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samedi 20 septembre 2025
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Les visas comme une arme contre l’Algérie

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Importantes restrictions imposées au pays, selon El Watan

Les visas comme une arme contre l’Algérie

Derrière les dernières restrictions dans l’octroi des visas, se cache une guerre sourde entre l’UE et l’Algérie.

Depuis plusieurs mois, les demandeurs algériens d’un visa pour la France font face à un véritable parcours du combattant dans leurs démarches et la liste des griefs retenus à l’encontre de l’ambassade de France et de son prestataire de services VFS Global alimente les discussions sur les réseaux sociaux. Pêle-mêle, les Algériens dénoncent les lenteurs dans le traitement des dossiers, la difficulté à obtenir un rendez-vous…

Des contraintes qui alimentent les soupçons des demandeurs nationaux sur la volonté des autorités françaises de vouloir réduire le nombre de visas, et ce, quelle que soit la profession du demandeur. En effet, cette nouvelle politique s’applique dorénavant même à ceux qui, habituellement, obtenaient des visas de circulation de longue durée : 5 ans. Dorénavant, les visas ne dépassent pas 6 mois pour les plus chanceux, alors que la majorité de ceux qui sont délivrés sont de 30 jours.

Officiellement, les autorités françaises, par la voix de Xavier Driencourt, ambassadeur de France à Alger, réfutent les accusations et affirment qu’il n’y a aucune instruction particulière pour réduire le nombre de visas accordés aux Algériens. «Je suis là pour vous répondre, ni le consul général ici présent, dont c’est le métier de délivrer des visas, ni moi, dont ce n’est pas le métier de délivrer les visas, nous n’avons d’instructions en ce sens. Personne, à ma connaissance, ne nous demande de réduire le nombre de visas en réaction à la limitation des importations françaises. Je peux vous assurer que nous n’avons pas de telles instructions. Donc, il faut être très clair là-dessus», a confié l’ambassadeur au Quotidien d’Oran. Selon M. Driencourt, le nombre de visas délivrés par la France est de 400 000 par an, un chiffre qui a doublé par rapport à l’année 2012.

«Et si vous ajoutez les autres consulats européens, l’Espagne en délivre presque 100 000, et l’Italie environ 50 000, donc on arrive à un peu plus d’un demi-million de visas délivrés par ces trois pays qui ne représentent pas l’espace Schengen à eux seuls», a-t-il ajouté, réfutant l’existence de lien entre la politique européenne en matière de visas et «la limitation des importations des produits européens».

Voilà pour le discours officiel, tenu au moment où un ensemble de faisceaux laisse à penser que, derrière les assurances de l’ambassadeur, se cachent d’autres facteurs difficilement avouables publiquement. En premier lieu, la volonté française d’empêcher un tant soit peu les demandeurs «potentiellement à risque de rester en France» d’obtenir le sésame.

La position du directeur central de la Police aux frontières française est claire sur la question. Lors de son passage devant la commission du Sénat, il a déclaré que l’Algérie inquiétait ses services, s’agissant du trafic de visas délivrés par les différents consulats de France dans le pays. Le responsable a demandé aux autorités consulaires de son pays de «durcir les modalités de délivrance des visas pour les (jeunes) Algériens», en arguant qu’en 2017, 10 000 Algériens en situation irrégulière en France ont été expulsés.

Autre point de friction : les consignes de Bruxelles après le refus des Algériens d’ouvrir des camps de tri de migrants sur son sol. Le niet d’Alger serait l’une des raisons qui a poussé les pays de l’UE à serrer la vis pour l’octroi des visas. Enfin, derrière ces nouvelles restrictions, se cache une affaire de gros sous. Face à la crise, les Algériens ont décidé de limiter les importations, une décision très peu appréciée par certains pays de l’Union européenne.

Lire la suite ici El Watan 

Auteur
El Watan

 




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Tiaret: une nouvelle disparition inquiétante d’une fillette de 10 ans

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ALERTE

Tiaret: une nouvelle disparition inquiétante d’une fillette de 10 ans

Une fillette de 10 ans a disparu le 29 juillet, à Tiaret. La police a lancé un appel à témoins. Ses parents, qui peinent à la retrouver, lancent un appel de détresse à la population.

Aussitôt informés, les services de sécurité ont mis en place un dispositif de recherche.

Khenna Ikram, a quitté la maison à la cité Tefah, chef-lieu de wilaya de Tiaret, au début de la journée de dimanche pour faire des achats à sa mère chez l’épicier du quartier. Une sortie sans retour.

Les premières recherches auprès des voisins du quartier n’ont absolument rien donné. Sa famille exprime une grande inquiétude, surtout que le phénomène du kidnapping d’enfants et de filles ne cesse de prendre de l’ampleur dans notre pays.

Un dispositif d’alerte kidnapping a été mis en place, un dispositif qui s’appuie sur la contribution de la population, cependant une large diffusion de l’avis de recherche avec photo de l’enfant sur les réseaux a été aussitôt opérée par les habitants de la ville de Tiaret.

A l’heure où nous mettons en ligne, la fille n’est toujours pas retrouvée.

Disparition

Auteur
Khaled Ouragh

 




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L’hommage de Béji Caïd Essebsi et le silence méprisant de Bouteflika

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Sept soldats tués à Skikda

L’hommage de Béji Caïd Essebsi et le silence méprisant de Bouteflika

Sept vaillants soldats de l’ANP sont tombés lundi 30 juillet dans une embuscade à Azzaba, dans la wilaya de Skikda. Alors que l’onde de solidarité a gagné de larges pans de la société algérienne, les hautes autorités gardent un silence méprisant.

A l’heure où nous écrivons ces lignes, aucune déclaration officielle n’est venue pour dire qui sont ces soldats morts, ni pour leur rendre hommage.

Sur le plan international, le président tunisien a exprimé dans un message rendu public sa solidarité au peuple algérien. Il a exprimé la solidarité de la « Tunisie avec l’Algérie, président, gouvernement et peuple et exprime ses sincères sentiments de sympathie et de compassion au président algérien, aux familles des martyrs et à l’ensemble du peuple algérien en cette douloureuse épreuve ». Béji Caïd Essebsi « La Tunisie est prête à adhérer à toutes les mesures que l’Algérie entreprend de prendre pour venir à bout du terrorisme », a ajouté dans un message de condoléances adressé mardi au président algérien Abdelaziz Bouteflika.

Quid du président Bouteflika très enclin à envoyer des messages de condoléances dans les capitales occidentales ?

Silence radio ! Aucun message pour les familles de ces jeunes soldats morts pour que les institutions du pays demeurent debout.

Les Algériens ne doivent-ils pas savoir qui sont ces jeunes martyrs du devoir ? Connaître leur nom, leur âge, leur origine ? Ou veut-on cacher leur mort pour ne pas « entacher » la réconciliation nationale chère au locataire du palais de Zéralda ? 

Au-delà de toute évidence, le ministère de la Défense ne souffle mot lui aussi sur ces soldats. Pourtant l’information est largement relayée et connue de tout Algérien soucieux de savoir ce qui se passe dans le pays. Y a-t-il quelque intérêt, là aussi, à ignorer la mort de ces soldats ?

Il y a une évidence : cette attitude est un manque de considération flagrant pour ces jeunes soldats et leurs familles. 

 

Auteur
Yacine K.

 




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Le FFS exprime sa solidarité avec les mouvements sociaux

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Violations des droits de l’Homme

Le FFS exprime sa solidarité avec les mouvements sociaux

Le secrétariat national du Front des forces socialistes (FFS) a rendu public le communiqué suivant.

« Le Front des forces socialistes constate que ;

Le pays est secoué par une crise multidimensionnelle, conséquence de l’immobilisme politique, économique, social et culturel, la volonté par le pouvoir de maintenir le statu quo, de conforter l’alternance clanique face à l’alternative démocratique met en danger la cohésion sociale et la stabilité du pays.

Les violations des droits de l’Homme, l’atteinte aux libertés individuelles et collectives, la restriction des libertés d’expression, d’organisation et de manifestations, le recours à la justice pour affaiblir tout mouvement de protestation, consacrent la nature autoritaire du régime.

La crise morale, la corruption socialisé et institutionnalisée, la violence sociale, l’éthique anéantie, le clientélisme, sont autant de facteurs qui reflètent la déliquescence des institutions et la faillite du régime.

Le marasme social exprimé par des manifestations et des émeutes, en réponse à la mauvaise gouvernance et à la distribution inéquitable des richesses nationales, est la conséquence d’une gestion unilatérale, loin de toute concertation, et l’absence de cap et de visibilité économique, de la politique libérale prônée par le régime en contradiction avec l’état social, objectif fondamental de la proclamation de novembre et de la plate-forme de la Soummam.

  • Le FFS dénonce énergiquement les atteintes aux droits de l’Homme, aux libertés individuelles et collectives.
  • Le FFS réaffirme son soutien indéfectible aux familles des disparus et exige la vérité et la justice.
  • Le FFS exprime sa solidarité infaillible avec les mouvements sociaux et les militants des droits d l’Homme qui se mobilisent et s’organisent sur l’ensemble du territoire national.
  • Le FFS appelle les Algériennes et les Algériens à se mobiliser pour leurs droits politiques, sociaux et économiques, à ne pas céder à toute forme de pression, à rester vigilants et faire face pacifiquement à toute forme de provocation et de diversion pouvant menacer l’ unité du peuple algérien, sa sécurité et sa stabilité.
  • Le FFS réaffirme sa volonté de construire un consensus populaire consacrant la démocratie, l’Etat de droit, la justice sociale, en faveur d’un changement démocratique et de l’avènement de la deuxième république.

Le Premier Secrétaire

Mohamed Hadj Djilani

 




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Salim Yezza : quand donc un juge aura le courage de cesser les honteuses compromissions ?

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Coup de gueule

Salim Yezza : quand donc un juge aura le courage de cesser les honteuses compromissions ?

Salim est un Algérien, militant des droits de l’Homme, qui n’a commis qu’un seul crime, défendre les droits de l’humanité dans ce qu’ils ont d’intangibles. Voilà sa seule faute au regard de notre innommable régime algérien.

Le chef d’inculpation ? « L’incitation à la haine » pour le principal. À cette lecture, sans connaître le dossier, nous serions orientés vers un propos raciste, une délation, une apologie de la violence, une sédition ou toutes autres actions qui justifient habituellement ce motif d’inculpation.

Non, Salim Yezza a tout simplement agi en citoyen démocrate et humaniste que nous sommes tous lorsque nous dénonçons les injustices et les crimes perpétrés par un régime militaire, ce qui est quotidien depuis 1962. L’origine précise de son inculpation fut ses écrits sur sa page Facebook appelant à une solidarité avec les les militants de Gherdaȉa lors des événements du M’zab.

Il n’a pas assassiné, il n’a pas appelé au meurtre, il n’a pas organisé une milice ni intenté à quel que droit que ce soit. Il s’est tout simplement ému des droits de l’homme, a rédigé des mots qui exprimaient son indignation, en toute sincérité et avec son droit d’expression le plus légitime.

Mais alors, depuis 1991 que je fustige ce régime militaire, avec des mots et des accusations bien  aussi forts, notamment lorsqu’il s’agit des droit identitaires, je risque quoi avec ces juges d’un autre temps, la peine de mort ?

Salim Yezza a été arrêté car il s’est rendu en Algérie pour un événement douloureux et privé. Il est revenu sur sa terre, celle que personne ne peut lui enlever quelle que soit sa résidence en France et son parcours personnel.

Il se trouve encore des juges en Algérie qui se compromettent à une barbarie pareille. Car, arrêter un homme, le juger et, peut-être, l’incarcérer pour ses opinions, j’ai beau chercher, je ne trouve pas d’autre qualificatif que celui de barbarie.

Ce jeune homme est militant de la plus belle des causes. Je ne le connais pas et ne sais même pas si ses opinions convergent toutes vers la même direction que les miennes. Mais le simple fait de s’exprimer pour les droits des êtres humains suffit à ma solidarité et à ma détermination à être toujours du même côté que ceux qui font face à ce régime militaire ignoble.

Le procès s’est ouvert la semaine dernière pour « incitation à la haine » et « incitation à attroupement ». Ce jeune homme risque deux ans d’emprisonnement dans les geôles inqualifiables de ces barbares. Deux ans de vie, de liberté et de jouissance des droits bafoués sans scrupules. Cela me révolte.

Selon ses avocats, la publication en question est couverte par la prescription. Mais qu’est-ce le droit au pays de ces tristes individus ? Et quels juges auraient, enfin un jour, l’honneur et le courage de cesser leur honteuse compromission ?

Aucune prescription ne couvre mes articles car dès la première convocation en 1992 chez le juge pour avoir fustigé les généraux, il ne s’est pas passé un seul trimestre sans que je récidive. Pour moi, c’est plus facile car, contrairement au jeune Salim, je n’ai plus aucunement l’intention de rentrer en Algérie dorénavant. Et c’est pour cela qu’il nous est fait un devoir de les traiter de barbares et d’être solidaire avec Salim Yezza.

Arrêter un jeune homme, le juger et l’incarcérer, que voulez-vous que je retourne faire dans ce pays de monstres ? Ce n’est pas le mien.

Le mien est ailleurs, dans les rêves de liberté et d’intelligence, profondément enfouis dans mon for intérieur.

Courage, Salim, ils prendront ta place, un jour ou l’autre !

Auteur
Sid Lakhdar Boumediene, enseignant

 




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De l’utilité d’une espèce en voie de disparition

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Tranche de vie

De l’utilité d’une espèce en voie de disparition

L’argument abordé dans cette contribution fut déjà, d’une manière générale, exposé précédemment (1). Des commentaires de lecteurs portent à y revenir sous une autre forme d’argumentation.

Un ami algérien, invité par moi à reprendre ses éclairantes contributions écrites sur des journaux algériens qui voudraient bien l’accueillir, m’a tenu en substance ces propos : « À quoi bon ?… J’ai déjà écris beaucoup sans avoir reçu de réactions encourageantes. Ajoute à cela que l’Algérie est dans une situation lamentable dans tous les secteurs, sans espoir d’en sortir, vue l’incapacité de tout ce qui est opposition démocratique au régime. En outre, en quoi serait-il utile d’écrire quand on vit depuis de longues années à l’étranger ? Enfin, et surtout, quand on a dépassé la borne des soixante-dix années de vie, nous sommes désormais des dinosaures en voie de disparition. Or, l’Algérie est composé d’environ 70 % de moins de 35 ans, et qui pratiquent moins la langue française que l’arabe classique. Quel écrit peut-on, nous, dinosaures, leur présenter ? Et seraient-ils intéressés à le lire ? Contentons-nous de constater que nous avons échoué à réaliser notre idéal de justice sociale alors que nous étions jeunes, et que, désormais, il est trop tard pour nous, dinosaures en voie de disparition. »

Voici ce que fut, en substance, ma réponse.

Un enfant de neuf ans

Lorsque la guerre de libération nationale algérienne fut déclenchée en 1954, j’avais neuf ans. Alors, j’étais angoissé et ne comprenais pas la signification des événements. À la maison, mes parents parlaient de « moudjahidines », tandis que la radio colonialiste dénonçait les « fellaghas » au « service de puissances étrangères ». Pour ma part, je constatais simplement que j’étais un colonisé, maltraité comme tel par les occupants de ma patrie, et par leurs collaborateurs autochtones administratifs. Cependant, je n’étais pas assez instruit pour chercher et connaître par moi-même la vérité sur la situation sociale en général, et sur la mienne, en particulier.

Par chance, dans mon quartier d’ »Algraba-village nègre », comme on l’appelait, à Sidi Bel Abbès, j’avais remarqué un «dinosaure ». Tous les matins, il s’asseyait devant le seuil de son ami horloger, et, sur une chaise, il lisait plusieurs journaux. J’ai approché avec politesse ce  monsieur aux cheveux blancs. Comme il connaissait mon père, le vieillard m’accueillit avec affection. Je lui demandais, vu qu’il lisait des journaux, de m’expliquer ce qui arrivait en Algérie. Il commença d’abord par vérifier du regard qu’il n’y avait pas près de nous des oreilles indiscrètes de mouchard. Ensuite, il commença à me donner des éclaircissements, et cela en dziriya (arabe algérien maternel), avec des mots simples, que j’étais en mesure de comprendre. Presque quotidiennement, j’avais alors mes leçons d’éducation sociale.

Elles m’encouragèrent à mieux maîtriser la langue française pour lire par moi-même les journaux. Mon bienveillant « dinosaure » m’apprit autre chose : savoir lire les journaux aussi bien de la propagande colonialiste que les publications démocratiques, genre « Alger républicain », si je me souviens bien. « Il faut, m’a-t-il dit, que tu apprennes à distinguer le vrai du faux, et, pour cela, tu dois lire les versions contradictoires. Ainsi, tu ne seras pas victime de la propagande, d’où qu’elle vienne. Tu dois être un esprit libre, capable d’acquérir tes libres opinions. »

Voilà comment ma conscience patriotique et critique est née. Un « dinosaure » l’avait offerte à un tout jeune garçon. Et combien d’enfants et presque enfants comme moi ne bénéficièrent pas d’une conscience pareille grâce à d’autres bienveillants et sages « dinosaures » !

Par la suite, durant mon adolescence, je lisais journaux, brochures et livres. Mes parents, conseillés par un voisin qui était moudjahid, prirent l’heureux choix de m’inscrire au lycée alors nommé « franco-musulman » de Tlemcen, en internat, loin de ma famille. « Là, avait déclaré notre voisin moudjahid à mes parents, votre enfant apprendra en même temps le français et l’arabe. Ainsi, à l’indépendance, il sera utile à son pays. » J’ai donc pu lire en langue française comme en arabe. Mon horizon intellectuel s’élargissait.

Puis, je lisais articles, brochures et livres d’autres « dinosaures », aussi bien algériens qu’étrangers. Progressivement, ma conscience sociale s’éclairait davantage.

Retour d’un dinosaure

« Rah azmâne ou ja azmâne » (un temps s’en est allé, un autre est venu), comme on dit en Algérie. Conformément à la loi biologique, je suis devenu membre du club des « dinosaures » en voie de disparition. Après une très longue absence géographique du pays, en 2012, quelques adolescents vinrent rendre visite au dinosaure que j’étais désormais. En larmes (je n’exagère rien), certains d’entre eux me tinrent en substance ces propos : « Nous sommes tellement désorientés ! Mais nous ne voulons pas nous résigner à ce que nous subissons et subit notre peuple !… Pourquoi des gens comme toi, vous nous avez abandonnés ? Même de loin, hors du pays, vous pouviez garder un lien avec nous, écrire dans un journal, nous envoyer des brochures… Nous avons besoin de connaître vos expériences et les réflexions que vous en avez tirées. Qu’importe si vous avez échoué dans la réalisation de votre idéal. Nous voulons savoir ce qu’ont été votre parcours, vos succès et vos échecs, afin d’éclairer notre présent, à nous. Nous ne voulons pas de « maîtres à penser », fournissant des recettes toutes faites ; nous avons seulement besoin de pistes de réflexion et d’action. Connaître vos échecs et leurs causes nous est précieux pour les éviter, et connaître vos succès, même éphémères, nous est également précieux pour savoir comment les reprendre et les améliorer. »

Oui ! À la vue de ces adolescents en pleurs, le dinosaure a, lui aussi, eut les yeux en larmes, comme eux. De tristesse et de joie. Tristesse du temps perdu de séparation et de silence ; joie des retrouvailles et découvrir qu’un dinosaure en voie de disparition est encore utile. Aux jeunes qui me faisaient face, j’ai reconnu ceci : bien que j’ai toujours connu et suivi la situation en Algérie, pendant de longues années j’avais estimé inutile d’intervenir par mes écrits, même en sachant que mon travail théâtral au pays était occulté, volé et que j’étais personnellement calomnié.

Devant ces adolescents, m’est revenue mon enfance. Un dinosaure avait éclairé ma lanterne sociale, sans, – il faut le souligner -, m’asservir à sa pensée, mais en m’aidant simplement à élaborer la mienne. À présent que l’enfant que j’étais est devenu un dinosaure, ne doit-il pas agir de même envers les enfants d’aujourd’hui ?… C’est là, me semble-t-il, une simple question de dette à reconnaître entre les générations, avant ma disparition de cette terre.

On pourrait, et cela le fut, objecter : « En intervenant, tu ne fais que servir tes intérêts et ton ego ». Oh ! Si je considérais uniquement ces deux aspects, je me contenterais de cultiver mon jardin, de voyager en fonction de mes possibilités financières, de m’amuser, comme on dit, bref de jouir de la vie de manière personnelle, sans m’occuper des autres, surtout pas des gens maltraités par leurs semblables… Mais, ma voie intérieure me déclare : « Si tu peux, à présent, jouir de ta vie, c’est parce que d’autres se sont activés, et même sont morts, afin que tu puisses jouir de ton existence. N’as-tu donc pas de dette envers ces personnes ?… Et comment l’honorer autrement qu’en les imitant : accorder une partie de ton temps aux personnes auxquelles une minorité de rapaces interdit de jouir paisiblement de leur vie ?… Il y a deux sortes d’ego : l’égoïste individualiste, indifférent aux autres, et l’altruiste, soucieux de leur témoigner ce qu’il peut comme solidarité. Le second ego est plus digne, plus enrichissant, donne plus de sens à ta vie personnelle… Quant à l’intérêt, si le tien coïncide avec celui des maltraité-e-s par les rapaces, il n’est que plus respectable, surtout quand cette coïncidence n’offre pas des privilèges, mais, au contraire, des ennuis de la part de ceux dont tu remets en cause les illégitimes privilèges. »

On pourrait, également, et cela le fut également, objecter : « Tu ne fais qu’étaler tes connaissances, avec tes références, parce que imbu de ta personne, et pour nous éblouir ! » Pour ma part, je constate que des lecteurs me témoignent leur reconnaissance pour ce que j’écris. Ceci dit, est-on imbu de sa personne, quand on sait que les écrits ne procureront pas des avantages et des privilèges, mais, à part la reconnaissance de certains, feront naître des adversaires, d’autant plus méchants qu’ils seront du côté des dominateurs et des exploiteurs de leurs semblables ?

Quant à ce qui est considéré comme « étalage de connaissances », peut-on écrire sans fournir les références nécessaires aux lecteurs, afin qu’ils vérifient par eux-mêmes la validité de ce qui est dit, et, éventuellement, approfondir les arguments exposés ?

Enfin, on pourrait, et cela le fut aussi, objecter : « Mais ce que tu écris, tu ne fait que le voler à d’autres que tu n’as pas l’honnêteté de citer ! »… Là où je ne mentionne pas d’auteur, en voici le motif. La lecture des écrits des autres est la meilleure quand on ne se contente pas de les répéter, comme un perroquet, un adorateur d’icône ou pour donner un « argument d’autorité » à ce qu’on écrit. La méthode efficace est de trouver le moyen de faire soi les idées positives des autres, en les adaptant à la réalité socio-historique actuelle, selon notre intelligence. Ainsi, on est créatif et, espérons-le, original, autant que possible. Comme on l’a déjà dit, tout ou presque tout a déjà été dit, dans le domaine social ; mais il reste à adapter de manière adéquate ce qui fut exposé à la réalité actuelle. Pas facile, mais indispensable, si l’on vise réellement à progresser dans la compréhension correcte de la société et de soi-même, pour la transformer et se transformer positivement, en particulier en vue d’une société où liberté se conjugue avec solidarité (2).

La pire des prétentions est de vouloir enseigner, parce qu’on détiendrait la vérité. Il s’agit simplement, je l’ai déjà dit, de proposer des opinions dans le cadre d’un débat démocratique. Rappel à celles et ceux qui n’ont pas lu cette mise au point dans mes textes précédents :

«Ceci dit, je l’ai écrit plus d’une fois dans mes contributions, et je le répète : je ne prétends pas « enseigner». Le motif est simple : je suis et serai toujours un étudiant jusqu’à ma mort. Je fais partie de ces êtres humains conscients de l’immensité de ce qu’il y a à connaître, et qui savent qu’en mourant, ils demeurent ignorants de beaucoup de choses, peut-être même de l’essentiel. Ma devise était et demeure : l’humanité, et donc moi qui en fait partie, ne procède pas vers plus de vérité, mais vers moins d’erreur. Si les gens qui ont voulu enseigner avaient donné son importance à ce principe, tellement de maux auraient été évité à l’espèce humaine. Certes, j’eus ma phase – juvénile – de croire à des « enseignants » et, en les suivant, de le devenir à mon tour. Heureusement, la priorité que j’ai toujours accordée à la réalité concrète (mérite de mon père ouvrier et de ma mère paysanne pauvre), même quand cette réalité contredisait mes « convictions », cette priorité m’a permis deux découvertes. La première : le meilleur et le plus authentique des instruits n’enseigne pas ; simplement il communique ses expériences pratiques et les observations théoriques qu’il en a tirées, quitte aux destinataires à en faire l’emploi qu’ils jugent utile ou non pour eux. Deuxième découverte : la personne, y compris la plus bardée de diplômes universitaires, qui prétend « enseigner », finit par imposer de manière totalitaire ses vues, même quand elle prétend « éclairer et sauver l’humanité de ses erreurs » (3).

Espérons avoir montré en quoi une espèce en voie de disparition peut encore être utile à celles et ceux qui y trouvent de quoi nourrir leurs propres réflexions.

K. N.

email : kad-n@email.com

Notes

(1) « Pourquoi écrire ? », https://lematindalgerie.comquoi-bon-ecrire ;     « Pour qui et comment écrire ? », https://lematindalgerie.compour-qui-et-comment-ecrire

(2) Une prochaine contribution sera consacrée à ces deux expressions.

(3) In « Clarifications à Monsieur Mourad Remaoun », https://lematindalgerie.comclarifications-m-mourad-remaoun

Auteur
Kaddour Naïmi

 




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Coupure géante d’électricité à Caracas, Maduro prêt de la chute

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Venezuela

Coupure géante d’électricité à Caracas, Maduro prêt de la chute

L’électricité revenait progressivement mardi à Caracas, après la coupure géante qui a touché 80% de la capitale vénézuélienne, à cause d’un problème technique, a annoncé le gouvernement.

« 90% du service a été rétabli à Caracas, nous sommes à l’oeuvre pour revenir à 100%. On fait état de fortes pluies sur la zone de la panne », a annoncé sur Twitter le ministre de l’Electricité Luis Motta.

Plus tôt, il avait fait état d’une « coupure électrique qui touche 80% de Caracas. Le problème vient de (la station de) Santa Teresa. Nos agents font le nécessaire pour rétablir le service ». 

Cet incident provoquait d’importantes perturbations dans les transports en commun, la signalisation et les services de communication, a constaté l’AFP, dans cette agglomération de près de six millions d’habitants. L’aéroport international de Maiquetia, qui dessert Caracas, a été affecté près d’une heure.

« Nous sommes restés au niveau des services de l’immigration durant près de 40 minutes, il n’y avait pas de réseau téléphonique ni de wifi », a déclaré à l’AFP Estefania Freire, qui devait prendre un vol international. 

Les coupures d’électricité sont fréquentes au Venezuela, particulièrement en province. Dans plusieurs Etats de l’ouest du pays, comme dans celui de Zulia, le courant est rationné et les interruptions peuvent durer jusqu’à 12 heures. 
Le président colombien Juan Manuel Santos, qui achève son mandat le 7 août, a estimé que la chute du gouvernement vénézuélien de Nicolas Maduro était « proche » malgré la « répression » de la population.

La chute de Maduro est « proche », estime le président colombien

« Elle est proche, je pense. (Dans) un pays avec l’inflation que connaît le Venezuela -1.000.000% d’ici à fin 2018, selon le FMI-, le régime va s’effondrer », a déclaré M. Santos dans un entretien à l’AFP, lundi soir au siège du gouvernement. 

A quelques jours de la passation de pouvoir à son opposant Ivan Duque (droite), le chef de l’Etat centriste estime que la meilleure option pour la Colombie et le Venezuela, qui partagent une frontière de 2.200 kilomètres, est que Maduro s’en aille, espérons-le « de manière pacifique ».

Si cela n’est pas encore arrivé, c’est parce que, selon M. Santos, le gouvernement vénézuélien exerce une « répression toujours plus efficace ». « Il existe un paradoxe: plus la population souffre, plus elle est susceptible d’être réprimée. C’est cela qui a maintenu le régime de Maduro en place », a ajouté le président colombien.

En cas de chute du gouvernement vénézuélien, « dès demain, j’espère », « la Colombie serait vraiment disposée à aider de toutes les manières possibles ». 

Il a rappelé avoir plusieurs fois offert à Maduro « de l’aide humanitaire, des aliments et des médicaments » pour les Vénézuéliens « qui sont en train de mourir de faim ».

Mais le dirigeant socialiste du pays voisin est « dans un état de négation qui est de l’ordre de l’irrationnel, car il dit qu’il n’y a pas de crise, qu’il n’a pas besoin d’aide. Face à cette situation, il est très difficile de faire autre chose qu’exercer une pression (diplomatique) pour qu’il y ait un changement de régime le plus tôt possible ».

La Colombie est un acteur-clé de la pression internationale contre le gouvernement vénézuélien. Elle se trouve aussi confrontée à la plus forte arrivée de Vénézuéliens sur son territoire de son Histoire, avec un peu plus d’un million d’entre eux venus en Colombie ces 16 derniers mois pour fuir le crise économique.

Auteur
AFP

 




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Van Marwijk n’entraînera pas l’équipe nationale algérienne

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Il a débuté avec le PSV Eindhoven

Van Marwijk n’entraînera pas l’équipe nationale algérienne

Annoncé comme éventuel successeur de Rabah Madjer à la tête de l’équipe nationale de football, le technicien néerlandais Bert Van Marwijk a entamé son travail mardi en tant qu’entraineur-adjoint du PSV Eindhoven (Div.1 néerlandaise) et met fin ainsi aux rumeurs l’annonçant du côté des Verts.

Van Marwijk (66 ans) a dirigé l’Australie lors de la dernière Coupe du monde 2018 disputée en Russie, avant de quitter son poste à l’issue de l’élimination des Socceroos au premier tour de la compétition.

Le président de la fédération algérienne de football (FAF) Kheireddine Zetchi a laissé entendre lundi à la presse, peu après la fin des travaux du Bureau fédéral tenus au Centre technique national de Sidi Moussa, que le successeur de Madjer serait un « mondialiste ».

Kheireddine Zetchi, a en effet effectué une précision importante en soulignant que le nouveau sélectionneur est « un entraîneur mondialiste (qui était au Mondial 2018, ndlr) ».

Puis d’ajouter : « Le seul détail qui manque pour l’officialisation est l’accord financier. Comme vous le savez, après la Coupe du monde plusieurs entraîneurs ont demandé à prendre des vacances et on respecte leur choix, mais je vous confirme qu’il sera officialisé lors des prochains jours », a assuré Zetchi.

Gernot Rohr coupe court aussi

Le sélectionneur franco-allemand de l’équipe nigériane Gernot Rohr, qui constituait le plan B de la FAF, a coupé court aux rumeurs, en décidant de poursuivre sa mission avec les « Super Eagles » : « Quand vous avez une équipe qui joue aussi bien, en battant l’Islande (au mondial 2018) qui est classée 20ème dans le monde, une équipe qui était proche de mettre l’Argentine au KO. Qui penserait à démissionner de cette équipe ? Vous auriez besoin de remettre en question votre propre travail. Non, il est hors de question pour moi maintenant », a indiqué Rohr lundi dans un entretien accordé au quotidien nigérian The Guardian.

Selon une source proche de la FAF, le nom du technicien portugais Carlos Queiroz, dont le contrat avec la fédération iranienne expire ce 31 juillet à minuit, tient la corde et devrait succéder à Madjer. Queiroz était tout proche de mener l’Iran aux 1/8es de finale de la dernière Coupe du monde.

« Nous sommes en contact permanent avec le futur sélectionneur qui est très chaud à l’idée de travailler en Algérie. Je ne peux dévoiler son identité tant que les négociations sont toujours en cours. Il reste quelques détails financiers à régler avant l’annonce officielle », a déclaré le patron de la FAF lundi à la presse.

L’équipe nationale reste sur quatre défaites de rang en amical sous la conduite de Madjer, dont la dernière concédée le 7 juin dernier à Lisbonne face au Portugal (3-0).

La prochaine sortie officielle des Verts est prévue le week-end du 7 au 9 septembre en déplacement face à la Gambie à Banjul, dans le cadre de la 2e journée (Gr.D) des qualifications de la CAN-2019, dont la phase finale aura lieu au Cameroun.

Auteur
Avec APS

 




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Mohamed VI : cher peuple, que puis-je faire pour les damnés ?!

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Politique fiction 

Mohamed VI : cher peuple, que puis-je faire pour les damnés ?!

Le discours d’un roi, « c’est toujours sur démission collective que les tyrans fondent leur puissance”.

Il s’agit pour moi de parodier ce qui est utopique. Un versant de double discours rablaisien : utopique dans le sillage de Thomas More (1) imaginant la société marocaine avec un gouvernement du Roi idéal, désirable bien qu’irréalisable, et parodique puisqu’il oriente les sujets les plus sérieux tels que les centaines d’années de prison vers une possible amnesty d’un régime au despotisme oriental fortement manifesté (2). 

Je me demande alors si ce double mécanisme utopie-parodie ne qualifie pas le mieux les promesses – échecs de Mohamed VI et son incapacité à faire autre chose que son père avec un discours « social ».

Commencer un discours par la stigmatisation les négatifs et des nihilistes, ou une relecture négative de l’être et du néant dirait un ami, quand on a été absent et concentré sur des affaires conjugales, montre le grand décalage par rapport aux affaires du pays.
En attendant, j’aurais aimé entendre cet esprit !

Cher mon peuple, 
Peuple de ma suzeraineté
Peuple de mes protections de ma souveraineté.
Après l’hiver et notre déplaisir, le printemps sans désir, tu attends du souverain de te parler sans begayer, sans éviter mot, sans monnayer.
Tu m’as confié un patrimoine, légué ta confiance tel à un moine 
Ai-je répondu, ai-je défendu, ai-je été l’idoine?
A Jerada, ou Zagora, ou dans le Rif
Tes cris, tes hurlements, tes aboiements, 
Que mes vizirs en excès d’attermoiment ont mal accepté, me renvoient à mes absences et mes larmoiements
Je n’ai pas fait le seul voyage à faire, celui de tes douleurs.
Tes misères accrues, tes humiliations recrues, tes souffrances absolues
Je les vois, je les sens 
Je les conçois, je les comprends

Tu m’as légué un pays, que j’ai légué à mes délégués, qu’ils ont relégué aux bans des nations.

 Je ne peux rien te cacher.
Ton éducation oubliée,
Tes libertés décriées,
Ta dignité altérée vous a abasourdie.
La rue, les tréfonds des mines, les aridités de vos montagnes vous étouffent 
Les lendemains qui ne chantent ne donnent que précaires et malbouffe.

Cher mon peuple
J’ai consenti il y’a un an que les 18 ans à te commander étaient échecs et désillusions 
J’ai nommé des responsables aux formidables illusions.

J’ai décidé de reprendre la main, de redevenir ton monarque, ton absolu, ton suprême.

Mais tout n’est pas paradis 
Entre celui qui cumule les dollars 
Et celui qui n’a pas le moindre radis
Celui qui se soigne sans soucis 
Et celui qui n’a que le linceul comme abris 
Celui qui vit dans les palais
Et celui qui se cloître dans le gourbi 
Celui qui éduque à Harvard 
Et celui qui résiste dans les taudis 
Celui qui cumule richesse et bonheur 
Et celui qui ne vit.

Rien de tout ce que j’ai promis n’est construit

Damnés sont tes enfants
Damnés sont tes cris 
Damnés sont tes âmes souffrances 
Mais que puis- je faire de plus que je n’ai pu faire ?

J’ai confié le pays à mes confidents 
Les reines de mes pensées à mes confesseurs.

Les idées les plus belles aux redresseurs
Mais, cher mon peuple, tu ne vois que profiteurs, indignes casseurs.

Tu l’as remarqué et tu t’es manifesté
Tu sais bien que dans le pays de ma majesté, rien ne saurait être tolérable sans ma suprême volonté.

Ta fleur de jeunesse, ta ressource de femmes, ton capital d’appartenance ont enfanté ta dignité que des indignés ont élevé en hymne à la vie.

Alors que puis-je pour tes damnés ?
Si je les libère, je te libère et je condamne mon pouvoir.

Si je les embastille encore, je t’embastille et je condamne mon pouvoir.

Cher mon peuple,
J’ai décidé de me libérer de tes charges et te céder ton pouvoir.
J’ai décidé de me demettre de tes affaires pour me concentrer sur mes affaires.

 
Je serais ton Roi et toi mon pouvoir, nous demissionnerons collectivement.

 
Cela, certains le qualifient de démocratie
Je ne m’occuperais plus de tes questions citoyenne.

Quand à tes vilipendeurs, tu sauras t’en occuper.

Parmi tes enfants, il y’a ceux qui seront plus dignes de ta sollicitude.

Crois moi cher mon peuple, j’ai compris.

Je te laisse

Ton monarque d’hier et d’aujourd’hui
Demain on verra !

M. T.

Notes
(1) Discours utopique, discours parodique: le paradigme thélémique du Silène inversé, François Rigolot, seizième Siècle, No. 2 (2006), pp. 43-55
(2) « Le despotisme oriental », Karl Witfogel, 1957 : Oriental Despotism: A Comparative Study of Total Power, New Haven, Connecticut, Yale University Press. En français, « Le Despotisme oriental », traduit par Michèle Pouteau, Paris 1964, 1977.

Auteur
Mohamed Bentahar

 




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Affaire Salim Yezza : le verdict renvoyé à mardi prochain

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Justice

Affaire Salim Yezza : le verdict renvoyé à mardi prochain

Prévu initialement aujourd’hui mardi, le verdict dans l’affaire de l’activiste chaoui Salim Yezza a été renvoyé au mardi 7 août apprend-on de son avocat Me Kouceila Zerguine.  

Pour rappel, Salim Yezza qui est revenu de France où il réside pour assister aux obsèques de son père, a été arrêté le samedi 14 juillet 2018 par les services de la police aux frontières  à l’aéroport Mohammed Khider de Biskra alors qu’il s’apprêtait à prendre un vol vers Paris. Cette arrestation inattendue intervient en vertu d’un mandat d’arrêt émis par le tribunal de Ghardaïa.

Les chefs d’inculpation retenus contre Salim Yezza sont «incitation à attroupement » et «incitation à la haine » pour une publication sur son Facebook remontant à 2014 dans le sillage des événements tragiques qui ont secoué la région du M’zab à cette époque. Lors du procès, le procureur a requis des peines très lourdes contre l’activiste : deux ans de prison ferme et une amende de 100 000 DA .

Son avocat, Maître Zerguine quant à lui, avait dénoncé plusieurs vices de forme et a plaidé l’acquittement de son client.

A noter qu’une large campagne de solidarité avec le militant a vue le jour sur les réseaux sociaux et sur le terrain où de nombreux rassemblement exigeant sa libération ont été organisés aussi bien en France qu’en Algérie.

Auteur
Jugurtha Hannchi

 




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