’attention sur le fait que l’insistance à maintenir au pouvoir un président dont les qualifications ne correspondent plus à la description de tâche de son poste n’est qu’une des violations de la loi du pays que fait le gouvernement.

Selon Mouwatana, le cinquième mandat du président sortant serait aussi illégal parce qu’il aurait été élu pour son premier mandat dans le cadre de la Constitution de 1996. Cette constitution limite le mandat présidentiel à un seul renouvellement, comme c’est le cas pour les États-Unis.

Pointant le manque de réalisme du pouvoir algérien quant à la perception de son image publique internationale tant qu’il garde Abdelaziz Bouteflika dans ses fonctions, le mouvement Mouwatana affirme vouloir redonner le pouvoir politique aux Algériens pour qu’ils décident d’eux-mêmes qui devrait le remplacer.

Cette mise en scène présentant un président diminué n’a finalement pas été un coup fumant des défenseurs d’un cinquième mandat. Serait-on un peu paranoïaque qu’on pourrait même la voir comme la résultante d’un coup fourré de l’ex-ambassadeur français en Algérie. Dans les faits, l’ex-chef du renseignement français vient de forcer le gouvernement à montrer dans quel état est actuellement le président algérien.

Les citoyens ont vu un président si fortement affaibli qu’il est maintenant évident qu’il ne s’est pas refait une santé après son AVC de 2013. La population peut donc maintenant et en toute légitimité demander l’application de l’article 102 de la Constitution. Sous peine d’être tenus responsables de leur inaction devant un gouvernement futur, les membres du Conseil constitutionnel se doivent de constater, comme viennent de le faire tous les Algériens, l’incapacité du président à exercer pleinement ses fonctions et entreprendre des procédures pour le remplacer rapidement.

Auteur
Michel Gourd

 




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Les groupes parlementaires pro-régime réclament la démission du président de l’APN

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Saïd Bouhadja poussé vers la porte

Les groupes parlementaires pro-régime réclament la démission du président de l’APN

Cinq groupes parlementaires à l’Assemblée populaire nationale (APN) ont remis dimanche une motion au président de l’APN, Said Bouhadja, lui demandant de démissionner de son poste, a indiqué à l’APS le président du groupe parlementaire du FLN, Mouadh Bouchareb.

« Les parlementaires signataires de cette motion sont le parti du Front de Libération nationale (FLN), du Rassemblement national démocratique (RND), du Mouvement populaire algérien (MPA), de Tajamoue Amel El Djazair (TAJ) ainsi que des indépendants« , a précisé le même responsable, affirmant que « cette motion, signée par 351 députés sur les 462 que compte l’APN, a pour objectif d’éviter le blocage du travail de l’Assemblée« . Toutefois, il est à relever que la loi organique fixant l’organisation et le fonctionnement de l’APN et du Conseil de la Nation ainsi que les relations fonctionnelles entre les chambres du Parlement et le gouvernement, et le règlement intérieur de l’Assemblée, prévoit quatre cas de vacance de la présidence de l’APN : démission, incapacité, incompatibilité ou décès.

Selon cette loi organique, le Président du Conseil de la Nation, et le président de l’APN sont élus conformément aux dispositions de l’article 131 de la Constitution. Le règlement intérieur de chaque chambre précise les modalités de leur élection. En effet, selon l’article 10 du règlement intérieur de l’APN, en cas de vacance de la présidence de l’APN, il est procédé à l’élection du président de l’APN suivant les mêmes modalités prévues par le règlement intérieur, dans un délai maximum de 15 jours à compter de la déclaration de la vacance.

Le Bureau de l’APN se réunit obligatoirement pour constater la vacance et saisir la Commission chargée des affaires juridiques. La Commission élabore un rapport constatant la vacance et le soumet en séance plénière à l’adoption de la majorité des membres de l’Assemblée. Dans ce cas, l’opération de l’élection est dirigée par le doyen des vice-présidents non candidat assisté des deux plus jeunes membres de l’APN. Selon l’article 3 du règlement intérieur de l’APN et conformément à l’article 114 de la Constitution et l’article 11 de la loi organique fixant l’organisation et le fonctionnement de l’APN et du Conseil de la Nation ainsi que les relations fonctionnelles entre les chambres du Parlement et le Gouvernement, le président de l’APN est élu au scrutin secret en cas de pluralité de candidats.

Le candidat ayant obtenu la majorité absolue des députés est déclaré élu. En cas d’absence de majorité absolue, un deuxième tour est organisé entre les deux premiers candidats ayant obtenu le plus grand nombre de voix. Le candidat ayant obtenu la majorité est déclaré élu. En cas d’égalité des voix, le candidat le plus âgé est déclaré élu. En cas de candidat unique, l’élection est effectuée à main levée et il est déclaré élu s’il obtient la majorité des voix.

Neuf personnalités se sont succédé à la tête de l’APN depuis 1977 : Rabah Bitat, Abdelaziz Belkhadem, Abdelkader Bensalah (président de Conseil national de transition) de mai 1994 à mai 1997 puis président de l’APN de mai 1997 à juin 2002, Karim Younes, Amar Saâdani, Abdelaziz Ziari, Mohamed Larbi Ould Khelifa et Saïd Bouhadja.

Ferhat Abbes a été président de l’Assemblée constituante de septembre 1962 au mois d’août 1963, Hadj Benala a été président de l’Assemblée nationale d’août 1963 à juin 1965 et Reda Malek a assuré la présidence du Conseil consultatif de 1992 à 1994.

Auteur
APS

 




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