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Une vingtaine de civils touareg tués près de la frontière nigérienne

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Mali

Une vingtaine de civils touareg tués près de la frontière nigérienne

Une vingtaine de civils touareg ont été tués en fin de semaine par des assaillants armés dans le nord-est du Mali, près de la frontière nigérienne, a appris lundi l’AFP de sources concordantes.

Un groupe armé principalement touareg combattant les jihadistes dans cette région, le Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA, issu de l’ex-rébellion) avait fait état dans un communiqué d’un « bilan provisoire » de « sept civils tués dont un vieillard » dans une attaque samedi contre la localité d’Amalaoulaou.

« Vendredi et samedi, au moins 25 civils touareg ont été tués à Amalaoulaou par des hommes armés. Cinq autres civils ont été blessés », a déclaré à l’AFP un élu malien qui a rallié après les faits, le territoire nigérien.

Les assaillants, à moto « ont tiré sur tous les habitants sans discernement, le visage caché derrière des turbans », a ajouté cet élu sous le couvert de l’anonymat. Selon une source de sécurité malienne, « les assaillants qui ont tué au moins 25 civils, avaient un véritable plan d’attaque ».

Un autre élu local a précisé que les tués appartenaient « quasiment tous à la même tribu touareg » et ont été enterrés par leurs parents. 

« Les jihadistes sont accusés d’être les responsables de ce crime », a ajouté cet élu, tout en estimant que l’hypothèse d’un règlement de comptes entre différentes communauté touareg, n’était pas « à exclure ».

Lors d’une précédente tuerie le 25 septembre dans des circonstances similaires à 45 km à l’ouest de Menaka, principale ville de la région, le ministère malien de la Sécurité avait fourni un bilan de 27 morts, évoquant des affrontements « entre des membres de la communauté Idourfane » (touareg).

Quelque 200 personnes, dont de nombreux civils, appartenant surtout aux communautés peul et touareg, ont péri depuis le début de l’année dans cette région où s’affrontent notamment des jihadistes ayant prêté allégeance au groupe Etat islamique (EI) et deux groupes soutenant la force française Barkhane et l’armée malienne, le MSA et le Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia, pro-Bamako).

Dans un communiqué signé de son chef, le général El Hadj Ag Gamou, et daté du 27 septembre, le Gatia s’inquiète de « la croissance inexorable du nombre des massacres de masse et des assassinats ciblés non justifiés et non revendiqués ».

Face aux « insuffisances des forces publiques nationales et internationales », il appelle l’ensemble des groupes armés, pro-gouvernementaux ou de l’ex-rébellion, à « une action commune de protection des populations et de leurs biens ».

Dans un rapport remis au Conseil de sécurité de l’ONU en août, un groupe d’experts souligne que les conflits entre communautés de la région, pour les postes de pouvoir, le contrôle d’axes commerciaux ou de contrebande, les pâturages et l’accès aux puits, exacerbent les tensions dues aux affrontements entre jihadistes et forces internationales et maliennes.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, à la faveur de la déroute de l’armée face à la rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.

Les jihadistes en ont été en grande partie chassés ou dispersés à la suite du lancement en janvier 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire, qui se poursuit actuellement.

Mais des zones entières échappent au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU, régulièrement visées par des attaques meurtrières, malgré la signature en 2015 d’un accord de paix censé isoler définitivement les jihadistes.

Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et au sud du Mali et le phénomène déborde sur les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger.

Auteur
AFP

 




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Des présidents de groupes gèlent leurs activités jusqu’à ce que M. Bouhadja démissionne

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APN

Des présidents de groupes gèlent leurs activités jusqu’à ce que M. Bouhadja démissionne

Les présidents de cinq groupes parlementaires à l’Assemblée populaire nationale (APN), signataires d’une motion appelant le président de l’APN, Said Bouhadja, à démissionner, ont décidé dimanche de « geler toutes les activités des structures de l’APN jusqu’à satisfaction de leur revendication ».

Les présidents des groupes parlementaires des parti du Front de Libération nationale (FLN), du Rassemblement national démocratique (RND), de Tajamoue Amel El Djazair (TAJ), du Mouvement populaire algérien (MPA) et des Indépendants ont rendu public, dans un communiqué, le contenu de la motion transmise aujourd’hui au président de l’APN et portant la signature de 351 députés.

La motion comprend « la décision de retrait de confiance au président de l’APN, appelé à démissionner de son poste avec gel de toutes les activités des structures de l’APN jusqu’à satisfaction de la revendication des groupes parlementaires, signataires du communiqué, et des députés revendiquant la démission » de M. Bouhadja.

Auteur
APS

 




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Le cheval de la honte et la burlesque offrande à « fakhamatouhou »

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Lettre de Médéa

Le cheval de la honte et la burlesque offrande à « fakhamatouhou »

« La servilité est au dévouement ce que l’hypocrisie est à la vertu ». Citation d’Émile de Girardin « Les pensées et maximes » (1867).

Les « arrivistes » aux costumes étincelants et chaussures saltimbanques sont de retour dans la cité, non sans bomber le torse de l’opprobre, de la docilité et de la servilité, ils sont militants à la kasma FLN de Médéa, se bousculant pour être dans les bonnes grâces de Djamel Ould Abbès, leurs  secrétaire général, ce samedi passé.

Accueilli par une foule soudoyée comme par le passé par la chkara, le casse-croûte et les promesses sans lendemains, l’octogénaire secrétaire s’en est donné à cœur de joie pour pontifier Abdelaziz Bouteflika, comme l’unique artisan de la paix sociale, sans considération aucune,  aux sacrifices consentis des martyrs de nos services de sécurité, des patriotes et du travail du président Zeroual, l’initiateur de la Concorde civile. De grâce, cessons de falsifier l’histoire !

Le culte de la personnalité s’est fait violence par un lâcher de pigeons comme gage d’allégeance à un cinquième mandat et par une burlesque offrande à fakhamatouhou, un impotent octogénaire, d’un pur sang arabe d’une valeur de 200 millions de cts, nous a-t-on susurré, le cheval de la honte se veut être un appel du pied pour de futurs profits pour les généreux donateurs de l’APW…Sénateur, ambassadeur, walis Wow,quel rêve !

En vérité, rien n’étonne plus dans la république bananière qu’est devenue l’Algérie, point d’aristocratie la gueusaille est aux affaires, ils ont abandonné leur noblesse, leurs villages et leur quiétude, vendu leurs terres et leurs âmes pour pouvoir atteindre la grandeur et la puissance. Ils sont descendus incultes, sans mondanité, sans élégance et encore moins de raffinement investir nos villes et infester nos hémicycles judiciaires, nos Apw et nos Apc par la corruption, par l’esprit tribal, par la cocaïne et l’esprit revanchard sur les citadins.

D’aucuns ne s’en cachent pas dans la flagornerie, de l’imposture et de la découverte du génie stratégique de l’ancien condamné à mort en charge de la pègre FLN, allant jusqu’à demander leurs parts de gloire et de butin, les Mohammed Ben Hammou, Naïma Salhi et bien d’autres fripouilles, spoliateurs de titres et de position, sciemment médiatisés jouant les vertueux, pour nous parler de justice sociale, de langue nationale pour se payer du bon temps.

La flatterie n’émane jamais des grandes âmes, elle est l’apanage des petits esprits qui réussissent à se rapetisser encore pour mieux entrer dans la sphère vitale de la personne autour de laquelle ils gravitent.

« La flatterie sous-entend un intérêt » (Honoré de Balzac dans « Eugénie Grandet » (1833)…c’est dire que l’après-Bouteflika se prépare maintenant…
 

Auteur
Brahim Ferhat

 




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La mise en scène manquée pour le 5e mandat de Bouteflika

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DECRYPTAGE

La mise en scène manquée pour le 5e mandat de Bouteflika

En essayant de contredire les propos de l’ex-patron du renseignement français, Bernard Bajolet, les partisans du 5e mandat ont actualisé l’image d’un président diminué et incapable de remplir une bonne partie des fonctions nécessaire à son poste.

C’est Bernard Bajolet qui doit rire dans sa barbe actuellement. La mise en scène des partisans d’un cinquième mandat de Bouteflika pour contrer les propos de l’ex-patron de la DGSE français a finalement réussi à les confirmer. Les Algériens et par l’intermédiaire de l’internet les citoyens du monde entier, ont vu le 26 septembre des images intentionnellement prises de loin d’un président diminué qui avait quelquefois le regard hagard, des membres figées et qui n’a toujours pas pris la parole en public depuis 2013.

En voulant contredire l’espion français qui affirmait dans son livre « Le soleil ne se lève plus à l’est » que Bouteflika était maintenue en vie artificiellement, les autorités algériennes ont exhibé un président dans un état tel qu’il est maintenant impossible de nier qu’il s’agit d’une personne très affaiblie de façon permanente et incapable de remplir plusieurs des fonctions les plus élémentaires de sa tâche.

Le livre, « Le soleil ne se lève plus à l’est » ne pouvait pas à lui seul donner des preuves de la situation diminuée dans laquelle se trouve actuellement le président. Ceux qui ont organisé cette mise en scène viennent de le faire. Il faudrait les remercier d’avoir montré publiquement la pertinence de lancer une procédure de destitution. Le fait que ce soit maintenant un grand événement quand le président Abdelaziz Bouteflika se présente pour présider le conseil des ministres montre comment dégradée est la situation.

Cette présence était à ce point exceptionnel qu’elle a éclipsé dans les médias le projet de loi de finances 2019 que ce conseil a adopté. Des médecins internationaux intègres et impartiaux devraient regarder ces images et d’autres prises lors d’événements précédents pour évaluer la capacité du président à remplir les devoirs de sa charge et émettre publiquement des commentaires quant à ses capacités physiques et psychiques réelles.

Ces images viennent d’ailleurs étayer de deux manières les propos du mouvement Mouwatana qui manifeste actuellement dans les rues non seulement de l’Algérie, mais de plusieurs grandes métropoles internationales. C’est que ce mouvement veut faire plus que remplacer le président Abdelaziz Bouteflika par un autre qui pourrait aller à l’étranger pour discuter de contrats et d’ententes avec des dirigeants de pays importants pour le développement de l’Algérie et du bien-être de ses citoyens. Il veut aussi faire changer le système politique qui règne actuellement en Algérie.

L’insistance qu’a le gouvernement algérien à mater par la violence les membres de ce mouvement composé de professionnels comme des avocats, médecins et autres actifs importants pour le développement futur de l’Algérie montre la pertinence et le support social du mouvement Mouwatana. Dans un geste de courage, d’abnégation et d’intégrité, l’intelligentsia algérienne qui compose ce mouvement tente actuellement de contrer la vision tronquée de ses dirigeants quant à la perception internationale de l’Algérie en raison du maintien en poste d’un président diminué hors de toutes limites descentes pour sa fonction.

En montrant qu’il soutient avec tant de force une candidature qui est à sa face même inopportune pour le développement de l’Algérie et des Algériens, le gouvernement montre publiquement qu’il appuie l’imposture qui a cours actuellement. Cela attire aussi l’attention sur le fait que l’insistance à maintenir au pouvoir un président dont les qualifications ne correspondent plus à la description de tâche de son poste n’est qu’une des violations de la loi du pays que fait le gouvernement.

Selon Mouwatana, le cinquième mandat du président sortant serait aussi illégal parce qu’il aurait été élu pour son premier mandat dans le cadre de la Constitution de 1996. Cette constitution limite le mandat présidentiel à un seul renouvellement, comme c’est le cas pour les États-Unis.

Pointant le manque de réalisme du pouvoir algérien quant à la perception de son image publique internationale tant qu’il garde Abdelaziz Bouteflika dans ses fonctions, le mouvement Mouwatana affirme vouloir redonner le pouvoir politique aux Algériens pour qu’ils décident d’eux-mêmes qui devrait le remplacer.

Cette mise en scène présentant un président diminué n’a finalement pas été un coup fumant des défenseurs d’un cinquième mandat. Serait-on un peu paranoïaque qu’on pourrait même la voir comme la résultante d’un coup fourré de l’ex-ambassadeur français en Algérie. Dans les faits, l’ex-chef du renseignement français vient de forcer le gouvernement à montrer dans quel état est actuellement le président algérien.

Les citoyens ont vu un président si fortement affaibli qu’il est maintenant évident qu’il ne s’est pas refait une santé après son AVC de 2013. La population peut donc maintenant et en toute légitimité demander l’application de l’article 102 de la Constitution. Sous peine d’être tenus responsables de leur inaction devant un gouvernement futur, les membres du Conseil constitutionnel se doivent de constater, comme viennent de le faire tous les Algériens, l’incapacité du président à exercer pleinement ses fonctions et entreprendre des procédures pour le remplacer rapidement.

Auteur
Michel Gourd

 




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Les groupes parlementaires pro-régime réclament la démission du président de l’APN

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Saïd Bouhadja poussé vers la porte

Les groupes parlementaires pro-régime réclament la démission du président de l’APN

Cinq groupes parlementaires à l’Assemblée populaire nationale (APN) ont remis dimanche une motion au président de l’APN, Said Bouhadja, lui demandant de démissionner de son poste, a indiqué à l’APS le président du groupe parlementaire du FLN, Mouadh Bouchareb.

« Les parlementaires signataires de cette motion sont le parti du Front de Libération nationale (FLN), du Rassemblement national démocratique (RND), du Mouvement populaire algérien (MPA), de Tajamoue Amel El Djazair (TAJ) ainsi que des indépendants« , a précisé le même responsable, affirmant que « cette motion, signée par 351 députés sur les 462 que compte l’APN, a pour objectif d’éviter le blocage du travail de l’Assemblée« . Toutefois, il est à relever que la loi organique fixant l’organisation et le fonctionnement de l’APN et du Conseil de la Nation ainsi que les relations fonctionnelles entre les chambres du Parlement et le gouvernement, et le règlement intérieur de l’Assemblée, prévoit quatre cas de vacance de la présidence de l’APN : démission, incapacité, incompatibilité ou décès.

Selon cette loi organique, le Président du Conseil de la Nation, et le président de l’APN sont élus conformément aux dispositions de l’article 131 de la Constitution. Le règlement intérieur de chaque chambre précise les modalités de leur élection. En effet, selon l’article 10 du règlement intérieur de l’APN, en cas de vacance de la présidence de l’APN, il est procédé à l’élection du président de l’APN suivant les mêmes modalités prévues par le règlement intérieur, dans un délai maximum de 15 jours à compter de la déclaration de la vacance.

Le Bureau de l’APN se réunit obligatoirement pour constater la vacance et saisir la Commission chargée des affaires juridiques. La Commission élabore un rapport constatant la vacance et le soumet en séance plénière à l’adoption de la majorité des membres de l’Assemblée. Dans ce cas, l’opération de l’élection est dirigée par le doyen des vice-présidents non candidat assisté des deux plus jeunes membres de l’APN. Selon l’article 3 du règlement intérieur de l’APN et conformément à l’article 114 de la Constitution et l’article 11 de la loi organique fixant l’organisation et le fonctionnement de l’APN et du Conseil de la Nation ainsi que les relations fonctionnelles entre les chambres du Parlement et le Gouvernement, le président de l’APN est élu au scrutin secret en cas de pluralité de candidats.

Le candidat ayant obtenu la majorité absolue des députés est déclaré élu. En cas d’absence de majorité absolue, un deuxième tour est organisé entre les deux premiers candidats ayant obtenu le plus grand nombre de voix. Le candidat ayant obtenu la majorité est déclaré élu. En cas d’égalité des voix, le candidat le plus âgé est déclaré élu. En cas de candidat unique, l’élection est effectuée à main levée et il est déclaré élu s’il obtient la majorité des voix.

Neuf personnalités se sont succédé à la tête de l’APN depuis 1977 : Rabah Bitat, Abdelaziz Belkhadem, Abdelkader Bensalah (président de Conseil national de transition) de mai 1994 à mai 1997 puis président de l’APN de mai 1997 à juin 2002, Karim Younes, Amar Saâdani, Abdelaziz Ziari, Mohamed Larbi Ould Khelifa et Saïd Bouhadja.

Ferhat Abbes a été président de l’Assemblée constituante de septembre 1962 au mois d’août 1963, Hadj Benala a été président de l’Assemblée nationale d’août 1963 à juin 1965 et Reda Malek a assuré la présidence du Conseil consultatif de 1992 à 1994.

Auteur
APS

 




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Le 2e festival international du film amazigh de Montréal

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Il aura lieu les 5 et 6 octobre

Le 2e festival international du film amazigh de Montréal

Fort du succès public et médiatique de la première édition et parrainée par Belkacem Hadjadj, lun des plus prolifiques et reconnus cinéastes amazighs, la deuxième édition du Festival International du Film Amazigh de Montréal aura lieu les 5 et 6 Octobre 2018, à lUniversité Concordia de Montréal.

Parrainée par le prolifique réalisateur algérien Belkacem Hadjadj, cette nouvelle édition célèbre la liberté qui parfume la programmation. Elle sera ouverte le 5 octobre par « Fadma n’Soumer » de Belkacem Hadjadj, en présence du réalisateur. Et sera clôturée le 6 octobre par Kamal Hammadi « Ger yenzizen » de Abderazak Larbi Chérif en présence de Kamal Hammadi qui chantera à cette occasion quelques chansons en guise de clôture festive.

Entre les deux, 6 longs-métrages, 6 documentaires et 10 courts-métrages, dont 6 en compétition, en kabyle, en rifain, en tamasheq, en guanche, en tachelhit, en arabe, en français, sont à découvrir.

A ne pas manquer le focus sur les Amazighs du désert, de Palestine, d’Egypte et des îles Canaries !

  1. KAMAL HAMADI, GER YENZIZEN, Abderrazak Larbi Chérif, DOC., 62 min, ALG. /2010/ DES 12 ANS.

Portrait du chanteur et compositeur algérien Kamal Hamadi (époux de la chanteuse Noura). Interprète, musicien, chef d’orchestre, parolier, auteur et compositeur, il est considéré aujourd’hui comme le témoin par excellence de l’action artistique algérienne du XXème siècle.

SAMEDI 6 OCTOBRE – EN PRESENCE DE KAMAL HAMADI.

LONGS-METRAGES

  1. FADHMA NSOUMER, Belkacem Hadjadj / FICTION/2012/ 113 MIN / VO KABYLE / ST FR/ DES 14 ANS.

Le film retrace lextraordinaire parcours de lune des grandes figures historiques de la résistance algérienne contre la colonisation française : Fadhma NSoumer. Un film tout en couleur ! VENDREDI 5 OCTOBRE 18h– 20h00 – PRESENCE DU REALISATEUR.

  1. IPERITA, MOHAMED BOUZAGGOU / MAROC/ FICTION / 2017 / 115 MIN / VO RIFAINE / ST FR/ DES 14 ANS.

Le récit de José, retraité de l’aviation militaire espagnole, dévoile les effets catastrophiques du largage de gaz moutarde sur les civils lors de la guerre du Rif, ayant opposé entre 1921 et 1926 les tribus rifaines à l’armée espagnole. Aujourd’hui, une grande partie de la population souffre de cancer. VENDREDI 5 OCTOBRE 20h30– 22h30.

  1. TALES OF AFRICA, DJELALI BESKRI, ALGERIE / ANIMATION / 2016 / 87 min/ VOF/ DES 14 ANS.

Plusieurs contes dédiés à la sagesse africaine. Notre conteur est Papa Nzenu, un griot daujourdhui, avec qui nous voyagerons à travers le continent pour découvrir des contes choisis dans la grande mosaïque du patrimoine culturel africain. Chaque histoire est dirigée par un cinéaste du pays dorigine. SAMEDI 6 OCTOBRE 10h30-12h. PROGRAMME ENFANTS.

  1. AYROUWEN, Brahim Tsaki / ALGERIE/ FICTION / 2007 / 90 MIN / VO TAMASHEQ /ST FR/ DES 14 ANS.

« Ayrouwen », qui signifie « II était une fois » en langue targuie, raconte une histoire d’amour entre Amayas, un Targui, et Claude, une jeune adolescente native d’une ville européenne qu’il a rencontrée dans le Grand désert de Djanet en Algérie. SAMEDI 6 OCTOBRE – 18h15-20h15 – (90’) PRESENCE DU PRODUCTEUR.

  1. AUGUSTIN, FILS DE SES LARMES, SAMIR SEIF TUNISIE, ALGÉRIE / FICTION / 2016 / 113 MIN / VO ALG., FR / ST FR / DES 14 ANS.

Hédi, jeune réalisateur algérien vivant à Paris, tourne un documentaire sur la jeunesse et la conversion au christianisme de l’évêque berbère Saint-Augustin d’Hippone. L’histoire du cinéaste se mélange avec celle du protagoniste. Des similitudes frappantes sont mises en évidence. SAMEDI 6 OCTOBRE 16h00 – 18h00.

  1. Tuzyint, RACHID BOUIDER, ALGERIE / FICTION / 2017 / 92’ / VO KABYLE / ST FR. / DES 12 ANS.

La jeune Ogresse qui a assisté à l’exécution atroce de ses parents, brulés par les villageois, rejoint son frère ogre dans la forêt. Ayant le cœur enflammé par la vengeance, ils sollicitent l’aide de la sorcière Chouha, qui à son tour transforma l’ogresse en une belle jeune femme “ Tuzyint ”. SAMEDI 6 OCTOBRE 18h30 – 20h30 – PRESENCE DU REALISATEUR ET DES PRODUCTEURS : TQ5 Média.

DOCUMENTAIRES

  1. RACONTARTS, YAZID ARAB/ Algérie / Documentaire / 2015 / 26 min / VO fr. Dès 10 ans.

Fondée en 2004, RacontArts saffiche comme un festival atypique dans le paysage culturel algérien. Multidisciplinaire, il se pose chaque été dans un village de montagne avec des artistes de différentes nationalités se produisant bénévolement. SAMEDI 6 OCTOBRE13h-14h30.

  1. LES BERBÈRES DÉGYPTE, DAWOUD HASSAN / Égypte / Doc. / 2011-2012 / 24’ / VO EGY. DOUBLE SIWI ST FR / DES 10 ANS.

Les Berbères dÉgypte est une œuvre qui présente les coutumes et traditions des Amazighs de loasis Siwa, en profonde Égypte, qui passent pour être méconnus du grand public. SAMEDI 6 OCTOBRE13h-14h30.

  1. BIRDS, SALIMA LOUISA BESKRI, ALGÉRIE / DocUMENTAIRE / 2017 / 13 MIN / VO ALG. ST FR/ DES 8 ANS.

A 11 ans, tel un oisillon migrateur qui a traversé les grands Océans, Abderrahmane a parcouru à pied le grand Sahara, du Niger au nord de lAlgérie en bravant tous les dangersIl se pose à Tipasa et découvre pour la première fois la merCe film, nous invite à vivre un jour de son quotidien. SAMEDI 6 OCTOBRE13h-14h30.

  1. KAMAL HAMADI, GER YENZIZEN, Abderrazak Larbi Chérif/ DOC. / 62’/ / VO KAB ST FR /2010. DES 12 ANS.

Portrait du chanteur et compositeur algérien Kamal Hamadi (époux de la chanteuse Noura). Interprète, musicien, chef d’orchestre, parolier, auteur et compositeur, il est considéré aujourd’hui comme le témoin par excellence de l’action artistique algérienne du XXème siècle. SAMEDI 6 OCTOBRE 20h30-22H30. PRESENCE DE KAMAL HAMADI

  1. SALAH, UN KABYLE DE PALESTINE, TAHAR HOUCHI /ALGÉRIE / SUISSE, LIBAN / Doc. / 2017 / 26 MIN / VO KABYLE ET LIBANAISE / ST FR/ DES 12 ANS.

Portrait émouvant de Salah, descendant de Kabyles algériens réfugiés en Palestine, après avoir fui les exactions de l’armée française au 19e siècle. Contraint de quitter son village en 1948, il vit depuis dans un camp de réfugié. Malgré ses souffrances, il garde l’espoir de voir un jour la terre de ses aïeux. SAMEDI 6 OCTOBRE 20h30 – 22h30h. PRESENCE DU REALISATEUR.

  1. Canarias amazigh, Antonio Bonny y Pablo Rodríguez/ documentaire/ Espagne/ 2017/ 66 / VO ESPAGNOLE ST FRANÇAIS / DES 14 ANS.

Le film résume les différentes théories scientifiques concernant le premier peuplement des îles Canaries. Les scientifiques inscrivent les origines de l’histoire insulaire dans un cadre amazigh englobant toute l’Afrique du Nord. SAM. 6 OCTOBRE 14h30.

COURTS-METRAGES

  1. AKHNIF ABRBACH (Manteau de plusieurs couleurs), AZEROUAL TAFAT / MAROC / EXPERIEMNTAL / 2017 / 9’/ VO TamazightrusseFR / ST FR-ANG/ DES 12 ANS.

Le film est une rencontre surréaliste entre une pauvre fille pour laquelle sa mère a fait un manteau avec des tissus accrochés à l’arbre des vœux, et une femme mythique de la culture berbère et Akaki Akakievitch Bachmatchkine le personnage de la nouvelle « Le Manteau » écrite par l’écrivain russe GOGOL. VENDREDI 5 Octobre 201816h30-18h30

  1. AMAN, ESTRELLA MONTERREY / ILES DES CANARIES / FICTION/ 2016 / 10 MIN / VO GUANCHE ST ANG/ DES 12 ANS.

Portrait imaginaire des anciens amazighs des îles Canaries, et ce à travers lhistoire dun jeune Bentago et sa mère Nina qui vient des temps durs avant que lhomme providentiel, Taman, vient les secourir. En utilisant la langue éteinte, Guanche, Aman souligne lurgence de protéger, de préserver et de promouvoir le patrimoine culturel amazighs des îles menacé de disparition. VENDREDI 5 Octobre 16h30-18h30.

  1. CELUI QUI BRULE, SLIMANE BOUNIA, FRANCE / FICTION / 2016 / 18 MIN / VO FR/ DES 12 ANS.

Lounes, jerrican d’essence à la main, tente de s’immoler. Dans la montagne, Rachid, le taxi clandestin, transporte Ounissa, une jeune villageoise, et un énorme poisson congelé. Vite ! Il fait déjà chaud ce matin : le compte à rebours est lancé. VENDREDI 5 Octobre 2018 – 16h30-18h30 ET SAMEDI 5 Octobre 13h-14h30.

  1. HUMAIN, ISSAM TAACHIT, ALGERIE / FICTION / 2017 / 7 MIN / VO ALG / ST FR/ DES 6 ANS.

Un enfant Trisomique veut jouer au foot avec des d’enfants. Rejeté et traité de « Mongol », il imagine un monde plus joyeux. A son réveil, l’agresseur vient lui demander des excuses et l’invite à jouer avec eux. VENDREDI 5 Octobre 201816h30-18h30.

  1. LYDIA, ANITA LEWTON MOUKKES, France, ROYAUME UNI / FICT. / 2016 / 12 MIN / VO KAB / ST FR/ DES 12 ANS.

Lydia est une jeune Algérienne berbère installée dans le sud de la France. Elle passe ses journées à la maison à attendre que son partenaire dominateur rentre à la maison. La solitude et la distance culturelle entre Lydia et ses environs se font plus significatives, et bientôt elle se rend compte que la France nest pas la terre rêvée quelle a imaginée. VENDREDI 5 Octobre 16h30-18h30.

  1. SEQUENCE 1, NOUREDDINE KEBAILI / ALGERIE / FICTION / 2017 / 14 MIN / VO FR ST ANG/ DES 12 ANS.

Chaque année des dizaines de journalistes sont tués ou victimes d’enlèvements à travers le monde, dans des conflits violents. Dans son scénario l’écrivain Yacine raconte l’histoire de Carla et Tahar tous deux morts en Syrie où des populations sont exterminées, des hommes tués, des femmes violées. VENDREDI 5 Octobre 16h30-18h30. PRESENCE DU COMEDIEN.

  1. UNE PEINE A VIVRE, AMROUN OMAR, ALGERIE, FICTION / 2017 / 15 MIN / VO KABYLE / ST FRANÇAIS/ DES 12 ANS.

Famille paisible, le mari (Mohand) se radicalise et devient de plus en plus intégriste et possessif. Malika sennuie à mourir dans une maison fermée toujours à clé. Elle ressemble à une prisonnière. Elle lui demande de sortir, elle met le voile intégral. Ils vont au village sous le regard ahuri des vieilles femmes kabyles. SAMEDI 6 octobre 13h30 – 14h300.

ama

 




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Suite au décès de Mme Hamida Fergani-Kourtaa

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Condoléances

Suite au décès de Mme Hamida Fergani-Kourtaa

Les enseignantes et les enseignants de l’USTHB ont appris avec une profonde tristesse le décès de leur collègue et amie

Mme HAMIDA FERGANI- KOURTAA

Enseignante-Chercheur à la Faculté des Sciences Biologiques

En cette douloureuse circonstance, ils présentent à ses enfants, son mari, et ses parents, leurs sincères condoléances et les assurent de leur compassion et solidarité.

L’enterrement de notre collègue et amie Mme HAMIDA FERGANI KOURTAA a eu lieu le jeudi 27 septembre 2018 au cimetière El Alia, Alger.

Pour le collectif des enseignants de l’USTHB :

Farid CHERBAL

Réda DJEBBAR

Farid IHADADDENE

Hocine MOULAI

Mustapha EL BAHI

 




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Slimane Azem – Bahia Farah : à les écouter, j’ai vu les hommes pleurer !

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« Attas ay-sevragh »

Slimane Azem – Bahia Farah : à les écouter, j’ai vu les hommes pleurer !

Même si tout ou presque a été dit et redit de Slimane Azem, à l’occasion du centenaire de sa naissance, un hommage complémentaire ne peut pas être de trop pour ce géant de la fable Kabyle. D’autant qu’il s’agit d’un témoignage direct sur l’impact avéré que son interprétation avec Bahia Farah de «Attas ay-sevragh »(*) a eu sur la communauté émigrée du début des années 1960.

La justesse des paroles de ce titre d’anthologie avait amplifié les souffrances et les tourments d’un exil implacable pour l’ensemble de ces communautés vivant en autarcie.

Nous sommes en 1962. Quelques mois après l’indépendance, je rejoins mon père à Nancy où il tenait un hôtel-bar-restaurant, au nom évocateur de «Brasserie de mon pays ». Dès l’instant où je franchis la porte de cette brasserie, du haut de mes 10-11 ans je découvrais aussitôt le caractère d’enclaves sociales, au cœur d’une France hostile, que représentaient ces espaces de vie où se côtoyaient les hommes du bled, venus, pour la majorité, des environs de Larvâa-Nath-Irathen, bien que d’autres régions étaient représentées aussi.

Mais, qu’ils fussent originaires de V’gayeth, de Sétif, de Jijel ou de Sidi Bel-Abbes, ces hommes donnaient l’impression d’être liés par une camaraderie sincère et résistante à toute épreuve. D’ailleurs, même si la communication se faisait souvent en Kabyle, l’arabe algérien s’invitait en toute aisance dès qu’un arabophone faisait son entrée dans le groupe, comme pour lui signifier qu’il faisait partie de la même famille et embarqué sur la même galère, celle d’un exil de rassemblement optimal pour répartir la chaleur humaine mais aussi les soucis et les tourments afin de mieux en supporter la charge.

Avec du recul, l’mage la plus ajustée pour décrire telle compacité parmi nos immigrés d’Algérie est celle de ces milliers de manchots serrés les uns contre les autres pour lutter contre le froid glacial de la calotte polaire du grand Nord. Tout comme ces groupes de pingouins liés par l’instinct de survie, arabophones et kabylophones étaient rassemblés dans des enclave de fraternité au sens le plus sublime que peut évoquer ce mot, en termes d’attachement et de soutien des uns pour les autres, sans que la moindre trace d’une quelconque différenciation ne vienne en perturber l’harmonie.

Même si, au centre-ville de Nancy, d’autres brasseries servaient de refuges pour émigrés, celle de mon père, qu’on appelait « Ohrich », avait quelque chose de spécial qui la différenciait de toutes les autres, pour une raison simple, c’est que la générosité d’Ohrich en avait fait le centre attracteur de tout nouveau débarqué : -Tiens ! voilà la clé de ta chambre, tu peux prendre tous tes repas ici, tu payeras quand tu auras trouvé du travail ! C’était une formule bien rodée que mon père débitait à l’adresse de tout nouveau venu, qu’il fût Kabyle ou « Arabe ». Mais il est fou mon père ! m’étais-je surpris à ruminer à de nombreuses occasions, plongé que j’étais dans l’inconscience et l’égoïsme de l’enfance ! Non Ohrich n’était pas fou, il était juste généreux ! Cette générosité aujourd’hui disparue de nos gènes de mutants « modernes ».

Par ricochet, ces élans de charité du terroir étaient d’ailleurs bien ancrés en chaque client de la brasserie de mon pays ! Combien de fois m’était-il donné d’assister à une surenchère d’empressement pour dégainer le portefeuille et payer le repas d’un nouveau débarqué !

Il faut dire que tout nouvel arrivé portait en lui un véritable almanach de nouvelles du bled dont les plus anciens s’acharnaient à en arracher les moindres détails ! De ce fait, lui offrir un repas était le moyen rapide et efficace pour lui tirer les vers du nez et arracher quelques confidences sur ce qui se tramait au-delà de l’horizon lointain d’un quotidien pénible et douloureux. Que d’interrogatoires à cœur ouvert avais-je surpris pendant d’interminables séances de questions-réponses pendant lesquelles les destins de nos villageois semblaient se jouer dans l’enceinte de ce bar, entre deux cuillerées de couscous et quelques gorgées de bière : -« Ihi Mohand negh yevgha adh’yezenz thafarka bawda ? » ; -« Ih-akka vavass yevgha ayikess yellis ? » ; -« Ihi wakila Mokrane enni yetsou dh’nek ay’dh’vavass ?», etc.

Les samedis-dimanches étaient particulièrement intenses en termes d’enchaînements et de réactions incontrôlables que quelque nouvelle déplaisante provoquait chez nos exilés ! La bière coulant à flots, le juke-box devenait le centre d’attraction où toutes les souffrances se rassemblaient pour se ressembler et fusionner en douleur et en larmes !

Oui j’ai vu des hommes pleurer quand la voix de Bahia Farah surgissait du Juke-Box en complaintes cruelles, celles de la femme restée au bled pour ne rien faire d’autre qu’attendre le retour de son bien-aimé parti au loin pour décrocher lune et fortune : « ay’ouzyine thekh’dha3dh iyi… » ; dépit et larmes s’étendent quand le timbre de Slimane Azem décline, en lamentations tout aussi cruelles, ses propres souffrances, celles d’un exilé malmené qui n’a aucun contrôle sur sa propre destinée : « Ath’ouzyint our dh’im’khedhmagh, dh’azahr ay khoussagh… » ! Un règlement de comptes dans un glossaire de mots simples entre un exilé et sa bien-aimée laissée au pays ! Un échange si poignant qu’il était impossible pour l’émigré de pas laisser couler quelques larmes, tout en maudissant les saints de l’Univers pour cette maudite vie d’exil qu’au pays on croit être le paradis !

Je me souviens que, je ne sais par quel truchement de la douleur partagée, les arabophones se laissaient envahir par le même désarroi en écoutant un titre du regretté Boujmâa el-Ankis. Une chanson tout aussi émotionnelle qui racontait à peu près la même chose : «Rah dam3i jra wa elwahch zad .. ».

Avant de connaître le succès et la gloire qu’on lui connaît, Slimane Azem faisait des tournées à titre bénévole, non pas dans des salles de spectacles, mais dans des bars de la région du Nord-Est, du temps où il n’était que simple ouvrier à Longwy !  Je n’y étais pas encore mais j’en avais retrouvé les traces par transmission orale juste après, quand Dda Slimane s’était produit à la brasserie de mon pays pour y déclencher des vagues d’émois et laisser bien des stigmates chez nos émigrés !

Avec la voix passionnelle et prodigieusement délicate de Bahia Farah, « Attas ay sevragh » est sans doute le titre qui a le plus marqué les générations d’exilés Kabyles de l’après-guerre. Compactés dans des enclaves de bars-hôtels, leurs vies se consumaient à petit feu, loin de leurs familles. Accrochés au rêve d’un retour en fanfare à la terre natale et à l’espoir de finir leurs jours auprès des leurs, une fois nantis de toutes sortes de magots ! Chimères que tout cela ! car, malheureusement, bien souvent le retour se faisait, comme il se fait encore de nos jours, dans un corbillard…

C’est la même triste fin qui nous guette tous, au détour de ces mois et de ces années qui défilent à toute allure !

C’est notre lot commun de « da3wassou » auquel il est impossible d’échapper, quand bien même la présence d’une « thouziyinth » pour les uns, ou d’une « thadjadarmith » pour les autres, en dulcifie ou aigrit les contours, et que la progéniture réconforte par ses cavalcades, galopant en conformité et en phase à travers ce monde infernal et ses nouvelles technologies dénudées du moindre brin d’humanité !

Ya rayah wine m’safer ?

Mais comme disait ma grand-mère : « Agh’yefk rebbi sver ou la3kal »!
 

Auteur
Kacem Madani

 




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Briseurs de rêves

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LE COIN DES POETES

Briseurs de rêves

Où sont nos rêves, nos envies ?

Passés sous silence

On rêve d’une autre vie

D’un autre destin

Sous d’autres cieux

Loin de cette geôle

Et des briseurs de rêves

Chasseurs de lumières

Facétieux fossoyeurs

Gardiens d’hécatombes

Le jasmin part sans jeter un regard

Sur cette terre ingrate

Infestée de goujats

Ploutocrates et de gérontocrates

Où sont nos rêves, nos envies ?

La mer est ce mur

Isoloir de l’autre vie

De l’autre rive

Chassé comme des proies

On a plus de toits

Sans bagages ni carquois

On s’envole sans dire quoi

Ras-le-bol des mensonges

Boniments et bobards

Vous nagez dans l’hypocrisie

Buvant la sournoiserie

Assez de fourberie

Où sont nos rêves, nos envies ?

Entre les mains de l’anxiété

Les rêves délayent

Dans le bouillon de la lassitude

Les talents aux ailes brisés

S’échouent sur l’île de la bureaucratie

On a bu la misère jusqu’à la lie

La lumière, repoussée sine die.

Bachir Djaider

Samedi 29 septembre 2018

Cet espace est le vôtre ami(e)s poète(esse)s. Nous vous le réservons pour la publication de vos poèmes avec votre illustration.

Auteur
Bachir Djaider

 




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Bouteflika opère un mouvement partiel des secrétaires généraux des wilayas

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Haute administration

Bouteflika opère un mouvement partiel des secrétaires généraux des wilayas

Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika a procédé à un mouvement partiel des secrétaires généraux de wilayas, indique samedi un communiqué de la Présidence de la République. 

Le mouvement des secrétaires généraux de wilayas intervient suite au mouvement partiel effectué jeudi 27 septembre dans le corps des walis et des walis délégués, précise le communiqué.
 

A ce titre, sont nommés en qualité de secrétaires généraux de wilayas,

Messieurs:

1. Dabou Slimane, secrétaire général de la wilaya de Béjaïa,

2. Kerbouche Kamel Eddine, secrétaire général de la wilaya de Blida, 

3. Benkheznadji Rachid, secrétaire général de la wilaya de Tamanrasset,

4. Aroua Aïssa, secrétaire général de la wilaya de Tlemcen,

5. Ouraou Badr Eddine, secrétaire général de la wilaya de Tiaret,

6. Zaoui Mohamed Abdou, secrétaire général de la wilaya de Saïda,

7. Belhazadji El Ghali Abdelkader, secrétaire général de la wilaya 

d’Annaba,

8. Akhrouf Saïd, secrétaire général de la wilaya de Constantine,

9. Bouhait Lamri, secrétaire général de la wilaya de Mostaganem,

10. Bettioui Abdelkrim, secrétaire général de la wilaya de M’sila,

11. Moulay Abdelouahab, secrétaire général de la wilaya d’El Bayadh,

12. Douifi Foudil, secrétaire général de la wilaya d’Illizi,

13. Benflis Mahfoud, secrétaire général de la wilaya d’El Tarf,

14. Medebbeb Idir, secrétaire général de la wilaya d’El Oued,

15. Bougara Rachid, secrétaire général de la wilaya de Khenchela,

16. Merine Maâmar, secrétaire général de la wilaya d’Aïn Témouchent,

17. Bourich Aboubakeur, secrétaire général de la wilaya de Relizane.

 




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