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mardi 1 juillet 2025
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L’écrivain Boualem Sansal arrêté

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Boualem Sansal

L’écrivain algérien Boualem Sansal a été arrêté samedi 16 novembre à son arrivée à l’aéroport d’Alger en provenance de Paris. Sa famille est depuis sans nouvelle de lui.

Boualem Sansal (75 ans) a disparu depuis son arrivée à Alger samedi dernier. Sa femme a frappé à toutes les portes. Aucune réponse. Aucune institution n’a été capable de lui donner la moindre réponse. Qui a procédé à l’arrestation de l’écrivain ?

Mondialement connu, l’écrivain avait l’habitude de voyager entre Alger et Paris sans souci. Pourquoi ce mystérieux enlèvement de Boualem Sansal à ce moment ? Et qui sont les hommes qui l’ont enlevé ?

La méthode est connue en Algérie. Les enlèvements de militants sont monnaies courantes depuis l’arrivée de Tebboune au pouvoir notamment.

Grand prix de l’Académie française et auteur de nombreux ouvrages dont le précieux 2084 : la fin du monde, Le Serment des barbares, Boualem Sansal est connu pour être un esprit libre qui n’a jamais caché ce qu’il pense du pouvoir arbitraire algérien ni de l’islamisme rompant qui gangrène la société. Malgré le climat répressif irrespirable en Algérie, Boualem Sansal n’a jamais pensé quitter Boumerdès où il a toujours écrit et vécu.

Cette arrestation pourtant manifeste ne dit pas son nom, puisqu’à l’heure actuelle, la famille et amis de Boualem Sansal sont sans nouvelles. Cependant, dans cette Algérie verrouillée comme une huile par un pouvoir diablement paranoïaque, il n’est pas étonnant qu’il soit présenté devant un juge. Quand ? Pourquoi et sous quelle accusation ?

Après cinq jours entre les mains de ses geôliers, les autorités trouveront bien une fallacieuse accusation comme elles ont l’habitude de le faire pour tous les activistes et journalistes embastillés.

Une donnée aussi vieille que le règne chloroformé de Tebboune : les prisons sont remplies d’intellectuels, d’universitaires, d’étudiants, de travailleurs tous « coupables » de dire ses errements au régime. Ce sont près de 200 détenus d’opinion qui croupissent derrière les barreau. Un nombre incalculable d’Algériens sont sous interdiction de quitter le territoire national. Des centaines d’autres évitent de rentrer au pays au risque d’être arrêtés.

Boualem Sansal est un des plus grands écrivains algériens. Son arrestation ne fera pas plus briller la réputation de l’Algérie. Elle est une insulte à la création et la liberté de pensée. Une énième avanie dans laquelle macèrent avec une certaine jubilation ceux qui entretiennent l’arbitraire dans le pays.

Hamid Arab

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Ligue 1 Mobilis : le MCA chute face au CRB (1-3)

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MCA

Le MC Alger a raté l’occasion de s’emparer provisoirement du fauteuil de leader, en s’inclinant dans le derby face au CR Belouizdad  1-3 (mi-temps : 1-1), mercredi soir au stade du 5-Juillet d’Alger, en ouverture de la 10e journée du championnat de la Ligue 1 Mobilis.

Dans un stade archicomble, le «Doyen» a raté un penalty dès l’entame de la partie, mal tiré par Andy Delort (9e). Ce n’était que partie remise pour l’ancien montpelliérain, qui a réussi, cinq minutes plus tard, à ouvrir la marque (14e).

Après quelques tentatives, le club de Laâquiba a bien réagi et est parvenu à égaliser grâce à l’inusable Islam Slimani. Libre de tout marquage en pleine surface, l’actuel meilleur buteur historique de l’équipe nationale a repris victorieusement un centre-retrait de Meziane (31e).

En seconde période, le CRB a dicté sa loi en prenant d’abord l’avantage sur un puissant tir des 25 mètres de Benguit (64e), avant que le rentrant Khacef ne mette définitivement les siens à l’abri, en marquant le troisième but dans le temps additionnel (90e+6), après une balle perdue du défenseur ivoirien Badjo.

Il s’agit de la première défaite pour le MCA, alors que le CRB confirme son réveil et aligne un deuxième succès de rang, après celui décroché en déplacement face à l’ES Mostaganem (2-0).

A l’issue de ce résultat, le MCA est toujours co-leader avec 16 points, alors que le CRB se hisse à la 10e place au tableau, en compagnie de la JS Saoura et de l’ES Mostaganem, avec 10 points chacun.

Cette 10e journée se poursuivra jeudi avec au menu l’affiche entre le CS Constantine (13e, 15 pts) et l’USM Alger (1e, 16 pts), au stade Chahid Hamlaoui de Constantine (20h00).

Battu à deux reprises, lors des trois derniers matchs, le club constantinois aura à cœur d’engranger le gain du match face à la meilleure défense du championnat  (1 but encaissé en 8 matchs, NDLR). De son côté, l’USMA espère préserver son invincibilité.

Les deux rencontres JS Kabylie – MC El Bayadh et Paradou AC – US Biskra, ont été reportées à une date ultérieure.

Avec APS

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L’État algérien : trop de poids, trop de pouvoirs

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Conseil des ministres

L’Algérie est prise dans un paradoxe pesant : un État obèse, centralisé et accaparant tout, face à une société chétive, fatiguée et dépendante. La question des réformes est sur toutes les lèvres, mais une interrogation persiste : faut-il alléger cet État omniprésent pour permettre à la société de respirer, ou renforcer la société pour qu’elle prenne enfin le relais ?

Dans une économie rentière dominée par la rente pétrolière, l’Algérie n’a jamais musclé son tissu économique et social. Tout repose sur un État omnipotent, devenu acteur principal et distributeur de privilèges. Résultat : une bureaucratie pléthorique, une corruption institutionnalisée, et une société civile affaiblie, incapable de se structurer librement.

Un État obèse, une société affaiblie

L’État algérien, tentaculaire et inefficace, étouffe toute tentative d’autonomie sociale ou économique. Alimenté par les richesses pétrolières, il privilégie la distribution clientéliste au lieu d’investissements structurants. Pendant ce temps, les citoyens subissent le chômage, les inégalités et les opportunités réduites.

Ce poids s’accompagne d’une concentration excessive du pouvoir, où l’État, seul maître du jeu, bloque toute initiative d’innovation ou d’autonomie. Cette centralisation n’a fait qu’alimenter un statu quo paralysant, comparable à l’émergence d’un secteur privé ou d’une société civile dynamique.

Des maux multiples, des mots creux

À force de vouloir tout contrôler, l’État a accumulé les échecs : chômage de masse, services publics défaillants, corruption galopante. Ces dysfonctionnements ne sont pas des accidents, mais les symptômes d’un système incapable d’évoluer.

Et pourtant, les discours abondent : promesses de réformes, plans de redressement, appels à l’innovation. Mais derrière les mots séduisants – « diversification », « transparence » – se cache une absence de volonté réelle. Ce vide alimente le cynisme d’une population oscillant entre colère et résignation.

Quelle voie pour l’avenir ?

Pour sortir de l’impasse, l’Algérie doit réduire le poids de l’État sans en négliger ses fonctions essentielles. Ce dernier doit devenir plus agile et efficace, recentré sur la sécurité, les droits fondamentaux et des services publics de qualité.

En parallèle, il est urgent de muscler la société en soutenant l’éducation, l’entrepreneuriat et la créativité des jeunes. Ces derniers, malgré un système étouffant, innovent et rêvent d’autre chose. Leur potentiel est immense, mais faute de soutien, beaucoup s’exilent, privant le pays de son avenir.

Une opportunité historique

Changer de cap ne se fera pas sans résistance. Les élites, habituées au statu quo, résistantes, et la société devront se libérer de sa dépendance à l’État. Mais cette transformation est indispensable, car le modèle actuel est insoutenable.

L’Algérie possède toutes les ressources pour réussir : une jeunesse brillante, une histoire riche, et des richesses naturelles. Ce qui manque, c’est la volonté collective de tourner la page et de construire un futur où État et société avance enfin main dans la main.

« Quand l’État pèse trop et la société trop peu, le progrès reste à terre : il faut alléger l’un pour libérer l’autre, et les muscler ensemble pour avancer. »

En effet, il faut deux pieds pour avancer : l’un à droite, l’autre à gauche, et un cerveau pour les guider. L’Algérie, aujourd’hui, semble piégée dans une marche bancaire. Un pied – l’État – est hypertrophié et lourd, tandis que l’autre – la société – reste trop chétif pour porter son poids. Et le cerveau, qui devrait ressembler aux deux, semble parfois hésiter, pris dans les méandres d’un système figé.

La marche de l’Algérie est entravée par ce déséquilibre fondamental. Un État qui a concentré tous les moyens, accaparé tout l’espace, mais qui s’embourbe sous son propre poids, incapable de progresser. Et une société civile qui, trop longtemps appuyée sur cet État omniprésent, n’a jamais été véritablement encouragée à s’émanciper.

Pour retrouver son équilibre, il ne suffit pas de muscler le pied gauche ou d’alléger le droit ; il faut aussi rétablir la coordination. Le cerveau – symbole de la vision politique et de la gouvernance – doit cesser d’agir dans un mode autoritaire unilatéral et commencer à fédérer, écouter et guider avec clairvoyance.

L’Algérie ne peut avancer qu’à condition de reconnaître que ni l’État, ni la société ne peuvent marcher seuls. Ensemble, ils doivent trouver le rythme juste : un État agile, recentré sur ses missions essentielles, et une société dynamique, autonome, capable de générer sa propre énergie. Mais cela suppose de libérer la créativité, de sortir des schémas étouffants de dépendance et d’inventer une nouvelle coordination entre ces deux jambes essentielles au mouvement.

Et comme pour tout organisme vivant, le cerveau devra incarner une vision à long terme. Non plus un cerveau enfermé dans une tour d’ivoire, mais un organe au service des deux pieds : pragmatique, stratégique et capable d’anticiper les obstacles sur le chemin.

L’Algérie est à un moment décisif. Elle peut continuer à tituber, coincée dans ce déséquilibre pesant, ou choisir de se rééquilibrer sûr pour avancer d’un pas. Cela nécessitera du courage, de la volonté et une capacité à dépasser les égoïsmes qui immobilisent le pays. Mais, comme on dit, « là où il y a une volonté, il ya un chemin ».

Dr A. Boumezrag

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Le zèle bien mal récompensé des partis ayant soutenu la candidature de Tebboune 

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RND, FLN El Moustaqbel
Les soutiens à Tebboune, grands oubliés.

La quinzaine de  chefs de partis politiques ayant soutenu la candidature d’Abdelmadjid Tebboune à un deuxième mandat présidentiel ont dû avaler leur chapeau, après l’annonce  du remaniement ministériel opéré, il y a trois jours. 

Et pour cause, le zèle qu’ils ont mis à défendre la candidature pour un deuxième mandat de l’actuel locataire du palais El Mouradia a été bien mal récompensé. 

Aucune personnalité issue de leurs rangs ne figure dans la nouvelle équipe gouvernementale dirigée par Nadir Larbaoui.

A l’exception du RND dont son ancien chef, Zitouni est toujours ministre, ni le FLN, ni le parti El Moustaqbal ni aucun parmi les soutiens partisans qui espéraient constituer une coalition présidentielle autour de l’actuel chef de l’État, n’ont eu droit au retour d’ascenseur qu’ils attendaient de la part de celui qui les a traités avec une condescendance humiliante. 

Même le parti du désormais invisible Bengrina dont les bouffonneries ont plus agacé que fait rire dans les chaumières n’a pas eu droit à un strapontin ministériel dans le nouveau cabinet de Nadir Larbaoui. 

Pire, le parti de la construction nationale a perdu les deux portefeuilles qu’il détenait dans la précédente équipe gouvernementale, à savoir celui de la pêche et celui de la formation professionnelle.

Idem pour le parti Al Moustaqbal dirigé le député Boutbig, qui lui aussi a perdu le ministère des Relations avec le parlement qu’il détenait dans le premier gouvernement Larbaoui et occupé par Basma Azouar qui a cédé son poste à Kawthar Krikou. 

Le Front de libération nationale, parti majoritaire au Parlement (grâce à la fraude que l’on sait), a également perdu le portefeuille du ministère de la Justice, qui était détenu par le l’ex-candidat malheureux à la direction du parti, Rachid Tabbi.

Contrairement aux rumeurs qui avaient circulé avec insistance sur la possibilité de voir le FFS et le MSP, les deux partis qui ont accepté de faire la courte échelle à Tebboune, à intégrer le premier gouvernement du président au cours de son deuxième mandat, ont été ignorés. 

Samia Naït Iqbal

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Mali : le premier ministre Choguel Maïga viré par les colonels

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Choguel Maïga

Choguel Maïga n’est plus le Premier ministre du Mali. Un décret présidentiel lu mercredi 20 novembre soir à la télévision d’État ORTM, par le secrétaire général de la présidence, met un terme aux fonctions du Premier ministre et à celles de tous les membres du gouvernement.

Le colonel Assimi Goïta a sévit contre Choguel Maïga qui était depuis quelques jours sur un siège éjectable. Ce limogeage semblait inéluctable après les propos virulents tenus samedi 16 novembre par le désormais ex-Premier ministre. Il avait notamment reproché aux militaires au pouvoir de ne pas l’impliquer dans les décisions et d’avoir reporté unilatéralement les élections devant marquer le retour à l’ordre constitutionnel.

Choguel Maïga avait été nommé en juin 2021, après le second coup d’État militaire. La précédente équipe – le président Bah N’Daw et le Premier ministre Moctar Ouane – avait tenté d’écarter certains colonels putschistes du gouvernement, ce qui avait provoqué cette « rectification de la Transition », selon l’euphémisme officiel.

Choguel Maïga, qui dénonçait jusqu’alors « un régime militaire déguisé », choisit de prendre sa part du pouvoir et accède à la Primature. Mais en dépit de certaines déclarations fracassantes, comme le fameux « abandon en plein vol » qui visait la France à la tribune des Nations unies – à peine trois mois après sa nomination -, Choguel Maïga n’exerce pas réellement le pouvoir.

Ses relations avec les colonels, récemment promus généraux, se dégradent progressivement. Depuis un an, la tension était montée d’un cran et en mai, l’un de ses proches collaborateurs avait même dénoncé cette éviction du pouvoir. Ce qui lui avait valu d’être emprisonné et condamné pour « atteinte au crédit de l’État ».

Choguel Maïga pourrait être visé par des poursuites judiciaires

Choguel Maïga, limogé, devrait poursuivre sa stratégie et tenter de se repositionner en opposant, dans la perspective d’éventuelles futures élections. Mais il lui sera difficile de convaincre, après trois ans et demi au service du régime.

Choguel Maïga peut aussi désormais redouter la « Justice » de la Transition : ces derniers jours, les organisations pro-junte l’ont accusé de « haute trahison » et de « déstabilisation ». Choguel Maïga pourrait à son tour être visé par des poursuites judiciaires, voire même mis en détention de manière préventive, ce qui l’empêcherait de s’exprimer et de mener ses activités politiques. Comme avant lui de nombreuses figures de la politique malienne, toujours détenus, et pour lesquels Choguel Maïga ne s’est jamais battu.

Avec RFI

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Saïd Chanegriha limoge le général-major Amar Athamnia

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Saïd Chanegriha avec les généraux majors Smaïli et Athamnia.
Saïd Chanegriha avec les généraux majors Smaïli et Athamnia.

Le général-major Mustafa Smaïli est désigné par le tout nouveau ministre délégué auprès du ministre de la Défense, Saïd Chanegriha, commandant du commandement des forces terrestres, à la place du général-major Amar Athamnia.

Le ministre délégué auprès du ministre de la Défense, Saïd Chanegriha, a limogé le général-major Amar Athamnia ce mercredi 20 novembre, et nommé dans la foulée, le général-major Mustapha Smaïli au poste de nouveau commandant du commandement des forces terrestres. Le général-major Ammar Atamnia occupait ce poste depuis mars 2020.

Ce remplacement intervient trois jours après la nomination de Saïd Chanegriha au poste de ministère délégué à la Défense.

Avant sa nomination à son nouveau poste, le général-major Mustapha Smaali était  commandant de la troisième région militaire, depuis septembre 2018. Il avait succédé à Said Chanegriha après la nomination de ce dernier commandant des forces terrestres, à l’époque.

La troisième région militaire est l’une des six régions militaires algériennes considérée comme l’une des plus sensibles, étant donné qu’elle est frontalière avec le Maroc et qu’elle  compte sur la même aire géographique la direction du Front Polisario, à Tindouf.

L’investiture du puissant général-major Smaali intervient deux jours après la nomination du chef d’état-major de l’armée, Saïd Chanegriha, au poste de ministre délégué auprès du ministre de la Défense, lors du dernier remaniement ministériel. 

Le général-major Saïd Chanegriha a déclaré lors de la cérémonie d’installation du nouveau commandant des forces terrestres : « J’ai personnellement tenu à faire de cette rotation des emplois et des postes une tradition permanente et une culture dominante, à travers laquelle un nouveau souffle se produise  dans les rangs de l’ANP, notamment à la lumière des transformations rapides en cours dans notre région, qui portent en elles de nouveaux défis de sécurité et des menaces plus complexes qui nous obligent à nous y adapter constamment. »

Saïd Chanegriha (79 ans) a mis en garde contre « les voix qui se laissent aller à des interprétations erronées et à des analyses dénuées de vérité et même tendancieuses, visant à semer le doute et la confusion au sein de l’opinion publique nationale, à chaque fois qu’un  changement est opéré au sein de l’institution militaire. Leur objectif est de semer le doute et la zizanie dans l’opinion publique en publiant ces informations dénuées de tout fondement et  mensongères ».

La rédaction

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L’autoroute est-ouest toujours gratuite

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Autoroute

Le péage sur l’autoroute est-ouest n’est pas pour le moment dans les tablettes du gouvernement. Les automobilistes pourront continuer à appuyer sur le champignon sur les routes algériennes gratuitement.

La cellule d’information et de communication du ministère des Travaux publics et des Infrastructures de base, a affirmé, mercredi dans un communiqué, que la déviation de la circulation de la voie actuelle de l’autoroute est-ouest vers les couloirs dédiés aux stations de péage de Mouzaïa (Blida) et de Khemis El Khechna (Boumerdès) « n’a aucun rapport avec le lancement de l’opération de péage sur cet axe routier », affirmant que ce type d’opération « n’est pas inclus dans le programme du Gouvernement ».

La déviation de la circulation « s’inscrit dans le cadre des travaux d’entretien périodique de l’autoroute est-ouest », précise la même source.

« Suite à la publication d’un communiqué par la cellule d’information et de communication de l’Algérienne des Autoroutes (ADA), placée sous la tutelle du ministère des Travaux publics et des Infrastructures de base, concernant un programme de déviation de la circulation de la voie actuelle de l’autoroute est-ouest vers les couloirs dédiées aux stations de péage de Mouzaïa (Blida) et de Khemis El Khechna (Boumerdès), nous vous informons que cette opération s’inscrit dans le cadre des travaux de maintenance périodique de l’autoroute est-ouest, et n’a aucun rapport avec le lancement d’une quelconque opération de péage sur l’autoroute est-ouest, laquelle n’est pas incluse dans le programme du Gouvernement », lit-on dans le communiqué.

Le ministère a indiqué que « la priorité absolue du secteur demeure la garantie des conditions favorables pour la sécurité routière des usagers de l’autoroute est-ouest, à travers la programmation d’opérations d’entretien visant à préserver la pérennité de ses infrastructures ».

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Comment retirer ses gains en cryptomonnaie d’un casino en ligne ?

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Casino
Image par Nemanja_us de Pixabay

Les crypto-casinos sont aujourd’hui ancrés dans le choix des joueurs en ligne qui cherchent des plateformes sûres et fiables pour jouer à des jeux de casinos.

En plus, d’êtres sécurisées, les cryptomonnaies permettent de déposer de l’argent instantanément et de retirer les gains en quelques minutes, ce, à moindre frais (voire sans frais sur certaines plateformes de jeux en ligne) et en tout anonymat. Ce qui augmente leur attrait auprès des joueurs qui deviennent aujourd’hui de plus en plus nombreux à se tourner vers les crypto-casinos. Plus encore, les jeux sur les crypto-casinos sont prouvés équitables grâce à la blockchain et au « Provably Fair », une technologie qui permet à tous les joueurs de vérifier à tout moment et par eux-mêmes l’équité des jeux sur les casinos en ligne. Dernier avantage et pas des moindres, les bonus sont plus importants.

Comment reconnaître un crypto-casino et comment retirer vos gains en cryptomonnaies ? Cet article vous explique tout sur le sujet.

1. Vérifiez si le casino accepte les cryptomonnaies pour les retraits

Avant de pouvoir retirer des gains en cryptomonnaies, la première étape est bien entendu de vérifier que le casino en ligne prend bien en charge ce type de mode de retrait. De fait, même si les cryptomonnaies offrent de nombreux avantages, il faut savoir que ce ne sont pas toutes les plateformes de jeu en ligne qui les proposent comment méthode de paiement. Par ailleurs, certains casino en ligne crypto monnaie proposent des monnaies virtuelles pour les dépôts, mais pas pour les retraits. Ainsi, pour pouvoir retirer vos gains, vous devez choisir un moyen de paiement (virement, argent liquide…).

Comment faire pour vérifier cette information ? Allez dans la section Paiements » ou « Retraits » du casino en ligne. Toutes les informations sur le sujet s’y trouvent. Si la plateforme de jeu ne dispose pas de l’une de ces sections, une autre astuce est de contacter le service client et de demander directement à l’agent qui vous prend en charge.

Millions, Cresus Casino, casino Extra ou 5 Gringos sont des casinos en ligne qui proposent les cryptomonnaies comme moyen de paiement.

2. Choisissez une cryptomonnaie pour le retrait

La totalité des casinos crypto acceptent les cryptomonnaies les plus puissantes et populaires telles que le Bitcoin (BTC), l’Ethereum (ETH)… La plupart proposent d’autres altcoins comme le Bitcoin Cash (BCH), le Litecoin (LTC), le Ripple (XRP), le Dash (DASH), le Monero (XMR), l’USDT (une monnaie numérique indexée sur le dollar américain), l’AVAX (Avalanche) etc.

Le choix de la cryptomonnaie dépend en grande partie de vos préférences personnelles et de la rapidité des transactions. Par exemple, une transaction avec Bitcoin peut prendre du temps. En effet, à cause de la popularité de la cryptomonnaie, le réseau devient vite congestionné. En ce moment, Ethereum possède la blockchain la plus performante, avec des transactions ultra rapides. Toutefois, les frais sont nettement plus élevés que pour les autres blockchains, notamment sur certains trafics réseau.

Les altcoins sont une alternative intéressante à ces deux grandes cryptomonnaies. En effet, les transactions sont généralement très rapides et les frais sont moins coûteux.

Pour faire votre choix, tenez compte de votre connaissance des cryptomonnaies. Quelle monnaie virtuelle maîtrisez-vous, même un out petit peu, car c’est toujours mieux de commencer avec quelque chose que l’on connait. En outre, prenez en compte la rapidité et les frais de transactions. Faites attention aux frais cachés, une offre intéressante peut s’avérer ne pas l’être.

CryptomonnaieFrais de transactionDélai de traitement
Bitcoin (BTC)1 à 10 USD10 min à 1 heure
Ethereum (ETH)Variable (0,1 – 50 USD)15 sec à 5 min
Litecoin (LTC)0,01 à 0,1 USD2,5 min
Ripple (XRP)0,0001 XRP< 5 sec
Bitcoin Cash (BCH)0,01 à 0,05 USD10 min
Cardano (ADA)0,05 – 0,10 USD20 sec à quelques minutes
Solana (SOL)0,00025 USD< 1 sec
Polkadot (DOT)0,01 à 0,5 USD6 sec à 1 min
Binance Coin (BNB)0,05 à 0,1 USD5 – 10 sec

3. Configurez un portefeuille de cryptomonnaie

Pour pouvoir recevoir vos gains en cryptomonnaies, vous devez posséder un portefeuille numérique ou wallet. Ce dernier peut être un portefeuille en ligne comme Coinbase ou Binance, un portefeuille logiciel comme Exodus ou Electrum ou un portefeuille matériel comme Ledger ou Trezor.

Les portefeuilles en ligne sont faciles d’accès et à utiliser. Ils sont parfaitement adaptés aux joueurs qui débutent dans les casinos crypto. Les portefeuilles logiciels sont également adaptés aux débutants comme aux joueurs plus expérimentés. Ils sont plus sécurisés que les portefeuilles en ligne, car les cryptomonnaies sont stockées hors ligne. Ce type de portefeuille de cryptomonnaie est accessible via une application mobile ou un ordinateur. Quant aux portefeuilles matériels, ils offrent le meilleur niveau de sécurité. Ils sont recommandés pour les joueurs qui veulent stocker des cryptomonnaies de manière ultra sécurisée à long terme.

Dans tous les cas, un portefeuille numérique génère une adresse unique, utilisée pour recevoir vos fonds en cryptomonnaies. Pour optimiser la sécurité de votre portefeuille, utilisez des mots de passe complexes, alternant chiffres, lettres et caractères spéciaux. De même, activez l’authentification à deux facteurs pour ajouter une couche d’identification supplémentaire avant chaque opération.

4. Demandez le retrait sur le casino

Vous avez vérifié que le casino en ligne sur lequel vous vous inscrivez accepte les cryptomonnaies, vous avez choisi votre monnaie virtuelle et vous avez configuré votre portefeuille numérique. La prochaine étape pour retirer vos gains en cryptomonnaies d’un casino en ligne est de demander le retrait de vos fonds. Pour ce faire, plusieurs étapes sont nécessaires. Elles consistent généralement à :

  • Se rendre dans la section « Caisse » ou « Retraits » de son compte casino
  • Choisir la cryptomonnaie dans la liste des méthodes de retrait
  • Entrer l’adresse du portefeuille sur laquelle l’on désire recevoir les gains
  • Préciser le montant à retirer. À noter que les casinos en ligne imposent des limites de retrait minimum et maximum. Sur Millions, par exemple, le montant minimum de retrait est de 20 €.

Ensuite, il faudra fournir toutes les informations demandées.

En fonction du casino en ligne et de la blockchain utilisée, le délai de traitement des transactions en cryptomonnaies peut varier. Sur Cresus Casino, par exemple, le délai est de 24 h en moyenne. Dans tous les cas, elles sont plus rapides que les virements bancaires et les autres méthodes de paiement. Par ailleurs, certains casinos crypto appliquent des frais de transaction. Vérifiez le coût avant de procéder au retrait de vos gains.

5. Attendez la validation et la confirmation de la transaction

Lorsque vous aurez fourni les données demandées par le casino en ligne, vous devez valider la demande de retrait. Sur certaines plateformes, cette étape est automatique, sur d’autres, il faudra effecteur la validation manuellement. La validation manuelle peut prendre des heures, voire des jours en fonction du casino crypto.

Lorsque la demande de retrait est validée, la transaction est envoyée sur la blockchain pour confirmation. Cela prend généralement entre quelques minutes et une heure, en fonction de la cryptomonnaie et du trafic du réseau. Ces délais sont tout à fait normaux. D’ailleurs, certains casinos vous envoient des notifications ou des emails pour suivre l’état de la transaction. Ce qui est très pratique.

6. Vérifiez la réception de vos gains sur votre portefeuille

Lorsque la transaction est terminée, vérifiez que vous avez bien reçu vos gains sur votre portefeuille numérique. En effet, vos cryptomonnaies devraient normalement apparaître dans votre solde une fois qu’elles sont confirmées sur la blockchain. Du reste, les portefeuilles numériques permettent, en principe, de suivre l’historique de vos transactions. Cela vous permet de vous assurer que vos fonds ont bien été reçus.

Si vos fonds tardent à être positionnés sur votre portefeuille numérique ou si vous avez des problèmes (par exemple, votre demande de retrait est refusée), n’hésitez pas à contacter le service client du casino. Vous avez également la possibilité de consulter un explorateur de blockchain comme Etherscan ou Blockchain.info pour suivre la transaction.

Conclusion

Pour retirer vos gains en cryptomonnaies d’un casino en ligne, vous devez d’abord vérifier que la plateforme accepte les monnaies virtuelles. Ensuite, vous devez choisir la cryptomonnaie et configurer un portefeuille numérique. C’est seulement après que vous pouvez lancer la demande de retrait de vos gains. Assurez-vous de bien suivre les consignes du casino pour éviter un refus. Pour terminer, vérifier que vos gains apparaissent bien dans le solde de votre portefeuille.

De nombreux joueurs de casinos en ligne choisissent les cryptomonnaies comme moyen de paiement pour leur sécurité, leur rapidité et les frais réduits. Toutefois, les transactions en monnaies virtuelles attirent particulièrement les hackers. Pour protéger vos fonds, sécurisez votre portefeuille avec des protocoles de sécurité avancés.

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Entre une poignée d’abeilles et un sac de mouches !

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Abeilles
Abeilles, l'exemple par le travail. Image par PollyDot de Pixabay

Dans une économie où l’inefficacité est omniprésente, une question se pose : faut-il se contenter d’une lourde bureaucratie nourrie par des rentes, ou se tourner vers un modèle plus agile, où la coopération et l’effort collectif sont les moteurs de la croissance ? C’est ici que la métaphore d’une poignée d’abeilles face à un sac de mouches, dans laquelle se glisse le poison de la mouche tsé-tsé, trouve tout son sens.

Les abeilles, par leur travail incessant et structuré, sont l’incarnation du modèle idéal : un système productif où chaque acteur joue un rôle défini et contribue à la création de richesse. Dans un monde économique où la rentabilité est synonyme d’initiative et d’agilité, une poignée d’abeilles représente ce qu’il y a de plus précieux : la capacité à travailler ensemble, à créer, à innover. Les abeilles produisent du miel, un produit de valeur, et symbolisent un modèle économique fondé sur la production réelle, la coopération et la transparence.

Mais dans une économie rentière, autoritaire et bureaucratique, ce modèle semble trop souvent éclipsé par des structures qui privilégient l’accumulation passive de richesses, au détriment de la création. Cela nous amène à un deuxième acteur dans cette métaphore : le sac de mouches.

Le sac de mouches est un symbole de dispersion, d’agitation inutile et d’absence de productivité réelle. Dans une économie autoritaire et bureaucratique, les structures administratives se multiplient, se chevauchent et s’alourdissent, générant un fatras de règles et de formalismes. Loin de servir les besoins des citoyens ou de stimuler la croissance, ces « mouches » ne font qu’agiter l’air sans jamais produire de richesse.

Elles consomment des ressources publiques, souvent détournées, dans une danse stérile de documents, de réunions inutiles et de décisions prises par des acteurs cooptés, souvent corrompus.

C’est ici que la corruption, le charlatanisme et la cooptation trouvent leur place. Ils sont comme les mouches qui, bien qu’elles bougent et se multiplient, n’ajoutent aucune valeur, ne font qu’assombrir l’atmosphère d’une société où l’improductivité devient la norme. Le sac de mouches est un miroir des économies rentières, où la bureaucratie devient un fardeau, nourrie par des budgets pléthoriques et une administration pléthorique, avec peu de résultats tangibles à la clé.

Mais entre ces deux mondes – celui des abeilles et celui des mouches – se trouve la mouche tsé-tsé, un parasite qui, loin de créer, détruit. Dans notre métaphore, elle incarne le poison de la bureaucratie corrompue et autoritaire.

Comme la mouche tsé-tsé qui transmet la maladie du sommeil, ce modèle administratif empoisonne l’économie et paralyse l’initiative. En perturbant l’équilibre et en sapant les fondements de l’efficacité, la mouche tsé-tsé transforme l’agitation en stagnation.

Le poison de cette mouche tsé-tsé est insidieux : elle se cache dans les recoins d’un système qui prétend gérer mais qui, en réalité, consomme sans jamais produire. Ses effets sont durables : elle crée un environnement où la corruption et l’incompétence prospèrent, où les réseaux de cooptation dominent, et où les élites détournent les ressources à leur profit, tout en laissant les citoyens se débattre dans une économie en déclin.

Que faire face à cette situation ? Si les mouches représentent l’inefficacité et la corruption, les abeilles nous montrent la voie. Le changement n’est pas impossible, mais il nécessite un rééquilibrage profond. Il s’agit de réorienter l’économie vers un modèle fondé sur la coopération, l’effort collectif, et l’innovation.

En réduisant les structures bureaucratiques et en éliminant les parasites de la rentabilité économique, il est possible de retrouver une forme de productivité saine.

Il est urgent de tuer le poison de la mouche tsé-tsé en créant des espaces où l’action collective peut prendre forme. Cela passe par un assainissement des institutions, la transparence des processus et la création d’un environnement où les acteurs économiques, loin de se nourrir du système, contribuent activement à la création de richesse.

Dans un monde où l’économie rentière, bureaucratique et autoritaire semble dominer, le contraste entre une poignée d’abeilles et un sac de mouches, avec le poison de la mouche tsé-tsé, nous invite à réfléchir sur le véritable coût de l’inefficacité. La solution réside dans la réorganisation de notre modèle économique, en revenant à une approche basée sur l’action collective et la productivité réelle.

Car, à long terme, il vaut toujours mieux une poignée d’abeilles bien organisées qu’un sac de mouches agitées, et encore moins un poison qui paralyse tout progrès.

Cette chronique explore l’analogie entre l’efficacité du travail collectif et l’agitation stérile, tout en soulignant l’impact négatif d’une bureaucratie corrompue et autoritaire sur l’économie. Elle invite à repenser les modèles de gouvernance pour favoriser une économie plus productive et juste.

Dr A. Boumezrag

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Fake-news sur les musulmans : CNews condamnée par l’Arcom

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CNews

La chaîne d’information, CNews, est notamment sanctionnée pour avoir présenté l’avortement comme la « première cause de mortalité dans le monde ». Elle avait rapporté aussi des parents d’élèves musulmans auraient exigé une salle de prière lors d’un voyage scolaire.

Deux programmes de la chaîne CNews ont fait l’objet d’amendes de 100 000 et 50 000 euros en raison de plusieurs manquements, a révélé l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, jeudi 14 novembre. Cette annonce survient alors que C8, autre chaîne appartenant au milliardaire ultraconservateur Vincent Bolloré, s’apprête à contester devant le Conseil d’Etat, vendredi, la décision de l’Arcom de l’évincer de la TNT fin février 2025.

La première sanction de 100 000 euros concerne l’émission « En quête d’esprit » du 25 février 2024. Dans ce programme, l’avortement avait été qualifié de « première cause de mortalité dans le monde ». Face au tollé provoqué, la chaîne avait présenté ses excuses. L’Arcom a estimé que « l’avortement ne saurait être présenté comme une cause de mortalité » et a donc pointé une « inexactitude manifeste » qui « n’a fait l’objet d’aucune contradiction de la part des autres personnes présentes en plateau ».

La seconde amende de 50 000 euros est liée à l’émission « Morandini Live » du 28 septembre 2023. Un sujet avait été introduit en ces termes : « Des parents d’élèves musulmans ont fait pression sur la direction d’un collège de Pau pour qu’ils mettent à disposition des élèves des salles de prière à l’occasion d’un voyage scolaire dans les Pyrénées ». L’Arcom a établi que les « faits en cause, qui se sont avérés inexacts (Nouvelle fenêtre), n’avaient pas fait l’objet de vérifications suffisantes et n’ont pas donné lieu à des précautions oratoires ».

Avec Francetvinfo/AFP

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