28.8 C
Alger
vendredi 18 juillet 2025
Accueil Blog Page 2080

Coach Vahid et son traducteur pleurent et provoquent l’émoi au Japon (Vidéo)

0
 » Ils m’ont traité comme de la merde »

Coach Vahid et son traducteur pleurent et provoquent l’émoi au Japon (Vidéo)

Auteur
La rédaction

 




- Publicité -

Concours national pour choisir le muezzin de la Grande mosquée d’Alger

0
Elle serait livrée fin 2018

Concours national pour choisir le muezzin de la Grande mosquée d’Alger

Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a annoncé dimanche à Alger l’organisation prochaine d’un concours national pour choisir le meilleur muezzin qui fera l’Adhan (appel à la prière) à partir de la Grande mosquée d’Alger, précisant que celui-ci devra avoir « une voix belle et puissante reflétant l’héritage culturel, civilisationnel et religieux » algérien suivant la tradition du Prophète (QSSSL).

Dans une allocution lors de la Journée d’étude sur le thème « Esthétique de l’Adhan: esthétique de l’Islam », organisée par le Centre culturel islamique, M. Aïssa a précisé que le concours qui sera organisé prochainement « est ouvert à tous les muezzins à la voix belle et puissante », ajoutant que des spécialistes et experts du domaine seront mis à contribution pour choisir le meilleur muezzin qui fera l’appel à la prière à partir de la Grande mosquée d’Alger après son inauguration fin 2018.

Le ministre a salué les muezzins algériens qui possèdent de belles voix et s’inspirent de l’héritage culturel et civilisationnel algérien suivant la Tradition du Prophète (QSSSL).

Pour le premier responsable du secteur, cette rencontre « est l’occasion de mettre en avant la véritable image de l’Islam et permet à l’Algérie de renouer avec son authenticité et de se réconcilier avec sa mémoire ».

C’est également l’occasion de donner suite à l’arrêté ministériel publié au Journal officiel et relatif à la régulation de l’Adhan conformément à la tradition du Prophète (QSSSL), a-t-il ajouté, mettant en exergue « l’importance de parfaire la voix de l’appel à la prière pour qu’il soit audible dans les villages et les villes et éviter toute interférence ».

Pour ce faire, des journées pédagogiques doivent être organisées au profit des muezzins, a relevé M. Aïssa.

Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, des experts, des imams et des muezzins de différentes régions du pays et des Etats-Unis d’Amérique ont pris part à la Journée d’étude.

Auteur
Avec APS

 




- Publicité -

Le décès du cinéaste Farouk Beloufa : dur métier que celui de l’exil

0
Hommage

Le décès du cinéaste Farouk Beloufa : dur métier que celui de l’exil

Quand j’ai appris la disparition du cinéaste algérien Farouk Beloufa, un ver d’un poème de Nazim Hikmet traversa  mon esprit : c’est un dur métier que l’exil. Turc et Poète de son état, Hikmet fut obligé de fuir son pays où l’on emprisonnait les hommes dont les idées faisaient peur à un régime impuissant d’éteindre le feu des mots qui libèrent. Oui, de tout temps et dans maints pays, les artistes connaissent un double exil, celui de cet arrachement à la terre qui les a vus naître auquel s’ajoute la frustration mâtiné de colère sourde de ne point réaliser leurs projets. Surtout quand le projet relève d’un art soumis à la gloutonne machine en capitaux, l’industrie du cinéma. Le dit projet appelé scénario restera une suite de phrases dont les sens et la saveur ne peuvent se passer d’images et de sons.

Les scénarios qui dorment dans la poussière d’un tiroir sont légions dans le monde entier. Et quand on est cinéaste dans des pays frappés par la malédiction  de l’histoire et du ‘’mal développement’’, les scénarios  n’ont même pas la chance de trouver refuge dans un tiroir en attendant de meilleurs jours. Je sais que Farouk a buté contre cette forteresse  de difficultés en voulant porter à l’écran « Le Pain nu » le chef d’œuvre de l’écrivain marocain Mohamed Choukri. Farouk Beloufa a rêvé de réaliser ‘’le Pain nu’’ mais de ce pain-là, on n’en voulait pas et on n’en veut toujours pas dans son pays. Il avait pourtant cultivé l’espoir de concrétiser ce rêve-là après le succès de Nahla, un petit bijou de cinéma et un ‘’document-fiction’’ sur une région, un pays (le Liban) où l’antique histoire se lit encore dans le moindre lopin de terre.

J’ai connu Farouk quand il a débarqué à l’émission ‘’Mosaïque’’ de France 3 sur l’immigration. Émission modeste mais qui était une petite fenêtre pour les associations d’immigrés mais aussi pour les artistes qui avaient du mal à franchir les portes des télés ou des journaux à papier glacé. La disparition de cette émission ‘’entrava’’ nos rencontres. Je le revoyais de temps à autre dans des moments de tristesse comme à la cérémonie du décès de Fanny Colonna.

A l’occasion de ces rares rencontres il me parla de ses difficultés financières. Sa parole s’est libérée lors de son passage à la salle de montage où je mettais la main à la finition de mon film sur Jean Sénac « Le forgeron du soleil ». Jean Sénac, cet autre Algérien, ce poète qui connut lui aussi la hargne de cette malédiction qui sévit dans le pays. Lors de cette rencontre à la table de montage, jamais je n’aurais pensé que Farouk allait connaître le même destin que Mohamed Zinet, l’auteur de Tahia ya Didou. Ce comédien-cinéaste lui aussi mourut dans la solitude et l’on sut lors de son dernier « Exil dans l’hiver de l’éternité » que plusieurs jours après son décès dans un hôpital parisien. Voilà comment une société remercie deux cinéastes qui ont donné au cinéma algérien deux films remarquables et qui font honneur à notre cinéma.

Voici pour toi cher Farouk ces quelques mots arrachés par le chagrin pour te dire Adieu. Je sais que tu ne m’entends pas de l’endroit où ton corps repose. Mais je sais aussi que ton souvenir va troubler (hélas juste un peu par les temps des démissions) le sommeil de ceux qui ne t’ont pas tendu la main pour travailler ou pour faire un geste quand tu traversais des moments de ‘’vaches maigres’’. J’écris ces mots pour que ton fils (futur cinéaste m’a-t-on dit) sache qu’il a un père dont il peut être fier.

A. A.

PS. Voici le lien avec mon film sur le festival Panafricain d’Alger (2009) qui relate le combat des idées des artistes et intellectuels africains pour tenter d’éteindre les ténèbres qui submerge l’Afrique.

https://www.youtube.com/watch?v=oL8fvdyhof

Auteur
Ali Akika, cinéaste

 




- Publicité -

Un 5ème mandat de Bouteflika, illégitime ?

0
Présidentielle 2019

Un 5ème mandat de Bouteflika, illégitime ?

La perspective d’un cinquième mandat d’un président grabataire qui ne parle ni ne bouge est aujourd’hui quasiment confirmée. Voilà que ressortent les critiques effarouchées d’une population et d’une opposition qui rejouent le spectacle, tant de fois vu jusqu’à lassitude. Ont-ils seulement analysé leur lourde responsabilité dans une élection qu’ils légitiment pourtant ?

Nous y voilà encore une fois et toujours la même histoire qui se répète depuis cinquante-six ans. Beaucoup sont scandalisés, outrés et crient à l’insulte au peuple mais, tous ou presque, reproduisent la même posture qui légitime un pouvoir incrusté jusqu’à fossilisation.

Reprenons un à un les points argumentaires et comparons-les aux jérémiades des soi-disant démocrates et aux éternels opposants.

Le premier est la participation aux institutions d’un régime militaire. Nous avions essayé de jouer le jeu une seule fois en pensant que les émeutes populaires avaient fait comprendre à ce régime despotique combien il avait intérêt à se transformer. Mais nous eurent immédiatement la réponse qu’il n’en avait ni l’intention ni un quelconque intérêt. A partir de là, participer aux institutions, c’est légitimer un pouvoir militaire. On peut tourner les choses dans n’importe quel sens, cela n’y changera rien à l’évidence.

Jusqu’à preuve du contraire les soi-disant démocrates participent aux élections et leurs représentants sont députés et sénateurs. Il y a en a même un que j’ai côtoyé, considéré comme un grand démocrate et intellectuel, à l’époque, qui avait accepté la honte absolue d’être « nommé » par le président. Lorsque les années passeront, devant un tel poste que constitue un « élu nommé », même Idi Amine Dada n’y aurait pas pensé, il n’aura que la folie pour se consoler d’une telle déchéance morale.

Et combien cela aurait été utile de participer aux institutions, je n’ai jamais entendu l’un ou l’une se lever et fustiger le régime avec une véhémence forte. Ou alors le font-ils avec une tapette à mouche qui ne ferait pas sourciller le moindre poil de la moustache d’un général.

Dans ces conditions, ils légitiment la constitution. Et la constitution permet à un homme, même grabataire, de se représenter, il n’y a par conséquent rien d’anormal dans cette logique qu’ils ont voulue et donc à la candidature au 5è mandat.

Même grabataire car la Constitution indique que seul le conseil constitutionnel et les représentants élus interviennent dans la décision de destitution du président. Ils n’ont ni bronché ni démissionné, ils sont donc responsables et coupables de légitimation.

Puis, si nous prenons l’autre versant de la légitimation, c’est au niveau du peuple qu’il faut le trouver. Moi, je suis assez limité dans mes capacités intellectuelles et en droit pour tergiverser avec les subtilités juridiques algériennes. Lorsque je constate que des millions d’algériens ont toujours voté pour ce régime, j’ai une tendance à me dire qu’il n’y a pas autant d’algériens auxquels on a lobotomisé le cerveau. Ils ont bien été voter, les résultats sont bien là et les youyous s’entendent de plus en plus fort.

A moins de rejeter la population, même la question de la fraude ne peut expliquer le résultat. Certes, ce soupçon est toujours présent mais comme les partis politiques « démocrates » ont des scrutateurs présents dans les bureaux de vote, faut-il comprendre qu’ils sont tous aveugles et stupides à ce point, ou alors consentants ?

Et s’ils n’ont pas la possibilité de vérifier correctement, nous revenons au premier point énoncé précédemment, pourquoi restent-ils dans les institutions pour légitimer des résultats électoraux qui leur sembleraient manifestement trafiqués ?

Puis il reste le troisième argumentaire dont je me suis aperçu depuis que je communique sur Facebook. Dès que je fustige les milliardaires offshore, je suis assailli de commentaires qui me disent que je suis contre le développement économique du pays et jaloux de ceux qui font fortune.

En fait, nous avons là une réaction assez typique de la puissance d’argent lorsqu’elle est née d’un régime militaire. Soit elle se révolte pour indiquer qu’elle est honnête, ce qui est probablement exact pour une partie des entrepreneurs, et elle risque de tout perdre car ce régime lui a apporté richesse et aisance offshore.

Soit elle se tait et beaucoup d’entrepreneurs savent, car ils en ont la capacité intellectuelle, qu’ils seront forcément la cible d’un renversement de situation comme il est toujours prévu dans l’histoire, ce qui les pousse constamment à se justifier. Par les nombreuses réactions que je reçois, il y a bien la marque d’une justification gênée.

Et alors, même les plus modestes, probablement honnêtes pour un certain nombre, sont tétanisés en se disant que si le château de cartes se renverse par le haut, ils s’écrouleraient tous dans une gigantesque remise à plat historique. Chacun prétendant, bien entendu, que ce sont les autres qui ont été corrompus, pas eux, et qu’il serait injuste de remettre en cause leurs capitaux et leurs revenus, honnêtement gagnés. Voilà la raison de leur silence, si on veut être poli, ou de leur compromission, si on veut être franc.

On ne peut pas légitimer un pouvoir, en tirer avantage et se plaindre en même temps du manque de liberté alors que c’est ce même pouvoir qui a organisé leur aisance.

Pour tous ces arguments, ce cinquième mandat est illégitime car ce sont des millions d’Algériens qui le légitiment par leur actes, gênés pour certains mais assumés.

Pour moi, il ne l’est pas, mais je ne suis ni député, ni sénateur, ni entrepreneur offshore.

Auteur
Sid Lakhdar Boumediene, enseignant

 




- Publicité -

Les guerres de libération nationale vietnamienne

0
Contre l’idéologie harkie, pour la culture libre et solidaire (4)

Les guerres de libération nationale vietnamienne

En ayant en tête la guerre de libération nationale algérienne, je suis allé à Hanoï pour me rendre compte personnellement de ce qui restait des guerres de libération patriotique vietnamienne, successivement contre la domination coloniale française, puis l’agression impérialiste états-unienne.

Première visite : la prison centrale, l’équivalent de la prison Barberousse à Alger, durant la colonisation. La prison de Hanoï était destinée à enfermer les combattants vietnamiens contre le colonialisme français. Elle est ouverte au public, local et étranger, six jours sur sept, durant la journée.

On voit les cellules collectives : des dortoirs où les prisonniers étaient enchaînés aux pieds par des barres de fer, les uns liés à côté des autres, sur un immense parterre servant à s’asseoir ou se coucher. Pour les prisonniers les plus résistants, les plus dangereux, les plus récalcitrants ou destinés à une exécution très prochaine, étaient réservés des cellules individuelles. Évidemment, elles étaient très étroites, très sombres, très humides, très peu aérées : des trous à rats. À moins d’une santé de fer et d’un esprit solide, on y succombe.

Ces cellules individuelles débouchent sur la salle principale. Là, trône le chef-d’œuvre de la  « civilisation » française : la guillotine… À sa vue, je fus pris d’une violente émotion, rendue plus intense en pensant à Ahmed Zabana, le premier patriote algérien guillotiné par les colonialistes.

Puis, voici des photos-portraits de combattantes et combattants vietnamiens : de tous les âges, de toutes les professions, de toutes les ethnies, de toutes les expressions de visages. Avec leurs noms et prénoms.

Ensuite des textes : lettres aux parents, poésies chantant la résistance, la dignité face aux injustices et aux crimes colonialistes, l’amour de la liberté, du peuple, de la patrie.

Et encore des photos et des sculptures montrant les « bonnes manières civilisées » du colonialisme français : les tortures infligées aux prisonniers, les instruments employés, les corps maltraités, les blessures. Plus loin, voici les photos et sculptures des trous creusés clandestinement par des prisonniers pour s’évader, et les instruments utilisés.

Hanoi

Ailleurs, des documents sur la seconde partie de la guerre patriotique, cette fois-ci contre les impérialistes U.S. En particulier, les cellules des prisonniers états-uniens capturés, leurs vêtements, leur nourriture, la possibilité qui leur était consentie de faire du sport, de jouer de la musique, de recevoir et d’écrire des lettres, etc.

On constate, alors, la différence de traitements : d’une part, la barbarie cruelle et criminelle des « civilisées » autorités colonialistes françaises contre les patriotes vietnamiens, et, d’autre part, la « barbarie » des autorités vietnamiennes : la situation des prisonniers U.S. était conforme aux conventions humanitaires internationales.  Pourtant, ces prisonniers de guerre avaient, pour les fantassins, torturé et participé à des massacres de patriotes vietnamiens, et, pour les aviateurs, largué des bombes au napalm sur la population civile vietnamienne. Durant leur séjour en prison, les autorités vietnamiennes tentèrent de faire prendre conscience à ces criminels de guerre de l’injustice de leurs actes, et de l’aspect criminel de leurs dirigeants étatiques. Ces derniers appelèrent ce genre d’action un « lavage de cerveau », sans appeler leurs propres agressions des crimes de guerre. Ainsi est le monde des dominateurs, partout, depuis toujours, passé, présent le futur.

Deuxième visite, dans une autre partie de Hanoï : le musée de l’armée populaire de libération. Il est situé sur une large avenue : le boulevard Dien Bien Phu. C’est le nom du lieu où l’armée coloniale française, dirigée par les officiers les plus « brillants » de la prestigieuse académie militaire de France, Saint-Cyr, et dotée des armements les plus sophistiqués, cette armée fut, en 1945, stratégiquement vaincue par l’armée populaire vietnamienne, dirigée par un ex-ouvrier dans une usine française (Ho Chi Minh) et un ex-enseignant d’école (Nguyen Giap). Leur éclatante et exemplaire victoire mit fin à l’infâme domination coloniale française.

Au musée, d’un côté, sont exposées les carcasses et photos d’avions de guerre U.S. Ils causèrent tant de victimes, en lâchant du ciel leurs tapis de bombes de tout genre, sur tout ce qui bougeait, humains et animaux, au sud comme au nord du Vietnam. Les bombes au napalm brûlaient les forêts où se réfugiaient les partisans, mais où vivaient également des populations civiles. Le monde entier a vu la photo de la toute petite vietnamienne, d’à peine huit ans, courant hagarde, le corps nu à peine brûlé par le napalm. Les gouvernants, idéologues et certains écrivains et journalistes U.S. appelaient cela lutter contre le « communisme » en portant la « démocratie », la « liberté » et le « bien-être » au peuple vietnamien.

Au musée, d’un autre coté, on voit des chars de l’armée de libération vietnamienne, notamment ceux qui, en 1975, entrèrent les premiers dans Saïgon finalement libérée.

Puis, dans diverses salles du musée, est présentée, accompagnée des informations nécessaires, en langues vietnamienne et anglaise, la longue histoire des diverses invasions étrangères et des  résistances du peuple vietnamien contre les agresseurs. Des écrits, des photos, des instruments, d’une part, des agresseurs, et, d’autre part, des patriotes combattants, hommes et femmes. On constate l’extrême intelligence des résistants vietnamiens, concrétisée par leur incroyable et surprenante capacité de transformer leur faiblesse en force, notamment par l’emploi de tout ce qui peut exister comme arme de guerre de résistance. Par exemple, le bambou, répandu dans le pays, servait à confectionner des flèches empoisonnées, des sortes de couteau, des pointes mises dans des trous du sol cachant des pièges où tombaient les fantassins ennemis.

Dans ces salles, aussi, figurent des portraits de combattantes et combattants, des documents écrits, des poésies populaires ou de lettrés. Les agresseurs appelaient cela « barbarie ».

De la prison comme du musée, je suis sorti avec un sentiment extrêmement fort : une très légitime fierté. Ainsi, un peuple de paysans très pauvres, dirigé par des patriotes sincères et résolus, relativement jeunes, qui n’ont pas fréquenté l’université, a pu vaincre militairement, politiquement et idéologiquement successivement deux impérialismes, le français et l’états-unien, cela durant deux guerres qui se suivirent de 1945 à 1975 : trente ans ! (1)

La prison comme le musée de l’armée populaire sont visités, d’une part, par des nationaux. Ils viennent soit individuellement, soit en groupes. Ces derniers sont composés d’élèves d’école primaire, secondaire, universitaire, ou de travailleurs, de militaires, etc. D’autre part, des touristes étrangers viennent également visiter ces lieux. Parmi ces derniers, on remarque des citoyens de France et des États-Unis. Inutile de dire combien ces derniers sont généralement curieux de découvrir finalement la vérité sur l’oeuvre « civilisatrice » de leurs gouvernants, et gênés d’en constater les crimes contre l’humanité. Aux visiteurs sont proposés, à un prix modique, des guides parlant plusieurs langues, pour leur permettre d’avoir les informations les plus complètes sur ce qu’ils veulent savoir.

Comme dans le cas de la Chine, le Vietnam, aussi, a depuis quelques années adopté la voie capitaliste. Les couches populaires de travailleurs et de paysans pauvres en souffrent, et les intellectuels qui leur sont proches dénoncent cette injustice, dans la mesure du (très limité) possible. Même le militaire, doublement vainqueur du colonialisme français et de l’impérialisme U.S., le général Nguyen Giap, protesta contre l’orientation capitaliste de la nouvelle caste oligarchique régnante. En vain ! Il quitta ce monde dans l’amertume.

Cependant, le peuple demeure uni fermement s’il s’agit de porter atteinte à son intégrité territoriale, à l’une ou l’autre partie de son peuple, composé de nombreuses minorités ethniques. Les conflits au sein du peuple viennent après l’impérieuse nécessité de conserver l’indépendance de la patrie. Durant la très longue résistance du peuple vietnamien contre les agressions coloniale française puis impérialiste états-unienne, Ho Chi Minh avait lancé le slogan qui demeure le plus répandu : « Rien n’est plus précieux que l’indépendance et la liberté ». Bien que, après la victoire sur l’impérialisme états-unien, la liberté laisse fortement à désirer, et certains combattent pour les droits démocratique du peuple, néanmoins l’indépendance du pays demeure absolument sacrée, contre toute intervention étrangère.

Les portraits du « père » de l’indépendance, Ho Chi Minh, se trouvent partout dans les villes, et son mausolée, établi sur une large place de la capitale, est régulièrement honoré par les nationaux, et visité par les touristes de passage.

Comme dans le cas de la Chine, des gens quittent le Vietnam, soit à la recherche d’un meilleur travail ou par besoin de plus de liberté. Toutefois, qu’ils soient du peuple dit « ordinaire », des intellectuels ou des militants, aucun ni aucune, à ma connaissance, ne renie son peuple, ni le méprise, ni déclare préférer « changer de peuple ». Et même si ces émigrés s’installent dans l’un des pays qui, auparavant, avait agressé le Vietnam (France ou États-Unis), et en prennent la nationalité, ni l’appât du gain, ni la gloire médiatique ne parviennent à rabaisser ou éliminer l’amour de ces émigrés pour leur patrie, leur culture et leur peuple d’origine : cet amour reste absolument intact.

K. N.

Email : kad-n@email.com

Notes

(1) En 1971, à la salle El Mouggar d’Alger, j’avais déjà réalisé une pièce de théâtre sur cette héroïque et exemplaire guerre de libération populaire. Faut-il signaler qu’après quatre représentations, on me « conseilla » d’interrompre les représentations, ce que je fus contraint de faire. Voir livre 1, in http://www.kadour-naimi.com/f-fourmi_photo.htm

Reportage photo :

– La guerre de libération nationale vietnamienne contre le colonialisme français : Photos in http://kadour-naimi.over-blog.com/

– La guerre de libération nationale vietnamienne contre l’impérialisme U.S. : Photos in http://kadour-naimi.over-blog.com/

 

Auteur
Kaddour Naïmi

 




- Publicité -

Libertés en Algérie: graves accusations du département d’État américain

0
Contrairement à ce que rapporte l’APS

Libertés en Algérie: graves accusations du département d’État américain

Incroyable déni que celui des autorités algériennes, pour qui, un rapport accablant devient comme par magie, dans ses organes officielles un rapport qui « encense l’Algérie » !. En tout cas c’est  ce qu’on pouvait lire sur l’APS pour qui « le département d’Etat américain a mis en avant vendredi le respect de l’intégrité des personnes et des libertés individuelles en Algérie, soulignant les mesures prises par le gouvernement pour promouvoir les droits de l’homme. ». La dépêche APS est ainsi élogieuse sur le département d’État sur plusieurs paragraphes et parle d’un rapport qui encense le gouvernement, alors qu’ils ne l’ont pas lu ou pas voulu divulguer son vrai contenu.

En effet, le rapport pointe des insuffisances criardes dans tous les domaines, avec un ton accusateur, de la justice à la liberté de la presse en passant par les libertés individuelles, politiques et syndicales. Au fait c’est un tableau très sombre que dresse le département d’État américain de la situation politique du pays.  Ci-dessous un résumé de ce que le rapport du département d’État soulève comme problèmes en Algérie.

Justice et procédures judiciaires

Le pouvoir judiciaire n’est pas toujours indépendant ni impartial en matière civile et manquait d’indépendance dans certaines affaires de droits de l’homme. Les liens familiaux et le statut des parties impliquées ont influencé les décisions. Les individus peuvent intenter des poursuites, et les processus administratifs liés à l’amnistie peuvent fournir des dommages aux victimes ou à leurs familles pour des violations des droits de l’homme et une indemnisation pour les torts allégués. Les individus peuvent faire appel des décisions défavorables auprès des organes internationaux des droits de l’homme, mais leurs décisions n’auront pas force de loi.

Interférence arbitraire ou illégale avec la vie privée, la famille, le domicile ou la correspondance

Selon des militants des droits de l’homme, les citoyens croyaient largement que le gouvernement effectuait une surveillance électronique fréquente de citoyens, y compris des opposants politiques, des journalistes, des groupes de défense des droits humains et des terroristes présumés. Les responsables de la sécurité auraient fouillé les maisons sans mandat. Les forces de sécurité ont effectué des visites inopinées à domicile.

En 2016, le gouvernement a créé une agence anti-criminalité chargée de coordonner les efforts anti-crise et de mener une surveillance préventive des communications électroniques dans l’intérêt de la sécurité nationale. Relevant du ministère de la Justice, l’agence a le pouvoir exclusif de surveiller toutes les activités de surveillance électronique, mais le décret n’a pas précisé les limites de l’autorité de surveillance ni les protections correspondantes pour les personnes soumises à la surveillance

Liberté d’expression, y compris pour la presse

Les actions du gouvernement comprenaient le harcèlement de certains critiques; application arbitraire de lois vaguement formulées; pressions informelles sur les éditeurs, les éditeurs, les annonceurs et les journalistes; et le contrôle d’une part importante des capacités de publicité et d’impression du pays. Certains médias ont affirmé  que le gouvernement utilisait préférentiellement le contrôle de la plupart des imprimeries et de grandes quantités de publicité dans le secteur public, et que l’absence de règles claires sur ces pratiques lui permettait d’exercer une influence indue sur les organes de presse.

Liberté d’expression: 

Alors que le débat public et les critiques du gouvernement étaient répandus, les journalistes et les activistes pensaient qu’ils étaient limités dans leur capacité à critiquer publiquement le gouvernement sur des sujets qui traversaient des «lignes rouges» non écrites. Les fonctionnaires et les institutions de l’État, et les citoyens ont fait preuve de retenue dans l’expression de la critique publique. La loi criminalisant le discours sur la conduite des forces de sécurité pendant le conflit interne des années 1990 est restée en place, bien que le gouvernement ait déclaré qu’il n’y avait jamais eu d’arrestation ou de poursuites en vertu de la loi. Une loi distincte prévoit une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à trois ans pour les publications qui «peuvent nuire à l’intérêt national» ou jusqu’à un an pour diffamer ou insulter le président, le parlement, l’armée ou les institutions étatiques. Les représentants du gouvernement ont surveillé les réunions politiques.

Presse et liberté des médias: 

L’Agence nationale pour l’édition et la publicité (ANEP) contrôle la publicité publique pour la presse écrite. Selon l’ONG Reporters sans frontières (RSF), la publicité privée existait mais provenait fréquemment d’entreprises ayant des liens étroits avec le parti politique au pouvoir. Bien que l’ANEP ait déclaré en septembre qu’elle ne représentait que 15% du marché publicitaire total, des sources non gouvernementales ont estimé que la majorité des quotidiens dépendaient de la publicité autorisée par l’ANEP pour financer leurs opérations. Le manque de transparence du gouvernement quant à l’utilisation de la publicité financée par l’État lui a permis d’exercer une influence indue sur la presse écrite. Le 14 novembre, Hadda Hazem, rédacteur en chef du journal El Fadjr, a entamé une grève de la faim pour protester contre ce qu’elle a décrit comme la pression du gouvernement sur les annonceurs publics et privés pour priver El Fadjr de recettes publicitaires en représailles de ses critiques du gouvernement.

La police a arrêté le blogueur Merzoug Touati le 25 janvier sur des accusations liées à la publication d’une interview d’un ancien diplomate israélien. Le 13 septembre, Touati a entamé une grève de la faim. Il est resté en détention à la fin de l’année.

Des journalistes de la presse écrite et audiovisuelle indépendante ont exprimé leur frustration face à la difficulté de recevoir des informations de la part de fonctionnaires. À l’exception de plusieurs quotidiens, la majorité des organes de presse écrite dépendaient du gouvernement pour le matériel d’impression physique et les opérations.

La Direction des médias du ministère est responsable de la délivrance et du renouvellement des accréditations aux médias étrangers opérant dans le pays. Bien que cette accréditation soit requise pour fonctionner légalement, la grande majorité des médias étrangers n’étaient pas accrédités. Alors que le gouvernement tolérait leurs opérations par le passé, le ministère de la Communication a déclaré qu’en 2016, le nombre de chaînes satellites privées serait limité à 13 et que les chaînes de télévision étrangères non accréditées seraient fermées. 

Censure ou restrictions de contenu: 

Certains grands médias ont fait l’objet de représailles directes et indirectes pour avoir critiqué le gouvernement.
Du 5 au 28 novembre, Tout sur l’Algérie (TSA), site d’informations en ligne, était inaccessible via Algerie Telecom, le fournisseur d’accès Internet traditionnel (ISP), et via Mobilis, l’ISP mobile public. Algerie Telecom n’a pas fourni à TSA les raisons du blocage. En octobre, le ministère de la Communication a nié toute implication, affirmant que la question revenait à Algerie Telecom. Le directeur de la TSA, Hamid Guemache, a déclaré à RSF que les explications fournies par les autorités « ne sont pas convaincantes » et qu’il soupçonnait un « blocage politique ».

Diffamation: 

Les ONG et les observateurs ont critiqué la loi sur la diffamation comme étant vaguement rédigée et ont déclaré que les définitions utilisées ne respectaient pas les normes internationalement reconnues. La loi définit la diffamation comme «toute allégation ou imputation d’un fait portant atteinte à l’honneur ou à la considération d’une personne ou de l’organisme auquel le fait est imputé». La loi n’exige pas que le fait allégué ou imputé soit faux ou déclaration doit être faite avec une intention malveillante de nuire à la réputation d’un autre individu. La diffamation n’est pas un crime mais entraîne une amende allant de 100 000 DZD à 500 000 DZD (877 $ à 4 385 $). Les lois sur la diffamation précisent que les anciens membres des forces armées qui font des déclarations réputées avoir porté atteinte à l’image de l’armée ou avoir «nui à l’honneur et au respect dus aux institutions de l’État» peuvent faire l’objet de poursuites.

Le ministère de la Communication a interdit la vente du numéro d’août de Le Monde Diplomatique, publication mensuelle française, qui contenait un article intitulé « Mémoire interdite en Algérie » sur les conséquences du conflit interne dans les années 1990. Le ministère a déclaré que la discussion de l’article sur la santé du président Bouteflika était préjudiciable au président et a déclaré que la publication ne faisait pas appel de la décision.

La loi criminalise les déclarations dénigrant l’Islam ou insultant le Prophète Muhammed ou «messagers de Dieu». En 2016, la police de Sétif a arrêté Slimane Bouhafs, chrétien converti, pour avoir publié sur sa page Facebook des déclarations mettant en cause la moralité du Prophète Mahomet. 

Corruption: 

Les détracteurs de la loi sur la corruption  ont affirmé la loi protège la corruption de haut niveau du gouvernement et favorise l’impunité.

Les reportages dans les médias et l’opinion publique ont considéré l’absence de charges contre le plus haut fonctionnaire du gouvernement comme une indication de l’impunité pour les responsables gouvernementaux.

En 2016, le Consortium international des journalistes d’investigation a publié un article basé sur les «Panama Papers», documents divulgués par le cabinet d’avocats Mossack Fonseca au Panama, concernant des allégations de pots-de-vin dans le cadre de contrats attribués par Sonatrach, la compagnie pétrolière nationale. Les fonctionnaires du ministère de la Justice ont déclaré que les enquêtes liées aux révélations sur les «Panama Papers» étaient en cours, mais n’ont pas pu fournir de détails supplémentaires en raison des restrictions sur la discussion des enquêtes actives.

La corruption au sein du gouvernement découle en grande partie d’un manque de surveillance transparente. L’Association nationale pour la lutte contre la corruption a noté l’existence d’une loi anti-corruption efficace, mais a déclaré que le gouvernement n’avait pas la «volonté politique» d’appliquer la loi.

Divulgation financière des responsables: 

La loi stipule que tous les fonctionnaires élus et ceux nommés par décret présidentiel doivent déclarer leurs actifs le mois où ils commencent leur emploi, s’il y a un changement substantiel dans leur richesse pendant leur mandat, et à la fin de leur mandat. Peu de représentants du gouvernement ont rendu publique leur richesse personnelle et il n’y avait aucune application connue de la loi.

Les Nations Unies ou d’autres organismes internationaux: 

Le gouvernement a adressé une invitation au Groupe de travail des Nations Unies sur les disparitions forcées ou involontaires en 2014 et de nouveau en 2015, mais aucune visite n’a eu lieu. Le pays a rejoint le CDH en 2014 mais a continué de refuser les visites des rapporteurs spéciaux des Nations unies sur les exécutions extrajudiciaires (pendantes depuis 1998), le contre-terrorisme et les droits de l’homme (en attente depuis 2006) et le groupe de travail sur la détention arbitraire. ). 
Organismes gouvernementaux des droits de l’homme: En mars, le gouvernement a remplacé la Commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l’homme (CNCPPDH) par le CNDH. Ce nouvel organe des droits de l’homme a l’autonomie budgétaire et la responsabilité d’enquêter sur les violations présumées des droits de l’homme, commente officiellement les lois proposées par le gouvernement et publie un rapport annuel. À la fin de l’année, la CNDH avait présenté son premier projet de rapport au président Bouteflika, mais le rapport n’avait pas été rendu public à la fin de l’année. Au cours de l’année, la CNDH a organisé des séminaires et des ateliers sur des sujets tels que la réforme pénitentiaire et la traite des personnes. Un représentant de la CNDH a déclaré que l’organisation considérait que les préoccupations les plus graves en matière de droits de l’homme constituaient des limites aux droits socioéconomiques, ainsi que des limites à la liberté d’expression.

Personnes handicapées

La loi interdit la discrimination contre les personnes handicapées, bien que le gouvernement n’ait pas toujours appliqué efficacement ces dispositions. Peu de bâtiments gouvernementaux étaient accessibles aux personnes handicapées. Peu d’entreprises ont respecté la loi selon laquelle elles réservent 1% des emplois aux personnes handicapées. Les ONG ont signalé que le gouvernement n’a pas imposé le paiement d’amendes. Le Ministère de la solidarité nationale, de la famille et de la condition féminine a fourni un certain soutien financier aux ONG axées sur les soins de santé, mais pour de nombreuses ONG, ce soutien financier représentait une petite fraction de leur budget. Le gouvernement a fourni des prestations d’invalidité aux personnes handicapées qui se sont inscrites.

La majorité des programmes du ministère pour les enfants handicapés sont restés dans des centres sociaux pour enfants handicapés plutôt que dans des établissements d’enseignement formels. Les groupes de défense des droits ont signalé que les enfants handicapés fréquentaient rarement l’école après le secondaire. Beaucoup d’écoles manquaient d’enseignants formés pour travailler avec des enfants handicapés, menaçant la viabilité des efforts visant à intégrer les enfants handicapés dans les écoles publiques.

De nombreuses personnes handicapées ont eu des difficultés à voter en raison de centres de vote dépourvus de fonctions accessibles.

Actes de violence, discrimination et autres abus fondés sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre:

La loi incrimine les relations sexuelles consensuelles homosexuelles entre hommes et femmes et l’indécence publique avec des peines qui comprennent une peine d’emprisonnement de six mois à trois ans et une amende de 1 000 à 10 000 dinars (9 à 92 dollars). La loi prévoit également des peines de deux mois à deux ans d’emprisonnement et des amendes de 500 à 2 000 dinars (4 à 17 dollars) pour toute personne reconnue coupable d’avoir commis un «acte homosexuel». Si un mineur est impliqué, l’adulte peut à trois ans d’emprisonnement et à une amende de 10 000 DA (87 USD). Les activistes LGBTI ont rapporté que le vague libellé des lois identifiant les « actes homosexuels » et les « actes contre nature » a permis des accusations massives qui ont abouti durant l’année à de multiples arrestations pour relations sexuelles entre personnes du même sexe mais pas de poursuites connues. Des personnes LGBTI auraient été arbitrairement détenues et abusées physiquement et sexuellement par des policiers au cours de l’année. 

Autre violence ou discrimination sociétale

Des universitaires et des militants ont déclaré que les migrants d’Afrique subsaharienne étaient parfois victimes de discrimination et qu’il existait des tensions dans certaines communautés entre les populations autochtones et les populations migrantes.

Droits des travailleurs

Le gouvernement a affirmé qu’il y avait 101 syndicats et organisations d’employeurs enregistrés. Aucun nouveau syndicat n’a été enregistré entre janvier et septembre, et le gouvernement a déclaré qu’il n’avait reçu aucune demande.  Les tentatives des nouveaux syndicats de former des fédérations ou des confédérations ont été confrontées à des défis similaires. Les représentants du Syndicat national autonome de l’administration publique (SNAPAP) ont déclaré que le syndicat continuait de fonctionner sans statut officiel. Le gouvernement a continué à refuser la reconnaissance à la Confédération autonome générale des travailleurs d’Algérie (CGATA), une confédération syndicale indépendante qui comprend des syndicats et des comités du secteur public et économique. Les membres de la CGATA comprenaient des travailleurs des syndicats représentant les administrateurs du gouvernement, du personnel diplomatique, des employés de l’électricité et du gaz, des professeurs d’université, des travailleurs des transports publics et des postes, et des avocats. La confédération comprenait également des migrants travaillant dans le pays. Le SNAPAP et d’autres syndicats indépendants ont été confrontés à l’ingérence du gouvernement tout au long de l’année, y compris l’obstruction officielle aux réunions de l’assemblée générale et le harcèlement policier lors des manifestations de sit-in. En outre, le gouvernement a restreint les activités syndicales et la formation de syndicats indépendants dans certains secteurs critiques des services publics, tels que le pétrole et le gaz et les télécommunications. 

L’intimidation anti-syndicale était monnaie courante et plusieurs grèves ont été déclenchées en réaction au refus du gouvernement d’étendre la reconnaissance officielle aux nouveaux syndicats naissants et à sa pratique de ne s’engager qu’avec l’UGTA.

Auteur
B. Karima

 




- Publicité -

Le département d’État américain accuse Echourouk d’antisémitisme

0
Ce journal renvoie une image haineuse des Algériens

Le département d’État américain accuse Echourouk d’antisémitisme

Dans son rapport annuel, le département d’État américain pointe du doigt, l’antisémitisme béat du journal Echourouk et l’accuse nommément.  » En août, le journal privé Echourouk El Youmi a publié un dessin représentant un homme juif avec une étoile de David sur la manche, agrippant la surface d’un globe, semblant promouvoir les stéréotypes de la domination du monde juif. Également en août, Echourouk El Youmi a publié un article affirmant que les juifs complotaient contre les musulmans depuis des siècles, que les juifs étaient responsables de la plupart des désastres des musulmans et que les juifs contrôlaient les médias, le cinéma, l’art et la mode. », écrit le département d’État.

Le rapport publié le 21 avril passé rapporte également que  » les dirigeants religieux et de la société civile ont rapporté que la communauté juive faisait face à des obstacles non officiels, fondés sur la religion, à l’emploi du gouvernement et à des difficultés administratives lorsqu’ils travaillaient avec la bureaucratie gouvernementale. »

Par son comportement, cette presse obscurantiste dont fait partie Echourouk, et qui se croit seule au monde, pénalise les algériens en renvoyant une image d’un pays intolérant voir hostile aux autres peuples et cultures. Il est de la responsabilité de l’État, qui est d’ailleurs accablé par le rapport du département d’État, de sévir contre ce média obscurantiste aux financements occultes, et qui répand des idées tout aussi obscurantistes dans la société algérienne aux longues traditions de tolérances et d’amabilités.  

Auteur
La rédaction

 




- Publicité -

Éboulement sur la route de Triolet entre Bab El Oued et Chevalley (Vidéo)

0
Le drame a été miraculeusement évité

Éboulement sur la route de Triolet entre Bab El Oued et Chevalley (Vidéo)

Un glissement de terrain est  survenu dans la nuit de vendredi sur la route reliant  Bab El Oued à Chevalley à Alger, le Lieutenant Benkhalfallah a fait savoir que la voie a été rouverte à la circulation samedi à 3h 04mn rapporte l’agence officielle APS 

Le glissement de terrain n’a causé fort heureusement ni pertes matérielles ni pertes humaines, a-t-il ajouté.
Plusieurs vidéos circulent sur le net et montrent l’ampleur de l’éboulement et les dégâts que ça aurait pu engendrés au passage de véhicules.

Auteur
La rédaction

 




- Publicité -

Un panneau publicitaire de Bouteflika chute et tue une personne à Alger. (Vidéo)

0
La grue n’aurait pas supporté la charge

Un panneau publicitaire de Bouteflika chute et tue une personne à Alger. (Vidéo)

Une personne a succombé à ses blessures après avoir été transférée à l’hôpital de Beni Messous suite à la chute d’un panneau publicitaire à l’effigie de Bouteflika, vendredi soir, sur l’autoroute menant de Ben Aknoun à Dar El Beida à Alger, a affirmé samedi à l’APS la directrice de garde de cette structure de santé.

Le panneau publicitaire géant de  48m2 a chuté, après que la société AD Display ait voulu installé un portrait géant du président Bouteflika avec une grue de 25T qui n’a pas tenue la charge et provoqué la chute de la grue sur laquelle se trouvait la victime qui a été transférée par les agents de la protection civile à l’hôpital de Beni Messous dans un état critique. Agée de 43 ans, la victime était en train de placer le panneau publicitaire sur l’autoroute menant de Ben Aknoun à Dar El Beida au moment ou l’accident s’est produit (23:04 mn), a déclaré à l’APS le Lieutenant Khaled Benkhalfallah.

Trois camions, trois ambulances et un dispositif de sécurité ont été mobilisés jusqu’à l’ouverture de la voie samedi à 2:23. 

Auteur
Avec APS

 




- Publicité -

A-t-on voulu assassiner le prince héritier Saoudien? (Vidéo)

0
Arabie Saoudite

A-t-on voulu assassiner le prince héritier Saoudien? (Vidéo)

Plusieurs internautes ont rapporté que des coups de feu auraient été entendues ce soir à Riyad (Arabie saoudite). Un certain Ghanem Eddoussari, un activiste des droits de l’homme saoudien, a même twitté, que le prince héritier, Bin Salmane aurait été évacué dans une caserne militaire de l’aviation.

Cette version des faits a été démentie par les autorités saoudienne . En effet et selon un haut responsable cité par l’agence de presse saoudienne SPA, il s’agirait d’un mini-drone qui se serait approché trop près du palais royal et aurait été abattu par les forces de sécurité saoudiennes.

Le jouet drone a été repéré par des agents à un poste de contrôle du quartier de Khozama et la cible a été « traitée conformément à leurs consignes », écrit SPA.

Citant une source officielle saoudienne, Reuters précise que le roi Salmane n’était pas dans son palais au moment de l’incident car il se trouvait dans une autre de ses résidences.

Dans pareils circonstances, il est difficile de savoir le vrai du faux, d’autant plus que les médias saoudiens sont tous inféodés à la famille royale des Al Saoud.

Auteur
La rédaction avec le figaro

 




- Publicité -

DERNIERS ARTICLES

Zakia Mohamed

Pour avoir dit qu’Okba n’est pas algérien, Zakia Mohamed victime d’une...

0
Depuis plusieurs jours, la chanteuse algérienne Zakia Mohamed fait l’objet d’une campagne de dénigrement virulente sur les réseaux sociaux. En cause : des vidéos...

LES PLUS LUS (48H)

Zakia Mohamed

Pour avoir dit qu’Okba n’est pas algérien, Zakia Mohamed victime d’une...

0
Depuis plusieurs jours, la chanteuse algérienne Zakia Mohamed fait l’objet d’une campagne de dénigrement virulente sur les réseaux sociaux. En cause : des vidéos...