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N’oublie jamais tes racines !

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LE COIN DES POETES

N’oublie jamais tes racines !

Dans les dédales de l’histoire

Marche et fait paraitre la gloire

Occultée, elle jaillira tôt ou tard

L’histoire se répétera avec ses avatars

N’oublie jamais tes racines !

 

Entre invasion et acculturation

Razzia et dilapidation

Tes racines se dessèchent

Avec commisération sous la dèche

N’oublie jamais tes racines !

 

Sous le regard des pillards

Ta culture se dissout dare-dare

Ton patrimoine s’effondre

Ta terre est à vendre

N’oublie jamais tes racines !

 

Savoir et éducation sont ton domaine

Reste droit comme un dolmen

Pour faire jaillir la lumière

Sans compter sur les prières.

N’oublie jamais tes racines !

 

Dans la claire conscience

Et la lueur de l’intelligence

Émerge des limbes du passé

Au risque de trépasser.

N’oublie jamais tes racines !

© Bachir Djaider

Jeudi 27 septembre 2018

Cet espace est le vôtre ami(e)s poète(esse)s. Nous vous le réservons pour la publication de vos poèmes avec votre illustration.
 

Auteur
Bachir Djaider

 




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Un terroriste s’est rendu à l’Armée à Tamanrasset

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Selon le ministère de la Défense

Un terroriste s’est rendu à l’Armée à Tamanrasset

Un terroriste dénommé El Hemmal Kana, dit « Abou Khaled », qui avait rallié les groupes terroristes en 2006, s’est rendu mercredi aux autorités militaires à Tamanrasset, a indiqué jeudi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

« Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce aux efforts des Forces de l’Armée nationale populaire, un terroriste s’est rendu, le 26 septembre 2018, aux autorités militaires à Tamanrasset en 6  Région militaire », a précisé la même source.

Il s’agit en l’occurrence du dénommé « El Hemmal Kana », dit « Abou Khaled », qui avait rallié les groupes terroristes en 2006, a ajouté la même source, relevant que ledit terroriste était en possession d’un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov et d’un chargeur garni de munitions.

Dans le même contexte, des détachements de l’Armée nationale populaire (ANP) ont découvert et détruit une casemate pour terroristes et une bombe de confection artisanale, et ce, suite à des opérations de recherche et de ratissage menées à Tizi-Ouzou et Chlef/1e RM, a fait savoir la même source.

Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, un détachement combiné de l’ANP a arrêté, à El Oued/4e RM, un narcotrafiquant  à bord d’un véhicule touristique chargé de 10 kilogrammes de kif traité, tandis que des éléments de la Gendarmerie nationale ont saisi, lors d’opérations distinctes menées à Batna et Tébessa/5e RM, 8.750 cartouches de différents calibres et divers outils pour leur remplissage, a conclu le communiqué du MDN.

Auteur
APS

 




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Sur ordre de sa majesté Mohammed VI

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COUP DE GUEULE

Sur ordre de sa majesté Mohammed VI

Sur ordre de sa majesté Jbiha, Zeroual, Amine, Saida, Mostapha, Ittabi sont morts

Sur ordre de sa Majesté  Hayet Belkacem vient de succomber aux tirs des snipers d’Etat en mer, la marine de sa majesté 

Sur ordre de sa Majesté, on poursuit, on traque, on enferme, on embastille, on élimine

Sur ordre de sa Majesté on soigne qui on veut, on éduque qui on veut, on emploie qui on veut.

Sur ordre de sa Majesté  Hayet Belkacem vient de succomber aux tirs des snipers d’Etat en mer, la marine de sa majesté   

Sur ordre de sa Majesté, une incarnation du gouvernement des ombres, des double-vies et de l’impérial, les vassalerie deviennent gouvernance et l’honnêteté des petites gens une accusation.

Sur ordre de sa Majesté, la Démocratie se résume à gouverner seul, à régner seul, à préserver la primaire sur toute chose.

Sur ordre de sa Majesté, le pouvoir du roi du Maroc procède du droit divin. Le monarque est un personnage « sacré », statutairement à mi-chemin entre l’humain et la divinité. 

Sur ordre de sa Majesté  Hayet Belkacem vient de succomber aux tirs des snipers d’Etat en mer, la marine de sa Majesté.

Sur ordre de sa Majesté, le peuple doit toujours au roi respect et tawqir, terme arabe évoquant une attitude à mi-chemin entre la révérence et l’adoration et, surtout, expression historiquement utilisée pour distinguer le lignage prophétique dont se réclament les rois du Maroc depuis des siècles.

Sur ordre de sa Majesté, la pluie, la richesse, l’ordre, les l’allégeance… sont autant de sujets que les sujets eux-mêmes séculairementt assujettis. 

Sur ordre de sa Majesté,  les routes, les écoles, les hôpitaux, les édifices sont bâtis ou oubliés, selon vos humeurs et vos fièvres.

Sur ordre de sa Majesté, la « reconduction de l’allégeance » à  chaque fête du trône. Les Marocains assistent encore à ce spectacle pharaonique : le souverain tout de blanc vêtu, fendant à cheval une foule d’adorateurs qui se courbent en cadence à son passage, tandis que les serviteurs du palais, vêtus de la coiffe rouge des esclaves d’antan, leur hurlent les messages de bénédiction du maître… Fait remarquable : parmi les milliers de personnes qui forment cette « chorégraphie », comme l’avait qualifiée le grand intellectuel marocain Abdellah Laroui, le roi, juché pendant toute la cérémonie sur son pur-sang, est le seul à ne pas toucher terre. Normal : il est khalifat Allah fi ardih, le représentant de Dieu sur sa terre, c’est inscrit noir sur blanc dans le texte d’allégeance ! (1) 

Sur ordre de sa Majesté, vous accumulez et avec une telle accumulation de pouvoir et de richesses, comment expliquer que le peuple marocain n’en veuille pas plus à son roi, et que le vent de ferveur du Printemps arabe n’ait pas dégénéré en fièvre révolutionnaire ? 

En effet, alors que les Tunisiens criaient «Ben Ali dégage» et que les Égyptiens scandaient «À bas Hosni Moubarak», seuls quelques rares têtes brûlées, au Maroc, appelaient à la chute de Mohammed VI et l’instauration de la République. L’écrasante majorité se contentait de dénoncer la « corruption de l’entourage royal » (comme si Mohammed VI était un membre extérieur à sa propre cour) et l’« absolutisme » (comme s’il s’agissait d’un concept abstrait, détaché de la personne du roi). 

Alors !

Ne nous dites pas que ce n’est pas sur ordre de sa Majesté que Hayat Belkacem vient de succomber aux tirs des snipers d’Etat en mer, la marine de sa Majesté. « 

Responsable ? Oui.

Coupable ? L’histoire interrogera le Makhzen sur l’ensemble de son oeuvre ! 

Et “l’important ce n’est pas tellement d’avoir des souvenirs (mauvais souvenirs ), c’est toujours de régler ses comptes avec eux.” écrit Umberto Eco

M. B.

(1) « Mohammed VI, despote malgré lui » par Ahmed Benchemsi

 

Auteur
Mohamed Bentahar

 




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27 élèves blessés suite au renversement d’un car à Oued Lili (Tiaret)

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DERNIERE MINUTE

27 élèves blessés suite au renversement d’un car à Oued Lili (Tiaret)

27 élèves ont été blessées, aujourd’hui jeudi, suite au renversement d’un bus de transport scolaire entre la localité de Aïn-Bradja de la daïra de Oued Lili 20 km au nord du chef-lieu de wilaya de Tiaret, a-t-on appris auprès de source locale.

L’accident s’est produit à 7 heures du matin lorsque le conducteur a perdu les freins de son bus de marque « Sonacom » qui transportait 54 élèves en direction de la même localité, a précisé la même source.

L’accident a provoqué des blessures de divers degrés et des fractures à certaines de ces adolescentes dont l’âge varie entre 11 et 17 ans, tandis que le chauffeur a été lui aussi blessé.

Après avoir reçu les premiers secours au niveau de l’EPH de Oued Lili, l’ensemble des victimes de l’accident ont quitté cet établissement de santé et trois d’entre eux ont été évacués vers l’hôpital Youcef Damardji au chef-lieu de wilaya par les éléments de la protection civile, et qui se trouvent actuellement sous surveillance médicale, selon la même source.

Une enquête a été ouverte par les services de la gendarmerie nationale pour déterminer les circonstances exactes de cet accident.

Auteur
Khaled Ouragh

 




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Ashraf Ghani, le président afghan, cible de roquettes des talibans

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TERRORISME

Ashraf Ghani, le président afghan, cible de roquettes des talibans

Plusieurs roquettes ont été tirées jeudi matin en direction du président afghan Ashraf Ghani, sans faire de blessés, pendant qu’il effectuait une visite dans la province de Ghazni (est), a-t-on appris auprès de différentes sources officielles.

Les talibans ont revendiqué cette attaque jeudi en fin de journée dans un message sur la messagerie WhatsApp.

« Le président Ghani était à l’intérieur du palais du gouverneur quand les roquettes ont été tirées », a expliqué à l’AFP le porte-parole du gouverneur, Aref Noori.

« Une des roquettes s’est écrasée à entre 200 et 300 mètres du palais du gouverneur », a affirmé à l’AFP le chef adjoint de la police provinciale, Ramazan Ali Mohseni, ajoutant que trois roquettes avaient été tirées.

« Elles sont tombées loin du palais du gouverneur », a quant à lui assuré à l’AFP le porte-parole du chef de l’Etat, Haroon Chakhansuri, qui a dit avoir seulement entendu une explosion de roquette « tombée dans la banlieue de Ghazni », une ville stratégique située à deux heures de route de Kaboul.

Ces trois sources ont souligné qu’il n’y avait pas eu de victimes.

Début août, les talibans avaient donné un assaut massif à Ghazni. L’armée afghane, appuyée par des raids aériens américains, avait mis plusieurs jours avant de parvenir à les repousser. Les combats avaient fait plus de 200 morts.

Le président Ashraf Ghani effectuait jeudi sa deuxième visite dans cette ville depuis qu’elle avait été assiégée par les talibans.

Le président afghan avait été la cible d’une attaque spectaculaire mi-août, quand plus de trente obus de mortier avaient visé pendant plus de six heures le palais présidentiel à Kaboul.

Revendiquée par le groupe Etat islamique, cette attaque, dans laquelle six personnes avaient été blessées, avait forcé Ashraf Ghani à interrompre plusieurs fois son discours diffusé en direct.

Auteur
AFP

 




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Tout commence par l’école, l’éducation

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Regard

Tout commence par l’école, l’éducation

Image retirée.Conviendrait-il de revenir, une fois de plus, au sujet de cette jeunesse qu’on n’a jamais essayé de comprendre ni d’écouter ? Oui, il le faut dans la mesure où, c’est la persistance des mêmes causes qui mène aux mêmes effets !

Si la psychologie du «harrag» (le clandestin) par exemple est complexe à analyser, c’est parce que la vie qu’il mène l’est aussi pareillement. Du matin au soir, la vie de nos jeunes est rythmée par les mêmes scènes d’incompréhension, d’injustice, de mépris, de violence, de bureaucratie.

Partout où ils se tournent, les portes se referment, comme si on leur signifie que leur présence au pays n’est pas souhaitable, voire inutile. Même l’amour est cadenassé en Algérie puisque l’acte d’aimer est lui-même tabou et sujet parfois à de mauvaises interprétations, surtout de la part des religieux.

Construits avec hypocrisie, les clichés sociaux condamnent les jeunes à l’enfermement sur soi et à un conformisme inhibiteur, lesquels tuent dans l’œuf leur liberté, leur génie et leur plein épanouissement. « C’est irrespirable ! », voilà la première réponse que m’a donnée un jeune étudiant à la fac d’Alger, sur la voie de départ à l’étranger, quand je l’ai interrogé sur ses impressions concernant l’Algérie d’aujourd’hui.

Ce sentiment de dégoût, palpable dans les rues et les foyers, est la résultante des blocages successifs des voies d’écoute et de dialogue social. Mais pourquoi sommes-nous prêts à condamner les jeunes plutôt qu’à les écouter, les comprendre, les apaiser ?

Il est clair que les frustrations collectives, conséquence des freins et tabous sociaux, peuvent exploser et provoquer d’énormes dégâts, quand elles ne sont pas canalisées, étudiées et soignées à la base. Regardons bien ces phénomènes de kidnappings et de viols d’enfants, qui reviennent régulièrement sur le devant de la scène, et interrogeons-nous avec lucidité sur le pourquoi de l’échec de notre société à entretenir des comportements sains, équilibrés et ouverts en son sein.

A la vérité, on ne peut pas redresser les torts de celle-ci par l’application de la peine de mort, un châtiment extrême injuste en lui-même, sur ces jeunes violeurs-meurtriers, mais en ouvrant le champ d’étude et de traitement de ces maux à leurs racines. Un jeune, aussi voyou soit-il, ne choisira jamais de se jeter dans les bras de la délinquance et du crime s’il trouve devant lui une famille équilibrée, une société compréhensive et ouverte, un pays qui lui donne des chances réelles d’insertion dans le tissu professionnel.

Autrement dit, si on ne commence pas, dès à présent, à fortifier l’école, à favoriser partout l’éducation populaire, à enseigner aux enfants les notions de la citoyenneté et du respect d’autrui, à consacrer des budgets conséquents aux secteurs de la culture, on creusera de nos mains la tombe pour cette Algérie, du reste à la renverse. «Qui ouvre une école», dit un jour le poète Victor Hugo, «ferme une prison.» A méditer.
 

Auteur
Kamal Guerroua

 




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 Abdelaziz Bouteflika : pièce décomposée du système prémoderne

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DECRYPTAGE

 Abdelaziz Bouteflika : pièce décomposée du système prémoderne

À la remarque interrogative, «le président Bouteflika est en mauvaise santé, on peut dire les choses ainsi ?», que lui exposait l’animateur des matinales de « France Culture », Guillaume Erner, l’écrivain Boualem Sansal répondra ce même 31 août 2018 : «Oui, oui, c’est un légume (…), il ne gouverne pas, on ne sait pas par qui est gouverné le pays ».

Dans l’esprit de nombreux analystes, le locataire d’El Mouradia (plus exactement l’assigné à la résidence médicalisée de Zéralda) est depuis longtemps passé du statut de Grosse légume à légume, c’est-à-dire de personnage incontournable à malade en état végétatif, tellement arrivé au stade primaire de l’alacrité diplomatique que l’ancien ambassadeur de France à Alger, Bernard Bajolet, stipulait le vendredi 21 septembre 2018 (au sein du quotidien Le Figaro) qu’il est « (…) maintenu artificiellement en vie ».

Si aux yeux des habituels observateurs du champ politique algérien, son assertion n’apporte rien de nouveau, confirme en somme un mensonge qui dévoile la vérité, elle provoquera par contre quelques remous au niveau des cercles d’une « Famille révolutionnaire » manœuvrant depuis plusieurs semaines pour faire accepter à l’opinion l’entendu quatrième renouvellement
d’Abdelaziz Bouteflika.

Le scénario mis en place ressemble en tous points à celui orchestré dès octobre 2013,lorsque le Premier ministre d’alors, Abdelmalek Sellal, martelait le vocable « stabilité » et soulignait en gras «Les lignes rouges à ne pas franchir».

Trois mois avant le 17 avril 2014 (date du scrutin présidentiel), le chef de l’exécutif visitait la wilaya de Mila et arguait à l’auditoire que «les prochains jours seront décisifs pour l’Algérie qui a entamé son parcours vers le progrès et la modernité (…). Maintenant, nous nous dirigeons vers le développement (grâce) aux vertus apaisantes des quinze dernières années, de la politique de réconciliation nationale (…)» (Horizons, 16 fév. 2014).

Annonçant le proche 13ème anniversaire de cette charte pour la paix, le journal El Moudjahid du 20 septembre 2018 la perçoit lui-même comme le point de départ ou colonne vertébrale des vastes réformes de l’Algérie.

Lorsque plus de 6.000 djihadistes de l’Armée islamique du salut (AİS) quittaient le 11 janvier 2000 les bastions perchés de Jijel, déposaient les armes en échange de la « grâce amnistiante » (loi consentie après des pourparlers secrets débutés en octobre 1997), les dialoguistes (militaires et membres des services secrets) tournaient le dos à la modernité politique, économique, sociétale, culturelle et artistique.

Devenue le passe-partout de l’importation tous azimuts, leur rahma restait d’autant plus synonyme de reddition face à l’ordre archaïque que la guerre s’éternisait avec les têtes brûlées du GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat), que «toute allégation visant à faire endosser par l’État la responsabilité d’un phénomène délibéré de disparition» est depuis systématiquement rejetée, que les victimes ne peuvent porter plainte, dénoncer publiquement tout préjudice ou encore faire action de deuil, que le pardon sans la justice ressemble fort à «(…) une forme de violence», soulignera le psychiatre Mahmoud
Boudarène.

İnvité le 13 septembre 2018 de l’émission littéraire « La grande Librairie » (diffusée chaque mercredi sur la chaîne « France 5 »), l’ex-officier Mohammed Moulessehoul, plus connu sous le pseudonyme Yasmina Khadra, dira à son interlocuteur (le présentateur François Busnel) «En Algérie on a essayé une stratégie qui a été payante, celle d’aider les repentis à intégrer la société, ça a marché». Cela fonctionne tellement bien que le poids des conservatismes inhibe depuis davantage encore le potentiel réactif d’Algériens traumatisés, étouffe toute velléité de changement chez une jeunesse corsetée d’autoritarismes
postrévolutionnaires et de subordinations politico-religieuses.

İl y a une sorte de brouillage intellectif du côté de l’ancien directeur du Centre culturel algérien pourtant lucide lorsqu’il évoquera en mai 2014 la «(…) fuite en avant suicidaire» du quatrième mandat de Bouteflika (la remarque conduira à son limogeage). C’est donc en 2005 que ce dernier fera approuver (par 97 % des votants) le protocole offrant une seconde chance à ceux toujours dans le maquis et annihilant de manière concomitante « (….) toute allégation visant à faire endosser par l’État la responsabilité d’un phénomène délibéré de disparition ».

Le blanchiment général sera à double fonds ou tranchant puisque d’une part les pensées rétrogrades du Front islamique du salut (FİS) imprégneront les nomenclatures sociales et que d’autre part, les prédateurs affairistes accapareront les rouages propres à la financiarisation occulte de l’économie de bazar.

Au nom de la lutte en faveur de «l’éradication du terrorisme», des menaces exogènes potentielles ou fictives, de la souveraineté nationale et de l’image positive de l’Algérie, les citoyens devraient se résoudre à maintenir sur le trône suprême celui incarnant (de l’avis de ses thuriféraires) la légitimité historique.

En claironnant qu’il «(…) n’a pas besoin de faire campagne, son histoire et son parcours parlent pour lui» (in La Tribune, 08 mars. 2014), Abdelmalek Sellal traçait déjà le sillon emphytéotique du personnage souffrant d’un ulcère hémorragique, physiquement et intellectuellement inapte à assumer les charges du poste coopté, audible uniquement à travers des subalternes s’ingéniant à ce qu’il sorte vainqueur d’un simple « tour de choof » se décidant au final selon le rapport de force prévalant au stade de l’armée (au cœur des intrigues et des business, elle adoube l’élu de son choix, gère ses intérêts militaro-industriels) et des ententes cordiales à l’intérieur du clan de la représentation présidentielle.

Celui-ci se structure en quadrature institutionnelle : Département de surveillance et de sécurité (DSS), Front de libération nationale (FLN), Forum des chefs d’entreprises (FCE) et Union générale des travailleurs algériens (UGTA). Ce socle cohésif compose l’appareil de la nomenklatura, nébuleuse rentière des lobbies monopolistiques et de la rumination mémorielle permanente.

Sa survie se coagulant autour de la figure de Bouteflika, elle fait acte d’allégeance (moubayaâs), se moque de la promesse ou « tab djenana » du 08 mai 2012 à Sétif (quand l’actuel Président laissait supposer que «le temps de ma génération est révolu ») et de surcroît du bilan comptable de la Concorde civile qui a hypothéqué pour longtemps une réelle montée en modernité. Croire que celle-ci se concrétisera grâce à l’armée, que cette entité la symbolise, cela équivaut à proroger un mythe.

Après la charge goupillée par Bernard Bajolet (autrefois patron de la Direction générale de la sécurité extérieure et de la cellule « Maghreb » du Comité interministériel du Renseignement), le haut commandement militaire confectionnera lui-même des leurres dont participe la récente interview que l’ex-ministre de la Communication Abdelaziz Rahabi concédera au quotidien arabe Al-Quds Al-Arabi.

Selon l’ancien ministre, Abdelaziz Bouteflika ne briguera pas un autre fauteuil en raison de son organisme chancelant et de l’absence de réelles motivations. Les baltaguia (nervis) de la prébende ou du pseudo-Front populaire, de la hogra (mépris), de la rechoua (corruption) ou chkara (achat frauduleux de voix) ne l’entendent certainement pas de la même oreille.

En fond sonore, résonne d’ailleurs le refrain d’une chanson de Francis Cabrel : et ça continue encore et encore, d’accord ?, d’accord ?
 

Auteur
Saâdi-Leray Farid, sociologue de l’art

 




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Propriété intellectuelle : Je vais attaquer en justice la Twentieth Century Fox !

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HUMOUR

Propriété intellectuelle : Je vais attaquer en justice la Twentieth Century Fox !

Oui, vous pouvez prêter attention suite à ce surprenant titre, osé et fort. Proche de la retraite, le prof n’en a pourtant pas perdu sa raison, c’est la lecture d’une actualité qui le fait réagir. Juriste de formation, sans en avoir fait son métier, il reste attentif à certaines incongruités du droit et ne peut s’empêcher de réagir lorsque ce dernier l’interpelle.

Je n’en revenais pas lorsque cet article sur Internet, publié par un média des plus sérieux, m’apprend qu’une avocate de Paris vient de déposer auprès de l’INPI (Institut National de la Propriété Intellectuelle) le nom « Benalla » suite à l’affaire du personnage dont c’est le patronyme. L’organisme n’a pas encore validé le dépôt mais la surprise est grande.

Et si vous n’avez jamais entendu parler de Benalla c’est que vous vivez dans un monde sans médias ce qui serait étonnant puisque c’est justement un journal que vous êtes en train de lire.

Cette avocate, probablement plus prompte à rêver aux affaires qu’à la mission philanthropique de son métier, a pensé que le nom « Benalla » serait une valeur pécuniaire très prometteuse à l’avenir pour une marque de produits. On suppose qu’elle visait toute la gamme des produits sécuritaires,  jusqu’aux activités de gardiennage d’enfants.

Mais pourquoi je vous raconte cela ? Patientez car il me faut partir de l’origine de l’histoire qui, bien entendu, n’a strictement rien à avoir avec le patronyme Benalla mais avec le mien.

Vous connaissez tous le rituel du professeur qui se présente en début d’année à ses étudiants. Chacun le fait à sa manière et la mienne en vaut une autre, vous allez la connaître, cela fait trente cinq ans que c’est la même histoire.

Je débute par « Mon nom est Sid Lakhdar » et immédiatement je vois à leur sourire qu’ils s’attendent à un moment plaisant. Car dans le reflet de mon visage s’annonce un plaisir de gamin de poursuivre une histoire à laquelle il y a une chute, celle que je ne veux jamais rater dans ses effets. Quoi de plus cabotin qu’un prof ?

Et je continue « La première partie de mon nom, SID, veut dire Monsieur ou Monseigneur, selon le contexte et l’importance de la personne. Je ne doute pas que vous saurez choisir ». Puis je poursuis « La seconde partie de mon patronyme est LAKHDAR, ce qui signifie la couleur verte ». Et je ne peux m’empêcher de rajouter « Avoir un prof qui s’appelle Monsieur le vert, cachez votre joie d’avoir cette chance ! ».

C’est tout ? Non, patientez encore, cela va venir. Et c’est à ce moment que je leur déclame mon couplet préféré : « Cela fait des décennies que je rêve d’une intervention d’un(e) étudiant(e) qui se lèverait et me dirait, avant mon explication, « Moi je sais ! ». Alors, il ou elle ferait le geste  symbolique d’écarter sa robe de tribun, pointerait le pouce vers l’auditoire pour annoncer son discours et dirait, sur un ton qui ferait rougir les grands dramaturges, les vers suivants « Rodrigue as-tu du cœur ? Tout autre que mon père…. ».

Et je termine par « Jamais, avant ma retraite, je n’aurais le plaisir de constater un relèvement du niveau culturel, un retour à celui que nous avions en classe de quatrième, à Oran ou ailleurs, lorsque nous avions étudié Corneille et donc le fameux CID ».

Mais il y a deux ans, une grande catastrophe s’est produite, pire que l’inculture. À ce moment de la scène, une étudiante leva le doigt et me dit « Moi, je sais ». Stupéfait, je lui donne la parole en pensant voir enfin le génie de la culture jaillir. Et l’étudiante me dit « C’est SID, le personnage du film L’âge de glace !».

Désabusé, abattu, je ne savais pas à cet instant que le coup de massue allait avoir une reprise sismique. Car de retour à la maison, je me précipite vers Youtube pour savoir qui est ce personnage d’un film que je connaissais mais dont je n’avais vu que des extraits.

Là, mes chers lecteurs, ce fut le choc de ma vie. C’était le personnage le plus débile et le plus crétin de tout l’univers cinématographique. Moi qui rêvait qu’on réagisse à mon nom à travers Rodrigue et Corneille, me voilà confondu avec l’abruti le plus dévasté d’Hollywood.

Et vous avez bien fait d’attendre pour la suite car c’est maintenant que cette histoire d’avocate et de Benalla fait le lien. Comme j’enseigne la propriété intellectuelle à mes étudiants, je savais parfaitement qu’un patronyme, y compris celui d’un tiers, pouvait s’enregistrer comme nom de marque à l’INPI.

Une rapide recherche documentaire m’indique que c’est l’article L. 711-4g du code de la propriété intellectuelle qui me donne pouvoir à m’y opposer si je subis un préjudice, à la condition, rajoute la jurisprudence, d’apporter la preuve de ce préjudice. Chacun aura compris qu’il ne s’agissait pas d’une marque mais le raisonnement juridique est similaire dans son approche pour ce personnage de dessin animé.

Alors l’affaire est entendue, le choc que j’ai subi ne laisse aucun doute sur le préjudice, après trente-cinq ans de fierté d’un patronyme aussi prestigieux dans la littérature et dans la grande histoire espagnole. Je suis légitimé à demander réparation auprès du producteur et du distributeur, la Twentieth Century Fox.

Rétrospectivement, je me dis que j’avais bien fait de ne jamais faire la même introduction annuelle avec mon prénom. Vous rendez-vous compte que j’aurais attendu pendant trente cinq ans pour, un jour, voir un(e) étudiant(e) se lever et déclamer « Moi monsieur, je connais, Boumédiene, c’est….! » .

Qu’on m’apprenne la vérité sur ce nom, comme pour SID, et je me serais suicidé car je n’aurais jamais pu l’entendre, moi qui me suis fixé le but dans la vie d’être un démocrate, un humaniste et un républicain laïc.

Non, je ne l’aurais jamais supporté !

Auteur
Boumediene Sid Lakhdar

 




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Ould Kaddour déçu que le prix du baril franchisse la barre des 80 dollars

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ETRANGE SORTIE DU PDG DE SONATRACH

Ould Kaddour déçu que le prix du baril franchisse la barre des 80 dollars

Sa défense d’un juste prix entre 60-70 dollars le baril lors de sa conférence de presse dans un contexte particulier est un signal fort envoyé à l’électorat  du président américain en vu de l’échéance électorale du 4 novembre prochain.

Pourquoi un contexte particulier ? Cette annonce est faite au moment même où la commission du World Oil Outlook 2018 rend son rapport perspectif qui insiste sur la prédominance de l’énergie fossile dans le mix énergétique au moins d’ici 2040.

La veille, le Joint Ministerial Monitoring Committee (JMMC) félicite l’Algérie et plus particulièrement le président de la république Abdelaziz Bouteflika de l’effort soutenu fait pour le maintien de la cohésion de l’OPEP, non seulement depuis la rencontre d’Alger de 2016 mais aussi de son adhésion en 1969. Cela donne du poids au PDG de Sonatrach qui s’exprimait au nom de l’Algérie.

Il s’est permis même de rappeler : « Quand le baril était à 40 dollars, on ne savait pas où aller, on n’avait pas l’argent pour agir, et quand il a atteint les 100 dollars, on a gaspillé l’argent, on investissait à tout va, ce n’est pas normal ni rentable ».

Pour qui roule Ould Kaddour ?

Pour Abdelmoumen Ould Kaddour, la fourchette défendue par Donald Trump permettra à l’entreprise dont il a la charge de se projeter sur l’avenir sans pour autant gêner d’une manière ou d’une autre le consommateur implicitement américain. Son message a été reçu 5 sur 5 puisqu’il a été répercuté amplement par les médias américains avant le discours de Trump devant l’assemblée Générale de l’ONU où la délégation de l’Iran était présente.

Ce qu’il a développé par la suite en s’exprimant dans son état « enfant » dénote désormais d’une certaine indigence des analyses perspectives en matière pétrolière et gazière.

La raison logique est simple : lorsque les prix sont bas, les recettes qui équilibrent, l’équation économique des investisseurs est donc rompue. Cela voudrait dire qu’ils obtiennent une valeur actuelle nette négative qui ne compenserait pas leurs dépenses et par voie de conséquence désertent le domaine.

C’est la principale préoccupation du monde pétrolier et gazier puisque la dernière chute drastique du prix du baril a fait perdre près de 1000 milliards de dollars de capitaux destinés à l’activité recherche.

En revanche, lorsque les prix sont hauts, les investisseurs se bousculent pour y placer leur argent et la redynamisation du secteur reprend et les réserves avec. Cette fourchette justement du plus bas au plus haut dépendra primordialement et principalement  de l’offre et de la demande et par ricochet des facteurs géopolitiques.

Pourquoi ce ricochet ? Parce que les événements géopolitiques affectent d’abord l’offre dans un sens ou dans un autre.

Auteur
Rabah Reghis

 




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Bouteflika humilié ? C’était attendu, estime Soufiane Djilali

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Sur les réseaux sociaux

Bouteflika humilié ? C’était attendu, estime Soufiane Djilali

Sur son mur facebook, Soufiane Djilali a publié ce post.

Humiliation

Après avoir soutenu le régime de Bouteflika, voilà que la France, par la voix de son ex ambassadeur à Alger, signifie au clan, sans prendre de gants, qu’il doit déguerpir. 

L’entêtement de Bouteflika, de sa famille et de son entourage mafieux à briguer un 5ème mandat a exposé l’Algérie à une humiliation internationale. Violent avec les Algériens qui refusent l’indignité et insensible à ce que peut penser le peuple, le pouvoir accepte sans broncher tous les qualificatifs dégradants venant de l’étranger: « Président en vie artificielle », « pouvoir momifié », « malade à débrancher », « la famille Bouteflika corrompue », « confusion entre stabilité et immobilisme » etc…

Le régime Bouteflika, lâche et sans dignité, se tait. Il sait que tout cela, et bien plus encore, sont la triste vérité. Les sbires et autres faux médecins ne pourront pas contredire le dossier médical et surtout les comptes en banques des hauts responsables qui sont entre les mains de la France. 

Bouteflika humilié? C’était attendu. 

La Présidence a été le siège central de la corruption, le gouvernement son exécutant et les alliés du commandement militaire et sécuritaire son bouclier!

Il voulait le prix Nobel et entrer dans l’histoire. Il a raté le prix mais a réussi son entrée dans l’histoire comme le pire Président dont le bilan se résumera en deux mots : Corruption et Avilissement. 
Dans son dernier discours du 8 mai 2012, M. Bouteflika avait dit « aache men aaraf qadrou »!

 




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