2 avril 2025
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Le RCD dénonce une pseudo-présidentielle pour le statu quo

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Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) est l’un des rares partis à prendre position franchement contre la mascarade présidentielle prévue le 7 septembre prochain.

Dans un communiqué rendu public suite à l’annonce de la candidature d’Abdelmadjid Tebboune à sa propre succession, le RCD dénonce les arrangements en haut lieu pour sa reconduction pour 5 autres années à la tête de l’Etat.

Lire le communiqué ci-dessous.

« Le chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune, vient d’annoncer sa candidature à l’élection présidentielle anticipée du 07 septembre 2024 après s’être assuré de l’aval de sa reconduction agrémentée d’un compagnonnage islamo-conservateur et de candidats alibis. Cette annonce conforte l’option de la poursuite de la gestion du statuquo porteur de risques pour la cohésion nationale.

En effet, le maintien certain (au demeurant, dans l’annonce officielle de cette élection, il n’y a qu’un premier tour, le 07 septembre !) d’un personnage qui incarne l’illégitimité depuis le 12 décembre 2019, la répression du mouvement de février 2019, le musellement des libertés, les emprisonnements pour délits politiques et d’opinion signe une volonté de régenter le pays par l’accentuation de la terreur et la fermeture des espaces d’expression et d’organisation.

Le RCD qui s’est déjà prononcé sur cette pseudo-consultation estime que le pays est déjà exsangue par une politique de fait accompli, de divisions et d’exclusions.

Fort de ses convictions et de son parcours, le Rassemblement continuera à militer pour une solution politique et pacifique qui restitue la parole au peuple algérien.

Alger, le 11 juillet 2024

Le RCD

Le Rassemblement national, un Algérien débutant !

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Bardella Le Pen
Le Pen-Bardella

Avec le présent article, il n’y a aucune possibilité de m’accuser d’une complaisance envers le Rassemblement national et de son projet raciste. Un grand nombre de mes articles en attestent. Au-delà, en cas  de doute, il faut sonder mon âme profonde, je souhaite bon courage à ceux qui veulent le faire.

Maintenant que ce qui est dit ne laisse aucun doute et que l’élection est derrière nous, il n’est pas interdit de rappeler certaines vérités. Je n’apprendrai rien aux lecteurs mais le but d’un rappel est de remettre un ordre dans une mémoire avec certains points choisis.

La binationalité

Jordan Bardella a choqué une grande partie des français avec l’annonce de l’interdiction d’accès à certaines hautes fonctions aux personnes détenant une double nationalité (parfois multiple). C’est certainement le plus grand rétropédalage qu’a dû faire la direction du parti en se rendant compte du danger électoral de cette mesure.

Alors, dans la confusion, il avait été précisé que cela ne concernait qu’un nombre limité de fonctions. Et de jour en jour Jordan Bardella diminuait le nombre de cas jusqu’à n’en finir qu’à une poignée.

Mais la parole s’était libérée car un membre éminent du parti avait rajouté que Nadjat Vallaud Belkacem n’aurait jamais dû être ministre car la fonction gouvernementale n’est pas compatible avec la double nationalité. Il s’est fait sévèrement grondé par la grande patronne qui avait perçu l’émoi dans la population.

Mais pourquoi le Rassemblement National doit-il revenir sur cette décision presqu’en s’excuser ? Il aurait tort car l’Algérie n’a pas eu autant de pudeur dans sa constitution.

Art. 67. — L’égal accès aux fonctions et aux emplois au sein de l’Etat est garanti à tous les citoyens, à l’exception de ceux liés à la souveraineté et à la sécurité nationale.« 

Quant au nombre de fonctions concernées, l’Algérie est aussi généreuse que son hospitalité à vous remplir le plat de couscous.

Vu l’immense nationalisme, la main sur le cœur, pour être ministre de la diaspora et servir son pays, Samir Chaâbna avait quitté son poste pour ne pas renoncer à sa nationalité française. Samir Chaâbana est ambitieux mais il n’est pas fou.

Mais comme il n’y a aucune limite au progressisme,  l’Algérie a étendu la disposition, interdisant aux binationaux d’être actionnaire d’un média.

L’invasion de l’immigration

Là également, pourquoi le RN a-t-il autant de pudeur ? L’humanisme de l’Algérie lui en donne encore une preuve.

Amnesty international nous le confirme « En Algérie, la répression discriminatoire exercée contre les migrants venant d’Afrique subsaharienne et contre les réfugiés et les demandeurs d’asile s’est accentuée en 2018, les forces de sécurité ayant arrêté et placé en détention de façon arbitraire des dizaines de milliers de personnes, qu’elles ont renvoyées illégalement au Niger et au Mali.

Beaucoup de ces personnes ont été expulsées alors qu’elles détenaient des visas ou des documents consulaires en cours de validité.

Au cours des deux dernières décennies, en Algérie, le nombre de migrants a considérablement augmenté, mais le pays ne dispose toujours pas d’un cadre juridique clair pour les travailleurs migrants et il n’a pas adopté de loi sur l’asile.

Une loi datant de 2008 relative aux ressortissants étrangers considère les migrants en situation irrégulière comme des délinquants qui peuvent être sanctionnés par une peine allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ».

Leila Boussaid, enseignante-chercheuse à l’Université d’Alger avait rédigé un article dans la revue IEMED (Institut européen de la méditerranée)  dans lequel on lit : « La plupart des ONG ont fait état du nombre important de personnes refoulées aux frontières sud, dont des femmes et des enfants, cela dans « des conditions inhumaines ».

Lorsqu’on constate le lieu de son université, on comprend l’extrême prudence d’un texte globalement très édulcoré et « propre sur lui comme un travail de recherche », on peut s’imaginer l’ampleur considérable de la vérité qui ne peut être dite. Leila est une chercheuse mais, elle aussi, n’est pas folle, elle ne recherche pas au-delà de la zone de sécurité.

Et puis, il y a les milliers de témoignages de pauvres bougres à qui on a raconté que l’Algérie était l’Eldorado du pétrole et du progressisme tiers-mondiste. Ces malheureux n’avaient pas actualisé les journaux de propagande des années 60.

Le drapeau du terrorisme

Le Rassemblement National avait depuis longtemps dénoncé les drapeaux algériens brandis dans les stades pour supporter l’équipe d’Algérie et à bien d’autres manifestations.

Pourquoi lui en vouloir ? L’Algérie est beaucoup plus stricte, elle interdit les drapeaux de l’une de ses composantes identitaires, notamment ceux brandis pendant les manifestations du Hirak. Mais contrairement au RN, elle ne transige pas sur les valeurs patriotiques, c’est par fourgons entiers que les « délinquants » et « les traîtres à la nation » ont été incarcérés ou inquiétés (pour les plus chanceux).  

La France blanche et chrétienne

C’est probablement le plus important des slogans de l’extrême droite. Il est incrusté de longue date dans la grande Algérie ouverte au monde. Franchement, le RN est en retard sur tous les plans dans la défense des valeurs nationales.

On nous parle de « racisme ordinaire » d’une partie non négligeable de la population française. Ce « racisme ordinaire », nous l’avons, comme une évidence sociale, dans notre pays de naissance. Pas de quoi pavoiser pour le Rassemblement National.

C’est parce que nous les aimions plus que tout au monde que nous pardonnions à nos grands-parents, souvent à nos parents, des propos antisémites horribles et ceux contre les « kahlouches ». Nous les aimions et nous les excusions par leur illettrisme et mauvaise connaissance du monde et des civilisations.

Mais on nous dit que des centaines de milliers d’universitaires ont été formés depuis notre jeunesse. Et rien n’a changé pour cette majorité d’Algériens.

Quant à la grande ouverture d’esprit pour la liberté de conscience inscrite dans la Constitution algérienne, on peut la trouver dans la fermeture et la répression des lieux de cultes chrétiens, dans la terreur quotidienne envers le moindre écart aux dogmes de l’Islam, dans les foulards de de la secte nationale et dans bien d’autres domaines de la liberté de conscience et de culte.

En conclusion, nous pourrions dire que le Rassemblement National a tout à apprendre. C’est un débutant et devrait prendre leçon auprès de l’Algérie.

Il n’est même pas capable d’avoir une majorité absolue à l’Assemblée Nationale. Le chemin est encore long pour l’acquisition de la compétence qui crée l’unanimité.

Peut mieux faire s’il travaille sérieusement les fondamentaux du pouvoir nationaliste, patriotique et les valeurs ancestrales d’une race pure.

Boumediene Sid Lakhdar

Niger : évasion de 200 terroristes de la prison de Koutoukalé

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La prison de haute sécurité de Koutoukalé
La prison de haute sécurité de Koutoukalé

Au Niger, une évasion spectaculaire s’est produite ce jeudi 11 juillet. La prison de haute sécurité de Koutoukalé, tout près de Niamey, a été le théâtre d’une mutinerie de ses détenus.

Un grand nombre de prisonniers a réussi à s’échapper avec des armes. Les forces de sécurité nigériennes se sont lancées à leur poursuite. Plus de 200 terroristes étaient enfermés dans cette prison de Koutoukalé.

Selon le maire de la commune de Tilaberi, la prison de haute sécurité de Koutoukalé à 40 km de Niamey a été attaquée par les terroristes venus de la frontière Burkinabè.

Une évasion spectaculaire a eu lieu en effet jeudi 11 juillet à la prison de haute sécurité de Koutoukalé située à quelques kilomètres de Niamey, la capitale du Niger. Après s’être mutinés, un nombre important de détenus a réussi à s’enfuir avec, à leurs trousses, les forces nigériennes, aussitôt mises en alerte.

L’évasion s’est produite à la mi-journée. Ce sont des tirs et des détonations à l’intérieur de la prison qui ont alerté les gardes. Selon des sources sécuritaires, les mutins ont rapidement pris le dessus. Nombre d’entre eux ont réussi à franchir les portes blindées, les barbelés, et les vastes tranchées qui entourent la prison de Koutoukalé, avant de s’évaporer dans la nature avec comme butin d’importantes quantités d’armes et des véhicules.

On ne sait toutefois pas combien de détenus ont pu prendre la fuite, ni leur identité. Plusieurs centaines de terroristes étaient notamment détenus dans cette prison, de même que des criminels et des trafiquants de drogue.

Cette prison est considérée comme la plus sure du pays. Les autorités y gardent les détenus les plus dangereux, notamment les éléments jihadistes des groupes sahéliens ou du groupe nigérian Boko Haram. Cet établissement se trouve dans une zone broussailleuse, sans aucun bâtiment aux alentours. Elle est reliée à la route nationale 1 par une piste, volontairement laissée non-bitumée.

Mobilisation générale des autorités

Un message radio du ministre de l’Intérieur destiné à tous les gouverneurs a confirmé cette évasion et lancé un appel aux chefs des villages environnants et aux leaders religieux pour que soit dénoncé tout individu suspect. Toute la région du fleuve Niger est mise en alerte, notamment les régions de Niamey et de Tillabéri où un couvre-feu a été décrété dans la ville éponyme.

Les interrogations s’accumulent sur cette évasion spectaculaire. La prison de Koutoukalé est une forteresse réputée imprenable. Par deux fois, des jihadistes venus de la frontière malienne avaient tenté de libérer leurs camarades et avaient toujours échoué.

Comment donc cette prison fortement gardée a pu tomber sous le contrôle de ses détenus qui ont pu se procurer des armes et maitriser leurs geôliers avant de s’enfuir ? C’est ce que devra révéler une enquête sur le déroulement de cette évasion.

Avec RFI

Ligue 1 Mobilis (2024-2025) : JSK-MCA, le choc de la 1re journée

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Stade de la JSK

Le clasico entre la JS Kabylie et le MC Alger, champion d’Algérie en titre, constituera le choc de la 1re journée, fixée au week-end du 13-14 septembre, du championnat de Ligue 1 Mobilis de football (2024-2025), selon le tirage au sort du calendrier du championnat, effectué ce jeudi par la Ligue de football professionnel (LFP).

Cette affiche devrait avoir lieu au nouveau stade de Tizi-Ouzou, « Moudjahid Hocine Aït Ahmed », d’une capacité de 50.000 places, inauguré mercredi par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.

De son côté, le CR Belouizdad, vice-champion d’Algérie, entamera la nouvelle saison en déplacement face à l’USM Khenchela, alors que le CS Constantine, 3e au classement final de l’exercice 2023-2024, recevra le nouveau promu l’ES Mostaganem.

L’autre promu en élite du football national l’Olympique Akbou, accueillera de son côté le NC Magra.

L’ES Ben Aknoun et l’US Souf, ont été reléguées en Ligue 2 amateur au terme de la saison précédente, rappelle-t-on.

Me Ouali, Mira Mokhnache et les autres détenus en grève de la faim

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Me Ouali et Mira Mokhnache

L’universitaire et militante Mira Moknache, Me Sofiane Ouali et leurs camarades ont entamé une grève de la faim alors qu’ils sont en garde à vue dans un commissariat à Bgayet.

Selon certaines informations qui nous sont parvenues, Mira Moknache et ses camarades ont entamé une grève de la faim en garde à vue au commissariat central de Béjaïa.

Mira Moknache était à son troisième jour de grève et elle aurait été transférée à l’hôpital pour examen, selon une information publiée par le réseau de défenseur des droits humains, le Cnld.

Ces militants pacifiques ont été arrêtés il y a 4 jours. La police a perquisitionné le domicile de Mira Mokhnache dans la foulée de son arrestation.

Sofiane Ayache

L’armée israélienne continue de pilonner le nord de Gaza

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Gaza
Gaza martyrisée par les bombardements israéliens.

Depuis 10 mois, l’armée israélienne poursuit ses attaques d’ampleur dans la bande de Gaza. Alors que l’État hébreu a annoncé mercredi 10 juillet avoir mis un terme à sa vaste opération dans le quartier dévasté de Choujaïya, à Gaza-ville, les habitants affichent leur désespoir face à ce quartier, réduit en champ de ruines.

C’est une guerre qui n’en finit plus. Mercredi 10 juillet au soir, l’armée israélienne a annoncé avoir « achevé » ses opérations lancées le 27 juin à Choujaïya, un quartier de l’est de la ville de Gaza qui a été le théâtre de violents combats depuis cette date.

Les soldats disent en effet être parvenus à démanteler huit tunnels, à éliminer des dizaines de membres du mouvement palestinien islamiste du Hamas, et à détruire des bases de combats et des immeubles piégés. Un porte-parole de l’armée affirme par ailleurs qu’une enquête interne est en cours concernant la mort de plus de 20 Gazaouis dans une école de l’Unrwa, lors d’un bombardement israélien, rapporte le correspondant de Rfi à Jérusalem.

Certains habitants ont commencé à regagner Choujaïya jeudi 11 juillet pour constater les dégâts : ils parlent de destruction massive. Les troupes israéliennes ont quitté ce quartier est de Gaza-ville en laissant derrière elles des scènes de désolation, de ruine, de mort et de destruction, rapporte la correspondante de Rfi en Cisjordanie.

Il n’y a presque plus aucune maison habitable, précise la Défense civile palestinienne, qui déclare également avoir accès « pour la première fois » à certaines zones depuis le début de l’offensive fin juin.

Au moins 60 corps retrouvés à Choujaïya

Sur place, il ne reste que des cadavres, dans les rues ou sous les décombres : jeudi, la Défense civile de la bande de Gaza a annoncé avoir découvert environ 60 corps dans ce quartier. Puis, les infrastructures publiques – qu’il s’agisse d’écoles, de bureaux de poste, de cliniques ou de bâtiments résidentiels – ont été rasées, ne laissant aux habitants aucun endroit sûr où se rendre.

Depuis lundi, cette offensive avait été élargie à d’autres quartiers. Mercredi, l’armée israélienne a également ordonné l’évacuation de toutes les personnes se trouvant dans la ville de Gaza, la plus importante de l’enclave. Une demande formulée via des tracts largués par avion sur Choujaïya. Elle concernerait entre 300 000 et 350 000 habitants. 

Les combats au sol actuels, qui semblent ne plus s’arrêter, font partie des plus violents depuis le début de la guerre, poussant donc des milliers de Gazaouis à fuir vers le Sud, sans savoir où aller. « Ces nouvelles directives ne feront qu’ajouter aux souffrances de masse pour les familles palestiniennes », alerte d’ores et déjà le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU.

« Les écoles finissent souvent par devenir des lieux de mort et de misère », a dénoncé le chef de l’UNRWA, relevant que neuf mois après le début de la guerre, « les tueries, les destructions et le désespoir se poursuivent sans relâche et sans fin, sous notre surveillance».

Nebal Farsakh, membre du Croissant-Rouge palestinien déclare : « Nous sommes face à une souffrance sans précédent, les gens sont forcés de fuir et la situation humanitaire empire. Il n’y a pas assez d’aide qui parvient à rentrer dans Gaza et cela a pour conséquence une famine pour les civils. Près de 96% de la population de l’enclave souffre de grave insécurité alimentaire. Les maladies infectieuses se propagent rapidement au sein des communautés de déplacés internes, car ils sont trop nombreux. Il n’y a pas d’accès à l’eau et donc pas de moyen de garder un semblant d’hygiène. »

« Sans précédent, c’est même un mot trop faible pour décrire la situation humanitaire à Gaza. Nous avons besoin d’une intervention immédiate de la communauté internationale pour protéger les civils et pour que puisse parvenir de façon sûre et continue un accès humanitaire et une aide médicale », implore encore Nebal Farsakh. 

Négociations en cours à Doha

Pour autant, la fin de l’offensive à Choujaïya est loin de marquer la fin des combats dans la ville. L’armée israélienne a annoncé jeudi 11 juillet poursuivre une attaque majeure dans le centre de Gaza-ville, où des affrontements ont lieu dans le sud de la vile à Tal al-Hawa et des bombardements à l’ouest, à Sabra.

En parallèle, les pourparlers doivent continuer en Égypte et au Qatar, appuyés par les États-Unis, pour tenter d’avancer vers un cessez-le-feu et une libération des otages. Le chef du Mossad, David Barnea, et le directeur de la CIA, William Burns, sont arrivés mercredi 10 juillet à Doha pour avancer sur les négociations sur une trêve. Mais pour le Hamas, l’offensive israélienne en cours remet en question les chances de succès de discussions, qui devaient entrer dans leur dernière ligne droite.

Les médiateurs chargés de négocier un cessez-le-feu dans la bande de Gaza avec Israël n’ont fourni au Hamas aucune information sur l’évolution des discussions, déplore ce jeudi le mouvement islamiste palestinien qui accuse Israël de chercher à « gagner du temps ».

Le Premier ministre espagnol Sanchez appelle à une unité de l’OTAN sur Gaza, similaire à celle sur l’Ukraine « Si nous exigeons le respect du droit international en Ukraine, nous devons l’exiger également à Gaza sinon il n’y a aucun sens», a-t-il déclaré.

Avec Rfi

Rafle de militants et d’un avocat à Béjaïa 

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Me Ouali et Mira Mokhnache

Pendant que Tebboune était accueilli à Tizi-Ouzou, Me Ouali Sofiane, l’universitaire et militante Mira Moknache était entre les mains de la police de Bejaia. Rien n’arrête le pouvoir dans son œuvre de mise en coupes réglées des dissidences citoyennes.

Un avocat en garde à vue ! Incroyable. Inique mais cela ne semble nullement gêner ni les juges qui ont vendu leur âme à leur maître, ni les partis engagés dans la présidentielle.

L’universitaire Mira Mokhnache passera ce soir sa 4e nuit en garde à vue. À deux reprises, sa famille s’est rendue au commissariat central de Béjaïa pour lui rendre visite, mais en vain. Un refus catégorique ! selon une information rendue publique par le Comité nationale pour la libération des détenus d’opinion.

Quant à son avocat, Me Sofiane Ouali et les autres militants, on apprend qu’ils ont été arrêtés par la gendarmerie et ils ont été conduits à des lieux, qui demeurent inconnus jusque-là.

Les noms de Malek Boudjemaa, un ancien détenu, et de son fils, Mokrane, s’ajoutent à la liste des militants arrêtés la nuit dernière, du 9 au 10 juillet 2024, à 3 heures du matin, à Tichy, wilaya de Béjaïa.

Une opération qui a ciblé également, rappelons-le, cinq autres militants, dont l’avocat de l’universitaire Mira Moknache et Me Sofiane Ouali, un avocat très engagé auprès des détenus d’opinion.

En plus de l’avocat, Sofiane Ouali, les arrestations ont visé l’ex-détenu d’opinion, Khoudir Bouchelaghem, ainsi que Rafik Belayel, Tahar Achiche et Ghilas Ben Kerou,

Il est à noter que Khoudir Bouchelaghem a quitté la prison le 15 juin 2024, après avoir purgé la totalité de sa peine de 3 ans de prison ferme, selon le Cnld.

Sofiane Ayache/Cnld

Abdelmadjid Tebboune annonce sa candidature à un second mandat

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Tebboune candidat
Tebboune ou l'art des fausses déclarations

Abdelmadjid Tebboune a annoncé, aujourd’hui, sa candidature à un second mandat, lors de sa rencontre périodique avec les représentants des médias nationaux.

« En réponse au souhait des partis, des organisations politiques et apolitiques et de la jeunesse, j’estime que le moment est venu d’annoncer ma candidature à un second mandat, conformément à ce que permet la constitution. Si le peuple vote pour moi, c’est tant mieux, s’il choisit quelqu’un d’autre, alors j’aurai fait mon devoir et il appartiendra au nouveau président de poursuivre », déclare-t-il avec une fausse modestie.

« Toutes les victoires réalisées sont celles du peuple algérien et non les miennes », a soutenu le chef de l’Etat. Et de dérouler son argumentaire devant une presse toute acquise à ses mots : « Il est de notoriété publique que les recettes de l’Etat ont augmenté, que la saignée du Trésor relève du passé et que l’Algérie a récupéré les fonds dilapidés qu’elle pouvait récupérer et estimés en milliards de dollars ».

A ce propos, les formulaires de souscription des signatures individuelles du prétendant à la candidature à l’élection présidentielle du 7 septembre, Abdelmadjid Tebboune, ont été retirés jeudi au siège de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), par son représentant, M. Boualem Boualem.

Yacine K.

Vague de chaleur sur plusieurs wilayas jusqu’à samedi

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Chaleur

Une vague de chaleur affectera, à partir de jeudi, plusieurs wilayas, particulièrement du sud du pays, avec des températures pouvant atteindre ou dépasser 49 degrés, indique un Bulletin météorologique spécial (BMS) émis par l’Office national de la météorologie.

Selon le bulletin placé au niveau de vigilance « Orange », cette vague de chaleur affectera les wilayas de Bordj Badji MokhtarTindoufAdrarIn Salah et Timimoune, avec des températures maximales atteignant ou dépassant 49 degrés et des minimales qui oscilleront entre 34 et 38 degrés, et ce jusqu’à samedi.

Cette canicule concernera également les wilayas de Djelfa, M’sila et Batna avec des températures maximales oscillant entre 44 et 46 degrés et des minimales entre 28 et 32 degrés, jusqu’à vendredi.

Les wilayas d’El Meniaa et Ouargla sont aussi concernées par la canicule avec des températures maximales atteignant ou dépassant 49 degrés et des minimales entre 36 et 40 degrés durant la journée de jeudi.

Tadjamaât, un exemple de démocratie, déclare Tebboune

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Tebboune à la maison de la Culture Mouloud Mammeri
Tebboune à la maison de la Culture Mouloud Mammeri

Abdelmadjid Tebboune a salué, mercredi depuis Tizi Ouzou, l’organisation sociale Tajmaât, la qualifiant « d’exemple de démocratie participative et de modèle réussi en matière de gestion des affaires locales ».

A la Maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, où il a présidé une rencontre avec les acteurs de la société civile dans le cadre de sa visite de travail et d’inspection dans cette wilaya, le président de la République a affirmé que l’organisation sociale appelée Tajmaât constituait « un exemple d’ancrage de la démocratie participative et un modèle réussi en matière de gestion des affaires locales », d’où, a-t-il dit, l’impératif de préserver ces valeurs.

« Après plus de 60 ans d’indépendance, il est temps de mettre en place une organisation adaptée pour l’avenir du pays », a soutenu le président de la République, rappelant que le redécoupage administratif et la révision des codes communal et de wilaya représentaient « une priorité absolue » pour ancrer la démocratie au niveau local. »

Si les circonstances l’exigent, d’autres wilayas seront créées à Tizi Ouzou comme ça s’est fait dans les wilayas des Hauts Plateaux et du Sud », a dit le président de la République.

Répondant aux préoccupations des citoyens de la wilaya, le président de la République a souligné la nécessité de faire du nouveau CHU d’une capacité de 500 lits un « pôle d’excellence » et de le réaliser avant fin 2025.

Et d’annoncer que « d’autres hôpitaux d’une capacité de 60-100 lits seront réalisés en vue d’alléger la pression sur le nouveau CHU ».

Après avoir salué les efforts de « l’armée blanche » parmi les équipes médicales et paramédicales, le président de la République a assuré que les revendications socioprofessionnelles de ce corps seront satisfaites.

Le président de la République a, par ailleurs, « rendu un hommage appuyé aux responsables qui ont décidé, au lendemain de l’indépendance, de consacrer le principe de la gratuité de l’enseignement et des soins », soulignant que l’Algérie « a pu éradiquer toutes les maladies et les épidémies dont pâtissent les pays sous-développés ».

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