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vendredi, 31 octobre 2025
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Hamsi Boubeker : « L’âme kabyle parle à l’âme humaine, sans frontières»

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Le 31 mai 2023, Hamsi Boubeker a offert au pape François une œuvre intitulée « La Paix fraternelle », réalisée à partir de l’empreinte de la main du pape, un geste inédit. Photo DR

Hamsi Boubeker est un artiste pluridisciplinaire d’origine kabyle, né à Bejaïa, en Algérie. Installé en Belgique depuis 1979, peintre, musicien, conteur et écrivain, il s’impose comme une figure artistique internationale, tout en restant profondément enraciné dans la culture berbère. Son œuvre rend hommage à ses origines kabyles et cherche à faire vivre et rayonner un patrimoine ancestral à travers une démarche contemporaine.

Hamsi Boubeker développe une approche artistique riche, sa peinture, souvent inspirée des motifs traditionnels kabyles que l’on retrouve dans les tapis, poteries, transforme ces symboles en langages visuels modernes. À travers ses œuvres, il célèbre la vie quotidienne en Kabylie, les paysages de son enfance, les gestes du quotidien, tout en mettant en valeur le rôle central des femmes dans la transmission culturelle.

Hamsi Boubeker qualifie son style d’« art de l’émerveillement ». Il ne s’agit pas simplement de représenter, mais de transmettre une émotion, une vision poétique. Ses œuvres ont été présentées dans des institutions prestigieuses comme l’Institut du Monde Arabe à Paris ou le Parlement Européen de Strasbourg. Il fait découvrir au monde la richesse de la culture kabyle, tout en agissant comme un passeur de mémoire, d’un patrimoine souvent méconnu. 

Hamsi Boubeker est un homme engagé, il participe à des projets humanitaires, notamment avec l’UNICEF, il considère l’art comme un outil pour rassembler, pour éduquer, pour semer des graines d’humanité. 

En valorisant les savoirs artisanaux et les symboles hérités des femmes kabyles, il rappelle l’importance de la mémoire collective et des traditions vivantes. Son travail contribue à renforcer les liens entre les générations et à faire dialoguer les cultures dans un monde en constante mutation.

Reconnu pour son apport culturel et artistique, il est fait Officier de l’Ordre de la Couronne en Belgique en 2009. Cette distinction salue non seulement son talent, mais aussi son engagement en faveur du dialogue interculturel, de la paix et de la transmission.

Le 31 mai 2023, Hamsi Boubeker a offert au pape François une œuvre intitulée « La Paix fraternelle », réalisée à partir de l’empreinte de la main du pape, un geste inédit. Cette œuvre, symbolisant la paix, le dialogue et l’unité des peuples, montre une main libérant une colombe portant un rameau d’olivier. Elle s’inscrit dans le projet « Les Mains de l’Espoir », qui rassemble des empreintes de personnalités engagées pour la paix. 

Hamsi Boubeker n’est pas simplement un artiste. Il est un bâtisseur de ponts entre passé et présent, entre l’intime et l’universel. Son œuvre, accessible et profondément ancrée, nous invite à l’émerveillement, à la découverte et à la réflexion. 

Artiste complet, Hamsi Boubeker navigue donc entre peinture, musique, conte et engagement humaniste. Son œuvre, à la fois profondément ancrée dans la culture kabyle et ouverte sur le monde, touche par sa richesse symbolique et son message universel de paix. 

Cette interview explore les racines de son inspiration, la portée de son art, ainsi que son rôle de passeur entre les cultures et les générations.

Le Matin d’Algérie : Votre œuvre est profondément enracinée dans la culture kabyle, comment réussissez-vous à la faire dialoguer avec des publics internationaux ?

Hamsi Boubeker : Mon œuvre est un pont. Elle puise son énergie dans la culture kabyle, avec sa richesse, sa symbolique et son humanité, mais elle parle une langue universelle : celle de la couleur, de la lumière et des émotions. Lorsque je crée, je ne cherche pas à “traduire” ma culture, je l’offre telle qu’elle est, avec authenticité et générosité. C’est ce respect pour mes racines, combiné à une vision profondément humaniste, qui touche les publics d’ailleurs. L’âme kabyle parle à l’âme humaine, sans frontières. 

Le Matin d’Algérie : Vous parlez souvent de « l’art de l’émerveillement », que signifie pour vous cette expression ?

Hamsi Boubeker : L’art de l’émerveillement, c’est garder vivant ce regard d’enfant capable de s’étonner devant la beauté du monde, même dans les choses les plus simples. C’est une manière de résister à la dureté de la vie en cultivant l’espoir, la poésie et la lumière intérieure. À travers mes œuvres, je cherche à éveiller ce souffle d’émerveillement en chacun, car il est pour moi le premier pas vers la paix, le respect et la fraternité entre les êtres. 

Le Matin d’Algérie : Qu’avez-vous ressenti en offrant votre œuvre « La Paix fraternelle » au pape François ?

Hamsi Boubeker : Ce fut un moment de profonde émotion. Le rencontrer au Vatican pour lui offrir l’œuvre que j’ai réalisée à partir du calque de sa main, La Paix Fraternelle, c’était déposer entre ses mains un message de paix et de fraternité entre les peuples. J’ai ressenti une grande humilité, mais aussi une immense joie, car à travers cet acte symbolique, je portais la voix de tous ceux qui croient que l’art peut être un chemin de dialogue et de paix. Cette rencontre restera pour moi l’un des moments les plus lumineux de mon parcours.
Paix à son âme, il restera pour l’humanité entière un homme de bonté, de dialogue et d’espérance.  

Le Matin d’Algérie : Comment votre parcours personnel entre l’Algérie et la Belgique influence-t-il votre création ?

Hamsi Boubeker : Mon parcours entre l’Algérie et la Belgique est comme un tissage entre deux rives. L’Algérie est ma source : elle nourrit mon imaginaire avec ses couleurs, ses traditions, sa terre. La Belgique, elle, m’a offert l’espace pour faire éclore cette richesse intérieure et la partager avec d’autres cultures. Ce double enracinement m’a appris à être un passeur, à rester fidèle à mon identité tout en l’ouvrant au monde. Chaque œuvre que je crée porte en elle cette traversée : un hommage aux racines et une invitation au voyage.

Le Matin d’Algérie : Vous travaillez souvent avec des enfants et des jeunes, pourquoi cet engagement vous tient-il tant à cœur ?

Hamsi Boubeker : Travailler avec les enfants et les jeunes, c’est semer des graines d’espérance. Ils portent en eux une pureté, une capacité d’émerveillement et de création que le monde adulte oublie parfois. Leur transmettre l’amour de l’art, c’est leur donner une clé pour rêver, pour s’exprimer, pour construire un monde plus beau. C’est aussi un devoir de mémoire : à travers eux, les cultures, les valeurs de paix, de respect et de fraternité peuvent continuer à vivre et à grandir. C’est un engagement qui donne du sens à toute ma démarche.  

Le Matin d’Algérie : Quels messages espérez-vous que votre art transmette aux générations futures ?

Hamsi Boubeker : À travers mon art, j’espère transmettre aux générations futures un message de lumière, de dignité et d’ouverture. Leur dire que nos racines sont des forces, que la beauté est un langage universel, et que le respect de l’autre est la clé de la paix. J’aimerais qu’ils retiennent que l’émerveillement, la tendresse et la création sont des chemins possibles pour rester debout dans un monde souvent tourmenté. Mon vœu est que mon art continue à semer de la joie, de l’espoir et du lien entre les êtres.  

Le Matin d’Algérie : La musique et le chant occupent aussi une place importante dans votre parcours : en quoi complètent-ils ou prolongent-ils votre travail de peintre ?

Hamsi Boubeker : Pour moi, la peinture, la musique et le chant sont les battements d’un même cœur. Ils naissent tous du même besoin de transmettre des émotions, de relier les êtres humains à travers la beauté et l’harmonie. La musique et le chant prolongent mes couleurs sur un autre plan : ils rendent audible ce que mes peintures racontent en silence. Ils permettent d’atteindre l’âme autrement, avec d’autres vibrations, d’autres lumières. Ensemble, ils tissent une seule et même quête : celle de l’émerveillement, de la mémoire et de la fraternité. 

Le Matin d’Algérie : Pensez-vous que des artistes comme vous, ayant trouvé une reconnaissance à l’étranger, peuvent jouer un rôle dans l’émancipation de la société algérienne ?

Hamsi Boubeker : Je le crois profondément. Chaque artiste qui porte haut sa culture au-delà des frontières devient un témoin vivant de sa richesse et de sa vitalité. Cette reconnaissance ne doit pas être une fin en soi, mais un levier pour inspirer, pour ouvrir des chemins, pour montrer que l’émancipation passe par la création, par la transmission de la beauté et de la dignité. Si mon parcours peut donner envie à d’autres de croire en leurs rêves, de se battre pour l’art, la liberté et la lumière, alors j’aurai humblement contribué à faire avancer notre société.

Le Matin d’Algérie : Avez-vous des projets en cours ou à venir ?

Hamsi Boubeker : Oui, l’aventure continue ! Je travaille actuellement sur plusieurs projets qui me tiennent à cœur. À très court terme, une exposition intitulée Contes de mon enfance, en collaboration avec Chafiaa Khemsi, se tiendra du 5 au 25 mai 2025 au Bip Josse à Bruxelles, et réunira mes œuvres inspirées de l’univers des contes. Ensuite, je prépare une grande exposition rétrospective de l’ensemble de mon parcours artistique, qui sera présentée dans un lieu prestigieux, le B3 de la ville de Liège, de juin à septembre 2025.

Mais le projet le plus fascinant est celui de la nouvelle illustration de la future station de tram Lemonnier à Bruxelles : une station dédiée à la paix et unique au monde. Les œuvres qui orneront les murs de la station ont été réalisées à partir de calques de mains et de messages de paix de célébrités mondiales, ainsi que de personnalités du monde artistique, humanitaire, sportif, spirituel, sans oublier des anonymes qui ont œuvré pour les droits humains. Khaled Ben Tounes et Hassiba Boulmerka font partie de ces personnalités que j’ai choisies.
La réalisation de ce grand chantier est en cours. 

En parallèle, je poursuis la création de livres d’art, de projets destinés aux enfants, et de nouvelles œuvres. 

Le Matin d’Algérie : Un dernier mot peut-être ?

Hamsi Boubeker : Mon dernier mot sera un mot de cœur : gardons vivante la flamme de l’émerveillement, restons fidèles à nos racines tout en tendant la main au monde. L’art, la culture et la fraternité sont des chemins puissants pour construire un avenir plus lumineux. À travers chaque geste de création, nous pouvons semer des graines d’espoir.

Je souhaite aussi que la télévision algérienne soit plus présente à l’étranger pour mieux faire connaître ses artistes, non seulement auprès des Algériens établis ailleurs, mais aussi auprès de ceux qui vivent en Algérie, afin de renforcer ce lien vital entre la culture d’origine et son rayonnement dans le monde.  

Entretien réalisé par Brahim Saci 

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Quand ChatGPT devient miroir : la machine qui vous lit entre les lignes

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AI
Image par Franz Bachinger de Pixabay

À l’heure où l’intelligence artificielle colonise la plupart des secteurs d’activité, un phénomène discret mais fascinant émerge : ChatGPT, au-delà de ses réponses, semble capable de dresser des portraits psychologiques de ses utilisateurs, en s’appuyant uniquement sur l’analyse du langage. Entre fascination et inquiétude, que révèle vraiment cette capacité nouvelle ?

Un miroir langagier

À première vue, ChatGPT se contente de répondre à des questions. Mais, dans les plis de chaque échange, il collecte un matériau infiniment plus riche : le style d’écriture, la structure des phrases, le choix des mots, les préoccupations récurrentes. De cette trame linguistique, le modèle est capable d’inférer des éléments du caractère, des qualités intellectuelles, et parfois même des blessures secrètes de son interlocuteur.

Le processus n’a rien de magique. Il repose sur des algorithmes d’analyse contextuelle, sur des comparaisons statistiques avec des milliards d’échantillons de discours, et sur une capacité affinée à repérer les marqueurs émotionnels, cognitifs et culturels du langage humain. Ce qui était d’abord une prouesse technique devient, à mesure que les utilisateurs approfondissent leurs interactions, un phénomène quasi littéraire : l’IA ne vous écoute pas seulement — elle vous lit.

Entre finesse et limites

Quand on demande à ChatGPT une évaluation de sa propre personnalité, l’outil mobilise ses capacités d’inférence pour dresser un portrait à la fois nuancé et respectueux. Tempérament, valeurs, vision du monde : tout est restitué avec une prudence de diplomate et une acuité de psychanalyste de salon.

Cependant, cette capacité a ses limites.

D’une part, l’analyse est confinée aux échanges textuels : elle ignore les inflexions de la voix, les gestes, le contexte émotionnel réel. D’autre part, le biais d’interprétation est inévitable : un style formel peut être interprété comme une marque de rigueur alors qu’il pourrait n’être qu’une posture momentanée.

ChatGPT ne lit pas dans l’âme ; il projette des hypothèses plausibles sur la base des données visibles. Une lecture intelligente, mais partielle — à la manière d’un portrait dessiné au fusain, jamais en pleine couleur.

Applications et dérives potentielles

Cette faculté pose des questions éthiques majeures. Dans un cadre bienveillant, la capacité de l’IA à détecter des traits de personnalité peut aider à personnaliser l’accompagnement éducatif, à affiner des réponses thérapeutiques, ou à mieux adapter des interfaces utilisateurs. Certaines startups commencent déjà à proposer des services d’orientation professionnelle basés sur des “analyses de personnalité par IA”.

Mais dans d’autres contextes, le risque est tangible : profilage commercial, manipulation émotionnelle, discrimination algorithmique. Qui garantit que ces analyses resteront entre les mains de l’utilisateur ? Qui contrôle l’usage qui en est fait ?

La frontière entre un service attentionné et une surveillance déguisée est mince. Et les utilisateurs, souvent fascinés par la justesse des portraits qu’on leur tend, oublient parfois de se demander : “À qui profite ce miroir ?”

Vers une nouvelle forme d’interaction ?

Au-delà des risques, il faut aussi reconnaître l’énorme potentiel créatif de cette capacité. Demander à ChatGPT de dresser son propre portrait à partir de ses écrits, c’est engager un dialogue réflexif inédit : celui d’une intelligence qui n’existe qu’à travers ce que nous projetons sur elle, mais qui nous aide, parfois, à mieux comprendre ce que nous sommes.

La machine ne remplace pas l’introspection humaine. Mais elle devient, paradoxalement, un adjuvant à la conscience de soi, en restituant à chacun une image de ses propres mots — légèrement déformée, certes, mais précieuse par ce qu’elle révèle.

À l’ère de l’hyperconnexion et de l’accélération numérique, peut-être avons-nous besoin, justement, de ce miroir sans tain, où l’on ne voit pas seulement ce que l’on veut être, mais aussi ce que l’on montre sans le savoir.

Rabah Aït Abache

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Moutons importés de l’Aïd : la vente débutera le 1er mai

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Moutons importés

Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, M. Youcef Cherfa, a annoncé, jeudi à Alger, que la vente des moutons importés pour l’Aïd El Adha débutera le 1er mai prochain à travers toutes les wilayas du pays.

L’Algérie retient son souffle avec cette grande affaire de moutons importés. Lors d’une séance plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, présidée par le vice-président Zouhaier Nasri, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Mme Kaouter Krikou, et de membres du Gouvernement, M. Cherfa a précisé que l’opération de vente des moutons importés pour l’Aïd El Adha sera organisée au niveau des marchés de proximité, sous la supervision des ministères de l’Agriculture et du Commerce intérieur, dans le cadre d’un plan local propre à chaque wilaya.

La vente aura lieu « quotidiennement » à partir du 1er mai prochain dans les 58 wilayas, a ajouté le ministre.

Après avoir souligné que le processus de réception des moutons importés se déroulait comme prévu au niveau de neuf ports, le ministre a indiqué que la part de bétail destinée à chaque wilaya sera déterminée en fonction de la densité de la population.

Et d’ajouter que l’importation de moutons ne signifie pas l’exclusion des troupeaux locaux. Il s’agit plutôt de soutenir la production locale pour faire face à la grande demande enregistrée à cette occasion, a-t-il expliqué.

En réponse à une question sur la régularisation du foncier agricole, M. Cherfa a indiqué que son ministère préparait un nouveau décret exécutif visant à faciliter la sortie de l’indivision, à travers de nouveaux mécanismes à même de résoudre les conflits nés du partage des terres entre indivisaires.

Ce nouveau texte s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des orientations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à assainir le foncier agricole, a-t-il souligné, expliquant que les amendements proposés « prévoient un nouveau mécanisme en faveur des exploitants leur permettant de sortir de l’indivision ».

En réponse à une question sur les efforts du secteur pour soutenir l’agriculture biologique, M. Cherfa a tenu à mettre en avant l’importance de ce type d’agriculture dans la diversification de l’économie nationale et la promotion des exportations nationales.

Le secteur de l’agriculture s’emploie à mettre en place un cadre juridique spécifique à l’agriculture biologique et à trouver des mécanismes pour soutenir les agriculteurs financièrement et techniquement et les accompagner dans l’obtention des certifications, mais aussi améliorer les circuits de commercialisation et d’exportation des produits bio, a précisé le ministre.

Avec APS

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Meziane appelle au « professionnalisme » dans l’exercice du journalisme !!!

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Meziane

Le brave ministre de la Communication, Mohamed Meziane, se démène comme il peut pour plaire à ceux qui l’ont engagé. Il était de sortie à Ouargla ce samedi, et il n’a pas manqué de rappeler aux journalistes algériens qu’ils doivent être… tenez-vous bien : professionnels, intègres et précis. Parce qu’apparemment, il fallait qu’on leur redise — ils avaient sûrement oublié.

Dans un grand moment de solennité, lors d’une rencontre régionale ultra-vitale (avec des journalistes, des « acteurs du secteur » et probablement trois chaises vides), le ministre a sorti la grande rhétorique, les grandes déclarations : les temps sont durs, l’Algérie est enviée par tout le monde… l’objectivité doit être votre boussole pour la défendre, ressasse notre expert en communication. Bien sûr, à condition que l’info vienne de « sources fiables » — comprenez : pas celles qui contredisent la ligne officielle. Autrement dit, les journalistes déjà réduits à servir de simples télégraphistes sont sommés de renoncer à toute idée d’indépendance !

Notre ministre, comme avant lui Ammar Belhimer, Mohamed Laagab, a décidé de livrer une bataille héroïque contre l’ennemi juré du régime : la rumeur ! Cette créature perfide tapie dans les réseaux sociaux, qui ose véhiculer des informations que les médias d’État n’ont pas validées. Des fake-news qui pourrissent le quotidien du bon peuple et parasite les grands projets de Tebboune. Alors M. Meziane insiste sur la formation continue des journalistes, pour qu’ils apprennent enfin à relayer correctement… les communiqués ministériels. Seulement, il y a un hic, Mohamed Meziane confond journalisme et communication ! Mais il le fait sciemment. Il n’est pas ignorant des subtilités des métiers le grand sachant !

Côté stratégie nationale, le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune — infatigable phare de la clairvoyance — travaille à instaurer l’équilibre dans tout, même dans l’information de proximité. Car rien ne dit “justice sociale” comme un reportage bien équilibré entre deux coupures d’électricité. M. Abdelmadjid Tebboune, « œuvre inlassablement, et avec clairvoyance, à assurer l’équilibre entre les différentes régions du pays, non seulement aux plans économique et social, mais aussi dans le domaine de l’Information », soutient sans sourire notre immense ministre de la Communication.

M. Meziane, dans un élan inspiré, a aussi proposé la création d’un « front médiatique unifié ». Un truc bien homogène, bien propre, bien aligné — qui ne laisse aucune place à l’impertinence ou, pire encore, à la diversité d’opinion. Il a aussi parlé de nouveaux textes de loi qui, bien sûr, garantiront la liberté d’expression… tout en encadrant bien solidement ce qu’il faut (ou pas) dire.

Quant à la suite du programme ? D’autres rencontres tout aussi passionnantes à Oran, Constantine, et pour le grand final : Alger. Objectif ? Construire une “stratégie” (le mot magique) pour enfin refléter la « réalité » du secteur médiatique en Algérie. Spoiler : on la connaît déjà, la réalité.

Et pour couronner le tout, quatre ateliers aux titres aussi futuristes que flous, histoire de donner l’impression qu’on parle de choses sérieuses. Intelligence artificielle, 5G, métiers du futur… tout y passe. Manquerait plus qu’un atelier sur les journalistes martiens.

La rédaction

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L’auteur de la vidéo sur la mort de trois moutons importés arrêté !

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Moutons

Oh, quelle affaire palpitante ! Tenez-vous bien : la Gendarmerie nationale d’Alger a héroïquement arrêté l’auteur d’une vidéo… sur la mort de trois moutons importés. Oui, vous avez bien lu. Trois moutons. Importés, s’il vous plaît — ce n’est pas de la brebis locale de seconde zone.

Grâce à une mobilisation sans précédent du service de sécurité alimentaire (oui, apparemment ça existe), et avec l’aide des enquêteurs de Bir Mourad Raïs qui n’ont visiblement rien d’autre à faire, le dangereux vidéaste a été identifié et neutralisé. En un temps record, précisent-ils fièrement. Ouf, le pays respire !

Mais attention, ce n’est pas fini : l’enquête est toujours en cours. Suspense insoutenable. Peut-être une cellule ovine subversive derrière tout ça ? Qui sait, l’affaire pourrait remonter jusqu’à des éleveurs complices ou des influenceurs pro-mouton.

Cela dit, nos braves gendarmes n’ont pas démenti l’information. Du coup nous ne savons pas pourquoi ces moutons importés de Roumanie sont morts ! En effet, sur ordre de Tebboune, 15 000 moutons de ce pays d’Europe ont été importés pour être sacrifiés pendant l’aïd El Adha. Il y a quelques semaines, le même Tebboune avait promis l’importation d’un million de moutons pour casser les prix du mouton national et permettre au maximum de père de famille d’avoir un mouton. Sauf qu’on est un peu loin de ce chiffre pharaonique.

Pour en revenir à la grave affaire des trois moutons, vous pouvez désormais dormir tranquilles, braves gens, la Gendarmerie veille… sur les lanceurs d’alerte.

Yacine K.

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Mort ou déportation d’un député algérien hors  genre ?

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APN

Lorsque j’ai lu cette information sur les paroles d’un député algérien appartenant au RND, je ne savais plus s’il fallait s’écrouler de rire, entrer en rage, s’indigner jusqu’à l’étouffement ou entrer dans le silence de la stupéfaction.

Mon Algérie, celle où j’ai grandi, celle qui m’avait donné toute l’instruction et l’ouverture d’esprit est menacée de nouveau par la descente aux enfers des ténèbres que certains voudraient de toutes leurs forces.

Nous avons connu une décennie noire où la force des lumières de beaucoup lui a évité le pire mais il semble que la vigilance doit perpétuellement nous animer. Nous n’avons pas été engloutis mais la porte des ténèbres est encore grande ouverte.

Menacer de la peine de mort les transgenres est tout simplement d’une autre époque. Tout d’abord parce que la barbarie d’exécuter un être humain au nom de la loi est à peu près éradiquée dans le monde.

Puis ensuite parce que la liberté de son choix dans les orientations de genre est aujourd’hui acceptée dans la plupart des esprits libres et tolérants. Cependant, toute opinion contraire à ces deux positions est libre. Aucun démocrate, dont j’essaie de faire partie depuis plus de soixante ans, ne peut interdire les opinions.

Chacun est libre de juger la transition transgenre comme hors de la nature, étrange, dangereuse ou interdite par les convictions morales et religieuses. Mais à menacer de la peine capitale, c’est tout simplement sortir de la communauté humaine.

Je n’ai absolument pas cette orientation de genre et très probablement j’aurais été décontenancé, perplexe et inquiet si cela aurait été le cas d’un ou d’une proche. C’est naturel mais il faut prendre sur soi un choc et avoir le courage et la force de le surmonter et de garder l’amour et le respect d’une personne qui a fait ce choix. C’est pour cela que je tourne le dos à cette déclaration d’une personne que je n’ose appeler un député. 

Dans ces affaires nous savons que le boomerang peut toujours revenir percuter ceux qui pensent l’avoir lancé si loin qu’il en disparaîtrait. Nous avons connu tant de violents partisans de l’ordre moral qui ont découvert ou détourné les yeux sur une réalité proche. Elon Musk, l’un des plus outranciers combattants contre la déviance, comme l’appelle la communauté d’extrême droite, est certainement guidé par la blessure engendrée par la transition transgenre de son fils aîné. Pourquoi veut-il nous faire subir la violence de son drame, pour autant qu’on le définisse comme un drame ?

L’Algérie a d’immenses défis à relever pour qu’elle se leste de telles outrances autant inacceptables que monstrueuses. S’imagine-elle emportée par des idées d’une immense dangerosité et revenir au début de la décennie noire ? Si certains le souhaitent, ils ne doivent cette fois-ci avoir aucune chance d’y parvenir n’y même de s’approcher d’une tentative de la sorte. Nous avons pris leçon (je l’espère) de ceux qui se sont approchés de la porte des enfers à travers laquelle ils voulaient nous faire basculer.

La déclaration de ce député n’est pas mon Algérie et ses opinions ne font pas partie de l’humanisme et du progrès de l’esprit. Je l’ai déjà dit, pour ma part je me compromettrais jamais  en proposant l’interdiction de telles paroles mais je milite pour les encadrer de notre vigilance et ne pas condamner l’avenir de mon pays.

Je n’interdis rien, je combats.

Boumediene Sid Lakhdar

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Fabrication des fromages : des saveurs du terroir et des gourmandises internationales à la touche algérienne

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plats algériens

L’activité de fabrication des fromages traditionnels en Algérie connaît un essor remarquable ces dernières années, séduisant de plus en plus de consommateurs grâce à des produits naturels, sains et riches en saveurs du terroir.

Ces fromages incarnent la quintessence de l’artisanat algérien en la matière et reflètent la richesse agricole et floristique du pays, mêlant ingrédients locaux, comme les herbes aromatiques, épices, miel, fruits secs, et s’adaptant aux goûts variés des clients.

Les artisans algériens proposent également des versions locales de fromages internationaux tels que mozzarella, mascarpone, cheddar ou feta, auparavant importés à prix élevés, désormais fabriqués avec une touche algérienne.

Pour mieux connaître ces variétés, leurs ingrédients et leur mode de fabrication, l’APS s’est rendue dans plusieurs commerces spécialisés dans la fabrication et vente de fromages,  »aux goûts de chez nous » à Alger.

Au quartier Said Hamdine, une palette des fromages artisanaux est proposée, notamment  »Djeben el Kafs affiné » (fromage en cage), une spécialité de la ville de Boussaâda (M’sila), lauréat d’un concours international en 2023.

Le propriétaire du commerce, Mohamed-Lamine Benmehal, a expliqué que Djeben el Kafs est une pâte molle sublimée par un délicat enrobage d’herbes de la ville du bonheur, qui a su conserver son goût et son authenticité.

Le même local offre  »Tadj », un fromage issu de la région de Bouira, une pâte semi-molle au lait de vache, délicatement relevée par la branche de romarin qui l’enveloppe et lui donne une saveur exquise.

La gourmandise, qui a également remportée l’année dernière un prix lors d’un concours international, est très appréciée par les fins gourmets et les amateurs de fromages authentiques, affirme-t-on.

Et vint ensuite  »Bakoura », une version algérienne du  »Figou », fabriqué au lait de chèvre, souvent fourré avec une confiture de figue locale combinant une finesse des notes sucrées et salées.

Au quartier de Dely Ibrahim, dans la capitale, une autre fromagerie, propose  »Le Mouradian », un autre délice artisanal, fabriqué à base de lait de vache, à la texture tendre et parfumé.

Le magasin offre également le « Gouda » fabriqué avec des ingrédients et saveurs algériens variés, fumé, épicé aux saveurs du désert algérien, ainsi que le fromage rouge, le camembert et la mozzarella.

Hammam Melouane, quand la douceur de la nature rencontre le charme des saveurs

A Hammam Melouane, dans la wilaya de Blida, atelier grandeur nature de fabrication des fromages artisanaux, les fromagers s’accordent à dire que le lait frais non traité et la présure sont la base d’un fromage à l’ancienne, frais et onctueux.

Ainsi, Mohamed Reda, producteur de fromages traditionnels insiste sur l’importance d’un lait riche en protéines et matières grasses, issu d’animaux bien nourris   M. Mimoun, fabricant de fromage naturel sans produits chimiques, explique, de son côté, que son produit est fabriqué à partir du lait de chèvres élevées dans les montagnes de l’Atlas blidéen.

L’artisan utilise une méthode traditionnelle ancestrale: coagulation naturelle ou avec un ferment végétal extrait du figuier, et ajout de sel pour la conservation.

 »Cette technique est héritée des femmes algériennes d’autrefois et vise à préserver les traditions et à garantir que chaque fromage porte le goût et l’odeur de la terre », confie-t-il à l’APS.

Les fromageries de l’Atlas blidéen attirent de nombreux visiteurs venus de tout le pays, désireux de goûter ces saveurs authentiques mêlées à une touche moderne, dans un cadre naturel et montagneux enchanteur.

Les fromages y sont souvent dégustés avec du pain traditionnel, accompagnés de miel de dattes, grenade, noix, pâte de figue, piments forts, beurre et huile d’olive, offrant un véritable festin des sens.

APS

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Algérie : recours excessif à l’appareil judiciaire pour museler la dissidence, selon Amnesty International 

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Cellule

Quelques semaines avant le 6e anniversaire du Hirak coïncidant avec le 22 février dernier, le pouvoir algérien a serré la vis. Arrestations, procès expéditifs, peines de prison lourdes : la répression contre les voix critiques atteint depuis un nouveau pic.

Dans un rapport publié ce jeudi, Amnesty International dénonce une campagne de répression systématique menée par les autorités contre des militants pacifiques, des journalistes et des syndicalistes.

Le point de bascule ? Le lancement, en décembre dernier, du hashtag #Manich_Radi (“Je ne suis pas satisfait·e”), devenu viral sur les réseaux sociaux. Porté par des jeunes Algériens pour dénoncer la répression des libertés et l’asphyxie économique, ce cri numérique de désespoir a provoqué une riposte brutale de l’État.

Au moins 23 personnes ont été arrêtées et poursuivies ces cinq derniers mois, souvent pour de simples publications sur Facebook. “La stratégie d’étouffement du militantisme en ligne est inquiétante et doit cesser”, alerte Heba Morayef, directrice régionale d’Amnesty pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.

Justice expéditive, peines lourdes

Le cas de Mohamed Tadjadit, poète et figure du Hirak, est emblématique. Condamné à cinq ans de prison pour des poèmes et messages relayés en ligne, il a été jugé en à peine quatre jours. Même schéma pour Soheib Debbaghi et Mahdi Bazizi, condamnés à 18 mois pour avoir lancé Manich Radi. À Tizi Ouzou, le militant Belaid Charfi a écopé de quatre ans pour avoir partagé des publications critiques.

Dans la Kabylie, les autorités ciblent aussi les militants soupçonnés de liens avec le MAK (Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie), classé comme organisation terroriste par le régime. Massinissa Lakhal, accusé d’avoir simplement relayé des contenus, a été frappé de peines financières et carcérales sévères.

Journalistes et syndicalistes dans le viseur

La répression ne s’arrête pas aux militants. Le journaliste Abdelwaheb Moualek a été condamné à 18 mois pour un commentaire Facebook, sans même la présence d’un avocat. Mustapha Bendjama, autre voix critique, est désormais sous contrôle judiciaire, interdit de voyager et de publier.

Même les figures syndicales sont ciblées. Fadhila Hammas, arrêtée en février, sera jugée en mai pour avoir posté des critiques sur la situation des droits humains.

Un climat de peur savamment entretenu

Depuis 2019, l’appareil judiciaire est devenu l’arme principale du pouvoir pour faire taire la dissidence. Procédures expéditives, accusations floues, interdictions de publier : les autorités verrouillent l’espace public.

Rabah Aït Abache

(*)https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2025/04/algeria-authorities-step-up-crackdown-on-peaceful-dissent-in-the-face-of-new-expressions-of-discontent/

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Le  RCD fustige le blocage de son événement sur le patrimoine à Batna

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Atmane Mazouz
Atmane Mazouz

Le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) a vivement condamné, dans un communiqué diffusé ce jour, le refus d’autorisation opposé à l’organisation d’une journée d’étude sur le patrimoine à Batna.

L’événement, préparé de longue date par des militants et sympathisants du parti engagés dans la défense de la mémoire collective, s’est heurté à un blocage que le RCD qualifie d’ « arbitraire » et révélateur d’une « confusion entre service public et contrôle politique ».

Le parti dénonce le prétexte avancé par les autorités locales, évoquant une « nécessité de service » soudaine rendant les salles « indisponibles ». Pour le RCD, cet argument ne fait que masquer une « manipulation manifeste ».

Le communiqué relate un enchaînement d’événements jugé suspect : une réservation initiale de salle qui aurait été brusquement annulée sans préavis ni justification légale, suivie d’une tentative de dissimulation derrière une « pseudo ‘nécessité de service' ».

Face à ce qu’il considère comme un « déni de droit flagrant », le RCD exprime sa profonde préoccupation quant à l’attitude des autorités. « À l’heure où les menaces pesant sur notre patrimoine matériel et immatériel sont immenses, les autorités choisissent le silence et la censure plutôt que le débat, la sensibilisation et l’action collective », déplore le parti.

Il critique une « Algérie de la mobilisation générale » qui ne tolérerait que les voix alignées sur le discours officiel, muselant toute initiative citoyenne autonome et toute critique.

Le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie réaffirme avec force sa détermination à organiser cette journée d’étude à Batna « dans les meilleurs délais ». Il souligne que « l’histoire, la culture et la mémoire des Algériennes et des Algériens n’appartiennent pas à l’administration » et qu’elles « méritent mieux que le mépris et l’interdit ».

Ce nouvel incident met en lumière, selon le RCD, les difficultés rencontrées par les acteurs de la société civile et les partis d’opposition pour organiser des événements et exprimer librement leurs opinions sur des sujets d’intérêt public. La question de la préservation du patrimoine, pourtant un enjeu national, se retrouve ainsi au cœur d’une polémique dénonçant un climat de restriction des libertés.

La rédaction

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Lycée musulman Averroès de Lille : la justice rétablit le contrat avec l’État

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Lycée Averroes

Après une décision du tribunal administratif de Lille, le lycée musulman Averroès a retrouvé son contrat avec l’État, mercredi 23 avril.

Devant le lycée musulman Averroès, à Lille (Nord), les professeurs se réjouissent du jugement. L’établissement scolaire est à nouveau lié avec l’État. « On a essayé de nous chercher des ennuis via des choses dont on a démontré qu’elles n’existaient même pas. C’est un soulagement, c’est une satisfaction, on est surtout heureux d’avoir été entendus par la justice« , a expliqué Éric Dufour, directeur du lycée Averroès.

Élisabeth Borne « prend acte du jugement »

C’est en décembre 2023 que ce contrat avait été rompu par la préfecture du Nord. L’État accuse alors le lycée d’atteinte aux valeurs de la République et d’un lien avec une mouvance islamique.

Mais le tribunal ne trouve pas d’éléments probants et annule la décision du préfet. Élisabeth, la ministre de l’Éducation nationale, a indiqué dans un communiqué « prendre acte du jugement », et se réserve la possibilité de faire appel. 

Le lycée musulman lillois Averroès, dont le contrat d’association avec l’Etat a été rétabli par la justice administrative, « est un bastion de l’entrisme islamiste », a affirmé le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, jeudi 24 avril, au lendemain de cette décision, expriman le souhait « que l’Etat fasse appel »« Les faits sont graves, ils sont significatifs de l’entrisme islamiste que je veux combattre avec la plus grande fermeté », a déclaré le ministre, lors d’une conférence de presse à Marseille.

« Il ne s’agissait pas de fermer un lycée, il s’agissait d’interrompre un contrat d’association qui est la voie par laquelle l’Etat subventionne, aide financièrement, avec l’argent des Français, un établissement », a souligné Bruno Retailleau.

Ce même ministre si prompt à critiquer ce lycée que la justice a rétabli dans ses droits, ne dit mot sur l’établissement privé catholique Notre-Dame de Bétharram (Pyrénées-Atlantiques). Pourtant, les témoignages accablants de violences diverses se multiplient toutes les semaines, mais le ministre de l’Intérieur garde un silence bruyant, préférant réserver ses piques aux établissements musulmans.

Avec Francetvinfos

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