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mardi 14 octobre 2025
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Gaza : 322 enfants tués depuis la reprise des bombardements israéliens

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Guerre à Gaza

L’Unicef appelle à nouveau à cesser les hostilités et à rétablir le cessez-le-feu à Gaza. La guerre a fait plus de 50 000 victimes palestiniennes depuis le 7 octobre.

L’agence de l’ONU qui vient en aide aux enfants déplore la reprise des bombardements et la campagne terrestre de l’armée israélienne depuis le 18 mars dernier. Elles ont causé plus de 300 morts parmi les mineurs, le plus souvent des déplacés. 

Le 18 mars dernier, l’armée israélienne lançait 100 frappes simultanées dans la bande de Gaza, mettant fin au cessez-le-feu avec le Hamas. En moins de 48h, des centaines de personnes sont tuées, dont au moins 183 enfants.

Depuis cette date du 18 mars, c’est au total 322 mineurs qui ont été tués dans les bombardements intensifs de l’armée israélienne, selon l’Unicef.

La plupart étaient des déplacés envoyés dans des zones présentées comme refuges sous des tentes ou des bâtiments détruits. À Al-Mawasi, dans le sud de Gaza, par exemple, la zone est pourtant régulièrement pilonnée par l’armée israélienne.

Des enfants morts pendant la célébration de l’Aïd

Dans cette même période, 609 autres enfants ont été blessés, selon le Fonds des Nations unies pour l’enfance. Ce dimanche, encore, des enfants ont péri à Khan Younes alors qu’ils célébraient l’Aïd.

Par ailleurs, depuis le 2 mars, aucune aide n’est autorisée à entrer à Gaza. Un filet de sécurité dont les enfants ont désespérément besoin pour se nourrir, pour se soigner, souligne l’Unicef.

L’Unicef continue d’appeler les parties « à cesser les hostilités et à rétablir le cessez-le-feu et de respecter les obligations qui leur incombent en vertu du droit humanitaire international pour protéger les enfants ».  

Extension militaire

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé, mercredi 2 avril, l’extension de l’opération militaire israélienne dans la bande de Gaza pour s’emparer de «larges zones» en vue de créer des zones de sécurité, appelant par ailleurs les Gazaouis à renverser le Hamas.

L’opération militaire s’étend «pour écraser et nettoyer la zone des terroristes et des infrastructures terroristes, et pour s’emparer de vastes zones qui seront intégrées dans les zones de sécurité d’Israël», a-t-il déclaré dans un communiqué. «J’appelle les habitants de Gaza à agir maintenant pour chasser le Hamas et rendre tous les otages», a-t-il ajouté.

Avec Rfi

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Festival Tamazgha #20 (musique et arts berbère) : du 11 au 14 juin à Marseille

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Tamazgha

L’association Sud Culture vous invite à la 20ème édition du Festival Tamazgha qui se tiendra du 11 au 14 juin prochain, dans le 15ème arrondissement de Marseille.

Programme :

** MERCREDI 11 JUIN (14h-17h) : Atelier de pratique musicale

Au 15ème Art, 178 avenue de Saint-Louis 13015 Marseille.

** JEUDI 12 JUIN (20h30): Atelier d’initiation à la calligraphie berbère

Au 15ème Art, 178 avenue de Saint-Louis 13015 Marseille.

** VENDREDI 13 JUIN (20h30): Conférence de Farida Aït Ferroukh ‘Balises d’une trajectoire musicale sur les 2 rives de la Méditerranée »

Au 15ème Art, 178 avenue de Saint-Louis 13015 Marseille

** SAMEDI 14 JUIN (21h): Soirée musicale spéciale 20 ans du Festival Tamazgha avec les artistes suivants : Yelli Yelli – Ymaï – Ideflawen – Si Moh

Ali Ferhati – Hamid Matoub – Djaffar Aït Menguellet – Chenoud

Au Théâtre de la Sucrière, 246, rue de Lyon 13015 Marseille

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Condamnation de Marine Le Pen : les trois juges cibles de menaces de mort

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Bénédicte de Perthuis
Bénédicte de Perthuis sous protection policière pour avoir rendu justice.

Depuis lundi 31 mars, la charge du Rassemblement National contre la justice est sans précédent. Sur les réseaux sociaux, les attaques se concentrent sur un juge, la présidente du tribunal correctionnel qui a prononcé le jugement.

Ce qui se passe en République française est renversant. Le climat de haine de la justice est irrespirable. Une juge est menacée de mort suite à la condamnation de la présidente du RN et cela ne semble choquer que peu de monde. L’extrême droite se déchaine sur la justice et une grosse partie de la classe politique ainsi que le gouvernement ne trouvent rien à redire. Les condamnations d’un ancien premier ministre candidat à la présidentielle, François Fillon et l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy n’ont pas suscité cette boue et menaces lancées contre les juges.

Depuis lundi 31 mars, son nom, Bénédicte de Perthuis, et son visage sont jetés en pâture sur les réseaux sociaux, accompagnés d’un flot d’insultes pour avoir condamné Marine Le Pen. Des outrages allant parfois jusqu’à l’intimidation et aux menaces de mort. Durant deux mois, elle a dirigé les débats pendant le procès du Rassemblement National.

La situation est invraisemblable. Elle renvoie une image inquiétante pour les juges qui auront à traiter les affaires de corruption de nervis de l’extrême droite.

Une proximité politique supposée

Au lendemain du jugement, toute l’institution judiciaire fait bloc derrière elle. « C’est une collégialité qui a rendu cette décision à l’issue d’un débat contradictoire et donc il n’y a absolument aucune raison de s’en prendre au juge. Les personnes qui menacent les juges encourent des sanctions pénales et peuvent être poursuivies », a déclaré Rémy Heitz, procureur général de la Cour de cassation.

Dans le viseur des harceleurs, Bénédicte de Perthuis, engagée dans la lutte contre la délinquance financière après avoir découvert, dit-elle, Eva Joly, ancienne juge passée depuis à la politique sous l’étiquette EELV. Une proximité supposée qui fait dire à ses détracteurs que Bénédicte de Perthuis est opposée à Marine Le Pen.

Le silence du parti RN et de sa présidente quant à ces attaques ignobles renseigne sur le peu de cas qu’ils accordent à l’Etat de droit. Que vont-ils faire si jamais quelqu’un passait à l’acte ? Faut-il attendre l’irréparable pour ensuite verser des larmes de crocodiles ?

La rédaction avec Francetvinfos

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Kamel-Eddine Fekhar : vie, combat et tragédie d’un militant algérien 

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Kamel-Eddine Fekhar
Le cercueil de Kamel-Eddine Fekhar mort en détention suite à une grève de la faim.

En plein Hirak, Kamel-Eddine Fekhar, médecin et militant des droits humains, est mort, tué par l’arbitraire d’un régime aveugle. Cette mort dramatique continue de soulever de nombreuses interrogations sur le respect des libertés fondamentales, l’indépendance de la justice et l’aspiration à la vérité.  

Le Dr Fekhar est mort en détention le 28 mai 2019 après une grève de la faim qu’il avait débutée en signe de protestation contre son incarcération injuste. Le sort tragique de Kamel-Eddine Fekhar nous rappelle qu’année après année, le même système judiciaire impitoyable, utilisé à des fins politiques et répressives, continue de sévir sans égard pour la justice ou le droit. À travers cet hommage à Kamel-Eddine Fekhar, nous retraçons les moments clés de son engagement, les circonstances tragiques de sa mort et l’héritage qu’il laisse derrière lui. 

Naissance d’un engagement 

Kamel-Eddine Fekhar voit le jour le 9 février 1963 à Ghardaïa, une ville emblématique de la région du Mzab, dans une famille mozabite, une minorité berbère ibadite. Les tensions communautaires et les discriminations qui touchent les Mozabites le poussent à entreprendre des études de médecine. Après l’obtention de son diplôme, il commence à exercer à l’hôpital local, mais son licenciement arbitraire en 2001 marque un tournant décisif. 

Il rejoint le parti historique d’Aït Ahmed, le Front des Forces Socialistes (FFS). Au sein de cette formation, Kamel Eddine Fekhar prend des responsabilités dans les plus hautes instances de ce parti d’opposition. Sa détermination et ses positions politiques tranchées (défense d’une vision autonomiste pour le Mzab) entraînent finalement son exclusion du FFS quelques années plus tard. Cette rupture ne freine pas son engagement. 

Exclu du FFS, Kamel-Eddine Fekhar fonde en 2010 la section locale de la Ligue algérienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LADDH) à Ghardaïa, ainsi que le collectif Tifawt. Son action se concentre alors sur la défense juridique et médiatique des Mozabites victimes de discriminations institutionnelles et de violences politiques. 

La voix des Mozabites face à la répression 

Dès 2004, il devient une cible récurrente des autorités. Accusé d’avoir orchestré des émeutes à Ghardaïa, il sera emprisonné à plusieurs reprises. Il est condamné une première fois à cinq mois de prison ferme en 2004. Il subit une autre arrestation l’année suivante sous des accusations très lourdes comme « menace à la sécurité nationale ». Ces détentions successives arbitraires renforcent sa détermination. 

En avril 2014, une rencontre importante s’est tenue à Paris entre Kamel-Eddine Fekhar, Ferhat Mehenni, président du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), et Yella Houha, fondateur du Mouvement autonomiste chaoui (MAC). Cette rencontre a probablement contribué à intensifier la surveillance et la répression exercées par les autorités algériennes à l’encontre de Kamel-Eddine Fekhar. 

Suite aux récurrentes violences communautaires entre Mozabites et Chaambas (arabophones) à Ghardaïa entre 2013 et 2015, le Dr Fekhar dénonce vigoureusement les pratiques illégales des services de sécurité lors de ces troubles et écrit une lettre au secrétaire général de l’ONU alertant sur le risque de génocide contre la population mozabite. Le 15 juillet 2015, il est arrêté et poursuivi pour 18 chefs d’inculpation, dont certains sont d’une extrême gravité. Il entame alors une grève de la faim de plus de 100 jours pour absence de procès. Il est finalement condamné à 2 ans de prison. 

Arrestation fatale et mort controversée 

Le 31 mars 2019, Kamel Eddine Fekhar est arrêté suite à la publication d’une vidéo où il est interviewé par l’animateur Mohamed Ali Allalou.

Lors de cet entretien, il dénonce l’acharnement de l’Issaba (la bande au pouvoir) à diviser les communautés de cette région depuis des décennies, ainsi que les persécutions subies par les Mozabites de la part des forces de l’ordre. Cette publication, survenue en plein Hirak, a certainement déplu aux tenants du régime en pleine tourmente. Il a alors été accusé d’atteinte à la sûreté de l’État et de troubles à l’ordre public, avant d’être placé en détention provisoire. Cet emprisonnement illustre la répression des voix dissidentes et l’instauration d’un délit d’opinion dans le pays. 

Pour protester contre cette énième arrestation, Kamel-Eddine Fekhar entame une nouvelle grève de la faim dès son arrestation. Son état de santé, déjà affaibli par ses précédentes détentions, se détériore rapidement. Les autorités pénitentiaires continuent à ignorer la gravité de son état. Son avocat décrit les conditions de sa détention comme « inhumaines », évoquant une cellule exiguë privée de lumière et d’aération. 

Transféré tardivement à l’hôpital de Blida, Kamel-Eddine Fekhar décède le 28 mai 2019, après avoir sombré dans le coma plusieurs jours auparavant. Sa famille parle alors d’une « mort programmée ». 

Réactions nationales et internationales 

La mort de Kamel Eddine Fekhar a suscité une profonde indignation au sein de la classe politique et civile, ainsi que parmi les intellectuels et les citoyens attachés à la liberté. Ses obsèques au cimetière d’El Alia à Alger se sont transformées en manifestation populaire. Cette disparition tragique devient emblématique des dérives répressives du régime algérien. 

Les réactions internationales se manifestent par le biais d‘Amnesty International qui a qualifié sa mort de « honte pour le pays », tout en appelant à une enquête indépendante. 

De son côté, la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme (FIDH) a demandé que l’enquête instituée par la justice algérienne soit réellement indépendante, approfondie et transparente. Malgré cette pression internationale, aucune enquête sérieuse n’a réellement été menée. 

Quelques semaines après son enterrement en juillet 2019, la tombe de Kamel Eddine Fekhar est profanée, la plaque portant l’inscription « Je meurs, le Mzab vivra, assassiné en prison » est retirée. Cet acte, qui n’a jamais été élucidé, accentue le sentiment d’injustice et l’acharnement contre les opposants, même après leur mort. 

Héritage de Kamel-Eddine Fekhar : ne jamais plier devant l’arbitraire 

Kamel Eddine Fekhar demeure un symbole de la lutte pour les droits humains et des minorités religieuses en Algérie. Sa mort révèle la poursuite de pratiques dignes des régimes les plus autoritaires.  

Le sort réservé à Kamel Eddine Fekhar s’inscrit dans une logique répressive plus large contre les défenseurs des droits et des libertés. Entre 2019 et 2025, plus de 200 militants ont été emprisonnés pour délit d’opinion. 

La mort tragique de Kamel Eddine Fekhar nous rappelle que le chemin vers la démocratie est encore long et que la lutte pour le respect des libertés individuelles et collectives, la justice sociale et l’indépendance de la justice a un coût élevé. 

Rabah Aït Abache 

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Un drone armé malien abattu près de la localité frontalière de Tin Zaouatine

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Drone malien
Des restes du drone abattu par l'ANP

Dans la nuit du 1er avril 2025, à minuit, une unité de la Défense aérienne de la 6e Région militaire a abattu un drone de reconnaissance armé près de la localité frontalière de Tin Zaouatine, après que celui-ci ait violé l’espace aérien, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

« Dans le cadre des efforts déployés pour protéger nos frontières nationales, une unité de la Défense aérienne de la 6e Région militaire a, dans la nuit du 1er avril 2025, à minuit, détecté et abattu un drone de reconnaissance armé à proximité de la ville frontalière de Tin Zaouatine, après qu’il ait pénétré l’espace aérien sur une distance de 2 kilomètres », précise le communiqué.

Ce drone est de fabrication turque, comme le montrent les images. Il fait partie de ceux acquis par l’armée malienne ces dernières années.

Cette opération confirme, une fois de plus, la vigilance constante et la disponibilité des unités de l’Armée nationale populaire (ANP) pour assurer la protection de nos frontières terrestres, aériennes et maritimes contre toute menace pesant sur la souveraineté nationale.

Avec APS

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Paris entend résoudre les tensions avec Alger «avec exigence et sans aucune faiblesse»,

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Jean-Noël Barrot

Le décor est planté par le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, quelques jours avant son arrivée à Alger. Il parle de « fermeté » avec Alger. La France n’entend nullement revenir sur son soutien au Maroc sur le dossier du Sahara occidental.

Paris entend résoudre les tensions avec Alger «avec exigence et sans aucune faiblesse», a assuré ce 1er avril 2025 le ministre français des Affaires étrangères, au lendemain d’un entretien entre les présidents français et algérien pour renouer le dialogue après huit mois de crise diplomatique inédite entre les deux pays.

«Les tensions entre la France et l’Algérie, dont nous ne sommes pas à l’origine, ne sont dans l’intérêt de personne, ni de la France, ni de l’Algérie. Nous voulons les résoudre avec exigence et sans aucune faiblesse», a déclaré Jean-Noël Barrot devant l’Assemblée nationale, soulignant que «le dialogue et la fermeté ne sont en aucun cas contradictoires».

Cette déclaration a eu lieu au lendemain d’un échange téléphonique entre les présidents français et algériens, Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune. Une discussion qui a permis aux deux pays d’afficher leur volonté de « reprendre le dialogue », selon un communiqué commun entre l’Élysée et El Mouradia.

La rédaction/RFI

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Marine Le Pen, un héritage assumé de l’histoire de l’extrême droite

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Marine Le Pen et son père
Marine Le Pen et son père

Marine le Pen, présidente du Rassemblement National vient d’être condamnée par le tribunal correctionnel à quatre ans de prison dont deux fermes, cinq ans d’inéligibilité et une amende de cent mille euros.

Dans cet article qui vous est proposé nous laisserons de côté l’angle de l’actualité pour un regard décalé, celui de l’histoire de ce parti politique qui est aujourd’hui plus que jamais aux portes de l’Elysée et de la majorité aux prochaines législatives. Que ce soit avec Marine Le Pen ou une autre personne.

Nous laissons également aux historiens, spécialistes de l’extrême droite, le soin de contribuer à une publication plus étoffée. L’objectif est de rappeler d’une manière pédagogique, donc simple mais sérieuse, les points historiques essentiels à la compréhension de l’origine de ce parti fasciste.

Il est impossible de comprendre son ADN comme celui de tous les partis d’extrême droite sans remonter très loin dans le passé. Même si des différences apparaissent en fonction de chaque pays où l’extrême droite existe, les fondamentaux sont identiques.

Une habitude, rien de plus

Dans extrême droite, il y a droite. L’affaire est simple, cela remonte à la Révolution française qui a vu la royauté décapitée, ce n’est vraiment pas une image. Ce qui est souvent méconnu ou oublié, est que le roi n’a pas été déchu lors des premiers temps du régime révolutionnaire, il était encore resté la figure tutélaire sacrée du peuple et on n’avait pas osé le régicide sur le moment.

Il y eu donc naturellement des loyalistes, défenseurs de l’institution monarchique et les abolitionnistes. Habitude avait été prise, les loyalistes siégeaient à droite et les abolitionnistes à gauche dans l’assemblée. Et voilà deux termes ancrés à jamais dans l’histoire politique, une histoire de sièges, par humour on dira ceux qui étaient devant la buvette et les autres, côté fenêtre.

Tout débute à ce moment révolutionnaire et la bataille de position idéologique va marquer la rupture entre les deux camps. Le Front National, ancienne appellation du RN, puise sa position dans ce long parcours idéologique.

Et voilà Charles Maurras et Maurice Barrès

Les siècles se succèdent avec le même clivage, entre d’autres. Á toute résurgence du débat houleux, souvent guerrier, il faut des hommes qui posent les bases doctrinales adaptées au moment contemporain. Pour l’extrême droite française, se furent Charles Maurras et Maurice Barrès. Les deux ayant été pêle-mêle des écrivains, des journalistes et des hommes politiques.

Qu’importe leurs différences, ils étaient tous les deux de profonds nationalistes d’extrême droite avec tous les attributs que cela suppose et que nous évoquerons par la suite. C’est par leurs écrits et discours que naît la référence doctrinaire contemporaine du Front National même si l’éloignement de la date de référence ferait croire le contraire.

Mais cette doctrine d’extrême droite, c’est quoi ?

L’extrême droite, le siège encore plus à droite

Dans cette idéologie, revenons à nos sièges de départ. L’extrême droite est à la droite de la droite nous expliquerait monsieur de La Palice. Elle se définit par un certain nombre de points identifiants, tous concourant au même résultat.

L’extrême droite française est fasciste et donc populiste. L’extrême gauche repose également sur une base populiste au résultat aussi violent mais avec des arguments  totalement différents.

L’extrême droite, c’est le parti de l’ordre et de la suprématie. Tout d’abord par la nécessité de l’existence un chef, viril et assez puissant derrière lequel la population est protégée. Cela ne vous rappelle rien ? Mais bien sûr, le roi.

L’ordre est sécuritaire et doctrinaire. Les deux ayant pour objectif de surveiller et de combattre l’ennemi intérieur et ses idées subversives, comme la liberté ou la démocratie, et/ou l’ennemi extérieur qui menacerait l’intégrité et la souveraineté de la nation.

L’ordre est aussi le fait d’une recherche de la pureté de la nation et de son histoire. Il faut ainsi retrouver les racines nobles de la nation qu’on dit être contaminées par le mélange nocif des étrangers et des idées. Il faut même promouvoir le radicalisme en adoptant des lois répressives d’exclusion jusqu’à la tentative de générer une vraie race pure comme a voulu le faire l’eugénisme d’Hitler.

Pour cela l’extrême droite veut créer un passé fantasmé, celui de la grandeur supposée de l’origine de la France. On s’arrange donc avec l’histoire et on la magnifie, depuis les propagandes politiques jusque dans l’éducation scolaire.

Et enfin, il faut reconstruire la nation catholique séculaire et remettre la population sous un ordre divin. Et nous revoilà encore avec ce bon roi du début, il associait l’ordre séculier (le pouvoir sur terre) et l’ordre spirituel (la mission divine qui lui a été transmise).

Une fois fait le rappel des attributs de la doctrine de l’extrême droite, revenons au berceau de ce charmant garçon Le Pen, nourri au biberon de celle-ci.

Nous voilà, maréchal !

Les années trente ont été celles qui ont forgé tous les fascismes et mené vers la guerre mondiale. Bien que Jean-Marie Le Pen en soit l’héritier c’est véritablement par le régime d’extrême droite du maréchal Pétain, au début des années quarante, que naîtront les bases historiques du mouvement dont Marine Le Pen est héritière.

Nous savons ce qu’a été la fin du pétainisme mais ses nostalgiques n’ont pas disparu pour autant. Ils réapparaissent à chaque fois que les évènements sont propices à leur propagande. Et nous voilà au moment de la décolonisation, un événement dont on se doute que ce n’est vraiment pas leur tasse de thé mais l’aiguillon qui les fait revivre.

Lors de ce mouvement général de décolonisation vient le plus difficile et sanglant, celui de l’Algérie. Dans ce petit monde de l’extrême droite apparait un parachutiste français, notre gros bébé de tout à l’heure, d’une brutalité extrême. Un des fils du maréchal, un nostalgique du temps où on faisait déporter les juifs vers les camps et les fours. Pour ce grand bourrin au langage peu élégant et dont la puissance des muscles détrônait la faiblesse des neurones, c’était le plaisir de torturer et d’assassiner des autochtones algériens. On fait avec ce qu’on a !

Son engagement volontaire de seulement de trois mois dans l’armée française lui avait permis pourtant, ce qu’il assumera plus tard à demi-mots, de s’adonner à la torture.   

Encore un échec, un pas de plus vers la rage

Voyant l’Algérie perdue avec les accords d’Évian, la terreur de l’OAS a permis un recrutement des nostalgiques de Pétain. Il leur fallait bien reprendre du service car sans violence, leur crédit était quasiment nul dans la classe politique française depuis 1940. Revenus en France, ils ont voulu faire payer l’abandon de l’Algérie par le « traitre de la nation française » avec l’attentat au Petit-Clamart.

Le lieutenant-colonel Jean Bastien-Thiry rata son coup, De Gaulle ayant survécu, voilà que la malédiction du camp de l’extrême droite continuait. Jean-Marie Le Pen est encore une fois orphelin (il avait réellement été pupille de la nation dans son enfance), va trouver des parents adoptifs, un ramassis d’anciens pétainistes et de l’OAS (les pétainistes ne se sont pas tous enrôlés dans l’OAS) qui s’étaient regroupés dans des mouvements aux effectifs très marginaux.

Et comme tous les mouvements radicaux mais réduits à la plus petite expression, presque invisible, ils paraissaient insignifiants pour certains et folkloriques pour d’autres.

Naissance du Front National

Avant de sévir en Algérie, JM Le Pen avait précédemment participé à la guerre d’Indochine, une autre expérience de l’échec. Après plusieurs errements dans les mouvements d’extrême droite, le voilà député du parti poujadiste de 1956 à 1962. Pierre Poujade Celui-ci s’était fait connaitre par le syndicalisme et la défense des petits commerçants avant de se transformer en parti politique.  

Même si cela est loin de pouvoir se généraliser, la défense des « petits » est parfois le chemin qui mène vers le populisme et donc aux idées fascistes. Il devient député la Seine et participe à la campagne électorale de Louis-Tixier Vignancourt à la présidentielle de 1965, lui aussi une figure engendrée par le souvenir des ligues fascistes et du pétainisme.

Il rejoint ensuite un autre sympathique mouvement d’extrême droite, Ordre nouveau, qui aboutira à la création du Front National dont il est le co-fondateur et le président.

C’est un parcours très résumé mais conforme à la traversée en eau trouble du fondateur du Front National. Rappelons-le, dans l’idéologie de l’extrême droite un des identifiants est le ralliement au mythe de l’Homme fort. C’est la raison pour laquelle évoquer la naissance et la vie du Front National c’est évoquer essentiellement le personnage charismatique de Jean Marie Le Pen.

Les fourberies de François Mitterrand

Á cette période de ma jeunesse nous connaissions la figure de Jean-Marie Le Pen si reconnaissable avec son bandeau noir qui couvrait un de ses yeux après sa perte. Puis ce sont par ses interventions avec ses gesticulations et son discours véhément et provocateur qu’il nous était reconnaissable.

Même si les points centraux qu’il défendait étaient de longue date connus avec la longue histoire de l’extrême droite, c’est par lui qu’avait commencé le discours contemporain contre l’immigration et la déchéance des partis du « système ».

Le basculement de la confidentialité des résultats vers une rapide ascension fut paradoxalement le fait d’un homme de gauche, François Mitterrand. Après la baisse de sa notoriété acquise précédemment lors de sa prise de pouvoir présidentiel, l’homme reconnu pour sa grande expérience politique machiavélique de « vieux briscard », allait provoquer l’événement, encore aujourd’hui dans les mémoires.

Il avait  reçu une lettre de Jean-Marie Le Pen s’insurgeant contre l’ostracisme des chaînes publiques qui lui était réservé. Mitterrand y trouva une opportunité de contrer la droite qui le menaçait de plus en plus en lui mettant sur son chemin le troublion de l’extrémisme. Comme d’ailleurs il avait utilisé une arme encore plus lourde, l’instauration de la proportionnelle.

Il avait accédé à cette demande et pria les chaînes publiques de mettre fin à la situation. A cette époque la mainmise du gouvernement était très forte vis-à-vis des médias. Jean-Marie Le Pen fut invité à l’émission « L’heure de vérité » qui comptait des millions de téléacteurs, par sa notoriété mais aussi par le monopole des émissions politiques. Ce fut le grand départ.

Jusqu’à nos jours le président François Mitterrand est considéré comme celui qui a transformé l’existence confidentielle de l’extrême droite pour lui donner l’échelle qui la conduira à la puissance actuelle. C’ n’est bien entendu pas la seule raison de l’ascension mais ce fut un acte fondamental dans le début de la visibilité puis de l’explosion politique.

La dynastie Le Pen et la politique de la cravate

Avec la doctrine de l’ordre, il n’était pas concevable que le passage de flambeau ne se fasse pas par hérédité comme le fut l’ordre dynastique royal. C’est donc sa fille qui reprend le flambeau par ce qui s’assimilerait à un coup d’état filial au sein du parti. 

Le chef historique se faisait vieux et ses bourdes racistes commençaient à être lourdes de conséquences pour un parti qui voulait incruster ses idées dans la vie politique française. Par ses outrances, l’homme politique de la quatrième république ne semblait pas avoir pour objectif le pouvoir mais celui de « renverser la table » pour le projet fasciste tant souhaité.

Sa fille prend un autre chemin et veut « dédiaboliser » un parti qui faisait encore peur et qui semblait avoir atteint un plafond de verre. Elle voulait donner une respectabilité au parti et s’est présentée trois fois aux présidentielles mais ce plafond de verre semblait malgré tout  perpétuer la malédiction qui s’était toujours abattu sur l’extrême droite.

Pour cet objectif de dédiabolisation il fallait renommer le nom du parti, trop associé au père, ce fut alors celui de Rassemblement National.

La dédiabolisation s’est poursuivie avec d’autres actions comme la normalisation des intervenants qui prendront une posture plus digne, choisis parmi un monde instruit, aux postures et langage qui brisent l’image de JM Le Pen. Nous l’avons notamment avec la politique de la « cravate » des nouveaux députés qui se voulaient dignes et échapper à l’image soixante-huitard de la gauche qu’ils estimaient débraillée et au langage vulgaire.

Mais surtout, le parti savait que l’histoire de l’extrême droite exigeait de surfer sur les peurs des populations. Marine Le Pen avait compris que la dédiabolisation ne pouvait pas se découpler avec la base du populisme, celle de profiter des crises et des peurs.

Pour conclure, la condamnation de Marine Le Pen semble la continuation du long parcours de fatalité qui enchaîne toujours le mouvement d’extrême droite. Elle qui avait fustigé le « système » et ses compromissions, la voilà condamnée pour un gigantesque détournement de fonds.

« Mains propres, tête haute » disait le slogan de son père, « tous pourris » et « combat contre le système corrompu», dit le slogan du populisme. Ce n’est vraiment pas avec l’acte de grande délinquance de Marine Le Pen (c’est ainsi qu’on appelle les condamnés du tribunal correctionnel) qu’on donne des leçons de l’ordre moral.

L’arroseur est arrosé.

Boumediene Sid Lakhdar

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Accidents de la route : 9 morts et 522 blessés en 48 heures

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Accident

Neuf personnes sont décédées et 522 autres ont été blessées dans plusieurs accidents de la route survenus ces dernières 48 heures à travers le territoire national, indique mardi un bilan de la Protection civile.

Durant le 1er jour de l’Aïd El-itr, six personnes sont mortes sur les routes et 313 autres ont été blessées, précise la même source.

S’agissant du bilan durant le mois de Ramadhan, la Protection civile a enregistré 4450 accidents ayant causé 161 morts et 6383 blessés sur les lieux des accidents.

Les taux de mortalité les plus élevés ont été enregistrés au niveau des wilayas de Tamanrasset (16 décès et 54 blessés), Alger (9 décès et 521 blessés) et Boumerdes (9 décès et 163 blessés).

Par ailleurs, les unités de la Protection civile ont prodigué des soins de première urgence à 39 personnes incommodées par le monoxyde de carbone émanant d’appareils de chauffage et de chauffe-bain dans leurs domiciles respectifs à travers plusieurs wilayas, indique le même bilan qui fait état de quatre décès, (trois dans la wilaya d’Oum El Bouaghi et un autre à Constantine).

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Vers une prochaine rencontre Tebboune – Macron

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Le communiqué commun rendu public hier lundi à l’issue de l’échange téléphonique entre Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron évoque une prochaine rencontre des deux chefs d’Etat.

Pour l’heure, le lieu ou le format de cette rencontre au sommet ne sont pas connus. Cependant cette information laisse entendre qu’Abdelmadjid Tebboune pourrait finalement faire sa visite d’Etat cette année à Paris. Est-ce le prix du renoncement à évoquer l’alignement de Paris sur Rabat concernant le dossier sahraoui. Ce qui, rappelons-le, a été à l’origine de la crise entre Alger et Paris.

 Car, il faut souligner que le communiqué commun a complètement éludée cette question. Paris et Alger affichent néanmoins leur volonté de reprendre la coopération, nous dit-on. Déjà, on est loin des accusations et guerre à coups de petites déclarations dans la presse. Ce qui est de bon augure. Et à Paris, Emmanuel Macron semble avoir repris la main sur le dossier Algérie.

En attendant donc cette éventuelle visite d’Etat, les présidents ont acté la visite de Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères. Celle du ministre français de la Justice, Gérald Darmanin à Alger aura pour dossier à traiter celui des Algériens en situation irrégulière. L’expulsion prochaine d’influenceurs algériens sera aussi traitée certainement. Voilà qui va conforter Bruno Retailleau et ses supporters !

Cependant, presque tous les dossiers évoqués dans le communiqué commun touchent en premier lieu la France. « Esprit d’amitié », de « réconciliation » et « refondation de la relation », se gargarise le communiqué conjoint. Il souligne la volonté d’apaisement entre les deux pays et met en avant plusieurs chantiers tels que le renforcement de la coopération sécuritaire et surtout migratoire. 

Cela laisse entendre que les autorités algériennes ont cédé. Autrement à quelle contrepartie Tebboune va-t-il s’attendre en consentant accepter les centaines d’Algériens sous OQTF en France par exemple ?

Sur le plan de la coopération économique, la France annonce soutenir l’Algérie dans sa renégociation des accords d’association avec l’Union européenne.

Après plusieurs mois de mise en sommeil, la reprise « sans délai » des travaux de la commission mixte des historiens qui travaillent sur la conquête coloniale de la France en Algérie est également annoncée. La commission doit se réunir prochainement en France et rendre ses conclusions aux deux chefs de l’État, d’ici à l’été 2025. Là aussi, ira-t-on jusqu’à la fin de l’entretien de l’amnésie et la condamnation de la colonisation et la restitution des biens culturels pillés ?

La rédaction

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Vers la réconciliation : Alger et Paris rouvrent des dossiers sensibles

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Drapeau Algérie France

L’Aïd El-Fitr a offert l’opportunité aux présidents Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron de renouer le dialogue, mettant ainsi un point final à une brouille diplomatique qui aura perduré plusieurs mois.

Ainsi, grâce à l’échange téléphonique entre les deux chefs d’État, le dégel diplomatique entre l’Algérie et la France est entré dans une phase active. La reprise du dialogue direct entre les présidents Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron, désormais officialisée par les canaux institutionnels, marque une avancée significative dans la normalisation des relations bilatérales.

 Ce retour à une communication ouverte marque une évolution significative après une période de tensions marquée par une diplomatie souterraine visant à préserver un minimum de contacts.

Lors de cet échange téléphonique, le président français a adressé ses vœux de prospérité au peuple algérien à l’occasion de l’Aïd el-Fitr. Plus qu’une simple formule de courtoisie, cette démarche s’inscrit dans un effort de normalisation des relations entre les deux pays.

Les termes du communiqué de la présidence algérienne ne laissent planer aucun doute sur la volonté des autorités algériennes de tourner la page d’une crise aiguë qui, durant plusieurs mois, laissait présager une rupture irrémédiable et définitive des relations bilatérales. Réaffirmant leur volonté commune de renouer avec un dialogue constructif, les deux chefs d’État ont souligné l’importance de l' »Accord d’Alger » signé en août 2022, qui a permis des avancées significatives sur la question de la mémoire, notamment par la création d’une commission mixte d’historiens algériens et français, la restitution des restes de combattants algériens et la reconnaissance des responsabilités françaises dans l’assassinat de figures historiques telles qu’Ali Boumendjel et Larbi Ben M’hidi.

Dans cette nouvelle dynamique, les présidents Tebboune et Macron sont tombés d’accord pour mettre sur la table tous les dossiers sensibles ayant nourri un lourd contentieux et envenimé les relations bilatérales. Justice, mémoire, sécurité, échanges de renseignements : autant de sujets clés qui feront l’objet de discussions approfondies afin d’assainir les relations et rétablir une coopération équilibrée et durable. En revanche rien sur l’origine du différend : la question de la reconnaissance par la France de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.

Les présidents Tebboune et Macron ont convenu que la solidité des liens humains et les intérêts stratégiques et sécuritaires partagés par l’Algérie et la France exigent un dialogue équilibré et respectueux, en phase avec les principes de la Charte des Nations unies. En ce sens, ils ont décidé de relancer immédiatement la coopération en matière de sécurité, ainsi que celle relative à la gestion des flux migratoires, dans un cadre de confiance et d’efficacité.

Par ailleurs, les deux dirigeants ont salué les progrès réalisés par la commission mixte des historiens et ont réitéré leur détermination à poursuivre ce travail de mémoire avec un esprit de réconciliation. Dans cette perspective, la commission reprendra ses travaux sans délai et se réunira prochainement en France, avec pour objectif de présenter ses conclusions avant l’été 2025.

Sur le plan judiciaire, un consensus a été trouvé pour relancer la coopération et préparer la visite du ministre français de la Justice, Gérald Darmanin, en Algérie. De plus, les deux présidents ont exprimé leur volonté de renforcer les partenariats économiques, notamment dans les secteurs d’avenir, en tenant compte des intérêts des deux nations. À cet égard, Emmanuel Macron a confirmé le soutien de la France à une révision de l’accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne.

Enfin, le président français a sollicité un geste de clémence de la part du président Tebboune envers l’écrivain Boualem Sansal, compte tenu de son âge avancé et de son état de santé.

Dans la continuité de cette démarche de relance des relations bilatérales, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, se rendra à Alger le 6 avril, à l’invitation de son homologue algérien Ahmed Attaf. Cette visite permettra de finaliser les détails d’un programme de coopération ambitieux et de préciser son calendrier d’exécution.

Pour conclure, Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron ont convenu de se rencontrer prochainement afin de poursuivre leurs efforts de rapprochement.

Samia Naït Iqbal

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