20.9 C
Alger
samedi 20 septembre 2025
Accueil Blog Page 2063

Non ! Ce n’est pas à Bgayet que s’éteindra la flamme de la culture amazighe !

0
Coup de gueule

Non ! Ce n’est pas à Bgayet que s’éteindra la flamme de la culture amazighe !

« La culture est l’un des leviers les plus importants à actionner pour réhabiliter et relancer l’économie tout en produisant du sens. » Proverbe africain

Ça bouge à Bougie. La nouvelle ? Contre toute attente, et à la surprise générale, le Festival de la chanson amazighe est annulé par le maire de Bejaia, ce qu’aucun autre maire avant lui, même son prédécesseur du FLN, n’avait osé commettre.

Mettons-nous d’accord sur le fait que la décision du premier magistrat de la commune de Bejaia est loin d’être un simple fait divers pour être passée sous silence, puisqu’elle est attentatoire à un événement artistique, qui au-delà de son caractère festif, constitue l’un des rares espaces d’expression d’une culture longtemps combattue et réprimée. Le fait est encore plus grave qu’il se produit à Bgayet, l’un des bastions et fers de lance des luttes démocratiques et du combat pour la cause amazighe.

Tout en espérant que la délibération du premier magistrat de la commune n’est pas mue par une quelconque motivation idéologique rétrograde et réactionnaire, – ce que, personnellement j’écarte tout de suite – mais uniquement par des considérations financières qui sont, du reste, tirées par les cheveux et irrecevables, une telle sortie est, pour le moins, aussi surprenante que contre-productive. C’est ainsi que l’on tente de nous expliquer que « l’argent dépensé dans ce genre d’événements devrait être alloué à des projets destinés à «augmenter le niveau de vie des citoyens.»

Loin de toute idée de verser dans la démagogie, ou de se laisser emporter par une quelconque passion ou ferveur, ou encore, entrer dans le domaine de la critique stérile, mais il faut convenir que tout dérange et sonne faux dans le « plaidoyer » du maire.

D’abord, dans la forme, le mot qu’il ne fallait surtout pas prononcer est « ce genre d’évènements ». Comme les mots ont un sens, comprendre par-là que le festival en question est une gabegie, du pur gaspillage. En somme, un gouffre financier qui engloutirait la capitale des Hammadites et, par conséquent, en « économisant » la somme allouée à l’évènement, tous les problèmes de la commune seraient résolus. La population de Bgayet se réveillerait dans une ville enchantée où tout serait rose, «Yemma Gouraya» danserait comme une folle et sans musique.

Ensuite, dans le fond. Justement, c’est ce fond qui manque le plus. En effet, l’autre motif avancé pour justifier cette opposition à la tenue du festival, un expédient plus qu’un argument, est vite trouvé. Une explication qui s’apparente à une sorte de ce qui est appelé « raisonnement fallacieux », c’est-à-dire d’apparence logique mais de caractère mensonger.

En fait, celui-ci consiste à invoquer et à mettre en avant « des priorités » pour gagner l’adhésion de l’opinion à l’annulation de l’un des rares festivals dédiés à la chanson amazighe, ce qui peut paraître logique dans l’absolu et à première vue, mais manifestement fallacieux, puisque, et il faut être naïf pour le croire, ce ne sont pas les fonds (4 milliards) destinés au financement de ce qui est loin d’être un simple «spectacle», comme le conçoit le président de l’APC, qui viendraient à bout du sempiternel et sérieux problème de la gestion et du traitement des ordures ménagères auquel est confrontée la ville de Bejaia et sa banlieue qui connaissent une urbanisation de plus en plus dense et anarchique. Tout le monde s’accorde à dire et ce n’est pas exagéré, qu’en la matière, et au vu de l’ampleur du désastre, et des proportions qu’il prend chaque jour, seul un vrai plan « Marshall » est à même d’apporter des solutions concrètes à moyen et long termes.

D’autre part, l’on veut faire admettre à l’opinion que le budget destiné au Festival servirait à « augmenter le niveau de vie des citoyens ». C’est, franchement déroutant et aberrant comme justification, puisque l’amélioration du niveau de vie des citoyens n’est, ni du ressort, ni une prérogative d’une Assemblée communale. Améliorer le niveau de vie des citoyens, consiste essentiellement à augmenter leur pouvoir d’achat ; mais, il s’agit plutôt et il aurait fallu parler d’amélioration de leur cadre de vie, en matière d’environnement, d’hygiène de santé et de sécurité publiques, d’infrastructures de proximité, de transport, d’éducation, de loisirs et… de culture.

Au plan financier, puisque, c’est ce dont il s’agit et c’est la parade trouvée pour espérer persuader, et à titre indicatif, est-il utile de préciser que, selon un document de la direction des finances locales auprès du ministère de l’Intérieur, la commune de Bejaia occupe la sixième place à l’échelle nationale sur 1 541 communes en termes de ses ressources financières engrangées (en 2012).

A l’échelle régionale, et tout le monde le sait, elle figure en tête de classement en termes de rentabilité qui dépasse un milliard de dinars par an. Toujours la même année, la municipalité de Bejaia a enregistré des recettes de 3.11 milliards et la cagnotte doit avoir sensiblement augmenté, eu égard à « la « multiplication » des activités industrielles ces dernières années, autant de sources de financement supplémentaires. Par ailleurs, à titre d’exemple et comparatif et, aussi paradoxal que cela puisse paraitre, Bejaia est une commune encore plus riche que celle de Ain Amenas, une région pourtant pétrolière et qui, à elle seule, fournit 12 % de la production nationale de gaz. Toujours dans le même ordre d’idée et pour rappel, en avril 2018, lors de la séance consacrée à l’adoption du Budget primitif (BP) de la municipalité, il a été annoncé le montant de près de 270 milliards, un budget tout de même important et où le « pauvre » festival peut bien trouver une petite place.

Si l’on tient compte uniquement de ces quelques chiffres, au demeurant très significatifs, et à moins de vouloir verser dans une forme de populisme, l’argument « financier » ne tient pas la route pour justifier l’évacuation du festival en question de la vie culturelle de la ville qui est celui de toutes les régions. Quant aux causes du sous-développement chronique de la commune de Bejaia (et de toute la wilaya d’ailleurs) celles-ci sont à chercher et à trouver ailleurs. Dans ce contexte, disons clairement les choses, sans ambages: à la volonté avérée du pouvoir central de priver la région de sa part des richesses nationales et aux blocages délibérés et répétés qui sonnent comme des « provocations » dont souffrent tant de projets d’investissement potentiellement créateurs de richesses, s’ajoutent également les mauvaises gestions, les errements et l’incurie des autorités locales de tous bords, des administrations qui ont eu à gérer les affaires de la commune.

Souvenons-en : le budget consacré aux seules manifestations culturelles durant « Constantine; capitale de la culture arabe » en 2015 est estimé à 700 milliards de centimes. Une somme qui donne le vertige et qui représente l’équivalent de 18 festivals comme celui qui est identifié comme le frein au développement de la commune de Bejaia.

De tout temps, c’est bien le budget culturel, généralement déjà assez dérisoire qui, en cas de « crise » (financière) –ce qui est loin d’être le cas ici- passe en premier à la trappe, alors que la culture n’est pas un produit superflu, mais peut et doit être un véritable levier de sortie de crise. « Si ce n’est pour la culture, pourquoi nous battons-nous alors ? » Cette phrase attribuée à Winston Churchill qui pourtant, n’a jamais prononcé ces mots; et qui s’avère, semble-t-il, être une construction des médias sociaux, a été prononcée en réponse à une personne qui lui proposait de réduire le budget de la culture pour financer l’effort de guerre devrait être méditée et interpeller les consciences et les esprits, à commencer par celles des responsables aux commandes de la commune de Bejaia et, par la même occasion des toutes les autres régions. Cela dit, ce n’est pas en sacrifiant un évènement culturel et artistique qu’un maire s’adjugerait le titre du meilleur et parfait gestionnaire et il ne suffit pas de dire qu’on n’est pas contre la culture pour se tirer d’affaire. Il s’agit de le prouver et, en l’occurrence…

La culture, doit-on comprendre, ce ne sont pas des chiffres, des comptes d’apothicaires. C’est un regard sur le monde, une réflexion en partage, des émotions qui s’expriment par la musique, la chanson, la poésie, la danse, le théâtre, la peinture. C’est du sens donné aux activités humaines et une contribution au vivre-ensemble et à notre identité. A travers le monde, tant de villes, voire de petits villages sont sortis de « l’anonymat » grâce aux projets et aux actions culturels collectifs pérennes, à travers des festivals d’expression plurielle et qui apportent une valeur ajoutée certaine et, au-delà de l’impact économique, aussi minime soit-il, il y a aussi celui sur l’esprit qui n’est pas de moindre importance. Nos responsables locaux doivent avoir de l’esprit et à l’esprit que ce sont l’économie, le commerce, l’urbanisme et la culture qui font un ensemble, cohérent, en mouvement et en synergie.

Le Festival qui est dans le « collimateur » des autorités de Bejaia, n’est pas un vulgaire rassemblement de «saltimbanques», mais un espace d’expression, d’échanges et de partage de valeurs, une communion entre des artistes et un public, des femmes, des hommes, des filles des enfants à travers la chanson d’expression amazighe. Un festival qui devrait, au contraire, bénéficier de toutes les attentions pour sa promotion et son institutionnalisation irréversible et avoir l’ambition d’en faire un rendez-vous international de la chanson amazighe, dans le cadre du tourisme culturel et événementiel.

Aux dernières nouvelles, dans une tentative de sauver les apparences et de se rattraper, le maire de Bejaia tente de « rassurer » en déclarant « qu’il ne s’agissait pas d’une annulation mais d’un report à une date ultérieure ». Lorsqu’on sait ce que « date ultérieure » veut dire chez nos responsables, il ne faut pas se faire trop d’illusions… Côté partis politiques, pour l’heure, aucune réaction officielle n’est venue s’exprimer sur une décision controversée et incompréhensible. La sagesse, le bon sens, veulent que l’annulation soit annulée. Le festival doit avoir lieu.

Non ! Mille fois non, ce n’est pas à Bgayet que s’éteindra la flamme de la bougie de la culture et de la chanson amazighes.

Auteur
Rahim Zenati, enseignant

 




- Publicité -

Taourirt Amrane ou comment sortir de la léthargie culturelle

0
Tizi-Ouzou

Taourirt Amrane ou comment sortir de la léthargie culturelle

Après le grandiose festival Raconte-Arts abrité par le village Tiferdoud dans la région de Aïn El Hammam (50km à l’est de Tizi-Ouzou), c’est au tour du village de Taourirt Amrane de la même région de vivre une nuit estivale des plus inanimées depuis plus de 20 ans. En effet, les animateurs de la très jeune association culturelle Tiwizi ont concocté un riche programme pour la nuit du 1er août afin de récompenser les lauréats de la 6e, du BEM et du baccalauréat du village. C’était une occasion de renouer avec l’esprit festif connu jadis mais aussi occasion de remplir le vide culturel qui sévit dans le village à l’instar de nombreuses régions de Kabylie.

Au programme, récompense des élèves du village ayant franchis une étape dans leur vie scolaire, gala artistique avec la participation d’une panoplie d’artistes dont le majestueux Ali Meziane, Ramdane Mechache, Mazigh Oumoussa et Balaid Nait Laziz (deux artistes enfants du village), la jeune chorale  initiée et dirigée par l’infatigable Boussad Ladjemil. Le tout s’est déroulée sous la direction infaillible du maestro chef d’orchestre Salem Karouche qui n’est plus à présenter. La soirée a pris fin vers deux heures du matin avec une tombola qui a fait des heureux parmi les habitants du village avec des prix non négligeables.

C’est un événement qui  s’est déroulé dans un grand esprit de convivialité, de solidarité et de fraternité entre les habitants du village. Il a été rendu possible grâce à la participation de tout un chacun et avec le grand soutien du comité de village qui n’a pas lésiné sur les moyens pour sa réussite. L’événement à drainé une foule nombreuse, notamment la gent féminine qui s’est déplacée en grand nombre, ce qui témoigne d’une volonté ferme de briser certains tabous et de renouer avec l’ambiance des fêtes et des rencontres après un long moment de léthargie qui ne peut qu’engendrer des dégâts que l’on connaît.

Fait remarquable à l’ouverture de la soirée, les deux jeunes animateurs ont brillamment déclamé en duo un sublime poème célébrant la volonté des jeunes à porter haut et fort la voix du village au sein de la région. Une sorte de serment, on ne peut plus clair, pour  sacrifier leur temps et travailler pour le bien de leur village et leur communauté, mais aussi un appel criant à tout ceux et celles qui peuvent de près ou de loin contribuer à cette entreprise quand bien même vitale à la survie de notre culture que le poète Lounis Ait Menguellet résume ainsi «igwrad yiwen welqaf, idles aghlayen di tiq ithnetsaf ».

La louable initiative est venue donc des jeunes membres de l’association culturelle Tiwizi créée il y a à peine une année. Ladite association, à sa tête un jeune universitaire en l’occurrence Ahsène Iknoune, ne demande qu’à être aidée et soutenue dans sa noble mission. Elle dispose d’un local au sein d’un lieu emblématique du village « tajmaat » transformée et embellie par les villageois au fil du temps tout en gardant son cachet original. Des jeux de société y sont pratiqués, une bibliothèque en devenir y est installée, des cours de soutien y sont dispensés et une foule d’activités ponctuelles s’y déroulent telles que des conférences, des ateliers d’initiation au jeu d’échec, etc.

On ne peut que se réjouir de telles initiatives qui représentent une porte de sortie salvatrice pour les jeunes qui vivent très souvent dans une ambiance morose et dans une routine ennuyeuse porteuses de tous les danger.

Auteur
Samit Naït Messaoud

 




- Publicité -

L’opposition crie à la fraude, l’armée patrouille en maîtresse dans les rues de Harare

0
Elections au Zimbabwe

L’opposition crie à la fraude, l’armée patrouille en maîtresse dans les rues de Harare

Le président Emmerson Mnangagwa a appelé jeudi à l’apaisement au Zimbabwe alors que l’armée patrouillait dans les rues de Harare dans l’attente des résultats de la présidentielle, au lendemain d’une répression meurtrière contre l’opposition qui crie à la fraude.

La commission électorale a de son côté exhorté jeudi la population à faire preuve de « patience », annonçant que les résultats devraient être communiqués dans la journée ou vendredi.

Le Zimbabwe a organisé lundi, sans incident majeur, les premières élections générales depuis la chute du président Robert Mugabe en novembre après trente-sept ans au pouvoir. Ces scrutins devaient marquer un tournant dans l’histoire du pays où les élections ont été régulièrement entachées de fraude et de violence.

Mais mercredi, après l’annonce de la victoire écrasante aux législatives de la Zanu-PF, le parti au pouvoir depuis 1980, la situation a dégénéré dans la capitale. 

L’armée a ouvert le feu sur des manifestants de l’opposition qui protestaient contre des fraudes. Trois personnes ont été tuées, selon la police.

Jeudi, le chef de l’Etat a appelé à résoudre « pacifiquement les différends » avec l’opposition, précisant avoir été en discussion avec son chef, Nelson Chamisa, pour tenter de « désamorcer » la crise.

La communauté internationale s’est inquiétée de ces tensions post-électorales. Le Commonwealth a « catégoriquement dénoncé l’usage excessif de la force contre des civils non armés » et demandé à la commission électorale d' »annoncer, sans plus attendre, tous les résultats des élections ».

Dès mercredi soir, le Royaume-Uni, ancienne puissance coloniale du Zimbabwe, et les Etats-Unis avaient appelé Harare à la « retenue ».

« Faux résultats »

Le Zimbabwe est toujours dans l’incertitude concernant les résultats de la présidentielle, qui se joue entre Emmerson Mnangagwa – 75 ans et ancien bras droit de Robert Mugabe – et Nelson Chamisa – 40 ans et récemment propulsé à la tête du Mouvement pour le changement démocratique (MDC).

Nelson Chamisa avait accusé mercredi la commission électorale de préparer de « faux résultats » pour la présidentielle, provoquant la colère de ses partisans qui sont descendus dans la rue avant d’être dispersés à coup de balles réelles et de gaz lacrymogène.

Après ces violences, le gouvernement a prévenu qu’il ne « tolérerait » aucune contestation. 

Jeudi, des policiers anti-émeutes étaient stationnés devant le siège du MDC, tandis que des militaires gardaient les bureaux de la Zanu-PF. 

« Aucun agent de change », ont crié des soldats, le visage masqué, à des changeurs de billets installés sur un trottoir à proximité du centre-ville, tandis que l’activité était normale dans des marchés de la capitale. 

« Je ne savais pas si c’était sûr de venir travailler », a expliqué un employé de parking à l’AFP à Harare. « On s’est consulté entre nous. Certains de mes collègues ne savaient pas quoi faire et maintenant ils se préparent à venir », a-t-il ajouté.

Devant les banques, des habitants faisaient la queue pour obtenir du liquide, une scène ordinaire au Zimbabwe qui manque cruellement de cash.

« Main lourde »

« Quelle perte de temps de s’être inscrit sur les listes électorales, d’avoir voté pour avoir au final des gens tués », a réagi, dépitée, Sharon Nhamo, une employée de parking de 40 ans.

Le président Mnangagwa, soucieux de se démarquer de son prédécesseur, avait promis des élections libres, pacifiques et transparentes, dans l’espoir d’attirer de nouveaux les investisseurs occidentaux dans son pays au bord de la faillite.

« C’est vraiment décevant », a estimé pour sa part Timie Manuwere, 37 ans. « L’opposition a eu tort et la réaction du gouvernement a aggravé la situation. Ils ont eu la main lourde », a-t-il ajouté, expliquant cependant ne pas être surpris.

« Je ne m’attendais pas à ce que les choses changent beaucoup avec les élections. Il était très improbable que ces gars abandonnent juste le pouvoir au bout de huit mois. ll faut aussi qu’ils profitent du coup. »
 

Emmerson Mnangagwa a succédé à Robert Mugabe à la suite d’un coup de force de l’armée, qui a contraint le nonagénaire à démissionner. Le nouveau président a confié à plusieurs militaires des postes clés dans son gouvernement.

« Nous avons tous été naïfs, y compris la communauté internationale », a estimé Ibbo Mandaza, un analyste du groupe de réflexion Southern African Political and Economic Series (SAPES) basé à Harare.

« Nous avons refusé d’appeler un coup un coup et la communauté internationale a été naïve de penser que les élections seraient libres et justes sous un gouvernement militaire », a-t-il déclaré à l’AFP.

Si aucun candidat n’obtient la majorité absolue au premier tour de la présidentielle, un second tour sera organisé le 8 septembre.

Auteur
AFP

 




- Publicité -

Algérie : entre mal-vie et Zodiac…

0
Regard

Algérie : entre mal-vie et Zodiac…

Un pays sans élite est un pays sans tête, sans cerveau, sans boussole. Comment aspirer au développement quand il n’y a, en face, aucun projet de société qui s’appuie sur le savoir et la connaissance ?

Comment peut-on prétendre redonner aujourd’hui à l’Algérie force et éclat, quand on sait l’ampleur du drame de la fuite des cerveaux ? Comment espère-t-on y mener le changement à bout quand nos meilleurs enfants nous quittent ? Impossible ! Selon une enquête menée conjointement en 2015 par l’Organisation internationale du travail (OIT), le Centre de recherche en économie appliquée pour le développement et le Laboratoire de changement social de l’université d’Alger 2, sur 54% des migrants africains en Europe, 86.4% sont des Algériens !

De même, souligne-t-on dans la même étude, que les Algériens qualifiés représentent 26% en moyenne des Algériens installés dans les pays de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), soit plus de 267.000 personnes dont 1.2% ont un PHD (le plus haut grade d’études universitaires).

Parmi ces derniers, 24.8% de femmes et 27% des hommes ont un niveau d’études supérieures. Ces statistiques montrent on ne peut plus la grande hémorragie dont souffre la société algérienne. Celle-ci voit, désarmée, sa crème la déserter pour d’autres cieux plus prometteurs sans qu’aucune stratégie sérieuse pour attirer notre diaspora qualifiée ne soit mise en œuvre, jusqu’à présent, par les autorités.

La faute est à qui ? Une fois encore à cette culture de la rente ayant engourdi les esprits, faisant du savoir la cinquième roue de la charrette d’un système gérontocratique poussif, plus soucieux de sa longévité que des services qu’il doit rendre à la communauté.

S’absolvant constamment de toute responsabilité de cette déconfiture, nos rentiers compliquent encore davantage la situation, au point de contraindre des milliers de diplômés à prendre la route de l’exil sur des Zodiacs. Une honte nationale qui se banalise au su et au vu de tout le monde sur les manchettes des journaux ! Entre drames récurrents en Méditerranée et arrestations de harraga en Europe, la coupe est pleine.

Où est l’issue ? Que faire pour rendre espoir à une jeunesse en pleine perdition ? Puis, et c’est là que le bât blesse, comment expliquer qu’une telle situation ait pu arriver un jour dans un pays comme le nôtre qui a toutes les potentialités pour devenir une puissance émergente ?

Auteur
Kamal Guerroua

 




- Publicité -

Salim Yezza : sa mère l’attend pour l’Aïd

0
Suspendu au verdict de son procès

Salim Yezza : sa mère l’attend pour l’Aïd

Nanna Lambarka, la mère de Salim Yezza, n’a pas été informée jusque-là de l’arrestation de son fils. Pour elle, Salim est rentré en France pour rejoindre son lieu de travail. Les membres de sa famille ont décidé ainsi de la mettre au secret de peur qu’elle succombe à un choc dont elle ne peut jamais se relever, surtout qu’elle vient de perdre son mari.

Quand on est allé à sa rencontre pour lui présenter nos condoléances, elle arborait une bonne mine, ne doutant de rien. Elle avait même une allure joviale et affichait beaucoup de courage malgré le sinistre. « A quoi bon de sombrer dans la tristesse ? J’ai perdu certes mon mari qui va sans doute laisser un grand vide, mais je suis très fière de lui. Il était un homme modeste mais digne et brave », nous dit-elle.

«Lors des événements de Tkout en 2004, ajoute-t-elle, je l’ai soutenu dans son combat. Je ne comprenais rien en politique mais j’étais persuadée qu’il défendait, avec mon fils Salim, les idéaux de liberté et de dignité. Les perquisitions, les poursuites judiciaires et même l’emprisonnement de mon mari à cette période ne m’ont en aucun cas fléchie et j’ai toujours demandé à Salim, mon fils chéri, de rester digne». Mais d’où puise-t-elle tout ce courage ? Nanna Lambarka est une fille de chahid ayant beaucoup enduré durant sa vie. Les paras français ont mitraillé son père et son oncle maternel devant ses yeux.

C’était à M’chounèche en 1959 alors qu’elle avait à peine cinq ans. « Quand on subit ce genre d’épreuves, on devient aguerrie et on arrive à supporter tous les drames », nous rappelle-t-elle. « Mais hamdoullah  hamdoullah ! (Dieu merci) je suis apaisée et même contente, surtout que Salim va revenir très bientôt pour fêter l’Aid ensemble. Il me l’a promis », assure cette vénérable femme.

Auteur
Salim Guettouchi    

 




- Publicité -

Colère et interrogations dans les Aurès

0
Après le report du verdict du procès de Salim Yezza

Colère et interrogations dans les Aurès

Les juges près le tribunal de Ghardaïa ont, encore une fois, reporté leur verdict dans le procès de l’activiste des droits de l’homme et néanmoins militant berbériste Salim Yezza. Le détenu doit ainsi attendre encore quelques jours au pénitencier de Ghardaïa pour être fixé sur son sort dans cette affaire qui ne cesse, depuis quelques jours, de susciter colère et interrogations dans les Aurès.

Ce nouveau report est d’autant plus inexpliqué que le traitement de ce genre de dossier n’exige pas, selon un avocat interrogé, tout ce temps pour permettre aux juges de prononcer un verdict. Selon beaucoup de militants associatifs de la région, soit il y a une volonté délibérée pour saper le moral du militant activiste, soit les juges ont du mal à rendre une sentence car ils se sont retrouvés englués dans une affaire judiciaire qui n’en est pas une.

Il y a lieu de rappeler que M. Yezza est poursuivi pour avoir publié en 2014 sur son compte facebook un texte dont la teneur est interprétée, selon les chefs d’inculpation, comme une incitation à la haine dans les événements tragiques qu’a connus la région du Mzab. Il a été arrêté le 14 juillet à l’aéroport de Biskra alors qu’il s’apprêtait à rentrer en France où il réside depuis quelques années. Cette arrestation, qui a défrayé la chronique, faisait suite à un mandat d’arrêt émis par le procureur près le tribunal de Ghardaïa quatre jours plus tôt, soit le 10 juillet 2018.

Cette arrestation, que d’aucuns assimilent plutôt à un kidnapping, a soulevé un tollé général suscitant une vague d’indignation dans toute la région des Aurès, surtout qu’elle est intervenue dans des conditions douloureuses, notamment après la mort, il y a quelques jours, de son père Mohamed Yezza dans un accident de circulation à Tkout.

Salim est rentré au pays pour enterrer son père à Tkout et faire le deuil avec les membres de sa famille affligée par cette triste disparition. Il se retrouve ainsi mêlé à une affaire judiciaire liée aux évènements de Ghardaïa, alors qu’il n’a jamais mis les pieds dans cette ville. Cette affaire étrange laisse beaucoup de zones d’ombre. D’aucuns ne croient pas outre mesure aux chefs d’inculpations retenus contre lui par le procureur de Ghardaïa. «Salim est poursuivi pour autre chose, car pourquoi ce mandat d’arrêt n’a pas été délivré dans la semaine qui a suivi la publication de son texte en 2014 et pourquoi l’on a attendu quatre ans pour signer et sortir ce document accablant ?», nous dit Hamid, un des amis du détenu. «Salim a bel et bien une adresse ici en Algérie et on aurait dû, ajoute-t-il, lui notifier sa mise en inculpation par le biais du tribunal d’Arris. Or il n’en est rien».

Autre fait qui suscite beaucoup d’interrogations au sein de l’opinion auressienne : pourquoi l’activiste chaoui des droits de l’homme n’a-t-il pas bénéficié du droit de préemption dans cette affaire qui remonte à quatre ans dépassant ainsi les délais qu’exige la loi ?

C’est dire tout le flou qui entoure aujourd’hui cette affaire scabreuse. «Nous avons tous lu le texte posté par Salim, nous dit Nadhir un militant du mouvement culturel amazigh de Ain El Kercha. Il n’a jamais été question d’incitation à la haine ou à la violence. Il a juste exprimé une opinion par solidarité avec les victimes du Mzab. Salim n’est ni un homme politique important ni un prédicateur religieux influent. Il ne peut donc avoir de l’ascendant sur nos frères châamba et mozabite pour pouvoir les inciter à la violence. Je doute même qu’il soit connu dans cette région. »

Mais ce qui suscite autant de colère et d’indignation chez les militants associatifs dans les Aurès c’est ce comportement de la justice algérienne qui fait dans les deux poids deux mesures. On arrête une personne pour une simple opinion exprimée sur une page facebook et, paradoxalement, l’on ferme les yeux sur des déclarations publiques qui sèment la discorde entre les Algériens. Naima Salhi et Abdelfettah Hamadache en sont un exemple parfait. Ces deux personnalités controversées n’ont pas cessé, depuis quelque temps, de semer haine et fitna par des déclarations incendiaires.

Le prédicateur est allé même jusqu’à appeler au meurtre de l’écrivain bien connu Kamal Daoud. Et ni l’une ni l’autre n’ont été arrêtés.

Aujourd’hui, l’affaire de Salim Yezza, l’enfant de l’Algérie profonde, ne cesse de nourrir débat et discussion dans les quatre coins des Aurès. L’indignation est générale. De M’chounèche à Tkout, de Kaïs à Oum El-Bouaghi, de Merouana à Batna, un même sentiment de colère, un même sentiment de hogra qui transparait à travers les réactions et les commentaires des citoyens « Il y a là, en effet, une véritable hogra, et la justice algérienne a bafoué des principes fondamentaux de l’institution judiciaire, à savoir l’impartialité et l’égalité devant la loi », nous dit Messaoud, un militant berbériste de M’chounèche.

« Sinon, renchérit-il, pourquoi le procureur près le tribunal de Ghardaïa n’a pas convoqué Saâdani l’ex-patron du FLN, ne serait que pour l’auditionner quant à ses déclarations où il met en cause un des grands responsables de la sécurité dans les événements tragiques de Ghardaia ? Je ne suis pas un spécialiste dans les affaires judiciaires, mais je crois que la justice, avant d’inculper qui que ce soit, doit d’abord chercher la vérité, surtout quand il est question d’événements aussi graves que ceux de Ghardaïa où il y a eu mort d’hommes.

Avant d’interpeller les incitateurs, il faut d’abord démasquer les commanditaires qui ont plongé dans des troubles la belle et paisible vallée du Mzab. Saâdani devait, dans un état de droit, comparaître pour s’expliquer sur ses déclarations. Mais hélas ! Il semble être au-dessus de la loi, celui-là ».

 

Auteur
Salim Guettouchi

 




- Publicité -

Officiel : Djamel Belmadi nouveau selectionneur

0
Équipe nationale de football

Officiel : Djamel Belmadi nouveau selectionneur

Djamel Belmadi est le nouveau sélectionneur de l’équipe nationale algérienne suite à l’accord trouvé entre lui et le président de la FAF,  M. Khireddine Zetchi. Cela s’est passé ce mercredi 1er août 2018 à Paris où les deux hommes avaient pris rendez-vous.

Ancien capitaine d’équipe des Verts, Djamel Belmadi qui succède à Rabah Madjer, signera très prochainement un contrat qui le liera à la FAF  jusqu’à la Coupe du monde 2022 prévue au Qatar

Auteur
FAF

 




- Publicité -

De Ouargla à Tébessa: Ces islamistes qui reprennent la main

0
Culture en péril en Algérie

De Ouargla à Tébessa: Ces islamistes qui reprennent la main

A Ouargla, un concert de Rai a été annulé. À l’endroit, une prière collective a été organisée. Les conspirateurs de l’ombre évoquent des raisons farfelues de l’annulation; les jeunes de Ouargla ont besoin de travail, pas de concert de Rai. C’est compréhensible mais pourquoi organiser une prière collective dans ce cas? Il est clair que les auteurs de cette annulation ont une couleur idéologique: l’islamisme. Des islamistes toujours en embuscade pour profiter du malheur des jeunes pour opérer des récupérations politiciennes dans l’indifférence absolue des autorités. À Tébessa, ville de l’est du pays, même scénario, même auteurs, même mode d’emploi. Des jeunes qui organisaient une petite fête pour savourer un moment de joie ont été surpris par un groupe de barbus venus éteindre la sono leur ordonnant d’aller prier au lieu d’écouter les adeptes de Satan.

Même à Sidi Bel Abbes, capital du Raï s’il en est, un concert a été empêché à coup de jet de pierres!

Les pauvres gens sont la proie privilégiée de ces nervis en mal d’orgasme. Ils ne s’attaquent jamais au pouvoir politique. Ils ont peur de la matraque et de la prison. Et pour signifier qu’ils existent toujours et qu’ils n’ont pas renoncé à leur fantasme de république islamique, ils investissent les quartiers comme de redoutables caïds.

Et le pouvoir en place laisse faire. Cela arrange bien ses affaires. Tant qu’ils ne s’approchent pas d’El Mouradia et des quartiers qu’habitent la nomenklatura et ses enfants, on s’en f…On les laisse exister. Et puis, on a besoin des islamistes. La lune de miel entre les islamistes algériens et le pouvoir politique n’en finit pas et risque d’accoucher d’une nouvelle révolte monstrueuse. Au plus haut niveau du pouvoir, s’opère dans l’obscurité totale un autre épisode de replacement, d’arrangements claniques des futurs décideurs de cette pauvre Algérie.

Et pour détourner l’attention du peuple, on organise des concerts de Rai, puis, on les annule pour satisfaire les gardiens de la morale comme on a annulé le festival de la chanson Amazighe à Bougie. C’est le propre même des régimes totalitaires. « Quand j’entends le mot culture, je sors mon revolver », disait un lieutenant nazi.

On n’est pas loin. C’est juste les époques qui différent et les méthodes sinon, la tentation despotique est toujours la même, vivace et nous insulte, nous, qui rêvons d’un État démocratique et social, une république où le citoyen est maître de son destin, souverain dans ses choix, libre et libéré des chaînes de la dictature militaire ou religieuse. Au lieu de prier pour réclamer du travail, du logement et du développement local, il faut s’organiser politiquement pour clamer le changement. Dévisser ce modèle politique hyper centralisé qui a fait de ce paradis qui est l’Algérie, un enfer où brûlent les enfants du peuple.

Au lieu de prier et céder à la tentation théocratique, il va falloir s’ouvrir sur le monde. Un concert de rai n’est en rien responsable de notre malheur comme un festival de la chanson Amazighe n’est en rien responsable de nos ordures et incivisme. Les sept cent kilos de cocaïne se sont évaporés, semble-t-il dans nos cieux; nous les avons sniffés au point de perdre le nord pour river nos regards vers le sud.

Et alors qu’ils nous ont occupés avec leurs médias propagandistes  et les réseaux sociaux avec ces histoires, Merzouk Touati est à son vingt cinquième jours de grève de la faim et le procès de Salim Yezza est renvoyé aux calendres grecques. Prisonniers d’opinion dans une Algérie qui se meurt dans le silence. Allons-nous nous révolter pour conjurer ce mauvais sort ou laisserons-nous ce pays entre les mains de ces grabataires qui ont juré de la prendre dans leur tombe? Cinquante-six ans, ça suffit, non ?

Auteur
Salim Chait

 




- Publicité -

Les bébés mort-nés sont « transportés dans des boites en carton dans tous les établissements sanitaires d’Algérie » !

0
L’hôpital l’EHU « 1er Novembre » d’Oran persiste et signe

Les bébés mort-nés sont « transportés dans des boites en carton dans tous les établissements sanitaires d’Algérie » !

L’enquête enclenchée par la Direction générale de la santé et de la population suite à la diffusion d’une vidéo montrant des employés de la morgue de l’EHU « 1er Novembre » d’Oran remettre un bébé mort-né à son père dans une caisse en carton a été clôturée sans infliger une sanction contre l’établissement en question.

Le chargé de communication de la Direction locale de la santé et de la population, Youcef Boukhari, a indiqué dans une déclaration à l’APS que la commission d’enquête composée d’éléments de la Direction générale de la santé et de la population et de la Direction locale, a été clôturée sans inculper les employés de la morgue. « Il s’agit d’une affaire qui a été gonflée par les réseaux sociaux », a-t-il estimé, ajoutant que l’enquête « a remis l’histoire dans son contexte, dont la vidéo la complètement sortie ».

À l’EHU d’Oran, les différents responsables sont unanimes à dire qu' »il n’y a pas eu d’erreur », expliquant que « les bébés mort-nés sont transportés dans des boites en carton dans tous les établissements sanitaires d’Algérie et même d’ailleurs ».

Le Directeur général de l’EHU, Dr. Mohamed Mansouri, a fait savoir que deux éléments sont à retenir dans cette affaire : « En premier lieu, le transfert des bébés décédés de la maternité à la morgue dans des caisses en carton – des boites de médicaments en général – s’explique par un souci de discrétion, car porter un bébé mort, enveloppé dans un linceul ou mis dans un cercueil, peut choquer les mamans qui viennent accoucher ». « Deuxièmement, très peu de familles réclament les bébés mort-nés que l’hôpital se charge d’enterrer », a-t-il souligné, ajoutant que le personnel de la morgue « ne s’attendait pas à voir le père venir chercher la petite dépouille ».

Le chargé de communication de la Direction locale de la santé et de la population a indiqué, pour sa part, que la vidéo publiée par le père du bébé « ne montre qu’une partie de la scène et que les vidéos de la caméra de surveillance (de l’hôpital) dévoilent que ce dernier a volontairement provoqué les employés de la morgue, proférant des insultes, ce qui explique, une certaine agressivité de leur part ».

À la morgue, la surveillante générale, qui a fait visiter les lieux à la journaliste de l’APS, a souligné : « les cercueils, ce n’est pas ça qui manque ici. Nous avons une cinquantaine en stock. Mais nous ne pouvons les utiliser pour le transfert entre la maternité et la morgue. Ça risque de choquer les femmes présentes dans le service ». « Les petits cercueils, des dons de bienfaiteurs pour la majorité, sont réservés aux parents qui résident hors wilaya. Ceux qui habitent la ville, ramènent eux-mêmes de quoi transporter les bébés, des couvertures en général », a-t-elle déclaré.

Les employés de la morgue disent travailler dans « des conditions difficiles », souvent exposés aux « foudres des familles endeuillées ».

Auteur
Avec APS

 




- Publicité -

Cinq morts dans un accident de la circulation à Tébessa

0
Sécurité routière

Cinq morts dans un accident de la circulation à Tébessa

Cinq personnes ont trouvé la mort dans un accident de la circulation survenu jeudi sur la route nationale RN 16, au lieu dit « la gare de de Sidi Yahia », dans la ville d’El Aouinet, située à 12 km de Tébessa, a indiqué la cellule de l’information et de la communication de la direction de la Protection civile.

Ce drame s’est produit suite à une collision entre un poids lourd et un véhicule utilitaire, selon la même source qui a précisé que les victimes, décédées sur place, étaient âgées entre 5 et 40 ans.

Dépêchés sur les lieux, les éléments de la Protection civile relevant de l’unité secondaire de la commune d’El Aouinet et du poste avancé de la commune d’El Hammamet, ont évacué les dépouilles vers l’hôpital du chef lieu de wilaya.

Une enquête a été ouverte par les services compétents pour déterminer avec exactitude les circonstances exactes de cet accident.

Auteur
APS

 




- Publicité -

DERNIERS ARTICLES

Palestine

Dix pays, dont la France, décidés à reconnaître l’État palestinien à...

0
Lors d'une conférence lundi 22 septembre à New York, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, seront représentés « dix pays qui ont décidé »...

LES PLUS LUS (48H)

Palestine

Dix pays, dont la France, décidés à reconnaître l’État palestinien à...

0
Lors d'une conférence lundi 22 septembre à New York, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, seront représentés « dix pays qui ont décidé »...