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vendredi 19 septembre 2025
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L’accueil détestable au seuil du consulat général d’Algérie à Paris

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Coup de gueule

L’accueil détestable au seuil du consulat général d’Algérie à Paris

Au 11, rue d’Argentine à Paris se trouve le siège du Consulat Général d’Algérie. S’y presse une foule nombreuse de citoyens algériens émigrés/immigrés dont plusieurs générations sont nées en France et dont beaucoup ont la double nationalité. On y vient pour régler diverses formalités, dont le passeport, entre autres.

Dès l’entrée, vous êtes accueilli par un agent de sécurité nommé Mahieddine dont la mine revêche et rébarbative vous coupe les jambes. Lui demandez-vous calmement , par exemple, où se trouve tel service? il vous répond d’une manière si cassante et si agressive que vous vous sentez pétrifié par la peur…Insistez-vous, toujours calmement, pour qu’il  vous oriente vers le service concerné, il vous répond invariablement : « Ne me parlez plus, s’il vous plait, allez vous-en ! je suis pas à votre disposition!! ».

Avec sa calvitie naissante et ses mouvements nerveux et agités, Mahieddine ne se sent guère tenu ni par les obligations professionnelles qui lui dictent les codes de politesse, ni par la conduite civile et civique que requiert une éducation élémentaire. C’est un homme qui ressemble au personnage de « L’Agité du bocal » de Louis-Ferdinand Céline, sauf que l’agité de Céline était un homme de lettres qui n’agressait personne, alors que ce Mahieddine semble n’avoir d’autre culture ou considération pour les hommes et les femmes auxquels il a affaire que la hargne au ventre. Sa bouche même, quand il l’ouvre, écume de colère immotivée et de propos malséants. Il se considère, mais peut-être à son insu, comme étant le maître des lieux, puisqu’il ne fait montre ni de gêne ni de « peur » d’être sanctionné pour mauvaise conduite.

Tout se passe comme s’il avait  reçu carte blanche pour agir à sa guise. L’unique mérite, pourrait-on dire, de cet homme, c’est qu’il ne fait point de discrimination et traite tous les visiteurs de la même façon martiale. Il traiterait un Ministre ou un Général de corps d’armée se présentant à lui de la même manière qu’il le ferait avec un quidam…Pour cela, je lui rends justice…..

Une agressivité à fleur de peau

Certains agents, comme cette dame aux lunettes pendues à son buste, approuve la conduite quasi-militariste de ce dernier lorsqu’elle me lance à la face : « Ecoutez et exécutez les ordres de Monsieur! » (je transcris fidèlement et littéralement le propos de cette dame). Je suis resté ébahi devant ses propos rugueux, et j’ai dû m’exécuter sans mot dire.

Cela s’est passé le samedi 4 août 2018 lorsque je me suis rendu à 10 heures du matin au Consulat pour renouvellement de mon passeport. A la question : « Monsieur, s’il vous plait, à quelle heure arrive l’employé de ce bureau-ci ? », M. Mahieddine me répond tout de go, sans préambule : « Je sais pas moi, j’ai pas ses horaires, je chuis pas là pour ça ! ». Je lui répète très poliment et calmement la question, il me répond d’un ton menaçant : « Ne me parlez plus, s’il vous plait, allez vous-en ! je suis pas à votre disposition !! ». Au mot « excusez-moi Monsieur si je me suis mal expliqué… », il me répond : « Ne me parle pas! » avant de me secouer au pied de l’entrée…J’ai titubé comme un somnambule et je me suis cru non pas dans une chancellerie, mais dans un établissement carcéral où les chiourmes font la loi…

En scrutant ses gestes et son comportement autoritaire, je me suis dit: « Suivant quels critères  de compétences il a été recruté comme agent de sécurité ? Et la politesse ne fait-elle pas partie de ces critères d’admission au concours du recrutement? » Et ma réponse a été de me dire qu’il a été tout bonnement « pistonné », et c’est  ce piston qui lui donne des ailes et le sentiment de n’en faire qu’à sa tête…

Des agents consulaires peu regardants sur la politesse et de la courtoisie

Comme je l’a dit, ce Mahiddine, qui se prend sans le savoir pour le Consul Général d’Algérie à Paris, se comporte de manière univoque avec tous les visiteurs. Depuis plus de deux années, et à chaque visite que j’effectuais au Consulat, je l’observais agir de la même façon avec les citoyens qui s’adressent à lui. Je ne suis donc pas le seul a avoir été malmené par lui. Tous les « émigrés » qui ont affaire à lui se voient, dès le seuil de la chancellerie, rabroués, traités de manière peu amène. La politesse, la civilité, l’élégance et le respect de ses semblables, ne sont point sont fort, et d’ailleurs, il n’en a cure. En un mot, ce « videur » zélé ne distingue pas les bons citoyens des voyous et traite les uns et les autres sur le même pied d’égalité.

Avait-il reçu en haut lieu des consignes pour agir de la sorte ou le fait-il comme bon lui semble? Se sent-il « le protégé » de son chef hiérarchique ou agit-il selon ses propres sautes d’humeur? Dans les deux cas, on reste suspendu à une interrogation absolue, telle une indétermination mathématique…

Après avoir encaissé l’agression verbale et physique de M. Le portier Mahidienne, je me suis adressé au préposé de l’accueil, à l’entrée gauche de la chancellerie, pour m’en plaindre:  » Monsieur, lui-dis, je vous prends à témoins contre le comportement incorrect de l’agent de sécurité dont je suis l’objet et je souhaiterais bien en faire part à M. Le Consul lui-même pour qu’il rappelle éventuellement à l’ordre cet agent à la conduite excessive… » La réponse subséquente que j’ai reçue de cet agent d’accueil fut celle-ci :  » Ce n’est pas à moi de me dire tout cela! Venez avec moi, je vais vous conduire chez mon collègue et démerdez -vous avec lui!! » Puis, il m’invite à le suivre, cherche du regard son collègue à travers le labyrinthe du rez- de -chaussée, et ne le trouve pas. Et heureusement pour moi, car l’objectif de cet agent distributeur de tickets à l’entrée était manifestement d’attiser le feu de la haine entre « le videur » et moi, et non pour calmer le jeu!!! Chaussant de grosses lunettes, ce Monsieur, bien qu’il fût moins hargneux que le videur, il n’en restât pas moins solidaire de lui et se révéla être à l’examen attentif  le « protégé » de quelque chef de service à l’étage supérieur…

Les « bons » et les « méchants » de notre consulat parisien

Comme le dit si bien l’adage français, « les bons paient souvent pour les méchants ». Or, ces très minoritaires et méchantes personnes nous cachent la forêt des bonnes âmes, généreuses et consciencieuses de leur devoir, et qui, par ailleurs, s’attèlent à tous les étages et à tous les services du Consulat, à répondre aux attentes documentaires des citoyens. Force est de reconnaître donc que l’écrasante majorité des employés consulaires, femmes et hommes confondus, font preuve d’écoute, d’efforts d’explication et de volonté  manifeste de satisfaire les demandes légales ou légitimes des demandeurs.

En dépit des conditions difficiles dans lesquelles ils travaillent, conditions liées tout à la fois à la compression drastique du personnel qu’à l’accroissement de la population émigrée/immigrée dont les demandes en documents administratifs suivent une courbe quasi géométrique, les employés du Consulat algérien à Paris se montrent stoïques et supportent des charges de travail qui dépassent au loin leurs capacités physiques…Sacrifiés sur l’autel des réductions du personnel  sous prétexte d’austérité, ces petits fonctionnaires constituent à la fois l’épine dorsale du Consulat général à Paris, et les victimes expiatoires de leurs chefs hiérarchiques pour lesquels leurs intérêts personnels et tribaux passent avant l’intérêt suprême de la collectivité nationale, et l’image de la nation et de l’Etat dont ils prétendent être les représentants incarnés.

Ce sont ces petits fonctionnaires majoritaires qui paient la facture des méchants minoritaires qui, à l’instar de leurs protecteurs « haut placés », méprisent le petit peuple et font fi, au tréfonds d’eux-mêmes, de l’honneur de la Nation et de l’Etat algériens. La  mauvaise conduite des méchants, qui sont par définition brutaux et incultes de surcroît, rejaillit non seulement sur l’image de bons et d’honnêtes patriotes du Consulat, mais ternit aussi l’image du pays tout entier au regard du monde extérieur.

Marine Le Pen et ses amis politiques- ces nostalgiques de l’Algérie française ou séparatistes comme Ferhat Mehenni- ne devraient pas manquer de se réjouir et d’applaudir à deux mains le spectacle honteux qu’offre aux visiteurs dès le seuil du Consulat ces agents de « sécurité » revêches et agressifs, comme ce Mahieddine et ses acolytes – la petite dame  aux airs vraiment vulgaires et morveux ainsi que le Monsieur de l’accueil, aux grosses lunettes – dont nous avons parlés. Ces trois agents représentent, pour le visiteur étranger, « le vrai visage de l’Algérie », sa « vitrine » en quelque sorte, alors que ces individus incultes et méprisants ne représentent qu’eux-mêmes et leurs bêtises humaines. Comme dit le livre de la sagesse chinoise : « Le méchant arrive, et le mépris arrive avec lui. ». Ou encore : « Un méchant fortuné est un beau fruit à l’extérieur qui renferme intérieurement un ver. » (proverbe italien). Ces maximes s’appliquent de manière adéquate à ces agents sécurité consulaire  pour qui la politesse et la civilité ressortent de l’inanité…

Mais la question ultime qui interpelle tout et un chacun est celle-ci : M. le Consul général  d’Algérie à Paris, rue d’Argentine, sait-il ce qui se passe à l’intérieur de « sa » maison ?

Sait-il que ses agents dont il est question se comportent comme s’ils étaient dans une chasse-gardée, en terre conquise ? Sait-il qu’il est doublé dans sa fonction de Consul et de représentant de l’Etat algérien, par des petits voyous aux propos abrupts et cassants, et pour qui la politesse et l’image du pays  ressort du cadet de leur souci ?

Je termine, enfin, mon propos par ces interrogations : Que faire pour mettre une sourdine au recrutement d’agents, d’employés et de fonctionnaires d’après les seuls critères du « piston », de cousinage (ben ‘ammis), et non selon les compétences? Le grand mal dont souffre l’Algérie n’est-il pas le népotisme, l’incurie et le déficit du patriotisme?

Ahmed Rouadjia, Professeur d’Histoire et de sociologie politique publique, Université Mohamed Boudiaf, M’sila

Auteur
Ahmed Rouadjia, Pr d’Histoire et de sociologie politique

 




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Le président Erdogan y voit « complot politique » contre la Turquie

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Chute de la livre turque

Le président Erdogan y voit « complot politique » contre la Turquie

Le président Recep Tayyip Erdogan a estimé dimanche que la chute de la livre turque résultait d’un « complot politique » contre son pays, qui ripostera en cherchant « de nouveaux marchés et alliés », alors que ses relations avec les Etats-Unis sont en crise.

Déclarations chocs, sanctions, menaces de représailles, puis doublement des tarifs douaniers américains sur l’acier et l’aluminium turc : le ping-pong entre les deux alliés au sein de l’Otan est allé crescendo ces derniers jours, emportant avec lui la livre turque, qui a dévissé vendredi de 16% face au billet vert.

Au coeur de cette bataille : le sort du pasteur américain Andrew Brunson, actuellement jugé en Turquie pour « terrorisme » et « espionnage », placé fin juillet en résidence surveillée après un an et demi de détention. 

Tous les yeux seront rivés sur le cours de la livre à l’ouverture des marchés des changes lundi, mais M. Erdogan n’entend faire aucune concession.

« Le but de l’opération est d’obtenir la reddition de la Turquie dans tous les domaines, de la finance à la politique. Nous affrontons de nouveau un complot politique en sous-main. Avec l’aide de Dieu, nous surmonterons cela », a-t-il déclaré devant des partisans réunis à Trébizonde, sur la Mer noire (nord-est).

M. Erdogan n’a pas semblé outre mesure inquiet de la décision du président Donald Trump, annoncée dans un tweet, de doubler les tarifs douaniers sur l’acier et l’aluminium turcs.

Si Washington est prêt à sacrifier ses relations avec Ankara, la Turquie réagira « en passant à de nouveaux marchés, de nouveaux partenariats et de nouveaux alliés, aux dépens de celui qui a lancé une guerre économique contre le monde entier, y compris notre pays », a-t-il menacé.

« Good bye » 

« Certains ferment les portes et d’autres en ouvrent de nouvelles », a ajouté le président turc, qui a renforcé ces dernières années ses liens avec des pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie.

Il a laissé entendre que c’était l’ensemble de l’alliance entre la Turquie – devenue membre de l’Otan en 1952 avec le soutien de Washington – et les Etats-Unis qui était en jeu. Les Etats-Unis disposent d’une importante base à Incirlik, dans le sud du pays, actuellement utilisée comme centre des opérations contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI).

La Turquie reproche aussi aux Etats-Unis le soutien apporté en Syrie aux Unités de protection du peuple kurde (YPG). Ankara voit dans cette milice une émanation du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), classé « terroriste » par la Turquie mais aussi les Etats-Unis.

« Nous ne pouvons que dire +good bye+ à quiconque décide de sacrifier son partenariat stratégique et une alliance d’un demi-siècle avec un pays de 81 millions d’habitants pour sauvegarder ses relations avec des groupes terroristes », a-t-il tonné. « Vous osez sacrifier la Turquie et ses 81 millions d’habitants pour un pasteur lié à des groupes terroristes? » s’est-il indigné.

Les Etats-Unis demandent la libération immédiate du pasteur, qui risque jusqu’à 35 ans de prison, alors que la Turquie plaide pour l’extradition de Fethullah Gülen, prédicateur turc établi depuis près de 20 ans sur le sol américain et soupçonné par Ankara d’être l’architecte du putsch manqué de juillet 2016.

Le président turc s’est montré samedi intraitable au sujet du pasteur américain : « Nous n’avons pas fait jusqu’ici de concessions en matière de justice et nous n’en ferons jamais ». 

Les deux parties campent sur leurs positions, ce qui ne laisse entrevoir aucune amélioration à court terme de leurs relations.

Dans son tweet annonçant l’augmentation des tarifs douaniers sur l’acier et l’aluminium turcs, Donald Trump l’avait d’ailleurs lui-même reconnu : « Nos relations avec la Turquie ne sont pas bonnes en ce moment ».

Auteur
AFP

 




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Une manifestation contre le 5e mandat réprimée à Alger

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A l’appel de Mouwatana

Une manifestation contre le 5e mandat réprimée à Alger

C’est la première fois que les militants du mouvement Mouwatana (Citoyenneté), créé au début de l’été, tentent une manifestation publique dans les rues de la capitale Alger. 

Les militants de ce mouvement ont été aujourd’hui interpellés par la police à la place des martyrs sous prétexte que les manifestations sont interdites dans la capitale.

Il s’agit du Me Salah Dabouz, Sofiane Djilali président de Jil Jadid, le journaliste Saad Bouakba et Zoubida Asoul ainsi que d’autres militants.

Selon des militants présents sur les lieux de la manifestation, la police a tenté de leur confisquer leurs smartphone avant d’être embarqués.

Les personnes arrêtées ont été relâchées quelques minutes plus tard. Dans un communiqué rendu public dans la soirée, le mouvement Mouwatana dénonce la répression de son rassemblement. 

« Mouwatana s’élève contre cette répression des libertés qui, théoriquement, sont inscrites dans la Constitution. Cette interdiction est le fait d’une instruction du wali d’Alger qui ne se réfère à aucune loi publique et de ce fait est illégale.

Alors que le pouvoir utilise tous les moyens de l’Etat, que le FLN et le RND  sont couverts par les médias publics, utilisent les organisations de « masse », l’université et tout le reste, l’opposition est interdite d’expression et de tout mouvement », souligne le mouvement.

Auteur
K. O.

 




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Mouwatana : « Le Président est un homme absent »

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Après la répression de son sit-in d’Alger

Mouwatana : « Le Président est un homme absent »

Le Mouvement Mouwatana opposé au 5 mandat de Bouteflika a rendu le communiqué suivant suite à la répression de son rassemblement qui a eu lieu place des Martyrs à Alger.

« Joignant le geste à la parole, Mouwatana a organisé ce matin, à la place des martyres à Alger, un sit in pour dénoncer les préparatifs de l’humiliant 5ème mandat et réclamer l’instauration d’un véritable Etat de droit.

Malgré l’extrême discrétion dans l’organisation de cette sortie, les éléments de la police, en tenue civile, ont très rapidement inondé la place des martyres et empêché le déroulement de la manifestation.

Très rapidement, l’ensemble des dirigeants de Mouwatana ainsi que plusieurs cadres de Jil Jadid ont été arrêtés et dirigés vers les locaux de la police.

Il y eu quelques échauffourées à cause des réquisitions des téléphones portables par la police qui ont réussi à supprimer un grand nombre d’images et de vidéos.

En plus des présidents des partis présents (Zoubida Assoul et Soufiane Djilali), les militants arrêtés sont : Smail Saidani, Abdelghani Badi, Salah Debbouz, Mehdi Djabri, Habib Brahmia, Noureddine Oukrif, Amine Arib, Meriem Saidani, Lakhdar Amokrane, Fawzi Beggah, Anis Hamidi, Mourad Nahi, Hocine Ziane.

Après audition sur procès-verbal, l’ensemble des militants ont été relâchés en fin de matinée.

Mouwatana s’élève contre cette répression des libertés qui, théoriquement, sont inscrites dans la Constitution. Cette interdiction est le fait d’une instruction du wali d’Alger qui ne se réfère à aucune loi publique et de ce fait est illégale.

Alors que le pouvoir utilise tous les moyens de l’Etat, que le FLN et le RND  sont couverts par les médias publics, utilisent les organisations de « masse », l’université et tout le reste, l’opposition est interdite d’expression et de tout mouvement.

Mais les Algériens connaissent aujourd’hui la vérité : Le Président est un homme absent, et seuls ceux qui profitent de cette situation pour des raisons de pouvoir et d’argent l’imposent à la nation ! »

Zoubida Assoul, porte-parole

 




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Topographie idéale pour une «régression» caractérisée

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Enseignement

Topographie idéale pour une «régression» caractérisée

La ministre de l’Education, Mme Benghebrit, a beau tenter de remonter la pente, l’école algérienne est toujours en déclin ! Pas question de revenir, ici, sur toutes les raisons qui tirent celle-ci vers le bas, car on en parle toujours pour rien ! Oui, pour rien! Je persiste et signe sur ces deux syllabes-là : pour rien. Suivant toutes les locomotives du train qui crachote de la fumée noire, notre école est même atteinte, aujourd’hui, d’hypocondrie ! Cette maladie rare qui l’a rendue suspicieuse, frileuse, fragile et rétive, à tout vent de modernité.

La liste des adjectifs sinistres peut s’allonger davantage, si on regarde du côté des piètres résultats du dernier examen du Bac et de la dégradation constante du niveau de nos étudiants. Qui « culpabiliser » dans cette histoire? Le ministère de la tutelle? Le corps enseignant? Les syndicats? L’Etat ? La société civile? Sans tarder dans la réflexion, on peut facilement répondre : nous tous! Après une année scolaire, jalonnée de grèves, de mouvements de protestation et de retards, à tous les niveaux, on demande à l’école des performances.

Drôle ! C’est comme si on demande, de bon matin, à un unijambiste de faire cinquante pompes ou de courir un sprint! C’est dire que c’est presque de l’ordre de l’impossible! 

Une école, c’est de la force des idées et des initiatives, de la continuité et du suivi pédagogique, de la cohérence, entre le contenu des programmes et les examens proposés aux élèves, de la compatibilité entre les formations dispensées à l’Université et le marché du travail… Former un élève, c’est le préparer à l’avenir, en lui donnant les compétences de base pour affronter, à l’aise, le cycle universitaire. Rien de tout ça, chez nous! D’autant que cette école-là recycle les mêmes erreurs du passé et notre système éducatif tourne en rond, otage des idéologies aussi rétrogrades que stériles. Mais jusqu’à quand? Voilà la question qu’on esquive, par peur de croiser la dure réalité.

L’école est devenue le dépotoir de nos amertumes et de nos ressentiments. On dirait qu’on est en train de couper les racines de l’arbre de la science et qu’on attend à ce qu’il nous donne des fruits. Comment ça? On nage dans nos turpitudes et dans nos contradictions. Purée! Mais le diagnostic est déjà fait, qu’attendons-nous alors pour agir? Qu’attendons-nous pour dire que désormais la place est à l’effort, à la compétence et au mérite? Qu’attendons-nous pour fédérer les énergies de tous les acteurs sincères du monde du Savoir et de la Société civile pour redonner à l’école ses lettres de noblesse ?

L’école algérienne, ce n’est pas seulement Mme Benghebrit, c’est vous et moi, les autres, nous tous. Nous tous. Tant que notre école est malade, on est tous foutus! Et les seuls gagnants dans tout ça, vous les devinerez bien-sûr : ces rentiers qui veulent abrutir le peuple, en s’enorgueillissant d’avoir construit une école, devenue hélas une machine de nombreux faux diplômés, de faux ingénieurs qui grossissent les rangs des chômeurs, de faux médecins et de « charlatans » qui cassent ce qui reste à nos hôpitaux. Or, l’école doit être l’investissement de toute la Communauté, si l’on espère le changement en Algérie. 

Auteur
Kamal Guerroua

 




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Primo Levi : «Si c’est un homme», une aventure humaine

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Conseil de lecture aux jeunes

Primo Levi : «Si c’est un homme», une aventure humaine

Avec le chef-d’œuvre mondial de la littérature proposé aujourd’hui il faut deux avertissements préalables aux jeunes lecteurs algériens.

Pour le premier, je sais parfaitement le climat actuel dans lequel se trouve l’opinion publique envers un certain conflit au Moyen-Orient qui, bien que légitime et fondée, peut faire dévier la raison  lorsqu’il s’agit d’évoquer une histoire relatant les camps nazis d’extermination. La lecture des innombrables messages sur les réseaux sociaux le laisse penser avec certitude.

Les douleurs et les injustices ne se compensent pas et il faut faire la part des choses en entrant dans ce gigantesque roman autobiographique de Primo Levi, «Si c’est un homme», mondialement connu et apprécié.

Le second avertissement est de ne pas craindre de lire une histoire qui semble être morbide et risquer de provoquer un rejet du livre. L’un des plaisirs de lire est sa compatibilité avec tous les genres, c’est justement toute sa richesse et son secret.

Primo Levi a été le premier à rompre aussi fortement le silence assourdissant des déportés à leur retour des camps, ceux qui avaient eu la chance de survivre et qui s’étaient emmurés dans un mutisme total. Il a su trouver le génie de nous en parler avec la plus simple des méthodes, décrire sans y adjoindre la moindre opinion, la moindre larme ou sentiment d’horreur.

C’est en cela que ce livre est incontournable dans le témoignage de l’humanité contre la barbarie humaine qui peut sévir, même chez les plus cultivés. Primo Levi raconte sa vie jusqu’à cet épisode dramatique qui tourne le dos à la civilisation.

Il raconte avec son extraordinaire talent d’écrivain qui se retrouve dans tous ses autres écrits et que je vous recommande par la suite. Il s’extrait de ses sentiments pour être le journaliste et l’historien d’un vécu que nul autre n’aurait pu écrire sans effusion de haine et sentiments accusatoires.

Devant la plus petite anecdote de son quotidien d’interné jusqu’aux récits les plus sombres des condamnés à la mort, Primo Levi nous laisse face à notre opinion, à notre jugement. Il raconte inlassablement et nous entrons avec lui dans un chemin de vie des plus extraordinaires qu’il soit possible de décrire. Il ne juge pas, il nous laisse à notre liberté d’avoir un sentiment personnel, quel qu’il soit.

Mais quel autre sentiment que le dégoût et l’indignation pourrait-on avoir face à cette tragédie épouvantable ? Primo Levi ne se prononce pas sur les faits historiques, il a fait mieux comme témoignage, il les a vécus et supportés dans sa chair. Pour lui, ce sera suffisant pour le transmettre aux générations futures afin que la mémoire ne puisse oublier une telle folie meurtrière et collective.  

Né en 1919 à Turin, l’écrivain est l’enfant d’une famille de la bourgeoisie moyenne, juive libérale et d’origine séfarade. Son père est ingénieur et, tout comme sa mère, a une très grande culture, notamment francophone. Le jeune Primo était ainsi appelé à une brillante carrière de chimiste qui commençait à naître lorsque les événements survinrent.

Dans ces années de pouvoir de Mussolini, les lois antisémites étaient promulguées mais pas encore véritablement appliquées. Le dictateur fut écarté et son successeur signa un accord avec les alliés. Tout pouvait aller mieux mais ce ne fut qu’un court moment d’espoir car Mussolini fut libéré par les Allemands et une chape de plomb s’abattit alors véritablement sur la péninsule italienne.

Primo Levi, comme beaucoup de ses compagnons, entra en résistance et tout s’accéléra jusqu’au camp d’Auschwitz où il fut déporté en 1944. Juif et résistant, deux causes de trop pour le régime de Rome et Berlin.

Son livre « Si c’est un homme » est donc le récit bouleversant qui commence par les années de son insouciante jeunesse pour se terminer dans l’horreur d’une monstrueuse barbarie. C’est dans ce livre que se trouve la célèbre phrase que beaucoup reprendront à leur compte pour toute une série de circonstances lorsqu’ils sont confrontés à une marginalité soudaine sans en avoir été conscients auparavant, « découvrir un jour qu’on est juif, arabe, noir…».

Primo Levi était Italien et rien, absolument rien, ne le prédestinait à se rendre compte de sa différence avec ses concitoyens. C’est une épreuve terrible de se retrouver déporté dans les camps de la mort avec ceux qui n’ont commis aucune faute, car naître d’une famille juive ne saurait l’être.

Ce livre est le plus grand témoignage de cette tragédie du 20ème siècle et ne peut être évité comme référence culturelle pour un jeune lecteur Algérien. Nous ne le rappellerons jamais assez, il s’agit tout d’abord d’un plaisir de lecture d’un très grand roman. Les jeunes lecteurs doivent laisser de côté toute approche philosophique et morale dans l’instant de leur lecture. Juste le plaisir immense d’un récit poignant jusqu’au bout. Comme nous le disons à chaque fois, la littérature a ce pouvoir de pénétrer insidieusement dans les esprits, forger la trame de l’individu cultivé et libre, sans pourtant avoir l’air de prodiguer un cours de morale.

Dans ce camp de détention, aujourd’hui si célèbre mais inconnu à l’époque, Primo Levi va connaître le froid, la faim, le marché noir et toutes les mesquineries humaines lorsqu’il s’agit de survivre. C’est pendant un séjour à l’infirmerie que le jeune italien va comprendre l’existence de l’innommable. Il comprend que ceux qui n’ont plus la capacité à travailler sont voués à la mort certaine.

Entouré d’un ami dont la moralité et la dignité sont restées intactes devant une épreuve si inhumaine, Primo Levi va s’accrocher et obtenir un travail de chimiste dans un laboratoire voisin. Mais je vous laisse à votre lecture de ce roman captivant jusqu’au bout de l’aventure exceptionnelle de cet écrivain qui a eu la force d’en témoigner avec une si grande distance de lucidité.

Avec la lecture de ce livre, il est peu vraisemblable que le désir d’aller plus loin dans l’œuvre de Primo Levi ne se fasse pas ressentir. Bien que celle-ci ne soit pas entièrement consacrée à cette expérience hors-norme de sa vie, on peut comprendre qu’elle en tienne une place prépondérante .

Je vous conseille pour la suite deux autres pistes, « La trêve » qui continue cette histoire mais une fois l’italien libéré du camp. On s’apercevra que la priorité des alliés, dès lors que la libération des internés fut assurée, n’était pas dans leur évacuation. Il y avait une guerre à terminer, aussi bien pour l’armée de l’Union Soviétique que pour les alliés. Primo Levi raconte leur errance à travers les routes, abandonnés mais enfin libres.

Puis, un autre conseil, celui-là pour sortir de l’histoire de la déportation. Nous l’avons déjà rappelé, Primo Levi est chimiste de formation. Dans « Le système périodique », il aura une idée tout à fait surprenante, titrer chaque chapitre du nom d’un élément chimique autour duquel il traduira une pensée, une histoire, une moralité.

L’écrivain italien décède en 1987 dans des conditions qui font, aujourd’hui encore, l’objet d’une polémique interminable. Primo Levi chute dans l’escalier intérieur de son immeuble et ses biographes se rangent à la décision du légiste qui conclut à un suicide. Il n’en sera pas ainsi longtemps car la thèse de l’accident revient périodiquement dans l’actualité.

Le suicide est une fin qui a été rapidement acceptée car justifiée, dans l’esprit du public, par les  troubles consécutifs à un chemin de vie si traumatisant. La force de l’infortuné déporté n’aurait pas résisté au temps, celui qui finit toujours par vaincre les résistances des êtres humains qui ont survécu  au pire.

La thèse du suicide est donc souvent remise en cause pour lui substituer celle de l’accident d’un homme vieillissant. Pour les lecteurs du merveilleux roman « Si c’est un homme », la cause de la mort de Promo Levi n’ajoute ni ne retire rien à la force de son témoignage. Elle reste cependant utile pour apporter un élément d’étude psychologique et sociologique supplémentaire dans un autre aspect des choses, comment réagissent les êtres humains lorsqu’ils sont confrontés à une barbarie d’une telle ampleur ?

S’il n’est jamais interdit de réfléchir, je réitère mon conseil insistant, ce n’est pas au moment de la lecture qu’il faut s’embarrasser de telles réflexions, en tout cas pas dans leur nature profonde. Le plaisir de la lecture fera son œuvre silencieuse d’alimenter votre esprit critique et vos positions intellectuelles tout au long de la vie.

Terminons par un autre conseil réitéré à chaque fois, ne pas lire « Si c’est un homme » n’est ni un drame ni un reproche à se faire car la lecture ne connaît pas la dictature des conseils, des injonctions et reste l’ennemi de la pensée unique. D’autres livres, d’autres sources, peuvent amener au même plaisir et à la même formation de l’esprit.

Mais quel dommage si celui que je vous propose aujourd’hui échappe à votre choix, l’instant d’un très agréable moment de lecture.

Auteur
Sid Lakhdar Boumediene, enseignant

 




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Est-ce dans ce monde-là où nous voulons survivre ? (V)

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Grand Angle

Est-ce dans ce monde-là où nous voulons survivre ? (V)

Pollution, OGM, pesticides, l’homme court avec indifférence à son extinction.

Dans son livre, Sang pour Sang Toxique, le Pr Jean-François Narbonne, professeur en toxicologie de Bordeaux et membre de plusieurs groupes de l’UE et de l’ONU, c’est important d’énumérer les titres de celui qui écrit : «… 30 Glorieuses, période de plein-emploi et d’économie florissante, mythe qui nous est vendu aujourd’hui comme une sorte de paradis perdu, correspond en réalité à une période de pollution massive de la planète par les substances chimiques… Mais une conséquence est passée inaperçue à l’époque et peine encore aujourd’hui à être reconnue : c’est l’exposition massive des fœtus chez les femmes qui ont été enceintes au cours de cette époque, via justement la contamination du sang maternel…

On peut véritablement parler aujourd’hui de « génération sacrifiée » pour les enfants nés au cours de la période 1965 – 1995. » Il ajoute : « De plus, il y a cette fable entretenue par le corps médical, selon laquelle l’espérance de vie augmente régulièrement et donc que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, que la pollution de la planète n’a pas de conséquences graves sur la santé de l’homme, que les seuls facteurs altérant la santé sont liés à des mauvais comportements individuels : on mange mal, on fume, on boit de l’alcool et on ne fait pas assez de sport. Voilà les messages que l’on matraque dans les médias.

Mais rien sur les peintures aux phtalates (au contraire, on nous vante les peintures glycérophtaliques !), rien sur les détergents dont on continue tous les matins dans nos écoles à passer une bonne couche non rincée que les enfants vont respirer toute la journée, rien sur les parfums avec diffuseurs qui nous exposent toute la journée à des substances cancérigènes, rien sur les matelas en mousse traitée aux retardataires de flamme sur lesquels on dort. On continue à vaporiser des insecticides dans les maisons et même dans les chambres d’enfant (alors qu’une bonne moustiquaire règle facilement le problème), on continue à consommer de l’aspartame, les mères encouragent leur progéniture à passer aux boissons « light »plutôt qu’à l’eau, on continue à se pommader de cosmétiques aux parabènes ou de crèmes solaires aux nanoparticules dont on ne connaît pas la toxicité…pourquoi on parle beaucoup plus du réchauffement climatique que de pollution des organismes humains alors que ce phénomène est beaucoup plus inquiétant pour l’avenir de l’homme ? » Le livre a été écrit en 2010 et vendu même en Algérie.

L’Algérie qui est passée directement de la pollution bactériologique à la pollution chimique tout en étant assez riche pour se vacciner contre la première en faisant l’économie de la seconde.  Une façon de souhaiter la bienvenue à un heureux bigame, Mr Vaccin (1): « Bill Gates, enfin révélé coupable de l’épandage de « chemtrails » partout sur le globe…The Gardian et d’autres journaux nous informent que des recherches d’un coût exorbitant sont financées par le fondateur de Microsoft et partisan de la vaccination… En 2013, un large ballon dirigeable a survolé la Terre à 24000 m d’altitude au-dessus de Fort Summer au Nouveau-Mexique et répandu des sulfates dans l’atmosphère tout au long de l’année.

Le prétexte derrière ce lâcher massif de particules toxiques de sulfate est de renvoyer les rayons solaires…pour ainsi refroidir la Terre. Mais de nombreux groupes de défense de l’environnement et partisans du bon sens dénoncent la dangerosité de cette idée, qui pourrait résulter en des dommages permanents sur l’écosystème de la Terre entière. « Les impacts incluent des dégâts potentiels sur la couche ozone, l’interruption des pluies…ce qui pourrait potentiellement menacer l’approvisionnement en nourriture de milliards de personnes, » a déclaré Pat Mooney, PDG du Groupe ETC, Groupe canadien pour la protection de l’environnement. Cela ne va en rien diminuer les niveaux d’émission de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, ni arrêter l’acidification des océans et la géo-ingénierie solaire va probablement augmenter les risques de conflits internationaux liés au climat, vu que l’évolution actuelle montre que cela présente de plus grands risques pour l’hémisphère sud. » « Épandre des particules sulfatées dans les cieux va détruire la planète plus vite que le « réchauffement climatique ne le pourra jamais… ».

Michèle Séverac, l’auteur de  « La Guerre contre les peuples », affirme, qu’au début, elle avait de la peine à y croire. Le chef indien qui l’avait alerté ne pouvait être qu’un malade mental pour accuser l’armée américaine de l’arroser comme un cafard avec toute sa tribu. De nos jours, l’habitude, c’est de les subir avec indifférence tout en évitant d’accuser la malédiction divine. Un progrès quand on pense à la facilité, notamment dans les pays musulmans, à y recourir. Il est loin 2003 où les autorités algériennes dénonçaient les cheveux nus des Algériennes d’avoir provoqués le séisme. Personne n’a eu l’idée de soupçonner les responsables qui ont détourné 9 millions de dollars que les pays arabes ont donnés à l’Algérie pour la construction d’un laboratoire d’études sismiques lors de la catastrophe d’Al Asnam.

Au Japon,  aucune construction n’est possible sans le feu vert de cet institut. En 2003, à une semaine d’intervalle, avec la même intensité et durée que celui de Boumerdes, le séisme nippon n’a fait aucune victime. Eté 2018, la presse algérienne nous signale que la canicule a tué une douzaine de Japonais.

Silence concernant les victimes du bled. Quatre possibilités : 1- elle ignore leur nombre ; 2- il n’y en a pas ; 3-il lui est interdit d’en parler ; 4- cela n’intéresse personne. 15 ans plus tard, le sol est calme, apparemment. Au-dessus tout flambe avec l’amnésie des mauvais chiffres. Au moment où les « frères » Saoudiens copient nos concerts estivaux d’antan, on se contente de nos fêtes quotidiennes avec des youyous à la chinoise, pétards et feux d’artifice garantis. Et la Régence, bonne fille, nous les importe en devises, sans chichi, afin d’égayer nos fiançailles, nos mariages et nos succès aux examens. Si elle est innocente et qu’elle les a vraiment interdits, c’est un jeu d’enfant de tarir leur commerce. Il suffit simplement de sanctionner le consommateur repérable à des kilomètres à la ronde et gommer la baraka du vendeur en noir. Nous avons un nombre suffisant de témoins et de policiers pour réussir. À moins que la règle soit : moins on est fou, plus on s’amuse. « Distraire à en mourir » à en mourir pour de vrai : « …derrière les couleurs éclatantes, c’est un cocktail de produits chimiques qui est à l’origine des feux d’artifice. À chaque couleur correspond une substance toxique et cancérigène : ainsi, le blanc est fabriqué à partir de l’aluminium, le vert du baryum, le violet, du rubidium…En explosant, la bombe libère des millions de particules de poussière très fines et du gaz. » (2) Et comme la qualité de tout ce qui s’achète au bled est plus que médiocre, on rate même la magie des couleurs.

Alors, quelle joie peut-on éprouver à faire éclater des tympans en piètre état et d’enfumer un ciel déjà gris ?! «Le rapport de l’Université de Washington explique aussi que les particules de sulfate « contribuent à des pluies acides, provoquent une irritation des poumons et sont les principaux responsables de la création de brume, qui empêche de voir clairement le Grand Canyon. »(3)  On comprend pourquoi les bêtes préfèrent crever de soif que d’y goûter. «…l’idée de recourir à la géo-ingénierie pour sauver la planète est du grand n’importe quoi. Ce n’est pas seulement que le « réchauffement climatique » est une escroquerie inventée par l’homme, mais aussi parce que, littéralement, bloquer les rayons du soleil pour la simple raison que cela renvoie la chaleur des rayons dans l’espace, n’est ni logique, ni sensé. Néanmoins, la géo-ingénierie confère à une poignée de personnes la possibilité de contrôler la météo terrestre et de manipuler l’environnement pour leur propre profit. Empêcher aux rayons du soleil d’arriver sur Terre grâce à des microparticules a un but bien plus sinistre, qui est d’empêcher les humains d’absorber les rayons ultraviolets B (UVB) du soleil, qui servent à la production de vitamine D dans le corps. »(4) On ne se pose plus la question pourquoi un pétrolier, qui habite à des milliers de kilomètres de ses puits, achète un journal en faillite. Et qu’un vendeur de plantes OGM, qui n’ont pas besoin de pluie, s’accapare les cartes du climat, etc.

D’après un cardiologue et nutritionniste, le manque de vitamine D majore le risque de cancer, des maladies cardio-vasculaires et fragilise les os. (5) Cette vitamine se trouvait dans le foie de veau, la sardine, l’œuf, le thon, le saumon…avant leur industrialisation. Pour égaler l’apport nutritif d’une pêche de l’an 1950, il faudrait, en 2018,  en avaler 25. Sans parler de la chimio-culture qui transforme le fruit en poison illico presto ou avec le temps. «…les effets sur la santé apparaissent souvent après l’exposition comme c’est le cas pour les substances cancérigènes ou neurotoxiques (toxiques pour la reproduction) … » (6) Exemple d’une mise à jour sur les toxines dans les aérosols faite en 2011 aux USA : «Les programmes illégaux de modification du temps dont on n’a jamais discuté officiellement en public. La qualité de l’air au cours des 12-15 dernières années a diminué de façon spectaculaire…Des millions de gens sont malades…Ce qui est arrivé a des implications stupéfiantes pour toute vie sur cette planète. Pourtant, malgré 2 documentaires…, malgré… les articles d’importance vitale de Clifford Carnicom, malgré les recherches de Skywatch…malgré l’« United Atmospheric Preservation Act » présentés au Congrès par le Docteur Michael Castle en 2007 et sans doute malgré des milliers d’appels et de lettres aux responsables, tous les organismes officiels américains continuent , soit d’ignorer nos réelles inquiétudes, soit de les rejeter comme si elles étaient sans fondement. Il n’y a pas eu la moindre explication ni la moindre précaution. Au lieu de cela, on nous a abreuvés de mensonges et de manipulations…Pendant combien de temps, encore, voulons-nous nous laisser empoisonner ? Un nouveau rapport émanant de Arizona Skywatch (observation du ciel en Arizona) montre l’augmentation spectaculaire des métaux lourds qui normalement ne font pas partie de l’air qui nous entoure… : Aluminium (15,8), Antimoine (63,3), Arsenic (418), Baryum (5,3), Cadmium (6), Chrome(6,4), Cuivre ( 9), Fer (43,5), Manganèse (513,8) Nickel ( 10,7), Zinc (7,5). Ces chiffres indiquent uniquement de combien ces taux dépassent la limite toxique autorisée. » (7) En 1997, Mark Purdy a reçu le prix Nobel pour ses découvertes sur le danger du « gavage » au manganèse sur la santé de l’homme, de l’animal et de l’environnement. Par exemple, il note le lien entre la modification de cet élément suite au choc des infra ondes émises par les avions à turboréacteurs et la pandémie de B.S.E (vache folle…) au Royaume-Uni. S’il n’y a pas eu la moindre explication, il y a eu par contre des « variances ». Par exemple, la délocalisation du mal vers des cieux plus cléments moins exigeants où le risque d’un procès est inimaginable.

Après la génération « dorée », on a étalé le sacrifice à la génération zombie avec l’or en moins. Il suffit de comparer l’Algérie d’avant et d’après 1995. Le pire de l’étranger s’est ajouté à la damnation locale. Hier, on accusait avec acharnement l’industrie du tabac de provoquer le cancer des poumons. Au lieu de disparaître, cette dernière a retrouvé une nouvelle et meilleure jeunesse dans les pays qui ne pèsent que par leur rente qui leur permet d’en acheter pour mieux s’empoisonner. Idem pour le gaz de schiste dont on croyait l’Algérie bien préservée. Gageons que si c’était un produit magique, bénéfique pour la santé et le bien-être, on n’aurait jamais entendu parler. Pour la simple raison qu’il serait un luxe réservé à une certaine catégorie qui le vaut bien comme l’annonce la Pub. Pour sauvegarder leur divinité, les dieux ont intérêt à ne pas partager le sésame ouvres-toi avec n’importe quel mortel. On le constate de plus en plus : le monde arabo-musulman et africain pose problème au reste du monde.

Quand on cesse d’être utile, on devient encombrant. À cet édifice à pousser Satan au suicide par jalousie, il faut ajouter le problème des médicaments et leur lot d’effets secondaires à lire au microscope, au dos de la notice et au fond de la boîte. De scandale en scandale ou de fiesta en fiesta, tel un match truqué de foot, on s’y accroche plus accro que jamais. En France, meilleur avocat de BigPharma, rien n’a bougé depuis que le Pr Philippe Even a lancé son fameux « arrêtez les statines ! » Auteur, avec le Pr Bernard Debré, du « Guide des 4000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux. » En une seule alerte, il réussit à convaincre des milliers de Français, y compris des toubibs, à arrêter leur traitement contre le cholestérol. Il s’explique : « … Je dois plus encore à Michel de Lorgeril, directeur de recherche au CNRS , cardiologue formé à Lyon , en Suisse et aux Etats-Unis, qui est devenu depuis 15 ans la bête noire et la cible d’une grande partie du monde cardiologique, naïvement convaincue des dangers du cholestérol et plus encore de l’efficacité des statines pour prévenir des graves complications cardio-vasculaires des maladies artérielles…Michel de Lorgeril rame à contre-courant, presque seul…scientifique de premier plan…auteur depuis 20 ans  de dizaines de publications internationales, spécialiste des relations entre nutrition et fonctionnement cardio-vasculaire, auteur de plusieurs livres… « Dites à votre médecin que le cholestérol est innocent (2007)», « Cholestérol, mensonges et propagande (2009). » (8)

Dans cet ouvrage, le spécialiste Lorgeril écrit : « Le cholestérol serait…une molécule toxique pour les artères…En l’abaissant, les statines décrasseraient les artères, au point qu’on a été jusqu’à proposer de placer plusieurs statines sur la même ordonnance, de les introduire dans le biberon des nouveau-nés, d’envisager des vaccins et, même de songer au développement de bactéries mangeuses de cholestérol etc. Il n’y a pas la moindre rationalité scientifique et pas une donnée sérieuse en faveur de cette théorie. L’histoire du cholestérol est une suite quasi ininterrompue de mensonges, orchestrée par une propagande intensive. Comment ce « cholestérol-delirium » a-t-il commencé ? Pourquoi de telles dérives ? La réponse est simple. L’industrie pharmaceutique s’y est engouffrée, car les enjeux économiques sont colossaux. Elle l’a fait au moyen des techniques les plus modernes et sophistiquées de désinformation et de conditionnement des opinions par la propagande, par le « story stelling », une sorte de machine à raconter qui prend la place des raisonnements rationnels et par la mise en fiction de la réalité et la manipulation des esprits, qui ne laissent aucune place au débat scientifique…» En plus, il faut ajouter que les statines ont des effets secondaires que ne nient pas  les fabricants. Le plus important, c’est leur impact sur les muscles qui vous donne l’impression d’avoir remporté un marathon international sans monter sur le podium.

D’après le Pr Even, il y a plus de 5 millions de Français qui luttent contre « leur » cholestérol engendrant 2 milliards d’euros par an. On s’en doute que ceux qui l’ont écouté n’en sont pas morts comme prévu. Même pas le moindre bobo pour coller un procès au coupable. Il faut signaler que l’emprise de BigPharma sur la justice française n’est plus ce qu’elle était. Il est loin le temps où elle jetait en prison le plus grand cancérologue européen de l’époque, le Dr Hamer, pour avoir guéri des cancéreux en « charlatan » expulsé de l’Ordre des médecins. Face à ce cirque qui accueille les spectateurs en gladiateurs, la règle, « tu tues ou tu es tué », se traduit par, le mal guérit le mal ou dans le doute, s’abstenir. Tout en ayant à l’esprit le mystère de nos ancêtres d’avant 1830 grands bouffeurs de gluten avec zéro allergie.

Tout en ayant à l’esprit les peuples primitifs qui continuent d’exister et de jouir d’une santé non stop comme les Hunzas qui volent la vedette à BigPharma sur le web. « … malfaiteurs…bande de maniaques, de serial ruineurs, serial pollueurs, ces gourous manipulateurs ont trouvé la meilleure planque qui se puisse imaginer : ils se cachent devant les caméras… À leur actif, entre autres crimes, ils ont fait confondre leurs méthodes d’enrichissement avec une méthode de gouvernement. Il s’en est suivi…des millions de chômeurs à travers le monde, des pays dévastés, des banlieues de grandes cités pourries de violence et de laideur commerciale, le réchauffement de la planète, les marées noires, le travail des enfants réinstitué en Angleterre, systématisé dans le tiers-monde, la culture remplacée par le football. En 30 ans , les inégalités se sont tellement creusées, au même rythme que s’élevaient leurs montagnes de dollars…une petite pièce glissée dans la main du mendiant à la sortie de la messe, voilà ce que la grande pensée libérale prévoit pour pallier les licenciements massifs de Ford, Michelin, Coca-Cola ou Moulinex. » (9)

En Algérie, durant la seule année (2017-2018) 660 000 salariés ont été liquidés sans messe et sans pièce. Plus que le nombre d’enseignants qui font régulièrement grève pour demander une augmentation de salaire (10). Donc, il ne suffit pas de manger bio, de vivre dans une maison bio, d’être entouré d’objets bios, de respirer un air bio, il faut aussi jouir, géographiquement, d’une adresse « bio ». Pour survivre, on ne sait pas si on doit commencer à surveiller l’ami ou continuer à se méfier de l’ennemi.

Combien de produits trop rentables pour garder leur diabolisation, comme la farine animale et l’amiante, sont réintroduits en catimini quitte à changer d’identité ? Y compris aux USA et en Europe :  «L’EPA (Environnement Protection Agency)…va abandonner les règles sur la pollution aux toxines…révise radicalement sa méthode pour déterminer les risques pour la santé et la sécurité associés aux produits chimiques toxiques en considérant seulement l’effet de l’exposition sur le lieu du travail et la consommation directe des toxines sans analyser l’effet à long terme de la diffusion de ces substances dans l’air, l’eau et la terre…Un article dans le New York Times…a qualifié cette décision « de grande victoire pour l’industrie chimique »…Deux des hauts fonctionnaires impliqués …proviennent directement de l’industrie chimique… Selon une analyse de l’EDF ( Environnement Defense Fund) …l’EPA va ignorer l’effet d’environ 31 millions de kilos par an d’émissions…» (11)

En Europe, profitant de l’euphorie de la coupe de foot, l’Élysée signe une loi scélérate pour accepter des déchets nucléaires venant d’Australie etc. Si la République est très étroite, ses citoyens trop grincheux,  il y a des espaces tout à côté à vol d’oiseau qui ne rêvent que de se remplir pour lui plaire.

Au détour d’un safari africain ou sous le manteau d’une tempête de sable subsaharienne..  « Si tu m’apprivoises, tu seras pour moi unique au monde.» (12) Pauvres Français qui ont applaudi leur star Hulot aux commandes de l’écologie. Ça se comprend s’il est devenu millionnaire grâce à Avéra (Philippe Jandrok). De l’autre côté de la Méditerranée, en Algérie, on n’est pas jaloux de ce que les autres ont inventé, mais de ce qu’ils n’ont pas oublié. L’Angleterre, le pays qui a industrialisé le monde n’a pas abandonné les semences naturelles. On y trouve aussi bien le fameux lait dans une bouteille en verre que les grands pâturages qui permettent de faire le brexit et de donner le choix à la riche Écosse sans états d’âme. Il faut dire que la City s’est bâti sans faire disparaitre la quiétude des villages en fleurs même si, de temps en temps, il faut commettre un petit crime pour donner un sens à la confession.

Le pirate de la Régence n’a pas le même prestige que le corsaire de la Reine. C’est grâce à cette razzia aquatique qu’Elisabeth 1ère a financé son pays pour le transformer en empire tandis que le Dey d’Alger a fait le choix de fortifier son trésor pour assurer sa fuite. Ses successeurs ont fait pareil et pour l’empire, ils somment la Régence de porter seule l’eternel fœtus. Augmentant ainsi leur stupidité qui ne laisse aucune chance à la construction d’un pays pour disserter sur son effondrement… « Le renard, le blaireau savent ce qu’ils sont, et pour autant n’errent pas à la recherche d’eux-mêmes. Pourquoi, alors, seul l’homme se perd-il dans la quête de lui-même ? Comment se fait-il que les insectes n’éprouvent jamais ni doute ni dégoût d’eux-mêmes à être insectes, que seul l’homme soit incapable d’être content ? De quand cela date-t-il ? Aussi, longtemps, que cette énigme ne sera pas résolue, il ne sera pas possible de prétendre que l’homme se connaît lui-même. » (13) Ni prétendre surpasser les animaux par des inventions aussi foireuses que mafieuses.  Dans la mer des Caraïbes, une insignifiante méduse, 5 millimètres de long au maximum, a le pouvoir, quand elle atteint la « ménopause », de donner un signal à son corps de rajeunir indéfiniment. Dans les profondeurs abyssales là où le soleil n’arrive jamais, certains poissons produisent de l’électricité gratuite et sans limite sans pollution, sans effets secondaires. Le rat-taupe nu, petit rongeur africain, vit 30 ans (600 ans à l’échelle humaine). Une santé de fer et une insensibilité à la douleur. Les chercheurs ont voulu lui inculper le cancer, en vain. Toujours jeune jusqu’à sa mort sans souffrir d’aucune dégénérescence. À abrutir n’importe quel expert en écologie qui constate que l’air des galeries où il vit est pauvre en oxygène et riche en CO2.

Autre mystère, celui d’un poisson, le sébaste à l’œil épineux, mesurant jusqu’à 1 m et évoluant dans les profondeurs japonaises et canadiennes à 200 voire 800m, entre – 0,3° C et -4,9° C. Une espérance de vie de 205 ans et la femelle continue à pondre d’excellents œufs à 20 ans comme à 80 ans. La moule perlière, une espérance de vie jusqu’à 140 ans, ce mollusque capable de filtrer de gigantesques quantités d’eau 24h sur 24h est en voie de disparition à cause de la pollution industrielle. Elle a beau absorber non stop les impuretés de l’eau, depuis 50 ans, la multiplication des déchets chimiques a eu raison d’elle.

En Allemagne et en France, on a calculé une chute de 95 %. Encore plus performant, l’axolotl qui jouit du pouvoir de régénérer ses organes à la demande. Ce batracien long de 15 à 45 cm vit dans les lacs du Mexique. Par exemple s’il n’a plus des yeux, il en fabrique. En trois semaines au maximum, il reconstruit ce qui a été détruit. Seul problème pour les scientifiques qui l’étudient, le chlore de l’eau du robinet lui est fatal (14). Il n’est pas le seul. Dans la ville de Roseto en Pennsylvanie, les maladies cardiaques sont apparues quand on est passé de l’eau de source de la montagne à l’eau chlorée du robinet.

Durant la guerre du Viêtnam pour protéger les G.I.’s, on leur donnait une eau hyperchlorée. À l’autopsie des soldats morts, rares sont ceux qui ne présentaient pas de graves lésions artérielles. « Parler de l’eau paraît très banal …Mais tout d’abord que buvons-nous …Sur le plan de l’hygiène…elle ne contient pas de nuisance microbienne puisqu’elle est désinfectée. Soit ! Mais à quel prix… ? »(15) Grosso modo, le chlore détruit les bonnes bactéries de nos intestins et dans la foulée fragilise le système immunitaire. Une étude sur 5000 femmes révèle qu’il fait passer le risque des fausses-couches de 5,7 % à 9,5%. Il détruit les antioxydants comme la vitamine E et les acides gras essentiels…En plus de son effet cardio-vasculaire, des caillots des artères, son impact est loin d’être négligeable concernant le cancer notamment de la vessie, du rectum et on le soupçonne de perturber la fertilité masculine. On peut échapper à l’eau chlorée du robinet grâce à l’eau minérale. Mais comment faire avec celui des piscines, de la douche, du hammam, du ménage quand on nous dit qu’il se combine aux matières organiques (transpiration, urine, sang, selles, mucus et cellules de peau) pour multiplier ses dégâts ? Sans doute pour certains chanceux, il n’est plus un danger. Ils ont dû se réveiller tôt pour sauvegarder, par exemple, des moules perlières qui savent si bien purifier gratuitement de grandes quantités d’eau et récolter leurs perles en bonus. (suite)

M.M.

Notes

(1)- Chercheurs de Vérités – Source : Natural News

(2)- Feu d’artifice : quand la magie agresse la planète ( ConsoGlobe 11/07/2018)  

(3 )- Ibid (1)

(4) –Ibid (1)

(5)- La Vie et le Temps ( Dr Frédéric Saldmann)

(6)-  Sang pour Sang toxique ( Jean-François Narbonne)

(7)- Chemtrails (Docteur IIya Sandra Perlingieri , 03/02/2011) ; source ( Pandora II, Philippe A. Jandrok

(8)- La Vérité sur le Cholestérol ( Pr Philippe Even, Préface du Pr Bernard Debré)

(9)- No Problem ! ( Philippe Val)

(10)- Le Soir d’Algérie  (06/08/2018)

(11)-Patrick Martin (Mondialisation.ca, 11/06/2018 WSW.org )

(12)- André Brink

(13)- La Voie du Retour à la Nature ( Masanobu Fukuoka)

(14) Ibid (5)

(15)- La Santé Libre ( Dr Emile Plisnier)

 

Auteur
Mimi Massiva

 




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L’écrivain prix Nobel de littérature V.S. Naipaul est mort

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Disparition

L’écrivain prix Nobel de littérature V.S. Naipaul est mort

 L’écrivain britannique V.S. Naipaul, prix Nobel de littérature en 2001, est mort à 85 ans, a annoncé samedi sa famille.

« Il était un géant dans tout ce qu’il a accompli et il est mort entouré par ceux qu’il aimait, ayant vécu une vie pleine de créativité merveilleuse et d’initiative », a déclaré sa femme, Lady Naipaul, dans un communiqué.

Vidiadhar Surajprasad Naipaul – peintre du déracinement, des petites gens et des empires déclinants – est l’auteur de plus de trente ouvrages. 

Né le 17 août 1932 dans les Antilles britanniques, à Port of Spain, la capitale de la Trinité, d’une famille d’immigrés indiens, il avait étudié la littérature anglaise à l’université d’Oxford avant de s’établir en Angleterre en 1953. 

Il avait consacré une grande partie de sa vie à voyager et était devenu un symbole du déracinement dans la société contemporaine. 

En lui décernant le prix Nobel en 2001, l’Académie suédoise avait qualifié V.S. Naipaul d' »écrivain cosmopolite » et « tourmondiste littéraire ».

L’une de ses oeuvres majeures est son autobiographie « Une maison pour Monsieur Biswas » en 1964, où le héros emprunte les traits du père de l’écrivain.

A travers ce livre, il décrivait la difficulté pour les immigrants indiens dans les Caraïbes de s’intégrer dans la société tout en conservant leurs racines. 

En 1998, il livrait « Jusqu’au bout de la foi », après avoir refait, apaisé, le voyage qui l’avait conduit, dix-sept ans auparavant, dans les quatre pays musulmans non arabes (Indonésie, Iran, Pakistan, Malaisie) qui avaient inspiré le fiévreux « Crépuscule sur l’Islam, voyage au pays des croyants ».

Il y décrivait les pays post-coloniaux comme des sociétés « à moitié faites » et soutenait que l’islam réduisait à l’esclavage et tentait d’éliminer les autres cultures.

Auteur
AFP

 




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Merzouk Touati mourra-t-il en prison ?

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Il est à 36e jour de grève de la faim

Merzouk Touati mourra-t-il en prison ?

Image forte d’Amnesty international Algérie en soutien à Merzouk Touati.

Le blogueur Merzouk Touati est déjà à son 36e jour de grève de la faim. Une éternité pour un jeune homme qui se bat dans la solitude de sa cellule pour sa liberté. Il est condamné à 7 ans de prison. Tous les appels des ONG pour le libérer sont restés vains. Dans la torpeur de ce mois d’août où la presse parle plus de la volonté du régime à reconduire le président pour un cinquième mandat, les autorités ignorent superbement son martyre.

Merzouk Touati risque de mourir en prison. Donc de subir le sort de Mohamed Tamalt décédé après une grève de la faim lui aussi. La classe politique avec sa cohorte de députés reste dans un silence confondant. Reste l’organisation de rassemblements citoyens ici ou là pour porter la voix de ce jeune blogueur qui s’exprimait sur la toile à défaut de pouvoir le faire dans un espace public plus que jamais fermé, surveillé.

A l’occasion du 35e jour de grève de ce jeune blogueur, Amnesty international a mené une action de soutien à ce prisonnier d’opinion. « L’une des images les plus fortes et les plus expressives en soutien à Merzouk Touati qui est à son 35e jour de sa grève de la faim, en contestation au jugement injuste qui lui a été infligé », écrit dans un post le journaliste Meziane Abane.

Auteur
La rédaction

 




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Plages d’Ouled Boughalem à Mostaganem : la mafia impose sa loi

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Coup de gueule

Plages d’Ouled Boughalem à Mostaganem : la mafia impose sa loi

Le ministre de l’Intérieur répète les déclarations pour dissiper les confusions et insister sur la gratuité des plages. Ce sont des espaces publics dont le citoyen peut jouir en toute tranquillité. Cependant, les paroles du ministre se sont envolées dans l’air. Dans plusieurs villes du littoral algérien, la mafia continue de squatter les plages bien que ce phénomène ait coûté récemment la vie à Zoubir Aissi, paix à son âme.

Un exemple ?

Ouled Boughalem est une commune de l’extrême est de Mostaganem. Elle attire des milliers d’estivants, toutes wilayas confondues, par la splendeur de ses plages. Des endroits où se mêlent paysages féériques, calme et fraîcheur.

Deux plages attirent le plus de vacanciers dans cette ville : Mersa Cheikh et Kharbet, situées au bord de la route nationale 11. Leur beauté contraste  en revanche avec la dictature qui y règne paisiblement depuis le début de l’été.

D’abord, les « parkingueurs » distribuent les tickets à l’entrée des plages.  Par peur, les gens paient et baissent la tête. L’accès à la plage est donc payant !

Ensuite, le rivage est «colonisé» par les tentes sauvages. Le vacancier n’a pas un espace pour planter son propre parasol. Il doit donc louer une de ces tentes ou rebrousser chemin. La terre d’Algérie se vend devant les yeux de tout le monde, en toute indifférence !

Par ailleurs, certains commerçants n’hésitent pas à dresser de grandes tentes en guise de café-restaurant sur le rivage, avec même des « terrasses » limitées par une corde. Le même décor que celui d’un centre-ville moderne, sauf que le trottoir est remplacé par le sable et le béton par le tissu.

La seule explication de cette mafia  est : «Nous avons payé pour louer l’espace et nous devons récupérer notre argent ».  Le même modèle de  dictature s’impose dans d’autres plages de Mostaganem comme le cas de la plage Oued Chlef près de la nouvelle zone industrielle. C’est le cas aussi de la  Salamandre, un bijou mutilé par le béton, où les « parkingueurs » tendent un ticket de 100 DA et exigent un paiement à l’avance. Comment les imprimeurs leur impriment des tickets pareils sans aucun document légal ou officiel ?

Les questions à poser : qu’attendent les responsables pour intervenir et  imposer les lois de la République? Ils attendent que le pays perde un deuxième Zoubir Aissi  pour sillonner les plages ? Ou bien ils ne réagiraient pas parce qu’ils ne passent pas leurs vacances  sur les plages publiques, parmi les victimes?

Enfin, dans une Algérie qui a réussi à garantir la gratuité de l’école depuis des lustres, des groupes de lâches ont pu imposer une dictature sur les plages depuis le début de l’été. Ils piétinent la loi et la dignité des citoyens en profitant de l’impunité et de l’absence du contrôle. Entre les déclarations du ministre et les constats quotidiens sur les plages, un gouffre énorme existe. Et c’est le citoyen qui est perdu entre les deux.

Bonnes vacances sur les plages de Mostaganem, la « perte » de la Méditerranée !

Auteur
Tawfiq Belfadel, écrivain-chroniqueur

 




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