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Halte à l’arbitraire ! Justice pour Me Abdennour ALI-YAHIA !

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Solidarité 3A (Collectif de solidarité avec Abdennour Ali-Yahia)

Halte à l’arbitraire ! Justice pour Me Abdennour ALI-YAHIA !

Le Collectif de solidarité avec Abdennour Ali-Yahia vient de rendre public un communiqué.

« L’arbitraire a encore frappé ! Cette fois, la victime est un célèbre avocat, militant toujours actif à 98 ans, qui a combattu pour la libération de l’Algérie et les libertés des Algériens : Me Abdennour ALI-YAHIA.  

Après la prison et les calomnies dont il a été la cible récurrente, les manipulateurs de l’ombre n’ont pas hésité à recourir à des procédés indignes et mesquins en représailles contre ses positions tranchées.

Alors que la loi permet aux citoyens d’acquérir les logements qu’ils occupent régulièrement, alors que tous ses voisins ont bénéficié de cette même loi, Me Abdennour ALI-YAHIA en est exclu sans motif légal.

Au-delà de ce cas particulier, le scandale révèle une fois encore des pratiques occultes qui défient le droit et la morale : l’impunité pour les délinquants du sérail dont les frasques ne cessent de défrayer la chronique, et le harcèlement contre les citoyens intègres qui militent pour l’Etat de droit, le respect des droits de l’Homme et la promotion des libertés du citoyen.

En exprimant leur solidarité avec l’infatigable militant, les signataires :  

– Dénoncent le déni de justice qui a frappé Me Abdennour ALI-YAHIA et exigent qu’il soit rétabli dans ses droits de citoyen ;

– Appellent à la mobilisation pacifique pour révéler la situation de tous les biens de l’Etat, notamment les résidences somptueuses acquises au dinar symbolique par les privilégiés du régime, pour les restituer au patrimoine national.   

Alger, le 14 mai 2018.

Première signataire :  Djamila BOUHIRED (révolutionnaire, ancienne condamnée à mort).

Signataires (première liste, par ordre alphabétique):

ABBOUTE Arezki (syndicaliste); ABDERREZAK Adel (enseignant universitaire); ABDESLAM Mehana (physicien, universitaire); ACHAB Ramdane (éditeur); ADDI Lahouari (sociologue); ADJLANE Sofiane (cadre d’entreprise); AÏT MESSAOUD Rabah (gestionnaire); AÏT BACHIR Ahmed (entrepreneur); AÏT-LARBI Ahmed (enseignant); AÏT-LARBI Arezki (journaliste); AÏT-LARBI Mokrane (avocat); AÏT-SI-SELMI Mourad (chirurgien); AKNINE Arab (ingénieur); AKROUF Sanhadja (militante associative); ALI-BENALI Zineb (professeur de littératures francophones); ALLAL Tewfik (militant associatif); AMARI Chawki (journaliste); AMMOUR Samia (militante féministe, artiste); AYACHI Hmida (journaliste, auteur); AZOUZ Nordine (journaliste); BABA-AHMED Hichem (Le HIC, caricaturiste); BARAKA Malika (cardiologue); BELHOUCHET Omar (journaliste, directeur du quotidien El Watan); BEN Mohamed (poète); BENAÏSSA Slimane (dramaturge, comédien); BENCHICOU Mohamed (auteur); BENSAAD Ali (géographe); BOUCHENNA Rachid (mathématicien, universitaire); BOUDARENE Mahmoud (psychiatre, auteur); BOUMEDINE Hammou (ingénieur); Boumendjel Fadéla (professeure de médecine); BOUMGHAR Mouloud (professeur de droit); CHAÏT Salim (ingénieur); CHEKRI Saïd (journaliste, directeur du quotidien Liberté); CHIBANI Ali (docteur en littérature Sorbonne, écrivain, journaliste); CHITOUR Slimane (professeur de médecine, chirurgien); DAHMANI Ahmed (économiste); DJABELKHIR Saïd (islamologue); DJABI Nacer (sociologue); DOMRANE Malika (artiste); DOUMANE Saïd (économiste); DUTOUR Nacéra (militante associative); EL KADI Ihsen (journaliste); FALLI Amar (médecin); HADJERES Sadek (médecin, ancien dirigeant communiste); HAÏDAR Sarah (journaliste, écrivaine); HALET Rachid (médecin); HAMDANI Saïd (médecin); HAMMOUCHE Lehna (militante associative); HARBI Mohamed (historien); HIRECHE Hacène (consultant); IMACHE Mohamed (universitaire, auteur); IOUANOUGHENE Mohamed (journaliste); KADRI Aïssa (professeur émérite des universités); KHELIL Saïd (pharmacien biologiste); LAZALI Karima (psychanalyste); LOUNAOUCI Mouloud (médecin); MAOUGAL Mohamed-Lakhdar (professeur d’université, écrivain); MATOUB Malika (juriste); MEBTOUL Mohamed (sociologue, professeur d’université); MEHENNI Ferhat (militant des droits de l’Homme, auteur); MELLAH Abdelhak (avocat); MENNAD Mbarek (cinéaste); METREF Arezki (journaliste, écrivain); MOULOUDJ Mohamed (journaliste); OUALI Hacen (journaliste); OUALI Omar (journaliste); OUBACHIR Hadjira (poétesse); OUBOUZAR Leila (architecte, universitaire); OURAD Akli (consultant international); OURAD Méziane (journaliste); OUSALEM Mohand-Ouamar (économiste); RABAH Abdellah (journaliste); SADI Hend (professeur de mathématiques); SADI Saïd (psychiatre, auteur); SAHEB Hakim (avocat); SANSAL Boualem (écrivain); SEBAÏ Drifa (enseignante); SIDHOUM Yasmina (cadre); TAHRI Hamid (journaliste); TEMLALI Yacine (journaliste, chercheur); YOUCEF Tahar (journaliste); ZENATI Djamel (professeur de mathématiques).

Pour signer la pétition :

Site : https://secure.avaaz.org/fr/petition/Lopinion_publique_Solidarite_3A/?cSGjQmb

Facebook : https://www.facebook.com/solidarite.Dda.Abdennour/

 




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Démenti de Me Mokrane Aït Larbi

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A propos de la pétition de solidarité  avec Me Abdennour Ali Yahia

Démenti de Me Mokrane Aït Larbi

Mokrane Aït Larbi a rendu public le communiqué suivant suite à l’affaire de l’appartement d’Ali Yahia Abdennour.

« J’ai été surpris de lire mon nom parmi les signataires de la « pétition nationale populaire et ouverte » en solidarité avec Me Abdennour Ali-Yahia. Sans entrer dans une polémique mal venue sur un sujet aussi grave, je voudrais toutefois apporter les précisions suivantes :

1- L’un des promoteurs de cette pétition m’avait contacté mercredi dernier pour signer une pétition dont le texte était « en cours de rédaction ». J’ai demandé à lire le texte avant de me prononcer. 

2- N’ayant pas reçu de réponse, je n’ai donc pas signé cette pétition. 

3- Entre temps, je me suis engagé sur un autre texte initié par des personnalités de la société civile, et qui sera publié prochainement. 

4- Si la multiplication des initiatives de solidarité avec Me Abdennour Ali-Yahia  est à encourager, leur convergence passe par le respect d’un minimum d’éthique. »

Mokrane Aït Larbi

Auteur
Mokrane Aït Larbi

 




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Sortie ce mardi de Bouteflika pour inaugurer une zaouïa ! (vidéo)

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Il superviserait l’avancement des travaux de la grande mosquée

Sortie ce mardi de Bouteflika pour inaugurer une zaouïa ! (vidéo)

Le président de la république, Abdelaziz Bouteflika, effectuerait, aujourd’hui, mardi 15 mai 208, une visite à la grande mosquée d’Alger, afin de « superviser l’avancement des travaux », nous apprend le journal arabophone El Bilad. Cette visite aurait été reportée une fois, selon la presse.

Le président profiterait de sa sortie pour inaugurer une nouvelle zaouïa El Belkaidya dans la localité de Tikesraïne.
Il y a plus d’un mois, le président était apparu très affaibli lors de l’inauguration de la station de métro de la place des Martyrs et de la mosquée de Ketchaoua.

Le président fait de plus en plus rares apparitions au devant de la scène, laissant le gouvernement porter les décisions à l’opinion. 
 

Auteur
B.K

 




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Omar Habour dit avoir transféré 238 000 dollars sur le compte de Mme Khelil comme zakat !

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Pour se défendre devant la justice italienne

Omar Habour dit avoir transféré 238 000 dollars sur le compte de Mme Khelil comme zakat !

Cité aussi bien dans le scandale de Sonatrach que dans celui des comptes offshore révélés dans le cadre des Panama Papers, l’homme d’affaires franco-algérien, Omar Habour, a trouvé une intrigante parade pour se défendre devant le tribunal milanais, où il comparaissait, la semaine dernière, dans le cadre du procès des dirigeants du groupe pétrolier Eni, et sa filiale Saipem.

Me Ernesto Gregorio Valtenti, son avocat, a reconnu que son mandant, Omar Habour, a transféré un montant de 238 000 dollars vers le compte domicilié en Jordanie de l’épouse de l’ancien ministre de l’Energie, Nadjat Arafat, en expliquant que ces versements ont été effectués entre 2004 et 2006 «dans le cadre de la zakat, tel que prévu par la charia islamique». L’avocat précise même que ces virements «ne datent pas» des années 2000 seulement, mais «remontent aux années 80′ et 90’», et pour mieux convaincre le jury, il explique que «la zakat, selon la charia, est un des cinq piliers de l’islam». Pour Me Ernesto Valenti, Omar Habour et l’ancien ministre de l’Energie sont liés par un contrat pour l’achat et la vente de biens immobiliers, parmi lesquels cette maison située au Maryland, aux Etats-Unis, acquise «pour un montant de 1,5 million de dollars».

Lire la suite de l’article sur El Watan

Auteur
Salima Tlemçani

 




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Le caricaturiste Fadi Abou Hassan est notre invité

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Le festival international de la caricature se poursuit

Le caricaturiste Fadi Abou Hassan est notre invité

Le Festival international de la caricature se poursuit sur Le Matin d’Algérie. un caricaturiste est mis en ligne tous les jours. Aujourd’hui c’est le Palestinien Fadi Abou Hassan qui occupe l’espace. 

Qui est FadiToOn (Fadi Abou Hassan) ?

FadiToOn est un dessinateur freelance publié dans le monde entier. Palestinien réfugié en Syrie, il quitte le pays pour la Norvège au début de la révolution de 2011. FadiToOn est connu pour ses dessins portant sur la vie quotidienne et sur l’actualité politique en Syrie et plus généralement au Moyen Orient. Ses dessins visent à défendre le respect des droits de l’homme et l’égalité homme-femme, et à retranscrire la violence politique en Syrie.

Il est d’ailleurs très critique vis à vis de l’élite politique syrienne. Ses dessins ont été publiés dans différents journaux et revues tels que Al-Quds, Al-Arabi, Alroya (Muscat), Al-Seyassah (Koewit), et dans les journaux norvégiens et danois AMTA newspaper, SAMORA magazine, Numer magazine et Spot. Enfin, FadiToOn est également responsable éditorial du Cartoon Home Network International.

FadiToOn

FadiToOn

FadiToOn

FadiToOn

 

FadiToOn

FadiToOn

 

Auteur
La rédaction

 




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L’armée israélienne a tué 52 Palestiniens dont 8 enfants

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GAZA

L’armée israélienne a tué 52 Palestiniens dont 8 enfants

Les tirs israéliens lundi dans la bande de Gaza ont tué « huit enfants de moins de 16 ans » parmi les dizaines de civils palestiniens abattus, a affirmé Riyad Mansour, ambassadeur palestinien à l’ONU, lors d’une conférence de presse.

« Plus de 2.000 (Palestiniens) ont été blessés », a-t-il ajouté.

« Nous condamnons dans les termes les plus forts ces atrocités par les forces israéliennes d’occupation, qui ont utilisé une forte puissance de feu contre des civils qui ont le droit de manifester pacifiquement et qui l’ont fait », a aussi affirmé le diplomate.

Peu après qu’il se soit exprimé, le bilan est passé à 52 morts.

« Nous demandons à ce que ces actions soient arrêtées immédiatement et que les responsables du côté israélien soient traduits en justice », a aussi déclaré M. Mansour.

Il a précisé que son collègue basé à l’ONU à Genève essayait d’obtenir de son côté une réunion d’urgence du Conseil des droits de l’homme des Nations unies pour déclencher une enquête indépendante sur les évènements survenus lundi à Gaza.

« Ce massacre s’est tenu au moment où les Etats-Unis ouvraient de manière illégale, unilatérale et provocatrice leur ambassade » à Jérusalem. « Il est vraiment tragique qu’ils célèbrent une action illégale au moment où Israël tue et blesse des milliers de civils palestiniens », a estimé le diplomate.

« Nous utiliserons tous nos droits au Conseil de sécurité pour le voir endosser ses responsabilités pour arrêter ce massacre, le condamner et traduire ses responsables en justice », a aussi souligné Riyad Mansour.

Les nouveaux décès palestiniens font de lundi la journée la plus meurtrière du conflit israélo-palestinien depuis la guerre de l’été 2014 dans l’enclave palestinienne.

Auteur
AFP

 




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Nacer Boudiaf : « Le temps d’une présidence pour vingt ans est terminé »

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Lu sur la toile

Nacer Boudiaf : « Le temps d’une présidence pour vingt ans est terminé »

Le temps d’une présidence pour vingt ans doit cesser, et laisser la chance et le droit au peuple de choisir ses dirigeants en toute transparence et dans le respect total de l’alternance au pouvoir.

Le temps de dilapider les deniers du peuple dans l’impunité, doit s’arrêter pour permettre au système de la gestion économique rigoureuse et transparente de faire face aux défis économiques du pays.

Le temps de considérer la jeunesse comme un problème n’a plus sa place dans la société algérienne composée de 70% de jeunes, pour désormais laisser la place au système qui fera de la jeunesse algérienne la Solution du pays.

Les temps de voir les algériens traités de « hitistes » puis de « harragas » n’est plus acceptable et devrait laisser la place à des Algériens heureux et fiers de leur Algérianité composée de l’Africanité, l’Amazighité, l’Islamité et l’Arabité. Les Algériens fiers descendants de ceux qui ont combattu le colonialisme, sont maintenant prêts à mettre fin au système qui les a mal gouvernés depuis l’indépendance confisquée.

Le temps de voir des policiers tabasser des médecins et des professeurs poignardés par leurs étudiants et lycéens est à mettre aux oubliettes, sur le compte du système qui a privilégié l’obscurantisme pour demeurer au pouvoir. Tahia El-Djazaïr.

Auteur
Nacer Boudiaf

 




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« Pour les autorités algériennes un bon médecin est un médecin tabassé »

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La LADDH dénonce

« Pour les autorités algériennes un bon médecin est un médecin tabassé »

La Ligue algérienne de défense des droits de l’homme nous ont fait parvenir le communiqué suivant sur la répression particulièrement brutale de la marche des médecins résidents dimanche à Oran.

« Une fois de plus les autorités algériennes ont montré que pour elles un bon médecin est un médecin tabassé. Les représentants du CAMRA avaient indiqué que dans un premier temps une autorisation verbale leur a été adressée pour la marche pacifique de protestation qu’il comptait mener dimanche 13-05-2018 à partir du CHU Oran mais le jour même une autre décision fût prise, c’est-à-dire l’interdiction de cette marche en usant de la répression.

Saura-t-on qui a pris cette décision et pour quelle raison ? Les observateurs de la LADDH présents au niveau du CHU Oran ainsi qu’au niveau du siège de la wilaya d’Oran vers lequel se sont dirigés des médecins résidents qui ont pu échapper à l’étau au niveau du CHU Oran ont pu constater que devant des médecins, femmes et hommes, tous et toutes jeunes donc formant une partie de l’avenir de l’Algérie les autorités ont présenté ce qu’elles considèrent comme étant la « gestion démocratique des foules » c’est-à-dire le matraquage et l’embarquement des personnes « trop revendicatives ».

Le Bureau d’Oran de la LADDH dénonce encore une fois la gestion sécuritaire et répressive d’un mouvement de contestation pacifique mené par le CAMRA et dont les adhérents vivent depuis plusieurs mois le blocage des salaires alors que le mois de ramadhan est à nos portes. Miser sur la carte du pourrissement du mouvement des médecins résidents revient à miser sur le pourrissement de tout le pays, que l’on constate chaque jour suite au refus de respecter les droits et de faire du dialogue et de la négociation la seule solution pour résoudre les problèmes posés par tant de corporations.

Oran le 13-05-2018 

Le bureau de la LADDH Oran

Kaddour Chouicha

 




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Irak: les anti-système arrivent en tête, le Premier ministre en peine

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Elections législatives

Irak: les anti-système arrivent en tête, le Premier ministre en peine

Les deux listes anti-système ont créé la surprise en arrivant en tête des législatives en Irak, devançant celle du Premier ministre sortant Haider al-Abadi, selon des résultats partiels officiels obtenus dans la nuit de dimanche à lundi par l’AFP.

L’alliance inédite du chef religieux chiite Moqtada Sadr et des communistes sur un programme anti-corruption (La marche pour les réformes) arrive en tête dans six des 18 provinces et en seconde position dans quatre autres.

L’Alliance de la Conquête, une liste d’anciens du Hachd al-Chaabi, supplétif crucial de l’armée dans la victoire contre le groupe Etat islamique (EI), prend la tête dans quatre provinces. Cette liste, qui compte de nombreux responsables proches de l’Iran, est en seconde position dans huit autres provinces.

M. Abadi, soutenu par la communauté internationale, est devancé dans toutes les provinces à l’exception de celle de Ninive, dont le chef-lieu est Mossoul, l’ancienne « capitale » de l’EI où M. Abadi avait annoncé la « libération » en juillet 2017.

Dans un premier temps, différents responsables politiques avaient placé le Premier ministre sortant en tête, lui attribuant une soixantaine de sièges.

Ces chiffres peuvent toutefois encore varier car ils ne tiennent pas compte des votes de près de 700.000 membres des forces de sécurité irakiennes, ainsi que des bulletins des près d’un million d’Irakiens vivant à l’étranger.

Auteur
AFP

 




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Takfarinas au Théâtre de la Sucrière à Marseille

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Festival Tamazgha #13 les 22 et 23 juin

Takfarinas au Théâtre de la Sucrière à Marseille

Un rendez-vous unique en son genre traversant frontières et générations

Le festival Tamazgha est produit par Sud Culture, une association créée par des passionnés de musique réunis autour d’un projet de valorisation de patrimoine musical et culturel nord-africain, en particulier berbère.

Entre mémoire des traditions et métissages actuels, le festival se déroule selon un concept d’expression partagée, mêlant professionnels et amateurs, musiciens et mélomanes, petits et grands.

Le festival illustre depuis sa création en 2006, une certaine volonté de rendre la culture accessible à tous, en offrant une programmation ambitieuse réunissant valeurs montantes et artistes confirmés.

PROGRAMMATION DU FESTIVAL TAMAZGHA #13

Soula

Vendredi 22 juin 2018, à partir de 21h, deux concerts : Tisdass et Madjid Soula

Au Théâtre de la Sucrière, 246 rue  de Lyon 13015 Marseille

TisDass  est le dernier né des artistes de rock Touareg en provenance du Niger. La signification du groupe veut dire « Piliers » en langue tamasheq, par ce nom, les piliers qui soutiennent la tente Touareg, TisDass s’inscrit dans la lignée des groupes de musique  du désert qui se créent pour défendre leur culture et leur histoire

Dirigé par Kildjate Moussa Aldabé, originaire de Tchintabaraden Capitale de l’Azawad au Niger, le groupe a sorti son premier album intitulé « Yamedan »  en décembre 2015 sur le label américain Sahel Sounds puis rééditer en juillet 2017 par l’association Burkina azza.

Moussa et ces musiciens Mossa Ag Ahataya (basse) et Mohamed Emoud (batterie, percussions) font partie de la grande famille des artistes de « Désert Blues », leur style se rapproche des groupes influents tel Toumast, Bambino ou encore Tinariwen.

Tisdass  a su  trouver son style avec des compositions et une voix portée haut par son leader. Un artiste complet qui a grandi aux sons d’Ali Farka Touré, Tinariwen ou encore Bob Marley.

Entre chansons roots et acoustiques et des titres plus rock, le concert de TisDass vous emmènera du désert de l’Azawad aux rues agitées de Niamey. 

Majid Soula se révèle au grand public en 1980 avec la parution de son premier disque.

Artiste complet, Majid écrit, compose et interprète  avec une facilité déconcertante en affirmant clairement une personnalité artistique propre. Novateur, tenace, passionné et discret,  il enrichit et actualise sans cesse son univers musical, pour aboutir à de merveilleuses mélodies qu’on lui connaît aujourd’hui.

Sa musique se marie subtilement avec le rythme berbère, il en résulte alors des sonorités douces et reposantes voir mystiques.

Majid, c’est une voix d’une finesse et d’une élégance étonnante,  avec une diction impeccable qui coule avec aisance. Il chante des poèmes d’amour,  l’identité Amazigh, et chante aussi sur la vie sociale, la laïcité, etc …

Avec ses chansons tendres et pétillantes, il réussit le pari d’innover la musique kabyle sans altérer la substance essentielle du patrimoine ancestral.

« C’est la musique qui me cherche » avoue modestement Majid Soula qui est inspiré au sens le plus profond du terme. Ainsi peut-il s’épanouir et laisser parler son âme.

Samedi 23 juin 2018, à partir de 21h : Takfarinas

Au Théâtre de la Sucrière, 246 rue de Lyon 13015 Marseille

Takfarinas

Artiste incontournable de la scène kabyle, Takfarinas est auteur, compositeur et interprète. En 2008, il était à l’affiche à Marseille dans le cadre de la 3ème édition du Festival Tamazgha et il sera de retour sur la scène marseillaise avec ce  concert exceptionnel au Théâtre de la Sucrière à Marseille, pour la 13ème édition de notre festival.

Il est héritier de la musique traditionnelle kabyle et chaâbi, mais pour forger son style, il a aussi puisé dans la musique occidentale et orientale. Attaché à diverses influences, dans sa recherche artistique, il tient à valoriser la beauté de la tradition en la mêlant à des esthétiques modernes, et il accorde une attention particulière au travail vocal.

En 1988, Takfarinas va adjoindre à son mandole un deuxième manche grâce au travail du luthier algérois Rachid Chaffaa. Le premier manche est utilisé pour les sonorités les plus graves et le second pour les sonorités aiguës et douces. C’est avec cet instrument, et en collaboration avec Jean Claudric, qu’il réalise le double album Innid ih (« Dis-moi oui ») et Irgazen (« Les Hommes»). Cet album sera réédité sous le titre Salamat (« Paix »).

Sa rencontre avec le luthier Madjid Lahlou à Marseille, en 1998, lui permettra d’obtenir  le tout premier mandole électroacoustique : c’est alors l’occasion pour Takfarinas de poursuivre sa touche innovante dans la musique kabyle, grâce à ce nouveau timbre.

Son dernier opus Lwaldine (« Hymne aux parents »), sorti il y a quelques années, en double album, était une manière novatrice de célébrer ses 30 années de carrière.

Takfarinas est porteur d’un message compris par les jeunes du monde entier. L’exil, la solitude, l’amour, la femme, l’espoir, la morale, la magie de l’art et la défense des peuples opprimés: tels sont les thèmes traités dans ses chansons. Le kabyle, sa langue maternelle, devient langue universelle. Il travaille actuellement sur la production d’un nouvel album.

Avec la participation des Ballets Gouraya

Pratiques artistiques tout public, ateliers de Musique du monde et traditionnelle d’Afrique du Nord :

– Au Théâtre de la Sucrière pendant le Festival Tamazgha :

Vendredi 22 et samedi 23 juin de 20h à 21h15 : initiation aux rythmes berbères et nord-africains

– Au 15ème Art (nouveau lieu artistique, 178 av. de St Louis 13015) dispensés par l’artiste Nourredine Chenoud. Les mercredis et/ou samedis dès le mois de mai 2018 

Ateliers ouverts à tous (enfants et adultes) : pratiques vocales, instrumentales, improvisations, initiation à l’écriture de chanson…

INFOS PRATIQUES

THÉÂTRE DE LA SUCRIÈRE
Parc François Billoux, 246 rue de Lyon
13015 Marseille
Bus 25 ou B2 au métro Bougainville
arrêt François Billoux, bus de nuit 526

15ème ART (nouveau lieu artistique) 178 avenue de Saint-Louis 13015 Marseille

TARIFS BILLETTERIE

22 juin: Réservation 15 € / Sur place 20 €

23 juin: Réservation 20 € / Sur place 25 €

Pass Festival: 25 € (2 soirées)    
Gratuit  pour les moins de 10 ans
Réductions l’ATTITUDE 13 pour les 11-14 ans

Réseau France Billet : Fnac, Carrefour, Géant, Magasin U, Intermarché
Réseau Ticketnet : Auchan, Cora, Cultura, E.Leclerc
Billets électroniques : www.festivaltamazgha.org

Autre réseau: 15ème Art (178 av.de St-Louis 13015  06 95 51 04 72),

Elect’Rome (19 rue de Rome 13001 –  06 74 64 63 63)

 




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