Dans un communiqué empreint de beaucoup de prudence, le ministère algérien des Affaires étrangères a réagi à l’exacerbation des tensions au Moyen-Orient, appelant avec insistance à la désescalade et au retour à la table des négociations. Sans adopter un ton accusateur, le document souligne la gravité des développements récents, notamment « l’attaque israélienne contre la République islamique d’Iran survenue dans la nuit de vendredi à samedi. »
La déclaration intervient à un moment où un consensus international semblait émerger autour de la nécessité de contenir les foyers de tension dans la région. Le ministère évoque une « escalade grave et préoccupante », marquée par des évolutions « dangereuses » et un climat régional « chargé de risques inédits et incalculables », sans désigner de manière frontale tous les acteurs impliqués.
Ce choix lexical mesuré et diplomatique reflète la posture algérienne traditionnelle : celle d’un pays qui ne veut pas fâcher l’imprévisible Donald Trump mais aussi attaché au respect des cadres multilatéraux. L’Algérie insiste sur l’urgence de revenir au dialogue, en réitérant son soutien à une solution pacifique du dossier nucléaire iranien, par le biais de la négociation, de la confiance mutuelle et du respect du droit international.
La prudence transparaît également dans l’appel à « éviter toute logique de confrontation » et à privilégier « le règlement pacifique des différends », jugé moins coûteux que les chemins militaires. En rappelant les leçons du passé, le communiqué invite à « une lecture lucide des enjeux actuels » et à un rejet clair de l’unilatéralisme.
En somme, l’Algérie s’efforce, à travers cette communication, à maintenir une position d’équilibre. Elle ne cède ni à la surenchère verbale comme elle le fait habituellement par exemple concernant les attaques meurtrières de l’armée israélienne contre la population de Gaza, ni à l’alignement automatique, tout en alertant sur les dangers d’une spirale incontrôlable.
À l’heure où le climat géopolitique international reste volatile, Alger s’en tient à sa ligne de conduite : défendre la paix par le dialogue, et rappeler, avec retenue, que les dérapages militaires sont rarement sans conséquences durables pour les peuples et les équilibres régionaux.
La bousculade meurtrière enregistrée dans l’enceinte du stade du 5-Juillet, lors du dernier match du championnat de la ligue 1 Mobilis de football ayant opposé le Mouloudia d’Alger à l’équipe de Magra, a fait trois morts et 81 blessés, selon le dernier bilan officiel communiqué ce dimanche par le ministère de la Santé.
Le CHU de Beni Messous a accueilli 38 blessés, dont 32 ont pu quitter l’établissement après avoir reçu les soins nécessaires. L’hôpital de Ben Aknoun a, pour sa part, pris en charge 27 blessés, tandis que 16 autres ont été admis à l’hôpital de Bab El Oued. La majorité d’entre eux ont désormais regagné leur domicile.
Le ministre de la Santé a ordonné la mobilisation de tous les moyens humains et matériels disponibles au sein des structures sanitaires concernées pour assurer un suivi optimal des blessés jusqu’à leur rétablissement complet. Il a salué le professionnalisme des équipes médicales, paramédicales et administratives, ainsi que la réactivité des forces de sécurité.
Une commission d’enquête instituée par le ministère de l’Intérieur
Face à la gravité de la situation, les autorités ont réagi rapidement. Dans un communiqué diffusé samedi, la Primature a annoncé la création d’une commission d’enquête interministérielle, instruite par Abdelmadjid Tebboune, pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame, identifier les éventuels manquements et établir les responsabilités.
Composée de représentants des ministères de l’Intérieur, de la Justice, du Logement et de la Jeunesse et des Sports, cette commission comprend également des officiers de la Gendarmerie nationale, des responsables de la Sûreté nationale, de l’organisme de contrôle technique des constructions, ainsi que des représentants du Mouloudia Club d’Alger.
Elle devra remettre ses conclusions dans les plus brefs délais afin de permettre l’adoption de mesures juridiques appropriées, dans le but de prévenir la répétition de telles tragédies.
Il ne l’aurait pas annoncée, on aurait été étonné. Quoi de plus pratique qu’une commission d’enquête pour étouffer une affaire. La preuve ? Aucune commission constituée par le régime n’a abouti. Rappelons-nous pour l’exemple celles sur l’assassinat de 128 jeunes Kabyles en 2001, celle sur la mort de Mohamed Tamalt ou encore sur l’assassinat de Mohamed Boudiaf.
Le drame du stade du 5-Juillet relance une fois de plus le débat sur la gestion des grands événements publics et la sécurité des infrastructures accueillant des foules importantes. La commission d’enquête annoncée est attendue au tournant pour apporter des réponses claires et des solutions durables.
Algérien de cœur et de talent, Youcef Belaïli n’est pas un joueur comme les autres. Sur le terrain, il dépasse les règles, bouleverse les schémas, et illumine chaque rencontre par une grâce et une créativité incomparables.
Lors de la confrontation opposant l’Espérance de Tunis au Los Angeles FC dans le cadre de la Coupe du Monde des Clubs 2025, c’est bien un joueur algérien qui a fait la différence. Youcef Belaïli, l’attaquant phare de l’Espérance, a porté son équipe vers la victoire grâce à une performance qui force l’admiration.
Un match disputé, un talent éclatant
Malgré un début où les Américains ont imposé un pressing haut et un rythme soutenu, l’Espérance, portée par son maître à jouer algérien, a su prendre le contrôle technique du jeu. À la 63e minute, Belaïli a surgi côté droit, déstabilisant la défense adverse par un débordement fulgurant avant de délivrer un centre précis. Ce mouvement a été le prélude au seul but du match, inscrit par ses soins.
Le Los Angeles FC a tenté de revenir dans le match, obtenant un penalty dans les dernières minutes, mais la parade décisive du gardien tunisien a scellé la victoire de l’Espérance.
L’avis du coach adverse
Steve Cherundolo, entraîneur du Los Angeles FC, n’a pas tari d’éloges à l’égard de Belaïli :
« C’est un joueur exceptionnel, il joue comme un oiseau. Nous l’avions étudié, ciblé, mais rien n’y a fait, on ne pouvait tout simplement pas l’arrêter. »
Un électron libre, un artiste du jeu
Youcef Belaïli ne se contente pas d’un rôle traditionnel. Véritable électron libre, il investit les espaces invisibles du terrain, anticipe, crée le chaos nécessaire pour déjouer les plans adverses. Sa technique, son intelligence de jeu et son audace en font un joueur imprévisible et dangereux.
Une folie maîtrisée
Son style est un mélange rare d’instinct, de créativité et d’efficacité. Il dribble avec la rage d’un poète, frappe avec la force d’un libérateur. Il est cette étincelle qui peut à elle seule changer le cours d’un match.
La clé de la victoire
Sans l’apport d’un tel joueur, l’Espérance de Tunis n’aurait jamais décroché ce succès crucial. Même la brillante parade sur penalty du gardien n’aurait pas suffi sans l’impulsion de Belaïli. Il est l’âme de son équipe, le moteur qui fait vibrer tout un Club
Youcef Belaïli n’est pas simplement un joueur algérien. Il est une anomalie précieuse, une exception qui rappelle que le football reste avant tout un art, fait de passion, d’improvisation et de liberté. Le football algérien peut être fier d’avoir dans ses rangs un tel joyau.
À Marseille, dans le quartier d’Arenc, tout près des quais d’embarquement pour Alger, une enseigne discrète porte un nom évocateur : L’Île aux mots. Plus qu’une librairie, c’est un lieu d’ancrage et de passage. Un port d’attache pour les amoureux du livre, les chercheurs de mémoire, les exilés de papier. Un espace rare, au croisement de la littérature, de l’histoire, de l’engagement et du partage.
Fondée par Yasmina et Nadir Yacine, la librairie s’inscrit dans le paysage marseillais comme un refuge pour les voix venues des deux rives de la Méditerranée. Ici, chaque rayon est une traversée : roman, poésie, essais critiques, littérature jeunesse, récits d’exil ou d’enfance. Rien n’est là par hasard. La sélection est exigeante, vivante, nourrie par les convictions profondes des libraires.
Mais ce qui donne à L’Île aux mots son âme singulière, ce sont les rencontres humaines et littéraires. Yasmina, libraire habitée par les textes, en est souvent la cheville ouvrière. Ces derniers mois, elle a animé des échanges d’une grande richesse :
– Avec Sabri Mansouri, autour de Quand la France perd le Sud et les siens, un essai lucide sur les fractures postcoloniales.
– Avec Arezki Aït Smail, pour Afrique, ma mère, récit personnel et politique d’un attachement à la terre algérienne.
– Avec Delphine Mercier et Michel Peraldi, autour de La logistique et ses monstres, plongée dans les coulisses du commerce mondialisé depuis les ports.
Et bientôt :
– Akli Ourad, autour de De Londres à Jérusalem, récit d’errance et de conscience politique.
– Zoubeida Berrahou, pour L’invention du jeu d’échecs à Mascara, brillante traversée de l’histoire intellectuelle algérienne.
– Et Atfa Mameai, le 10 juillet, pour son premier roman, Raï Love, un cri poétique à la fois intime et générationnel.
Mais L’Île aux mots, c’est aussi une mémoire qui s’affiche et se transmet. Dès l’entrée, les murs parlent. On y croise les regards indomptables de Saïd Moukbal, Djamila Bouhired, mais aussi de Federico García Lorca, Mahmoud Darwich, Angela Davis, et du grand Kateb Yacine.
Ces portraits, collés comme des manifestes silencieux, sont signés Moustapha Boutadjine, artiste de la dignité et des résistances. Ici, la librairie devient presque un musée vivant, où les figures de la poésie, de la lutte, de la liberté, accompagnent les pas des lecteurs.
La librairie l’Île aux mots n’est jamais déserte.
Elle bruisse de voix, de lectures, de souvenirs. On y vient pour chercher un livre, mais on y reste pour une parole, une écoute, un instant suspendu. Les rives s’y rejoignent. L’Algérie n’y est pas une nostalgie : elle y est vivante, interrogée, racontée, transmise.
C’est Marseille dans sa vérité : celle des docks, des luttes, des solidarités.
Une ville traversante, où la littérature permet encore de tenir debout.
Franchir le seuil de cette librairie, c’est accepter de dériver, d’apprendre, de se retrouver. Et peut-être, au détour d’une page, entendre battre le cœur du monde.
Un drame a marqué la fin du match opposant le Mouloudia Club d’Alger (MCA) à NC Magra, ce samedi au stade du 5-Juillet. Une partie de la tribune supérieure, soutenue par une barrière métallique, a cédé sous la pression des supporters du MCA, provoquant la chute d’un groupe de fans.
Parmi eux, un supporter, membre du groupe Ultras « Hob wa Aqliya », a perdu la vie sur place. Les secours, rapidement intervenus, n’ont pas pu le réanimer. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances précises de cet accident.
En raison de cet incident tragique, la direction du Mouloudia Club d’Alger a annoncé l’annulation de la cérémonie de consécration initialement prévue après la rencontre. Le club a également exprimé ses condoléances à la famille et aux proches du défunt.
Cet événement soulève à nouveau la question de la sécurité dans les enceintes sportives en Algérie, où la ferveur des supporters peut parfois engendrer des situations dangereuses.
Les États-Unis ont mené une attaque « très réussie » sur trois sites nucléaires iraniens, larguant notamment une « charge complète de bombes » sur celui de Fordo, a annoncé dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 juin le président américain Donald Trump, se joignant ainsi à l’offensive israélienne contre l’Iran.
Alors qu’il a affirmé samedi encore donner « au maximum » deux semaines à l’Iran pour éviter d’éventuelles frappes américaines, le président américain a déclaré que des avions ont frappé trois des principaux sites nucléaires iraniens : Ispahan, Natanz et Fordo, sur lequel a été larguée une « charge complète de bombes ». L’Iran doit « maintenant accepter de mettre fin à cette guerre », a menacé Donald Trump, lançant : « l’heure de la paix a sonné ».
Pourquoi Trump a donc changé d’avis en quelques heures ? N’a-t-il pas soutenu pendant sa campagne électorale que les Etats-Unis n’allaient plus s’immiscer dans les conflits mondiaux ?
Jeudi la Maison Blanche déclarait que Donald Trump prendra une décision sur une éventuelle participation américaine aux frappes lancées par Israël contre l’Iran « au cours des deux prochaines semaines », car estimant « substantielle » la possibilité de négociations avec Téhéran.
Bien entendu Netanyahu s’est empressé de remercier Donald Trump qu’il a réussi à entraîner dans cette énième guerre. « Je vous remercie, le peuple d’Israël vous remercie », a déclaré le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, dans un message vidéo en anglais adressé à Donald Trump. « Dans l’action de ce soir contre les installations nucléaires de l’Iran, l’Amérique s’est montrée véritablement sans égale », dit-il, jugeant que le président américain impose ainsi un « tournant historique qui peut aider à conduire le Moyen-Orient et au-delà vers un avenir de prospérité et de paix ».
« L’Iran se réserve toutes les options pour défendre sa souveraineté, ses intérêts et son peuple », a menacé le ministre iranien des Affaires étrangères, après les frappes américaines contre trois sites nucléaires iraniens.
Radioactivité. Aucun effet radioactif n’a été détecté en Arabie saoudite ni dans les autres Etats du Golfe après l’attaque américaine contre trois sites nucléaires en Iran, a fait savoir la Commission de régulation nucléaire et radiologique saoudienne. « Aucune hausse des niveaux de radiation signalée », a également confirmé l’Agence internationale de l’énergie atomique.
Et si on se disait enfin la vérité. La plus sincère de toutes, celle qui blesse les ego et pas celle qui les chatouille. Loin des torses bombés, des slogans qui vibrent et les mots qui brassent du vent ! En parlant un langage humain, sans mêler Allah ou son prophète à nos histoires de goys! Sans chanter des refrains divins, sans mektoub ni baraka !
Face aux puissances, plus avancées technologiquement, mieux armées et donc plus préparées, l’Algérie, aussi vaillante et forte qu’elle soit, aussi glorieuse et fière, ne tiendra pas un round !
Mine de rien, cet énoncé est loin de faire l’unanimité malgré la Palestine, l’Égypte, l’Irak, la Syrie, la Libye et… la débâcle promise au pays des Mollahs !
Les guerres modernes sont brèves et dévastatrices. Elles veulent soumettre et pas peupler. Veulent saigner loin de la mêlée ! L’ennemi est invisible et destructeur. Il est supersonique! Il est Mach 20 ou 30. Il est quantique ! Il est dans l’espace et fait pleuvoir le feu et la mort. Il est insaisissable, se faufile sur la toile ! Il est numérique, mine ton biper et téléphone. Il est dans tes jeux, repas et vêtements ! Il est dans tes propres armes et avions ! Il peut être dans tout ce que tu n’as pas su fabriquer, créer ou inventer!
L’ennemi, comme tu le nommes, a fabriqué l’IA et l’AIEA. Il a l’UE, et le dollar. Contrôle l’ONU, gère ton pétrole, occupe les détroits, quadrille les mers et les océans. Surveille le canal de Panama, celui du Suez, de Béring et Gibraltar.
L’ennemi a emmailloté le ciel, l’a verrouillé, l’a orné de satellites, a cartographié les exoplanètes et ton soleil, a la mainmise sur ta lune et sur Mars. Il est très en avance, des dizaines d’années-lumière d’avance !
Là où tu te soignes avec El Habba Souada, lui combat le cancer avec les cellules souches. Là où tu commandes de la pisse de chameau et les fioles zezem à ton oncle pèlerin, lui, a réussi l’immunothérapie. Là où tu bois de l’eau de crachat d’un raqi, lui a fabriqué des cœurs et des pancréas artificiels ! Là où tu exorcises des djnouns, lui te recommande une psychothérapie !
L’ennemi, comme tu le nommes, est mieux préparé, pas seulement pour la guerre, mais pour la vie. Pour ses aléas, ses maladies. L’ennemi est intelligent, car il a investi dans l’humain. Il est riche parce qu’il a misé sur sa jeunesse. Il a fait le choix du futur et pas du rétroviseur. De l’ici-bas et pas de l’au-delà! Il est fort puisqu’il a fait le serment du savoir et non de l’abrutissement! Il a choisi de ne pas craindre son monde, d’en faire un allié et sa source de puissance. Il a travaillé, a produit de la connaissance et des livres. Il ne craint pas l’alternance ou la justice! Il n’a pas peur de sa plèbe et accepte qu’elle le gouverne.
L’ennemi c’est to i! Tu es ton propre désastre ! Tu as géré ton pays comme une épicerie dans laquelle les derniers de la classe et les fous d’Allah tiennent la caisse, gouvernent tes pensées, dictent les lois, chassent, tuent ou accrochent, impunément, les scalps de tes scientifiques, physiciens et autres écrivains!
Tu es ton propre désastre, car tu as choisi une mort sans gloire et renoncé au plus grand de tous les combats : celui de vivre !
Le MC Alger est sacré champion d’Algérie pour la 9e fois de son histoire. Tenants du titre, les Vert et Rouge ont réussi à conserver leur trophée après avoir récolté le petit point qu’ils leur manquait, et ce, après avoir fait match nul face au NC Magra (0-0), ce samedi au stade du 5-Juillet 1962, à l’occasion de la 30 et dernière journée de la Ligue 1 Mobilis.
Au bout d’une saison haletante, le vieux club algérois s’offre un énième titre de champion d’Algérie.
Le rideau est tombé sur les péripéties de la saison footballistique 2024-2025, qui a tenu en haleine les passionnés du ballon rond, et s’est conclue par un nouveau sacre du MCA. Un 9e trophée de champion, qui vient garnir la vitrine du club, acté au bout du suspense et jusqu’à l’ultime manche.
En effet, ce titre tant convoité par tous les acteurs de la Ligue 1 Mobilis s’est joué, et résumé dans sa globalité, en un duel à distance entre le Mouloudia et le CR Belouizdad, à l’image de la saison dernière. Toutefois, le MCA n’avait pas 12 points d’avance cette fois-ci et s’est vu contraint d’attendre la dernière journée et un semi-échec face au NC Magra pour fêter son sacre comme il se doit.
Un vrai parcours de champion
Afin de garder son titre, et enchaîner deux trophées de champion de suite, comme ce fut le cas lors de ses années dorées (1975, 1976 et 1978, 1979), le MCA a rendu une copie quasi-parfaite.
Avec un parcours très similaire à celui réalisé lors de l’exercice précédent, les camarades du capitaine Abdelaoui bouclent la saison avec un bilan très satisfaisant de 16 victoires, 13 nuls et seulement 2 défaites, une dans chaque phase.
Face au NCM, l’enjeu a clairement pris le dessus sur le jeu. A trop vouloir bien faire, et apporter de la joie à leurs supporters venus en masse, les Bangoura et autres Bouras ont certes pris le contrôle total de la partie, toutefois leur domination a été stérile face à une équipe venue pour créer l’exploit afin d’éviter le purgatoire.
La JSK termine à la 2e place, le CRB complète le podium
À Tizi-Ouzou, l’ambiance est à la fête également. Et pour cause, la JS Kabylie a validé son ticket pour la prochaine édition de la Ligue des champions après avoir terminé sur la seconde marche du podium. Une place de dauphin assurée à la faveur de sa courte, mais précieuse, victoire acquise à domicile face à l’ASO Chlef (1-0).
Unique buteur de cette confrontation, Benchaa (17’) permet aux Canaris de chiper la 2e place (56 pts) au CR Belouizdad et s’assurer de jouer la plus prestigieuse des compétitions continentales.
Pour sa part, le CR Belouizdad complète le podium (3e – 55 pts). Longtemps logé à la 2e position, le Chabab devait gagner hors de ses bases face à l’Olympique Akbou pour conserver sa place de dauphin, mais les Rouge et Blanc n’ont pas réussi à faire mieux qu’un match nul (0-0).
Le NC Magra accompagne l’US Biskra en Ligue 2 amateur
Si les Mouloudéens célèbrent un nouveau sacre, les joueurs du NC Magra en revanche ont fait leurs adieux à la L1, car ils joueront la saison prochaine en Ligue 2 amateur.
Avant-dernier du classement (15e – 31 pts), le Nedjm n’a pas brillé cette saison et accompagnera l’US Biskra, lanterne rouge (16e – 20 pts), dont le sort était scellé depuis un bon moment déjà.
Egalement concernée par le maintien, l’ES Mostaganem est parvenue à sauver de justesse. De retour en Ligue 1 Mobilis cette saison, les coéquipiers de Benlamri ont évité le purgatoire grâce à leur succès arraché en déplacement face au Paradou AC (3-1).
Pour terminer, il convient de rappeler que le coup d’envoi de la saison 2025-2026 de la Ligue 1 Mobilis sera donné le jeudi 21 août et qu’à l’issue de cette dernière les clubs classés 14e, 15e et 16e rejoindront le palier inférieur.
Alain Barbero est un photographe français dont l’approche conjugue contemplation et humanisme. Son travail s’ancre dans une quête visuelle de la mémoire des lieux, de la trace imperceptible et du silence qui habite les espaces. Formé aux arts visuels, il façonne depuis plusieurs années une œuvre qui oscille entre documentaire et poésie visuelle, explorant les territoires délaissés : marges urbaines, sites oubliés, friches silencieuses. Sous son regard, ces lieux deviennent des témoins en suspens, des fragments d’histoire qui s’effacent lentement mais conservent une présence vibrante.
Barbero porte une attention particulière aux interstices du réel — ces espaces que l’on traverse sans vraiment les voir, mais qui conservent une charge émotionnelle et une mémoire enfouie. Sa photographie ne cherche pas le spectaculaire, mais capte l’écho discret d’une présence absente. Dans ses séries, les bâtiments désertés, les terrains vagues ou les bords de ville révèlent une beauté sobre et mélancolique. Son exigence formelle se traduit par un cadre précis, une lumière mesurée et un temps suspendu, donnant à ses images une intensité silencieuse qui invite à l’introspection.
Par ce prisme, Alain Barbero interroge notre rapport au temps, à l’oubli et à la disparition. Ses photographies sont autant de fragments d’un monde en mutation, où chaque image devient le témoin fragile d’une transformation. À travers elles, il explore la trace humaine sous ses formes les plus subtiles, saisissant la fin d’un cycle ou l’attente d’un renouveau.
Son travail est régulièrement exposé dans des festivals et galeries, et il développe également une œuvre éditoriale à travers des publications où texte et image s’entrelacent pour construire des récits immersifs. Son univers et ses projets sont à découvrir plus en détail sur son site web ici.
Mais plus qu’un photographe de l’abandon, Barbero est un révélateur d’atmosphères. Il capte ce que le regard distrait ne remarque plus : les empreintes du temps, les failles de l’espace, la poésie fragile de ce qui s’efface.
Parallèlement à son travail photographique, Alain Barbero coanime le blog Café Entropy avec l’écrivaine autrichienne Barbara Rieger. Ce projet bilingue (français & allemand) conjugue littérature et photographie, mettant en lumière l’échange entre auteurs et espaces publics.
Chaque mois, le blog publie un portrait d’écrivain dans un café emblématique — à Paris, Lausanne, Londres ou Neuchâtel. Le décor devient un élément narratif où le comptoir, les fauteuils et les lumières tamisées façonnent une mise en scène intime. Barbero orchestre ces instants à travers ses photographies, où le dialogue entre l’écrivain et son environnement compose une mémoire visuelle du lieu et du moment.
Cette dynamique a donné naissance en 2017 au livre Melange der Poesie, réunissant portraits et textes de 57 écrivains dans 55 cafés viennois. Une œuvre qui prolonge le blog en un objet imprimé et tisse une mémoire collective café-culturelle.
Café Entropy ne se limite pas au numérique : il se décline en événements, soirées littéraires et expositions, comme la présentation du livre à Paris (2019, Café Otto, XVIIIᵉ), mêlant lectures, échanges et rencontres. En 2025, le blog célèbre ses 10 ans avec une série d’événements littéraires et gourmands en Suisse et en France.
Alain Barbero possède également un site web, où il présente son travail photographique et ses projets artistiques. Son site met en avant ses séries d’images, son approche esthétique et sa démarche autour de la mémoire des lieux et du silence visuel. Il y partage également des informations sur ses expositions, ses collaborations éditoriales et son blog Café Entropy, qui explore le lien entre photographie et littérature.
À travers ce projet, Barbero inscrit la photographie dans un dialogue vivant avec la littérature, l’espace public et l’art de la rencontre. Son regard se pose sur les visages, les récits oraux et l’atmosphère des lieux, prolongeant naturellement sa démarche artistique vers une photographie à plusieurs voix.
Dans cet entretien, Alain Barbero partage son regard sur les lieux oubliés, le silence et la photographie comme trace sensible du réel. Entre mémoire intime et errance urbaine, il nous invite à plonger dans un univers où chaque image porte en elle un fragment suspendu d’humanité.
Le Matin d’Algérie : Votre travail semble empreint d’une grande mélancolie et d’un rapport intime au temps. Comment choisissez-vous les lieux que vous photographiez ?
Alain Barbero : Mes photos, surtout celles des cafés, semblent avoir été prises à une autre époque, et mon travail sur les ombres et les lumières accentue l’aspect nostalgique. Je choisis des lieux qui laissent une grande place à l’évocation, un espace où je peux re-créer une image, écrire une histoire. Je me suis toujours attaché à styliser et épurer pour donner une impression d’intemporalité et d’immobilité, quelques clichés de cafés viennois montrent d’ailleurs des horloges murales arrêtées.
Comme le dit le photographe Ansel Adams : « Vous ne prenez pas une photographie, vous la créez. »
Le Matin d’Algérie : Qu’est-ce qui vous attire dans les espaces abandonnés ou en transition ? Est-ce une manière de faire parler le silence ?
Alain Barbero : Ces espaces à l’abandon, désertés, me séduisent particulièrement par leur théâtralisation. Mes séries allemandes, autour des usines désafectées de la Ruhr, ou des plages désolées d’Usedom, ou encore d’une rue commerçante vide à Bielefeld suggèrent une certaine dramaturgie. Ces images invitent d’abord à la contemplation, puis à l’interrogation d’un passé oublié ou d’un avenir incertain. En tout cas, oui, cette vacuité, ce silence, laisse toute latitude à l’imaginaire.
Le Matin d’Algérie : Vos photographies ont souvent une grande sobriété formelle. Quelle place accordez-vous à la composition et à la lumière dans votre processus de création ?
Alain Barbero : Je me suis beaucoup inspiré du style épuré de la photographie publicitaire et de mode des années 30, avec ses compositions élaborées inspirées du constructivisme, et ses modèles très élégants parfois héroïsés. Je recherche le dépouillement esthétique, je m’appuie sur la géométrie des lignes, je joue des ombres et des lumières. La composition de la photo est pour moi essentielle : je prends soin du cadrage, des lignes de fuite, je me risque parfois à des angles de prises de vues à la manière d’un Orson Welles. Ensuite, c’est le précieux moment du post-traitement, comme du temps de l’argentique, où je poursuis mon travail sur les ombres et la lumière, c’est là que je peux apporter toute la charge dramatique voulue, les ombres mettent parfois quelque chose en lumière.
Le Matin d’Algérie : Peut-on dire que votre travail constitue une forme d’archéologie visuelle ou de mémoire collective ?
Alain Barbero : Oui, je pense que le projet Café Entropy raconte un peu du patrimoine culturel à travers les rencontres d’artistes dans des lieux chargés d’histoire que sont les cafés.
Le Matin d’Algérie : Comment percevez-vous l’évolution de la photographie contemporaine à l’ère du numérique et des réseaux sociaux ? Votre approche semble à contre-courant.
Alain Barbero : Le numérique a rendu la photographie plus accessible et plus créative. Elle a développé de nouvelles possibilités en termes de capture, et surtout de traitement. C’est principalement sur ce dernier point, le post-traitement, que je me suis approprié l’outil numérique, les produits chimiques de développement et de tirage photos noir et blanc devenaient inaccessibles. Mais je ne trahis guère mes origines car tout mon traitement numérique s’attache à redonner à mes photos l’aspect d’un traitement argentique. De quoi renforcer la nostalgie de mes images.
En revanche l’outil numérique n’est pas du tout sollicité dans la part créative de ma démarche photographique, peut-être suis-je là à contre-courant.
Beaucoup de jeunes qui se lancent dans la photographie aujourd’hui, veulent redécouvrir le développement et le tirage noir et blanc, ce retour à l’argentique est une manière de redevenir l’artisan du processus de révélation de la photo.
Si l’accessibilité, la simplification technique invitent plus de personnes à photographier, elles ne se revendiquent pas pour autant artistes, elles veulent tout simplement « prendre », et non « faire » des photos. En aucun cas cette massification ne doit être perçue comme une destitution de la photographie de son statut d’art. Il y a plutôt une diversification des formes artistiques, liée à cette « démocratisation » de l’acte photographique, il suffit de voir les nombreuses expositions.
Le Matin d’Algérie : Le blog Café Entropy, que vous coanimez avec l’écrivaine Barbara Rieger, propose une rencontre singulière entre photographie, littérature et lieux de sociabilité. Comment cette collaboration est-elle née, et en quoi le café, à la fois lieu physique et symbole, nourrit-il votre démarche artistique ?
Alain Barbero : Cette collaboration avec Barbara Rieger a débuté à Vienne en 2013 et est née d’une rencontre d’un élève avec sa prof d’allemand, d’un photographe avec une écrivaine, d’un français avec une autrichienne. Au cours d’une leçon d’allemand Barbara a eu l’idée d’un livre qui puisse lier photographie et littérature dans le cadre des cafés viennois. Ainsi est né il y a bientôt 12 ans le blog photo-littéraire bilingue Café Entropy qui met en scène un ou une auteur(e) dans son café : une photo noir et blanc, avec un texte, une interview et une biographie de l’auteur. De ce blog ont été publiés deux livres en Autriche : Melange der Poesie (Ed. Kremayr & Scheriau, 2017) et Kinder der Poesie (Ed. Kremayr & Scheriau, 2019). Il poursuit toujours sa route à la rencontre de poètes, romanciers, journalistes, historiens et essayistes dans des cafés, bistrots et brasseries, dans toute l’Europe.
Ce lieu de convivialité est donc devenu pour moi le lieu de mes mises en scène d’auteur(e)s, dans un décor qui leur est familier. Le café raconte une part de leur histoire, fait partie du patrimoine culturel et a une valeur symbolique dans l’histoire de la littérature.
Le Matin d’Algérie : Avez-vous un projet ou un lieu rêvé que vous n’avez pas encore eu l’occasion de photographier ?
Alain Barbero : Un lieu, je ne sais pas, ce sont plutôt des personnes que j’aimerais rencontrer et mettre en lumière dans mon noir et blanc. Je veux parler des hommes et des femmes qui, face au monde en dérive, s’engagent dans des missions, des luttes, que ce soit dans le champ de l’environnement, du social ou du politique, pour changer les choses. Il s’agit de journalistes, chercheurs, militants, activistes.
Je commence d’ailleurs à en inviter sur Café Entropy, mon rêve serait de faire un livre avec eux, pour répondre au fameux « Que faire ? ».
Le Matin d’Algérie : Un dernier mot peut-être
Alain Barbero : Je le laisse volontiers au photographe Andri Cauldwell : « Voir en couleur est un plaisir pour l’œil, mais voir en noir et blanc est un plaisir pour l’âme. »
Nouvel exploit pour la jeune prodige algérienne Kaylia Nemour, qui a remporté ce samedi la médaille d’or à la poutre lors de la Coupe du Monde Challenge FIG à Tachkent (Ouzbékistan), avec un score de 13.300.
Ce sacre confirme une fois de plus le talent exceptionnel de l’athlète de 17 ans, déjà plusieurs fois titrée sur la scène internationale. Grâce à sa précision, sa grâce et sa maîtrise technique, Kaylia continue d’honorer les couleurs algériennes dans une discipline où l’excellence est reine.
Cette victoire arrive à quelques semaines des Jeux olympiques de Paris 2024, où l’Algérie placera de grands espoirs en elle. Depuis son passage sous les couleurs algériennes, Kaylia Nemour ne cesse d’impressionner, devenant l’une des figures majeures de la gymnastique artistique féminine.
À Batna, les couloirs des universités résonnent cette semaine d’une polémique inhabituelle, qui dépasse largement les murs des amphithéâtres et laboratoires. Une revue scientifique...
À Batna, les couloirs des universités résonnent cette semaine d’une polémique inhabituelle, qui dépasse largement les murs des amphithéâtres et laboratoires. Une revue scientifique...
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