28.2 C
Alger
vendredi 18 juillet 2025
Accueil Blog Page 2082

Le Mouvement culturel berbère entre mirage et réalité

0
Coup de gueule

Le Mouvement culturel berbère entre mirage et réalité

Les festivités du 20 avril ont eu lieu et comme à l’accoutumée tout le monde s’engouffre dans ce bal de conférences, débats, expositions, témoignages… Un décor déjà vu, revu et ressassé.

Ce scénario souvent le même depuis plusieurs années est en train de prendre énormément de place, continuellement encombrant et peu improductif. Le contenu des témoignages livrés par les acteurs de cette période sont souvent répétitifs. Ce qui amoindrit le débat et fait perdurer l’idée idyllique d’un mouvement culturel berbère en recherche de rebond.

Les acteurs de cet épisode sont-ils rentrés dans une spirale récurrente ? Ne parviennent-ils toujours pas à se projeter dans une perspective historique plus féconde ?

La signification sémantique du terme mouvement et a fortiori culturel et populaire indique qu’il y a eu effectivement de l’action, la trajectoire, l’impulsion, la dynamique. Or, nous constatons qu’à travers les différents témoignages que nous entendons, ici et là, depuis presque quatre décennies, l’absence de ces éléments qui définissent et déterminent un mouvement en marche. Préparer un événement de cette dimension exigeait certainement de la rigueur dans l’organisation, de la conception, de la formation et surtout de l’anticipation. Des préceptes que nous ne retrouvons nulle part dans les déclarations des acteurs de l’époque. Tout le monde s’accorde à dire que les événements les ont surpris et qu’ils avaient à gérer une imminente intervention musclée de la police. Ceci, à travers les informations-intimidations que les services de sécurité diffusaient un peu partout mais surtout les démonstrations de force des services de la répression dans la ville de Tizi Ouzou et alentours dès le début des hostilités entre les étudiants, l’administration et surtout avec les représentants du parti unique dans la région.

Hormis, cette certitude d’une éventuelle intrusion, le devenir, l’identité, le calendrier, la tournure, le développement du mouvement… rares étaient les acteurs ou témoins de cet épisode qui se projetaient pour la suite à donner au mouvement et sur l’avenir.  

Le principe d’anticipation afin de préparer la riposte et de donner la réplique chère à tout mouvement politique, culturel, syndical ou social d’envergure ne faisait pas partie de la vue de l’ensemble des acteurs car ils étaient plutôt pris par le quotidien et broyés par les réactions sporadiques. L’illustration de ce sentiment, nous l’avons vérifié après l’arrestation de quelques militants sommairement identifiés sous le nom des « 24 détenus ». Aucun comité de soutien n’a vu le jour en dehors de quelques milieux avertis et dans l’émigration, peu d’organisations crédibles n’ont repris le flambeau pour montrer la ligne et l’attitude à adopter. En revanche, quelques militants qui appartenaient aux partis politiques clandestins tels que le FFS, le PRS, le FUAA et des organisations de l’extrême gauche ont pu donner certaines consignes à leurs militants encore en liberté afin qu’ils fassent attention et à se préparer à toute éventualité répressive.  

A l’université de Tizi Ouzou, la peur, le doute, la désorientation et surtout la suspicion ont pris le dessus. Des étudiants désemparés, notamment après l’arrestation des leaders étudiants très actifs dans les comités autonomes fraîchement élus. Il s’agit entre autres d’Aziz Tari, Djamel Zenati, Rachid Aït Ouakli Ouakli, Gérard Lamari. Les étudiants en liberté ont pu reconstruire timidement mais courageusement des ilots de résistances en s’appuyant notamment  sur le concours de quelques enseignants pour dénoncer les agissements scandaleux des forces de répressions et appeler à la libération de l’ensemble des détenus dont quelques étudiants.

Pour maintenir la pression et surtout la survie de la contestation en dehors de l’enceinte universitaire bâillonnée par la police, les étudiants ont alerté les différents collèges et lycées de la Kabylie. Les lycéens ont repris le flambeau en apportant leur soutien aux détenus, ont pu organiser à travers toute la Kabylie des manifestations, des grèves et des marches souvent réprimées par les forces de répression. Ces derniers ont élu domicile dans les dortoirs des établissements scolaires à travers toute la Kabylie pour atomiser les moindres réactions et expressions des lycéens et de la population locale principalement dans les villes moyennes, comme à Ain El Hammam, Larbaa Nath Irathen , Azazga, Draa El Mizan, Sidi Aich…concernées par l’agitation embryonnaire.

Dans un élan de solidarité authentique kabyle, notamment après la propagation de la désinformation par des officines tels que les services de sécurité, des organisations satellites du pouvoir (UNJA, UGTA, UNFA…), mais surtout des militants du Parti unique à travers les cellules des kasma laissant entendre que des agressions et viols avaient été commis à l’encontre des jeunes étudiantes kabyles résidentes dans la cité universitaire de M’douha à Tizi-Ouzou. La population kabyle a réagi naturellement, d’une façon disparate mais déterminée pour faire face à cette énième injustice et agression que subissait de nouveau la Kabylie. Après les douloureux épisodes de la guerre d’Algérie, les terribles événements de la révolte du FFS en 1963, c’était  au tour de la jeunesse étudiante kabyle d’être agressée et injuriée !!! Des manifestations, et des grèves ont éclatés aussi dans les rares zones industrielles, les commerces et l’administration. Des blocages de routes sont devenus le quotidien de toute la Kabylie. La population avait maintenu la pression sur les autorités locales, sans pour autant canaliser leurs efforts.

Par ailleurs, il faut mentionner et rendre hommage aux familles des détenus pour leur courage et leur détermination. Cependant, ces familles et proches des détenus ont adopté une posture responsable et honorable. Ils sont restées mobilisées et solidaires avec les détenus tout au long de leurs détention jusqu’à leur libération au mois de juin 1980.

L’utilisation de la mémoire

Le printemps berbère de 1980, date symbolique et de référence dans l’histoire contemporaine de la mouvance culturelle berbère, avait débuté suite à l’interdiction de la conférence de Mouloud Mammeri et ensuite de l’intrusion violente des services de sécurité, dans l’enceinte même de la cité universitaire Oued Aissi dans la wilaya  de Tizi Ouzou. Ils ont transgressés ainsi les franchises universitaires, statut chèrement acquis par les combats multiples des étudiants d’Algérie et du monde.

Les quelques témoignages disponibles sur cette période évoquent un moment historique assez crucial. La plupart des acteurs ayant participé à ces événements portaient encore les stigmates de la guerre d’Algérie et de la dictature militaire post indépendance. A titre d’exemple le témoignage de M. Arezki About, dont le parcours politique fut assez versatile et mouvant. Certes son témoignage a le mérite d’exister car il fut le premier à être arrêté lors de ces événements. Mais  à lire son livre-témoignage, nous assistions à un ensemble de récit et  d’anecdotes. Il a livré indubitablement ses sentiments, ses ressentis, ses peurs, ses interrogations… En revanche, il n’évoque pas ou peu de noms, de ses camarades, et il ne se réfère nullement  à des réunions de travail organisées au sein de son organisation politique clandestine le FUAA. Il ne cite pas de titres de revues publiées, n’évoque pas les rencontres clandestines ou politiques…Nous avons l’impression que M. About vivait sur une île déserte, seul au monde !!! Cela complique la compréhension et conforte mes réserves sur la dimension qu’on veut donner au mouvement.

Par ailleurs, le Dr Saïd Sadi, autre détenu du printemps 80, qui se présente comme étant la cheville ouvrière de ce mouvement ne nous renseigne pas sur grand-chose. Dans son livre réédité dernièrement « L’échec recommencée », nous nous retrouvons avec une cinquantaine de pages sur les événements de 80 qui débutent à partir de mars, après l’annulation de la tenue de la conférence-débat programmée au Centre universitaire de Tizi-Ouzou. Son récit aborde les événements qui se sont déroulés après l’annulation de la conférence de Mammeri, la prison, les différents tiraillements idéologiques, parfois politiques mais souvent personnels entre les acteurs de ce mouvement. Nous ressentons dans son témoignage une absence totale de stratégie et d’encadrement qui ont mis les acteurs de l’époque dans une posture de réaction et d’improvisation.

Enfin, les différents témoignages des acteurs du printemps berbère en 1980, réunis par le militant journaliste Arezki Aït Larbi corroborent cette impression. Les témoins relatent seulement les conditions de l’arrestation et de la prison. En effet, peu de personnes parlent de l’évènement en amont. Tous les témoignages se répètent en se référant au mieux à la journée fatidique du 10 mars, date de l’annulation de la conférence que Mouloud Mammeri devait animer à l’université, puis de l’agression du campus d’Oued Aissi et de  l’escalade et l’enchaînement des événements.

La Kabylie terrain de lutte ou d’expérimentation ?

En allant dans une lecture historique rétrospective de ce qui s’est passé en Kabylie depuis les années 1940, à l’époque du mouvement national, nous notons que la région de la Kabylie subissait continuellement des événements douloureux. Les époques sont certes différentes entre le colonialisme français et la dictature algérienne post-indépendance. L’élément toujours présent est la façon dont la Kabylie est régulièrement  soumise au diktat des décideurs qui la plupart du temps tirent leur épingle du jeu. Les exemples se suivent et se ressemblent.

Durant les années 1940 au sein du Parti du peuple algérien, beaucoup de militants de la Kabylie ont fait les frais d’un conflit intergénérationnel et surtout politique entre un Messali Hadj, leader incontesté du parti nationaliste, et la jeune avant-garde majoritairement originaire de la Kabylie, regroupée autour du militant qu’on a qualifié de berbériste Ouali Bennai et se retrouvent dans la vision politique du Dr Liamine Debaghine. Ce conflit politique entre les cadres de la Kabylie et leur direction s’est développé en crise : la crise dite berbériste de 1949, une aubaine pour les gardiens du temple afin de mettre à exécution un plan d’épuration et de purge envers les militants soupçonnés de berbérisme. A partir de cette date la volonté de réformer les instances du parti en perspective d’un mouvement démocratique et de libération fut renvoyée aux calendes grecques.

En 1963, la Kabylie a pris les armes contre la dictature en place représentée par un pouvoir illégitime. Ce dernier réussit à se maintenir en voulant braquer tout le pays contre la région de la Kabylie. En diffusant tous genres de discours, le pouvoir en place présentait alors les militants du FFS en séparatistes, sécessionnistes et toutes autres sortes d’allégations dévalorisantes….Cette crise a laissé des traces et des plaies ouvertes dans la mémoire collective en Kabylie. Elle a engendré une fracture et un morcellement dans la transmission des valeurs révolutionnaires entre la génération formée dans l’esprit du mouvement national puis de la guerre  d’Algérie et la génération post-indépendance.

Revenons maintenant au contexte politique et social de la fin des années 70. L’Algérie a souvent été présentée comme un chantre de la lutte révolutionnaire et un pays avant-gardiste dans le combat mené par le tiers monde. En décembre 1978, nous assistions à l’annonce officielle de la disparition du président Houari Boumediene, qui a succombé à une longue maladie tenue secrète.  Boumediene était connu pour son autoritarisme et sa violence authentique envers toute forme de contestation ou d’opposition politique qui remettrait en cause son pouvoir sans limites ou ses décisions et choix politiques. Un débat fut enclenché alors au sein du parti FLN et au sein de l’armée pour trouver un successeur à Boumediene.

Le tiraillement était à son apogée entre un clan mené par l’ancien secrétaire général du FLN en la personne de Mohamed Salah Yahiaoui, un personnage imbu de l’idéologie baathiste. Ce courant était majoritaire au sein du parti, y avait la légitimité au sein de l’appareil, comme il était soutenu par les organisations de masses aux ordres  à l’instar de l’UNJA, UNFA, UGTA… qui soutenaient sa candidature pour aller dans la continuité d’une ligne ‘révolutionnaire’ du défunt Boumediene.

En plus de tous ces soutiens, Mohamed Salah Yahiaoui bénéficiait aussi du soutien du PAGS, avec sa devise de soutien critique. Logiquement et naturellement comme cela se passait dans les pays anciennement communistes et staliniens, c’était le parti qui désignait le candidat et généralement le secrétaire général était promu au poste suprême des responsabilités du pays. L’autre prétendant au trône n’était autre que l’actuel président Abdelaziz Bouteflika. Une forte proximité avec le colonel Boumediene, du fait qu’ils venaient du même clan à savoir celui d’Oujda depuis les années de la guerre de libération puisqu’ils étaient postés essentiellement au Maroc. Bouteflika jouissait d’une grande confiance de la part de Boumediene, et fut promu plusieurs fois ministre, notamment des affaires étrangères. Bouteflika était présenté comme un libéral et partisan de l’ouverture vers l’occident. Face à ce conflit de succession, un troisième homme surgit pour faire le ménage et installer le colonel Chadli Bendjedid sur le trône. Il s’agissait de Kasdi Merbah, l’homme fort de la redoutable sécurité militaire ‘SM’. Ce dernier a pesé de tout son poids pour imposer le colonel Chadli comme seul et unique candidat du Parti, puis président de la République. Ce nouveau président était inconnu du grand public et n’avait pas une grande envergure,  ni l’autorité du défunt Boumediene.

Le peuple algérien ignorait ce personnage étranger à ces yeux puisqu’il ne faisait pas partie du sérail, ni de la classe politique agissante de l’époque. Il faudrait donc s’y habituer. La Kabylie comme à l’accoutumé allait-servir de terrain propice pour les innombrables tergiversations du pouvoir en place ? Les événements du printemps berbère de 1980 ont-ils servi de tremplin pour faire connaître ce nouveau venu sur la scène politique ? Le pouvoir en place, égal à ses pratiques à user de tout son poids pour discréditer les événements du 20 avril 1980 par des rumeurs et la désinformation tels que « atteinte aux drapeaux, incendie de mosquées, discours séparatiste… », voulait braquer une fois de plus le pays contre la Kabylie. Alors les marches et les manifestations de la kasma de Tindouf à celle de Souk Ahras encadrées par le parti unique et les organisations satellites ont été médiatisées, ainsi que leurs soutiens au nouveau président. Les tenants du pouvoir faisaient de ce président un illusoire rempart contre «l’instabilité» du pays.

Le conflit de pouvoir à la tête de l’Etat fut endigué définitivement par l’exil forcé de Bouteflika et la disparition politique de Md Salah Yahiaoui. Depuis lors on n’entendit plus parler de tous ces détracteurs ou concurrents au nouveau régime.

C’est dans ce climat politique que la Kabylie rentre dans un cycle de contestation pacifique contre le régime central durant toute la décennie 80. Plusieurs événements ont ressurgi et ont marqué la région.

Mes propositions

Si je pose ces questions, ce n’est évidemment pas pour amoindrir le parcours et l’apport des acteurs dont certains ont énormément subi, ni pour polémiquer avec des ainés militants. Mon interrogation s’inscrit plutôt dans une démarche d’enclencher un débat et une critique constructive afin d’analyser sereinement et paisiblement le contexte de l’époque, déceler les insuffisances, les fragilités et les incohérences que nous endurons encore dans nos différentes actions militantes. La capitalisation des expériences nous fait encore et souvent défaut.

En dépit des innombrables expériences, nous ne parvenons toujours pas à apprendre de nos erreurs. Hélas, la liste de ces revers et défaites est  longue. L’instrumentalisation du mouvement et les dérives personnelles de corruption politique, l’aliénation et la servitude d’un certain nombre d’acteurs de cette génération captés par la mangeoire tendu par le pouvoir… illustrent parfaitement cet état.

Le constat que je dresse modestement est mitigé voire amère. Faire perdurer dans l’imaginaire collectif le spectre d’un mouvement idyllique, structuré, organisé, voire même hiérarchisé est une chimère. En effet, la présentation qu’on nous livre à tort et à travers sur ce mouvement est biaisée.  L’illusion que nous continuons à perpétuer sur cet événement nous ne rend pas service. Le printemps berbère est une belle idée en construction et non pas un grand mouvement posé, réfléchi et installé. Le droit d’inventaire est plus que nécessaire.

Nous ne pouvons pas admettre cette fuite en avant perpétuelle. Il faudrait à mon sens se poser, engager une réflexion apaisée et prendre le recul nécessaire avant de se lancer dans des actions sans maîtriser les tenants et les aboutissants, le calendrier, se fixer des objectifs réalistes et réalisables. L’impression est que nous demeurons sur des acquis superficiels qui ne nous permettent pas d’aller de l’avant et de proposer une perspective historique aux générations futures.

A ce rythme nous serons condamnés à revivre les mêmes événements historiques et un éternel recommencement nous guettera toujours. A cet effet j’alerte sur la responsabilité des acteurs de cette période historique pour élucider et clarifier leurs rôles. Je les encourage à alimenter le débat par la réflexion et des contributions qui nous aideront à ne pas prolonger les échecs successifs.

Saddek Hadjou

Ancien militant du MCB

Ancien animateur du collectif  culturel Tagherma «Université Mouloud Mammeri d’Alger »

Militant associatif et citoyen

 

Auteur
Hadjou Sadek

 




- Publicité -

Le MAE malien dément avoir rappelé son ambassadeur en Algérie !

0
Polémique

Le MAE malien dément avoir rappelé son ambassadeur en Algérie !

Étrange affaire que celle rapportée par la BBC, où l’on avait pu lire que le MAE malien avait rappelé son ambassadeur en Algérie. Une déclaration démentie par Alger, puis, d’après l’APS, démentie également par le MAE Malien. La dépêche APS écrit:  » Dans un communiqué publié par le MAE malien des Affaires étrangères, ce dernier dément catégoriquement avoir rappelé ses diplomates en poste en Algérie soutenant que le gouvernement malien continuera toujours à œuvrer au renforcement des relations d’amitié et de fraternité existant entre les deux pays.

“Le Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale informe l’opinion nationale et internationale que contrairement aux informations véhiculées par un certain nombre de médias et de réseaux sociaux. il n’a jamais été question de rappel ni de l’appel en consultation de l’Ambassadeur du Mali en Algérie et du Consul général à Tamanrasset”, a indiqué le ministère malien des Affaires étrangères dans un communiqué rapporté par la presse malienne vendredi.

Le ministère malien a soutenu dans son démenti que le gouvernement malien “continuera toujours à œuvrer au développement et au renforcement des relations d’amitié et de fraternité qui existent entre nos deux pays et nos deux peuples”.

Le gouvernement du Mali “remercie une fois de plus le gouvernement algérien “pour ses efforts inlassables en vue de hisser nos relations de coopération au niveau souhaité et de faire aboutir le processus de paix au Mali”, a ajouté la même source.

Le ministère malien a, par ailleurs, annoncé que dans ce cadre, “une rencontre à laquelle prendront part l’Ambassadeur du Mali en Algérie, celui de l’Algérie au Mali ainsi que le Consul général du Mali à Tamanrasset se tiendra très prochainement à Bamako pour examiner toutes les questions d’intérêts communs et particulièrement celles relatives à la migration et aux affaires consulaires”.

Pour rappel, la BBC, avait publié un article où on avait pu lire que  » Les représentants diplomatiques du Mali en Algérie ont été rappelés par leur pays pour consultation sur la situation précaire de leurs ressortissants.(…) Abdrahamane Sylla, le ministre des Maliens de l’extérieur de l’intégration africaine, décrit cette situation de « traitements pas tout à fait acceptables ». (…) Le ministre Malien s’est saisi de cette occasion pour demander à ses concitoyens qui ne se sentent pas en sécurité de quitter l’Algérie. », pouvait-on lire notamment sur l’article de la BBC.

Auteur
La rédaction avec APS

 




- Publicité -

« Eddakhilia », le nouvel organe de propagande du clan Bouteflika

0
Le ministère de l’Intérieur a désormais sa publication

« Eddakhilia », le nouvel organe de propagande du clan Bouteflika

Le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire a publié le numéro “0” de la revue “Edakhilia” qui a consacré une grande partie de ses colonnes aux différentes festivités commémorant le 51e anniversaire de la promulgation du premier cadre juridique relatif à la mairie algérienne post indépendance.

Le numéro, publié février dernier, évoque en détail la rencontre qu’a abritée le Centre international des conventions “Abdellatif Rahal”, le 18 janvier dernier ainsi qu’à d’autres sujets en relation avec cet évènement, à l’image notamment des efforts consentis par l’Etat pour assoir un service public local répondant aux aspirations des citoyens.

La revue reprend le message intégral du président de la République, Abdelaziz Bouteflika adressé aux participants de cette rencontre nationale et dans lequel il a annoncé la consécration du 18 janvier, “Journée nationale de la commune”, en guise de reconnaissance, a-t-il affirmé, du “peuple et de l’Etat à cette cellule de base pour son rôle dans le processus du développement national et la consolidation des fondements de l’Etat de droit”. 

La revue évoque également l’allocution du ministre de l’Intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, à l’occasion de cette rencontre nationale et dans laquelle il a donné une série d’orientations en relations avec les missions et prérogatives de la commune, dont la préparation pour une mutation numérique de nature à renforcer la relation du citoyen avec l’administration, outre l’intensification des canaux de communication avec les citoyens à travers tous les moyens disponibles.

La revue a consacré son dernier chapitre au projet de l’administration électronique (e-administration) en voie de développement au niveau de la commune d’Alger Centre, et qui a pour but de simplifier les procédures administratives au citoyen.

Auteur
Avec APS

 




- Publicité -

El Hadi Doudi, imam salafiste à Marseille, expulsé vers l’Algérie

0
Accusé pour ses prêches radicaux

El Hadi Doudi, imam salafiste à Marseille, expulsé vers l’Algérie

 El Hadi Doudi, 63 ans, l’imam salafiste algérien a été expulsé, vendredi 20 avril au matin, vers l’Algérie, après trente-huit années passées à Marseille, où il a officié dans plusieurs mosquées. Il s’était vu notifier mardi un arrêté d’expulsion, pris par le ministère de l’Intérieur en raison de la teneur de ses prêches.

Saisie en extrême urgence, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a autorisé, jeudi, cette reconduite, qu’elle avait temporairement suspendue mardi, une heure seulement avant son embarquement sur un ferry à destination d’Alger.

Imam de la mosquée As-Sounna, située dans le 3e arrondissement de Marseille, El Hadi Doudi s’est vu reprocher des prêches très radicaux, et notamment des « actes de provocation explicite et délibérée à la discrimination, à la haine ou à la violence contre une personne déterminée ou un groupe de personnes », en l’occurrence les femmes, les Juifs, les chiites, les personnes commettant l’adultère, selon les termes de la demande d’expulsion du ministère de l’Intérieur, reprise par 20minutes.

Auteur
La rédaction

 




- Publicité -

Damas rend la légion d’honneur d’Assad à la France, l' »esclave » de Washington

0
Polémique

Damas rend la légion d’honneur d’Assad à la France, l' »esclave » de Washington

Un représentant du ministère syrien des Affaires étrangères rend la légion d’honneur octroyée par la France au président Bachar al-Assad, par le biais de l’ambassade de Roumanie à Damas, qui parraine les intérêts français en Syrie. 

La présidence syrienne a annoncé jeudi avoir rendu la Légion d’honneur attribuée par la France en 2001 au président Bachar al-Assad qui ne portera pas une décoration remise par « l’esclave » des Etats-Unis.

L’entourage du président français Emmanuel Macron avait indiqué lundi que la France avait engagé une procédure de retrait de la Légion d’honneur au président Assad, deux jours après la participation de Paris à des frappes contre des sites du régime syrien.

« Le ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a officiellement rendu à la République française, par le biais de l’ambassade de Roumanie à Damas, qui parraine les intérêts français en Syrie, la décoration de grand-croix de la Légion d’honneur accordée au président Assad par l’ancien président français Jacques Chirac », indique la présidence dans un communiqué.

La décision de rendre la légion d’honneur a été prise après « la participation de la France à l’agression tripartite aux côtés des Etats-Unis et du Royaume Uni contre la Syrie le 14 avril », selon le communiqué.

Washington, Paris et Londres ont effectué samedi à l’aube des frappes contre des sites présentés comme liés au programme d’armement chimique syrien en représailles à une attaque chimique présumée le 7 avril à Douma, qui était alors le dernier bastion rebelle dans la Ghouta orientale, près de Damas.

Le régime syrien dément toute implication dans l’attaque chimique présumée.

« Il n’est point d’honneur pour le président Assad de porter une décoration attribuée par un régime esclave (…) des Etats-Unis qui soutient les terroristes« , indique encore la présidence.

Le président syrien avait été fait grand-croix (le plus haut grade) de la Légion d’honneur par le président Jacques Chirac en 2001, peu après avoir succédé à son père Hafez al-Assad à la tête du pays.

Auteur
AFP

 




- Publicité -

Le commandant Feloussi Redha inhumé jeudi à Batna

0
Il fait partie des 257 victimes du crash de l’avion militaire à Boufarik

Le commandant Feloussi Redha inhumé jeudi à Batna

Il y avait beaucoup de monde à l’inhumation jeudi à Batna du commandant Redha Feloussi. Ce dernier fait partie des 257 victimes du crash, mercredi 11 avril, de l’Iliouchine IL-76, de l’armée.

Le Matin d’Algérie a rencontré la famille du défunt, notamment le père du jeune commandant Feloussi Redha. “Mon fils est né le 05 juillet 1983, et s’est marié un 05 juillet”. C’est dire qu’il y a des dates ont une importance chez les Feloussi. Et il poursuit : “Il a obtenu son grade de commandant une autre 05 juillet”, témoigne le père fièrement.

Redha Feloussi a obtenu son examen de baccalauréat en 2002, puis a rejoint l’Ecole supérieure de Tafraoui pour une formation de pilote avec le grade de lieutenant. En 2008, il a été transféré à Boufarik comme capitaine et ce n’est qu’en 2017 qu’il obtient son grade de commandant. Le défunt Feloussi Redha a effectué d’autres formations de pilotage à l’étranger dont la dernière a eu lieu dans une école d’aviation à Lille en France, après une autre passée en Angleterre.

Le commandant Feloussi Redha était marié et père de deux enfants (Charaf et Rachad âgés respectivement de 3 et 7 ans).

“C’était sa mère qui lui faisait porter ses galants à chaque fois qu’il rentrait chez ses parents” se souvient son père l’oeil en larmes.

Pour autant, malgré le drame, dans la famille Feloussi, on demeure chevillé à la cette fierté nationale d’avoir eu un fils officier supérieur de l’armée de l’air.

La cérémonie d’inhumation de cet officier a eu lieu en présence du premier responsable de la wilaya, Siouda Abdelkhalek, et de l’ensemble des autorités locales, militaires, ainsi qu’un bon nombre de citoyens et amis.

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




- Publicité -

Et Beloufa créa le nectar Nahla

0
Hommage

Et Beloufa créa le nectar Nahla

1962 et 1979 sont les deux chronotopes majeurs de la postindépendance. Si le premier correspond à la plongée immanente amorcée chez des artistes en phase avec la désaliénation fanonienne, le second synchronise le retour aux sources de salafistes en quête d’ancrages essentialistes susceptibles de servir d’incubateurs à leur future recomposition cultuelle.

Parmi les intellectuels de l’ex-« Mecque » révolutionnaire, seul Farouk Beloufa annonçait l’onde de choc de la mouvance revendicatrice en invitant quelques habitués des salles noires à voir Nahla, son œuvre emblématique sortie dès août 1979. Débarqué trois mois plus tard à Alger-la-Blanche, nous ne pouvions alors comprendre pourquoi des passants croisés le long des trottoirs de la capitale observaient les déambulations d’une personne (nous même) portant souvent une veste kaki. L’énigme se résoudra lorsque que le peintre Larbi Arezki trouvera ultérieurement, dans les archives de l’hebdomadaire Algérie Actualité, une photographie de Yousef Saïeh, acteur circonstanciel mais dont la ressemblance partagée s’avérera évidente lorsque nous assisterons à la séance de rattrapage projetée au niveau de la Cinémathèque de la rue Ben M’hidi.

En hommage à l’auteur du long métrage (décédé le 09 avril dernier), voici le bref résumé d’une production réalisée à Beyrouth, cité vivant intensément le schisme confessionnel amorcé en janvier 1975 à la bataille de Kfar Chouba, village frontalier du sud Liban. La séquence initiale commence par un plan serré sur le visage de Nahla, une vedette de la chanson autour de laquelle graviteront la journaliste Maha et l’activiste Hind en prises directes avec une guerre civile qu’imageait sur pellicule l’Algérien Larbi (qu’incarne donc Yousef Saïeh) ; traversant les rues sous les balles, celui-ci assistera, médusé et désemparé, au délitement du cosmopolitisme local et, en parallèle, à l’altération psychique de Nahla. Mentalement fracassée, l’icône médiatique perdra la voix, se décomposera physiquement au fur et mesure que son pays se déchirera, perdra pieds sous les coups de boutoir et secousses telluriques d’un conflit religieux taraudant des corps qui, happés par l’effondrement des sentiments mosaïques, s’enliseront au creux des résonnances labyrinthiques et dichotomiques.

La trame du long métrage oscille entre atermoiements amoureux et nouages fratricides, alterne fiction et documentaire, mêle affrontements de factions, conférences de presse et interviews politiques, détourne ainsi les habituelles conventions ou codes narratifs pour mieux mettre en scènes la violence urbaine et l’instabilité d’individus scrutés à travers le prisme de la contradiction, c’est-à-dire de la complexité. Des trois héroïnes précédemment mentionnées, nous retiendrons particulièrement Hind, la figure archétypale de la lutte palestinienne, cela à cause de l’épisode où Larbi lui dit : «Tu sais, tu ressembles à ces étudiants volontaires, pleins d’enthousiasmes, d’idéalisme et qui vont dans les campagnes aider les paysans des coopératives ».

Accomplies puis délaissées, ces expériences communautaires et militantes de l’Union nationale de la jeunesse algérienne (UNJA) renvoient à l’époque des djounoud du développement, à des utopies ou croyances naïves en partie déconstruites par le reportage Les filles de la révolution.

Monté en janvier 1968 du côté de l’İnstitut national de l’audiovisuel (İNA), le film ne sera jamais diffusé à la Radio télévision algérienne (RTA) probablement parce qu’il montrait une algéroise ôtant son hidjab derrière le pylône d’une artère d’Hydra, parce que Fadéla M’Rabet y dénonçait «la condition scandaleuse faite à la femme dans un pays qui se dit socialiste, l’article 18 de l’avant-projet du code de la famille, les suicides de jeunes fiancées n’acceptant pas le mariage traditionnel», parce que Zohra Sellami, la future épouse d’Ahmed Ben Bella, parlait sans détour de liberté.

Sa coupe de cheveux à la garçonne rappelait celle de Jean Seberg (partenaire de Jean-Paul Belmondo dans À bout de souffle) retrouvée morte le 30 août 1979, soit lorsque Nahla devenait en Algérie le symbole-phare d’une modernité cinématographique que saperont les philistins de la pensée unique entièrement acquis aux préceptes des « Fous de Dieu ».

Auteur
Saâdi-Leray Farid, sociologue de l’art

 




- Publicité -

« Qui a tué Ali Ziri » sera projeté mardi 24 avril à Marseille

0
Cinéma

« Qui a tué Ali Ziri » sera projeté mardi 24 avril à Marseille

Les violences policières demeureront -elles encore impunies au risque de générer la fabrication de monstres ?

Le documentaire de Luc Decaster « Qui a tué Ali Ziri ?  » nous livre malheureusement une excellente démonstration. Mais le travail de Titan que déploie le Comité « Vérité et justice pour Ali Ziri  » nous permet aussi  d’espérer. 

Le Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires (Fuiqp-Marseille ) vous convie mardi 24 avril à 18h30, à venir voir cet excellent documentaire puis échanger avec Omar Slaouti, porte-parole du comité Vérité et justice pour Ali Ziri ».

Cela se passe au :
28, rue Hoche 13003 Marseille 
ET C‘EST 
MARDI 24 AVRIL 2018  A 18H30. 

 




- Publicité -

L’ambassadeur du Mali n’a pas quitté l’Algérie, selon le MAE

0
Diplomatie

L’ambassadeur du Mali n’a pas quitté l’Algérie, selon le MAE

 L’ambassadeur de la République du Mali en Algérie, Nany Touré, a été reçu jeudi au siège du ministère des Affaires étrangères (MAE) par le Directeur général Afrique, Sofiane Mimouni, indique le porte-parole du MAE, Abdelaziz Benali Cherif, annonce une dépêche APS tombée dans la soirée. 

Le porte-parole des affaires étrangères n’évoque pas du tout l’information du rappel de l’ambassadeur par son pays. « Dans le cadre de ses activités diplomatiques ordinaires, S.E.M. Nany Touré, ambassadeur de la République du Mali en Algérie, a été reçu, ce jour, au siège du ministère des Affaires étrangères, par l’Ambassadeur Sofiane Mimouni, Directeur général Afrique. L’entretien a porté sur les relations bilatérales et les perspectives de leur renforcement », précise M. Benali Cherif dans une déclaration à l’APS.

Une dépêche de la BBC révélait dans la journée que les autorités maliennes ont rappelé leur ambassadeur à Alger et demandé à leurs ressortissants de quitter le pays. L’agence britannique précise que cette décision est motivée par le mauvais sort réservés aux migrants maliens en Algérie. A ce propos, le syndicat Snapap interpellait aujourd’hui les autorités sur des voyous qui s’en sont pris avec des armes et des chiens à des migrants à Oran.

Si cette dernière information se confirmait ce serait un sérieux désaveu pour l’Algérie sur le plan africain où la diplomatie a de plus en plus de mal à se faire entendre.

Auteur
Avec APS

 




- Publicité -

« Le FLN de Ben M’hidi a échoué entre les mains d’Ould Abbès » affirme Benchicou (Vidéo)

0
Après la sortie de son livre « Le Mystère Bouteflika »

« Le FLN de Ben M’hidi a échoué entre les mains d’Ould Abbès » affirme Benchicou (Vidéo)

Dans l’émission « Le Média », (ci-dessous) Mohamed Benchicou parle du président Bouteflika auquel il a consacré à charge. 

Extrait de l’ouvrage :

« Le vieil homme demande l’heure. Sa voix est à peine audible, bien qu’amplifiée par un microphone accroché derrière son oreille.
À la télévision, on ne parle que du chanteur Johnny Hallyday, mort dans la matinée. La visite du président français Emmanuel Macron à Alger est éclipsée.
― Dix heures trente, Monsieur le Président !
Il lui parvient le bruit des vagues et la discrète senteur des fleurs. Ses seules vraies compagnes depuis qu’il n’est plus qu’un personnage impotent, amorphe, s’obligeant à une double vie, celle, réelle, du malade qu’il est, une vie morose et douloureuse, et celle, factice, fabriquée de toutes pièces, du président qu’il continue, obstinément, à vouloir être.
―    On a encore le temps, dit Saïd.
―    Combien de temps ?
―    Il viendra à 16 h 30.
Il a le temps, en effet. Il n’a même que ça depuis des années. Du temps pour rien. Du temps à regarder passer le temps. Il ne se doutait pas que c’était tellement triste de vieillir. Ceux qui ont eu une existence banale ne mesurent pas la tragédie ; pour eux, vieillir, ce n’est que le déclin naturel d’une vie sans éclats. Mais vieillir quand on a tant exulté, vieillir quand on s’est si longtemps oublié dans l’illusion de l’immortalité, quand on a côtoyé tant de grandes figures et vécu ce que l’homme peut connaître de plus prestigieux, vieillir devient alors comme une injustice divine. Pourquoi connaître tant de gloire, Dieu, pour si peu de jeunesse ?
Sa jeunesse, il l’a épuisée dans l’interminable guerre contre les chefs militaires qui ont constamment fait obstacle à ses ambitions de pouvoir. Quarante ans qu’il livre bataille pour être roi en république. Plus de soixante années qu’il en rêve ! Depuis le temps où, dans sa chère ville d’Oujda, il partageait ses journées entre le lycée Abdelmoumène, le café Ennour et les quartiers européens qui le captivaient. Oujda, en cette fin d’année 1954, portait encore les cicatrices des violentes émeutes populaires qui l’avaient endeuillée un an plus tôt. Le Maroc, sous protectorat français, revendiquait, dans un climat d’insurrection, le retour du roi Mohamed V, déposé par l’occupant avec l’aide du Glaoui de Marrakech qui plaça un proche, Mohammed Ibn Arafa, sur le trône. »

Auteur
La rédaction

 




- Publicité -

DERNIERS ARTICLES

Druzes

Israël, les Druzes et l’art de pulvériser les lignes rouges :...

0
Il est des peuples que l’histoire a rendus discrets par sagesse, loyaux par nécessité, et invisibles par instinct de survie. Les Druzes sont de...

LES PLUS LUS (48H)

Druzes

Israël, les Druzes et l’art de pulvériser les lignes rouges :...

0
Il est des peuples que l’histoire a rendus discrets par sagesse, loyaux par nécessité, et invisibles par instinct de survie. Les Druzes sont de...