26.6 C
Alger
samedi 19 juillet 2025
Accueil Blog Page 2084

Une alliance Arabie-Russie se dessine au détriment de l’Opep

0
Pétrole

Une alliance Arabie-Russie se dessine au détriment de l’Opep

L’Arabie saoudite cherche à amener la Russie dans un nouveau club de producteurs de pétrole afin de stabiliser le marché sur la durée, remettant en cause le rôle de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) qu’elle préside actuellement, estiment des analystes.

L’Arabie saoudite est le premier exportateur de pétrole et la Russie le premier producteur mondial de brut.

Cette nouvelle alliance devrait être plus large que celle des 14 membres de l’Opep, ce cartel qui a dominé le marché mondial du pétrole depuis 1960 et dont le poids s’estompe de jour en jour, ajoutent ces experts. Certains affirment même que l’Opep est « de facto morte ».

En janvier, l’Arabie saoudite a publiquement lancé l’idée de pérenniser un accord de coopération conclu fin 2016 entre 24 producteurs (les 14 de l’Opep et 10 autres) pour réduire la production et faire remonter les prix.

Le prince héritier Mohammed ben Salmane et le ministre saoudien de l’Energie Khaled al-Faleh ont souhaité un cadre de coopération à long terme entre producteurs.

L’idée a été appuyée par plusieurs membres de l’Opep, principalement les Emirats arabes unis et le Koweït. Un porte-parole du Kremlin a déclaré le mois dernier que la Russie et l’Arabie saoudite ont discuté d’un « large éventail d’options » pour une coopération sur le marché mondial du pétrole.

« Maintenir les prix stables »

Pays membres et non-membres de l’Opep se réunissent justement vendredi à Jeddah (ouest de l’Arabie) pour évaluer le respect des quotas de production conformément à l’accord de 2016 et, éventuellement, parler d’une coopération sur le long terme.

Les producteurs ont été encouragés par les résultats de leur accord: celui-ci a rétabli l’équilibre sur le marché du brut, contribuant à un rebond des prix qui sont passés de moins de 30 dollars le baril début 2016 à plus de 70 dollars à ce jour.

« Sans la coopération de la Russie et d’autres producteurs non-membres de l’Opep, il aurait été difficile d’obtenir ce succès. Il aurait fallu des mesures douloureuses de la part des membres de l’Opep », explique l’analyste Kamel al-Harami, basé au Koweït.

« La nouvelle forme de coopération ressemble essentiellement à une alliance entre l’Arabie Saoudite et la Russie », dit-il à l’AFP.

Pour Jean-François Seznec, expert pétrolier enseignant aux Etats-Unis, « les deux plus grands fournisseurs de pétrole conventionnel –Ryad et Moscou– peuvent travailler ensemble pour maintenir des prix stables ou se battre l’un contre l’autre en augmentant la production pour tuer le marché des producteurs de schiste mais, ce faisant, ils se tuent eux-mêmes ». 

« La seule approche logique et intelligente est de maintenir les prix stables », estime-t-il.

Les prix s’étaient effondrés à la mi-2014 car les producteurs, principalement l’Arabie saoudite, avaient refusé de réduire leur production pour maintenir leur part de marché face à la rude concurrence du pétrole de schiste américain, ce qui a conduit à une surabondance de pétrole.

Projet de charte 

Lundi, à Koweït, le secrétaire général de l’Opep, Mohammed Barkindo, a parlé de la nouvelle alliance entre producteurs comme d’un « nouveau chapitre » dans l’histoire de l’industrie pétrolière.

Dans les prochains mois, a-t-il dit, les producteurs chercheront à « institutionnaliser ce cadre à long terme », avec une participation large et inclusive.

Souhail al-Mazrouei, ministre émirati de l’Energie, a déclaré le mois dernier qu’un « projet de charte » pour la nouvelle alliance serait élaboré d’ici la fin de 2018, date à laquelle l’accord actuel sur les quotas de production expirera.

Et M. Faleh a affirmé que la coopération saoudo-russe durerait « des décennies et des générations ».

« Nous allons travailler ensemble, non seulement avec les 24 pays, mais aussi en invitant de plus en plus de participants », a-t-il dit.

« L’Opep a perdu un peu de son éclat après l’adhésion de la Russie à l’accord de coopération. Cela voulait dire qu’elle ne pouvait plus faire le travail seule », explique M. Harami.

Selon M. Seznec, « l’Opep est de facto morte », mais elle est « toujours utile dans le sens où elle donne aux Saoudiens un forum pour échanger des idées avec des producteurs mineurs et fournir des informations appropriées à tous ».

Pour Anas al-Hajji, expert pétrolier basé aux Etats-Unis, « l’Opep, en tant que club de producteurs de pétrole, ne s’arrêtera pas, mais la question porte sur le centre de la puissance (pétrolière): il s’agit de l’Arabie saoudite et de la Russie ».

Auteur
AFP

 




- Publicité -

Concert de Belaïd Branis au centre culturel Alban-Minville à Toulouse

0
Printemps Berbère

Concert de Belaïd Branis au centre culturel Alban-Minville à Toulouse

L’ association Afrika31 vous donne rendez-vous le samedi 21 avril 2018 pour célébrer Tafsut Imazighen, le Printemps Berbère !

 Au programme: 

de 14h à 18h : Exposition berbère, danse et musique au centre culturel Alban-Minville.

Pour clôturer cette belle journée culturelle rendez-vous à 21h pour un Concert exceptionnel avec Belaid Branis à la salle Lafourguette  28, rue de Gironis 31100 Toulouse

Paf: 15 €

Informations et réservations : 07 69 31 24 63 / 06 14 81 18 76 / 07 61 15 59 91

Par email: toulouseafrika31@gmail.com

Belaid Branis

 




- Publicité -

Pénurie de sable en Algérie : la crise dont on ne parle pas assez

0
Environnement

Pénurie de sable en Algérie : la crise dont on ne parle pas assez

Le sable est la 2ème ressource la plus consommée au monde après l’eau : 400 milliards de tonnes par an, dont près de 56 millions de tonnes pour l’Algérie, principalement destinées au secteur du bâtiment, consommateur n°1 de sable.

Un telle demande s’explique notamment par notre attrait croissant pour le béton – solide et peu cher, constitué aux deux tiers de sable. Cependant, le sable n’est pas renouvelable à échelle humaine, et se pose aujourd’hui la question de l’affaiblissement de nos ressources, dont certains signes sont déjà visible.

Les plages existeront-elles toujours dans 80 ans ?

Seul le sable marin ou des rivières – avec sa structure anguleuse – peut coller au ciment et faire du béton. Le sable du désert, dont la structure est trop ronde – le rendrait trop fragile. C’est la raison pour laquelle Dubaï, qui se trouve en plein désert, est obligé d’importer son sable. En Algérie, 40% des besoins en granulats sont couvert par les oueds, desquels on extrait 15 millions de tonnes de sable par an.

Cette extraction massive devient de plus en plus visible : partout dans le monde, le sable marin se fait de plus en plus rare. des plages disparaissent au Maroc, et 9 sur 10 ont déjà disparu en Floride !

Des conséquences environnementales désastreuses

L’extraction massive de sable se voit : elle transforme durablement le paysage en privant notamment les plages de leur sable. Lorsque l’extraction se fait de manière sous-marine, de façon moins visible mais tout aussi important, notons que l’extraction par dragage des fonds détruit l’habitat naturel de centaines de poissons et mammifères aquatique, et risque de modifier durablement la chaîne alimentaire marine.

Également, le sable se sert pas qu’à faire joli, il sert aussi de barrière naturelle contre les éléments : en son absence, l’eau s’infiltre beaucoup plus facilement dans les sols, rendant d’une part la terre impropre à l’agriculture, et d’autre part, multipliant les effets dévastateurs des ouragans.

Des mesures sont donc prises, et l’extraction de sable est de plus en plus réglementée : 90 oueds et tronçons d’oueds ont été frappés d’interdiction d’extraction en 2009, et l’exploitation de sable marin est interdite au Sénégal, au Togo et au Bénin.

La Mafia s’en mêle…

En réalité, malgré les interdictions, l’extraction de sable continue, et prend même de l’ampleur, notamment dans les oueds : de nombreux faits ont été répertoriés à Oran, à Boumerdès, à Aïn Franine dans la commune de Gdyel, à Collo, à Tlemcen, ou encore à Bouhanifa.

En 2007, sur les côtes de Boumerdès, 200 camions ont été saisis, 205 personnes arrêtées, et 1 500 mètres cube de sable récupérés. Dans cette région, les pilleurs de sable sont connus et dangereux : en 2002, à Sidi Daoud, le chef de brigade et deux gendarmes ont été assassinés pour s’être opposés à la mafia locale. A Oran, en 2015, 200 personnes ont été arrêtées pour avoir volé du sable. Bou-Hanifa serait également sous la houlette d’une demi-douzaine d’exploitations pirates. Qui va arrêter le massacre ?

Le vol de sable est loin de n’être qu’un fait algérien. Au Maroc, 50% du sable utilisé dans la construction a été extrait illégalement, et la “mafia du sable” est la plus grosse organisation criminelle en Inde. Les plages n’étant pas protégées ou surveillées, le vol du sable se fait souvent à la vue de tous, pour approvisionner chantier et carrières.

Les chiffres officieux sont difficiles à quantifier, il est probable que la réalité du sable soit plus grave qu’on ne le pense…

Auteur
Camille Richer

 




- Publicité -

Les audiences radio en France: Europe 1 toujours au plus bas

0
Médias

Les audiences radio en France: Europe 1 toujours au plus bas

Europe 1 affiche en janvier-mars une audience cumulée de 6,8%, quittant de peu son plus bas historique atteint en novembre-décembre 2017 (6,6%), mais perdant 0,9 point sur un an. Avec près de 3,7 millions d’auditeurs chaque jour en moyenne, la grande radio généraliste reste toujours devancée par RMC (7,5%, -0,4 point) et France Bleu (7,1%, +0,3).

Pour le directeur d’Europe 1 Frédéric Schlesinger, la radio peut « envisager un rebond décisif à la rentrée prochaine ».

Cet ancien de Radio France, débauché l’été dernier, estime dans un communiqué que « cette première phase était indispensable au renouveau de la station » et « s’ouvre désormais la voie de la reconquête ».

La maison mère d’Europe 1, Lagardère, préparerait le départ du remplacement du directeur par un autre transfuge de Radio France, selon plusieurs médias. Contactées, ni la direction d’Europe 1 ni celle de Lagardère n’ont souhaité commenter ces informations.

Après une forte période d’actualité liée à l’élection présidentielle début 2017, France Inter recule légèrement en janvier-mars 2018 à 11,3% (-0,3 point). Même situation pour franceinfo à 8,3% (-0,1) et France Culture à 2,2 % (-0,2).

La baisse ne touche pas le leader RTL, dont le patron du pôle radio Christopher Baldelli s’est réjoui d’une audience en augmentation depuis trois ans, avec un score en janvier mars à 12,2% d’audience cumulée, et un record de part d’audience toutes radios confondues depuis 10 ans, à 13,2%. La radio est écoutée tous les jours en moyenne par 6,5 millions de Français.

« Tout progresse », a déclaré Christopher Baldelli à l’AFP, se félicitant notamment de l’audience en progression de l’émission de Julien Courbet et des matinales de RTL2 et Fun Radio, les autres radios du groupe.

La première radio musicale NRJ recule fortement à 9,9% (-0,7 point), passant sous la barrre des 10%. Les Indés Radios, qui rassemblent 130 radios indépendantes, perdent 0,5 point d’audience cumulée sur un an, à 15,5%, soit près de 8,4 millions d’auditeurs quotidiens.

Toutes stations confondues, la radio perd 0,7 point d’audience sur un an mais demeure écoutée par près de 8 français sur 10 (79,5%).

 

Auteur
AFP

 




- Publicité -

La cinquième « herda » et les « Transformers »

0
Chronique d’un pays cinéma

La cinquième « herda » et les « Transformers »

Où est-il notre « élu » ? On ne l’entend pas… On ne le voit pas !!!

L’incapacité d’Abdelaziz Bouteflika à répondre par lui-même aux incessantes requêtes, émanant de multiples sphères, de multiples couches sociales, quant au devenir des mille milliards de dollars, dilapidés en vingt ans de règne, a poussé l’unique, elle-même poussée par l’ancien parti unique, lui-même poussé par ceux qui préparent l’unique cinquième « herda » au monde, a poussé donc l’ENTV, à invoquer les images décomposées du passé pour tenter d’y répondre.

Mais à dire vrai, c’était franchement poussif : que pouvaient-ils faire, après le fiasco de l’inauguration de la vieille mosquée de Ketchaoua, où la longue préparation physico-chimique dans la résidence médicalisée de Zeralda, n’a pas permis au président d’apparaître en meilleure forme que ce qu’il pouvait être, c’est-à-dire très mal en point !

Qu’à cela ne tienne ! L’état de santé dégradé de Bouteflika ne décourage nullement les médias asservis et les apparatchiks du système de vouloir inventer une virginité à une vieille garde nue, qui a violé à maintes reprises peuple, institutions et pays, et qui, animée par une déferlante libido, sans faire usage de la pilule bleue, mais en abusant du billet vert, en veut encore et toujours plus!

Maladroitement, et en faisant l’inventaire des « réalisations du président », la télévision publique, devenue propriété privée, comme l’ensemble du pays d’ailleurs, a confectionné dans ses laboratoires propagandistes, un documentaire stalinien à charge.

Oui à charge, car il suffit de regarder le documentaire diffusé sur fond de musique du film « Transformers » et des vieilles images du fringant Bouteflika pour s’en rendre compte. En voulant réciter les psaumes du divin enfant, on réalise combien ce personnage, autrefois bavard, est maintenant réduit au silence des cathédrales.

En espérant grossir ses miracles, l’ENTV, nous a rappelé aux souvenirs d’un existé et omniprésent personnage qui habitait nos écrans, et qui a, fort heureusement, déménagé depuis, dans d’omniprésents posters géants de nos ternes places publiques.

Oui le reportage d’une heure trente était à charge, parce qu’en regardant les archives qui défilent, on réalise que l’homme est vieux comme ses promesses; des simples promesses décomposées par le temps comme une carcasse.

Une carcasse inanimée comme ces stades entamés depuis dix ans qui attendent les promesses de deux coupes du monde. Le pays qui attendait la promesse de tourner avec autre chose que du pétrole, tourne encore, mais au ralenti, avec le même pétrole.

La promesse d’endiguer le chômage n’a d’égale que le taux de chômage à deux chiffres qui ronge le quotidien de la jeunesse comme une maladie. La promesse de rendre la dignité au peuple se heurte violemment aux rêves qu’embrassent les jeunes de quitter massivement le pays, terre, air, mer.

La promesse d’une monnaie forte se fracasse sur le mur de la réalité d’un dinar non-convertible qui boxe dans la catégorie Monopoly. Les nouvelles villes censées être intelligentes ne sont, au mieux, que des promesses de cités-dortoirs et bêtement laides, où le crime et les agressions les disputent à la saleté et à la promiscuité.

Alors oui, à charge qu’il était ce documentaire stalinien, comme une accusation ou un verdict, lorsque l’on sait que le but derrière ces stupides manœuvres, est de nous faire avaler la pilule de la dilapidation des milliards de billets verts, pour entretenir une déferlante libido de vieillards, à vouloir encore violer le pays et ses habitants.

En usant de la musique du film « Transformers », l’ENTV a voulu faire de notre président impotent, un mécène rebelle venus d’ailleurs, alors qu’en réalité, dans l’état où il se trouve, et dans lequel il a mis le pays, il n’est sûrement pas l’homme qui tombe à pic, mais celui pour qui sonne le glas !

Auteur
Hebib Khalil

 




- Publicité -

Candidat unique, Miguel Diaz-Canel prendra la présidence de Cuba

0
Après 57 ans, les Castro se retirent du pouvoir

Candidat unique, Miguel Diaz-Canel prendra la présidence de Cuba

Le numéro deux de l’exécutif cubain Miguel Diaz-Canel a été désigné mercredi unique candidat pour succéder au président Raul Castro, dont le départ mettra fin jeudi à six décennies de pouvoir exclusif des frères Castro.

« Au nom de la Commission nationale de candidatures, j’ai la responsabilité et l’honneur de vous proposer comme président du Conseil d’Etat et des ministres de la République de Cuba le camarade Miguel Mario Diaz-Canel Bermudez », a déclaré devant l’Assemblée Gisela Duarte, la présidente de cette Commission.

Sa nomination officielle aux plus hautes fonctions et celle des 31 membres du Conseil d’Etat doivent être confirmées jeudi matin, jour du 57e anniversaire de la victoire de la baie des Cochons face à des troupes anticastristes soutenues par Washington en 1961.

Ces nominations ont été soumises mercredi au vote des députés. Mais l’issue du scrutin ne fait aucun doute puisque ces derniers n’ont pas pour tradition de contester les propositions de la Commission de candidatures. 

Mercredi, le président et son successeur sont apparus tout sourire à l’ouverture de la session inaugurale de l’Assemblée issue des législatives de mars. Raul Castro a donné une franche accolade à son dauphin au moment de l’annonce de sa candidature, sous l’ovation des députés.

Depuis la révolution de 1959, Cuba n’a connu qu’une seule véritable transition à sa tête, en 2006, quand Fidel Castro, en proie à la maladie, a passé le témoin à son frère cadet après plus de 40 ans d’un pouvoir sans partage.

Une fois au pouvoir, Raul Castro a engagé une série de réformes autrefois impensables comme l’ouverture de l’économie au petit entrepreneuriat privé et a surtout orchestré un rapprochement spectaculaire avec les Etats-Unis, l’ennemi de la Guerre froide. 

En 2015, les deux pays ont renoué leurs relations diplomatiques et l’année suivante le président américain Barack Obama a effectué une visite historique sur l’île. Mais depuis l’arrivée à la Maison blanche du républicain Donald Trump, la normalisation a subi un sérieux coup de frein.

Fidel s’est éteint fin 2016 et c’est au tour de Raul, 86 ans, de céder sa place, cette fois à un représentant de la nouvelle génération.

Numéro deux du régime depuis 2013, Miguel Diaz-Canel est un homme du système qui a été préparé à assumer les plus hautes fonctions. Il représente régulièrement son gouvernement à l’étranger et ses apparitions dans les médias sont de plus en plus fréquentes.

Avocat du développement d’internet sur l’île, il a su se donner une image de modernité tout en demeurant économe en déclarations. Mais il sait aussi se montrer intransigeant vis-à-vis de la dissidence ou de diplomates trop enclins à critiquer le régime.

Une fois sa nomination confirmée, cet ingénieur en électronique né après la révolution devra asseoir son autorité et poursuivre l’indispensable « actualisation » du modèle économique cubain esquissée par le cadet des Castro. 

De lourdes charges pour un homme au profil plutôt discret qui a gravi dans l’ombre les échelons du pouvoir.

– Continuité et renouvellement –

Pour la première fois depuis des décennies, le président n’aura pas vécu la révolution de 1959, ne portera pas l’uniforme vert olive et ne dirigera pas le Parti communiste cubain (PCC).

Mais il pourra combler ce manque de légitimité grâce à Raul Castro, qui demeurera à la tête du puissant parti unique jusqu’en 2021. A ce poste, il devra mobiliser la vieille garde des « historiques », perçus pour la plupart comme rétifs aux réformes les plus ambitieuses.

M. Diaz Canel pourra aussi compter sur le soutien de son futur numéro deux, Salvador Valdes Mesa. Ce syndicaliste et cadre de haut rang du parti âgé de 72 ans a été proposé pour assumer le poste de premier vice-président, qu’occupe actuellement l’héritier de Raul Castro. Il sera ainsi le premier afro-cubain à occuper de telles fonctions depuis la révolution.

« Cette transition n’est pas improvisée, elle est très bien étudiée et se fonde sur l’expérience jugée réussie (de la passation) entre Fidel et Raul », souligne l’expert cubain Arturo Lopez-Levy, professeur à l’Université du Texas Rio Grande Valley. 

Raul sera dans ce processus « un stabilisateur, un atténuateur de frictions potentielles entre les figures dirigeantes », poursuit-il.

Signe que cette transition a été placée sous le signe de la continuité, le président de l’Assemblée Esteban Lazo, 74 ans, a été confirmé dans ses fonctions.

En revanche, deux militaires « historiques », Ramon Machado Ventura (87 ans) et Alvaro Lopez Miera (76 ans), vont quitter le Conseil d’Etat. D’autres comme Ramiro Valdez (85 ans), Guillermo Garcia (90 ans) et Leopoldo Cionta Frias (76 ans) seront en revanche maintenus au sein de l’organe exécutif suprême, qui comptera au total 13 nouveaux membres sur 31.

M. Diaz-Canel n’a jamais présenté de programme, mais il devra tenir compte des « lignes directrices » votées par le parti unique et le Parlement, qui dessinent les orientations politiques et économiques à suivre d’ici à 2030.

De l’avis des observateurs, le futur président sera surtout attendu sur le terrain économique et sur son aptitude à procéder aux réformes nécessaires pour redresser une économie stagnante (hausse du PIB de 1,6% en 2017) et fortement dépendante des importations et de l’aide de son allié vénézuélien aujourd’hui affaibli.

 

Auteur
AFP

 




- Publicité -

L’Iran abandonne le dollar pour l’euro dans ses échanges internationaux

0
Finances

L’Iran abandonne le dollar pour l’euro dans ses échanges internationaux

L’Iran va commencer à utiliser l’euro à la place du dollar pour ses échanges commerciaux dans le cadre des efforts du pays pour réduire sa dépendance vis-à-vis de la devise américaine en raison des tensions politiques avec Washington, a rapporté mercredi l’agence officielle de presse Isna.

La décision, prise en conseil des ministres, pourrait aussi encourager les organismes et les entreprises publiques à accroître leur utilisation de la monnaie unique européenne au détriment du billet vert.

Le gouverneur de la banque centrale, Valiollah Seif, a déclaré la semaine dernière que le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, avait salué sa proposition de remplacer le dollar par l’euro dans le commerce extérieur, « le dollar n’ayant plus sa place dans nos transactions aujourd’hui ».

Téhéran essaye depuis des années de marginaliser la devise américaine mais l’essentiel des échanges internationaux du pays s’effectue toujours en dollar et la plupart des Iraniens l’utilisent aussi pour voyager ou tout simplement pour leur épargne.

Le président américain Donald Trump a renouvelé, le 12 janvier, la suspension des sanctions économiques dont bénéficie l’Iran aux termes de l’accord sur le nucléaire de 2015.

Mais il a fixé le même jour un ultime délai de 120 jours, soit jusqu’au 12 mai, pour permettre aux Etats-Unis et à leurs partenaires européens de corriger les « terribles défauts » dont souffre, selon lui, l’accord signé le 14 juillet 2015 par l’Iran et les puissances du P5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité – Chine, France, Royaume-Uni, Etats-Unis et Russie – plus l’Allemagne).

Les transactions bancaires en dollars sont déjà difficiles en Iran en raison de risques juridiques, les entreprises étrangères pouvant être exposées à des sanctions si elles réalisent des opérations avec l’Iran en dollars, même si celles-ci se font via des succursales non-américaines.

La France commencera à proposer des crédits libellés en euros aux acheteurs iraniens de ses biens d’ici la fin de l’année pour éviter d’éventuelles sanctions américaines, avait déclaré le directeur de Bpifrance en février.

La menace de sanctions américaines a affecté le marché iranien des changes ces derniers mois.

La monnaie nationale, le rial, a perdu la moitié de sa valeur sur le marché libre entre septembre et la semaine dernière, à un creux d’environ 60.000 contre le dollar avant que les autorités ne fixent un taux de change de 42.000 et ne lancent une mise en garde contre l’utilisation d’autres taux de change au risque d’encourir une amende.

L’ayatollah Ali Khamenei a attribué mercredi les « récents problèmes sur le marché des devises » aux ennemis étrangers de la République islamique et demandé aux services de renseignement iraniens de désamorcer les complots contre le pays.

Le porte-parole de la police Saïd Montazer al Mahdi, cité par l’agence Isna, a affirmé que 39 personnes échangeant des devises avaient été arrêtées « pour avoir perturbé le marché » et que 80 boutiques de change non agrées avaient été fermées ces derniers jours.

Auteur
Reuters

 




- Publicité -

Carton rouge aux fossoyeurs du football algérien !

0
Violence, corruption, matchs truqués…

Carton rouge aux fossoyeurs du football algérien !

Le football, tout le monde le reconnaît, est un sport populaire par essence. Il n’est besoin de rien, ou presque pour le pratiquer et, historiquement, ce sont les tribunes dites « populaires » qui ont animé le stade.

Mais dans ces tribunes-là, se sont créés, hélas, des groupes contestataires, indépendants et parfois violents comme on a eu à le constater dernièrement. Ils se sont manifestés à Oran où des pseudos supporteurs sont allés directement en découdre physiquement avec les joueurs du MCO qu’ils portaient aux nues le weekend d’avant et aussi à Constantine, ou bien avant le match, un jeune homme a rendu l’âme sur une glissière d’autoroute. Sur le terrain, c’est une avalanche de pierres qui a recouvert le gazon où se déroulait une partie de football de piètre qualité.

Le « spectacle » était dans les gradins. L’arbitre n’a pas arrêté le match pour autant, alors que l’indignation était à son comble.

La Fédération algérienne de football tout autant que le ministère de la jeunesse et des sports n’ont pas réagi au lendemain de ces événements qui ont bouleversé les Algériens qui ont revu les images à la télévision. Le ministère de l’Intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire a décidé quant à lui d’installer une commission d’enquête chargée d’examiner les causes de ces dérapages dangereux, de définir les responsabilités et de prendre des mesures en vue d’en finir avec cette violence.

La FAF qui souffre d’un déficit en matière de gestion et de communication aggravé d’une instabilité maintenant chronique, a publié sur son site un communiqué qui n’a pas convaincu grand monde dès lors qu’il intervient bien après la réaction du ministre de l’Intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire Noureddine Bedoui qui a pris les choses à son compte !

Est-il besoin de rappeler que cette fédération avait organisé en grandes pompes un symposium pour le renouveau du football algérien qui a abouti à plus d’une centaine de recommandations dont celles relatives à l’éthique, la violence et à la moralisation du football. Mais, se sont interrogés certains observateurs, peut-on parler de moralisation du football avec des joueurs condamnés par la justice par des peines fermes mais néanmoins convoqués en équipe nationale ? Ou des présidents de club qui sont toujours à la tête de leurs clubs, condamnés pour les uns par la même justice, ou graciés pour d’autres par la FAF après avoir reconnu, en direct à la télévision, avoir « tripatouillé » des matchs ?

Quoi de mieux pourtant, que le football pour faire passer des valeurs telles que la solidarité, l’union, le dépassement de soi, mais aussi le fair-play, le respect des règles, de l’adversaire et de l’arbitre ? Et aussi la considération du public sportif et connaisseur qui paye son billet, et qui parfois, à ses risques et périls, se déplace avec son équipe ? Comment, en définitive, ne pas donner raison aux personnes qui critiquent le football en Algérie ?

Il est clair que ce sport, tel que pratiqué chez nous, ne réunit pas toutes ces valeurs et en même temps, les a-t-il réunies un jour ?

On se croirait dans le monde politique avec ses coups bas, ses retournements de veste et l’argent sale qui circule de main à main, qui donne tout, explique tout, corrompt tout ! Les clubs sont aujourd’hui de véritables entreprises et les budgets en jeu sont exorbitants. Les subventions étatiques coulent à flot. L’argent des sponsors n’est soumis à aucune traçabilité. Sans compter les primes et autres dessous-de-table : le football, local du moins, a cessé d’être un jeu pour devenir un business !

Dans les stades et aux abords des enceintes du football, toute manifestation sportive est désormais considérée non comme une fête de la détente, de l’amitié, mais comme une manifestation à haut risque qui demande une protection policière. Le football n’est qu’un prétexte à la baston et les insultes contre les joueurs fusent y compris lors des séances d’entraînement. Regardez ces faciès défigurés, convulsés par la haine de ceux d’en face! Un classico comme on dit est désormais inconcevable sans haute protection policière. C’est aussi un cauchemar pour les familles riveraines des stades. Le chauvinisme s’est, longtemps, alimenté à l’esprit de clocher, c’est-à-dire à l’idée saugrenue de la supériorité des natifs du lieu sur ceux d’à côté.

En fait, non, on n’a pas éradiqué la bêtise, on l’a même mondialisée avec la détestation des joueurs africains qui subissent le racisme et les quolibets à chaque rencontre. La recherche effrénée du résultat, l’accélération des matchs ont transformé les joueurs en bêtes de somme exploitables à merci. Et ces derniers, entre deux blessures, ne tiennent que par les anabolisants voire la drogue. S’il y a si peu de cas avérés dans le football algérien, c’est qu’on se garde bien d’y aller voir, disent les spécialistes. Il faut dire que l’amour des couleurs n’est pas pris en compte dans ce genre de tractations, ni par les uns ni par les autres. Tout comme ces joueurs qui lèvent le pied y compris en équipe nationale, ces dirigeants qui soudoient des arbitres ou tentent de le faire ! La presse en a fait ses manchettes, mais il n’y a jamais eu ni rappel à l’ordre ni de poursuites pour autant. Il y a aussi tous ces entraîneurs étrangers, en errance, sans palmarès aucun, qui viennent profiter d’un système qui fait fuir le produit de l’ISTS qui s’en va monnayer ses compétences dans les pays du Golfe ! Alors que dans d’autres pays les clubs de football sont devenus de véritables entreprises gérées de manière transparente, cotées en bourse et obéissant à des obligations de résultat, les nôtres sont encore considérées comme de simples « associations » et donc gérées en tant que telles. Un club ne peut pas faire de bénéfices, tout comme il ne peut pas être propriétaire d’un quelconque bien. Encore moins, du stade dans lequel il évolue chaque semaine. Comment voulez-vous parler dans ces conditions de professionnalisme ? Ou plus encore de rentabilité, à l’ère des vaches maigres ?

Paradoxalement, tout le talent d’un président de club professionnel « à l’algérienne » consiste à se sortir des situations financières délicates auxquelles il doit faire face, au besoin, en s’adressant aux amis. Il y a sûrement des hommes de l’ombre qui injectent de l’argent dans la trésorerie du club. Par amour ? A dessein ? Pour plaire aux supporteurs. ? Il faut en parler justement car ils n’ont pas de voix-leur code leur interdit de parler d’eux, encore moins dans la presse-, ils n’ont que des pratiques. Ils peuvent conquérir la rue, et à moins d’être l’un des leurs, l’on ne saura jamais pourquoi, ni même comment s’y joindre. Mais ceux qui tirent les ficelles le savent ! Ils en usent et abusent de ces «volcans » humains, et à leur guise. Pour remplir les salles de meeting, par exemple. Ou les vider, c’est selon ! Pourtant, au départ, ces jeunes se proposaient d’opérer dans et pour les stades, usant de la rue et des murs, non pas comme des espaces publics consacrés à la politique, mais comme lieux d’encouragement de leur équipe. Pour chambrer leurs rivaux qui sont aussi leurs voisins et parfois même leurs frères de sang ! Pour aller aussi à la « baston », comme s’ils portaient la violence dans leurs gènes ! Que les supporters en aient conscience ou pas, il faut bien en convenir, le stade c’est une scène politique ! Et ça ne date pas d’aujourd’hui. Rappelons-nous le «coup du laser» au stade du 5-Juillet et la transe qui s’en est suivie dans les rangs des partisans de l’ex parti dissous ! Le foot c’est vrai, attire tous les antagonismes. Toutes les tentatives imaginables de manipulation, de détournement, sont aux portes des stades. Politiciens, affairistes, sponsors et médias y sont agrippés pour lui extraire une bribe de son gigantesque écho. Se couper de ce sport, notamment à la veille d’échéances électorales majeures, c’est se couper d’une grande masse d’électeurs potentiels ! Certains hommes politiques se prennent même régulièrement, au jeu des commentaires sportifs « à chaud », louant telle équipe, ou tel joueur pour montrer leur intérêt pour le football. Au diable la crise, la paix sociale n’a pas de prix et les subventions coulent à flot. ! Les dirigeants sportifs et à leur tête les présidents des clubs ont intérêt à ce que des hommes politiques cautionnent le « spectacle » qu’ils organisent pour renforcer leur légitimité. Et leur caisse !

En Algérie, force est d’admettre que l’entrée du football dans le professionnalisme a été un échec pour cause de:

  1. Refus des présidents et des dirigeants des clubs de se plier à la transparence, d’assainir leurs comptes et aussi, d’établir des vrais contrats avec leurs collaborateurs, joueurs, entraîneurs et assistants.

  2. Leur incapacité, également, d’ouvrir des centres de formation pour jeunes talents, sans parler de la valse des entraîneurs qu’ils «répudient» à leur guise, sans se soucier pour autant, des graves préjudices financiers qui en découlent.

Il faut poursuivre ce qui ne marche pas et si possible faire pire, semblent nous dire tous ces fossoyeurs nichés dans les instances du foot et les clubs.

En fin de compte, le football ne serait-il pas devenu :

  • un espace trop convoité pour n’appartenir qu’aux joueurs et aux amateurs du beau jeu ?

  • un monde aux mains d’une oligarchie qui est en train de faire main basse sur le football en Algérie !

  • un monde de politiciens où le pouvoir et l’argent en sont les principaux moteurs ?

  • un monde interlope où certains, derrière les rideaux, ont d’ores et déjà, mis leur curseur sur 2019 ?

Pour l’heure, le gouvernement, semble-t-il, n’a pas de solution viable pour endiguer le phénomène de la violence dans les stades.

A en croire ce qui a été rapporté sur un site d’information, c’est au ministre des Affaires religieuses qu’a échu le rôle d’instruire les imams de consacrer le prêche de ce vendredi à la sensibilisation de la jeunesse contre le fléau de la violence dans les stades.

Plus encore, le ministre Mohamed Aissa aurait indiqué que « les imams sont disposés à se déplacer dans les stades afin de dispenser des conseils aux supporteurs des équipes qui s’affrontent ».  

Ailleurs dans le monde, pour lutter contre les hooligans, on s’en remet à la justice qui prend des décisions administratives d’interdiction de stade pour les plus violents d’entre aux qui sont fichés en conséquence. En Angleterre, les hooligans ont été filmés, leurs photos diffusées à la télévision pour les amener à se rendre à la police ou pour permettre aux tiers de les reconnaitre et de les dénoncer.

En Algérie, on vient d’installer une commission d’enquête. Rappelons que ce n’est pas la première fois que les pouvoirs publics décident de mettre en place une telle commission. A ce jour, des événements tragiques comme ceux de Bejaïa, de Saïda ou encore la mort d’Ebossé n’ont donné lieu à aucune conclusion alors qu’ils auraient fait l’objet d’enquête.

 

Auteur
Cherif Ali

 




- Publicité -

Le cours du pétrole bondit à son plus haut niveau depuis plus de trois ans

0
Marché

Le cours du pétrole bondit à son plus haut niveau depuis plus de trois ans

Les cours du pétrole new-yorkais et londonien ont bondi mercredi à leurs plus hauts niveaux depuis fin 2014 après un net recul des stocks de produits pétroliers aux Etats-Unis selon un rapport hebdomadaire américain.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin a clôturé à 73,48 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,90 dollar par rapport à la clôture de mardi, et au plus haut depuis le 26 novembre 2014.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour le contrat de mai a pris 1,95 dollar à 68,47 dollars, au plus haut depuis le 1er décembre 2014.

« Le catalyseur de cette hausse vient du rapport américain sur les stocks qui a fait état d’un recul des réserves de brut et de produits raffinés », a indiqué Bill O’Grady de Confluence Investment.

Les stocks de pétrole brut ont reculé de façon inattendue aux Etats-Unis la semaine dernière selon les chiffres publiés mercredi par l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA), avec une baisse de 1,1 million de barils.

Les réserves d’essence ont de leur côté fortement chuté, de 3 millions de barils, et celles d’autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole) ont de leur côté baissé de 3,1 millions de barils, deux reculs bien supérieurs aux anticipations.

« A l’approche de la saison des départs en vacances, les Etats-Unis n’ont pas accumulé un niveau de stocks très élevé, d’où la hausse des prix », a encore indiqué M. O’Grady.

La progression des cours du pétrole est très nette depuis le début de la semaine dernière sous l’effet notamment de craintes à l’échelle internationale.

« Le risque géopolitique explique la hausse de ces dernières séances », ont noté les analystes de DNB Markets, qui listent le risque de sanctions américaines sur l’Iran, les attaques sur des infrastructures saoudiennes et la chute de la production vénézuélienne.

Toujours sur le plan international, des représentants de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de leurs dix partenaires, dont la Russie, se réuniront vendredi en Arabie saoudite pour une réunion de suivi de leur accord de réduction de la production, avant la réunion officielle de juin à Vienne.

Cet accord, en vigueur depuis le début de l’année 2017, vise à faire remonter les cours du brut.

« La demande mondiale devrait continuer d’augmenter, et la production mondiale va s’équilibrer entre les différentes régions productrices », a estimé Hans van Cleef, analyste chez ABN-Amro, qui mise sur une hausse des prix à moyen terme.

Auteur
AFP

 




- Publicité -

Un terroriste armé se rend à l’ANP à Tamanrasset

0
Sécurité

Un terroriste armé se rend à l’ANP à Tamanrasset

Un terroriste armé, qui avait rallié les groupes terroristes en 2009, s’est rendu mercredi après-midi aux autorités militaires à Tamanrasset, indique le ministère de la Défense nationale dans un communiqué.

« Dans le cadre de la lutte antiterroriste, un terroriste s’est rendu, cet après-midi du 18 avril 2018, aux autorités militaires à Tamanrasset (6ème Région militaire) », note le MDN, précisant qu’il s’agit du dénommé « R.  Mohamed dit +Abou Aymen+ qui avait rallié les groupes terroristes en 2009. 

Ledit terroriste avait en sa possession un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov et quatre chargeurs garnis de munitions ».

Par ailleurs, lors d’une opération « de fouille et de ratissage menée à Jijel, un détachement de l’Armée nationale populaire a découvert et détruit, le 17 avril 2018, un abri pour terroristes contenant des vivres, des effets vestimentaires et divers objets, tandis qu’un détachement combiné de l’ANP a arrêté deux éléments de soutien aux groupes terroristes à Boumerdès », indique un autre communiqué du MDN.

Auteur
APS

 




- Publicité -

DERNIERS ARTICLES

Joulani

Israël et la Syrie s’accordent sur un cessez-le-feu

0
Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahu et le président syrien Ahmed al-Charaa se sont accordés sur un cessez-le-feu, deux jours après les frappes israéliennes...

LES PLUS LUS (48H)

Joulani

Israël et la Syrie s’accordent sur un cessez-le-feu

0
Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahu et le président syrien Ahmed al-Charaa se sont accordés sur un cessez-le-feu, deux jours après les frappes israéliennes...