Elle vient de Batna, au cœur des Aurès. Une terre rude, verticale, où les silences sont profonds et la parole rare. C’est là que Houria Bahloul a appris à se tenir droite, à parler vrai.
Actrice de théâtre avant tout, elle est aujourd’hui l’une des figures les plus singulières de la scène algérienne. À ses débuts, elle n’était qu’une jeune femme fougueuse, avide de textes et de justice. Aujourd’hui, elle est considérée comme l’icône du théâtre algérien, une présence ardente qui ne laisse rien au hasard.
Houria ne joue pas pour plaire. Elle monte sur scène comme on entre en résistance. Dans Men Haki Nahlem (J’ai le droit de rêver), elle incarne la dignité d’une femme debout face à l’effacement. Ce rôle lui vaut le prix de la meilleure performance féminine au Festival professionnel du théâtre. Mais au-delà des distinctions, c’est dans l’intensité de ses présences que réside sa force. Chaque personnage devient une part d’elle-même, chaque scène une arène.
Elle a joué Nedjma sous la direction d’Ahmed Benaïssa. Elle a prêté sa voix et son corps à des pièces comme Aya, Ichou, Postiche, Leonardo Fibonacci, L’Acte, Et Tahadi, Abtal El Kadar, mais aussi Sekta telt el khali khatini d’Ahmed Rezzak, une pièce corrosive sur l’absurde bureaucratique et l’oppression ordinaire. Son théâtre est traversé de mémoire, d’âpreté et de poésie. Elle appartient à cette lignée d’actrices qui font de la scène un territoire de lutte, un lieu où les femmes retrouvent leur voix.
À l’écran, elle laisse aussi son empreinte. Dans La Gare, un film marquant de la production contemporaine algérienne, elle tient un rôle central, intense, sans artifice. Elle y incarne une femme confrontée au fracas du monde, dans un huis clos social tendu et poétique. Plus récemment, elle apparaît dans Chroniques fidèles… d’Abdenour Zahzah, présenté à la Berlinale 2024, un film à la lisière du documentaire, sur les années Frantz Fanon à Blida. À chaque fois, elle choisit des projets exigeants, habités par la mémoire collective.
À la télévision, elle multiplie les apparitions (Soula, Messy, Onze Onze, Tawk Ennar…), tout en refusant les facilités : Houria ne triche pas. Elle ne cède jamais à la facilité ou à la caricature. Elle veut que chaque rôle dise quelque chose du monde, et surtout des femmes.
Son prénom — Houria, liberté — sonne comme un programme. Une femme de feu, de parole, de scène. Une actrice rare, indomptable, enracinée dans sa culture mais ouverte sur le tumulte du monde. Elle ne demande rien. Elle s’impose, par la rigueur, la passion, la fidélité à une certaine idée de l’art.
Houria Bahloul, c’est cela : une voix, une mémoire, un combat.
Le commandement de la Gendarmerie nationale a mis en place un plan spécial pour sécuriser l’examen du baccalauréat qui débutera dimanche prochain, a indiqué vendredi un communiqué de ce corps de sécurité.
En prévision de l’examen du baccalauréat (session juin 2025), le commandement de la Gendarmerie nationale a pris une série de dispositions et de mesures visant à «sécuriser les abords de l’ensemble des établissements scolaires, à travers l’intensification des patrouilles de contrôle, tout en facilitant le trafic sur les axes routiers menant de et vers les centres d’examen», précise-t-on de même source.
A cet effet, «un plan global a été mis en place prévoyant le déploiement des unités de la Gendarmerie nationale, toutes formations confondues, pour garantir une sécurité de proximité efficace et efficiente» en vue de «sécuriser les centres d’examen, leurs alentours, les centres d’impression ainsi que les centres de regroupement au sein des établissements situés dans le territoire de compétence de la Gendarmerie nationale».
Dans ce cadre, «les sujets et copies d’examen seront accompagnés, par voies terrestre et aérienne, dans les régions sahariennes du Sud, et ce en coordination avec les services de la Sûreté nationale et le secteur de l’Education nationale, tout en sécurisant les centres de conservation des sujets d’examen du baccalauréat au niveau des directions de l’éducation à travers tout le territoire national», une opération qui prévoit également «l’accompagnement des sujets de réserve», ajoute le communiqué.
En parallèle, des activités d’information et de sensibilisation au profit des candidats seront menées par les unités spécialisées de la Gendarmerie nationale, à l’instar des unités de sécurité routière et des brigades de protection des mineurs.
Le Commandement de la Gendarmerie nationale rappelle le numéro vert (10-55) mis à la disposition des citoyens pour tout appel de secours, d’assistance ou d’intervention, ainsi que la page Facebook «Tariki» pour consulter l’état des routes durant les jours d’examen.
L’Autorité nationale indépendante de régulation de l’audiovisuel (ANIRA) a appelé, samedi dans un communiqué, les établissements de communication audiovisuelle à cesser immédiatement l’exploitation illégale des œuvres protégées par des droits d’auteur, qualifiant ces pratiques de « non professionnelles et non éthiques ».
L’ANIRA a indiqué avoir « reçu une correspondance de l’Office national des droits d’auteur et des droits voisins (ONDA) faisant état de violations répétées de la part de certains établissements de communication audiovisuelle, qui, malgré les mises en demeure qui leur ont été adressées, continuent d’exploiter illégalement des œuvres protégées par des droits d’auteur, au mépris des lois et réglementations en vigueur, sans pour autant bénéficier de licences et sans s’acquitter des redevances financières dues ».
En effet, « certains établissements audiovisuels exploitent des œuvres protégées au mépris total des dispositions du cahier des charges générales imposables aux services de communication audiovisuelle et des conventions en vigueur, ce qui constitue une atteinte flagrante aux droits de propriété intellectuelle et une violation manifeste de l’article 75 de la loi 23-20 relative à l’activité audiovisuelle, ainsi que des dispositions de l’ordonnance 03-05 relative aux droits d’auteur et aux droits voisins », ajoute le communiqué.
Soucieuse de « promouvoir un environnement professionnel sain dans le paysage audiovisuel », l’Autorité appelle les responsables des établissements audiovisuels à « cesser immédiatement de telles pratiques non professionnelles et non éthiques qui nuisent à l’image des médias nationaux et sapent leur crédibilité », insistant sur « la nécessité pour ces établissements de régulariser leur situation contractuelle vis-à-vis de l’ONDA, notamment à travers la conclusion de conventions claires préservant les droits matériels et moraux des auteurs ».
Le respect des droits d’auteur et des droits voisins est « primordial pour soutenir et pérenniser la créativité artistique et culturelle, rendre justice aux créateurs, renforcer la confiance entre les différentes parties prenantes et contribuer à donner une image professionnelle et positive du secteur audiovisuel national », a souligné l’ANIRA.
Et d’expliquer que cette mesure « s’inscrit dans le cadre de ses missions de régulation des pratiques professionnelles en vue d’instaurer la culture du respect des droits d’auteur dans le paysage audiovisuel et de favoriser les utilisations responsables et autorisées des œuvres protégées, garantissant ainsi un équilibre entre liberté du travail journalistique et respect des lois, et consacrant un modèle équitable et professionnel qui tient compte des intérêts de tous les acteurs de la chaîne créative et culturelle ».
A cet égard, le communiqué précise que l’ANIRA « adressera des mises en demeure officielles à tout établissement audiovisuel qui ne respecte pas les dispositions légales et réglementaires relatives aux droits des créateurs et ne s’engage pas à régulariser sa situation contractuelle vis-à-vis de l’ONDA ».
Imputant à ces établissements « l’entière responsabilité légale découlant de tout manquement à leurs engagements », l’ANIRA assure qu’elle « appliquera, le cas échéant, les mesures légales appropriées conformément à la législation en vigueur ».
Le XRP est à nouveau sous le feu des projecteurs dans le secteur des cryptomonnaies, devenant le centre de l’attention des investisseurs. Cet intérêt s’explique non seulement par les fluctuations de son cours, mais aussi par sa performance de trading dynamique, son cadre ETF bien structuré et la clarification progressive de sa réglementation. Bien que le marché attende encore de voir si le XRP deviendra le prochain acteur majeur approuvé par l’ETF spot américain après Bitcoin et Ethereum, certains investisseurs dotés d’une vision unique ont déjà investi le marché. Parallèlement, de plus en plus d’utilisateurs configurent des actifs traditionnels comme le XRP via la plateforme de cloud mining leader du secteur, SAVVY MINING, afin d’obtenir des revenus miniers quotidiens stables, d’augmenter régulièrement leur valeur dans la tendance actuelle et de saisir de nouvelles opportunités de richesse numérique.
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Conte. Il était une fois, un jeune homme si triste qu’il pleurait sur son sort. J’ai grandi sans amour, disait-il, et il n’avait personne d’autre que lui-même à qui le dire.
Ainsi, il pleurait chaque jour que le soleil brille ou non, d’avoir grandi sans amour. Seul, il s’était bâti une petite cabane tout en haut de la colline. Une modeste maisonnette dans laquelle il n’y avait qu’un petit lit, une petite table, une petite chaise et une petite fenêtre.
Un jour, alors qu’il était en quête de nourriture dans la forêt environnante, il croisa un chat. — Pourquoi pleures-tu ? lui demanda le chat. — J’ai grandi sans amour et depuis mon premier jour personne ne m’a aimé, lui répondit le jeune homme. — As-tu bien regardé partout, s’il n’y avait quelque part un peu d’amour pour toi ? reprit le chat. — Certes oui, partout où il est possible et je n’y ai rien trouvé. Il faut croire, petit chat, qu’il en sera ainsi jusqu’à ma mort.
Le chat se frotta les moustaches et demanda : — Es-tu certain d’avoir bien regardé, car ce que tu prétends me parait impossible ? Le jeune homme, pensant alors qu’il avait mal regardé, et que toute cette infortune serait de sa faute, pleura davantage encore . Le chat, touché par tant de détresse, posa sa patte dans la main du malheureux et lui dit : — J’ai parcouru le monde mon ami, et nulle part je n’ai vu malheur pareil au tien. Je vais réfléchir à ton sort. Sur ces mots, il repartit à toute allure comme il était arrivé, laissant là le jeune homme dans son désespoir.
Une nuit passa et le chat reparut devant la cabane. Il frappa à la porte.
Le jeune homme ouvrit et vit le chat qui lui dit ceci : — Voici pour toi une paire de lunettes, des lunettes magiques qui te permettront de voir l’amour. Fais-en bon usage. Le chat lui tendit les lunettes et partit comme l’éclair. Le jeune homme, les verres à la main, s’étonna d’un tel cadeau. J’ai de bons yeux qui ne me trompent pas, que m’apporteraient les lunettes du chat ? Sur ces pensées, il posa les lunettes sur la petite table et pleura, cette fois à cause de la moquerie du chat.
Une nuit passa et le chat reparut devant la cabane. Il frappa à la porte. Le jeune homme ouvrit et vit le chat. — Veux-tu encore te moquer de mon malheur ? Vas-t’en et ne reviens pas. — Comme tu voudras, lui dit le chat, mais saches que pour bien voir il te faut d’abord y croire. Le chat, laissant derrière lui un nuage de poussière, disparut dans le bois.
Sitôt qu’il fut à nouveau seul, le jeune homme se dit qu’ai-je à perdre ? et il chaussa les lunettes du chat. Le monde lui apparut flou comme jamais, il trébuchait et se cognait partout, s’infligeant les plus grands maux.
Il forçait son regard à voir à tout prix ce qu’il désirait, sans résultat. Son pied s’accrocha dans une racine et il tomba de tout son long par terre. Satané chat qui se joue bien de moi, cria-t-il. Il regagna sa cabane et jeta les lunettes sur la petite table. Blessé par les fausses promesses du chat, à qui il jura de faire un sort, ses pleurs redoublèrent.
Une nuit passa et le chat reparut devant la cabane. Il frappa à la porte. Le jeune homme ouvrit et vit le chat. — Ah, maudite bête, hurla-t-il en voulant se jeter sur le petit animal. Le chat, qui avait parcouru le monde et connaissait les malheurs des hommes, et qui ne s’attendait à rien d’autre, grimpa en haut d’un arbre. De là haut, de sa douce voix , il dit : — Ce sont tes yeux qui pleurent, mais c’est ton cœur qui souffre. Si tu veux voir l’amour, regarde avec ton cœur. N’oublie pas, ce sont des lunettes magiques. Le chat sauta de branche en branche et disparut.
Le jeune homme, épuisé par les facéties du chat, se dit une nouvelle fois qu’ai-je à perdre ? et chaussa les lunettes.
Cette fois, prudent, il resta assis sur sa chaise posée devant la cabane pour ne point tomber et fit le tour de l’horizon, cherchant l’amour avec son cœur. Calmé et rempli d’un nouvel espoir, il put se lever sans trébucher. Les verres certes grossissaient tout ce qu’il connaissait déjà, mais il n’y vit rien de neuf ou de semblable à l’amour.
À la nuit tombante, il se dit grâce à ce fichu chat j’en ai la preuve, nul amour pour moi sur cette terre, ni de près ni de loin. La malédiction s’acharne sur moi et pour m’achever m’envoie ce chat ! Il regagna sa cabane et jeta les lunettes sur la petite table.
Une nuit passa et le chat reparut devant la cabane. Il frappa à la porte. Le jeune homme ouvrit et vit le chat.
Le jeune homme, qui ne désirait plus que la mort, ne trouva pas de mots assez durs pour le chat. — Tu veux donc ma mort ? N’avais-je pas assez de malheur à porter avant que tu ne viennes me torturer ? — Mon ami, lui dit le chat, tu cherches l’amour en plein jour. Cette chose n’est pas une évidence, comme tu le crois, qui se présenterait à toi au premier regard, mais un trésor caché et il faut savoir voir mais aussi écouter. Attends le soir, mieux, la nuit noire, chausse tes lunettes et tends l’oreille. Sur ces conseils, le chat fila à toute allure et disparut. Le jeune homme, vidé de toutes ces forces, se dit alors qu’ai-je à perdre ? et attendit le soir.
La lune et ses étoiles en place dans le ciel, il chaussa les lunettes et écarquilla les yeux.
Alors, son cœur tout à coup s’ouvrit et il vit comme jamais le fond de l’univers. Il faisait de grands ah et de grands oh et avait là devant lui un nouveau paysage où peut-être l’amour se cachait. Tout était si vaste qu’une nuit n’y suffirait pas pour tout voir.
Une nuit passa et le chat reparut devant la cabane. Il frappa à la porte. La porte cette fois resta close. Le chat doucement l’ouvrit et trouva sur son lit le jeune homme endormi. Doucement, il lui caressa le front. — Alors, qu’as-tu vu ? — Je ne peux le décrire, c’est si grand que je n’y trouverai rien. Petit chat, m’accordes-tu encore ton aide ? — Mon ami, dors le jour et ce soir, chausse tes lunettes et regarde là où il fait le plus noir.
Sur ces mots, le chat sauta du lit.
Le jeune homme dormit tout le jour et le soir venu, comme le chat le lui avait indiqué, il chaussa ses lunettes et regarda là où il fait le plus noir. Il n’y vit d’abord rien, puis un petit point. Il se frotta fort les yeux pour essuyer ses larmes et vit la chose grossir encore et encore là où l’instant d’avant il n’y avait rien à voir. La chose grossit tant dans ses verres qu’il fut prit de frayeur et jeta les lunettes sur la petite table. À présent je deviens fou ! cria-t-il, ses mains sur le visage. Épuisé, il s’endormit.
La nuit passa et le chat reparut devant la cabane. Il frappa à la porte. Le jeune homme ouvrit et vit le chat. — Veux-tu donc me faire perdre la raison ? demanda-t-il au chat. — À quoi bon te donner des conseils si tu n’en fait qu’à ta tête ? lui répondit le chat. — N’étais-je pas moins malheureux avant que tu ne viennes jusqu’à ma cabane ? Au moins étais-je certain de mon malheur ! — L’amour, cher ami, s’adresse à tous tes sens. Ne devais-tu pas tendre l’oreille ? Le chat, sur ces paroles, disparut comme une ombre dans la forêt.
Le jeune homme dans son lit, pleura en dormant jusqu’à ce que vienne la nuit. Il se dit alors qu’ai-je à perdre, que me reste-t-il ? Je suis si seul. Abandonné, à présent dans les griffes d’un chat qui me nargue et me provoque de toutes les manières les plus ignobles. Qu’ai-je à perdre, répéta-t-il dans sa cabane et il glissa les lunettes sur son nez.
Le petit point, qui la nuit précédente était sorti du trou le plus noir de l’univers, occupait à présent la moitié du ciel. Le malheureux n’en croyait pas ses yeux. Il était tout absorbé à contempler cette étoile nouvelle, qu’il entendit au loin un bruit.
Tacatac Ticatacatac Tocaticatac
Il tendit ses oreilles pour mieux entendre et dressa son cou par la petite fenêtre pour mieux voir. La chose, qui couvrait bientôt tout le ciel de la nuit, gonflait et gonflait encore et encore. Le bruit étrange alla de plus en plus fort.
TACATAC TICATACATAC TOCATICATAC
Le spectacle dura ainsi jusqu’au premier rayon de soleil.
La nuit passée, le chat reparut devant la cabane. Ce matin, le jeune homme l’attendait.
— As-tu vu ce que j’ai vu ? As-tu entendu ce que j’ai entendu ? Pourquoi, le chat, au premier rayon du jour tout cela n’est plus ? — Crois-tu avoir vu l’amour ? demanda le chat. — Comment le saurais-je, je ne sais quelle forme il a. — Qu’as-tu entendu alors ?
Le jeune homme reproduit aussi fort qu’il le put le bruit, pour le faire entendre au chat. — TACATAC TICATACATAC TOCATICATAC — Ah, dit le chat, c’est donc cela. — Assez de mystère, répond, quel est ce bruit venu du lointain et qu’est cette chose qui vient ? — C’est bien l’amour, mon ami, que tu as entendu là, lui dit le chat. C’est aussi l’amour que tu vois. Et pourtant tu ne le ressens pas. Tout cela en est la preuve, mais en la matière cela ne suffit pas. — Il ne serait pas pour moi ? demanda le jeune homme des bois. Le chat, qui se tut, cligna des yeux et disparut.
Le jeune homme, égaré dans ses pensées, se présenta fatigué à sa fenêtre le soir. Qu’ai-je à perdre, dit-il, le ciel est là. Et il chaussa ses lunettes.
Ce qu’il vit couvrait le ciel entier et grossissait encore. C’était une chose en tous points pareille à la terre, comme si elle se regardait dans un miroir. Des mers, des lacs, des terres hautes et basses, du bleu, du vert, de la terre et des vents.
Soudain, TACATAC TICATACATAC TOCATICATAC, comme un grand battement de cœur.
Il jeta les lunettes sur la petite table, s’élança par la petite porte de la cabane et donna de la voix vers la forêt : — Chat, viens écouter avec moi ! Le chat sortit du bois et alla écouter. — C’est un cœur, dit-il. J’en ai entendu un grand nombre, partout sur la terre. Si celui-ci est parmi les hommes, mon ami, je le trouverai. Il sauta par terre et sur le seuil de la cabane, dit encore : laisse-moi le jour, je le trouverai.
Le chat partit faire le tour de la terre. Il posait son oreille sur toutes les poitrines qu’il rencontrait. Il allait à travers le monde pour écouter les cœurs. Certains battaient comme ceci, d’autres comme cela. En nombre d’entre eux, l’amour était abondant. Le chat passait de maison en maison et posait son oreille sur les poitrines. Il arriva en haut de la dernière colline qu’il n’avait pas visitée.
Là, entourée d’une forêt, pointait vers le ciel un joli tipi, et à sa fenêtre une jeune fille aux cheveux noirs.
Elle faisait coucou à la fenêtre. — Que fais-tu donc ? lui demanda le chat. — Je fais coucou à mon amour, répondit la jeune fille. — Quel amour, où est-il donc ? demanda encore le chat. — Là, ne le vois-tu pas ? Il vient vers moi et m’emportera. Le chat s’étonna. — Est-ce cette autre terre qui descend vers nous ? Tu la vois, alors qu’il fait grand jour ? — Oui, c’est lui.
La jeune fille sortit du tipi et fit des cabrioles. Ses cheveux noirs et sa jupe dorée volaient de joie. Le chat la trouva merveilleuse. — Oui, dit-elle encore, je suis amoureuse. — Jeune fille, as-tu un nom ? demanda le chat. — Je m’appelle Kiddy et je vis dans ce tipi, dit-elle en faisant coucou au ciel. — Kiddy, dit le chat, es-tu heureuse ?
Kiddy s’arrêta pour caresser le chat, et dit : — J’ai grandi sans amour, beau chat. C’est bien différent à présent, je suis amoureuse. — Comment as-tu fait cela ? lui demanda le chat. Kiddy répondit : — Je le sens, il est là, il est pour moi et je suis pour lui. Rien n’est trop fou pour l’amour, rien trop lointain. S’il faut, pour l’embrasser, quitter la terre, j’irai cette nuit sans me retourner. — Comment sais-tu qu’il y sera ? interrogea le chat. — Là où je l’attendrai, il viendra à moi, dit Kiddy aux cheveux noirs. Le chat, voyant la nuit tomber, posa son oreille sur la poitrine de Kiddy. Son cœur disait TACATAC TICATACATAC TOCATICATAC. Le chat offrit une caresse et partit comme l’éclair.
La nuit passa, et le chat reparut devant la cabane. Le jeune homme cette fois, pleurait comme jamais, les lunettes à la main, toutes brisées. — Chat, tu ne m’apportes que malheur et désespoir. Cet amour qui vient est bien trop grand, il m’écrase et me fait peur. Si c’est cela que j’espérais je préfère y renoncer. Tiens, reprends tes verres cassés.
Le chat lui conta l’histoire de la nuit, du tipi, de Kiddy et de l’amour qui descend sur elle, de sa colline semblable à celle du jeune homme, de la vision de Kiddy en plein jour, de ce que comme lui elle a grandi sans amour, de son cœur battant à tout va qui remplit l’univers.
Le jeune homme à ces mots sentit son cœur battre plus fort et demanda au chat de lui raconter encore. — Kiddy, dis-tu ? Comment est-elle ? voulu-t-il savoir. — Sa jupe est dorée et ses cheveux noirs. Elle bondit de joie, elle est amoureuse. Elle sait qu’il viendra et qu’elle sera à lui, dit le chat pour un récit fidèle.
Le jeune homme s’en étonna. — Qu’elle sera à lui et qu’il sera à elle ? Mais, chat, de qui parle-t-on ? — Mon ami, de celui qui à cette heure ne le sait lui-même, mais qui espère et cherche plus fort que jamais. — Oh, cela ne peut être moi, je ne suis digne de rien, ni de toi, ni de Kiddy, ni d’aucun amour humain. J’en suis fatigué, laisse moi dormir. Vas-t’en le chat, et ne reparait pas.
Le jeune homme sombra dans un profond sommeil. Il rêva de Kiddy comme s’il l’avait vu de ses yeux. Il ne la jalousait pas, mais pour elle il était heureux. Il rêva qu’il posait sa main sur la poitrine de Kiddy pour sentir son cœur quand soudain le tira de son lit un formidable bruit.
TACATAC TICATACATAC TOCATICATAC
Qu’arrive-t-il, s’écria le jeune homme en ouvrant les yeux, la nuit n’est pas là ! Il courut vers la petite fenêtre et se pencha. Grand ciel, l’autre terre est là, je peux la toucher de ma main ! Au–dessus de la cabane il la vit tourner, et là sur une colline un tipi et une jeune fille aux cheveux noirs.
Elle lui souriait et faisait coucou par la fenêtre. De toute la vie du jeune homme, cet instant lui était le plus cher. Il leva sa main et fit coucou à son tour. Leurs regards se touchèrent d’une terre à l’autre et dans un élan formidable, Kiddy s’en alla avec son monde, comme l’éclair, vers le fond de l’univers.
La nuit venue, devant la cabane, le chat reparut. — Alors, l’ami, tu ne voulais plus me voir ? — Oh chat, je ne comprends plus mon malheur. Dans ma poitrine mon cœur se tord comme un serpent et me fait si mal. Suis-je malade à présent ou proche de la mort ? — L’ami, dit le chat, n’est-ce pas ce que tu désirais le plus fort ? — Je ne le veux plus. Je ne sais pourquoi, gémit le jeune homme, je veux tout autre chose. Regarde comme le ciel est vide. — Vide ? se moqua le chat. Tu es bien un homme. N’as-tu donc rien vu, rien entendu ? — Je ne peux l’affirmer et peu m’importe, car à présent j’ai ce serpent en moi. — Un serpent, en es-tu sûr ? — Oui, il s’agite là entre mon cou et mon ventre comme s’il allait sortir.
Le chat se frotta les moustaches en regardant le jeune homme se débattre dans son mal étrange. — Laisse-moi donc l’écouter, les serpents ont tant à dire aux hommes comme toi. — Oui, supplia le jeune homme, guéris-moi. Le chat posa son oreille sur la poitrine du jeune homme. — Est-ce grave, parle donc, le chat ! — Oh, je ne pense pas. Veux-tu savoir ce qu’il dit ? — Oui, supplia-t-il une nouvelle fois. — Bien, comme tu voudras, dit le chat. Point de serpent, ni de maladie.
C’est ton cœur qui dit, Tacatac Ticatacatac Tocaticatac.
Le jeune homme lança ses yeux au ciel. — Kiddy, c’est moi, c’est moi, c’est moi ! Le chat, content, leva la patte et dit : — Regarde encore, regarde mieux. Le jeune homme regarda encore, regarda mieux. — Là, cria-t-il, un point dans le ciel. C’est elle, c’est elle !
Le chat, à pas feutrés, se retira. Tout proche de la cabane, couché sur une racine, le chat écouta l’écho de l’univers.
Tacatac Ticatacatac Tocaticatac
Du lointain, de l’inespéré lointain revint Kiddy. Elle faisait coucou à la fenêtre et le jeune homme faisait coucou à son tour. Une grande lumière éclaira la nuit. Le chat leva les yeux au ciel. Une terre merveilleuse s’en allait au loin. Devant le tipi, souriants, main dans la main, Kiddy et le jeune homme, dansaient une ronde de joie. Ils regardèrent la terre une dernière fois, et la main sur le cœur dirent merci au chat.
L’épreuve la plus attendue de la saison en endurance se déroule sur le circuit des 24 Heures, au Mans, entre samedi et dimanche. Cette course qui attire des dizaines de milliers de fans de courses automobiles promet d’être palpitante.
C’est l’un des grands rendez-vous de l’année pour les amoureux de sport automobile. La 93e édition des 24 Heures du Mans se dispute sur la piste du circuit de la Sarthe, du samedi 14 au dimanche 15 juin. De la liste des engagés très relevée en Hypercar aux nombreux noms familiers parmi les pilotes en piste, franceinfo: sport fait le point sur ce qu’il faut savoir avant le départ, donné samedi à 16 heures.
Un plateau relevé et serré en Hypercar
Comme depuis quelques années, tous les regards seront tournés du côté de la catégorie reine, où les débats promettent d’être serrés, au sein d’un plateau très relevé. « Par rapport à l’an dernier, tout le monde est plus proche les uns des autres, le match sera certainement difficile », assurait dans la semaine l’Italien Antonio Fuoco, vainqueur en 2024 au volant de la Ferrari n°50 pour 14 petites secondes. Pour cette édition, 21 voitures et huit constructeurs différents sont engagés en Hypercar, un plateau un peu moins fourni que l’an passé (23 voitures et neuf constructeurs), mais avec un petit nouveau : Aston Martin, qui dispute pour la première fois la course dans la catégorie avec ses modèles nommés Valkyries.
Au terme de l’hyperpole, qui étrennait un nouveau format en trois temps, c’est Cadillac qui a tiré son épingle du jeu, en plaçant deux voitures en première ligne, et donc parmi les favoris. Vainqueures de toutes les épreuves depuis le début de la saison et forcément attendues dans la bagarre pour la victoire, les Ferrari ont été en retrait, et la première monoplace rouge s’élancera seulement de la 7e place. Les voitures Porsche auront aussi leur mot à dire, pour tenter d’effacer le début de saison délicat (6e place au classement constructeur) et décrocher une 20e victoire dans l’épreuve. Il en sera de même pour les BMW, 4e et 6e sur la grille de départ. Alpine, seule écurie française chez les Hypercar, pourrait faire figure d’outsider pour le podium.
Des pilotes de renom
Pendant vingt-quatre heures, de grands noms du sport automobile croiseront le fer sur le circuit des 24 Heures. Les pilotes Toyota Sébastien Buemi et Brendon Hartley, multiples vainqueurs, sont bien présents, tout comme Antonio Fuoco, Nicklas Nielsen et Miguel Molina, lauréats en 2024. Dix-neuf anciens pilotes de Formule 1 figurent également parmi les engagés, dont un ancien champion du monde, le Britannique Jenson Button (2009), coéquipier du local de l’étape Sébastien Bourdais dans la Cadillac n°38, mais aussi le Polonais Robert Kubica, vainqueur du Grand Prix du Canada 2008 et pilote Ferrari AF Corse, ou encore Mick Schumacher, sous les couleurs d’Alpine. Il fera équipe avec deux Français, Frédéric Makowiecki et Jules Gounon.
Parmi les rookies qui disputent pour la première fois la course, on retrouve le jeune pilote français champion du monde de F2 2023 Théo Pourchaire, engagé avec Algarve Pro Racing en LMP2. En GT3, le champion du monde de MotoGP Valentino Rossi est également au départ pour sa deuxième participation, avec la Team WRT. Dans cette catégorie, l’équipage 100% féminin des Iron Dames est lui aussi toujours au rendez-vous, cette année composé de la Française Célia Martin, la Suisse Rahel Frey et la Belge Sarah Bovy.
Roger Federer en starter
Il va rejoindre la prestigieuse liste des « starters » des 24 Heures du Mans. Roger Federer, vainqueur à 22 reprises en tournoi du Grand Chelem, a été choisi par l’Automobile Club de l’Ouest pour donner le départ de l’épreuve, samedi. Une tradition qui perdure depuis 1949, et qui a vu passer de grands noms, comme Brad Pitt en 2016, LeBron James en 2023, ou Zinédine Zidane en 2024, à qui le champion suisse va succéder. Son rival historique Rafael Nadal s’était aussi prêté à l’exercice, en 2018.
« Au-delà de ses performances, il incarne l’élégance, le respect et l’exigence, des valeurs qui font écho à celles portées par les 24 Heures du Mans », avaient écrit les organisateurs pour justifier leur choix. C’est donc le Suisse qui signalera, à 16 heures, le début de la grande course.
Les cours du pétrole s’envolent de 8% vendredi, suite à l’agression sioniste contre l’Iran, le marché redoutant une escalade dans la région et de fortes perturbations sur les approvisionnements d’or noir.
Le Baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en août, gagnait 7,54 % à 74,59 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en juillet, bondissait de 8 % à 73,48 dollars.
Alors que les cours du pétrole s’envolent après les frappes israéliennes sur l’Iran, le dollar s’inscrit au plus bas face à l’euro. La tendance est amorcée depuis quelques mois déjà mais le repli s’accélère, en raison des tensions géopolitiques et des dernières déclarations de Donald Trump sur sa politique commerciale.
Le MC Alger a franchi un pas supplémentaire vers la préservation de son titre de champion, en surclassant à domicile l’ES Mostaganem (5-2), alors que la JS Kabylie a conforté sa position de dauphin en l’emportant à Tizi-Ouzou devant l’ES Sétif (2-0), en clôture de la 28e journée du championnat de Ligue 1 Mobilis de football, disputée jeudi.
Dans un stade du 5-Juillet archicomble, le « Doyen » a entamé le match sur les chapeaux de roues, en ouvrant le score dès la 4e minute grâce à son nouveau goleador le Guinéen Bangoura, avant que l’Ivoirien Kipré Jr ne double la mise à la 21e minute.
Réduits à dix après l’expulsion de Meddah (37e), les joueurs de l’entraîneur Leknaoui ont réduit le score par Aoudjane, peu avant la pause (43e).
En seconde période, l’ESM est parvenue à égaliser, contre le cours de jeu, par le défenseur Tamimi (67e). Mais le Mouloudia a réussi à s’extirper du piège tendu en reprenant l’avantage sur un tir puissant de Tabti (70e), avant que Bangoura ne parvienne en fin de match à ajouter le quatrième but, et signer le doublé, sur penalty (85e). Entré en cours de jeu, Bayazid a clôturé le festival offensif dans le temps additionnel (90e+4).
Le MCA conforte son leadership avec 56 unités, alors que l’ESM reste sérieusement menacée par le spectre de la relégation (14e, 30 pts).
Au stade Hocine Aït-Ahmed de Tizi-Ouzou, la JSK a dû attendre la seconde période pour faire la différence face à l’Entente. Le coaching gagnant de l’entraîneur allemand des « Canaris » Zinnbauer a fini par porter ses fruits. Incorporé à la 46e minute, l’ancien international algérien, Ryad Boudebouz, a ouvert le score à la 50e minute. Boualia a doublé la mise, quelques minutes plus tard (63e).
Un succès précieux qui permet à la JSK de préserver sa deuxième place au classement avec 52 points, à une longueur du troisième, le CR Belouizdad, qui est allé s’imposer à Constantine face au CSC, grâce à des buts de Mahious, sur penalty (20e), et Belkheir (86e).
Le Chabab livrera un duel passionnant avec la JSK, pour la deuxième place, qualificative à la Ligue des champions, jusqu’à la 30e et dernière journée.
Le NCM battu : Khenchela assure son maintien, Akbou presque
Dans la course au maintien, le NC Magra, premier relégable, a grillé un joker en s’inclinant à Alger face au Paradou AC (2-0). Un doublé de Boulbina (83e, 90e), a permis au PAC de remonter à la quatrième place avec 41 unités.
Le « Nedjm » (15e, 27 pts), dont il s’agit du troisième revers de rang, devra s’imposer lors des deux dernières journées, et attendre les résultats de ses concurrents directs, pour espérer rester parmi l’élite.
En ouverture de cette 28e journée, jeudi, le MC Oran a assuré son maintien après une victoire renversante à domicile contre le MC El-Bayadh (3-2).
Dans les autres matchs, l’USM Khenchela (1-0 contre l’USM Alger), a assuré son maintien, à la faveur de la défaite du NCM face au PAC.
Pour sa part, l’Olympique Akbou (2-0 contre l’US Biskra) est presque assuré de se maintenir puisqu’il ne lui reste plus qu’un point à engranger, lors des deux derniers matches de la saison, pour être définitivement sauvé.
Invaincue depuis trois journées, la formation d’Akbou n’a pas eu de peine pour battre l’USB, déjà condamnée à la relégation en Ligue 2 amateur.
De son côté, l’USMK dû attendre la 79e minute de jeu, pour débloquer la situation à la maison face à l’USMA, grâce un but en « or » de son buteur maison, Djaouchi.
L’USMA continue de peiner (4 matchs sans victoire) et chute à la 8e place (37 pts), étant plus focalisée sur la finale de Coupe d’Algérie, prévue face au voisin le CR Belouizdad.
Enfin, l’ASO Chlef a raté l’occasion de se rapprocher du maintien en perdant à domicile face à la JS Saoura (1-2), qui remonte au pied du podium avec 39 points.
Le Chélifiens devront impérativement l’emporter lors de la 29e journée (16 et 17 juin), à domicile face au leader le MCA pour se maintenir parmi l’élite.
Israël vient de bombarder l’Iran. Et voilà que le monde se précipite pour clamer son indignation.
Moi, je garde mon calme et attend qu’Israël bombarde la Suisse. Il faut savoir retenir ses pulsions et ne pas réagir à chaud. Israël avait bombardé les Palestiniens, puis les Libanais et maintenant l’Iran, ce n’est encore qu’un échauffement, un exercice militaire d’entraînement.
Tout de même, on a assez d’expérience pour ne pas s’agiter comme un jeune effarouché. Une très longue expérience de bombardements d’Israël a fini par nous armer contre nos emportements devant l’ignoble.
Depuis ma jeunesse oranaise, j’entends parler des bombardements d’Israël, des occupations de territoires, des exils forcés et des bravades dues à la protection de son grand allié, l’Amérique.
On parlait d’Israël et de ses bombardements et invasions à la télévision, à la radio et dans la presse écrite. Nous avons été biberonnés aux informations sur les actes d’Israël que nous pouvions à peine situer sa position dans notre esprit de jeunes gens.
Quelques indications pouvaient nous aider. Il avait bombardé le Golan, c’était donc dans les frontières de la Syrie. Il avait bombardé l’armée égyptienne, c’était donc à proximité de l’Egypte. Il avait bombardé le Liban, c’était donc à côté des studios des feuilletons préférés de nos grands-mères.
J’allais oublier la Jordanie, il faut m’excuser car lorsque l’énumération est trop longue, il y a forcément de l’oubli. Et dans tout cela, il y avait un peuple qui faisait partie de notre quotidien et de nos indignations, un peuple ballotté dans une région où la fraternité coulait à flot pour les accueillir.
Les plaindre, faire couler les larmes, hausser le ton de la colère et noircir les pages de la presse écrite, il y en avait pour des tonnes. Mais porter réellement secours à ce peuple, c’était salle vide.
Qui a vu ou entendu ses frères arabes voisins aller jusqu’à les couvrir de pétrodollars et venir leur porter secours ? Oui, bien sûr, seulement lorsque les intérêts vitaux ou territoriaux étaient menacés. Pleurer pour les Palestiniens, il le faut, mais se fâcher avec les Américains, pas question !
Quant aux conférences, rencontres et déclarations, si je les avais archivées depuis ma jeunesse jusqu’à maintenant, il me faudrait la bibliothèque du congrès américain pour les stocker.
Alors, mes chers lecteurs, je vous le dis, avec ma longue expérience je sais qu’il ne faudra s’indigner véritablement que lorsque la ligne rouge de l’inacceptable sera franchie, le bombardement de la Suisse par Israël.
Bombarder les Palestiniens, c’est déjà une provocation mais toucher au portefeuille suisse des bonnes âmes, c’est déclarer la guerre. Israël l’aura voulu, je m’insurgerai par solidarité à ce moment seulement.
Le match d’ouverture de la Coupe du monde des clubs de la FIFA opposera le club égyptien d’Al Ahly à l’Inter Miami de Lionel Messi, dans la nuit de samedi à dimanche 15 juin. Le choc entre le géant d’Afrique et la formation du meneur argentin semble prometteur sur le papier mais peine pour le moment à trouver son public à Miami, alors que des milliers de places n’ont pas encore trouvé preneurs à quelques heures du coup d’envoi.
L’affiche est évidemment inédite dans le panorama mondial du ballon rond. Mais quoi de mieux pour illustrer cette « nouvelle ère pour le football » d’ores et déjà promise par Gianni Infantino, le président de la FIFA, dans un entretien accordé jeudi à l’AFP, alors que doit s’ouvrir la toute nouvelle Coupe du monde des clubs entre les Égyptiens d’Al Ahly et les Floridiens de l’Inter Miami (00h TU) dans la nuit de samedi à dimanche ?
Face au club le plus titré d’Afrique (12 sacres en Ligue des champions CAF), Lionel Messi s’avance donc comme une tête d’affiche de prestige pour lancer ce nouveau Mondial des clubs « historique » selon Infantino, mais qui aura fort à faire pour extirper son club, fondé seulement en janvier 2018 dans le mineur Championnat nord-américain (MLS), d’un groupe également composé des Brésiliens de Palmeiras et des Portugais du FC Porto.
Répétition générale pour Messi
Le meneur argentin, qui a rejoint Miami en juillet 2023 après avoir tout gagné avec le Barça et l’Albiceleste, pourrait donc briller à nouveau aux yeux du monde face à des adversaires d’un niveau bien supérieur à l’adversité rencontrée en Major League Soccer, où il a tout de même marqué 15 buts en 20 matchs disputés en championnat et en Coupe des champions de la Concacaf pendant le premier semestre 2025. Lors des récents éliminatoires pour la prochaine Coupe du monde, la « Pulga » a aussi joué 30 minutes contre le Chili (1-0) et 77 minutes contre la Colombie (1-1), sans véritablement s’illustrer.
Bien plus que ce Mondial des clubs, l’Argentin a surtout le Mondial 2026 dans son viseur, pour une dernière danse au bout de laquelle il espère mener l’Argentine vers le doublé sur les pelouses nord-américaines tout en devenant le premier joueur de l’histoire à disputer une sixième édition de la compétition. « Je mentirais si je disais que je n’y pense pas », a-t-il avoué le mois dernier sur la chaîne YouTube Simplemente Fútbol. « Évidemment que je pense au Mondial, mais il s’agira de savoir comment je me sens physiquement et d’être honnête avec moi-même pour savoir si je peux en être ou pas. »
En attendant l’ultime défi de sa carrière, Messi aura donc l’occasion de répéter ses gammes au plus haut niveau, à bientôt 38 ans, face aux meilleurs joueurs de la génération actuelle comme Mbappé, Dembélé ou encore Haaland. À commencer par un match d’ouverture contre des Égyptiens qui se sont déplacés aux États-Unis avec de grandes ambitions.
Billets bradés et faible engouement
Le club du Caire, référence absolue du football africain, cherchera à marquer les esprits face à l’Inter Miami de Messi et ses anciennes gloires du Barça à l’image de Luis Suárez, Sergio Busquets ou encore Jordi Alba, toutes venues l’épauler en Floride. La formation égyptienne prend très au sérieux la compétition et vient de s’attacher les services du milieu de terrain international tunisien Mohamed Ali Ben Romdhane et de faire revenir dans ses rangs l’attaquant des Pharaons Mahmoud Hassan, surnommé Trézéguet, qui formera un duo à surveiller de près avec l’attaquant palestinien Wessam Abou Ali, auteur de 35 buts en 57 matchs disputés avec Al Ahly depuis son arrivée en janvier 2024.
« Nous avons accepté le défi. Tout le monde attend de nous une victoire et une bonne performance contre l’Inter Miami. Nous ferons de notre mieux pour être compétitifs et présenter notre meilleur visage », a promis l’entraîneur espagnol José Riveiro. Al Ahly « est un adversaire fort et expérimenté », a reconnu de son côté Jordi Alba, espérant un soutien important de la part des supporters floridiens.
Mais à quelques heures de son lancement, l’engouement pour la nouvelle compétition de la FIFA n’était pas vraiment au rendez-vous aux États-Unis. Le Hard Rock Stadium où se déroulera le match d’ouverture est loin d’avoir vendu ses 65 000 places avec des milliers de billets encore disponibles à la vente, tout comme pour l’ensemble des 47 autres matchs de la phase de groupes. Pour tenter de remplir les enceintes, la FIFA a même commencé à brader les prix des billets, parfois jusqu’à 85 % selon le site The Athletic, pour attirer les spectateurs sur place.
« Nous ne voulons pas de stades vides. Je suis persuadé qu’ils seront bien pleins », a encore martelé Infantino, qui assure rester confiant : « Nous en reparlerons à la fin, mais d’ores et déjà, je suis positif quand je regarde le nombre de billets vendus et les droits télévisés ». Suffisant pour éviter des tribunes clairsemées et faire de ce Mondial des clubs un véritable succès sportif ?
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