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Alger expulse de nouveaux fonctionnaires français, Paris promet de réagir

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Jean-Noël Barrot
Le ministre français des affaires étrangères.

La tension entre Paris et Alger remonte d’un cran. Ce lundi 12 mai 2025, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a dénoncé une décision « incompréhensible et brutale » de l’Algérie, après l’expulsion de 15 nouveaux agents diplomatiques français. Il a annoncé que la France réagirait « de manière immédiate, ferme et proportionnée » face à cette mesure jugée injustifiée.

« Le départ d’agents en mission temporaire est injustifié et injustifiable », a déclaré le chef de la diplomatie française lors d’un point presse. « Cette décision n’est ni dans l’intérêt de l’Algérie ni dans celui de la France », a-t-il ajouté, regrettant une escalade qui fragilise davantage les relations bilatérales.

Selon les autorités algériennes, ces agents, envoyés temporairement en renfort, auraient été déployés sans notification officielle ni demande d’accréditation, comme l’exigent les règles diplomatiques. L’agence de presse officielle, APS, évoque « pas moins de quinze agents » visés par cette mesure. Paris confirme les expulsions mais conteste le nombre et surtout la justification. D’après le Quai d’Orsay, les diplomates concernés, titulaires de passeports diplomatiques, n’étaient pas soumis à procédure d’agrément pour des missions de moins de 90 jours. Ce qui n’est pas de l’avis de l’Algérie qui voit derrière ces fonctionnaires des agents  de la DGSI dont le ministre de tutelle n’est autre que Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur qui fait de l’Algérie son bouc-émissaire.

La France rejette donc les arguments avancés par les autorités algériennes et y voit un nouveau geste hostile. Ce nouveau tour de vis diplomatique survient alors que le chargé d’affaires français à Alger avait été convoqué le 11 mai pour recevoir la notification formelle de l’expulsion.

À cela s’ajoute une autre source de tension : Alger déplore le blocage du processus d’agrément de neuf nouveaux consuls algériens en France, en attente depuis plusieurs mois.

Un conflit aux racines plus profondes

Cette nouvelle crise s’inscrit dans un climat déjà tendu. En avril dernier, une première série d’expulsions avait eu lieu : douze fonctionnaires français avaient été renvoyés d’Algérie après l’arrestation en France d’un agent consulaire algérien, soupçonné d’avoir participé à l’enlèvement d’Amir Dz. Cette affaire toujours en instruction par les limiers de la justice risque d’envenimer longtemps les relations entre les deux pays.

En représailles, la France avait expulsé à son tour douze agents algériens et rappelé son ambassadeur, toujours absent d’Alger à ce jour.

Depuis cet épisode, les relations entre les deux capitales sont « totalement gelées », selon les mots du ministre français Barrot, et plusieurs visites officielles ont été reportées.
Et à Alger, le premier ministre, comme le ministre des Affaires étrangères ne pipent mot. La situation actuelle confirme une rupture persistante dans le dialogue entre les deux pays, sur fond de méfiance réciproque et d’incidents à répétition.

La rédaction

 

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Turquie : le Parti des travailleurs kurdes (PKK) annonce sa dissolution

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PKK
Le PKK annonce sa dissolution
  • Le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) a annoncé lundi 12 mai sa dissolution officielle, mettant fin à plus de quatre décennies de lutte armée contre l’État turc, a rapporté l’agence prokurde ANF. Le 9 mai, le PKK avait déjà annoncé avoir tenu son congrès, en vue de sa dissolution, « avec succès ».

« Le 12e Congrès du PKK a décidé de dissoudre la structure organisationnelle du PKK et de mettre fin à la méthode de lutte armée », a annoncé dans un communiqué le groupe armé kurde, qui avait indiqué plus tôt s’être réuni en congrès la semaine dernière.

Comme attendu, le PKK annonce la fin de son existence en tant qu’organisation et la fin de la lutte armée. Le groupe proclame avoir « accompli sa mission historique » et l’entrée dans une « nouvelle ère », celle de la « résolution de la question kurde par la voie de la politique démocratique », rapporte la correspondante de Rfi à Ankara.

Cette décision n’est qu’une première étape d’un chemin qui s’annonce long et difficile. Le PKK affirme que la mise en œuvre de sa décision exige « que le droit à la politique démocratique soit reconnu et qu’une garantie juridique solide soit mise en place ». Il appelle le Parlement turc à ses responsabilités.

Un an de négociations

Cette étape majeure est le résultat de plus d’un an de négociations entre l’État et Abdullah Öcalan, le fondateur emprisonné du PKK, depuis 26 ans sur l’île-prison d’Imrali, au large d’Istanbul.

Le 27 février, le chef historique du PKK, Abdullah Öcalan, avait appelé son mouvement à déposer les armes et mettre fin à une guérilla qui a fait plus de 40 000 morts depuis 1984. Cet appel d’Abdullah Öcalan, faisait suite à une médiation initiée à l’automne par le principal allié du président Recep Tayyip Erdoğan, le nationaliste Devlet Bahçeli, via le parti pro-kurde DEM.

Le PKK avait répondu favorablement le 1er mars à l’appel de son chef historique, annonçant un cessez-le-feu immédiat avec les forces turques. Le président turc Recep Tayyip Erdoğan avait alors estimé que l’appel d’Abdullah Öcalan était une « opportunité historique » pour les Turcs et les Kurdes, qui représentent selon certaines estimations 20% des 85 millions d’habitants de la Turquie.

Des avancées mais pas de modalités encore connues

Officiellement, les autorités turques n’ont rien promis, mais elles ont laissé entendre que la disparition effective du groupe armé ouvrirait la voie à des avancées dans des domaines qui touchent de près à la question kurde.

Dans l’immédiat, cette annonce ne dit rien des modalités pratiques du désarmement et du sort des combattants du PKK, notamment de ses chefs militaires installés dans le nord de l’Irak. Des points critiques qui ont, sans aucun doute, déjà été négociés entre Ankara et l’organisation.

RFI

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Une humanité sans expressions

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Nous assistons aujourd’hui à une explosion de la pratique de la chirurgie esthétique du visage, majoritairement chez les femmes, jeunes ou plus âgées, mais aussi d’une manière naissante chez les hommes.

Que le lecteur ne se méprenne pas, mon intention n’est pas une accusation morale. La morale, j’ai  très souvent émis de grosses réserves à son propos dans cette rubrique,  car elle est subjective. De ce fait, qui va décider de ses contours et de ses limites ? Je suis toujours très vigilent pour ce risque de tentative d’emprisonnement des esprits libres.

Cependant nous pouvons analyser un phénomène social et exprimer notre adhésion ou nos réserves quant à ses conséquences.

La scarification, le percement ou le grimage du corps est un phénomène social aussi ancien que les cultures des communautés humaines. Non seulement cela est ancien mais il est aussi une liberté fondamentale de choisir l’aspect du corps voulu en toute conscience par les êtres humain.

Le corps et les vêtements sont une volonté humaine d’identification individuelle ou collective. Seules les conventions sociales et les réglementations sont une limite à cette liberté. Et, comme toujours, l’étendue de cette liberté dépend du niveau d’acceptabilité par le groupe social ainsi que celui des régimes politiques, des plus libéraux aux plus autoritaires.

La recherche identitaire représente en même temps la volonté d’intégration dans un groupe mais aussi celle de s’en différencier. Ce dernier cas trouve un bon exemple avec les adolescents.

Ce qui est gênant pour moi dans la chirurgie esthétique du visage ? Je l’ai déjà dit, ce n’est pas l’acte chirurgical en lui-même, il est la liberté de chacune ou chacun. Ma gêne est uniquement dans la suppression de l’expression humaine à travers le visage. Non seulement elle est figée mais nous avons l’impression d’une unification mondiale.

L’une des singularités des êtres humains est d’exprimer à travers le visage des expressions de tous genres. La bouche pour accompagner le son de la voix, les yeux pour le regard et le mouvement de la tête pour l’accord ou le désaccord et ainsi de suite. Chaque être humain est une personne différenciée, ce qui en fait sa force et sa richesse.

Plus rien de tout cela n’existe dans les nouveaux visages et c’est bien regrettable. Nous avons à faire à un musée Grévin ouvert au public du monde et aux personnages figés dans leur expression.

Je pense toujours à ce passage si célèbre du film adapté du livre de Marcel Pagnol, Le Schpountz. Le pauvre Fernandel, un simple d’esprit, est victime d’une équipe de cinéma qui lui fait miroiter un rôle en lui faisant faire un essai pour se moquer de lui.

On lui demande de  déclamer un article du code pénal soit, toute personne condamnée à mort aura la tête tranchée. Mais la condition était d’interpréter le rôle avec toutes les déclinaisons possibles, celle de la joie, de la colère, de la sentence, de la peur et ainsi de suite. Dans cette scène célèbre et mémorable, les différentes tonalités étaient accompagnées de l’expression appropriée du visage.

Quelles expressions d’un visage qui a subi une chirurgie esthétique pourront désormais interpréter cette scène iconique ? Voilà ma crainte et mon regret si l’humanité glissait davantage dans les déshumanisations des expressions des sentiments et des ressentis.

Mais il y a deux arguments qui ne peuvent être discutés dans leur légitimité si cette pente continue. Le premier, nous l’avons dit longuement, est celui de la liberté de son corps.

Le second est celui de la difficile relation de l’être humain avec son corps. Peut-on refuser à une douleur psychologique l’espoir d’une atténuation ? Assurément non car il n’y a pas que la dictature du culte de la beauté et de la jeunesse éternelle. C’est souvent une souffrance profonde qui est enfouie au fond de l’âme de chacune et de chacun.

Alors, mesdames et messieurs, libérez-vous si vous le désirez, profitez de toutes les promesses de réparation chirurgicale si vous en avez les moyens, jouissez de votre rêve d’atteindre le but tant espéré. Et si vous libérés, heureux et épanouis, le monde le sera.

Mais au moment de la séance de projet, n’ayez pas l’ambition démesurée de tirer sur la corde, pour employer une métaphore. N’allez pas trop loin et n’exigez pas de miracles de votre chirurgien qui vous mène vers des frontières d’où l’on ne revient jamais. Car ce sont des actes irréversibles avec un risque amplifié de l’échec. La souffrance en sera décuplée et c’est bien malheureux.

Restez dans votre humanité et dans la capacité à se distinguer par les indispensables expressions du visage. Vous ne pouvez pas savoir combien mon visage est souriant de sympathie en vous le disant.

L’âge a produit une malicieuse expression sur le visage comme ne pouvait le faire que lui.

Boumediene Sid Lakhdar

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Russie-Burkina : Ibrahim Traoré rencontre Poutine à Moscou

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Poutine et Traoré

En visite à Moscou, dans le cadre de la commémoration de la victoire sur le nazisme, le capitaine Ibrahim Traoré, le président de la transition du Burkina Faso a échangé avec son homologue russe Vladimir Poutine ce samedi 10 mai. Les deux hommes ont parlé de l’évolution de la coopération entre leur pays depuis la réouverture de l’ambassade russe à Ouagadougou depuis deux ans.

Le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré a plaidé pour un renforcement de la coopération militaire et le transfert de connaissances, car « finir avec la guerre, avoir une armée forte et lancer le développement » du Burkina Faso tel est « l’essence » de son combat, a-t-il fait savoir.

Au cours de l’entretien, ce 10 mai, à Moscou, le président russe a souligné que ce qui unit la Russie et le Burkina Faso aujourd’hui, « c’est la lutte contre l’extrémisme et le terrorisme » et qu’il s’agit de « restaurer l’ordre constitutionnel » face à des groupes radicaux dans certaines régions du Burkina Faso. Vladimir Poutine a reconnu que les échanges sont « modestes » entre les deux pays, mais veut « travailler au renforcement [des] relations économiques et des échanges commerciaux ».

Rester sur le devant de la scène internationale

Le capitaine Ibrahim Traoré affirme avoir « tiré des leçons » de son séjour à Moscou, notamment de la capacité de la Russie « à rester sur le devant de la scène internationale » malgré les sanctions. Le chef de l’État burkinabé souhaite renforcer la coopération militaire avec la Russie, car la guerre imposée à son pays n’est, selon lui, « qu’une manifestation du nazisme ». « Ce n’est pas du terrorisme, c’est de l’impérialisme » a-t-il dit face au président russe.  

Et l’aide que la Russie pourrait aujourd’hui octroyer au Burkina Faso, « ce sont les connaissances », a précisé le capitaine Traoré, afin de « former sa jeunesse ». Le président russe a promis « une multiplication par deux » du nombre de bourses accordées aux citoyens burkinabés.

RFI

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Gaza et le terrorisme d’Etat

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Gaza
Un peuple massacré et réduit à vivre sous les bombes etdes tentes.

L’actualité que nous vivons sur la bordure littorale de la Méditerranée orientale, tout comme celle de l’agression de l’Ukraine aux confins de l’Europe de l’Est, témoigne de l’irruption d’un terrorisme de masse, imposé contre leur gré aux citoyens de ces territoires, qui s’est transformé en terrorisme d’Etat.

La violence se répand, des femmes et des enfants meurent de faim ou de froid, les geôles se remplissent et les plus fragiles, les moins armés, les moins puissants sont massacrés dans des actions criminelles par des géants militaires qui ne respectent même plus les lois de la guerre. Cette situation dont Gaza est aujourd’hui l’image la plus proche, nous ramène à Albert Camus, toujours actuel, qui écrivait dans L’Homme révolté :

“Il y a des crimes de passion et des crimes de logique. La frontière qui les sépare est incertaine. Mais le Code pénal les distingue, assez commodément, par la préméditation. Nous sommes au temps de la préméditation et du crime parfait. Nos criminels ne sont plus ces enfants désarmés qui évoquaient l’excuse. Ils sont adultes, au contraire et leur alibi est irréfutable, c’est la philosophie qui peut servir à tout, même à changer les meurtriers en juges.

Heathcliff, dans les Hauts de Hurlevent, tuerait la terre entière pour  pour posséder Cathie, mais il n’aurait pas l’idée de dire que ce meurtre est raisonnable ou justifié pour le système. Il l’accomplirait, là s’arrête toute sa croyance. Cela suppose la force de l’amour et le caractère. La force de l’amour étant rare, le meurtre reste exceptionnel et garde alors son air d’effraction. Mais à partir du moment où, faute de caractère, on court se donner une doctrine, dès l’instant où le crime se raisonne, il prolifère comme la raison elle-même, il prend toutes les figures du syllogisme. Il était solitaire comme le cri, le voilà universel comme la science. Hier jugé, il légifère aujourd’hui.”

Pour comprendre  ce qui se passe à Gaza, interrogeons l’Histoire. Le 13 septembre 1993, une image fait le tour du monde. C’est la poignée de main entre le dirigeant palestinien Yasser Arafat, chef de l’OLP, et le Premier ministre israélien Yizthak Rabin quii viennent de signer un accord reconnaissant l’existence mutuelle de deux Etats sur le territoire de l’ancienne colonie britannique, la Palestine. Cet accord ouvre une porte à  la paix après des années de conflits et de guerre entre le sionisme israélien et le nationalisme arabo-palestinien qui a commencé le 14 mai 1948. 

Mais le 4 novembre 1995,  le général Yitzhak Rabin, leader israélien de la paix, est assassiné par un militant d’extrême droite. Les années de négociations courageuses des deux camps pour parvenir à une solution juste, celle de la construction de deux États devient un mythe sans cesse repoussé entre rencontres, intifadas, répressions, glissement continu vers la colonisation de la Cisjordanie et développement du Hamas financé en partie par Israël pour affaiblir Mahmoud Abbas, président de l’autorité Palestinienne.

Le 7 octobre 2023, le Hamas qui règne sur Gaza commet un horrible crime de guerre. Alors qu’Israël a envoyé une partie de ses troupes en Cisjordanie protéger les colons qui s’y multiplient avec violence et assassinent des paysans pour leur prendre leur terre, il lance des attaques contre des localités du pourtour de la Bande de Gaza, un jour de Shabbat et de fête. Le bilan de cet horrible crime de guerre est de 1888 morts, de 4834 blessés et de 251 otages.  

L’Etat d’Israël réagit. Mais Israël est un État normalement démocratique et les démocraties respectent les lois de la guerre. Or, à ce jour, le bilan des morts palestiniens à Gaza est de 52.000 et plus de 118.000 blessés pour une population de 2.100.000 habitants ce qui, rapporté à la population française, donnerait, approximativement, 1.716.000 morts et 3.776.000 blessés. Le tout à cause de bombardements massifs et non ciblés de l’armée israélienne, de la famine et de la destruction des centres de santé.

A cela s’ajoute le fait qu’au moins 70% des bâtiments sont détruits ou gravement endommagés comme si on ne voulait pas que les Gazaouis qui sont déplacés puissent les réoccuper un jour. Cependant, il faut rappeler que les massacres de Palestiniens n’ont pas débuté avec le 7 octobre. Ils remontent à plus de 70 ans.

En Cisjordanie, les agressions de colons extrémistes se multiplient et, en  avril 2024, Amnesty International sonne l’alerte :

“La flambée de violence exercée par des colons à l’encontre de Palestiniens ces derniers jours, s’inscrit dans le cadre d’une campagne soutenue par l’Etat qui dure depuis des décennies et vise à déposséder, déplacer et opprimer la population palestinienne en Cisjordanie, y compris à Jérusalem Est. Les forces israéliennes ont par le passé facilité la violence des colons et il est scandaleux qu’une fois de plus elles ne soient pas intervenues, voire aient pris part à ces violences. » Heba Morayef 

Jusqu’ici ce n’étaient que des témoignages et des points de vue que l’on pouvait facilement effacer en traitant leurs auteurs et ceux qui les croient d’antisémitisme. Mais lorsque le président Donald Trump  et le président Netanyahou déclarent qu’il faut déplacer les Gazaouis en Egypte et en Jordanie pour faire de Gaza la « Côte d’Azur du Moyen-Orient », nous n’avons plus aucun doute et nous revenons à ce que disait Albert Camus : nous sommes devant l’un de ces crimes prémédités dont l’alibi, le 7 octobre 2023 et le retour de la paix, est irréfutable car c’est la philosophie qui peut servir à tout, même à changer des meurtriers en juges. 

L’Europe qui défend la démocratie et la liberté de l’Ukraine a mis en garde Israël contre ce projet néfaste mais elle doit aller plus loin. Elle doit aider les Israéliens démocrates à résister au Gouvernement d’extrême droite qui dirige Israël et met en danger son avenir. Elle doit aider les Palestiniens à survivre et à se débarrasser du Hamas afin que ce conflit se termine par la naissance d’un Etat Palestinien libre, démocratique et débarassé des colons.

Emile Martinez

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L’Algérie exige le rapatriement d’agents français : l’escalade diplomatique

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Drapeau Algérie France

L’Algérie a demandé dimanche le rapatriement immédiat de 15 agents français, Suite à des affectations jugées irrégulières, le 10 mai 2025, l’Algérie a pris la décision d’expulser deux agents de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) français.

Ces agents, porteurs de passeports diplomatiques, ont été déclarés “persona non grata” en raison de leur entrée sur le territoire algérien sans notification préalable. Ils assurent des fonctions diplomatiques ou consulaires sans que ces affectations n’aient fait, au préalable, l’objet, ni de notifications officielles, ni de demandes d’accréditation appropriées comme l’exigent les procédures en vigueur, lit-on dans le communiqué. 

Selon les autorités algériennes, les agents visés ont été expulsés pour avoir violé la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, qui stipule que les diplomates doivent notifier leur présence aux autorités du pays qui les accueille. Cette non-conformité a été interprétée par l’Algérie comme un acte de provocation. “L’Algérie est une nation souveraine et ne tolérera pas d’ingérence étrangère dans ses affaires internes ou de manque de respect envers ses lois”, a déclaré un conseiller du président algérien dans une émission de télévision, soulignant l’importance du respect mutuel dans les relations internationales.

Les tensions entre l’Algérie et la France se sont nettement intensifiées au cours des derniers mois. En avril 2025, l’Algérie avait déjà expulsé 12 diplomates français en réponse, la France avait répliqué en expulsant 12 agents diplomatiques algériens et en rappelant son ambassadeur. Une première dans l’histoire compliquée de ces deux pays. Ces épisodes marquent une dégradation continue des relations entre les deux pays. Et les voix qui appellent à l’apaisement sont devenues inaudibles. Seuls les « vas-en-guerre » se font entendre sur les deux rives à coups de déclarations comminatoires.

Dans un entretien à France Info, Jean-Noël Barrot a déclaré que la relation entre la France et l’Algérie « reste totalement gelée« . Plusieurs députés se sont pourtant rendus à Alger pour commémorer la répression par la France des manifestations indépendantistes du 8 mai 1945. Mais il en fallait bien plus que la simple initiative de quelques élus français dont certains ont des parents algériens. Le geste a néanmoins été salué par le chef de la diplomatie française : « Ces massacres méritent d’être commémorés« .

Cette énième mesure illustre la méfiance des autorités algériennes, voire la perte de toute confiance envers la France. Elle vient aggraver des relations diplomatiques au bord de la rupture avec le rappel des deux ambassadeurs.

Rabah Aït Abache

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Ligue 1 Mobilis : l’ESS bat l’O Akbou (1-0) et consolide sa 4e place

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L'ES Sétif

L’Entente de Sétif a conforté sa 4e position au classement du championnat national de Ligue 1 Mobilis après avoir réalisé l’essentiel face à l’Olympique Akbou (1-0), ce dimanche au stade du 8 Mai 1945 (Sétif), en match comptant pour la suite de la 25e journée.

Le seul but de cette rencontre a été marqué à l’heure de jeu par Bouchama (60’).

Grâce à cette victoire, l’ESS porte son total à 38 points et consolide sa 4e place. De son côté, le nouveau promu aligne deux défaites de suite et se retrouve dans la peau du relégable (15e – 25 pts).

Cette 25e manche se poursuit en ce moment avec le match USM Alger – CS Constantine en cours, dont le coup d’envoi a été donné à 19h00 au stade du 5 Juillet 1962 (Alger).

Samedi, le NC Magra a quitté la 15e et avant-dernière place après avoir pris le meilleur sur l’ASO Chlef (2-0). De son côté, l’USM Khenchela s’est offert une bonne bouffée d’oxygène en battant le MC Oran (2-1), alors que l’ES Mostaganem a glané un bon point lors de son déplacement à Béchar face à la JS Saoura (0-0).

Le 3e et dernier acte de cette 25e semaine se jouera ce lundi avec trois matchs au programme, dont le très attendu CR Belouizdad – MC Alger. Ce big derby de la capitale, prévu entre le dauphin et leader, se jouera à huis clos (17h00) au stade Nelson Mandela.

Résultats partiels de la 25e journée :

USM Khenchela – MC Oran 2 – 1
NC Magra – ASO Chlef 2 – 0
JS Saoura – ES Mostaganem 0 – 0
ES Sétif – Olympique Akbou 1 – 0
USM Alger – CS Constantine 19h00
Dimanche :

CR Belouizdad – MC Alger 17h00
MC El-Bayadh – JS Kabylie 17h00
US Biskra – Paradou AC 18h00

Classement de la Ligue 1

Equipes Pts J

1 MC Alger 45 23
2 CR Belouizdad 43 24
3 JS Kabylie 43 24
4 ES Sétif 38 24
5 MC El Bayadh 34 24
6 USM Alger 33 23
7 Paradou AC 32 24
8 ASO Chlef 32 25
9 JS Saoura 32 25
10 USM Khenchela 28 24
11 MC Oran 27 24
12 NC Magra 27 25
13 CS Constantine 26 20
14 ES Mostaganem 26 25
15 Olympique Akbou 25 24
16 US Biskra 20 24

Radio Algérie Multimédia

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L’Algérie demande le rapatriement immédiat d’agents français

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Ministère des Affaires étrangères.

Les autorités algériennes ont demandé au Chargé d’affaires de l’Ambassade de France en Algérie, reçu ce dimanche au siège du Ministère des Affaires étrangères, que les agents français, objet d’une affectation dans des conditions irrégulières, fassent l’objet d’un rapatriement immédiat vers leur pays d’origine.   

De sources informées, nous avons appris que le chargé d’affaires de l’Ambassade de France en Algérie a été reçu ce jour, 11 mai 2025, au siège du Ministère des Affaires étrangères.  

Cette convocation du diplomate français serait intervenue après le constat de manquements flagrants et répétés de la partie française au respect des procédures consacrées en matière d’affectation d’agents auprès des représentations diplomatiques et consulaires françaises en Algérie. 

En effet, sur la période récente, il aurait été constaté par les services compétents algériens l’affectation de pas moins de quinze agents français devant assumer des fonctions diplomatiques ou consulaires sans que ces affectations n’aient fait, au préalable, l’objet, ni de notifications officielles, ni de demandes d’accréditation appropriées comme l’exigent les procédures en vigueur. 

Ces agents, titulaires auparavant de passeports de service, se sont vu accorder des passeports diplomatiques pour faciliter davantage leur entrée en Algérie. En outre, et comme il en a déjà été fait état, cette liste incluait deux agents relevant du Ministère français de l’Intérieur et devant manifestement suppléer partiellement à ceux qui ont été récemment déclarés persona non grata. 

Ces affectations, irrégulières au regard des procédures habituelles observées par les deux pays jusqu’à présent conformément aux conventions internationales et à la pratique diplomatique, sont intervenues alors même que des ressortissants algériens titulaires de passeports diplomatiques se sont vu refuser l’accès au territoire français et que deux Consuls Généraux nommés aux postes de Paris et de Marseille et sept autres Consuls attendent toujours de recevoir l’accréditation des autorités françaises depuis plus de cinq mois.   

En conséquence, les autorités algériennes ont demandé que l’ensemble des agents français, objet d’une affectation dans des conditions irrégulières, fasse l’objet d’un rapatriement immédiat vers leur pays d’origine.

APS

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Deux agents de la DGSI française expulsés par l’Algérie

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Aéroport d'Alger

L’Algérie a expulsé deux agents de la DGSI française (Direction générale de la Sécurité intérieure) qui s’apprêtaient à s’introduire sur son territoire avec des passeports diplomatiques. L’information a été donnée par la chaîne d’information publique, AL24 News, affirmant que « cette expulsion intervient pour des raisons du non-respect de la procédure ».

« Les deux agents ont été interceptés vendredi dernier à l’aéroport international d’Alger », a déclaré le journaliste Fayçal Métaoui (nommé récemment au poste du chargé de mission à la présidence algérienne) qui participait à une émission de cette chaîne, diffusée samedi dernier.

« L’Algérie, après avoir constaté que la partie française n’a pas respecté la procédure en la matière, a considéré ces deux agents comme persona non grata », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « lorsqu’on entre dans un territoire avec un passeport diplomatique, il faut informer toutes les parties, en respectant la convention de Vienne et les accords consulaires existants entre les deux pays ».

La même source accuse directement le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, d’être à l’origine de cette « manœuvre ». « C’est une nouvelle manœuvre du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui a envoyé, aujourd’hui, des hommes sous couvert de passeports diplomatiques, deux agents de la DGSI, qui dépend du ministère qu’il dirige », explique Fayçal Métaoui.

Cette nouvelle affaire intervient dans un contexte de tensions persistantes entre l’Algérie et la France, marquée notamment l’expulsion de 12 agents de l’ambassade et des consulats français en Algérie et la riposte française qui a renvoyé aussi 12 fonctionnaires diplomatiques algériens.

Les relations entre les deux pays se sont dégradées durant l’été 2024, sur fond de reconnaissance par Paris de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. En réaction, l’Algérie a retiré son ambassadeur à Paris.

L’emprisonnement, en novembre 2024, de l’écrivain algéro-français, Boualem Sansal, a compliqué davantage la situation, tout comme le refoulement de migrants en situation irrégulière visés par des obligations de quitter le territoire français, dont l’influenceur algérien Doualemn.

Ces deux affaires ont suscité la colère de plusieurs ministres français, dont Bruno Retailleau (Intérieur) et Jean-Noël Barrot qui menaçaient de recourir au « rapport de force ». Les autorités françaises ont même décidé de restreindre l’accès au territoire français de certains responsables algériens pour « défendre les intérêts des Français ». L’affaire des

Un début d’apaisement est ensuite intervenu avec l’appel téléphonique Macron-Tebboune, à l’occasion de l’aïd el-Fitr, fin mars, suivi d’une visite à Alger du ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, le 6 avril courant, marquant « une nouvelle phase dans une relation d’égal à égal » entre la France et l’Algérie.

Reçu par le chef de l’État algérien, le chef de la diplomatie française a affirmé que les deux pays avaient « décidé de tourner la page ». Toutefois, l’arrestation d’un cadre consulaire algérien, début avril à Paris, dans le cadre d’une enquête judiciaire sur la tentative d’enlèvement de l’opposant algérien « Amir DZ », a suscité la colère d’Alger qui n’a pas tardé à exprimer sa contestation auprès de l’ambassadeur de France à Alger, considérant que l’arrestation d’un cadre consulaire à Paris est venue « torpiller » les récents progrès diplomatiques entre les deux pays. Résultat : l’expulsion de 12 fonctionnaires français par l’Algérie. En réponse, la France a rappelé son ambassadeur à Alger et expulsé 12 fonctionnaires algériens.

Cependant le dossier de l’affaire de l’enlèvement de l’influenceur Amir DZ risque de compliquer les relations. Le Journal du dimanche a révélé, dans sa dernière édition, l’implication de hauts fonctionnaires algériens, dont des officiers supérieurs des renseignements.

Avec A.A.

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L’idée d’un référendum sur les finances publiques avance en France

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Bayrou
Le premier ministre François Bayrou.

À la suite de la proposition du Premier ministre, François Bayrou, d’organiser une consultation nationale sur l’avenir des finances publiques, une étude publiée dimanche par l’institut Elabe pour BFMTV révèle un fort soutien de la population à cette initiative.

Selon ce sondage, 83 % des personnes interrogées se déclarent favorables à la tenue d’un référendum, dont 28 % « très favorables ». Ils placent l’économie, les retraites et l’immigration en tête des sujets sur lesquels ils aimeraient être questionnés.

« L’idée a fait son chemin dans l’opinion », s’est réjoui M. Bayrou samedi, lors d’un déplacement à Brest. Il a ajouté : « Beaucoup de citoyens souhaitent être enfin associés aux grandes décisions. C’est un enjeu démocratique majeur. Le monde politique, lui, se montre plus réservé, ce qui se comprend : une telle démarche bouleverse les équilibres habituels du débat public. »

Le président Emmanuel Macron avait lui aussi évoqué, dans ses vœux pour 2025, la possibilité d’organiser plusieurs référendums sur des sujets clés. Il pourrait détailler ses intentions mardi soir, à l’occasion d’une émission spéciale sur TF1.

D’après l’enquête, les domaines sur lesquels les Français aimeraient être consultés en priorité sont les dépenses publiques, la dette et les impôts (59 %). Les retraites et l’immigration arrivent ensuite, ex aequo à 52 %. D’autres sujets suscitent également l’intérêt : la fin de vie (43 %), la réorganisation territoriale (22 %) et l’introduction de la proportionnelle (19 %).

En bas de la liste figurent les questions liées aux rythmes scolaires et à l’usage des écrans et réseaux sociaux par les enfants, avec seulement 16 % des répondants exprimant le souhait d’être consultés à ce sujet.

Le sondage a été réalisé en ligne les 6 et 7 mai auprès d’un échantillon représentatif de 1 000 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. La marge d’erreur varie entre 1,4 et 3,1 points.

La rédaction/AFP

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