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Russie-Burkina : Ibrahim Traoré rencontre Poutine à Moscou

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Poutine et Traoré

En visite à Moscou, dans le cadre de la commémoration de la victoire sur le nazisme, le capitaine Ibrahim Traoré, le président de la transition du Burkina Faso a échangé avec son homologue russe Vladimir Poutine ce samedi 10 mai. Les deux hommes ont parlé de l’évolution de la coopération entre leur pays depuis la réouverture de l’ambassade russe à Ouagadougou depuis deux ans.

Le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré a plaidé pour un renforcement de la coopération militaire et le transfert de connaissances, car « finir avec la guerre, avoir une armée forte et lancer le développement » du Burkina Faso tel est « l’essence » de son combat, a-t-il fait savoir.

Au cours de l’entretien, ce 10 mai, à Moscou, le président russe a souligné que ce qui unit la Russie et le Burkina Faso aujourd’hui, « c’est la lutte contre l’extrémisme et le terrorisme » et qu’il s’agit de « restaurer l’ordre constitutionnel » face à des groupes radicaux dans certaines régions du Burkina Faso. Vladimir Poutine a reconnu que les échanges sont « modestes » entre les deux pays, mais veut « travailler au renforcement [des] relations économiques et des échanges commerciaux ».

Rester sur le devant de la scène internationale

Le capitaine Ibrahim Traoré affirme avoir « tiré des leçons » de son séjour à Moscou, notamment de la capacité de la Russie « à rester sur le devant de la scène internationale » malgré les sanctions. Le chef de l’État burkinabé souhaite renforcer la coopération militaire avec la Russie, car la guerre imposée à son pays n’est, selon lui, « qu’une manifestation du nazisme ». « Ce n’est pas du terrorisme, c’est de l’impérialisme » a-t-il dit face au président russe.  

Et l’aide que la Russie pourrait aujourd’hui octroyer au Burkina Faso, « ce sont les connaissances », a précisé le capitaine Traoré, afin de « former sa jeunesse ». Le président russe a promis « une multiplication par deux » du nombre de bourses accordées aux citoyens burkinabés.

RFI

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Gaza et le terrorisme d’Etat

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Gaza
Un peuple massacré et réduit à vivre sous les bombes etdes tentes.

L’actualité que nous vivons sur la bordure littorale de la Méditerranée orientale, tout comme celle de l’agression de l’Ukraine aux confins de l’Europe de l’Est, témoigne de l’irruption d’un terrorisme de masse, imposé contre leur gré aux citoyens de ces territoires, qui s’est transformé en terrorisme d’Etat.

La violence se répand, des femmes et des enfants meurent de faim ou de froid, les geôles se remplissent et les plus fragiles, les moins armés, les moins puissants sont massacrés dans des actions criminelles par des géants militaires qui ne respectent même plus les lois de la guerre. Cette situation dont Gaza est aujourd’hui l’image la plus proche, nous ramène à Albert Camus, toujours actuel, qui écrivait dans L’Homme révolté :

“Il y a des crimes de passion et des crimes de logique. La frontière qui les sépare est incertaine. Mais le Code pénal les distingue, assez commodément, par la préméditation. Nous sommes au temps de la préméditation et du crime parfait. Nos criminels ne sont plus ces enfants désarmés qui évoquaient l’excuse. Ils sont adultes, au contraire et leur alibi est irréfutable, c’est la philosophie qui peut servir à tout, même à changer les meurtriers en juges.

Heathcliff, dans les Hauts de Hurlevent, tuerait la terre entière pour  pour posséder Cathie, mais il n’aurait pas l’idée de dire que ce meurtre est raisonnable ou justifié pour le système. Il l’accomplirait, là s’arrête toute sa croyance. Cela suppose la force de l’amour et le caractère. La force de l’amour étant rare, le meurtre reste exceptionnel et garde alors son air d’effraction. Mais à partir du moment où, faute de caractère, on court se donner une doctrine, dès l’instant où le crime se raisonne, il prolifère comme la raison elle-même, il prend toutes les figures du syllogisme. Il était solitaire comme le cri, le voilà universel comme la science. Hier jugé, il légifère aujourd’hui.”

Pour comprendre  ce qui se passe à Gaza, interrogeons l’Histoire. Le 13 septembre 1993, une image fait le tour du monde. C’est la poignée de main entre le dirigeant palestinien Yasser Arafat, chef de l’OLP, et le Premier ministre israélien Yizthak Rabin quii viennent de signer un accord reconnaissant l’existence mutuelle de deux Etats sur le territoire de l’ancienne colonie britannique, la Palestine. Cet accord ouvre une porte à  la paix après des années de conflits et de guerre entre le sionisme israélien et le nationalisme arabo-palestinien qui a commencé le 14 mai 1948. 

Mais le 4 novembre 1995,  le général Yitzhak Rabin, leader israélien de la paix, est assassiné par un militant d’extrême droite. Les années de négociations courageuses des deux camps pour parvenir à une solution juste, celle de la construction de deux États devient un mythe sans cesse repoussé entre rencontres, intifadas, répressions, glissement continu vers la colonisation de la Cisjordanie et développement du Hamas financé en partie par Israël pour affaiblir Mahmoud Abbas, président de l’autorité Palestinienne.

Le 7 octobre 2023, le Hamas qui règne sur Gaza commet un horrible crime de guerre. Alors qu’Israël a envoyé une partie de ses troupes en Cisjordanie protéger les colons qui s’y multiplient avec violence et assassinent des paysans pour leur prendre leur terre, il lance des attaques contre des localités du pourtour de la Bande de Gaza, un jour de Shabbat et de fête. Le bilan de cet horrible crime de guerre est de 1888 morts, de 4834 blessés et de 251 otages.  

L’Etat d’Israël réagit. Mais Israël est un État normalement démocratique et les démocraties respectent les lois de la guerre. Or, à ce jour, le bilan des morts palestiniens à Gaza est de 52.000 et plus de 118.000 blessés pour une population de 2.100.000 habitants ce qui, rapporté à la population française, donnerait, approximativement, 1.716.000 morts et 3.776.000 blessés. Le tout à cause de bombardements massifs et non ciblés de l’armée israélienne, de la famine et de la destruction des centres de santé.

A cela s’ajoute le fait qu’au moins 70% des bâtiments sont détruits ou gravement endommagés comme si on ne voulait pas que les Gazaouis qui sont déplacés puissent les réoccuper un jour. Cependant, il faut rappeler que les massacres de Palestiniens n’ont pas débuté avec le 7 octobre. Ils remontent à plus de 70 ans.

En Cisjordanie, les agressions de colons extrémistes se multiplient et, en  avril 2024, Amnesty International sonne l’alerte :

“La flambée de violence exercée par des colons à l’encontre de Palestiniens ces derniers jours, s’inscrit dans le cadre d’une campagne soutenue par l’Etat qui dure depuis des décennies et vise à déposséder, déplacer et opprimer la population palestinienne en Cisjordanie, y compris à Jérusalem Est. Les forces israéliennes ont par le passé facilité la violence des colons et il est scandaleux qu’une fois de plus elles ne soient pas intervenues, voire aient pris part à ces violences. » Heba Morayef 

Jusqu’ici ce n’étaient que des témoignages et des points de vue que l’on pouvait facilement effacer en traitant leurs auteurs et ceux qui les croient d’antisémitisme. Mais lorsque le président Donald Trump  et le président Netanyahou déclarent qu’il faut déplacer les Gazaouis en Egypte et en Jordanie pour faire de Gaza la « Côte d’Azur du Moyen-Orient », nous n’avons plus aucun doute et nous revenons à ce que disait Albert Camus : nous sommes devant l’un de ces crimes prémédités dont l’alibi, le 7 octobre 2023 et le retour de la paix, est irréfutable car c’est la philosophie qui peut servir à tout, même à changer des meurtriers en juges. 

L’Europe qui défend la démocratie et la liberté de l’Ukraine a mis en garde Israël contre ce projet néfaste mais elle doit aller plus loin. Elle doit aider les Israéliens démocrates à résister au Gouvernement d’extrême droite qui dirige Israël et met en danger son avenir. Elle doit aider les Palestiniens à survivre et à se débarrasser du Hamas afin que ce conflit se termine par la naissance d’un Etat Palestinien libre, démocratique et débarassé des colons.

Emile Martinez

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L’Algérie exige le rapatriement d’agents français : l’escalade diplomatique

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Drapeau Algérie France

L’Algérie a demandé dimanche le rapatriement immédiat de 15 agents français, Suite à des affectations jugées irrégulières, le 10 mai 2025, l’Algérie a pris la décision d’expulser deux agents de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) français.

Ces agents, porteurs de passeports diplomatiques, ont été déclarés “persona non grata” en raison de leur entrée sur le territoire algérien sans notification préalable. Ils assurent des fonctions diplomatiques ou consulaires sans que ces affectations n’aient fait, au préalable, l’objet, ni de notifications officielles, ni de demandes d’accréditation appropriées comme l’exigent les procédures en vigueur, lit-on dans le communiqué. 

Selon les autorités algériennes, les agents visés ont été expulsés pour avoir violé la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, qui stipule que les diplomates doivent notifier leur présence aux autorités du pays qui les accueille. Cette non-conformité a été interprétée par l’Algérie comme un acte de provocation. “L’Algérie est une nation souveraine et ne tolérera pas d’ingérence étrangère dans ses affaires internes ou de manque de respect envers ses lois”, a déclaré un conseiller du président algérien dans une émission de télévision, soulignant l’importance du respect mutuel dans les relations internationales.

Les tensions entre l’Algérie et la France se sont nettement intensifiées au cours des derniers mois. En avril 2025, l’Algérie avait déjà expulsé 12 diplomates français en réponse, la France avait répliqué en expulsant 12 agents diplomatiques algériens et en rappelant son ambassadeur. Une première dans l’histoire compliquée de ces deux pays. Ces épisodes marquent une dégradation continue des relations entre les deux pays. Et les voix qui appellent à l’apaisement sont devenues inaudibles. Seuls les « vas-en-guerre » se font entendre sur les deux rives à coups de déclarations comminatoires.

Dans un entretien à France Info, Jean-Noël Barrot a déclaré que la relation entre la France et l’Algérie « reste totalement gelée« . Plusieurs députés se sont pourtant rendus à Alger pour commémorer la répression par la France des manifestations indépendantistes du 8 mai 1945. Mais il en fallait bien plus que la simple initiative de quelques élus français dont certains ont des parents algériens. Le geste a néanmoins été salué par le chef de la diplomatie française : « Ces massacres méritent d’être commémorés« .

Cette énième mesure illustre la méfiance des autorités algériennes, voire la perte de toute confiance envers la France. Elle vient aggraver des relations diplomatiques au bord de la rupture avec le rappel des deux ambassadeurs.

Rabah Aït Abache

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Ligue 1 Mobilis : l’ESS bat l’O Akbou (1-0) et consolide sa 4e place

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L'ES Sétif

L’Entente de Sétif a conforté sa 4e position au classement du championnat national de Ligue 1 Mobilis après avoir réalisé l’essentiel face à l’Olympique Akbou (1-0), ce dimanche au stade du 8 Mai 1945 (Sétif), en match comptant pour la suite de la 25e journée.

Le seul but de cette rencontre a été marqué à l’heure de jeu par Bouchama (60’).

Grâce à cette victoire, l’ESS porte son total à 38 points et consolide sa 4e place. De son côté, le nouveau promu aligne deux défaites de suite et se retrouve dans la peau du relégable (15e – 25 pts).

Cette 25e manche se poursuit en ce moment avec le match USM Alger – CS Constantine en cours, dont le coup d’envoi a été donné à 19h00 au stade du 5 Juillet 1962 (Alger).

Samedi, le NC Magra a quitté la 15e et avant-dernière place après avoir pris le meilleur sur l’ASO Chlef (2-0). De son côté, l’USM Khenchela s’est offert une bonne bouffée d’oxygène en battant le MC Oran (2-1), alors que l’ES Mostaganem a glané un bon point lors de son déplacement à Béchar face à la JS Saoura (0-0).

Le 3e et dernier acte de cette 25e semaine se jouera ce lundi avec trois matchs au programme, dont le très attendu CR Belouizdad – MC Alger. Ce big derby de la capitale, prévu entre le dauphin et leader, se jouera à huis clos (17h00) au stade Nelson Mandela.

Résultats partiels de la 25e journée :

USM Khenchela – MC Oran 2 – 1
NC Magra – ASO Chlef 2 – 0
JS Saoura – ES Mostaganem 0 – 0
ES Sétif – Olympique Akbou 1 – 0
USM Alger – CS Constantine 19h00
Dimanche :

CR Belouizdad – MC Alger 17h00
MC El-Bayadh – JS Kabylie 17h00
US Biskra – Paradou AC 18h00

Classement de la Ligue 1

Equipes Pts J

1 MC Alger 45 23
2 CR Belouizdad 43 24
3 JS Kabylie 43 24
4 ES Sétif 38 24
5 MC El Bayadh 34 24
6 USM Alger 33 23
7 Paradou AC 32 24
8 ASO Chlef 32 25
9 JS Saoura 32 25
10 USM Khenchela 28 24
11 MC Oran 27 24
12 NC Magra 27 25
13 CS Constantine 26 20
14 ES Mostaganem 26 25
15 Olympique Akbou 25 24
16 US Biskra 20 24

Radio Algérie Multimédia

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L’Algérie demande le rapatriement immédiat d’agents français

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Ministère des Affaires étrangères.

Les autorités algériennes ont demandé au Chargé d’affaires de l’Ambassade de France en Algérie, reçu ce dimanche au siège du Ministère des Affaires étrangères, que les agents français, objet d’une affectation dans des conditions irrégulières, fassent l’objet d’un rapatriement immédiat vers leur pays d’origine.   

De sources informées, nous avons appris que le chargé d’affaires de l’Ambassade de France en Algérie a été reçu ce jour, 11 mai 2025, au siège du Ministère des Affaires étrangères.  

Cette convocation du diplomate français serait intervenue après le constat de manquements flagrants et répétés de la partie française au respect des procédures consacrées en matière d’affectation d’agents auprès des représentations diplomatiques et consulaires françaises en Algérie. 

En effet, sur la période récente, il aurait été constaté par les services compétents algériens l’affectation de pas moins de quinze agents français devant assumer des fonctions diplomatiques ou consulaires sans que ces affectations n’aient fait, au préalable, l’objet, ni de notifications officielles, ni de demandes d’accréditation appropriées comme l’exigent les procédures en vigueur. 

Ces agents, titulaires auparavant de passeports de service, se sont vu accorder des passeports diplomatiques pour faciliter davantage leur entrée en Algérie. En outre, et comme il en a déjà été fait état, cette liste incluait deux agents relevant du Ministère français de l’Intérieur et devant manifestement suppléer partiellement à ceux qui ont été récemment déclarés persona non grata. 

Ces affectations, irrégulières au regard des procédures habituelles observées par les deux pays jusqu’à présent conformément aux conventions internationales et à la pratique diplomatique, sont intervenues alors même que des ressortissants algériens titulaires de passeports diplomatiques se sont vu refuser l’accès au territoire français et que deux Consuls Généraux nommés aux postes de Paris et de Marseille et sept autres Consuls attendent toujours de recevoir l’accréditation des autorités françaises depuis plus de cinq mois.   

En conséquence, les autorités algériennes ont demandé que l’ensemble des agents français, objet d’une affectation dans des conditions irrégulières, fasse l’objet d’un rapatriement immédiat vers leur pays d’origine.

APS

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Deux agents de la DGSI française expulsés par l’Algérie

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Aéroport d'Alger

L’Algérie a expulsé deux agents de la DGSI française (Direction générale de la Sécurité intérieure) qui s’apprêtaient à s’introduire sur son territoire avec des passeports diplomatiques. L’information a été donnée par la chaîne d’information publique, AL24 News, affirmant que « cette expulsion intervient pour des raisons du non-respect de la procédure ».

« Les deux agents ont été interceptés vendredi dernier à l’aéroport international d’Alger », a déclaré le journaliste Fayçal Métaoui (nommé récemment au poste du chargé de mission à la présidence algérienne) qui participait à une émission de cette chaîne, diffusée samedi dernier.

« L’Algérie, après avoir constaté que la partie française n’a pas respecté la procédure en la matière, a considéré ces deux agents comme persona non grata », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « lorsqu’on entre dans un territoire avec un passeport diplomatique, il faut informer toutes les parties, en respectant la convention de Vienne et les accords consulaires existants entre les deux pays ».

La même source accuse directement le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, d’être à l’origine de cette « manœuvre ». « C’est une nouvelle manœuvre du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui a envoyé, aujourd’hui, des hommes sous couvert de passeports diplomatiques, deux agents de la DGSI, qui dépend du ministère qu’il dirige », explique Fayçal Métaoui.

Cette nouvelle affaire intervient dans un contexte de tensions persistantes entre l’Algérie et la France, marquée notamment l’expulsion de 12 agents de l’ambassade et des consulats français en Algérie et la riposte française qui a renvoyé aussi 12 fonctionnaires diplomatiques algériens.

Les relations entre les deux pays se sont dégradées durant l’été 2024, sur fond de reconnaissance par Paris de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. En réaction, l’Algérie a retiré son ambassadeur à Paris.

L’emprisonnement, en novembre 2024, de l’écrivain algéro-français, Boualem Sansal, a compliqué davantage la situation, tout comme le refoulement de migrants en situation irrégulière visés par des obligations de quitter le territoire français, dont l’influenceur algérien Doualemn.

Ces deux affaires ont suscité la colère de plusieurs ministres français, dont Bruno Retailleau (Intérieur) et Jean-Noël Barrot qui menaçaient de recourir au « rapport de force ». Les autorités françaises ont même décidé de restreindre l’accès au territoire français de certains responsables algériens pour « défendre les intérêts des Français ». L’affaire des

Un début d’apaisement est ensuite intervenu avec l’appel téléphonique Macron-Tebboune, à l’occasion de l’aïd el-Fitr, fin mars, suivi d’une visite à Alger du ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, le 6 avril courant, marquant « une nouvelle phase dans une relation d’égal à égal » entre la France et l’Algérie.

Reçu par le chef de l’État algérien, le chef de la diplomatie française a affirmé que les deux pays avaient « décidé de tourner la page ». Toutefois, l’arrestation d’un cadre consulaire algérien, début avril à Paris, dans le cadre d’une enquête judiciaire sur la tentative d’enlèvement de l’opposant algérien « Amir DZ », a suscité la colère d’Alger qui n’a pas tardé à exprimer sa contestation auprès de l’ambassadeur de France à Alger, considérant que l’arrestation d’un cadre consulaire à Paris est venue « torpiller » les récents progrès diplomatiques entre les deux pays. Résultat : l’expulsion de 12 fonctionnaires français par l’Algérie. En réponse, la France a rappelé son ambassadeur à Alger et expulsé 12 fonctionnaires algériens.

Cependant le dossier de l’affaire de l’enlèvement de l’influenceur Amir DZ risque de compliquer les relations. Le Journal du dimanche a révélé, dans sa dernière édition, l’implication de hauts fonctionnaires algériens, dont des officiers supérieurs des renseignements.

Avec A.A.

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L’idée d’un référendum sur les finances publiques avance en France

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Bayrou
Le premier ministre François Bayrou.

À la suite de la proposition du Premier ministre, François Bayrou, d’organiser une consultation nationale sur l’avenir des finances publiques, une étude publiée dimanche par l’institut Elabe pour BFMTV révèle un fort soutien de la population à cette initiative.

Selon ce sondage, 83 % des personnes interrogées se déclarent favorables à la tenue d’un référendum, dont 28 % « très favorables ». Ils placent l’économie, les retraites et l’immigration en tête des sujets sur lesquels ils aimeraient être questionnés.

« L’idée a fait son chemin dans l’opinion », s’est réjoui M. Bayrou samedi, lors d’un déplacement à Brest. Il a ajouté : « Beaucoup de citoyens souhaitent être enfin associés aux grandes décisions. C’est un enjeu démocratique majeur. Le monde politique, lui, se montre plus réservé, ce qui se comprend : une telle démarche bouleverse les équilibres habituels du débat public. »

Le président Emmanuel Macron avait lui aussi évoqué, dans ses vœux pour 2025, la possibilité d’organiser plusieurs référendums sur des sujets clés. Il pourrait détailler ses intentions mardi soir, à l’occasion d’une émission spéciale sur TF1.

D’après l’enquête, les domaines sur lesquels les Français aimeraient être consultés en priorité sont les dépenses publiques, la dette et les impôts (59 %). Les retraites et l’immigration arrivent ensuite, ex aequo à 52 %. D’autres sujets suscitent également l’intérêt : la fin de vie (43 %), la réorganisation territoriale (22 %) et l’introduction de la proportionnelle (19 %).

En bas de la liste figurent les questions liées aux rythmes scolaires et à l’usage des écrans et réseaux sociaux par les enfants, avec seulement 16 % des répondants exprimant le souhait d’être consultés à ce sujet.

Le sondage a été réalisé en ligne les 6 et 7 mai auprès d’un échantillon représentatif de 1 000 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. La marge d’erreur varie entre 1,4 et 3,1 points.

La rédaction/AFP

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L’anglais contre le français en Algérie : l’arabisation rampante sous couvert de modernité

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Tebboune
Une politique d'arabisation totale est menée sous l'égide d'Abdelmadjid Tebboune

La récente vague de décisions visant à écarter la langue française des institutions publiques et privées en Algérie ne relève plus du simple ajustement linguistique, mais s’apparente de plus en plus à une politique d’exclusion ciblée.

Derrière des arguments de souveraineté ou d’alignement avec les normes internationales, se cache une logique idéologique claire, portée par des cercles arabo-islamistes influents, bien implantés dans l’administration et les sphères décisionnelles. Le tout avec la bénédiction d’Abdelmadjid Tebboune et le clan qui le soutient.

Des entreprises publiques telles que la SEAAL (Société des Eaux et de l’Assainissement d’Alger) ont récemment remplacé la langue française par l’anglais et l’arabe sur leurs factures. Les facultés de  médecine  se préparent à abandonner le français au profit de l’anglais dès 2025-2026. Le secteur du sport, la compagnie nationale de transport  aérienne, Air Algérie et même les correspondances administratives suivent le pas.

À première vue, il s’agit d’un basculement linguistique stratégique, mais une lecture plus profonde révèle une volonté manifeste de rompre avec un héritage linguistique accusé d’être colonial — un procès récurrent dans les discours populistes.

Ce qui interpelle, ce n’est pas la volonté d’adopter l’anglais, langue de la science et de la technologie, mais bien la manière brutale, précipitée et sélective dont la langue française est bannie, sans tenir compte des réalités sociolinguistiques du pays. La majorité des enseignants universitaires, des professionnels de santé et des chercheurs continuent de produire et d’enseigner en français. Les bibliothèques regorgent d’ouvrages scientifiques en langue française. Pourtant, on feint d’ignorer cette réalité dans une course politisée vers un « désenvoûtement culturel » aux relents idéologiques.

Les initiateurs de cette politique ne cachent plus leur appartenance à une mouvance arabo-islamiste qui a toujours entretenu une méfiance viscérale à l’égard de la francophonie, perçue comme un vestige de domination culturelle. Le discours officiel, lui, maquille cette croisade sous les atours d’une modernisation linguistique, alors qu’il s’agit souvent d’un repli identitaire. Or, on ne construit pas une identité nationale en éradiquant une langue, surtout lorsqu’elle continue d’être un outil de savoir, de communication et de mobilité sociale pour des millions d’Algériens.

La rupture avec le français ne semble pas découler d’un processus démocratique ni d’une concertation nationale. Elle s’inscrit plutôt dans une logique autoritaire, décidée en haut lieu, et appliquée par des fonctionnaires zélés, souvent plus soucieux de leur positionnement idéologique que de l’efficacité administrative ou pédagogique. La marginalisation du français n’est pas seulement un acte symbolique : elle fragilise l’accès au savoir, aggrave la fracture linguistique, et accentue l’isolement de nombreux professionnels.

Dans une Algérie plurielle, marquée par une diversité linguistique et culturelle, la sagesse commanderait une politique inclusive, valorisant toutes les compétences linguistiques disponibles. Loin d’être une faiblesse, le multilinguisme est une richesse stratégique, que certains veulent aujourd’hui sacrifier sur l’autel d’une identité rigide et exclusive.

Samia Naït Iqbal

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La « grande guerre patriotique » russe, une réécriture de l’histoire par Poutine

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Armée rouge

Je ne sais plus par quel bout prendre ma colère pour expliquer les raisons pour les nombreux autres sujets. Les Algériens pro-Poutine n’ont jamais lu un autre livre d’histoire que celui rédigé, diffusé et obligé par le FLN.

Je ne suis pas sidéré par le niveau inexistant de leur culture en ce domaine, il faudrait inventer dans le dictionnaire un nouveau mot. Les Russes comme les Algériens nourris au biberon de la dictature continuent à se nourrir d’une histoire délirante sur la guerre patriotique russe lors de la seconde guerre mondiale.

Les défilés militaires à la soviétique la rappellent chaque année devant une foule lobotomisée et totalement acquise à la gloire de l’armée russe libératrice et de Poutine.

Poutine occulte une vérité historique pourtant accessible au moindre collégien. La Russie de Staline avait lourdement trahi ses partenaires (si on peut utiliser ce mot) en signant le 23 août 1939  un pacte germano-soviétique de non-agression, connu sous le nom d’accord Ribbentrop-Molotov, les deux ministres des affaires étrangères.  

Alors lorsque Poutine justifie son agression dans le but de combattre les Nazis du régime ukrainien, je ne sais pas s’il faut en rire ou s’en étonner devant un si gigantesque culot. 

Mais l’Allemagne nazie avait montré ce que signifiait pour elle une non-agression. L’invasion par les troupes nazies de la Pologne menaçait directement le monde soviétique. Un mois s’était seulement écoulé puisque l’invasion s’est produite en septembre de la même année. C’est seulement à cet instant que ce grand pays patriotique avait retourné sa veste.

Son récit jusqu’à aujourd’hui est qu’il a payé le prix de son engagement avec 20 millions de morts. Son armée fut la première à arriver à Berlin et la Russie ne se lasse pas de dire qu’elle a sauvé les Alliés d’une déroute. Plus c’est gros plus ça passe lorsqu’on fait face aux membres d’une secte.

Tout cela est vrai, elle a payé un très lourd sacrifice que personne ne conteste. Mais c’est le prix d’une lourde trahison et d’une attirance entre deux régimes barbares. Qui pourrait le nier avec des noms comme Hitler et Staline.

Le pacte Ribbentrop-Molotov, un tout petit oubli, sans importance, de la réécriture de l’histoire par Poutine.

Et les Algériens pro-Poutine qui ne suivent pas, ils courent.

Boumediene Sid Lakhdar

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Sétif accueille une rencontre internationale sur la ville durable

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Sétif

A Sétif, l’Université Ferhat-Abbas 1 s’apprête à accueillir lundi 12 mai une rencontre de haut niveau intitulée « Trame verte et commodités urbaines : vers une ville durable et résiliente ».

Organisé par le Laboratoire d’architecture méditerranéenne (LAM) et la fondation HCA, l’événement réunira trois figures majeures de l’architecture paysagère et de l’urbanisme, venues croiser leurs regards sur les défis de la ville contemporaine.

À l’heure où les villes algériennes connaissent des mutations rapides, cette journée d’échanges ambitionne de proposer des pistes concrètes pour l’amélioration des paysages urbains, la requalification des espaces publics et l’adaptation des milieux de vie aux réalités sociales, climatiques et culturelles actuelles.

Trois experts, trois visions complémentaires

Le programme s’ouvrira à 9h30 avec une conférence de Kamel Louafi, artiste-paysagiste de renommée internationale. Lauréat de multiples distinctions européennes, Louafi présentera ses travaux sur l’amélioration des paysages existants et l’adaptation des espaces verts aux usages contemporains. Il partagera ses expériences issues de concours internationaux, mettant l’accent sur la nécessité de revitaliser les surfaces urbaines dégradées.

À 10h30, Akli Amrouche, architecte urbaniste et rédacteur en chef de la revue Vie de Ville, prendra la parole pour aborder la requalification des espaces publics en Algérie. Il explorera les liens entre design, scénographie urbaine et activation citoyenne, plaidant pour une approche qui conjugue innovation, fonctionnalité et enracinement culturel.

Enfin, à 11h00, Amar Lounas, architecte de l’agence AL-Architecture, clôturera la matinée avec une réflexion intitulée « Architecture en mouvement : dialogue entre paysage, climat et usages ». À travers ses projets menés en Algérie, en Corée du Sud et en France, il montrera comment l’architecture peut s’ancrer dans la nature tout en s’adaptant aux mutations sociétales de notre époque.

Un rendez-vous majeur pour penser la ville de demain

Cette rencontre promet de nourrir la réflexion sur la ville algérienne de demain : plus verte, plus inclusive, et plus résiliente. Elle s’adresse aux architectes, urbanistes, étudiants et citoyens soucieux de construire un cadre de vie durable et harmonieux.

Djamal Guettala 

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