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vendredi 18 juillet 2025
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Les guerres de libération nationale vietnamienne

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Contre l’idéologie harkie, pour la culture libre et solidaire (4)

Les guerres de libération nationale vietnamienne

En ayant en tête la guerre de libération nationale algérienne, je suis allé à Hanoï pour me rendre compte personnellement de ce qui restait des guerres de libération patriotique vietnamienne, successivement contre la domination coloniale française, puis l’agression impérialiste états-unienne.

Première visite : la prison centrale, l’équivalent de la prison Barberousse à Alger, durant la colonisation. La prison de Hanoï était destinée à enfermer les combattants vietnamiens contre le colonialisme français. Elle est ouverte au public, local et étranger, six jours sur sept, durant la journée.

On voit les cellules collectives : des dortoirs où les prisonniers étaient enchaînés aux pieds par des barres de fer, les uns liés à côté des autres, sur un immense parterre servant à s’asseoir ou se coucher. Pour les prisonniers les plus résistants, les plus dangereux, les plus récalcitrants ou destinés à une exécution très prochaine, étaient réservés des cellules individuelles. Évidemment, elles étaient très étroites, très sombres, très humides, très peu aérées : des trous à rats. À moins d’une santé de fer et d’un esprit solide, on y succombe.

Ces cellules individuelles débouchent sur la salle principale. Là, trône le chef-d’œuvre de la  « civilisation » française : la guillotine… À sa vue, je fus pris d’une violente émotion, rendue plus intense en pensant à Ahmed Zabana, le premier patriote algérien guillotiné par les colonialistes.

Puis, voici des photos-portraits de combattantes et combattants vietnamiens : de tous les âges, de toutes les professions, de toutes les ethnies, de toutes les expressions de visages. Avec leurs noms et prénoms.

Ensuite des textes : lettres aux parents, poésies chantant la résistance, la dignité face aux injustices et aux crimes colonialistes, l’amour de la liberté, du peuple, de la patrie.

Et encore des photos et des sculptures montrant les « bonnes manières civilisées » du colonialisme français : les tortures infligées aux prisonniers, les instruments employés, les corps maltraités, les blessures. Plus loin, voici les photos et sculptures des trous creusés clandestinement par des prisonniers pour s’évader, et les instruments utilisés.

Hanoi

Ailleurs, des documents sur la seconde partie de la guerre patriotique, cette fois-ci contre les impérialistes U.S. En particulier, les cellules des prisonniers états-uniens capturés, leurs vêtements, leur nourriture, la possibilité qui leur était consentie de faire du sport, de jouer de la musique, de recevoir et d’écrire des lettres, etc.

On constate, alors, la différence de traitements : d’une part, la barbarie cruelle et criminelle des « civilisées » autorités colonialistes françaises contre les patriotes vietnamiens, et, d’autre part, la « barbarie » des autorités vietnamiennes : la situation des prisonniers U.S. était conforme aux conventions humanitaires internationales.  Pourtant, ces prisonniers de guerre avaient, pour les fantassins, torturé et participé à des massacres de patriotes vietnamiens, et, pour les aviateurs, largué des bombes au napalm sur la population civile vietnamienne. Durant leur séjour en prison, les autorités vietnamiennes tentèrent de faire prendre conscience à ces criminels de guerre de l’injustice de leurs actes, et de l’aspect criminel de leurs dirigeants étatiques. Ces derniers appelèrent ce genre d’action un « lavage de cerveau », sans appeler leurs propres agressions des crimes de guerre. Ainsi est le monde des dominateurs, partout, depuis toujours, passé, présent le futur.

Deuxième visite, dans une autre partie de Hanoï : le musée de l’armée populaire de libération. Il est situé sur une large avenue : le boulevard Dien Bien Phu. C’est le nom du lieu où l’armée coloniale française, dirigée par les officiers les plus « brillants » de la prestigieuse académie militaire de France, Saint-Cyr, et dotée des armements les plus sophistiqués, cette armée fut, en 1945, stratégiquement vaincue par l’armée populaire vietnamienne, dirigée par un ex-ouvrier dans une usine française (Ho Chi Minh) et un ex-enseignant d’école (Nguyen Giap). Leur éclatante et exemplaire victoire mit fin à l’infâme domination coloniale française.

Au musée, d’un côté, sont exposées les carcasses et photos d’avions de guerre U.S. Ils causèrent tant de victimes, en lâchant du ciel leurs tapis de bombes de tout genre, sur tout ce qui bougeait, humains et animaux, au sud comme au nord du Vietnam. Les bombes au napalm brûlaient les forêts où se réfugiaient les partisans, mais où vivaient également des populations civiles. Le monde entier a vu la photo de la toute petite vietnamienne, d’à peine huit ans, courant hagarde, le corps nu à peine brûlé par le napalm. Les gouvernants, idéologues et certains écrivains et journalistes U.S. appelaient cela lutter contre le « communisme » en portant la « démocratie », la « liberté » et le « bien-être » au peuple vietnamien.

Au musée, d’un autre coté, on voit des chars de l’armée de libération vietnamienne, notamment ceux qui, en 1975, entrèrent les premiers dans Saïgon finalement libérée.

Puis, dans diverses salles du musée, est présentée, accompagnée des informations nécessaires, en langues vietnamienne et anglaise, la longue histoire des diverses invasions étrangères et des  résistances du peuple vietnamien contre les agresseurs. Des écrits, des photos, des instruments, d’une part, des agresseurs, et, d’autre part, des patriotes combattants, hommes et femmes. On constate l’extrême intelligence des résistants vietnamiens, concrétisée par leur incroyable et surprenante capacité de transformer leur faiblesse en force, notamment par l’emploi de tout ce qui peut exister comme arme de guerre de résistance. Par exemple, le bambou, répandu dans le pays, servait à confectionner des flèches empoisonnées, des sortes de couteau, des pointes mises dans des trous du sol cachant des pièges où tombaient les fantassins ennemis.

Dans ces salles, aussi, figurent des portraits de combattantes et combattants, des documents écrits, des poésies populaires ou de lettrés. Les agresseurs appelaient cela « barbarie ».

De la prison comme du musée, je suis sorti avec un sentiment extrêmement fort : une très légitime fierté. Ainsi, un peuple de paysans très pauvres, dirigé par des patriotes sincères et résolus, relativement jeunes, qui n’ont pas fréquenté l’université, a pu vaincre militairement, politiquement et idéologiquement successivement deux impérialismes, le français et l’états-unien, cela durant deux guerres qui se suivirent de 1945 à 1975 : trente ans ! (1)

La prison comme le musée de l’armée populaire sont visités, d’une part, par des nationaux. Ils viennent soit individuellement, soit en groupes. Ces derniers sont composés d’élèves d’école primaire, secondaire, universitaire, ou de travailleurs, de militaires, etc. D’autre part, des touristes étrangers viennent également visiter ces lieux. Parmi ces derniers, on remarque des citoyens de France et des États-Unis. Inutile de dire combien ces derniers sont généralement curieux de découvrir finalement la vérité sur l’oeuvre « civilisatrice » de leurs gouvernants, et gênés d’en constater les crimes contre l’humanité. Aux visiteurs sont proposés, à un prix modique, des guides parlant plusieurs langues, pour leur permettre d’avoir les informations les plus complètes sur ce qu’ils veulent savoir.

Comme dans le cas de la Chine, le Vietnam, aussi, a depuis quelques années adopté la voie capitaliste. Les couches populaires de travailleurs et de paysans pauvres en souffrent, et les intellectuels qui leur sont proches dénoncent cette injustice, dans la mesure du (très limité) possible. Même le militaire, doublement vainqueur du colonialisme français et de l’impérialisme U.S., le général Nguyen Giap, protesta contre l’orientation capitaliste de la nouvelle caste oligarchique régnante. En vain ! Il quitta ce monde dans l’amertume.

Cependant, le peuple demeure uni fermement s’il s’agit de porter atteinte à son intégrité territoriale, à l’une ou l’autre partie de son peuple, composé de nombreuses minorités ethniques. Les conflits au sein du peuple viennent après l’impérieuse nécessité de conserver l’indépendance de la patrie. Durant la très longue résistance du peuple vietnamien contre les agressions coloniale française puis impérialiste états-unienne, Ho Chi Minh avait lancé le slogan qui demeure le plus répandu : « Rien n’est plus précieux que l’indépendance et la liberté ». Bien que, après la victoire sur l’impérialisme états-unien, la liberté laisse fortement à désirer, et certains combattent pour les droits démocratique du peuple, néanmoins l’indépendance du pays demeure absolument sacrée, contre toute intervention étrangère.

Les portraits du « père » de l’indépendance, Ho Chi Minh, se trouvent partout dans les villes, et son mausolée, établi sur une large place de la capitale, est régulièrement honoré par les nationaux, et visité par les touristes de passage.

Comme dans le cas de la Chine, des gens quittent le Vietnam, soit à la recherche d’un meilleur travail ou par besoin de plus de liberté. Toutefois, qu’ils soient du peuple dit « ordinaire », des intellectuels ou des militants, aucun ni aucune, à ma connaissance, ne renie son peuple, ni le méprise, ni déclare préférer « changer de peuple ». Et même si ces émigrés s’installent dans l’un des pays qui, auparavant, avait agressé le Vietnam (France ou États-Unis), et en prennent la nationalité, ni l’appât du gain, ni la gloire médiatique ne parviennent à rabaisser ou éliminer l’amour de ces émigrés pour leur patrie, leur culture et leur peuple d’origine : cet amour reste absolument intact.

K. N.

Email : kad-n@email.com

Notes

(1) En 1971, à la salle El Mouggar d’Alger, j’avais déjà réalisé une pièce de théâtre sur cette héroïque et exemplaire guerre de libération populaire. Faut-il signaler qu’après quatre représentations, on me « conseilla » d’interrompre les représentations, ce que je fus contraint de faire. Voir livre 1, in http://www.kadour-naimi.com/f-fourmi_photo.htm

Reportage photo :

– La guerre de libération nationale vietnamienne contre le colonialisme français : Photos in http://kadour-naimi.over-blog.com/

– La guerre de libération nationale vietnamienne contre l’impérialisme U.S. : Photos in http://kadour-naimi.over-blog.com/

 

Auteur
Kaddour Naïmi

 




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Libertés en Algérie: graves accusations du département d’État américain

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Contrairement à ce que rapporte l’APS

Libertés en Algérie: graves accusations du département d’État américain

Incroyable déni que celui des autorités algériennes, pour qui, un rapport accablant devient comme par magie, dans ses organes officielles un rapport qui « encense l’Algérie » !. En tout cas c’est  ce qu’on pouvait lire sur l’APS pour qui « le département d’Etat américain a mis en avant vendredi le respect de l’intégrité des personnes et des libertés individuelles en Algérie, soulignant les mesures prises par le gouvernement pour promouvoir les droits de l’homme. ». La dépêche APS est ainsi élogieuse sur le département d’État sur plusieurs paragraphes et parle d’un rapport qui encense le gouvernement, alors qu’ils ne l’ont pas lu ou pas voulu divulguer son vrai contenu.

En effet, le rapport pointe des insuffisances criardes dans tous les domaines, avec un ton accusateur, de la justice à la liberté de la presse en passant par les libertés individuelles, politiques et syndicales. Au fait c’est un tableau très sombre que dresse le département d’État américain de la situation politique du pays.  Ci-dessous un résumé de ce que le rapport du département d’État soulève comme problèmes en Algérie.

Justice et procédures judiciaires

Le pouvoir judiciaire n’est pas toujours indépendant ni impartial en matière civile et manquait d’indépendance dans certaines affaires de droits de l’homme. Les liens familiaux et le statut des parties impliquées ont influencé les décisions. Les individus peuvent intenter des poursuites, et les processus administratifs liés à l’amnistie peuvent fournir des dommages aux victimes ou à leurs familles pour des violations des droits de l’homme et une indemnisation pour les torts allégués. Les individus peuvent faire appel des décisions défavorables auprès des organes internationaux des droits de l’homme, mais leurs décisions n’auront pas force de loi.

Interférence arbitraire ou illégale avec la vie privée, la famille, le domicile ou la correspondance

Selon des militants des droits de l’homme, les citoyens croyaient largement que le gouvernement effectuait une surveillance électronique fréquente de citoyens, y compris des opposants politiques, des journalistes, des groupes de défense des droits humains et des terroristes présumés. Les responsables de la sécurité auraient fouillé les maisons sans mandat. Les forces de sécurité ont effectué des visites inopinées à domicile.

En 2016, le gouvernement a créé une agence anti-criminalité chargée de coordonner les efforts anti-crise et de mener une surveillance préventive des communications électroniques dans l’intérêt de la sécurité nationale. Relevant du ministère de la Justice, l’agence a le pouvoir exclusif de surveiller toutes les activités de surveillance électronique, mais le décret n’a pas précisé les limites de l’autorité de surveillance ni les protections correspondantes pour les personnes soumises à la surveillance

Liberté d’expression, y compris pour la presse

Les actions du gouvernement comprenaient le harcèlement de certains critiques; application arbitraire de lois vaguement formulées; pressions informelles sur les éditeurs, les éditeurs, les annonceurs et les journalistes; et le contrôle d’une part importante des capacités de publicité et d’impression du pays. Certains médias ont affirmé  que le gouvernement utilisait préférentiellement le contrôle de la plupart des imprimeries et de grandes quantités de publicité dans le secteur public, et que l’absence de règles claires sur ces pratiques lui permettait d’exercer une influence indue sur les organes de presse.

Liberté d’expression: 

Alors que le débat public et les critiques du gouvernement étaient répandus, les journalistes et les activistes pensaient qu’ils étaient limités dans leur capacité à critiquer publiquement le gouvernement sur des sujets qui traversaient des «lignes rouges» non écrites. Les fonctionnaires et les institutions de l’État, et les citoyens ont fait preuve de retenue dans l’expression de la critique publique. La loi criminalisant le discours sur la conduite des forces de sécurité pendant le conflit interne des années 1990 est restée en place, bien que le gouvernement ait déclaré qu’il n’y avait jamais eu d’arrestation ou de poursuites en vertu de la loi. Une loi distincte prévoit une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à trois ans pour les publications qui «peuvent nuire à l’intérêt national» ou jusqu’à un an pour diffamer ou insulter le président, le parlement, l’armée ou les institutions étatiques. Les représentants du gouvernement ont surveillé les réunions politiques.

Presse et liberté des médias: 

L’Agence nationale pour l’édition et la publicité (ANEP) contrôle la publicité publique pour la presse écrite. Selon l’ONG Reporters sans frontières (RSF), la publicité privée existait mais provenait fréquemment d’entreprises ayant des liens étroits avec le parti politique au pouvoir. Bien que l’ANEP ait déclaré en septembre qu’elle ne représentait que 15% du marché publicitaire total, des sources non gouvernementales ont estimé que la majorité des quotidiens dépendaient de la publicité autorisée par l’ANEP pour financer leurs opérations. Le manque de transparence du gouvernement quant à l’utilisation de la publicité financée par l’État lui a permis d’exercer une influence indue sur la presse écrite. Le 14 novembre, Hadda Hazem, rédacteur en chef du journal El Fadjr, a entamé une grève de la faim pour protester contre ce qu’elle a décrit comme la pression du gouvernement sur les annonceurs publics et privés pour priver El Fadjr de recettes publicitaires en représailles de ses critiques du gouvernement.

La police a arrêté le blogueur Merzoug Touati le 25 janvier sur des accusations liées à la publication d’une interview d’un ancien diplomate israélien. Le 13 septembre, Touati a entamé une grève de la faim. Il est resté en détention à la fin de l’année.

Des journalistes de la presse écrite et audiovisuelle indépendante ont exprimé leur frustration face à la difficulté de recevoir des informations de la part de fonctionnaires. À l’exception de plusieurs quotidiens, la majorité des organes de presse écrite dépendaient du gouvernement pour le matériel d’impression physique et les opérations.

La Direction des médias du ministère est responsable de la délivrance et du renouvellement des accréditations aux médias étrangers opérant dans le pays. Bien que cette accréditation soit requise pour fonctionner légalement, la grande majorité des médias étrangers n’étaient pas accrédités. Alors que le gouvernement tolérait leurs opérations par le passé, le ministère de la Communication a déclaré qu’en 2016, le nombre de chaînes satellites privées serait limité à 13 et que les chaînes de télévision étrangères non accréditées seraient fermées. 

Censure ou restrictions de contenu: 

Certains grands médias ont fait l’objet de représailles directes et indirectes pour avoir critiqué le gouvernement.
Du 5 au 28 novembre, Tout sur l’Algérie (TSA), site d’informations en ligne, était inaccessible via Algerie Telecom, le fournisseur d’accès Internet traditionnel (ISP), et via Mobilis, l’ISP mobile public. Algerie Telecom n’a pas fourni à TSA les raisons du blocage. En octobre, le ministère de la Communication a nié toute implication, affirmant que la question revenait à Algerie Telecom. Le directeur de la TSA, Hamid Guemache, a déclaré à RSF que les explications fournies par les autorités « ne sont pas convaincantes » et qu’il soupçonnait un « blocage politique ».

Diffamation: 

Les ONG et les observateurs ont critiqué la loi sur la diffamation comme étant vaguement rédigée et ont déclaré que les définitions utilisées ne respectaient pas les normes internationalement reconnues. La loi définit la diffamation comme «toute allégation ou imputation d’un fait portant atteinte à l’honneur ou à la considération d’une personne ou de l’organisme auquel le fait est imputé». La loi n’exige pas que le fait allégué ou imputé soit faux ou déclaration doit être faite avec une intention malveillante de nuire à la réputation d’un autre individu. La diffamation n’est pas un crime mais entraîne une amende allant de 100 000 DZD à 500 000 DZD (877 $ à 4 385 $). Les lois sur la diffamation précisent que les anciens membres des forces armées qui font des déclarations réputées avoir porté atteinte à l’image de l’armée ou avoir «nui à l’honneur et au respect dus aux institutions de l’État» peuvent faire l’objet de poursuites.

Le ministère de la Communication a interdit la vente du numéro d’août de Le Monde Diplomatique, publication mensuelle française, qui contenait un article intitulé « Mémoire interdite en Algérie » sur les conséquences du conflit interne dans les années 1990. Le ministère a déclaré que la discussion de l’article sur la santé du président Bouteflika était préjudiciable au président et a déclaré que la publication ne faisait pas appel de la décision.

La loi criminalise les déclarations dénigrant l’Islam ou insultant le Prophète Muhammed ou «messagers de Dieu». En 2016, la police de Sétif a arrêté Slimane Bouhafs, chrétien converti, pour avoir publié sur sa page Facebook des déclarations mettant en cause la moralité du Prophète Mahomet. 

Corruption: 

Les détracteurs de la loi sur la corruption  ont affirmé la loi protège la corruption de haut niveau du gouvernement et favorise l’impunité.

Les reportages dans les médias et l’opinion publique ont considéré l’absence de charges contre le plus haut fonctionnaire du gouvernement comme une indication de l’impunité pour les responsables gouvernementaux.

En 2016, le Consortium international des journalistes d’investigation a publié un article basé sur les «Panama Papers», documents divulgués par le cabinet d’avocats Mossack Fonseca au Panama, concernant des allégations de pots-de-vin dans le cadre de contrats attribués par Sonatrach, la compagnie pétrolière nationale. Les fonctionnaires du ministère de la Justice ont déclaré que les enquêtes liées aux révélations sur les «Panama Papers» étaient en cours, mais n’ont pas pu fournir de détails supplémentaires en raison des restrictions sur la discussion des enquêtes actives.

La corruption au sein du gouvernement découle en grande partie d’un manque de surveillance transparente. L’Association nationale pour la lutte contre la corruption a noté l’existence d’une loi anti-corruption efficace, mais a déclaré que le gouvernement n’avait pas la «volonté politique» d’appliquer la loi.

Divulgation financière des responsables: 

La loi stipule que tous les fonctionnaires élus et ceux nommés par décret présidentiel doivent déclarer leurs actifs le mois où ils commencent leur emploi, s’il y a un changement substantiel dans leur richesse pendant leur mandat, et à la fin de leur mandat. Peu de représentants du gouvernement ont rendu publique leur richesse personnelle et il n’y avait aucune application connue de la loi.

Les Nations Unies ou d’autres organismes internationaux: 

Le gouvernement a adressé une invitation au Groupe de travail des Nations Unies sur les disparitions forcées ou involontaires en 2014 et de nouveau en 2015, mais aucune visite n’a eu lieu. Le pays a rejoint le CDH en 2014 mais a continué de refuser les visites des rapporteurs spéciaux des Nations unies sur les exécutions extrajudiciaires (pendantes depuis 1998), le contre-terrorisme et les droits de l’homme (en attente depuis 2006) et le groupe de travail sur la détention arbitraire. ). 
Organismes gouvernementaux des droits de l’homme: En mars, le gouvernement a remplacé la Commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l’homme (CNCPPDH) par le CNDH. Ce nouvel organe des droits de l’homme a l’autonomie budgétaire et la responsabilité d’enquêter sur les violations présumées des droits de l’homme, commente officiellement les lois proposées par le gouvernement et publie un rapport annuel. À la fin de l’année, la CNDH avait présenté son premier projet de rapport au président Bouteflika, mais le rapport n’avait pas été rendu public à la fin de l’année. Au cours de l’année, la CNDH a organisé des séminaires et des ateliers sur des sujets tels que la réforme pénitentiaire et la traite des personnes. Un représentant de la CNDH a déclaré que l’organisation considérait que les préoccupations les plus graves en matière de droits de l’homme constituaient des limites aux droits socioéconomiques, ainsi que des limites à la liberté d’expression.

Personnes handicapées

La loi interdit la discrimination contre les personnes handicapées, bien que le gouvernement n’ait pas toujours appliqué efficacement ces dispositions. Peu de bâtiments gouvernementaux étaient accessibles aux personnes handicapées. Peu d’entreprises ont respecté la loi selon laquelle elles réservent 1% des emplois aux personnes handicapées. Les ONG ont signalé que le gouvernement n’a pas imposé le paiement d’amendes. Le Ministère de la solidarité nationale, de la famille et de la condition féminine a fourni un certain soutien financier aux ONG axées sur les soins de santé, mais pour de nombreuses ONG, ce soutien financier représentait une petite fraction de leur budget. Le gouvernement a fourni des prestations d’invalidité aux personnes handicapées qui se sont inscrites.

La majorité des programmes du ministère pour les enfants handicapés sont restés dans des centres sociaux pour enfants handicapés plutôt que dans des établissements d’enseignement formels. Les groupes de défense des droits ont signalé que les enfants handicapés fréquentaient rarement l’école après le secondaire. Beaucoup d’écoles manquaient d’enseignants formés pour travailler avec des enfants handicapés, menaçant la viabilité des efforts visant à intégrer les enfants handicapés dans les écoles publiques.

De nombreuses personnes handicapées ont eu des difficultés à voter en raison de centres de vote dépourvus de fonctions accessibles.

Actes de violence, discrimination et autres abus fondés sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre:

La loi incrimine les relations sexuelles consensuelles homosexuelles entre hommes et femmes et l’indécence publique avec des peines qui comprennent une peine d’emprisonnement de six mois à trois ans et une amende de 1 000 à 10 000 dinars (9 à 92 dollars). La loi prévoit également des peines de deux mois à deux ans d’emprisonnement et des amendes de 500 à 2 000 dinars (4 à 17 dollars) pour toute personne reconnue coupable d’avoir commis un «acte homosexuel». Si un mineur est impliqué, l’adulte peut à trois ans d’emprisonnement et à une amende de 10 000 DA (87 USD). Les activistes LGBTI ont rapporté que le vague libellé des lois identifiant les « actes homosexuels » et les « actes contre nature » a permis des accusations massives qui ont abouti durant l’année à de multiples arrestations pour relations sexuelles entre personnes du même sexe mais pas de poursuites connues. Des personnes LGBTI auraient été arbitrairement détenues et abusées physiquement et sexuellement par des policiers au cours de l’année. 

Autre violence ou discrimination sociétale

Des universitaires et des militants ont déclaré que les migrants d’Afrique subsaharienne étaient parfois victimes de discrimination et qu’il existait des tensions dans certaines communautés entre les populations autochtones et les populations migrantes.

Droits des travailleurs

Le gouvernement a affirmé qu’il y avait 101 syndicats et organisations d’employeurs enregistrés. Aucun nouveau syndicat n’a été enregistré entre janvier et septembre, et le gouvernement a déclaré qu’il n’avait reçu aucune demande.  Les tentatives des nouveaux syndicats de former des fédérations ou des confédérations ont été confrontées à des défis similaires. Les représentants du Syndicat national autonome de l’administration publique (SNAPAP) ont déclaré que le syndicat continuait de fonctionner sans statut officiel. Le gouvernement a continué à refuser la reconnaissance à la Confédération autonome générale des travailleurs d’Algérie (CGATA), une confédération syndicale indépendante qui comprend des syndicats et des comités du secteur public et économique. Les membres de la CGATA comprenaient des travailleurs des syndicats représentant les administrateurs du gouvernement, du personnel diplomatique, des employés de l’électricité et du gaz, des professeurs d’université, des travailleurs des transports publics et des postes, et des avocats. La confédération comprenait également des migrants travaillant dans le pays. Le SNAPAP et d’autres syndicats indépendants ont été confrontés à l’ingérence du gouvernement tout au long de l’année, y compris l’obstruction officielle aux réunions de l’assemblée générale et le harcèlement policier lors des manifestations de sit-in. En outre, le gouvernement a restreint les activités syndicales et la formation de syndicats indépendants dans certains secteurs critiques des services publics, tels que le pétrole et le gaz et les télécommunications. 

L’intimidation anti-syndicale était monnaie courante et plusieurs grèves ont été déclenchées en réaction au refus du gouvernement d’étendre la reconnaissance officielle aux nouveaux syndicats naissants et à sa pratique de ne s’engager qu’avec l’UGTA.

Auteur
B. Karima

 




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Le département d’État américain accuse Echourouk d’antisémitisme

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Ce journal renvoie une image haineuse des Algériens

Le département d’État américain accuse Echourouk d’antisémitisme

Dans son rapport annuel, le département d’État américain pointe du doigt, l’antisémitisme béat du journal Echourouk et l’accuse nommément.  » En août, le journal privé Echourouk El Youmi a publié un dessin représentant un homme juif avec une étoile de David sur la manche, agrippant la surface d’un globe, semblant promouvoir les stéréotypes de la domination du monde juif. Également en août, Echourouk El Youmi a publié un article affirmant que les juifs complotaient contre les musulmans depuis des siècles, que les juifs étaient responsables de la plupart des désastres des musulmans et que les juifs contrôlaient les médias, le cinéma, l’art et la mode. », écrit le département d’État.

Le rapport publié le 21 avril passé rapporte également que  » les dirigeants religieux et de la société civile ont rapporté que la communauté juive faisait face à des obstacles non officiels, fondés sur la religion, à l’emploi du gouvernement et à des difficultés administratives lorsqu’ils travaillaient avec la bureaucratie gouvernementale. »

Par son comportement, cette presse obscurantiste dont fait partie Echourouk, et qui se croit seule au monde, pénalise les algériens en renvoyant une image d’un pays intolérant voir hostile aux autres peuples et cultures. Il est de la responsabilité de l’État, qui est d’ailleurs accablé par le rapport du département d’État, de sévir contre ce média obscurantiste aux financements occultes, et qui répand des idées tout aussi obscurantistes dans la société algérienne aux longues traditions de tolérances et d’amabilités.  

Auteur
La rédaction

 




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Éboulement sur la route de Triolet entre Bab El Oued et Chevalley (Vidéo)

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Le drame a été miraculeusement évité

Éboulement sur la route de Triolet entre Bab El Oued et Chevalley (Vidéo)

Un glissement de terrain est  survenu dans la nuit de vendredi sur la route reliant  Bab El Oued à Chevalley à Alger, le Lieutenant Benkhalfallah a fait savoir que la voie a été rouverte à la circulation samedi à 3h 04mn rapporte l’agence officielle APS 

Le glissement de terrain n’a causé fort heureusement ni pertes matérielles ni pertes humaines, a-t-il ajouté.
Plusieurs vidéos circulent sur le net et montrent l’ampleur de l’éboulement et les dégâts que ça aurait pu engendrés au passage de véhicules.

Auteur
La rédaction

 




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Un panneau publicitaire de Bouteflika chute et tue une personne à Alger. (Vidéo)

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La grue n’aurait pas supporté la charge

Un panneau publicitaire de Bouteflika chute et tue une personne à Alger. (Vidéo)

Une personne a succombé à ses blessures après avoir été transférée à l’hôpital de Beni Messous suite à la chute d’un panneau publicitaire à l’effigie de Bouteflika, vendredi soir, sur l’autoroute menant de Ben Aknoun à Dar El Beida à Alger, a affirmé samedi à l’APS la directrice de garde de cette structure de santé.

Le panneau publicitaire géant de  48m2 a chuté, après que la société AD Display ait voulu installé un portrait géant du président Bouteflika avec une grue de 25T qui n’a pas tenue la charge et provoqué la chute de la grue sur laquelle se trouvait la victime qui a été transférée par les agents de la protection civile à l’hôpital de Beni Messous dans un état critique. Agée de 43 ans, la victime était en train de placer le panneau publicitaire sur l’autoroute menant de Ben Aknoun à Dar El Beida au moment ou l’accident s’est produit (23:04 mn), a déclaré à l’APS le Lieutenant Khaled Benkhalfallah.

Trois camions, trois ambulances et un dispositif de sécurité ont été mobilisés jusqu’à l’ouverture de la voie samedi à 2:23. 

Auteur
Avec APS

 




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A-t-on voulu assassiner le prince héritier Saoudien? (Vidéo)

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Arabie Saoudite

A-t-on voulu assassiner le prince héritier Saoudien? (Vidéo)

Plusieurs internautes ont rapporté que des coups de feu auraient été entendues ce soir à Riyad (Arabie saoudite). Un certain Ghanem Eddoussari, un activiste des droits de l’homme saoudien, a même twitté, que le prince héritier, Bin Salmane aurait été évacué dans une caserne militaire de l’aviation.

Cette version des faits a été démentie par les autorités saoudienne . En effet et selon un haut responsable cité par l’agence de presse saoudienne SPA, il s’agirait d’un mini-drone qui se serait approché trop près du palais royal et aurait été abattu par les forces de sécurité saoudiennes.

Le jouet drone a été repéré par des agents à un poste de contrôle du quartier de Khozama et la cible a été « traitée conformément à leurs consignes », écrit SPA.

Citant une source officielle saoudienne, Reuters précise que le roi Salmane n’était pas dans son palais au moment de l’incident car il se trouvait dans une autre de ses résidences.

Dans pareils circonstances, il est difficile de savoir le vrai du faux, d’autant plus que les médias saoudiens sont tous inféodés à la famille royale des Al Saoud.

Auteur
La rédaction avec le figaro

 




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Les 536 crânes de résistants algériens au musée de Paris attendent encore leur restitution

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Mémoire

Les 536 crânes de résistants algériens au musée de Paris attendent encore leur restitution

Le nombre de crânes de résistants algériens conservés au Muséum national d’histoire naturelle de Paris (MNHN), selon un dernier recensement, s’élève à 536 venant de toutes les régions d’Algérie, a indiqué samedi à Paris le chercheur algérien en histoire et anthropologie Ali Farid Belkadi.

« Le dernier recensement, au 18 avril 2018, s’élève à 536 crânes. Ils viennent de toutes les régions d’Algérie, de Khenchela, d’Oran, de Batna, de Skikda, d’El-Kala, d’Alger. Parmi ces 536 crânes et ossements figurent ceux d’hommes préhistoriques, très peu nombreux. Tous n’ont rien à faire en France », a affirmé dans un entretien à l’APS ce chercheur qui avait découvert, dans le cadre d’un travail de recherche en mars 2011, les crânes d’Algériens qui avaient combattu à Zaâtcha (Biskra) l’armée française en 1849.

« Il y a un an j’ai fait un nouvel inventaire à la demande du ministère des Moudjahidine, en vue de la demande officielle de rapatriement de ces restes », a-t-il expliqué, évoquant par ailleurs sa demande pour la prise en charge, par les autorités algérienne, d’autres recherches à mener, concernant cette fois des restes de déportés algériens morts en Nouvelle-Calédonie, « non inhumés, dont les Français avaient gardé les ossements ».

La France s’est engagé à restituer les crânes de résistants algériens conservés au MNHN, rappelle-t-on. A cet effet, l’Algérie a demandé, en janvier dernier, officiellement à la France la restitution de ces crânes.

Le chercheur Belkadi a indiqué qu’il a repris ce dossier « tout dernièrement » en s’intéressant cette fois-ci aux travaux du Dr. Sanrey, un médecin militaire qui vivait dans les années 1840 et qui avait présenté au laboratoire de la Société d’anthropologie de Paris 52 crânes de Biskra et 6 crânes de la région de l’Aurès, rappelant qu’un de ses confrères, le Dr. Paul Topinard, médecin et anthropologue, a publié des travaux sur ces crânes de « la population indigène de Biskra », ainsi que le général Faidherbe.

L’extermination de la population de Zaâtcha

« Le muséum de Paris (MNHN) détient ces restes de Biskra qui portent tous les références du musée, suivies d’un numéro d’ordre », a précisé ce spécialiste de l’histoire antique et l’épigraphie libyque et phénicienne, soulignant que ces crânes originaires de Biskra, glanés par un médecin militaire qui vivait dans les Aurès, appartiennent aux résistants de Zaâtcha, en plus de ceux du cheikh Bouziane et Moussa Al-Darkaoui.

Il faut rappeler que le siège de Zaâtcha (30 km au sud-ouest de Biskra) s’est déroulé du 16 juillet au 26 novembre 1849, opposant les troupes de la colonisation française du général Emile Herbillon, aux résistants algériens du cheikh Bouziane, et qui s’est terminé par l’extermination de la population de l’oasis.

« Vers neuf heures et demie du matin, le 26 novembre 1849, la tête du cheikh Bouziane, celle de son fils Al-Hassan et celle de Si-Moussa Al-Darkaoui, sont placées au bout de trois piques. Un instant avant qu’on le fusille, un soldat l’ayant bousculé un peu rudement avec la crosse de son fusil, Al-Hassan, le fils de Bouziane dit : « je suis le fils de Bouziane, on tue le fils de Bouziane, on ne le frappe pas » », a-t-il évoqué, soulignant que le crane d’Al-Hassan « n’a pas été retrouvé au muséum de Paris, il doit être rangé dans une autre collection ».

Il y a en tout 70 crânes, tous originaires de Biskra, qui sont conservés au MNHN, a-t-il indiqué, relevant qu' »aucun anthropologue français n’a jamais pu récolter autant de crânes en une fois ».

Le chercheur a ajouté que les autres crânes en provenance de l’Aurès, « toujours émanant du même médecin », appartiennent à des résistants, membres de tribus de l’Aurès soulevées par le marabout de grande renommée, Si Abdelhafidh, cette insurrection est liée à celle de Zaâtcha.

Par ailleurs, l’auteur de ces recherches a indiqué qu’il est en relation avec un atelier spécialisé dans la reconstruction/reconstitution faciale de ces crânes pour faire connaitre aux Algériens à quoi pouvaient ressembler ces résistants.

Beaucoup de précieux « sujets » de l’histoire et de la préhistoire de l’Algérie conservés à Paris

« Cela coûte environ 17 000 euros par buste + l’emballage, le transport et les douanes. L’objectif est de faire connaître aux Algériens à quoi pouvaient ressembler Cherif Boubaghla, Mokhtar Al-Titraoui, Moussa Al-Darkaoui, Cherif Boukedida et quelques autres », a-t-il expliqué, faisant observer qu’on connait le visage de Massinissa à travers des pièces de monnaie interposées, celui de Juba I et II par leurs statues, ou celui de l’Emir Abdelkader.

« Les enfants dans les écoles sauront qui étaient ces grands héros de la résistance qui ont sacrifié leur vie pour que vive l’Algérie », a-t-il soutenu, lançant un appel aux sponsors en Algérie pour financer cette opération.

Sur un autre plan, le chercheur algérien a indiqué qu’il a également entrepris d’autres recherches au Musée du Louvre où il a fait l’inventaire des stèles phéniciennes de Constantine, soulignant qu’il est le seul Algérien à les avoir recensées et qu’il a contacté à ce sujet le ministère de la Culture.

« Outre les stèles phéniciennes (puniques) du Musée du Louvre, il y a de précieux « sujets » de l’histoire et de la préhistoire de l’Algérie qui sont conservés au MNHN. Des hommes (et des femmes) de Ternifine (le site acheuléen de Tighennif, près de Mascara), des hommes (et des femmes) de Mechta Al-Arbi (près de Chelghoum, Mila), des hommes (et des femmes) de Roknia (Guelma) », a-t-il précisé, soulignant que les crânes exhumés des dolmens de Roknia par le naturaliste Jules René Bourguignat, « appartiennent à la souche berbère ».

 

Auteur
APS

 




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Mohamed Benchicou sera sur France 5 dimanche à 20h

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Auteur de « Le Mystère Bouteflika »

Mohamed Benchicou sera sur France 5 dimanche à 20h

Mohamed Benchicou, auteur de « Le Mystère Bouteflika » sera dimanche 22 avril 14 h (diffusion en France 20h) sur la chaîne France 5.

Il signera son livre également au salon berbère de Drancy le 27 et 28 avril.

Le 2 mai il sera aussi sur France24 en arabe et français. Il est également l’invité d’autres médias comme l’hebdomadaire Le Point et Beur FM.

« Le mystère Bouteflika » est un essai politique qui analyse sans concession le règne Bouteflika. Il est publié par Riveneuve Editions. 

 “Bouteflika a été au centre d’une stratégie mondiale qui veut faire de l’Algérie une zone inféodée à des intérêts extérieurs. La longévité de Bouteflika aux commandes du pays s’explique par la convergence entre cette stratégie et la soif de pouvoir de cet homme qui veut et qui va rester président jusqu’à la mort”, répond l’auteur dans un entretien accordé au site huffpostmaghreb.

Ce livre, ajoute-t-il dans le même entretien, est « le récit de la mise à mort d’un pays que découvre Gérard Depardieu, que redécouvre Chakib Khelil et qu’abandonnent de plus en plus ses propres fils ! A la dix-neuvième année de règne du roi Bouteflika, racontera-ton plus tard, l’on apprit que deux réfugiés sur cinq qui débarquent clandestinement en Espagne et en France étaient Algériens ! Une histoire triste. L’histoire de l’accession d’une kleptocratie au pouvoir, l’histoire d’un démantèlement de l’État algérien, de ses institutions, de sa diplomatie, l’histoire que j’aurais aimé ne pas avoir à raconter,  celle de l’élimination de cadres intègres au profit de malfrats, c’est le récit de la déchéance algérienne, d’un président qui promettait en 1999 d’abolir la corruption, de moderniser la pratique politique, de réhabiliter la transparence, d’effacer le chômage et de rendre la dignité à l’Algérien et qui a fait tout le contraire ! »

Auteur
La rédaction

 




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Des militants d’extrême droite tentent de bloquer un passage de migrants

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Immigration en France

Des militants d’extrême droite tentent de bloquer un passage de migrants

Une centaine de militants de Génération identitaire (GI, extrême droite) bloquaient samedi le col de l’Echelle, point de passage de migrants dans les Alpes françaises, pour « veiller à ce qu’aucun clandestin ne puisse rentrer en France ».

Ce col est un « point stratégique de passage des clandestins » depuis l’Italie, a fait valoir à un correspondant de l’AFP un porte-parole de GI, Romain Espino, en dénonçant « un manque de courage des pouvoirs publics ». « Avec un petit peu de volonté, on peut contrôler l’immigration et les frontières ».

Le groupe de militants, qui a demandé dans un communiqué « le blocage définitif du col de l’Echelle », est composé majoritairement de Français mais compte aussi des Italiens, Hongrois, Danois, Autrichiens, Anglais et Allemands. 

Après une ascension en raquettes sur la neige, ses membres ont matérialisé une « frontière symbolique » à l’aide de grillage en plastique de chantier. Ils prévoient de passer au minimum le week-end sur place et de « notifier » aux éventuels migrants « que la frontière et fermée et qu’ils doivent rentrer chez eux ».

Une banderole géante a été déployée à flanc de montagne pour relayer ce message en anglais, en caractères blanc sur fond rouge. Si des migrants devaient quand même passer « nous appellerions la gendarmerie (…) La justice fera après son travail », a indiqué Romain Espino.

Deux hélicoptères affrétés par GI survolaient le site samedi en milieu de journée. Des drones devaient suivre, ainsi qu’un avion biplace dimanche.

Il s’agit d' »expliquer aux migrants éventuels que ce qui n’est pas humain, c’est de faire croire à ces gens qui traversent la Méditerranée ou les Alpes enneigées que ces parcours ne présentent aucun risque. C’est faux », a déclaré M.Espino.

« Ils ne vont pas trouver l’Eldorado, c’est immoral. Ceux qui en payent les frais, ce sont les Français », a-t-il ajouté.

Culminant à 1.762 mètres, le col de l’Echelle est situé à six kilomètres de la frontière avec l’Italie.

Depuis un an, le département des Hautes-Alpes, où se trouve ce col, connaît une augmentation exponentielle de migrants, essentiellement d’Afrique de l’Ouest. Selon les autorités françaises, 315 personnes en situation irrégulière ont été refoulées vers l’Italie en 2016 et 1.900 en 2017.

La pression migratoire reste « forte » à la frontière franco-italienne dans son ensemble, a indiqué vendredi le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, rappelant que 50.000 non-admissions avaient été prononcées en 2017.

« Nous avons décidé de renouveler les contrôles aux frontières pour six mois », a-t-il ajouté lors des débats parlementaires sur le projet de loi « asile-immigration », texte très controversé accusé de laxisme par la droite et d’être « inhumain » par la gauche.

Fondé en 2012, Génération identitaire (GI) avait affrété en juillet 2017 le navire C-Star dans le cadre de sa campagne « Defend Europe » en Méditerranée, pour dissuader les ONG de secourir les migrants en mer. Arrivé le 5 août au large de la Libye, le bateau était reparti le 17 août.

Le mouvement privilégie des actions au fort retentissement médiatique, comme la fabrication d’un mur devant un futur centre d’accueil pour demandeurs d’asile à Montpellier (sud) en septembre 2016 ou encore, à l’hiver 2013, des maraudes pour venir en aide aux sans-abris, destinées uniquement aux « Français de souche ».

Auteur
AFP

 




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« Monsieur le président : votre silence nous inquiète »

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Les Comités de soutien aux travailleurs de Cevital interpellent

« Monsieur le président : votre silence nous inquiète »

La Coordination Nationale des Comités de Soutien aux travailleurs de Cevital et aux investissements économiques a envoyé une deuxième lettre d’interpellation du président Bouteflika

« Monsieur le Président,

Nous vous avons écrit voici plus d’un mois pour attirer votre attention sur les blocages injustes dont fait l’objet Cevital à Bejaia. Depuis mars 2017, des équipements neufs et de dernière technologie du groupe destinés à un projet d’usine de trituration de graines oléagineuses sont systématiquement refoulés par le Directeur général de l’entreprise portuaire de Bejaia.

A ce jour, la situation n’a pas évolué et nous n’avons reçu aucune réponse de votre part. Pourtant, cette lettre très claire est un cri d’alarme destiné à vous alerter sur un crime économique commis contre un projet vital pour la diversification de notre économie.

Monsieur le Président,

Votre silence nous inquiète au plus haut point. Nous ne pouvons pas nous résoudre à croire que vous êtes indifférent face à un tel crime, comme tous les autres responsables que nous avons déjà sollicités. A moins qu’on ait finalement adopté l’idée que l’Algérie peut se passer d’une économie diversifiée, de développer ses exportations hors hydrocarbures, de créer des richesses et des emplois et d’assurer sa sécurité alimentaire.

En d’autres termes, nous aimerions savoir si vous avez réellement l’intention de faire appliquer vos orientations économiques dans le cadre desquelles s’inscrit parfaitement le projet bloqué de Cevital.

Allez-vous accepter que l’on prive toute une région de 1000 emplois directs, et notre pays de plus de 100 000 emplois indirects dans l’agriculture, sans compter un bénéfice annuel de 2,25 milliards de dollars pour sa balance de paiement ?

Monsieur le Président,

Pour notre coordination, toute relance économique passe inévitablement par le renforcement de l’économie nationale productive dont la matérialisation repose sur des grands projets comme celui de l’usine de trituration de Cevital à Béjaia. 

L’aveu d’impuissance de tous les dirigeants politiques du pays vous désigne implicitement comme l’ultime arbitre dans ce conflit.  Désormais seule une intervention de votre part pourrait mettre un terme à ce blocage.

Notre jeunesse attend, l’Algérie attend et le monde nous observe.

Bejaia le 21 avril 2018

P/ la Coordination Nationale,

Le porte-parole Bouzidi Mourad

 




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