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Gaza : Israël reconnaît armer un groupe pro-Daech opposé au Hamas

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Netanyahu

Les autorités israéliennes reconnaissent soutenir et armer un clan palestinien opposé au Hamas dans la bande de Gaza, affirmant que cela sert leurs « buts de guerre » et « sauve des vies de soldats » engagés dans l’offensive contre le mouvement islamiste dans le territoire palestinien.

Incapable d’annihiler la capacité militaire du Hamas dans la bande de Gaza, Israël encourage et arme une milice palestinienne rivale. La pratique n’est pas nouvelle. Cependant ce groupe de miliciens est accusé entre de pillages de l’aide humanitaire et de proximité de certains groupes avec Daech. Rien que ça !

L’ancien ministre de la Défense israélien, Avigdor Lieberman, élu d’extrême droite, a affirmé, lors d’un entretien accordé jeudi 5 juin à la radio publique Kan Bet, que le gouvernement de Netanyahou armait un groupe lié à l’État islamique dans la bande de Gaza

« Oui », a confirmé vendredi 6 juin lors d’une conférence de presse le général de brigade Effie Defrin, porte-parole de l’armée israélienne, à la question de savoir si son institution était « favorable » à ce que des armes soient fournies à des milices dans la bande de Gaza. « Nous agissons de diverses manières contre le gouvernement du Hamas », dont l’« effondrement » est un des « buts de guerre », a ajouté l’officier : « Pour y parvenir, nous avons recours à une gamme de méthodes [mais] je ne peux pas en dire plus ».

La veille, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu avait confirmé des déclarations d’un député, Avigdor Lieberman, ex-ministre de la Défense, ayant révélé à la chaîne publique israélienne Kan que le gouvernement « donnait des armes à un groupe de criminels et de malfaiteurs ».

« Il n’y a que du bon », dit Benyamin Netanyahu

Selon des médias israéliens et palestiniens, ce groupe rassemble des membres d’une tribu bédouine dirigée par Yasser Abou Chabab. Le Conseil européen pour les relations internationales (ECFR) décrit Yasser Abou Chabab comme le chef d’un « gang criminel opérant dans la région de Rafah [ville à cheval entre la bande de Gaza et l’Égypte, NDLR] et accusé de piller les camions d’aide » humanitaire à Gaza.

« Qu’est-ce que Lieberman a divulgué ? Que des sources de sécurité ont activé un clan de Gaza qui s’oppose au Hamas ? Qu’y a-t-il de mal à cela ? », a lancé Benyamin Netanyahu dans une vidéo publiée sur son compte X jeudi. « Il n’y a que du bon », a-t-il ajouté, « cela sauve des vies de soldats israéliens » dans la bande de Gaza, où Israël combat le Hamas depuis son attaque sans précédent sur le sol israélien le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre.

Le clan d’Abou Chabab a choisi « la voie de la trahison et du vol », selon le Hamas 

Selon l’ECFR, Yasser Abou Chabab « aurait été précédemment emprisonné par le Hamas pour trafic de drogue. Son frère aurait été tué par le Hamas lors d’une opération de répression contre les attaques du groupe contre les convois d’aide de l’ONU. » Réagissant aux révélations israéliennes sur le clan Abou Chabab, le Hamas a déclaré que ce groupe avait « choisi la voie de la trahison et du vol » et appelé les civils à s’opposer à lui.

Le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, affirme disposer de preuves d’une « coordination claire entre ces bandes de pillards, les collaborateurs de l’occupation [Israël, NDLR] et l’armée ennemie elle-même dans le pillage de l’aide et la fabrication de crises humanitaires qui aggravent les souffrances » des Palestiniens.

La rédaction avec Rfi

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Sahara occidental : un rapport onusien dénonce des déplacements forcés organisés par le Maroc

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Sahara occidental

Un rapport des Nations unies, publié il y a quelques jours, met en garde les autorités marocaines contre les violations des droits humains du peuple sahraouis suite à une vaste opération de destruction et des déplacements forcés. Il s’agit selon le rapport des zones situées le long de la côte atlantique du Sahara occidental.

Les rapporteurs de l’ONU reprochent au royaume chérifien de forcer les détenteurs de biens sur la côte atlantique du Sahara occidental, une zone concernée par le referendum sur l’autodétermination, à se déplacer. Selon le rapport, des centaines de maisons ont ainsi été détruites ou incendiées en bord de mer. Les terrains, des propriétés privées ont été confisqués entre 2022 et 2024. Des projets touristiques et dans le domaine de l’énergie verte, sont en cours de réalisation, dans cette zone, indique le rapport de l’ONU. De plus en plus de multinationales comme Engie, GE Vernova ou Enim s’installent dans ces zones vidées d’habitants.

L’ONU note également une dégradation nette des droits humains avec la multiplication des intimidations et d’oppression sur les habitants. Dans une lettre adressée au palais royal marocain, l’ONU demande des explications sur ces agissements, appelant le Maroc à respecter ces engagements au niveau des droits humains et du droit international.

Les rapporteurs demandent aussi au Maroc de garantir au peuple sahraoui son droit à l’autodétermination. Face à ses exactions, les défenseurs des droits de l’homme au Sahara occidental accusent le Maroc de vouloir y changer les données démographiques en encourageants les Marocains à s’y installer.

Le Maroc nie toutes ces accusations qui émanent selon Rabat de ceux qui « politisent les mesures de l’ONU ».

Rappelons toutefois que dix-neuf militants sahraouis déclarés coupables par des tribunaux marocains à l’issue de procédures inéquitables il y a de longues années sont toujours emprisonnés, rapportent Human Rights Watch et Amnesty International.

Avec RFI

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« Première Ligne » d’Allouache, un film puissant dans un paysage cinématographique en crise

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Ce samedi 7 juin, le public algérien est invité à découvrir Première Ligne, le dernier long-métrage du réalisateur Merzak Allouache, une figure emblématique du cinéma national.

Après plusieurs décennies à questionner la société algérienne à travers ses films, Merzak Allouache revient avec une œuvre intense, engagée et nécessaire. Mais derrière cet événement cinématographique majeur se cache une réalité préoccupante : la diffusion reste extrêmement limitée, conséquence de la fragilité persistante des infrastructures culturelles du pays.

Un regard lucide sur l’Algérie contemporaine

Première Ligne poursuit la trajectoire artistique d’Allouache, qui n’a jamais cessé d’explorer les zones d’ombre, les fractures sociales et les silences historiques d’une Algérie en quête de vérité et d’apaisement. Fidèle à son style frontal, le film aborde des questions sensibles avec un réalisme poignant, offrant un miroir cru à une société marquée par ses blessures.

Dans un pays où les lieux de diffusion cinématographique se font rares et où la culture reste souvent confinée à des sphères restreintes, chaque film d’Allouache est un appel vibrant à la réflexion et à la mobilisation.

Une diffusion restreinte et inégale

Malgré son importance, Première Ligne ne sera projeté que dans une poignée de salles à travers le pays. À Alger, il est visible dans les trois salles du complexe TVM à Garden City, la salle Sahel à Chéraga, la salle Ibn Khaldoun au centre-ville ainsi que les salles Ibn Zeydoun et Cosmos à Riadh El Feth. À Oran, il sera diffusé dans les trois salles du complexe Cinégold ainsi que dans les deux salles du complexe AZ Grand Hôtel. Enfin, à Constantine, la salle Ahmed Bey accueille le film.

Les horaires de projection ne sont pas encore communiqués, laissant les spectateurs dans l’obligation de se renseigner directement auprès des établissements.

L’absence criante de la Cinémathèque nationale

L’un des points les plus décevants reste l’absence totale de la Cinémathèque nationale dans ce premier cycle de diffusion. Or, cet établissement est censé être le pilier de la promotion du cinéma d’auteur algérien et un relais essentiel pour la démocratisation culturelle.

L’absence de Première Ligne dans la programmation officielle de la Cinémathèque nationale ainsi que dans d’autres centres culturels de villes comme Bejaïa, Annaba ou Tizi Ouzou, interroge sur la place réelle accordée au cinéma d’auteur dans les politiques culturelles nationales.

Une invitation à voir, partager et agir

En 2025, il y a très peu de salles dédiées au 7e art. Aller au cinéma en Algérie est devenu un privilège réservé à quelques-uns. La fréquentation des salles de cinéma a lourdement chuté tant un nombre impressionnant de salles sombres a fermé ces dernières années.

Pourtant, la culture, et notamment le cinéma, est un vecteur crucial de mémoire, de dialogue et de construction sociale.

Première Ligne n’est pas seulement un film à voir, c’est un signal fort envoyé à la société et aux décideurs. Soutenir cette œuvre, c’est participer à la survie d’un cinéma algérien libre et engagé, capable de porter les voix souvent oubliées.

Merzak Allouache, en signant Première Ligne, rappelle que le cinéma est un combat. Celui de raconter, celui d’être vu, celui d’être entendu. Et dans un pays où la désertification des salles menace la diversité culturelle, ce combat est plus que jamais d’actualité.

Le public algérien, mais aussi les institutions, sont donc appelés à répondre présents, pour que le cinéma d’auteur retrouve la place qu’il mérite dans le paysage culturel national.

Djamal Guettala

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Le Ghana reconnaît le plan d’autonomie marocain sur le Sahara occidental

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Sahara occidental

Le Ghana fait évoluer sa position sur le Sahara occidental. Finie la reconnaissance de la République arabe sahraouie démocratique, Accra soutient désormais le plan d’autonomie marocain. L’annonce en a été faite jeudi 5 juin à Rabat par Samuel Okudzeto Ablakwa, le chef de la diplomatie ghanéenne.

 Le ministre ghanéen a rencontré ce jeudi Nasser Bourita, son homologue marocain. À l’issue de leur entretien, le Ghana a dit considérer le plan d’autonomie marocain comme « la seule base réaliste et durable » pour trouver une issue au conflit. Un vrai revirement de la part d’Accra qui soutenait la République arabe sahraouie démocratique depuis 1979.

Ce changement était en préparation depuis plusieurs mois. Le 6 janvier dernier, la veille de l’investiture de John Dramani Mahama, le ministre ghanéen des Affaires étrangères, avait annoncé la suspension des relations diplomatiques avec la République arabe sahraouie démocratique.

Il y a quelques jours, David Lammy, le ministre des Affaires étrangères britannique, qui était au Maroc pour annoncer un grand partenariat stratégique entre Londres et Rabat, mais aussi pour afficher, pour la première fois, le soutien du Royaume-Uni au plan d’autonomie de 2007 pour le Sahara occidental, rapporte Middle East Eye.

Avec l’Allemagne, l’Espagne, la France, c’est le 4e grand pays européen à soutenir le plan marocain. A rappeler que la Ligue arabe dont fait partie l’Algérie, ne reconnaît pas le Sahara occidental. Elle estime que le dossier du Sahara occidental relève de la compétence de l’ONU.

Un secteur où la coopération est appelée à se développer est celui de la sécurité alimentaire. Selon le chef de la diplomatie ghanéenne, Accra entend se tourner désormais vers les engrais marocains pour développer la culture du cacao et ainsi réduire sa dépendance aux importations alimentaires. Sur un plan régional, Samuel Okudzeto Ablakwa a dit soutenir le projet d’accès portuaire sur l’Atlantique pour les pays enclavés du Sahel. Un projet lancé fin 2023 par Mohamed VI.

La rédaction/RFI

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« France-Algérie, le double aveuglement » de Xavier Driencourt, Un livre lucide et courageux

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France-Algérie : Le double aveuglement

Il est des livres qu’on referme avec un sentiment de clarté retrouvée. « France-Algérie, le double aveuglement » de Xavier Driencourt, ancien ambassadeur de France à Alger, est de ceux-là. Non seulement parce qu’il donne à comprendre, mais surtout parce qu’il ose nommer.

Dans une époque où la diplomatie s’enlise trop souvent dans une prudence paralysante et une langue de coton, Driencourt choisit la netteté. Il parle franc, écrit juste, tranche dans le réel – et cela fait un bien considérable.

Deux fois en poste à Alger, l’auteur n’écrit pas depuis un bureau feutré ou un cabinet ministériel : il écrit depuis le terrain, depuis l’expérience, depuis les marges d’une relation qu’il connaît jusque dans ses silences.

Il a vu, entendu, négocié, subi. Et ce qu’il restitue ici, c’est un demi-siècle d’aveuglements réciproques, d’attentes biaisées, de blessures mal refermées, de gestes unilatéraux sans écho. Un « double aveuglement », selon ses mots, où la France comme l’Algérie se sont enfermées dans des récits incompatibles, des malentendus nourris, et une mémoire empoisonnée.

Ce livre est bien plus qu’un diagnostic. C’est une mise à nu. Avec une précision rare, Driencourt démonte les illusions de la « relation spéciale », cette fiction politique où la France s’imagine capable de réconcilier les mémoires par des gestes de bonne volonté, tandis que le pouvoir algérien instrumentalise sans fin la guerre d’indépendance pour consolider sa légitimité interne. Il décrit une relation fondée sur le déséquilibre et la complaisance, où l’exigence de réciprocité a peu à peu disparu du vocabulaire diplomatique français.

Mais Driencourt ne tombe ni dans l’amertume, ni dans le règlement de comptes. Ce n’est pas un pamphlet, c’est un traité de lucidité. Son style est clair, sans emphase, souvent mordant, mais toujours mesuré. Il ne cherche pas à choquer – il cherche à comprendre, et à faire comprendre.

Xavier Driencourt rappelle que représenter la France, ce n’est pas s’excuser d’elle. Et que la diplomatie n’a de sens que si elle est fondée sur le respect mutuel, non sur l’obsession unilatérale du repentir.

L’un des grands mérites de ce livre est de sortir la question franco-algérienne des incantations et des automatismes. Il propose. Il invite à une refondation des relations bilatérales sur trois piliers essentiels : la souveraineté assumée, la fermeté dans les principes, la réciprocité dans les engagements. Il faut, dit-il, rompre avec les affects, avec l’infantilisation mutuelle, avec le sentimentalisme inefficace. Il faut cesser de croire que la mémoire peut remplacer la politique, ou que l’apaisement passe par le renoncement.

Dans le climat actuel – fait de peur de déplaire, de conformisme feutré et de dogmes idéologiques –, la parole de Xavier Driencourt est précieuse. Elle est même rare. Il fallait du courage pour écrire « France-Algérie, le double aveuglement ». Il en faudra tout autant pour le lire sans défense, sans préjugés, sans se cacher derrière des grilles toutes faites. Car ce livre bouscule. Il dérange les tiédeurs, les accommodements, les connivences. Mais il élève aussi. Il oblige à penser, à revoir, à reconstruire.

C’est pourquoi il mérite d’être largement lu, débattu, médité. Non seulement par ceux qui s’intéressent à l’Algérie, mais par tous ceux qui veulent comprendre comment la France peut, aujourd’hui, retrouver une diplomatie digne, claire, exigeante. Une diplomatie qui ne sacrifie ni sa mémoire ni ses intérêts, ni sa vérité ni son avenir.

En ces temps d’égarement politique et de confusion morale, ce livre sonne comme un rappel à l’essentiel. Et cela, aujourd’hui, est plus qu’utile : c’est vital.

Kamel Bencheikh 

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93e édition des 24 Heures du Mans : c’est le pesage

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24 Heures du Mans

La 93 e édition des 24 Heures du Mans 2025 promet d’être des plus passionnantes pour les fans de la vitesse. La fête sportive a débuté en fanfare avec le traditionnel pesage, un événement emblématique qui s’est déroulé les 6 et 7 juin 2025 sur la place de la République, en plein cœur du Mans (ouest de la France).

Cette première étape, gratuite et ouverte au public, marque le lancement officiel de la 93e édition de la course d’endurance la plus prestigieuse au monde.

Un pesage au cœur du centre-ville

Le pesage des 24 Heures du Mans est bien plus qu’une simple formalité administrative. Il s’agit d’un moment de rencontre entre les équipes, les pilotes et les fans, offrant une occasion unique de découvrir les voitures de course dans un cadre urbain. Les spectateurs peuvent admirer de près les bolides, souvent décorés de livrées spéciales, et échanger avec les pilotes lors de séances de dédicaces et d’interviews. Cette année, des véhicules tels que la Porsche 963, la Toyota GR010 Hybrid et la Ferrari 499P ont attiré l’attention des passionnés présents sur place.

Des vérifications techniques minutieuses

Le pesage est également l’occasion pour les commissaires techniques de procéder à des contrôles approfondis des véhicules. Chaque voiture est inspectée sur plusieurs points cruciaux :

  • Pesée officielle : Les voitures sont placées sur des balances pour vérifier leur poids conformément au règlement.
  • Inspection aérodynamique : Les dessous des voitures sont scrutés pour s’assurer de la conformité des diffuseurs et de la garde au sol.
  • Contrôles de sécurité : Les éléments tels que les extincteurs, les ceintures de sécurité, les coupe-circuits et les systèmes électriques sont vérifiés.
  • Vérification des équipements électroniques : Le bon fonctionnement des transpondeurs, des systèmes de chronométrage et des dispositifs de communication avec les commissaires est testé.

Ces inspections, d’une durée d’environ 50 minutes par véhicule, sont essentielles pour garantir la sécurité et la conformité des voitures en compétition.

Les pilotes à l’honneur

Pendant que les voitures subissent les vérifications techniques, les pilotes se soumettent aux contrôles administratifs. Vêtus de leurs combinaisons, ils font vérifier leurs licences, leurs casques et l’ensemble de leur équipement, conformément aux normes de la FIA. Ils sont également pesés afin de déterminer leur poids pour les ajustements éventuels à apporter aux véhicules, garantissant ainsi une équité entre les équipages.

Une édition 2025 placée sous le signe de l’innovation

L’édition 2025 des 24 Heures du Mans se distingue par plusieurs nouveautés. Le format des qualifications a été modifié, avec l’introduction de deux sessions d’Hyperpole :

  • Hyperpole 1 (H1) : Les 15 meilleures voitures de la catégorie Hypercar s’affrontent pendant 20 minutes.
  • Hyperpole 2 (H2) : Les 10 meilleures voitures de la catégorie Hypercar s’affrontent pendant 15 minutes pour déterminer la pole position.

De plus, les catégories LMP2 et LMGT3 bénéficieront également de deux sessions d’Hyperpole, avec une première session de 20 minutes suivie d’une seconde de 15 minutes pour déterminer les positions de tête.

Ces ajustements visent à dynamiser les qualifications et offrir davantage de spectacle aux fans.

À venir : le défilé des voitures

Le samedi 7 juin, les spectateurs ont pu assister à un défilé spectaculaire de 19 voitures à travers le centre-ville du Mans. Ce roulage, d’une longueur de 2,1 km, a permis aux fans de voir les bolides en action, créant une ambiance festive et conviviale dans les rues de la ville.

Avec ces premières festivités, les 24 Heures du Mans 2025 s’annoncent comme un événement mémorable, alliant tradition, innovation et passion pour le sport automobile.

L. M.

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Mobilisation devant la CPI : la diaspora touarègue dénonce les massacres de civils en Azawad

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CPI Azawad

Face à l’escalade des violences dans le Sahel central, notamment au Mali, au Niger et au Burkina Faso, la diaspora touarègue en Europe appelle à une manifestation pacifique devant le siège de la Cour pénale internationale (CPI), à La Haye, le samedi 14 juin prochain de 14h à 16h.

Cette initiative vise à alerter la communauté internationale sur la situation dramatique que vivent les populations civiles dans la région de l’Azawad, au nord du Mali.

Dans un communiqué daté du 3 juin, l’Organisation de la Diaspora Touarègue en Europe (ODTE/TANAT), accompagnée d’Azawad Solidarity et d’Imuhagh International, dénonce des « exactions barbares » ciblant des civils non armés sur des bases ethniques. Les organisateurs accusent certains États et groupes armés d’orchestrer ou de laisser faire des massacres répétés, en toute impunité.

« Ces violences sont devenues systématiques », souligne le texte, évoquant des exécutions, des disparitions forcées et des déplacements massifs de populations. Les signataires reprochent à la communauté internationale son silence et appellent à une action urgente des institutions compétentes.

La CPI est ainsi exhortée à « mettre en œuvre des mécanismes d’enquête et de poursuite contre les auteurs de crimes de masse ». L’Union européenne est, quant à elle, invitée à intégrer la question des violations graves des droits humains dans ses relations diplomatiques avec les États concernés.

Les initiateurs de l’appel interpellent aussi la CEDEAO, l’Union africaine et les Nations unies, en les appelant à assumer pleinement leur mandat de protection des civils et à agir concrètement pour mettre fin à l’impunité.

Ce rassemblement du 14 juin s’inscrit dans une démarche non violente mais résolue : celle de porter devant la justice internationale la voix d’un peuple meurtri, trop souvent ignoré dans les crises sahéliennes. Les organisateurs espèrent que cette mobilisation contribuera à briser le silence qui entoure les souffrances des civils de l’Azawad.

La rédaction

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Fronde au FLN : les secousses internes révèlent un changement piloté d’en haut

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FLN siège

La naissance d’une « Instance de coordination pour le salut du FLN » (ICS-FLN), proclamée récemment par le sénateur Abdelkader Gaci, ancien mouhafedh et membre du bureau politique du parti, marque une nouvelle étape dans les turbulences internes qui secouent épisodiquement le Front de libération nationale.

Si cette initiative peut sembler relever d’un simple mouvement de contestation organique, elle s’inscrit en réalité dans un contexte politique plus large, où les remaniements au sein des partis dits « soutiens naturels du pouvoir » obéissent à des dynamiques qui dépassent largement leurs bases militantes.

Dans une vidéo diffusée en ligne, le coordinateur autoproclamé de cette nouvelle structure dénonce une série de « dérives graves » survenues depuis le 11e congrès du parti, accusant l’actuel secrétaire général, Benmebarek, d’avoir pris la tête du FLN au terme d’un processus jugé opaque et contraire aux textes régissant le parti. L’ICS-FLN affirme vouloir mobiliser les structures locales, notamment les mouhafadhas, dans une démarche qui vise à provoquer un « sursaut » interne menant au départ du secrétaire général.

Les griefs sont multiples : non-respect du règlement intérieur, transgression des principes historiques du FLN, pratiques d’exclusion ciblant des cadres intègres au profit d’individus « étrangers au parti » et jugés opportunistes. Le tableau dressé est celui d’un parti instrumentalisé et vidé de sa substance militante.

Mais cette fronde n’est pas isolée. Elle intervient dans un climat de recomposition silencieuse de l’architecture politique héritée des années Bouteflika. Quelques jours plus tôt, c’est le Rassemblement national démocratique (RND), l’autre pilier du système politique, qui a connu un changement inattendu à sa tête. Mustapha Yahi, jusqu’ici secrétaire général du parti, a annoncé son retrait « volontaire », en confiant les rênes à un intérimaire dans l’attente du prochain congrès. Une éviction en douceur, certes, mais révélatrice d’une dynamique plus large.

Ce double mouvement simultané dans les deux principales formations « crypto-étatiques », historiquement alignées sur les centres de pouvoir, ne relève pas du hasard. Il traduit un vent de changement orchestré en dehors des partis eux-mêmes.

Ce sont les « sphères rapides de l’exécutif »— autrement dit, les cercles décisionnels informels au sommet de l’État — ainsi que certaines officines influentes, coutumières de l’ingérence dans la vie politique, qui semblent aujourd’hui engagées dans une opération de « nettoyage » des vieux appareils.

Ces cercles restreints, qui gravitent autour du pouvoir exécutif — notamment la présidence, certains ministères régaliens tels que l’Intérieur et la Défense, ou encore les services de sécurité — prennent des décisions en court-circuitant les instances partisanes, imposant des choix stratégiques ou des réajustements politiques, souvent en dehors de tout débat public.

Dans ce contexte, les partis ne sont plus que des vitrines, ajustées selon les besoins du moment. Le timing de ces réajustements, à la veille d’échéances électorales ou de réformes institutionnelles annoncées mais encore floues, n’est pas fortuit. Il s’agit d’assainir les façades politiques, d’apaiser les tensions internes et de préparer, sans éclat, un nouveau casting censé mieux refléter les équilibres post-Hirak, tout en conservant un strict contrôle de l’architecture du pouvoir.

Ainsi, ce qui pourrait apparaître comme un sursaut démocratique ou une volonté de « sauver » le FLN n’est en réalité que l’expression d’une recomposition pilotée d’en haut, loin de toute réelle ouverture ou refondation. La fronde interne, aussi bruyante soit-elle, semble être à la fois tolérée et contenue, dans les limites du possible. Sommes-nous à la veille d’un énième « coup d’Etat scientifique » ?

Samia Naït Iqbal

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Marcus Hönig : « Sitôt le pied posé à Alger je me suis senti entouré » 

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Marcus Hönig - Photo Gwendoline Hönig
Marcus Hönig - Photo Gwendoline Hönig

Marcus Hönig a publié un livre-récit, Les larmes de Jimmy, sur son équipée en Algérie en août 2024. Il livre ici à sa manière – avec tact et sensibilité – ses impressions et réponses à des questions qui nous sont venues après lecture de son livre.

Le Matin d’Algérie : Comment vous, Ardéchois, êtes arrivé à faire ce voyage en Algérie ?

Marcus Hönig : Dans mon parcours d’écriture, j’envisageai une suite au roman Planète Verte* qui illustre la vie en régime autoritaire. Cette suite devait pour partie se dérouler en terre d’Islam. J’ai appris, je pensais, qu’il est impossible d’écrire et d’évoluer dans un sujet dont on n’a aucune connaissance personnelle. L’idée d’aller voir, l’autopsie, est restée en attente. 

Je trouvais à me documenter sur tel ou tel pays, quand l’Algérie restait aux contours flous, mystérieuse, ne laissant rien entrevoir de son actualité. Plus j’avançai, plus ma propre ignorance à son sujet se dévoilait concernant la vie des Algériens aujourd’hui. 

Ce « trou noir » finit par devenir magnétique. C’est alors qu’a eu lieu la rencontre à Briançon avec un membre bénévole d’un centre d’accueil pour réfugiés qui m’affirmait que oui, des Algériens fuient leur pays. Ma curiosité prit alors une nouvelle tournure. C’était d’abord l’Algérie, c’est devenu les Algériens. J’ai débarqué, carnet à la main comme prévu, mais c’est un autre livre, plus urgent, qui s’est imposé. 

Le Matin d’Algérie : Qu’est-ce que vous connaissiez de l’Algérie avant ?

Marcus Hönig : J’évoquais mon ignorance, elle était grande et l’est toujours. Il m’a fallu des mois pour y voir plus clair avant d’abandonner la quête d’éclairer le passé sans connaître le présent. 

Je ne peux, en tant qu’écrivain, n’être que l’élément sensible, pas celui qui ambitionne d’expliquer. C’est à croire que le nom même d’Algérie est synonyme de passé. Je me lassai des disputes d’experts qui si elles étaient éclairantes nous auraient tous aveuglés depuis longtemps. J’interrogeai autour de moi, chacun avait finalement un lien avec l’Algérie, lien solide, mais muet. Je ne savais pas à quoi m’attendre, si sur place j’allais être plongé dans cet illisible brassage des passés. Il n’en a rien été, pas un mot de la guerre ou de colonie, en dehors d’évocations songeuses.

L’heure est réglée sur le présent, présent, présent.

Le Matin d’Algérie : Quelles furent vos appréhensions premières ?

Marcus Hönig : Les premières n’étaient pas les miennes. Elles m’étaient généreusement transmises par un entourage qui, sous prétexte de bienveillance, m’aura organisé quelques sueurs froides. Naïf, inconscient, tête brûlée, je paraissais être tout cela. Des velléités de renoncements m’ont effleuré. Malgré cela, une attraction irrépressible m’obligeait. Je pensais dès janvier 2024 qu’une rupture entre la France et l’Algérie n’était pas à exclure et qu’il fallait se dépêcher.

Je ne me suis senti nulle part en danger, de jour, de nuit, à Alger ou ailleurs. Sitôt le pied posé à Alger je me suis senti entouré. Je n’ai jamais donné tant de mains, jamais dit autant merci, jamais été à ce point bienvenu quelque part. Leurs mains sont venues au contact de mon cœur avec une force inouïe.

Un homme, à Alger, après une longue discussion, me dit ceci :  « En France, Marcus, tu es Français, mais en Algérie et es un Algérien ».
Ces mots sont puissants.

Un policier, toujours à Alger, à qui je demandais mon chemin, m’a donné sa main et s’est excusé de ne pas mieux parler le français ! C’est la métamorphose des craintes, ce voyage m’a conduit de la peur de à la peur pour.

Le Matin d’Algérie : En arrivant à Alger, qu’est-ce qui vous a le plus surpris ?

Marcus Hönig : J’ai su dans l’instant que j’étais au bon endroit. En partant, je recherchai à me mettre en situation d’insécurité, culturelle, émotionnelle, affective, à aller exactement là où on ne va pas. D’Européen, sac au dos et content d’être là, je n’ai croisé aucun autre. Tant mieux, je n’avais pas le choix que d’encaisser à 100% tout ce qui allait laisser sa marque. Et les marques sont profondes.
…30 gamins courent après un ballon dans une rue barrée pour qu’ils aient un endroit où jouer, se défouler sous le regard amusé des policiers qui se régalent du spectacle, sur fond de sirènes hypersonores à l’américaine des voitures de la Chorta.
…Après 3 jours on ne sent plus la pollution délirante dont j’ai pris une immense tarte dès la première rue.
Être comme un poisson dans l’eau, dans le chaudron algérois de 4 millions de personnes, c’est surprenant, oui.

Le Matin d’Algérie : Vous étiez en Algérie au moment où les relations avec la France avaient commencé à se brouiller avec notamment le rappel par l’Algérie de son ambassadeur à Paris. Aviez-vous ressenti quelque animosité pendant votre séjour ?

Marcus Hönig : Ma présence à Alger coïncidait avec le lancement de la campagne électorale pour les présidentielles. Il y avait de l’électricité dans l’air ! Aucune animosité à mon égard, pas directement. Un accrochage seulement, un peu rude, avec un policier en civil, place des Martyrs. Comme je l’indique dans le livre, il a mal agi, très mal, à l’égard de la personne avec qui je me trouvais. De plus, il était mécontent d’avoir été pris en photo, ce qui lui a donné l’occasion de vociférer. À cet instant, j’ai plutôt eu l’impression que mon passeport français m’avait sauvé la mise.
J’ajoute que cet homme m’a, par son attitude, tellement mis en colère, que je lui ai souhaité un affreux châtiment que je décris dans le livre. J’espère qu’il y aura survécu !

Le Matin d’Algérie : Après Alger et Tipasa, vous avez rejoint Bejaia. Peut-on avoir, avec le recul, vos impressions sur ces trois villes ?

Marcus Hönig : Il y aurait à dire sur Alger, Tipasa, Bejaia, Tigzirt, mais je ne peux me permettre d’exprimer un jugement sans le contexte de l’instant tel qu’il est décrit dans le livre.

Il y a de l’ombre partout, de la lumière sitôt qu’on convoque des espoirs avec les habitantes et les habitants. Partout, en chaque lieu, des Algériennes et des Algériens, différents, mais avec le souhait partagé de (re)voir un âge d’or pour leur ville, quelle qu’elle soit.

Le Matin d’Algérie :  « Voyageur, je te le dis, s’il te prend l’idée de jouer les routards en Algérie, si on te donne un contact, accepte-le, ces gens ont une parole et te sauvent la mise ! » Avez-vous écrit à un moment. Cela vous a surpris ? 

Marcus Hönig : Au débarquement à Alger j’avais déjà 7 numéros de téléphone de gens prêts à me sortir de n’importe quelle situation, n’importe où en Algérie ! Les paroles, et les actes.

Cela ne m’a pas surpris, mais autant, c’est invraisemblable. C’est un incessant courant de générosité. Et je ne parle pas ici de cette petite affaire de confiture sur le quai de la gare de Bejaia, qu’il faudra découvrir à la lecture !

Le Matin d’Algérie : Qu’est-ce qui est le plus difficile pour un touriste lambda qui arrive dans le pays ?

Marcus Hönig : J’ai envie de dire que probablement, pour le touriste, il n’y a aucune difficulté particulière.

Je ne suis pas très représentatif du touriste, sans doute. Ceux, rares, croisés en ville, logeaient à l’extérieur d’Alger, dans de grands hôtels sécurisés.

Peut-être une question à poser serait : qu’en est-il pour une touriste ? Celles, arrivées de France pour visiter la famille, s’exprimaient ainsi à Alger : « On se met en mode caméléon pour ne pas avoir d’ennuis. Se couvrir de la tête aux pieds par cette chaleur, ce n’est pas un plaisir, mais il le faut ».

Le Matin d’Algérie : Avez-vous gardé des contacts sur place ?

Marcus Hönig : Les paroles rapportées dans « Les larmes de Jimmy » sont vraies. Ce qui est vrai également est qu’elles peuvent à elles seules provoquer perte d’emploi, harcèlement policier, prison et je ne sais quel autre déferlement malsain. Cela même je le sais de mes contacts, qui sont protégés par une anonymisation dans le récit. Pour cette raison ces liens sont à présent coupés. Si l’un ou l’autre souhaite me trouver, ou si je souhaite retrouver quelqu’un, nous saurons le faire. C’est le prix pour que la promesse faite soit tenue.

Ce ne sera que temporaire. Le vent tournera aussi pour ceux qui ont un pouvoir d’emmerdement maximal aujourd’hui sur les autres, pour le dire crûment, ils finissent tous par disparaître l’un après l’autre, c’est une affaire de patience.

Le Matin d’Algérie : Serez-vous prêt à retourner ? Et si oui pourquoi ?

Marcus Hönig : Est-ce que je veux revenir ? Oui ! Continuer la route, écouter encore, être traversé encore.

Je ne suis sans doute pas très objectif et cela n’a aucune importance. Mon intuition est que la situation de l’Algérie aujourd’hui est un oracle pour elle et nous demain. En France, la politique intérieure se fait à l’extérieur. À deux ans des présidentielles, aller poser son oreille sur la porte du sud peut avoir du sens. 

Tout le monde est fragile, chacun à sa manière. Je ne suis pas politologue, ni économiste, mais un glissement ne s’arrête jamais au milieu de la pente. Si un effondrement devait avoir lieu en Algérie, tel que les Algériens eux-mêmes le pressentent, nous serons cette fois tous dans le même bateau. Harraga pour tout le monde, sans plus savoir où l’on va.

Ma place pour cet été était réservée, j’ai annulé. C’est une décision avec laquelle je ne suis pas à l’aise, je la regrette. Je n’ai personne qui sonder, personne à qui confier cette décision. Pour être sincère, je crois qu’il est impossible de faire bien actuellement à la place qui est la mienne. De plus, pendant un temps au moins, je dois m’effacer pour laisser aller le livre qui doit se défendre seul pour grandir.

Est-ce je peux revenir ? J’aimerais avoir un signe clair, mais comment le reconnaître ?

La surdité d’un pouvoir susceptible, qui recourt pour un oui pour un non à la démesure contre ses citoyens, ne donnent pas envie d’engager le débat avec lui. S’il savait, ce même pouvoir, à quel point son peuple est plus ouvert et lucide que lui. J’imagine que ce petit livre a des chances de déplaire à ceux qui aiment à fermer la bouche de leurs opposants. Je me trompe peut-être. Que nous soyons de force inégale est évident, mais rien ne m’interdit la réciprocité pour affirmer que bâillonner est pour me déplaire aussi.
Je souhaite pour moi comme les autres la liberté.
Un signe clair, donc ? Il arrivera. 

Entretien réalisé par Hamid Arab

Note infos 

*L’édition anniversaire des 10 ans de Planète Verte sera publiée dans les prochaines semaines. Infos et actualités www.marcushonig.com et facebook

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Skikda lance la 1re rencontre Ciné-Rusicada : de l’écriture à l’écran

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Ciné Rusicada

Sous le regard lumineux de la Méditerranée, dans cette ville que les anciens appelaient Rusicada, Skikda inaugure du 21 au 25 juin 2025 la première édition de la Rencontre Ciné-Rusicada, un événement ambitieux dédié à l’art cinématographique. Placée sous le thème « De l’écriture à l’écran » (From Script to Screen), la manifestation entend explorer les passerelles entre texte et image, entre pensée et mise en scène.

Organisée par la Direction de la culture de la wilaya de Skikda, dirigée par Madame Taharat Sabhia, cette initiative veut faire de la ville un carrefour du cinéma en Algérie orientale. Une ambition assumée : penser le cinéma dans ses dimensions littéraires, techniques, esthétiques et sociales, tout en mettant en valeur le patrimoine culturel et historique local.

Une programmation riche et ouverte

Pendant cinq jours, la salle El Alia accueillera un public varié : professionnels du 7e art, critiques, étudiants de l’INSMAS, cinéphiles et simples curieux. Plus de 20 personnalités du cinéma algérien et international seront présentes. Au programme : projections, master class, conférences, débats et exposition.

Le matin, place aux films documentaires (de 10h à 12h). Le soir (de 17h30 à 20h), des courts et longs métrages algériens seront projetés, suivis d’échanges avec les réalisateurs. Le tout dans une volonté d’éducation à l’image et de valorisation de la mémoire cinématographique nationale.

Ateliers, débats et mémoire partagée

Quatre master class seront organisées à la Maison de la Culture Mohamed Serradj :

– Sur l’écriture dramatique avec Ismaïl Soufit,

– Sur l’intelligence artificielle et les outils de scénarisation avec Sara Berretima,

– Sur les usages de l’IA en cinéma avec Khaled El Kebbich,

– Et sur le jeu d’acteur face caméra avec le grand Hassan Kachach.

Deux conférences majeures structureront la réflexion :

– « L’importance du cinéma, de son industrie et son impact sur l’environnement », avec Fayçal Sahbi, Yacine Bougazi, Abdelkrim Kadri et Djamel Mohamedi,

– « Le tournage en Algérie et l’exploitation du patrimoine culturel », animée par Nassroun Bouhil et Fayçal Chebani.

Un espace d’exposition consacré à la mémoire du cinéma algérien sera également présenté, en partenariat avec le Centre Algérien de la Cinématographie (CAC) et l’Association Adhwaa Cinéma.

Une vitrine du cinéma algérien contemporain

Parmi les films projetés, les spectateurs pourront découvrir des œuvres emblématiques et inédites :

– Min Ajlik de Khaled El Kebbich,

– Gare Aïn El Hadjar de Lotfi Bouchouchi,

– Frantz Fanon d’Abdenour Zahzah,

– Zighoud Youcef de Mounès Khammar,

– Héliopolis de Djaffar Gacem,

– Halim Erra’d de Mohamed Ben Abdallah,

– L’Avion jaune de Hajer Sabata,

– La Saqia (premier film algérien en 3D) de Noufel Klach,

– Accept Me d’Elyès Boukhamoucha, dédié aux enfants atteints d’autisme et de trisomie,

– La Force de l’Âme de Djamel Bacha,

– Olivia de Chawki Boukaf,

– Et Exception, hommage à la Palestine, du cinéaste Ezzedine Shallah.

Côté documentaire, on notera la diffusion de Cayenne ou l’histoire d’un enfer de Saïd Aoulmi et Les Nymphes de la liberté d’Abdelrahmane Cheriet.

Une couverture médiatique nationale

L’événement bénéficiera d’une large couverture médiatique : émissions spéciales sur la télévision publique, Canal Algérie, Echorouk News, avec la participation des journalistes Amir Nebache et Assia Chalabi. La presse écrite et audiovisuelle locale est également mobilisée.

Un hommage aux figures du cinéma algérien

La clôture verra la remise d’hommages à plusieurs figures marquantes du cinéma national, dont :

– Le réalisateur Mohamed Hazourli, pour l’ensemble de son œuvre,

– Djamel Bacha, primé à de nombreuses reprises,

– Et Ali Namous, acteur principal du film Zighoud Youcef.

Ciné-Rusicada se veut un trait d’union entre générations de cinéastes, un espace de transmission, et un hommage vibrant à la capacité du cinéma à penser, rêver et faire voir autrement. À Skikda, l’image retrouve ses racines dans l’écriture, et le cinéma, sa vocation première : toucher l’âme et raconter notre temps.

Djamal Guettala

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