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Littératures en partage : les voix du monde arabe et du continent africain à l’honneur au festival Oh les beaux jours !

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Pour sa 9e édition, le festival littéraire Oh les beaux jours !, qui se déroulera du 27 mai au 1er juin à Marseille, continue d’affirmer son engagement pour une littérature ouverte, inclusive et profondément ancrée dans la diversité des cultures.

Cette année, une attention particulière est portée aux écrivains et artistes issus des mondes arabophones et africains, en dialogue avec les voix francophones et méditerranéennes.

Safaa Fathy et L’Appel d’Alexandrie : une création poétique et politique Au cœur de cette programmation, L’Appel d’Alexandrie s’impose comme une création forte. Imaginée par la poétesse et cinéaste égyptienne Safaa Fathy, en complicité avec Maylis de Kerangal et le musicien Raphaël Imbert, cette performance plurilingue entrelace poésie, philosophie et musique dans un oratorio contemporain. Un hommage à la pensée critique et à la résistance artistique, nourri d’expériences individuelles et de mémoires collectives.

Des écrivains issus du monde arabe francophone Le festival accueillera également Abdellah Taïa, écrivain marocain dont l’œuvre explore avec finesse les questions d’exil, de sexualité et de transmission. Il présentera Le bastion des larmes dans le cadre du parcours « Enfances perdues ». Le romancier palestinien Karim Kattan sera également de la partie, abordant dans ses rencontres les thèmes de la mémoire, de l’occupation et de la complexité identitaire.

L’Afrique subsaharienne représentée par des voix fortes Parmi les figures venues du continent africain, l’auteure franco-ivoirienne Marguerite Abouet, connue pour sa série Aya de Yopougon, animera une lecture dessinée festive et engagée à destination du jeune public. Quant à Cindy Pooch, artiste d’origine camerounaise, elle prêtera sa voix aux Siestes acoustiques, moment de contemplation musicale et littéraire.

Un festival miroir des diversités culturelles Avec plus de 120 invités et 15 nationalités représentées, Oh les beaux jours ! confirme son rôle de pont entre les cultures. Marseille, ville-monde, offre un écrin naturel à cette célébration des littératures plurielles, où les langues, les récits et les héritages dialoguent sans hiérarchie.

Djamal Guettala

À consulter Le programme détaillé est accessible sur ohlesbeauxjours.fr avec des événements dans plusieurs lieux emblématiques de la ville : Bibliothèque de l’Alcazar, Friche Belle de Mai, Mucem, Théâtre de la Criée, etc.

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Combats à l’arme lourde entre milices à Tripoli

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Combats à Tripoli
Tripoli plongée dans des affrontements armés.

Des affrontements entre groupes armés sont signalés à Tripoli, la capitale de la Libye après l’assassinat d’Abdelghani al Kikli, dit Ghniwa, chef de l’Appareil de soutien à la stabilité.

La mort d’Abdelghani Al-Kikli, figure influente du paysage sécuritaire libyen, a déclenché de violents affrontements lundi soir entre factions armées rivales dans la capitale Tripoli, poussant le ministère de l’Intérieur à appeler les habitants à ne pas quitter leur domicile. Tripoli est de fait devenue une ville quasi-fantôme : rues désertes, commerces et écoles fermés, état d’alerte maximal dans les hôpitaux public. Seul le bruit des armes se fait entendre dans la capitale. Les établissements scolaires et universitaires sont restés fermés ce mardi, par mesure de précaution et certains vols ont été détournés par prudence vers d’autres villes, comme Misrata, à l’est de Tripoli.

Les combats ont été particulièrement intenses, selon plusieurs médias, avec usage d’armes lourdes et de mitrailleuses, provoquant des explosions et des tirs dans plusieurs secteurs de la ville à partir de 21h

Al-Kikli, chef de l’Appareil de soutien à la stabilité (SSA), un groupe armé puissant basé dans le quartier populaire d’Abou Slim au sud de Tripoli, a été tué dans des circonstances encore inconnues.

La Mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul), qui avait déjà appelé à la désescalade dans un communiqué publié plus tôt, s’est dite « profondément préoccupée » par l’intensification des violences, notamment l’utilisation d’armes lourdes dans des zones civiles densément peuplées. Sur le réseau X, elle a exhorté toutes les parties à cesser immédiatement les hostilités et à respecter leur obligation de protéger les civils en toutes circonstances.

Reprise du contrôle d’Abou Slim par les forces gouvernementales

Le ministère de la Défense du gouvernement d’union nationale a annoncé dans la nuit de lundi à mardi avoir repris entièrement le contrôle du quartier d’Abou Slim. L’opération militaire, selon un communiqué officiel, s’est conclue avec succès. Le ministère a indiqué avoir donné des instructions pour poursuivre la mise en œuvre de son plan sécuritaire visant à garantir une stabilité durable dans la zone.

Dbeibah : vers une Libye sans milices irrégulières

Le Premier ministre du gouvernement d’union nationale, Abdelhamid Dbeibah, a salué ces événements comme une étape déterminante vers le démantèlement des groupes armés hors du cadre légal.

Sur sa page Facebook, il a souligné que les développements récents à Tripoli démontrent la capacité des institutions officielles à assurer la protection du pays et à défendre la dignité de ses citoyens. Il a réaffirmé que seule l’autorité de l’État devait prévaloir, rejetant toute légitimité aux forces agissant en dehors de la loi.

Le chef du gouvernement a également exprimé sa reconnaissance envers les ministères de l’Intérieur et de la Défense, ainsi qu’aux forces de l’armée et de la police, pour leur rôle dans le rétablissement de la sécurité et l’affirmation de l’autorité étatique dans la capitale.

Ces violences illustrent la fragilité persistante de la sécurité à Tripoli, où la rivalité entre milices reste une menace constante pour la stabilité de la capitale et du pays tout entier. Malgré le retour au calme annoncé, la situation reste tendue et imprévisible, les autorités appelant toujours à la vigilance et à limiter les déplacements.

Synthèse Rabah Aït Abache

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Niger : mutinerie au sein d’une garnison basée à Termit dans le Sahara

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Que se passe-t-il au sein de la garnison militaire de Termit, en plein Sahara nigérien, à plus de 1 500 km de Niamey ? Depuis le 8 mai dernier, des soldats se sont mutinés contre leur hiérarchie à Termit, une garnison où ils ont été installés il y a peu et où ils sont coupés de tout et pratiquement sans communication avec le reste du pays. De quoi installer un climat d’exaspération dans les rangs de la troupe. 

Au Niger, on ne l’a appris que ce 12 mai, le bataillon de Termit du nom du massif montagneux qui l’entoure, est en ébullition depuis cinq jours. Sous-alimentation chronique, manque d’équipements adéquats, retards dans le versement des salaires et des primes, des sources sécuritaires parlent de centaines de soldats en colère qui dénoncent la dégradation de leurs conditions de vie. Le commandant de la garnison est mis aux arrêts dès les premières heures de la mutinerie jeudi 8 mai.

Un sergent-chef prend la tête des insurgés dans la base avancée de l’armée nigérienne. Dépêché depuis Zinder, la zone de défense régionale, pour tenter de ramener le calme, le colonel-major Mamada Lamine va subir le même sort. Puis le chef d’état-major adjoint de l’armée de terre se rend en personne à Termit le 9 mai, mais rien à faire. Lui-même est séquestré par les mutins qui finissent par le libérer.

Ras-le-bol exprimé par la troupe

Il est rentré le lendemain à Niamey avec, précisent des sources sécuritaires, les doléances de la troupe qui exige que ce soit le ministre de la Défense qui vienne les voir. Ce soulèvement de Termit témoigne, selon des observateurs, d’un sentiment de ras-le-bol au sein de la grande muette, qui a l’impression d’être abandonnée à elle-même. Du côté de la junte à Niamey, où on craint la contagion au sein d’autres unités sur le front, c’est jusqu’ici le silence-radio. 

Rfi

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Une Tidjaniya bien «française» !

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Il y a 51 ans que l’anthropologue algérien, Ahmed Nadir, faisait apparaître une étude sur la fortune de la zaouïa d’El-Hamel au XIXe siècle. À travers ce travail minutieusement référencé, la fortune de cet ordre religieux a été estimée vers la fin du même siècle à 250000 francs de l’époque (un peu plus de 11 millions d’euros).

Dans son résumé de l’étude, Ahmed Nadir notait que «les ordres religieux avaient une fonction plus lucrative : ils servaient de banque de dépôts à des personnages riches et puissants et faisant fructifier l’argent déposé en se livrant, grâce à des intermédiaires, à des spéculations sur les céréales, les bestiaux et les prêt à intérêt».

Que dire aujourd’hui, sur l’ensemble de ces centres de diffusion de la spiritualité islamique et à leur tête l’ordre de la Tidjaniya qui «prospère» vivement sur la place financière à New-York et ailleurs, avec une brochette de gourous islamo-évangéliste telle que la Nation of Islam ?

Il ne sera pas, ici, question d’une enquête sur les finances de la Tidjaniya ni celle d’autres grands ordres de l’islam sunnite en Algérie, mais d’une page d’histoire de l’ordre d’Ain-Madhi dont les répercussions politiques peuvent concernées les quatre autres ordres religieux. Né entre 1737 et 1738, l’ordre religieux d’antan est marqué par cette «révélation» que reçut son maître fondateur en 1781. Sidi-Ahmed El-Tidjani aurait reçu sa «révélation» à travers l’apparition de l’image du prophète de l’Islam lorsqu’il était à Bousemghoun (wilaya d’El-Bayadh). Ainsi, il sera destiné à être ce «vénérable du prophète».

Se réclamant du rite malikite-sunnite, l’ordre tidjani ne cessera de se déployer à travers l’implantation de zaouïas tout le long des routes commerçantes allant jusqu’au Dahomey via le Sénégal ou encore, celle du pèlerinage à La Mecque. La Tidjaniya ne cessait d’amasser d’immenses richesses à Ain-Madhi, siège spirituel de l’organisation confrérique. Son indépendance économique lui attirait les cupidité des gouvernants ottomans et c’est à plusieurs reprises que Hassan bey d’Oran ou encore Mostefa Ben-Mezrag bey du Titteri, tentaient de s’emparer des richesses des tidjanis et mettre cette organisation à leur merci. Il est à noter qu’entre 1815 et 1853, la confrérie est devenue une véritable puissance avec laquelle comptait, par obligation, tous les gouvernants en place.

En 1839, l’émir Abdelkader durant invasion coloniale française avait tenté de soumettre l’ordre religieux en encerclant son siège spirituel, profitant d’une trêve avec les belligérants et ce durant 9 mois. À ce niveau, nous parlons d’une force politique qui a étendu son pouvoir sur l’ensemble des territoires sahariens d’Afrique. Sous son seul étendard s’étendait cet enseignement des préceptes de la istikama entre droiture, loyauté aux maîtres et probité, des fondements qui se traduisaient dans sa ligne politique vis-à-vis de la colonisation de l’Algérie, qui s’étendra au Maroc et à la Tunisie, vu que la Tidjaniya a réussi à avoir de puissantes zaouïas locales.

C’est ainsi que la Tidjaniya assiste l’émir Abdelkader dans son combat armé, dès 1836. En 1840, le puissant ordre religieux offre son concours au maréchal Valée, alors gouverneur d’Algérie. Et le mokkadem des Tidjani de Laghouat, Ahmed Ben-Salem conduira en personne en 1844, la colonne du général Marey-Monge contre l’émir Abdelkader. En 1864 et à l’Est du pays, le duc d’Aumale s’approchait de Biskra, la population avait demandé au mrabet de la Tidjaniya de Temacine (Adrar), Sid-Elhadj-Ali ce qu’il convenait de faire, son conseil était de bien accueillir les Français.

Une position politique qui sera reconduite durant l’insurrection de Bouamama où des correspondances ont été échangées entre Ain Madhi et Temacine en direction de toutes les zaouïas tidjanies ; elles stipulaient de ne pas appuyer la révolte et d’apporter leur soutien aux hommes du «royaume d’Algérie» ! Et à L’Ikdam du 24/12/1920 de noter au sujet de l’appuis inconditionnel à la mobilisation des jeunes Arabes des oasis pour la boucherie de 14-18, un passage de la fatwa de la confrérie qui relevait que « la France est pour nous une tendre mère, pleine de bonté et de compassion, et nous tous, musulmans, avons le devoir impérieux de l’aider de nos personnes, de nos biens et de nos enfants ». Une attitude d’un choix politique qui remettrait bien les quelques dires d’une certaine historiographie «acrocéphalique» qui ne cesse de présenter l’espace de la zaouïa comme un réel centre du seul rayonnement socio-religieux et forme suprême d’une résistance anticolonialiste.

Mieux encore, la zaouïa Tidjaniya durant le XIXe siècle coloniale avait franchi les préceptes même du mariage inter-religieux dans l’islam. Le maître de la confrérie a pris pour femme une bonne et charitable chrétienne.

Lalla Yamina, « la Mata Hari du Sahara »

Du temps de l’obscurantisme impérialiste colonial, l’actuelle rue Mohamed Taâ-Allah, de Bab-El-Oued, portait le nom de « l’illustre et vénérable » Aurélie Picard. Née le 12 juin 1848 à Montigny-le-Roi (Haute-Marne) elle est la fille de Claude Picard, un gendarme en retraite et ancien militaire de l’Armée d’Afrique en Algérie et de Marguerite-Marie Boisselier. Elle décédera le 28/8/1933 à Laghouat où elle a été enterrée. 

Vendeuse de magasin pour femmes, gouvernante et demoiselle de compagnie chez la famille Steenackers, directeur général des Postes lorsqu’elle attira l’attention en 1870 du cheikh Sid-Ahmed Tidjani présent à Bordeaux. Avec son frère Bachir, ils venaient d’Alger afin d’apporter un message de la part « de musulmans les plus considérables de la province d’Alger» témoignant de leur dévouement à la France.

Le gouvernement d’antan est en pleine invasion prussienne qui arriva aux portes de Paris, avait refusé de recevoir ces «princes du désert», les révoquant à rejoindre Bordeaux, siège du nouveau gouvernement anticommunards et réactionnaire. C’est à l’hôtel des Ambassadeurs que la jeune fille est attirée par le cheikh. Il décide de la prendre comme troisième épouse après révocation des deux premières. La presse de l’époque a bien salué la venue de ces «princes des sables», avec honneur et gratitude. Le charif  de Ain-Madhi est pompeusement accueilli par le général Daumas, commandant de la 14e Division militaire et qui connaissait l’arabe ainsi que les mœurs des musulmans bédouins. De son côté, Sid-Ahmed Tidjani est accompagné de l’interprète militaire de l’Armée d’Afrique, Gabeau, de son maréchal des logis Ibrahim Belhadjer du 1er régiment spahi, de son secrétaire et d’une suite de servantes.

Une prestation qui a eu une grande affluence «pendant toute la soirée devant l’hôtel des Ambassadeurs. Quand les chefs Kabyles ( les nomme-t-on à l’époque) se sont montrés au balcon, ils ont été accueillis par de chaleureux applaudissements. Ils ont alors remercié le public, à l’aide d’un interprète, de l’accueil sympathique qui leur était fait et ont assuré qu’ils étaient très sensibles à ces démonstrations», (Le Pays, 14/9/1870). c’est en ces termes que cette curiosité africaine est reçu dans son demi-exil de grand luxe «causé par certaines imprudences» comme laisse entendre certains récits.

Le mariage du couple franco-algérien avait reçu la bénédiction du cardinal Lavigerie durant une cérémonie religieuse et Aurélie Picard-Tidjani regagna les sables de Ain-Madhi et s’installera dans le somptueux domaine de Kourdane que le cheikh tidjani édifia à son honneur. Une demeure arabesque en plein néant désertique au milieu de 60 ha de palmiers et de deux villages «arabes»  formant sa main-d’œuvre à bon marché. Elle a bien juré de conquérir le cœur de ce peuple « et de devenir l’arbitre incontesté de la communauté musulmane», lit-on sur un OverBlog de Laghouat en 2009.

Lalla Yamina, ex-Aurélie, prie entre ses mains la comptabilité centrale de la confrérie religieuse après avoir vue qu’un certain archaïsme a atteint une gestion bien  délaissé dans les affaires de son mari, elle instaura un certain management qui dépassait de loin une simple accumulation de la zakat. À son instigation, Sid-Ahmed Tidjani ne cessa d’appuyer toutes démarches pour faciliter la pénétration française au Soudan (Niger-Mali) en ouvrant grandement ses portes aux explorateurs français qui traversaient les oasis sahariennes garanties par le sceau du vénérable cheikh. Et chaque fois que les Français faisaient appel à l’influence religieuse de Sid-Ahmed, celui-ci s’empressait de leur donner satisfaction.

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Avec cette grâce de Lalla Yamina qui a ouvert 2 écoles franco-arabes (filles et garçons), les missions civiles et militaires envoyées dans le pays, là où la confrérie avait son réseau de zaouïas et mokkadem « partaient avec des lettres de recommandations émanant de Sid-Ahmed, et que Mme Aurélie les lui faisait écrire; il suffisait qu’elle en exprime le désir pour que ces missions se fassent recommandées chaleureusement». Au décès de Sid-Ahmed, Aurélie Tidjani se retire à Alger alors que «ses sujets la supplièrent d’épouser son frère Bachir». Et au second veuvage, elle regagne pour la seconde fois Alger, lorsque la guerre 1914-1918 éclate. A son retour du domaine de Kourdane, elle reçoit le gouverneur général Lutaud, «qui lui demande de l’aider à l’enrôlement des jeunes Arabes dans l’armée». Elle sera bien fière de voir ses goums algériens qui ont bien laissé les terres et les cultures de Lalla Yamina afin de se sacrifier pour la gloire de la France!

La «Princesse des sables» regagne Sidi-Bel-Abbès où elle recevra tardivement, en 1931, sa Légion d’honneur. Sur le texte qui accompagnait cette distinction, nous pouvons lire: « A réorganisé et dirigé pendant 40 ans la zaouïa de Kourdane, où tous les nécessiteux et malades étaient hébergés ;

Officier du Mérite agricole, Officier d’Académie, officier du Nicham Iftikhar,

En 1871, par son union avec Si Ahmed, commence à mettre l’influence qu’elle a su prendre sur son mari au service de la cause française. L’heureuse impulsion donnée par ses directives permit, en 1879, l’envoi de Si Bachir, son beau-frère, en Tunisie, pour rallier les khouans tunisiens à la France.

De 1881 à 1883, transmet des ordres au Soudan pour faire la propagande en faveur de l’occupation française.

En 1896-1897, fait envoyer par Si Ahmed des lettres de recommandation pour les régions où opère la Mission Foureau-Lamy.

Au début de l’occupation marocaine, fait envoyer par son deuxième mari des émissaires et agents de propagande pour préparer les esprits à l’arrivée des troupes d’occupation, rendant par une action persistante des services exceptionnels à la cause française.

Seule Française isolée depuis soixante ans dans une zaouïa importante. »

Aventurière ? Princesse des sables ? Ou la Mata Hari des lointaines oasis ? 

Mohamed-Karim Assouane, universitaire.

Sources:

  1. Jules GAMBES, Les confréries religieuses musulmanes, Gouvernement Général d’Algérie, 1897.
  2.  Edmond DOUTTE, L’Islam algérien, Imp. Giralt, Alger-Mustapha, 1900.
  3.  XX, Un soldat d’Afrique: L’Algérie, Limoges, 1907.
  4.  Marthe BASSENNE, Une Haute-Marnaise princesse Arabe, Librairie Plon, Paris, 1925.

Presse:

  1. Le Pays, 14/9/1870.
  2. La Petite-Presse, 17/9/1870.
  3. Le Journal du Midi, 1/11/1925.
  4. La Lanterne, 20/10/1925.
  5. Le Journal de l’Afrique Équatoriale, 26/10/1933.
  6. Chroniques mondaines, 19/1/1935.
  7. Le Sahara, n° 69, juin 1979.
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Burkina Faso : HRW accuse l’armée et les VDP de «diriger des massacres ethniques»

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Ibrahim Traoré

Au Burkina Faso, l’ONG Human Rights Watch a publié lundi 12 mai un rapport accablant sur des exactions de l’armée burkinabè et de supplétifs des Volontaires de la patrie (VDP) en mars dernier à Solenzo, dans la Boucle du Mouhoun. L’ONG évoque des « massacres ethniques » ayant fait au moins une centaine de morts.

L’opération Tourbillon vert 2 a mobilisé les forces spéciales burkinabè pendant plusieurs semaines, selon Human Rights Watch, qui accuse l’armée et ses supplétifs locaux VDP d’avoir ciblé la communauté peule.

L’ONG de défense des droits humains s’est entretenu avec 27 témoins originaires de Solenzo et de plusieurs localités voisines également ciblées. Une dizaine de vidéos « montrant des abus perpétrés par des VDP contre des civils peuls », ont également été analysées.

« Des villageois de la province des Banwa ont décrit des opérations militaires dans plusieurs endroits pendant au moins six jours, détaille le rapport. Les VDP tiraient en l’air ou sur les civils et volaient le bétail, forçant les villageois à fuir. » Un villageois raconte que « les VDP nous ont tiré dessus comme des animaux. Beaucoup de femmes et d’enfants sont morts parce qu’ils ne pouvaient pas courir. »

Selon les témoignages recueillis par l’ONG, des hélicoptères et des drones militaires surveillaient la zone, indiquant un contrôle direct du commandement de l’opération.

Dans les vidéos analysées par Human Rights Watch, des VDP marchant « parmi des dizaines de cadavres » « appelaient à l’extermination du peuple peul ».

L’ONG rappelle que, selon les autorités burkinabè, l’armée et les VDP « avaient repoussé une attaque « terroriste » et tué une centaine d’assaillants avant de poursuivre ceux qui s’étaient enfuis en brousse. »

L’opération militaire s’est poursuivie dans la province de Sourou où, toujours selon Human Rights Watch, le Jnim a attendu le départ de l’armée pour massacrer plusieurs dizaines de civils en représailles.

RFI

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Royaume-Uni : les forces spéciales britanniques accusées de crimes de guerre dans un documentaire de la BBC

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L'armée britannique

Les forces spéciales britanniques sont-elles impliquées dans des crimes de guerre en Irak et en Afghanistan ? C’est la question soulevée par un documentaire explosif que la BBC s’apprête à diffuser ce lundi 12 mai. Réalisée dans le cadre de l’émission d’investigation Panorama, l’enquête s’appuie sur les témoignages d’anciens soldats et la consultation de documents internes de l’armée britannique.

Déployées aux côtés des forces américaines dans les années 2000 pour combattre les talibans et al-Qaïda, les unités d’élite britanniques – en particulier les SAS et SBS – auraient été impliquées dans des exécutions extrajudiciaires, y compris de civils, d’enfants et de prisonniers, en violation flagrante des conventions internationales encadrant les conflits armés.

Certains témoignages recueillis par les journalistes sont accablants. Un ancien militaire évoque une opération durant laquelle un homme non armé aurait été abattu à bout portant, sans représenter la moindre menace. Un autre décrit l’exécution d’un jeune garçon menotté, affirmant que ce type d’actes se serait produit à plusieurs reprises.

Selon les révélations de la BBC, ces agissements n’auraient rien d’isolé. Les escadrons des forces spéciales tenaient des « kill counts », des comptes rendus du nombre de personnes tuées, parfois présentés sous forme de vidéos inspirées de jeux vidéo. Cette pratique aurait même alimenté une compétition entre unités.

Le documentaire révèle également l’existence d’un maquillage systématique des opérations. Des armes auraient été placées auprès des corps pour simuler une menace, et des rapports post-mission auraient été falsifiés pour dissimuler des bavures. Une analyste en charge de la vidéosurveillance durant les opérations affirme avoir été sommée de garder le silence après une attaque ayant coûté la vie à une famille civile, victime d’une erreur d’identification.

Plusieurs vétérans affirment que ces pratiques étaient connues jusqu’au plus haut niveau de l’appareil militaire et politique britannique, y compris par l’ancien Premier ministre David Cameron. Des documents internes indiquent que la police militaire aurait sciemment interrompu certaines enquêtes sur ces allégations.

Si une enquête publique est actuellement en cours au Royaume-Uni, elle ne concerne que les opérations en Afghanistan, sur une période restreinte de mi-2010 à mi-2013. Or, les éléments présentés par la BBC étendent les faits présumés à l’Irak et à une période allant jusqu’à 2006, voire au-delà.

Ces révélations éclaboussent les forces spéciales britanniques et viennent alimenter un sentiment d’impunité face à des violations graves du droit international, alors qu’aucune sanction n’a, à ce jour, été prise à l’encontre des soldats mis en cause.

La rédaction/AFP/RFI

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Alger expulse de nouveaux fonctionnaires français, Paris promet de réagir

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Jean-Noël Barrot
Le ministre français des affaires étrangères.

La tension entre Paris et Alger remonte d’un cran. Ce lundi 12 mai 2025, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a dénoncé une décision « incompréhensible et brutale » de l’Algérie, après l’expulsion de 15 nouveaux agents diplomatiques français. Il a annoncé que la France réagirait « de manière immédiate, ferme et proportionnée » face à cette mesure jugée injustifiée.

« Le départ d’agents en mission temporaire est injustifié et injustifiable », a déclaré le chef de la diplomatie française lors d’un point presse. « Cette décision n’est ni dans l’intérêt de l’Algérie ni dans celui de la France », a-t-il ajouté, regrettant une escalade qui fragilise davantage les relations bilatérales.

Selon les autorités algériennes, ces agents, envoyés temporairement en renfort, auraient été déployés sans notification officielle ni demande d’accréditation, comme l’exigent les règles diplomatiques. L’agence de presse officielle, APS, évoque « pas moins de quinze agents » visés par cette mesure. Paris confirme les expulsions mais conteste le nombre et surtout la justification. D’après le Quai d’Orsay, les diplomates concernés, titulaires de passeports diplomatiques, n’étaient pas soumis à procédure d’agrément pour des missions de moins de 90 jours. Ce qui n’est pas de l’avis de l’Algérie qui voit derrière ces fonctionnaires des agents  de la DGSI dont le ministre de tutelle n’est autre que Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur qui fait de l’Algérie son bouc-émissaire.

La France rejette donc les arguments avancés par les autorités algériennes et y voit un nouveau geste hostile. Ce nouveau tour de vis diplomatique survient alors que le chargé d’affaires français à Alger avait été convoqué le 11 mai pour recevoir la notification formelle de l’expulsion.

À cela s’ajoute une autre source de tension : Alger déplore le blocage du processus d’agrément de neuf nouveaux consuls algériens en France, en attente depuis plusieurs mois.

Un conflit aux racines plus profondes

Cette nouvelle crise s’inscrit dans un climat déjà tendu. En avril dernier, une première série d’expulsions avait eu lieu : douze fonctionnaires français avaient été renvoyés d’Algérie après l’arrestation en France d’un agent consulaire algérien, soupçonné d’avoir participé à l’enlèvement d’Amir Dz. Cette affaire toujours en instruction par les limiers de la justice risque d’envenimer longtemps les relations entre les deux pays.

En représailles, la France avait expulsé à son tour douze agents algériens et rappelé son ambassadeur, toujours absent d’Alger à ce jour.

Depuis cet épisode, les relations entre les deux capitales sont « totalement gelées », selon les mots du ministre français Barrot, et plusieurs visites officielles ont été reportées.
Et à Alger, le premier ministre, comme le ministre des Affaires étrangères ne pipent mot. La situation actuelle confirme une rupture persistante dans le dialogue entre les deux pays, sur fond de méfiance réciproque et d’incidents à répétition.

La rédaction

 

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Turquie : le Parti des travailleurs kurdes (PKK) annonce sa dissolution

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PKK
Le PKK annonce sa dissolution
  • Le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) a annoncé lundi 12 mai sa dissolution officielle, mettant fin à plus de quatre décennies de lutte armée contre l’État turc, a rapporté l’agence prokurde ANF. Le 9 mai, le PKK avait déjà annoncé avoir tenu son congrès, en vue de sa dissolution, « avec succès ».

« Le 12e Congrès du PKK a décidé de dissoudre la structure organisationnelle du PKK et de mettre fin à la méthode de lutte armée », a annoncé dans un communiqué le groupe armé kurde, qui avait indiqué plus tôt s’être réuni en congrès la semaine dernière.

Comme attendu, le PKK annonce la fin de son existence en tant qu’organisation et la fin de la lutte armée. Le groupe proclame avoir « accompli sa mission historique » et l’entrée dans une « nouvelle ère », celle de la « résolution de la question kurde par la voie de la politique démocratique », rapporte la correspondante de Rfi à Ankara.

Cette décision n’est qu’une première étape d’un chemin qui s’annonce long et difficile. Le PKK affirme que la mise en œuvre de sa décision exige « que le droit à la politique démocratique soit reconnu et qu’une garantie juridique solide soit mise en place ». Il appelle le Parlement turc à ses responsabilités.

Un an de négociations

Cette étape majeure est le résultat de plus d’un an de négociations entre l’État et Abdullah Öcalan, le fondateur emprisonné du PKK, depuis 26 ans sur l’île-prison d’Imrali, au large d’Istanbul.

Le 27 février, le chef historique du PKK, Abdullah Öcalan, avait appelé son mouvement à déposer les armes et mettre fin à une guérilla qui a fait plus de 40 000 morts depuis 1984. Cet appel d’Abdullah Öcalan, faisait suite à une médiation initiée à l’automne par le principal allié du président Recep Tayyip Erdoğan, le nationaliste Devlet Bahçeli, via le parti pro-kurde DEM.

Le PKK avait répondu favorablement le 1er mars à l’appel de son chef historique, annonçant un cessez-le-feu immédiat avec les forces turques. Le président turc Recep Tayyip Erdoğan avait alors estimé que l’appel d’Abdullah Öcalan était une « opportunité historique » pour les Turcs et les Kurdes, qui représentent selon certaines estimations 20% des 85 millions d’habitants de la Turquie.

Des avancées mais pas de modalités encore connues

Officiellement, les autorités turques n’ont rien promis, mais elles ont laissé entendre que la disparition effective du groupe armé ouvrirait la voie à des avancées dans des domaines qui touchent de près à la question kurde.

Dans l’immédiat, cette annonce ne dit rien des modalités pratiques du désarmement et du sort des combattants du PKK, notamment de ses chefs militaires installés dans le nord de l’Irak. Des points critiques qui ont, sans aucun doute, déjà été négociés entre Ankara et l’organisation.

RFI

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Une humanité sans expressions

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Nous assistons aujourd’hui à une explosion de la pratique de la chirurgie esthétique du visage, majoritairement chez les femmes, jeunes ou plus âgées, mais aussi d’une manière naissante chez les hommes.

Que le lecteur ne se méprenne pas, mon intention n’est pas une accusation morale. La morale, j’ai  très souvent émis de grosses réserves à son propos dans cette rubrique,  car elle est subjective. De ce fait, qui va décider de ses contours et de ses limites ? Je suis toujours très vigilent pour ce risque de tentative d’emprisonnement des esprits libres.

Cependant nous pouvons analyser un phénomène social et exprimer notre adhésion ou nos réserves quant à ses conséquences.

La scarification, le percement ou le grimage du corps est un phénomène social aussi ancien que les cultures des communautés humaines. Non seulement cela est ancien mais il est aussi une liberté fondamentale de choisir l’aspect du corps voulu en toute conscience par les êtres humain.

Le corps et les vêtements sont une volonté humaine d’identification individuelle ou collective. Seules les conventions sociales et les réglementations sont une limite à cette liberté. Et, comme toujours, l’étendue de cette liberté dépend du niveau d’acceptabilité par le groupe social ainsi que celui des régimes politiques, des plus libéraux aux plus autoritaires.

La recherche identitaire représente en même temps la volonté d’intégration dans un groupe mais aussi celle de s’en différencier. Ce dernier cas trouve un bon exemple avec les adolescents.

Ce qui est gênant pour moi dans la chirurgie esthétique du visage ? Je l’ai déjà dit, ce n’est pas l’acte chirurgical en lui-même, il est la liberté de chacune ou chacun. Ma gêne est uniquement dans la suppression de l’expression humaine à travers le visage. Non seulement elle est figée mais nous avons l’impression d’une unification mondiale.

L’une des singularités des êtres humains est d’exprimer à travers le visage des expressions de tous genres. La bouche pour accompagner le son de la voix, les yeux pour le regard et le mouvement de la tête pour l’accord ou le désaccord et ainsi de suite. Chaque être humain est une personne différenciée, ce qui en fait sa force et sa richesse.

Plus rien de tout cela n’existe dans les nouveaux visages et c’est bien regrettable. Nous avons à faire à un musée Grévin ouvert au public du monde et aux personnages figés dans leur expression.

Je pense toujours à ce passage si célèbre du film adapté du livre de Marcel Pagnol, Le Schpountz. Le pauvre Fernandel, un simple d’esprit, est victime d’une équipe de cinéma qui lui fait miroiter un rôle en lui faisant faire un essai pour se moquer de lui.

On lui demande de  déclamer un article du code pénal soit, toute personne condamnée à mort aura la tête tranchée. Mais la condition était d’interpréter le rôle avec toutes les déclinaisons possibles, celle de la joie, de la colère, de la sentence, de la peur et ainsi de suite. Dans cette scène célèbre et mémorable, les différentes tonalités étaient accompagnées de l’expression appropriée du visage.

Quelles expressions d’un visage qui a subi une chirurgie esthétique pourront désormais interpréter cette scène iconique ? Voilà ma crainte et mon regret si l’humanité glissait davantage dans les déshumanisations des expressions des sentiments et des ressentis.

Mais il y a deux arguments qui ne peuvent être discutés dans leur légitimité si cette pente continue. Le premier, nous l’avons dit longuement, est celui de la liberté de son corps.

Le second est celui de la difficile relation de l’être humain avec son corps. Peut-on refuser à une douleur psychologique l’espoir d’une atténuation ? Assurément non car il n’y a pas que la dictature du culte de la beauté et de la jeunesse éternelle. C’est souvent une souffrance profonde qui est enfouie au fond de l’âme de chacune et de chacun.

Alors, mesdames et messieurs, libérez-vous si vous le désirez, profitez de toutes les promesses de réparation chirurgicale si vous en avez les moyens, jouissez de votre rêve d’atteindre le but tant espéré. Et si vous libérés, heureux et épanouis, le monde le sera.

Mais au moment de la séance de projet, n’ayez pas l’ambition démesurée de tirer sur la corde, pour employer une métaphore. N’allez pas trop loin et n’exigez pas de miracles de votre chirurgien qui vous mène vers des frontières d’où l’on ne revient jamais. Car ce sont des actes irréversibles avec un risque amplifié de l’échec. La souffrance en sera décuplée et c’est bien malheureux.

Restez dans votre humanité et dans la capacité à se distinguer par les indispensables expressions du visage. Vous ne pouvez pas savoir combien mon visage est souriant de sympathie en vous le disant.

L’âge a produit une malicieuse expression sur le visage comme ne pouvait le faire que lui.

Boumediene Sid Lakhdar

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Russie-Burkina : Ibrahim Traoré rencontre Poutine à Moscou

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Poutine et Traoré

En visite à Moscou, dans le cadre de la commémoration de la victoire sur le nazisme, le capitaine Ibrahim Traoré, le président de la transition du Burkina Faso a échangé avec son homologue russe Vladimir Poutine ce samedi 10 mai. Les deux hommes ont parlé de l’évolution de la coopération entre leur pays depuis la réouverture de l’ambassade russe à Ouagadougou depuis deux ans.

Le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré a plaidé pour un renforcement de la coopération militaire et le transfert de connaissances, car « finir avec la guerre, avoir une armée forte et lancer le développement » du Burkina Faso tel est « l’essence » de son combat, a-t-il fait savoir.

Au cours de l’entretien, ce 10 mai, à Moscou, le président russe a souligné que ce qui unit la Russie et le Burkina Faso aujourd’hui, « c’est la lutte contre l’extrémisme et le terrorisme » et qu’il s’agit de « restaurer l’ordre constitutionnel » face à des groupes radicaux dans certaines régions du Burkina Faso. Vladimir Poutine a reconnu que les échanges sont « modestes » entre les deux pays, mais veut « travailler au renforcement [des] relations économiques et des échanges commerciaux ».

Rester sur le devant de la scène internationale

Le capitaine Ibrahim Traoré affirme avoir « tiré des leçons » de son séjour à Moscou, notamment de la capacité de la Russie « à rester sur le devant de la scène internationale » malgré les sanctions. Le chef de l’État burkinabé souhaite renforcer la coopération militaire avec la Russie, car la guerre imposée à son pays n’est, selon lui, « qu’une manifestation du nazisme ». « Ce n’est pas du terrorisme, c’est de l’impérialisme » a-t-il dit face au président russe.  

Et l’aide que la Russie pourrait aujourd’hui octroyer au Burkina Faso, « ce sont les connaissances », a précisé le capitaine Traoré, afin de « former sa jeunesse ». Le président russe a promis « une multiplication par deux » du nombre de bourses accordées aux citoyens burkinabés.

RFI

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