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vendredi 18 juillet 2025
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Le plus haut responsable des rebelles au Yémen assassiné dans la frappe saoudienne

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Il était le plus recherché des dirigeants Houthis

Le plus haut responsable des rebelles au Yémen assassiné dans la frappe saoudienne

Le plus haut responsable politique des rebelles au Yémen a été assassiné dans une frappe de la coalition militaire menée par l’Arabie saoudite, ont annoncé lundi ces insurgés en menaçant de venger sa mort.

Il s’agit d’un coup très dur pour les rebelles Houthis en guerre contre le pouvoir du président Abd Rabbo Mansour Hadi aidé depuis mars 2015 par cette coalition de plusieurs pays commandée par le royaume saoudien, voisin du Yémen.

Sur un autre front du conflit, des dizaines de personnes participant à une cérémonie de mariage ont été tuées ou blessées dimanche soir dans des frappes dans le nord-ouest du Yémen, présentées par les rebelles comme une nouvelle bavure de cette même coalition.

Celle-ci est intervenue au Yémen pour aider le pouvoir du président Abd Rabbo Mansour Hadi à stopper la progression des Houthis pro-iraniens qui s’étaient emparés de vastes pans du territoire dont la capitale Sanaa.

Trois ans plus tard, le pays est toujours meurtri par les violences, sans aucune solution politique en vue.

Le 19 avril, Saleh al-Sammad, chef du Conseil politique suprême de la rébellion, est « tombé en martyr » dans une frappe de la coalition sur la province de Hodeida (ouest), ont annoncé les rebelles dans un communiqué diffusé par leur agence de presse Saba.

C’est le plus haut responsable rebelle à être tué depuis le début du conflit. Son nom figurait sur une liste de 40 responsables Houthis dévoilée en novembre 2017 par l’Arabie saoudite qui a mis à prix leur tête avec des récompenses totalisant 440 millions de dollars.

Sammad a été remplacé comme chef du Conseil politique par Mehdi Hussein al-Machat, selon le communiqué. Des sources gouvernementales yéménites ont confirmé, sous le couvert de l’anonymat, que « Sammad a été tué par une frappe de la coalition jeudi dernier dans le secteur de Brihi », au sud-ouest de la ville de Hodeida, chef-lieu de la province du même nom.

La coalition elle-même n’a pas commenté dans l’immédiat ces informations.

Interception de missiles rebelles 

Mais le chef suprême des rebelles, Abdel Malek al-Houthi, a promis de venger la mort de Sammad, dans une déclaration diffusée par la télévision des Houthis, al-Massirah. « Ce crime ne restera pas impuni », a-t-il lancé. « Les forces de l’agression, à leur tête l’Amérique et l’Arabie saoudite, doivent assumer les conséquences » de cet acte. Selon lui, six autres personnes ont péri avec Saleh al-Sammad.

Début avril, Saleh al-Sammad avait proclamé 2018 « l’année balistique par excellence », en allusion aux missiles tirés contre le royaume saoudien par les rebelles.

Depuis novembre, les Houthis ont tiré plusieurs missiles balistiques vers l’Arabie saoudite, qui ont été interceptés par la défense anti-aérienne.

Lundi, les médias d’Etat saoudiens ont annoncé l’interception de deux nouveaux missiles balistiques tirés par les Houthis vers la province de Jizan (sud). Selon la chaîne Al-Massirah, un missile a visé une installation de l’entreprise pétrolière Aramco. Ryad n’a rien dit à ce sujet.

Le conflit au Yémen a fait près de 10.000 morts et provoqué « la pire crise humanitaire du monde », selon l’ONU.

Ailleurs dans le pays, des dizaines de personnes ont été tuées ou blessées dimanche soir à Bani Qais dans la province de Hajja, au nord-ouest de Sanaa, dans des raids aériens. L’agence Saba les a qualifiés de « nouveau crime génocidaire des Saoudiens ».

Il y a eu de 23 à 33 morts et de 40 à 55 blessés selon différentes sources médicales et de l’administration locale.

Frappes sur un mariage 

Selon Médecins sans frontières (MSF), l’hôpital qu’ils soutiennent à Hajja a admis 63 blessés, dont des enfants. Ces raids sont « parmi les plus dévastateurs dans la région ces derniers mois ».

D’après des secouristes et les médias des rebelles Houthis, deux tentes de mariage ont été touchées par les frappes et une trentaine d’enfants figurent parmi les blessés, dont trois ont été amputés.

Sollicitée par l’AFP, la coalition n’a pas immédiatement commenté les informations.

L’Iran, grand rival chiite de l’Arabie saoudite sunnite et accusé d’armer les Houthis, a condamné « les attaques contre les objectifs civils » comme « des violations des principes humanitaires ».

Le chef de l’ONU, Antonio Guterres, a réclamé « une enquête rapide, efficace et transparente » sur cette attaque qu’il a « fermement condamnée ».

En 2015, des raids attribués la coalition avaient fait des dizaines de morts lors de fêtes de mariage.

La fréquence des attaques contre ce genre de cérémonies soulève des questions. Dans certains cas, lors de mariages, les mariés reçoivent la visite de rebelles venant les féliciter dans des cortèges de véhicules militaires. 

Par le passé, la coalition a reconnu, après enquête, certaines « erreurs » et promis d’affiner ses règles d’engagement militaires.

Auteur
AFP

 




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Seuls 300.000 hectares sont exploités sur un total de 1,7 million d’ha octroyés

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Agriculture

Seuls 300.000 hectares sont exploités sur un total de 1,7 million d’ha octroyés

Le ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, Abdelkader Bouazghi a indiqué lundi a Alger que l’inexploitation effective des terre était l’un des principaux obstacles qui entravent la croissance du secteur de l’agriculture dans notre pays.

S’exprimant lors des Assises nationales de l’Agriculture, M. Bouazghi a fait état de 300.000 hectares exploités sur un total de 1,7 millions d’hectares octroyés dans le cadre des contrats de concession ou de mise en valeur.

Il a indiqué, à ce titre, que cette situation était « un réel obstacle » au développement du secteur, appelant tous les walis à intervenir en vue de récupérer les terres agricoles inexploitées pour les orienter vers les partes désirant les mettre en valeur, en vertu du principe de « la terre appartient à celui qui l’exploite », a-t-il ajouté.

64% des terres arables sont exploitées, soit 8,5 millions d’hectares, ce qui nécessite d’intensifier les efforts afin d’inciter les opérateurs à investir dans plus de 3 millions d’hectares inexploités, a indiqué M. Bouazghi, mettant l’accent sur la nécessité de faire face au phénomène de détournement des terres agricoles fertiles à d’autres fins.

Evoquant les efforts déployés dans le sens de la régularisation du foncier agricole, le ministre a souligné que l’opération de reconversion des contrats de jouissance en des contrats de concession à permis la régularisation de 180.000 contrats sur un total de 220.000 contrats concernés, appelant les walis à redoubler d’efforts afin de régulariser les cas en suspens avant la fin de l’année.

M. Bouazghi a, par ailleurs, réaffirmé l’engagement de l’Etat à libérer les initiatives, à soutenir l’investissement privé dans le domaine agricole, à encourager le secteur agroalimentaire qui est mis à profit par les pouvoirs publics pour absorber et valoriser l’excédent de la production agricole et à réunir toutes les conditions à même de booster les importations de produits agricoles, notamment par l’adoption d’un système national du label de qualité.

Le ministre a invité les agriculteurs à améliorer leurs performances et à rationnaliser l’utilisation des eaux d’irrigation par le recours aux techniques d’économie d’eau et aux techniques d’irrigation modernes, rappelant l’objectif du Gouvernement de porter les superficies irriguées de 1,3 million d’hectare actuellement à 2 millions d’hectare les prochaines années.

Concernant le bilan du secteur agricole au cours des dernières années, M. Bouazghi a indiqué que l’Etat avait consacré près de 3.000 milliards de dinars depuis 2000 à la production nationale auxquels s’ajoutent les investissements du secteur privé, ce qui a permis d’opérer un bond qualitatif en matière de production agricole avec une hausse de 200% dans certaines filières.

Le ministre a également cité les décisions historiques d’effacement de la dette des agriculteurs, en 2001 et 2009, pour un montant global de 22 milliards de dinars, ainsi que le lancement d’un programme d’appui aux activités agricoles, en 2009, qui se poursuivra en dépit de la conjoncture financière difficile que traverse le pays.

Auteur
APS

 




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Téléphonie mobile : près de 46 millions d’abonnés en Algérie

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Télécom

Téléphonie mobile : près de 46 millions d’abonnés en Algérie

Le marché de la téléphonie mobile en Algérie est passé de 45,817 millions d’abonnés en 2016 à 45,845 millions en 2017, soit une augmentation de 27.819 abonnés (+0,06%), une tendance qui vire vers la « stabilité » et qui s’explique par la « saturation » du marché de la téléphonie mobile.

Le président du Conseil de l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications (ARPT), M. Mohamed Ahmed Nacer, vient d’annoncer les chiffres du marché de la téléphonie mobile pour l’année 2017, partagé par trois opérateurs: Algérie Télécom Mobilis (ATM), Orascom Télécom Algérie (OTA) et Wataniya Télécom Algérie (WTA). La plus grande part du marché (GSM, 3G et 4G) a été détenue par ATM avec un taux de 40,06%, suivi d’OTA (32,06%) et WTA (27,34%).

Il a fait remarquer que pour le segment GSM, le nombre total d’abonnés a atteint 14,385 millions en 2017, soit une baisse de 28,52% par rapport à 2016 où il était de 20,125 millions, précisant que l’opérateur OTA détient une part de marché de 41,89%, suivi respectivement d’ATM avec 32,36% et WTA avec 25,75%.

« Cette situation s’explique par le fait qu’OTA, en plus d’être le dernier entrant sur la marché, disposait du plus grand parc d’abonnés GSM avant l’avènement des technologies 3G et 4G en Algérie », a-t-il rappelé.

Auteur
Mobilealgerie.com

 




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Les bilans de Zetchi adoptés même par … Raouraoua !

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AG ordinaire de la FAF

Les bilans de Zetchi adoptés même par … Raouraoua !

Zetchi peut pousser un grand ouf de soulagement. Le boss de la FAF, venu rendre les premiers comptes après un an d’exercice, a réussi son examen de passage. Les bilans moral et financier ont été adoptés à l’unanimité par les membre de l’AG.

Pourtant, ce n’était pas gagné d’avance pour Zetchi et les membres du bureau fédéral critiqués de toutes parts ces derniers mois. Certains craignaient même que l’AG ordinaire de ce lundi matin allait pousser le président vers la porte de sortie. Même au niveau de l’instance fédérale, l’hypothèse de voir les bilans rejetés paraissait possible en dépit des nombreux « conclaves » organisés par Zetchi et ses équipes pour ramener tout le monde à la raison.

Des craintes accentuées par la présence à cette AG de l’ancien président de la FAF, Mohamed Raouraoua. Malgré un emploi du temps serré du fait de ses obligations au sein de l’Union arabe de football, l’ancien patron de la FAF a bel et bien « honoré » de sa présence les travaux de cette assemblée générale ordinaire. Il a même ravi la vedette à tout le monde à Sidi Moussa en se présentant devant les caméras et les micros des médias. Raouraoua a donné le ton d’entrée en critiquant certaines mesures prises par l’actuelle équipe et avait promis de dire ses quatre vérités devant les membres de l’AG. A ce moment-là, on s’attendait à ce que le débat soit houleux à l’intérieur de la salle, et sans la présence des journalistes. Finalement, le linge sale a été lavé à « huis clos ». On ne saura jamais ce que les deux hommes se sont dit. Ce qu’on sait par contre, c’est que les bilans moral et financier ont été adoptés sans problèmes, et même Raouraoua a levé sa main pour les approuver.

Pourtant tout n’est pas rose sous la présidence de Zetchi. A commencer par l’élimination des Verts de la prochaine coupe du monde. Enchaînant cet échec par le choix de l’entraîneur Alcaraz qui n’avait pas la carrure pour entraîner les Verts. Le successeur de ce dernier, Rabah Madjer, ne fait pas, lui non plus, l’unanimité. Sur le plan des compétitions locales, la FAF a montré ses limites dans la gestion. La décision de faire jouer les matchs de coupe dans des stades de plus de 20 000 places est une « bêtise » sans nom !

Aussi, la FAF est incapable de trouver les bonnes solutions pour éradiquer la violence dans les stades qui prend une ampleur gravissime ses derniers temps. En voulant mettre sur la touche Kerbadj et la Ligue nationale de football, la FAF a alourdi ses charges en prenant en charge la gestion du championnat national. On peut citer beaucoup d’autres bourdes commises par l’actuel équipe fédérale qui prouvent que le bilan moral n’est pas si parfait que ça.

Le bilan financier non plus même si les caisses de la fédération sont bien pleines. Mais Jusqu’à quand ? On sait que Zetchi s’est lancé dans la construction de centres de formation nationaux à travers le pays. Quatre grands centres fédéraux qui vont nécessiter de grosses enveloppes budgétaires. Sans oublier le « pactole » que va prendre l’ancien sélectionneur Alcaraz pour ses indemnités de licenciement qui avoisineraient les 20 milliards de centimes. Il va falloir trouver les sources de financement surtout que l’unique sponsor actuel, Mobilis, pourrait ne pas renouveler le contrat qui prend fin en 2019 !

Si tout n’est pas rose après un an d’exercice, tout n’est pas noir non plus puisque Zetchi a un programme ambitieux sur quatre ans.

Les premières pierres sont posées surtout au niveau de la formation. En confiant la DTN à Rabah Saadane et la DEN à Boualem Charef, tout le monde s’accorde à dire que les clefs sont confiées aux bonnes personnes. L’avenir ne peut être que radieux nous dit-on. Accrochons-nous à cet espoir et attendant !

 

Auteur
Rédaction sportive

 




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Des bombardements saoudiens font des dizaines de victimes lors d’un mariage au Yémen

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Moyen-Orient

Des bombardements saoudiens font des dizaines de victimes lors d’un mariage au Yémen

Des dizaines de Yéménites qui participaient à une cérémonie de mariage ont été tués ou blessés dans des frappes aériennes présentées par les rebelles Houthis comme une nouvelle bavure de la coalition sous commandement saoudien.

Des bilans variant de 23 à 33 morts, et de 40 à 55 blessés, ont été fournis par différentes sources médicales et de l’administration locale, alors que les circonstances exactes de ces raids survenus dimanche soir dans la province de Hajja, au nord-ouest de la capitale Sanaa, n’ont pas été établies.

L’organisation Médecins sans frontières (MSF) a indiqué sur Twitter que l’hôpital qu’elle soutenait à Hajja avait admis 45 blessés, dont 13 enfants.

D’après des secouristes et les médias des Houthis, les raids se sont produits de nuit dans une zone sous contrôle rebelle. Deux tentes ont été touchées et une trentaine d’enfants figurent parmi les blessés, dont trois ont été amputés, ont affirmé les mêmes sources.

Sollicité par l’AFP, le porte-parole de la coalition, le colonel saoudien Turki al-Maliki, n’a pas immédiatement commenté ces informations.

Accusé d’aider militairement les Houthis, l’Iran, le grand rival chiite de l’Arabie saoudite sunnite, a rapidement condamné les frappes. « Les attaques contre les quartiers résidentiels et les objectifs civils, en plus de l’interdiction de l’accès du peuple yéménite aux agences et institutions d’aide, sont des violations des principes humanitaires », a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi.

Les raids ont touché la localité de Bani Qais, proche de la ligne de front, d’après un responsable local. L’agence Saba, contrôlée par les Houthis, les a qualifiés de « nouveau crime génocidaire des Saoudiens ».

Ce n’est pas la première fois que des fêtes de mariage au Yémen sont touchées par des bombardements imputés à la coalition: 131 personnes avaient été tuées dans la région de Mokha (sud-ouest) en septembre 2015 et 28 dans la province de Dhamar (centre) le mois suivant. 

En octobre 2016, un raid aérien avait fait 140 morts lors d’une cérémonie funéraire dans la capitale Sanaa.

Mauvaises informations?

La fréquence des attaques contre ce genre de cérémonie soulève des questions. Dans certains cas, les mariages donnent lieu à des rassemblements d’hommes en armes qui les célèbrent en tirant en l’air. Dans d’autres, les mariés reçoivent la visite de rebelles venant les féliciter dans des cortèges de véhicules militaires. 

Quoi qu’il en soit, les bavures sont souvent le résultat de mauvaises informations, soulignent des experts. Par le passé, la coalition a reconnu, après enquête, certaines « erreurs » et promis d’affiner ses règles d’engagement militaires. 

Le Yémen, pays pauvre de la péninsule arabique, est entré dans la quatrième année d’une guerre meurtrière entre rebelles Houthis et forces progouvernementales, soutenues par la coalition menée par Ryad.

Le conflit a fait près de 10.000 morts, plus de 54.000 blessés et provoqué « la pire crise humanitaire du monde », selon l’ONU, qui peine à relancer un processus de paix.

Lundi, des affrontements sanglants ont eu lieu dans une autre région du Yémen, à Taëz (sud-ouest), où cinq soldats progouvernementaux ont été tués et 19 blessés lors d’une opération antijihadistes.

Cette opération a été lancée après l’assassinat d’un employé de nationalité libanaise du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), selon une source médicale. Le bilan des pertes éventuelles dans les rangs jihadistes n’est pas connu.

Les violents combats ont eu lieu lundi matin dans le quartier de Jahmaliah, un secteur de Taëz contrôlé par des soldats progouvernementaux où la présence de jihadistes était tolérée jusqu’ici, a indiqué à l’AFP un officier de police.

Selon cet officier, le gouverneur de Taëz, Amin Mahmoud, fidèle au gouvernement yéménite, a formé dimanche une force spéciale -composée d’unités de la police et de l’armée- qu’il a chargée de lancer l’opération antijihadistes.

Une bonne partie de Taëz, troisième ville du Yémen, est entre les mains des soldats progouvernementaux mais les entrées de la cité sont contrôlées par des rebelles Houthis.

Des jihadistes sunnites appartenant à divers groupes radicaux ont profité du chaos pour s’implanter ou renforcer leurs présence dans certains secteurs du pays, notamment dans le sud. 

Auteur
AFP

 




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« Orphelin de fils », Azeddine Idjeri fait parler l’enfant qui sommeille en nous

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Publication

« Orphelin de fils », Azeddine Idjeri fait parler l’enfant qui sommeille en nous

Après son premier roman « Pièges thymiques », paru en France courant 2016, Azeddine Idjeri publie chez Tira Editions (Algérie) sa deuxième œuvre, « Orphelin de fils », où il met en scène la vie peu banale d’un enfant fictif, inventé par son propre père.

L’histoire fait que du suicide de Lahna résulte la naissance d’Adam, engendré par la seule volonté de son père et qui n’a pour dessein que le monde des vivants le retienne en son sein. Tant que son fils imaginaire a besoin de lui, jamais il n’irait rejoindre sa défunte épouse dans le monde des disparus. Cet enfant grandit, le besoin de sentir la présence d’une mère à ses côtés aussi. Celle-ci surgit du monde des rêves d’Adam pour en devenir sa propre réalité. Le père, impuissant, voit son monde saccagé par l’arrivée d’Inès, une mère suppléante qui le pousse irrémédiablement vers sa propre mort.

Une intrigue tout aussi étonnante qu’attendrissante et dont le style narratif bascule au milieu de l’histoire. Le père conte sa propre existence, brève et incomplète, avant que la voix lui soit ôtée par un accident dont son enfant imaginaire a été la victime consentante. Ce même enfant continue de narrer l’histoire qui redevient pleinement sienne, et ce, malgré la non-existence de son père. Les événements vont sans discontinuer pour enfin répondre aux questions centrales du roman : qui existe réellement ? Qui ne l’a jamais été ? Qu’ont donc tous été les uns autres ?

Pour que ne subsiste que l’essentiel en refermant le livre, il n’en reste qu’un seul sentiment : celui d’aimer. Aimer les siens, sans condition préalable et sans jamais réclamer que leur propre amour préexiste. Sinon tout ne serait que prétextes à la détestation autodestructrice. L’auteur, à travers ce récit, fait appel à la voix de tout enfant que nous demeurerons toujours, afin que seule sa voix puisse rester écoutée. De son innocence jamais altérée en faire le seul juge ; de l’amour enfantin et sans bornes notre seul et unique phare.

Auteur
Kamel Tarwiht

 




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Transition énergétique : que gagnerait l’Algérie à débuter par la sobriété ?

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Tribune

Transition énergétique : que gagnerait l’Algérie à débuter par la sobriété ?

Comme à chaque crise et lorsque les horizons sont bouchés, on essaie de trouver une sortie par la phraséologie et les emblèmes afin de faire perdurer le régime en donnant de l’espoir au peuple. Rappelons nous, lorsque le FMI est venu gérer début des années 90 notre économie en faillite, nous, on ne rééchelonne pas notre dette on la « reprofile » seulement.

Lorsque l’Etat après une réorientation de l’économie nationale début des années 1980, au demeurant, totalement  ratée, ne s’est pas désengagé du secteur public, mais cherchait disait-on de l’efficacité. Enfin lorsque récemment on a décidé de faire tourner la planche à billets pour venir à bout d’un Etat excessivement dépensier, pour nous, on est seulement dans le non-conventionnel.

Maintenant que le problème s’est compliqué aussi bien sur le court, moyen que le long terme par non seulement la baisse des prix du baril, mais aussi celui de la production des hydrocarbures et la croissance effrénée de la consommation interne de l’énergie, le long processus de la transition énergétique semble utilisé à tout bout de champ comme la solution idéale pour remplacer la rente pétrolière et pourquoi pas justement préserver les réserves des hydrocarbures en place, le temps de procéder à une réelle diversification de l’économie nationale.

Le Forum des chefs d’entreprises (FCE) veut mobiliser l’entreprise au service de l’économie nationale et voilà maintenant que Sonatrach s’y met dans sa 11éme édition des Journées scientifiques et techniques (JST) qui s’est tenu ce mois-ci à Oran.

Seulement tout porte à croire que la problématique de la transition énergétique semble selon toute vraisemblance mal posée parce qu’elle se présente chez nous  comme un sujet bateau. On parle du solaire, du nucléaire en laissant de côté ce qui est possible et à notre portée.

C’est pour cela que personne n’y croit et à ce jour, rien de concret n’est entrepris dans ce domaine en Algérie par rapport à ses voisins immédiats. Que renferme ce processus ? Quel est cet effort fait par nos voisins ? Par quoi l’Algérie devra commencer d’abord ?

1- Circonscription du concept de la transition énergétique

Comprendre la transition énergétique comme le passage des énergies fossiles au bouquet de renouvelables c’est aller vers les deux extrêmes et aucun pays n’y arrive actuellement. C’est pour cela que les experts recommandent sa mise en œuvre progressivement et par étapes en fonction de la situation particulières de chaque pays. Pour Denis Simoneau, qui a longtemps travaillé  chez les groupes Engie et l’Oréal, il circonscrit la transition énergétique par ce qu’il appelle «4 D» d’abord Digitaliser le système parce que les technologies de l’information sont très présentes dans le monde énergétique d’aujourd’hui qu’elles transforment profondément. Et si un pays est en retard dans ce domaine, le processus n’aboutira pas. Ensuite, la décentralisation, ne pas continuer à voir grand, un système dominé par des grandes structures (centrales thermiques de grande capacité, EPR de 1650 MW) à des unités de production qui sont beaucoup plus petites (comme le panneau photovoltaïque placé sur le toit d’une maison, en deçà du kWh); touchant tous les marchés, la décentralisation révolutionne le monde de l’énergie. C’est l’une des réussites de l’Allemagne fédérale.

La troisième phase dite de décarbonisation c’est-à-dire la  réduction des émissions de gaz à effet de serre n’est certainement pas l’apanage d’un pays mais implique le monde entier dans un cadre organisé comme les différentes COP’S entre autres. Reste le plus important et par lequel devront commencer les pays à forte consommation interne comme l’Algérie, réduire la demande : c’est l’efficacité énergétique. L’auteur observe en Europe, depuis 2008, une décorrélation très nette entre le taux de croissance économique et le taux de consommation, qui s’est amorcée avec la crise économique mais qui se prolonge avec le souci de lutter contre le réchauffement climatique. C’est un premier pas mais pas suffisant.

2- Les pays voisins y pensent bien

Chaque pays de la rive méditerranéenne a fait un programme en fonction de ses moyens et de ses capacités. Le Maroc n’est pas un pays pétrolier et donc fortement dépendant des importations a préféré et n’a pas perdu de temps à investir dans le solaire.  Il a défini un plan solaire extrêmement ambitieux, avec un objectif d’énergie renouvelable de plus de 50 % en 2030, et il y travaille très activement. En collaboration avec ENGIE, il a construit la plus grande centrale éolienne d’Afrique (avec 300 MW) à Tarfaya. Il s’est engagé aussi dans d’autres projets solaires ou hydroélectriques. La Tunisie a montré beaucoup de dynamisme en lançant la première phase d’un programme de production d’énergies renouvelables qui vise à développer plus de 1 000 MW d’énergies renouvelables sur la période 2017-2020. C’est aussi un projet sur lequel ses partenaires restent attentifs et assurés de sa concrétisation. Le Liban et la Jordanie se lancent dans des programmes d’énergie renouvelable, notamment solaire et éolienne. Le Liban le fait dans des conditions difficiles, compte tenu de sa proximité avec la Syrie, mais avec une maturité suffisante pour lancer des projets avec le soutien de plusieurs bailleurs  qui semblent disposés à y être

L’Égypte affiche un objectif de 20 % de production d’électricité renouvelable d’ici 2020, et Engie est  impliqué dans des projets, notamment d’éolien et de solaire dans la vallée du Nil ou au bord du Canal de Suez. Et, ceci, ne sont qu’un petit exemple.

3- L’Algérie voit grand pour en définitive ne rien entreprendre

Elle vient de s’engager dans un programme de 4 000 MW de solaire ; un appel d’offres est approuvé  mais de nombreux experts pensent qu’il ne sera jamais réalisé. Ils recommandent de revenir aujourd’hui en poste et de penser à lancer des projets de taille modeste, en moyenne de 500MW. Une centrale nucléaire dans les 10 années à venir reviendrait très chère et sa réalisation peu probable. Par contre, la notion d’efficacité a toujours joué un rôle dans l’évolution de l’être humain. Elle est considérée comme une façon parmi tant d’autres de guider le comportement. Il en est de même pour l’idée de suffisance, dans le sens de la propriété de ce qui est suffisant. C’est une idée rationnelle et intuitive car pour toute consommation, il peut y voir assez ou trop. Tout est question d’équilibre pour s’adapter avec moins et ne pas gaspiller lorsqu’il en a trop.

Nous présenter aujourd’hui  le gaz de schiste comme une solution sur les dix années à venir et que sur les 200 000 milliards de m3 en place, on peut récupérer 20 000 de m3 milliards. Pour doubler le niveau actuel de production du  gaz qui est de l’ordre de 85 milliards de m3 il faudrait pouvoir forer un peu plus de 2600 puits par an. Seront-ils rentables avec la dégringolade du prix du million de BTU. Quand même  ces grands projets annoncés pour la galerie se réaliseraient leur contribution ne dépasse guère les 20% de gain. Ce qui est quantitativement insuffisant.

Donc consommer moins par une sobriété énergétique et augmenter les réserves par un renforcement des investissements dans le conventionnel est la seule solution dans ces échéances à la portée de ma main   
 

Auteur
Rabah Reghis

 




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France: 300 personnalités demandent de supprimer des sourates « haineuses » du Coran

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Sarkozy, Manuel Valls et Charles Aznavour en font partie

France: 300 personnalités demandent de supprimer des sourates « haineuses » du Coran

Nicolas Sarkozy, Laurent Wauquiez, Manuel Valls, Charles Aznavour et Gérard Depardieu font partie des signataires.

Trois cents personnalités signent un manifeste « contre le nouvel antisémitisme » en France marqué par la « radicalisation islamiste », en dénonçant un « silence médiatique » et une « épuration ethnique à bas bruit » dans certains quartiers, dans Le Parisien à paraître ce dimanche 22 avril.

« Nous demandons que la lutte contre cette faillite démocratique qu’est l’antisémitisme devienne cause nationale avant qu’il ne soit trop tard. Avant que la France ne soit plus la France », lit-on dans ce texte signé par des personnalités politiques de droite comme de gauche (Nicolas Sarkozy, Laurent Wauquiez, Manuel Valls, Bertrand Delanoë…), des artistes (Charles Aznavour, Gérard Depardieu…), des intellectuels, des responsables religieux juifs, musulmans et catholiques.

« Dans notre histoire récente, onze Juifs viennent d’être assassinés -et certains torturés- parce que Juifs par des islamistes radicaux », écrivent-ils, en référence à l’assassinat d’Ilan Halimi en 2006, la tuerie dans une école juive de Toulouse en 2012, de l’attaque de l’Hyper Cacher en 2015, de la mort par défenestration à Paris de Sarah Halimi en 2017 et, récemment, du meurtre d’une octogénaire dans la capitale, Mireille Knoll.

Cette dernière a été retrouvée morte le 23 mars dans son appartement, le corps lardé de coups de couteau et en partie carbonisé. Plusieurs milliers de personnes ont participé à « une marche blanche » contre l’antisémitisme après ce meurtre, pour lequel le parquet de Paris a retenu le caractère antisémite.

« Les Français juifs ont 25 fois plus de risques d’être agressés que leurs concitoyens musulmans », lit-on dans ce manifeste.

« Dix pour cent des citoyens juifs d’Ile de France -c’est-à-dire environ 50.000 personnes- ont récemment été contraints de déménager parce qu’ils n’étaient plus en sécurité dans certaines cités et parce que leurs enfants ne pouvaient plus fréquenter l’école de la République. Il s’agit d’une épuration ethnique à bas bruit au pays d’Emile Zola et de Clemenceau », accusent les signataires.

« L’alibi » de l’antisionisme

La « terreur » d’un antisémitisme meurtrier « se répand provocant à la fois la condamnation populaire et un silence médiatique que la récente marche blanche a contribué à rompre », estiment-ils.

Le manifeste relève que « la radicalisation islamiste –et l’antisémitisme qu’elle véhicule- est considérée exclusivement par une partie des élites françaises comme l’expression d’une révolte sociale (…) ».

En outre, « au vieil antisémitisme de l’extrême droite s’ajoute l’antisémitisme d’une partie de la gauche radicale qui a trouvé dans l’antisionisme l’alibi pour transformer les bourreaux des juifs en victimes de la société », assène le texte.

« La bassesse électorale calcule que le vote musulman est dix fois supérieur au vote juif », accusent les signataires.

Ciblant principalement ce « nouvel antisémitisme » qui sévit dans les quartiers populaires sous l’effet d’un islam identitaire voire radical, les signataires demandant « que les versets du Coran appelant au meurtre et au châtiment des juifs, des chrétiens et des incroyants soient frappés de caducité par les autorités théologiques, comme le furent les incohérences de la Bible et l’antisémitisme catholique aboli par (le concile) Vatican II, afin qu’aucun croyant ne puisse s’appuyer sur un texte sacré pour commettre un crime ».

Les actes antisémites ont été pointés en repli en 2017 (-7%) pour la troisième année consécutive, selon les données du ministère de l’Intérieur. Mais cette baisse globale masque l’augmentation des faits les plus graves (+26% des violences, incendies, dégradations, tentatives d’homicide…). La communauté juive, qui représente environ 0,7% de la population, est la cible d’un tiers des faits de haine recensés.

Dans son dernier rapport, la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) notait une « persistance des préjugés antisémites traditionnels liant les juifs à l’argent, au pouvoir et leur reprochant leur communautarisme ».

Face à cette situation, le gouvernement a présenté en mars un deuxième plan (2018-2020) contre le racisme et l’antisémitisme, en promettant une lutte implacable contre les « torrents de boue » qui se déversent sur internet.

La publication de ce manifeste accompagne la sortie mercredi prochain d’un ouvrage collectif, « Le nouvel antisémitisme en France » (Albin Michel), rassemblant les contributions d’une quinzaine de personnalités dont le philosophe Pascal Bruckner, l’ancien ministre Luc Ferry et l’ex-directeur de Charlie Hebdo Philippe Val. Soit l’essentiel du premier ban et l’arrière-ban de la droite pure et dure. 

Auteur
Avec AFP

 




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