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L’Algérie encore impliquée dans un scandale de corruption international

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Une campagnie de l’industrie militaire visée par une enquête en Grande Bretagne

L’Algérie encore impliquée dans un scandale de corruption international

L’entreprise britannique de défense Ultra Electronics a annoncé jeudi faire l’objet d’une enquête du Serious Fraud Office (SFO), ouverte en raison de soupçons de corruption dans le cadre d’activités du groupe en Algérie.

D’après le communiqué de la société, l’investigation du SFO, l’office national de lutte contre la délinquance financière au Royaume-Uni, vise à la fois les actes d' »Ultra, ses filiales, ses employés et ses associés ».

Selon une source proche du dossier, les transactions impliquées dans l’affaire représenteraient un montant d’environ 400.000 livres (459.000 euros), alors que le chiffre d’affaires annuel d’Ultra Electronics avoisine 770 millions de livres.

L’entreprise, cotée à la Bourse de Londres, affirme avoir fourni elle-même le rapport à l’origine de l’enquête et qu’elle « continue à coopérer ».

Ces informations ont été confirmées par le SFO, qui ne souhaite cependant communiquer aucune indication supplémentaire sur l’enquête en cours.

L’entreprise Ultra Electronics est spécialisée dans les systèmes de communication radio à destination des forces terrestres, aériennes et maritimes. Elle opère principalement en Amérique du Nord, dont le marché représente plus de la moitié de ses revenus.

Si d’après Ultra Electronics, « il n’est pas possible à ce stade d’estimer de manière fiable les conséquences de cette affaire », les investisseurs s’inquiétaient de l’impact de l’enquête et l’action du groupe plongeait de 8,36% à 1.272 pence vers 12H30 GMT.

L’enquête est dévoilée un peu plus d’un mois après que l’entreprise a annoncé renoncer à acquérir son concurrent américain Sparton. Le ministère de la justice au Etats-Unis avait pointé du doigt de potentiels accrocs aux règles de la concurrence dans le pays.

Ultra Electronics avait particulièrement souffert de ce revirement, après avoir essuyé une fin d’année 2017 difficile. Son action était alors tombée à son plus bas niveau depuis cinq ans, en partie à cause de coupes budgétaires dans les programmes de défense britanniques. Le directeur général du groupe avait quitté l’entreprise en novembre dernier.

Son successeur Simon Pryce, ancien du groupe britannique de services d’avion BBA Aviation, doit prendre ses fonctions chez Ultra Electronics en juin prochain.

Auteur
Avec AFP

 




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Refus de serrer la main : la naturalisation d’une Algérienne rejetée

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Le Conseil d’Etat Français l’a validé

Refus de serrer la main : la naturalisation d’une Algérienne rejetée

Le Conseil d’Etat a validé le rejet de la naturalisation d’une Algérienne qui avait refusé de serrer la main à un représentant préfectoral lors de sa cérémonie d’accueil dans la nationalité française.

La plus haute juridiction administrative avait été saisie par cette femme, mariée à un Français depuis 2010, qui considérait comme un « excès de pouvoir » le décret du Premier ministre d’avril 2017 lui refusant la naturalisation.

Dix mois plus tôt, en juin 2016, cette ressortissante algérienne avait « expressément » refusé de serrer la main du secrétaire général de la préfecture de l’Isère, ainsi que celle d’un élu d’une commune de ce département, lors de la cérémonie d’accueil dans la nationalité française organisée en préfecture.

« Un défaut d’assimilation »

Elle avait invoqué ses « convictions religieuses » pour motiver ce refus, dont les services gouvernementaux ont estimé qu’il « empêchait qu’elle puisse être regardée comme assimilée à la communauté française ».

« En estimant qu’un tel comportement, dans un lieu et à un moment symboliques, révélait un défaut d’assimilation, le Premier ministre n’a pas fait une inexacte application des dispositions de l’article 21-4 du Code civil », considère le Conseil d’Etat dans sa décision, datée du 11 avril.

Cet article prévoit que « le gouvernement peut s’opposer […] pour indignité ou défaut d’assimilation autre que linguistique à l’acquisition de la nationalité française par le conjoint étranger dans un délai de deux ans ».

Auteur
AFP

 




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Des migrants sont attaqués par des bandes d’individus armés à Oran

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Le Snapap alerte les autorités

Des migrants sont attaqués par des bandes d’individus armés à Oran

Dans un communiqué adressé aux autorités, le SNAPAP lance une alerte sur les attaques violentes que subissent les migrants à Oran

« A Monsieur le Ministre de l’intérieur et des collectivités locales,  A Monsieur le Wali d’Oran, A Monsieur le Directeur de Wilaya de la sûreté nationale  A Monsieur le Responsable de wilaya de la gendarmerie nationale

Le Bureau du SNAPAP vient de recevoir un groupe de migrants subsahariens qui est venu parler de leur situation désastreuse au niveau de la cité des Amandiers. En effet depuis plusieurs jours il y a des attaques criminelles menées par des personnes encagoulées avec des chiens et armées de sabres et d’épées qui pénètrent dans ce qui leur sert de logement pour les agresser, les voler , les violenter, violer leurs femmes et cela sans qu’aucune autorité n’intervienne. La peur qui s’est installée au sein des migrants subsahariens font qu’ils ne peuvent ni sortir ni même dormir. Ils demandent à être regroupés dans un centre ou l’Etat peut leur assurer leur sécurité en attendant les dispositions de retour dans leur propre pays.

Le Bureau d’Oran du SNAPAP sait que c’est parce qu’il y a eût une politique très agressive envers les migrants déclenchée par les autorités lors des expulsions collectives que des bandes criminelles ont compris cela comme une invitation et une permission à se comporter sans aucune retenue, avec violence et dans l’impunité totale.

Le Bureau d’Oran du SNAPAP fait assumer toute la responsabilité de ce qui peut advenir comme crime ou violence envers les migrants subsahariens à partir de cette nuit même aux autorités car il est de leur devoir d’assumer la sécurité de ces personnes sans défense ».

Le Secrétaire national chargé Département des migrants-SNAPAP, Faleh Hamoudi

Auteur
Faleh Hamoudi

 




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Le Mali rappelle son ambassadeur d’Alger

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Tout en appelant ses ressortissants à quitter l’Algérie

Le Mali rappelle son ambassadeur d’Alger

Les représentants diplomatiques du Mali en Algérie ont été rappelés par leur pays pour consultation sur la situation précaire de leurs ressortissants.

Au total, 1441 Maliens ont été expulsés d’Algérie de janvier à mars 2018 dans des conditions « très difficiles » par les autorités maliennes.Abdrahamane Sylla, le ministre des Maliens de l’extérieur de l’intégration africaine, décrit cette situation de « traitements pas tout à fait acceptables ».

Selon lui, cette situation est la raison qui a poussé le gouvernement de son pays à rappeler son ambassadeur et son consul général d’Algérie pour consultation.

Le ministre Malien s’est saisi de cette occasion pour demander à ses concitoyens qui ne se sentent pas en sécurité de quitter l’Algérie.

Auteur
BBC

 




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Une alliance Arabie-Russie se dessine au détriment de l’Opep

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Pétrole

Une alliance Arabie-Russie se dessine au détriment de l’Opep

L’Arabie saoudite cherche à amener la Russie dans un nouveau club de producteurs de pétrole afin de stabiliser le marché sur la durée, remettant en cause le rôle de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) qu’elle préside actuellement, estiment des analystes.

L’Arabie saoudite est le premier exportateur de pétrole et la Russie le premier producteur mondial de brut.

Cette nouvelle alliance devrait être plus large que celle des 14 membres de l’Opep, ce cartel qui a dominé le marché mondial du pétrole depuis 1960 et dont le poids s’estompe de jour en jour, ajoutent ces experts. Certains affirment même que l’Opep est « de facto morte ».

En janvier, l’Arabie saoudite a publiquement lancé l’idée de pérenniser un accord de coopération conclu fin 2016 entre 24 producteurs (les 14 de l’Opep et 10 autres) pour réduire la production et faire remonter les prix.

Le prince héritier Mohammed ben Salmane et le ministre saoudien de l’Energie Khaled al-Faleh ont souhaité un cadre de coopération à long terme entre producteurs.

L’idée a été appuyée par plusieurs membres de l’Opep, principalement les Emirats arabes unis et le Koweït. Un porte-parole du Kremlin a déclaré le mois dernier que la Russie et l’Arabie saoudite ont discuté d’un « large éventail d’options » pour une coopération sur le marché mondial du pétrole.

« Maintenir les prix stables »

Pays membres et non-membres de l’Opep se réunissent justement vendredi à Jeddah (ouest de l’Arabie) pour évaluer le respect des quotas de production conformément à l’accord de 2016 et, éventuellement, parler d’une coopération sur le long terme.

Les producteurs ont été encouragés par les résultats de leur accord: celui-ci a rétabli l’équilibre sur le marché du brut, contribuant à un rebond des prix qui sont passés de moins de 30 dollars le baril début 2016 à plus de 70 dollars à ce jour.

« Sans la coopération de la Russie et d’autres producteurs non-membres de l’Opep, il aurait été difficile d’obtenir ce succès. Il aurait fallu des mesures douloureuses de la part des membres de l’Opep », explique l’analyste Kamel al-Harami, basé au Koweït.

« La nouvelle forme de coopération ressemble essentiellement à une alliance entre l’Arabie Saoudite et la Russie », dit-il à l’AFP.

Pour Jean-François Seznec, expert pétrolier enseignant aux Etats-Unis, « les deux plus grands fournisseurs de pétrole conventionnel –Ryad et Moscou– peuvent travailler ensemble pour maintenir des prix stables ou se battre l’un contre l’autre en augmentant la production pour tuer le marché des producteurs de schiste mais, ce faisant, ils se tuent eux-mêmes ». 

« La seule approche logique et intelligente est de maintenir les prix stables », estime-t-il.

Les prix s’étaient effondrés à la mi-2014 car les producteurs, principalement l’Arabie saoudite, avaient refusé de réduire leur production pour maintenir leur part de marché face à la rude concurrence du pétrole de schiste américain, ce qui a conduit à une surabondance de pétrole.

Projet de charte 

Lundi, à Koweït, le secrétaire général de l’Opep, Mohammed Barkindo, a parlé de la nouvelle alliance entre producteurs comme d’un « nouveau chapitre » dans l’histoire de l’industrie pétrolière.

Dans les prochains mois, a-t-il dit, les producteurs chercheront à « institutionnaliser ce cadre à long terme », avec une participation large et inclusive.

Souhail al-Mazrouei, ministre émirati de l’Energie, a déclaré le mois dernier qu’un « projet de charte » pour la nouvelle alliance serait élaboré d’ici la fin de 2018, date à laquelle l’accord actuel sur les quotas de production expirera.

Et M. Faleh a affirmé que la coopération saoudo-russe durerait « des décennies et des générations ».

« Nous allons travailler ensemble, non seulement avec les 24 pays, mais aussi en invitant de plus en plus de participants », a-t-il dit.

« L’Opep a perdu un peu de son éclat après l’adhésion de la Russie à l’accord de coopération. Cela voulait dire qu’elle ne pouvait plus faire le travail seule », explique M. Harami.

Selon M. Seznec, « l’Opep est de facto morte », mais elle est « toujours utile dans le sens où elle donne aux Saoudiens un forum pour échanger des idées avec des producteurs mineurs et fournir des informations appropriées à tous ».

Pour Anas al-Hajji, expert pétrolier basé aux Etats-Unis, « l’Opep, en tant que club de producteurs de pétrole, ne s’arrêtera pas, mais la question porte sur le centre de la puissance (pétrolière): il s’agit de l’Arabie saoudite et de la Russie ».

Auteur
AFP

 




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Concert de Belaïd Branis au centre culturel Alban-Minville à Toulouse

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Printemps Berbère

Concert de Belaïd Branis au centre culturel Alban-Minville à Toulouse

L’ association Afrika31 vous donne rendez-vous le samedi 21 avril 2018 pour célébrer Tafsut Imazighen, le Printemps Berbère !

 Au programme: 

de 14h à 18h : Exposition berbère, danse et musique au centre culturel Alban-Minville.

Pour clôturer cette belle journée culturelle rendez-vous à 21h pour un Concert exceptionnel avec Belaid Branis à la salle Lafourguette  28, rue de Gironis 31100 Toulouse

Paf: 15 €

Informations et réservations : 07 69 31 24 63 / 06 14 81 18 76 / 07 61 15 59 91

Par email: toulouseafrika31@gmail.com

Belaid Branis

 




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Pénurie de sable en Algérie : la crise dont on ne parle pas assez

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Environnement

Pénurie de sable en Algérie : la crise dont on ne parle pas assez

Le sable est la 2ème ressource la plus consommée au monde après l’eau : 400 milliards de tonnes par an, dont près de 56 millions de tonnes pour l’Algérie, principalement destinées au secteur du bâtiment, consommateur n°1 de sable.

Un telle demande s’explique notamment par notre attrait croissant pour le béton – solide et peu cher, constitué aux deux tiers de sable. Cependant, le sable n’est pas renouvelable à échelle humaine, et se pose aujourd’hui la question de l’affaiblissement de nos ressources, dont certains signes sont déjà visible.

Les plages existeront-elles toujours dans 80 ans ?

Seul le sable marin ou des rivières – avec sa structure anguleuse – peut coller au ciment et faire du béton. Le sable du désert, dont la structure est trop ronde – le rendrait trop fragile. C’est la raison pour laquelle Dubaï, qui se trouve en plein désert, est obligé d’importer son sable. En Algérie, 40% des besoins en granulats sont couvert par les oueds, desquels on extrait 15 millions de tonnes de sable par an.

Cette extraction massive devient de plus en plus visible : partout dans le monde, le sable marin se fait de plus en plus rare. des plages disparaissent au Maroc, et 9 sur 10 ont déjà disparu en Floride !

Des conséquences environnementales désastreuses

L’extraction massive de sable se voit : elle transforme durablement le paysage en privant notamment les plages de leur sable. Lorsque l’extraction se fait de manière sous-marine, de façon moins visible mais tout aussi important, notons que l’extraction par dragage des fonds détruit l’habitat naturel de centaines de poissons et mammifères aquatique, et risque de modifier durablement la chaîne alimentaire marine.

Également, le sable se sert pas qu’à faire joli, il sert aussi de barrière naturelle contre les éléments : en son absence, l’eau s’infiltre beaucoup plus facilement dans les sols, rendant d’une part la terre impropre à l’agriculture, et d’autre part, multipliant les effets dévastateurs des ouragans.

Des mesures sont donc prises, et l’extraction de sable est de plus en plus réglementée : 90 oueds et tronçons d’oueds ont été frappés d’interdiction d’extraction en 2009, et l’exploitation de sable marin est interdite au Sénégal, au Togo et au Bénin.

La Mafia s’en mêle…

En réalité, malgré les interdictions, l’extraction de sable continue, et prend même de l’ampleur, notamment dans les oueds : de nombreux faits ont été répertoriés à Oran, à Boumerdès, à Aïn Franine dans la commune de Gdyel, à Collo, à Tlemcen, ou encore à Bouhanifa.

En 2007, sur les côtes de Boumerdès, 200 camions ont été saisis, 205 personnes arrêtées, et 1 500 mètres cube de sable récupérés. Dans cette région, les pilleurs de sable sont connus et dangereux : en 2002, à Sidi Daoud, le chef de brigade et deux gendarmes ont été assassinés pour s’être opposés à la mafia locale. A Oran, en 2015, 200 personnes ont été arrêtées pour avoir volé du sable. Bou-Hanifa serait également sous la houlette d’une demi-douzaine d’exploitations pirates. Qui va arrêter le massacre ?

Le vol de sable est loin de n’être qu’un fait algérien. Au Maroc, 50% du sable utilisé dans la construction a été extrait illégalement, et la “mafia du sable” est la plus grosse organisation criminelle en Inde. Les plages n’étant pas protégées ou surveillées, le vol du sable se fait souvent à la vue de tous, pour approvisionner chantier et carrières.

Les chiffres officieux sont difficiles à quantifier, il est probable que la réalité du sable soit plus grave qu’on ne le pense…

Auteur
Camille Richer

 




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Les audiences radio en France: Europe 1 toujours au plus bas

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Médias

Les audiences radio en France: Europe 1 toujours au plus bas

Europe 1 affiche en janvier-mars une audience cumulée de 6,8%, quittant de peu son plus bas historique atteint en novembre-décembre 2017 (6,6%), mais perdant 0,9 point sur un an. Avec près de 3,7 millions d’auditeurs chaque jour en moyenne, la grande radio généraliste reste toujours devancée par RMC (7,5%, -0,4 point) et France Bleu (7,1%, +0,3).

Pour le directeur d’Europe 1 Frédéric Schlesinger, la radio peut « envisager un rebond décisif à la rentrée prochaine ».

Cet ancien de Radio France, débauché l’été dernier, estime dans un communiqué que « cette première phase était indispensable au renouveau de la station » et « s’ouvre désormais la voie de la reconquête ».

La maison mère d’Europe 1, Lagardère, préparerait le départ du remplacement du directeur par un autre transfuge de Radio France, selon plusieurs médias. Contactées, ni la direction d’Europe 1 ni celle de Lagardère n’ont souhaité commenter ces informations.

Après une forte période d’actualité liée à l’élection présidentielle début 2017, France Inter recule légèrement en janvier-mars 2018 à 11,3% (-0,3 point). Même situation pour franceinfo à 8,3% (-0,1) et France Culture à 2,2 % (-0,2).

La baisse ne touche pas le leader RTL, dont le patron du pôle radio Christopher Baldelli s’est réjoui d’une audience en augmentation depuis trois ans, avec un score en janvier mars à 12,2% d’audience cumulée, et un record de part d’audience toutes radios confondues depuis 10 ans, à 13,2%. La radio est écoutée tous les jours en moyenne par 6,5 millions de Français.

« Tout progresse », a déclaré Christopher Baldelli à l’AFP, se félicitant notamment de l’audience en progression de l’émission de Julien Courbet et des matinales de RTL2 et Fun Radio, les autres radios du groupe.

La première radio musicale NRJ recule fortement à 9,9% (-0,7 point), passant sous la barrre des 10%. Les Indés Radios, qui rassemblent 130 radios indépendantes, perdent 0,5 point d’audience cumulée sur un an, à 15,5%, soit près de 8,4 millions d’auditeurs quotidiens.

Toutes stations confondues, la radio perd 0,7 point d’audience sur un an mais demeure écoutée par près de 8 français sur 10 (79,5%).

 

Auteur
AFP

 




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La cinquième « herda » et les « Transformers »

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Chronique d’un pays cinéma

La cinquième « herda » et les « Transformers »

Où est-il notre « élu » ? On ne l’entend pas… On ne le voit pas !!!

L’incapacité d’Abdelaziz Bouteflika à répondre par lui-même aux incessantes requêtes, émanant de multiples sphères, de multiples couches sociales, quant au devenir des mille milliards de dollars, dilapidés en vingt ans de règne, a poussé l’unique, elle-même poussée par l’ancien parti unique, lui-même poussé par ceux qui préparent l’unique cinquième « herda » au monde, a poussé donc l’ENTV, à invoquer les images décomposées du passé pour tenter d’y répondre.

Mais à dire vrai, c’était franchement poussif : que pouvaient-ils faire, après le fiasco de l’inauguration de la vieille mosquée de Ketchaoua, où la longue préparation physico-chimique dans la résidence médicalisée de Zeralda, n’a pas permis au président d’apparaître en meilleure forme que ce qu’il pouvait être, c’est-à-dire très mal en point !

Qu’à cela ne tienne ! L’état de santé dégradé de Bouteflika ne décourage nullement les médias asservis et les apparatchiks du système de vouloir inventer une virginité à une vieille garde nue, qui a violé à maintes reprises peuple, institutions et pays, et qui, animée par une déferlante libido, sans faire usage de la pilule bleue, mais en abusant du billet vert, en veut encore et toujours plus!

Maladroitement, et en faisant l’inventaire des « réalisations du président », la télévision publique, devenue propriété privée, comme l’ensemble du pays d’ailleurs, a confectionné dans ses laboratoires propagandistes, un documentaire stalinien à charge.

Oui à charge, car il suffit de regarder le documentaire diffusé sur fond de musique du film « Transformers » et des vieilles images du fringant Bouteflika pour s’en rendre compte. En voulant réciter les psaumes du divin enfant, on réalise combien ce personnage, autrefois bavard, est maintenant réduit au silence des cathédrales.

En espérant grossir ses miracles, l’ENTV, nous a rappelé aux souvenirs d’un existé et omniprésent personnage qui habitait nos écrans, et qui a, fort heureusement, déménagé depuis, dans d’omniprésents posters géants de nos ternes places publiques.

Oui le reportage d’une heure trente était à charge, parce qu’en regardant les archives qui défilent, on réalise que l’homme est vieux comme ses promesses; des simples promesses décomposées par le temps comme une carcasse.

Une carcasse inanimée comme ces stades entamés depuis dix ans qui attendent les promesses de deux coupes du monde. Le pays qui attendait la promesse de tourner avec autre chose que du pétrole, tourne encore, mais au ralenti, avec le même pétrole.

La promesse d’endiguer le chômage n’a d’égale que le taux de chômage à deux chiffres qui ronge le quotidien de la jeunesse comme une maladie. La promesse de rendre la dignité au peuple se heurte violemment aux rêves qu’embrassent les jeunes de quitter massivement le pays, terre, air, mer.

La promesse d’une monnaie forte se fracasse sur le mur de la réalité d’un dinar non-convertible qui boxe dans la catégorie Monopoly. Les nouvelles villes censées être intelligentes ne sont, au mieux, que des promesses de cités-dortoirs et bêtement laides, où le crime et les agressions les disputent à la saleté et à la promiscuité.

Alors oui, à charge qu’il était ce documentaire stalinien, comme une accusation ou un verdict, lorsque l’on sait que le but derrière ces stupides manœuvres, est de nous faire avaler la pilule de la dilapidation des milliards de billets verts, pour entretenir une déferlante libido de vieillards, à vouloir encore violer le pays et ses habitants.

En usant de la musique du film « Transformers », l’ENTV a voulu faire de notre président impotent, un mécène rebelle venus d’ailleurs, alors qu’en réalité, dans l’état où il se trouve, et dans lequel il a mis le pays, il n’est sûrement pas l’homme qui tombe à pic, mais celui pour qui sonne le glas !

Auteur
Hebib Khalil

 




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Candidat unique, Miguel Diaz-Canel prendra la présidence de Cuba

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Après 57 ans, les Castro se retirent du pouvoir

Candidat unique, Miguel Diaz-Canel prendra la présidence de Cuba

Le numéro deux de l’exécutif cubain Miguel Diaz-Canel a été désigné mercredi unique candidat pour succéder au président Raul Castro, dont le départ mettra fin jeudi à six décennies de pouvoir exclusif des frères Castro.

« Au nom de la Commission nationale de candidatures, j’ai la responsabilité et l’honneur de vous proposer comme président du Conseil d’Etat et des ministres de la République de Cuba le camarade Miguel Mario Diaz-Canel Bermudez », a déclaré devant l’Assemblée Gisela Duarte, la présidente de cette Commission.

Sa nomination officielle aux plus hautes fonctions et celle des 31 membres du Conseil d’Etat doivent être confirmées jeudi matin, jour du 57e anniversaire de la victoire de la baie des Cochons face à des troupes anticastristes soutenues par Washington en 1961.

Ces nominations ont été soumises mercredi au vote des députés. Mais l’issue du scrutin ne fait aucun doute puisque ces derniers n’ont pas pour tradition de contester les propositions de la Commission de candidatures. 

Mercredi, le président et son successeur sont apparus tout sourire à l’ouverture de la session inaugurale de l’Assemblée issue des législatives de mars. Raul Castro a donné une franche accolade à son dauphin au moment de l’annonce de sa candidature, sous l’ovation des députés.

Depuis la révolution de 1959, Cuba n’a connu qu’une seule véritable transition à sa tête, en 2006, quand Fidel Castro, en proie à la maladie, a passé le témoin à son frère cadet après plus de 40 ans d’un pouvoir sans partage.

Une fois au pouvoir, Raul Castro a engagé une série de réformes autrefois impensables comme l’ouverture de l’économie au petit entrepreneuriat privé et a surtout orchestré un rapprochement spectaculaire avec les Etats-Unis, l’ennemi de la Guerre froide. 

En 2015, les deux pays ont renoué leurs relations diplomatiques et l’année suivante le président américain Barack Obama a effectué une visite historique sur l’île. Mais depuis l’arrivée à la Maison blanche du républicain Donald Trump, la normalisation a subi un sérieux coup de frein.

Fidel s’est éteint fin 2016 et c’est au tour de Raul, 86 ans, de céder sa place, cette fois à un représentant de la nouvelle génération.

Numéro deux du régime depuis 2013, Miguel Diaz-Canel est un homme du système qui a été préparé à assumer les plus hautes fonctions. Il représente régulièrement son gouvernement à l’étranger et ses apparitions dans les médias sont de plus en plus fréquentes.

Avocat du développement d’internet sur l’île, il a su se donner une image de modernité tout en demeurant économe en déclarations. Mais il sait aussi se montrer intransigeant vis-à-vis de la dissidence ou de diplomates trop enclins à critiquer le régime.

Une fois sa nomination confirmée, cet ingénieur en électronique né après la révolution devra asseoir son autorité et poursuivre l’indispensable « actualisation » du modèle économique cubain esquissée par le cadet des Castro. 

De lourdes charges pour un homme au profil plutôt discret qui a gravi dans l’ombre les échelons du pouvoir.

– Continuité et renouvellement –

Pour la première fois depuis des décennies, le président n’aura pas vécu la révolution de 1959, ne portera pas l’uniforme vert olive et ne dirigera pas le Parti communiste cubain (PCC).

Mais il pourra combler ce manque de légitimité grâce à Raul Castro, qui demeurera à la tête du puissant parti unique jusqu’en 2021. A ce poste, il devra mobiliser la vieille garde des « historiques », perçus pour la plupart comme rétifs aux réformes les plus ambitieuses.

M. Diaz Canel pourra aussi compter sur le soutien de son futur numéro deux, Salvador Valdes Mesa. Ce syndicaliste et cadre de haut rang du parti âgé de 72 ans a été proposé pour assumer le poste de premier vice-président, qu’occupe actuellement l’héritier de Raul Castro. Il sera ainsi le premier afro-cubain à occuper de telles fonctions depuis la révolution.

« Cette transition n’est pas improvisée, elle est très bien étudiée et se fonde sur l’expérience jugée réussie (de la passation) entre Fidel et Raul », souligne l’expert cubain Arturo Lopez-Levy, professeur à l’Université du Texas Rio Grande Valley. 

Raul sera dans ce processus « un stabilisateur, un atténuateur de frictions potentielles entre les figures dirigeantes », poursuit-il.

Signe que cette transition a été placée sous le signe de la continuité, le président de l’Assemblée Esteban Lazo, 74 ans, a été confirmé dans ses fonctions.

En revanche, deux militaires « historiques », Ramon Machado Ventura (87 ans) et Alvaro Lopez Miera (76 ans), vont quitter le Conseil d’Etat. D’autres comme Ramiro Valdez (85 ans), Guillermo Garcia (90 ans) et Leopoldo Cionta Frias (76 ans) seront en revanche maintenus au sein de l’organe exécutif suprême, qui comptera au total 13 nouveaux membres sur 31.

M. Diaz-Canel n’a jamais présenté de programme, mais il devra tenir compte des « lignes directrices » votées par le parti unique et le Parlement, qui dessinent les orientations politiques et économiques à suivre d’ici à 2030.

De l’avis des observateurs, le futur président sera surtout attendu sur le terrain économique et sur son aptitude à procéder aux réformes nécessaires pour redresser une économie stagnante (hausse du PIB de 1,6% en 2017) et fortement dépendante des importations et de l’aide de son allié vénézuélien aujourd’hui affaibli.

 

Auteur
AFP

 




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