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Cessez vos prières !

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LE COIN DES POETES

Cessez vos prières !

Tes larmes au crépuscule sonnent le glas

Pour un jour nouveau

Abandonnez-vous à vos tocsins

Appelez à la prière à partir de vos minarets

Hissés au-dessus de nos cœurs

Mais ils ne communiquent pas

Avides Dieu ne les entend pas

 

Tes larmes valent mille fois mieux

Que leur simulacre de prières

Tes larmes pleuvent du ciel

Cessez vos prières

Tes larmes, un déluge dans un été indien

Des crues défrichant sur leur chemin

Elles emportent les déchets de l’histoire

 

Tes larmes sont la miséricorde

Sans l’implorer par la prière

Cessez vos prières

 

Tes larmes, la pluie fine irriguant nos terres

Elles font pousser des coquelicots

De l’orge pour le pain des enfants

Et pour parfaire des boissons enivrant nos désirs

Au bout de ton nez élevé au-dessus du déshonneur

Le lierre terrestre fait éruption

Pour grimper au ciel

Un bras d’honneur pour le béton libidinal

Au coin de tes lèvres chaudes

La lavande germe au bonheur des lavandières

Qui s’affairent à laver le linge sale

Celui qui émaille notre société

Pour ouvrir une nouvelle page d’Histoire

Cessez vos prières

 

Tes larmes ont l’odeur de ton parfum

Imbibant notre nid d’amour

Il enivre nos soirées tourmentées

Il dissipe la brume au fond du cœur

Ce sont les larmes d’un moment d’intimité sincère

L’extase adulée des noces arrangées

La jouissance réprimée et tant rêvée

La lèvre écrasée et inondée de baisers

moment où les regards s’invitent

Pour mettre fin à des années d’humilité

 

Tes larmes réhabilitent le mérite

Cessez vos parodies de prières

Tes larmes bénissent nos rêves

 

Youcef Rezzoug

Le 05/06/2015

Cet espace est le vôtre ami(e)s poète(esse)s. Nous vous le réservons pour la publication de vos poèmes avec votre illustration.

Auteur
Youcef Rezzoug

 




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Un ministère de la décentralisation pour une meilleure gouvernance locale !

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Débat

Un ministère de la décentralisation pour une meilleure gouvernance locale !

Les événements survenus dans certaines wilayas du fait des dernières intempéries, marqués, notamment, par la mort tragique d’un couple noyé dans sa propre voiture, sont dramatiques .On aurait pu les éviter tous ces drames si en amont les travaux de curage et de nettoyage de l’ensemble des voieries et des oueds avait était effectué en temps et en heure.

Est-ce à dire que les responsables locaux ont failli à leur mission ? Affirmatif, ont dit certains observateurs de la vie politique qui pointent du doigt  l’incapacité des pouvoirs locaux à prendre en charge autant les services publics que les besoins vitaux des populations. En se cantonnant à laisser la situation pourrir et à s’envenimer, les autorités locales font souvent la preuve de leur ignorance et du mépris qu’elles portent aux doléances des populations les plus défavorisées.

Et après les drames, les responsables locaux vont jusqu’à rejeter la véracité des accusations formulées à leur endroit par les citoyens en tentant de faire porter le chapeau à des troisièmes couteaux !

Décidément, dans l’administration, on est toujours responsable mais jamais coupable, au pire on fait payer les lampistes ! Il n’en demeure pas moins que le ressort est cassé entre les responsables locaux et la population !

Malgré cela, le discours des walis et des ministres en visite sur le terrain des collectivités locales reste résolument optimiste, alors qu’on continue, par exemple, à enregistrer des retards tant dans le lancement des projets que leur réalisation. La consommation des budgets alloués reste des plus faibles. Les taux de consommation des PSD et PCD ne dépassent pas, selon certains chiffres publiés dans la presse nationale, les 30% dans plusieurs communes et n’atteignent pas 50% dans certaines wilayas.

A tout cela, il faut ajouter l’absence de suivi des projets, leur faible maturation technique, ce qui a pour effet d’impacter négativement sur l’enveloppe allouée et qui conduit à des réévaluations plus que préjudiciables.     

L’Etat central a pourtant injecté des centaines de milliards à travers les programmes quinquennaux de développement : programme de croissance économique, programme de relance économique PCRE et soutien à la relance PSRE. Gâchis, parfois gabegie, à croire que la machine de développement est grippée, ou que les hommes en charge de la stimuler sont défaillants ! Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’aménagement du territoire  annonce, pour sa part, l’envoi de commissions d’enquête dans plusieurs wilayas du pays, à l’effet dit-il de « lutter contre la bureaucratie et trouver des solutions aux problèmes posés par les citoyens ».

L’annonce a de quoi surprendre puisqu’elle apparaît comme une volonté de remettre en cause tout un mode de fonctionnement et de gestion des collectivités locales, en vigueur depuis l’indépendance.

Est-ce à dire que les questions de bonne gouvernance se posent ? Oui, disent certains, et avec elle il y a aussi cette interrogation concernant les choix des hommes placés à la tête des wilayas, au moment même ou l’on parle de mouvement des walis !  
Il faut dire également que le système algérien, qui a connu depuis les années 1990 plusieurs ouvertures au plan politique et économique, n’a pas touché à la nature et au contenu des relations organiques et fonctionnelles qui existent entre les institutions centrales et les institutions locales.

Aujourd’hui et en l’état de l’organisation administrative du pays, les collectivités locales sont dépassées par l’ampleur des problèmes. Et les élus aussi, même s’ils n’ont pas, prétendent-ils, le champ libre du fait des restrictions de leurs prérogatives qui leur ont été imposées par les codes de wilaya et de la commune. 

Pendant ce temps-là, les contestations reprennent de plus belle, et ne semblent pas près de s’arrêter : les services compétents ont enregistré près de 10 000 actes de protestation, selon un chiffre rapporté par la presse nationale.               

Faut-il déduire de ces constats que la machine locale, celle du développement notamment, est grippée au point de ne pouvoir satisfaire les besoins les plus basiques de la population ?

Faut-il penser aussi que la décentralisation et la déconcentration des pouvoirs, telles que voulues par le législateur dans les années soixante-dix, ont fait leur temps ? Est-il arrivé ce temps de passer à autre chose?

Ouvrir pour le moins un débat sur un réaménagement du territoire, qui pourrait renforcer la démocratie participative et, partant, aboutir à la consécration de nouveaux mécanismes, plus fluides, et surtout susceptibles d’améliorer la répartition des pouvoirs entre l’appareil central de l’Etat et les institutions locales ?

Dans le domaine économique par exemple, la décentralisation des centres de décision dans les grandes entreprises nationales a démontré, partout, son efficacité et son efficience ; ce sont les grandes régions, dit-on qui font aujourd’hui les grands pays industrialisés et qui assurent une intégration intelligente des facteurs nécessaires au développement durable.
Peut-on pour autant parler de régionalisation, pendant que certains qui ne veulent pas aller plus vite que la musique, lui préfèrent  « décentralisation poussée », doux  euphémisme ? Et ils ont raison, car en Algérie, parler régions ou invoquer la régionalisation participe, presque du tabou, tellement ces termes renvoient, selon certains, à la séparation et à la division du pays.

En dépit de sa réalité historique, sociologique, géopolitique, économique et culturelle, la région est paradoxalement souvent combattue et jamais reconnue. Et pourtant, bien avant cela, l’idée de régionalisation a été évoquée par des hommes politiques et non des moindres, comme le défunt Salah Boubnider. Dans un entretien accordé à l’hebdomadaire Ruptures, paru en 1993, il a affirmé que « le découpage des wilayas historiques, avait été fait en fonction des spécificités de chaque région ;  celle-ci gérant ses affaires de façon autonome et contribuant ainsi au combat libérateur, dans le cadre des principes et des grandes lignes tracées de la révolution de novembre ; le découpage  a introduit l’émulation entre les différentes zones et a contribué,  à hauteur de 50%, à la victoire finale ».

Poursuivant son propos, ce chef historique disait « être pour la création de grands espaces régionaux dans le respect des principes intangibles où chaque région serait respectée et contribuerait, selon ses moyens et ses potentialités, à l’effort national ».
Et à ceux qui pouvaient penser que la régionalisation qu’il proposait était une atteinte à l’unité nationale, il répondit : « De Gaulle avait voulu diviser les forces combattantes en proposant l’indépendance à toute région qui choisirait de rester dans le giron de la France. Les Algériens ont choisi de rester unis, sans contrainte et le général a échoué dans ses desseins » !

Plus près de nous, c’est l’économiste Mustapha Mekidèche, vice-président du CNES et membre, par ailleurs, du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs, qui parle de régionalisation, à l’occasion d’un entretien radiophonique à la Chaîne III ; il déclarait «militer pour la création d’institutions de régionalisation qui ne doivent pas être des composants de l’exécutif, mais réellement indépendantes »; l’expert a dit, aussi, « regretter qu’on n’ait pas donné plus de pouvoirs aux élites locales pour qu’elles puissent peser sur le développement de leurs territoires ». Il cite l’exemple édifiant où un wali possède, aujourd’hui, plus de pouvoirs que le président de l’Assemblée populaire de wilaya, dûment élu.

Chez les hommes politiques, c’est Ali Benflis, candidat à la dernière élection présidentielle qui, sans ambages, plaidait pour une nouvelle organisation du territoire ; dans son programme « Renouveau national », il l’avait intitulé « régionalisation horizontale », et décliné comme suit : des régions regroupant des wilayas limitrophes, des entités ou des conseils régionaux pour chapeauter la régionalisation et la gestion des grands projets d’intérêt commun ou des équipements d’intérêt local, une assemblée délibérante pour la gestion et le suivi des affaires de la région.

Comme on le voit, à travers les exemples donnés par un historique, un économiste et un homme politique, le vocable de régionalisation est à la mode dans le langage de tous les jours et paradoxalement, inexistant dans la sémantique administrative et /ou politique, même si de temps à autre, on entend tel ou tel ministre, ou même Premier ministre parler de « réhabilitation des territoires ».

Longtemps otage des politiques,  la notion  de régionalisation a toujours constitué une thématique récurrente, notamment dans les conférences où les spécialistes et les adeptes de la démocratie participative,  en débattent sans complexe. Malgré cela elle est considérée par certains comme un concept sulfureux, voire un facteur de division.  

En l’état, aborder le sujet, même de manière superficielle, c’est déjà donner un coup de main au débat national qui commence, comme on l’a dit supra, à s’en saisir ! La preuve, c’est au moins deux partis de l’opposition, sinon trois, voire quatre  qui ont préconisé d’aller vers la décentralisation, autrement dit, vers une organisation qui renforcerait la prérogative des démembrements de l’Etat, wilayas et communes, avec l’élargissement des compétences des élus et des assemblées locales.

Décentralisation, régionalisation, sont des notions à la fois proches et distinctes, d’où souvent, la confusion dans l’opinion publique parfois mise à mal par certains discours extrémistes qui n’ont pas leur place dans la vision qu’on se fait de cette politique  nouvelle de réaménagement du territoire.  

Peu importe, l’important pour ceux qui sont partisans de cette régionalisation rassurent ceux qui, aujourd’hui, veulent la retoquer au motif que,-l’Etat, la région, la wilaya, la daïra, la commune, les assemblées élues-, c’est trop ! C’est la porte ouverte à une multiplication de la bureaucratie.

Ce n’est évidemment pas, l’avis de celui qui en fut l’artisan, l’inventeur et le grand maître et maire, par ailleurs, de Marseille, Gaston Deferre, qui à peine nommé au gouvernement en juin 1981, a déclaré : « Si j’avais pu choisir tout seul mon titre de ministre, je me serais fait appeler ministre de la Décentralisation et de l’Intérieur et non l’inverse ! ».

Pour l’heure, Noureddine Bedoui qui s’affaire à boucler son mouvement des walis, et dont on ne saura peut-être jamais s’il voudrait bien être ce ministre de la décentralisation et de l’intérieur qui dynamiserait nos territoires, a promis aux populations du sud et des hauts plateaux de les doter de wilayas supplémentaires. Au nom de l’équilibre régional.

En attendant, il se charge, avec ses experts, de réformer la fiscalité et les finances locales, dans un sens qui permettrait aux communes de capter de nouvelles ressources, de quoi les sortir de leur dépendance d’Alger !

Plutôt que d’avoir 50 walis, 50 rois, 50 princes ou 50 dictateurs avait dit en son temps, l’éclairé Salah Boubnider, il vaut mieux penser à créer entre 5 et 10 régions se complétant sur le plan économique, social et culturel et capables de mutualiser leurs moyens et leurs potentialités !

Mutualiser leurs moyens et leurs potentialités pour venir à bout, par exemple des inondations. Et partant épargner des vies humaines. Il ne croyait pas si bien dire ce brave moudjahid ; qu’il repose en paix !

 

Auteur
Ali Cherif

 




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Conseil des ministres : hausse des dépenses de fonctionnement

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Le communiqué intégral

Conseil des ministres : hausse des dépenses de fonctionnement

Le Conseil des ministres s’est réuni mercredi à Alger sous la présidence du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et a rendu public un communiqué, dont voici le texte intégral :

« Son Excellence Monsieur Abdelaziz Bouteflika, Président de la République, a présidé ce jour, Mercredi 26 Septembre 2018, correspondant au 16 Moharam 1440, une réunion du Conseil des Ministres.

Le Conseil des Ministres a entamé son ordre du jour par l’examen et l’approbation du projet de loi de finances pour 2019, présenté par M. le Ministre des Finances.

Elaboré sur la base d’un cadrage macroéconomique prudent, dont un prix du pétrole à 50 dollars le baril, un taux de croissance de 2,6%, et un taux d’inflation de 4,5%, ce projet de texte prévoit également 6.508 milliards DA de recettes budgétaires (en légère hausse par rapport à 2018) dont 2.714 milliards DA de fiscalité pétrolière.

Les dépenses budgétaires s’élèveront à 8.557 milliards DA, en légère baisse par rapport à l’exercice en cours. Le solde global du Trésor pour l’exercice 2019 affichera un déficit de près de 2.200 milliards DA.

Les dépenses de fonctionnement totaliseront 4.954 milliards DA avec une légère hausse découlant de la situation sécuritaire aux frontières ainsi que du relèvement des transferts sociaux qui atteindront 1.763 milliards DA, soit près de 21% de la totalité du budget de l’Etat.

Les crédits budgétisés pour les transferts sociaux couvriront notamment (i) plus de 445 milliards DA destinés au soutien aux familles, (ii) près de 290 milliards DA destinés aux retraites (auxquels s’ajoutera une dotation d’appui de 500 milliards DA à la Caisse Nationale des Retraites), (iii) près de 336 milliards DA pour la politique publique de santé, (iv) et plus de 350 milliards DA pour la politique publique de l’habitat (auxquels s’ajouteront près de 300 milliards DA mobilisés pour le même secteur par le Fonds National d’Investissement).

Le budget d’équipement s’élèvera à 3.602 milliards DA de crédits de paiements et 2.600 milliards DA d’autorisations de programme destinées à de nouveaux projets ou à des réévaluations.

La légère baisse nominale du budget d’équipement ne correspond pas à un recul de la politique publique d’investissement, mais elle découle notamment d’une baisse de près de 300 milliards DA des crédits consacrés l’année dernière à l’assainissement des créances détenues sur l’Etat.

La consistance du budget d’équipement pour 2019 confirme la poursuite de l’engagement de l’Etat en faveur du développement économique et social avec notamment des dotations de (i) 625 milliards DA pour l’appui au développement humain, (ii) près de 1.000 milliards DA de soutien multiforme au développement économique (iii) et 100 milliards DA de concours au développement local.

Dans son volet législatif, le projet de loi de finances pour l’année prochaine se limite à des mesures d’ordre destinées notamment à améliorer la gestion des finances publiques ainsi que la lutte contre la fraude. On y retrouve aussi des mesures en faveur du développement, telle que la bonification totale des intérêts sur les crédits bancaires destinés à l’AADL pour la construction de 90.000 nouveaux logements. Aucune nouvelle taxe ou augmentation des prestations publiques n’est proposée dans le projet de loi de finances pour 2019.

Le Conseil des Ministres a, par la suite, examiné et approuvé le projet de loi de règlement budgétaire pour l’exercice 2016.

Ce projet a été élaboré conformément aux dispositions de la Constitution pour permettre au Parlement de contrôler l’exécution du budget de l’Etat voté pour l’année 2016. Ce texte sera accompagné d’un rapport de la Cour des comptes au sujet des mêmes dépenses publiques.

Au titre de la reddition des comptes, le projet de loi en question met en évidence que le budget de l’année 2016 a été marqué notamment par 5.026 milliards DA de recettes et 6.543 milliards DA de dépenses ainsi qu’un déficit budgétaire de 1.517 milliards DA.

Malgré la conjoncture financière particulièrement difficile durant laquelle il a été exécuté, le budget public pour 2016 a enregistré la poursuite des efforts de l’Etat pour le développement, comme l’illustre notamment, la réception de (i) plus de 1.200 nouveaux établissements scolaires et 300 cantines et demi-pensions en faveur du secteur de l’éducation nationale, (ii) 43.000 places pédagogiques et 23.000 places d’hébergement nouvelles pour le secteur de l’enseignement supérieur, (iii) ainsi que l’achèvement de 288.000 logements et le lancement de 98.000 autres unités.

A l’issue de l’approbation de ces deux projets de loi par le Conseil des Ministres, le Président de la République a relevé la prudence qui a marqué la préparation du projet de budget pour l’année prochaine, afin de ne pas exposer le pays aux possibles retournements du marché mondial des hydrocarbures. Le Chef de l’Etat a relevé aussi un début de mise en œuvre de ses directives pour une rationalisation de la dépense publique de l’Etat.

Le Président Abdelaziz Bouteflika a également saisi cette occasion pour souligner que l’Etat poursuivra ses efforts de construction nationale dans tous les domaines.

« L’Algérie doit se mobiliser davantage dès à présent pour maintenir et améliorer le niveau de développement humain de la population, surtout que celle-ci connaît une progression de plus d’un million d’habitants par année, et l’Algérie dispose des moyens de réussir ce pari », a déclaré le Président de la République.

« Pour cela, nous devons approfondir les réformes déjà engagées dans tous les secteurs. Ces réformes garantiront une justice sociale toujours intense mais aussi plus transparente, plus efficace et plus équitable. Elles devront garantir aussi un service public davantage allégé des lourdeurs bureaucratiques. Elles devront promouvoir enfin, une décentralisation plus effective, permettant d’améliorer l’écoute, le dialogue et les solutions de la part des pouvoirs publics face aux attentes des citoyens », a ordonné le Chef de l’Etat.

« Dans le même temps, la valorisation des richesses nationales, l’offre d’emplois, et la promotion des exportations hors hydrocarbures devront avancer de pair et de manière plus soutenue encore, avec le concours des investisseurs locaux et de nos partenaires étrangers, ce qui interpelle le Gouvernement pour poursuivre et accélérer l’amélioration du climat des affaires dans le pays », a souligné le Président Abdelaziz Bouteflika.(…)

Le Conseil des Ministres a poursuivi ses travaux par l’examen et l’adoption de trois Décrets présidentiels relatifs à des contrats d’exploration et d’exploitation de champs pétroliers.

Le premier décret concerne un contrat signé en janvier 2018 associant Sonatrach majoritaire, et la société Cepsa dans la prorogation de la production du champ dénommé « Rhourde El Khrouf ». Cet investissement mobilisera près de 1,2 milliard USD.

Le second décret concerne un avenant à un contrat associant Sonatrach majoritaire, et ses partenaires « Total » et « Repsol », pour l’exploration et l’exploitation du périmètre dénommé « Tin Fouyé Tabenkort II », avec un investissement de 320 millions USD.

Enfin, le troisième décret permet la révocation par anticipation du contrat liant la Sonatrach et ses partenaires Total et Repsol dans l’exploitation d’un précédent périmètre dénommé « Tin Fouyé ». Cette révocation permettra la mise en œuvre du contrat relatif au périmètre « Tin Fouyé Tabenkort II ».

Saisissant l’examen de ces trois textes, le Président Abdelaziz Bouteflika a interpellé le Gouvernement et notamment les responsables du secteur de l’énergie pour intensifier les efforts d’exploration des capacités du pays en hydrocarbures de sorte à continuer de fournir au pays des ressources financières appréciables pour le financement du développement national.

Le Chef de l’Etat a également demandé une dynamisation accrue du développement des énergies renouvelables dont un important programme a été adopté voilà trois années.

Le Conseil des Ministres a ensuite examiné et approuvé deux décrets relatifs au déclassement de parcelles de terres agricoles, dans les wilayas d’Oran, de Tébessa et de Skikda.

La procédure de déclassement de ces terres a été menée par des équipes multisectorielles locales puis par des commissions nationales qui se sont bien assurées, comme l’a ordonné le Chef de l’Etat, de la qualité agricole marginale de ces terres.

La première parcelle concernée, d’une superficie de 120 hectares, dans la commune de Tafraoui, wilaya d’Oran, est destinée à la réalisation d’une usine de montage de véhicules par la société Peugeot avec deux partenaires locaux majoritaires. Il s’agit d’un investissement de 16,4 milliards DA qui générera un millier d’emplois directs sur le site industriel, et 4.000 emplois indirects dans la région.

Les deux autres parcelles, respectivement de 150 hectares dans la commune de Bekkouche Lakhdar, wilaya de Skikda et de 487 hectares dans la commune de El Aouinet, wilaya de Tébessa, sont destinées à la réalisation de deux importantes usines d’engrais phosphatés.

Ces deux unités feront partie d’un vaste projet industriel et minier qui augmentera la production de phosphate au niveau du gisement de Oued El Hedba dans la wilaya de Tébessa, et développera la transformation de ce minerai en divers engrais dans trois usines qui seront implantées dans les wilayas de Tébessa, Souk Ahras et Skikda.

Tout ce projet intégré sera réalisé en partenariat entre des sociétés algériennes et chinoises. L’investissement atteindra plus de 6 milliards USD. Il créera près de 20.000 emplois directs et indirects au bénéfice de la population des wilayas de Tébessa, Souk Ahras, Skikda et Annaba.

Le Conseil des Ministres a, également, entendu et avalisé une communication de M. le Ministre de l’Intérieur, des Collectivités Locales et de l’Aménagement du Territoire, portant proposition d’amendement du Décret présidentiel relatif aux circonscriptions administratives dans certaines wilayas.

Cette proposition a pour objet de consolider les attributions des Walis Délégués, de sorte à renforcer le rapprochement du service public en direction des citoyens.

Cette mutation ne manquera pas d’avoir des retombées positives sur la gestion et le développement, notamment à travers les wilayas du Sud du pays qui ont été renforcées, en 2014, par la création de circonscriptions administratives dirigées par des Walis Délégués.

Enfin, le Conseil des Ministres a conclu ses travaux par l’examen et l’adoption de décisions individuelles relatives à des emplois supérieurs civils ».

Auteur
APS

 




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« Je souhaite longue vie au président Bouteflika : je ne suggère donc pas qu’on le débranche »

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Bernard Bajolet revient à la charge

« Je souhaite longue vie au président Bouteflika : je ne suggère donc pas qu’on le débranche »

L’ancien patron de la Direction générale des services extérieurs (espionnage) français en a remis une couche dans un article au Nouvel Obs. Bernard Bajolet parle de « momification du pouvoir » au cours d’un repas donné lundi par l’association de la presse diplomatique. “Mais cette momification du pouvoir algérien sert certains groupes qui, ainsi, se maintiennent au sommet et espèrent continuer à se maintenir et à s’enrichir.”

Bajolet n’a pas précisé qui sont ces groupes qui ont intérêt à maintenir le président au pouvoir et donc la situation en l’état. “La demi douzaine d’hommes d’affaires que l’on présentait comme tels étaient plutôt des capitalistes d’État , voire des affairistes, liés aux “services” ou au pouvoir, qu’ils contribuaient à corrompre. Car, je fus pris de vertige par les sommets que la corruption avait atteints, touchant jusqu’à la famille du chef de l’État”, a écrit M. Bajolet.

L’ancien ambassadeur français à Alger a aussi lâché cette déclaration lourde de sens : « Je souhaite longue vie au président Bouteflika : je ne suggère donc pas qu’on le débranche ».

Et d’enfoncer le clou :“Soyons clair, dit-il, je souhaite longue vie au président Bouteflika : je ne suggère donc pas qu’on le débranche”.

La semaine dernière, il a créé la polémique suite aux révélations de son livre « Le soleil ne se lève plus à l’est » (Plon), dans lequel Bernard Bajolet a multiplié confidences et petites scènes des visites des présidents français à Alger. 

Ces révélations et déclarations ont obligé l’ambassadeur de France de laver l’Etat français de toute implication : « Bernard Bajolet, c’est Bernard Bajolet. Il s’exprime à titre personnel, il n’engage en aucun cas, je dis bien en aucun cas, le gouvernement, le président et l’administration française », a affirmé Xavier Driencourt.

Pour l’heure à Alger, on garde le silence. Aucun ministre ni la présidence ou porte-voix habituels du pouvoir n’a fait de déclaration à ce sujet.

Auteur
La rédaction

 




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Le Président Bouteflika présidera ce mercredi le Conseil des ministres

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Après plusieurs mois d’inactivité

Le Président Bouteflika présidera ce mercredi le Conseil des ministres

 Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, présidera mercredi une réunion du Conseil des ministres, qui sera consacrée notamment à la loi de finances 2019.

D’autres points figurent également à l’ordre du jour de ce Conseil dont le projet de loi portant règlement budgétaire pour l’exercice 2016.

Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, avait indiqué en début septembre, rappelle-t-on, que le projet de loi de finances 2019 ne comporte pas des mesures d’augmentation des taxes et impôts, voire que la politique sociale de soutien au catégories défavorisées, se poursuivra.

Quant au projet de règlement budgétaire 2016, il fait ressortir les conditions d’exécution du budget général de l’Etat de l’année 2016 ainsi que l’état d’exécution effective des crédits sur la même année, et ce, par rapport à ce qu’avait prévu la loi de finances 2016.

La loi de finances 2016 avait tablé sur des dépenses globales de 7.984,1 milliards DA (mds DA), composées de 4.807.3 mds de DA de dépenses de fonctionnement et de 3.176.8 mds de DA de dépenses d`équipement. Les recettes budgétaires, elles, étaient estimées à 4.953 mds DA en 2016.

Le déficit du solde global du Trésor de 2016 avait été estimé à 2.452 mds DA.

Auteur
APS

 




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Revu, le film « Ben M’hidi » sera finalement projeté avant la fin de l’année

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Après la polémique

Revu, le film « Ben M’hidi » sera finalement projeté avant la fin de l’année

Après la polémique, tout semble rentrer dans l’ordre si l’on en croit le ministre de la Culture. Le réalisateur de « Ben M’hidi », Bachir Derrais, a tenu compte de certaines observations et réserves émises sur le contenu de cette oeuvre cinématographique, par la commission de visionnage relevant du ministère des Moudjahidines qui a participé à son financement, insiste le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi.

Invité de l’émission « Sidjilat oua maâna », le ministre qui s’exprimait sur les ondes de Radio Culture a indiqué que « le cinéaste a tenu compte de certaines réserves » émise par la commission de visionnage relevant du Centre de recherche sur le Mouvement national et la Révolution du 1er novembre 1954.

Pour M. Mihoubi, le réalisateur « a apporté des retouches au film dans le respect de la loi qui régit cette opération », soulignant que « le ministère de la Culture ne versera pas dans la polémique sur la conformité du film basé sur le texte authentique de l’écrivain et documentaliste, Mourad  Bourboune, en l’occurrence scénariste du film ».

« Il existe un scénario pour lequel une enveloppe financière a été affectée à un producteur, devenu par la suite réalisateur. Ce dernier avait revu la structure du scénario de départ établi par le scénariste Mourad Bourboune, lequel a bénéficié d’une aide financière, car en mesure de produire une oeuvre à la hauteur de Larbi Ben M’hidi », a poursuivi le ministre.

M.Mihoubi a fait savoir que le ministère avait accordé son aval pour l’adaptation à l’écran du scénario (de Mourad Bourboune), avant que la Commission ayant validé le premier scénario n’ait vérifié sa conformité aux faits.

Le film dont la projection a été annoncée et reportée à plusieurs reprises devait être diffusé avant la fin de l’année. Il avait été remis dans sa version finale aux coproducteurs pour visionnage.

Le réalisateur avait déclaré que le contenu du film avait été rejeté par la commission, ajoutant que son travail était « fidèle aux écrits d’éminentes personnalités historiques ».

Basé sur un scénario écrit par Mourad Bourboune et se référant à de nombreux témoignages de compagnons de Larbi Ben M`hidi et de sa famille, ce film a été tourné entre Alger, Lakhdaria, Biskra, Bechar, Bejaia et Tlemcen. Des séquences ont été tournées dans des studios en Tunisie où l`équipe du film avait reconstitué les décors des années 1940.

D’un coût de près de 520 millions de dinars affectés par les ministères de la Culture et des Moudjahidine, ce film a également bénéficié de contributions financières de la part d’opérateurs économiques algériens « publics et privés ». 

Auteur
Avec APS

 




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Un millier d’éditeurs de 47 pays et la Chine invité d’honneur au 23e SILA

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LIVRE

Un millier d’éditeurs de 47 pays et la Chine invité d’honneur au 23e SILA

 Prés d’un millier d’éditeurs algériens et étrangers de 47 pays prendront part au 23e Salon international du livre d’Alger (SILA), prévu 29 octobre au 10 novembre prochains aux Palais des expositions des Pins maritimes avec la Chine en invité d’honneur, a annoncé lundi le commissaire du salon.

Hamidou Messaoudi qui s’exprimait au forum du journal Echaâb, a indiqué que 970 maisons d’éditions dont 271 algériennes participeront à ce rendez-vous littéraire qui mettra à l’honneur la littérature de la Chine, présente avec 3.000 titres en Arabe et en Anglais.

L’invitation de la Chine, un pays qui avait soutenu le combat du peuple algérien pour l’indépendance, coïncide avec la célébration du 60e anniversaire des relations sino-algériennes.

Avec 300.000 titres d’ouvrages dans divers domaines notamment la littérature, l’histoire et la science, le SILA accueillera par ailleurs 70 auteurs algériens, entre écrivains confirmés  et jeunes auteurs, a ajouté le commissaire.

En plus des conférences et des tables rondes, le commissariat du SILA prévoit une série d’hommages à des figures de la culture algérienne à l’image de Abdellah Cheriet, Said Boutadjine, Abou Kassem Saad Allah ou encore l’écrivain et archiviste, Mourad Bourboune, scénariste du film sur Larbi Ben M’hidi, un long métrage en phase finale de réalisation.

Interrogé sur l’éventualité d’une « billetterie payante », le commissaire du Salon a assuré que l’accès au SILA « reste gratuit », soulignant que les recettes récoltées au titre du droit d’accès n’avaient « aucune valeur ajoutée » sur le salon.

Baisse de 25 % du budget

Au sujet du budget alloué à l’édition 2018 du SILA, le commissaire a précisé que le montant était de 60 millions de DA, en baisse de 25% par rapport à l’édition précédente et de 50% par rapport au SILA 2015 qui avait bénéficié d’un budget de 120 millions de DA.

Malgré la baisse de son budget, le SILA continuera à exister grâce à la contribution de partenaires publics comme l’ONDA et l’ANEP, a-t-il rassuré.

A Propos des transferts d’argent au titre des ventes des maisons d’édition étrangères participant au SILA, Hamidou Messouadi, a indiqué relevé que les montants se situaient « entre 5 et 6 milliards de dollars », compte tenu, a-t-il dit, de la baisse de la valeur de la monnaie nationale.

Evoquant l’augmentation des tarifs de location des stands pour les exposants au salon, il a indiqué que cette hausse était dictait par des « circonstances difficiles », induites par la conjoncture économique que traverse l’Algérie.

« L’administration du SILA paye à la Safex (Société algérienne des foires et expositions) 3.000 DA le mètre carré nu (non aménagé) qui, après aménagement, est sous- loué à 5970.000 DA, électricité, gardiennage et publicité, compris », a expliqué le commissaire qui situe « la facture d’électricité, à elle seule, à 6 milliards DA », payable par l’administration du SILA, a-t-il tenu à préciser.

Il admet, toutefois, que « certains éditeurs qui aménagent leurs stands, paient le même prix que les autres bénéficiaires de stands aménagés ». Ceux-là, « une quinzaine », seront « remboursés », selon lui.

Le Syndicat national des éditeurs algériens (SNEL) contesté la décision du commissariat du SILA, qui a appliqué une majoration de prés de 1.000 DA sur la location des stands.

Dans un communiqué rendu public samedi, il qualifie cette augmentation du prix de location des stands de décision « injustifiée » et « unilatérale », prise sans la consultation des éditeurs ».

Le SNEL juge, par ailleurs, que cet acte est « contradictoire avec la politique du gouvernement d’encouragement à la lecture et de soutien à l’industrie du livre ».

Présent au point de presse, le président de la Commission de lecture a indiqué que 260.000 ouvrages ont été « validés depuis mai dernier » par cette instance rattachée au ministère de la Culture, estimant que le nombre des réserves émises dans le cadre du 23e SILA reste « insignifiant ».

Djamel FoughaliIl a saisi cette occasion pour rappeler l’article 8 de la loi de 2015 relative aux activités du marché du livre et qui , stipule que « tout ouvrage portant atteinte aux symboles de l`Etat et faisant l`apologie de la violence, du terrorisme et du racisme », sont interdits d’entrée, et mettre en garde les éditeurs étrangers qui ne respecteraient pas la loi ainsi que le règlement intérieur du SILA.

Ce dernier interdit, entre autres, la vente en gros de livres durant le salon.

Auteur
APS

 




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Alger-Paris :des accords de libre-circulation régulièrement remis en cause !

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Ouf Abdelkader Messahel réagit ! Mais après quoi ? (suite et fin)

Alger-Paris :des accords de libre-circulation régulièrement remis en cause !

La France a toujours tergiversé pour ne pas respecter ses engagements

Sur le plan économique, la France revendique une part importante et privilégiée à chaque fois que l’occasion se présente. Christian Estrosi, député-maire de Nice et président de la Région Provence-Alpes-Côte-D’azur (PACA), lui-même fils d’immigré italien n’a pas manqué de menacer l’Algérie pour venir en aide aux agriculteurs de la région qu’il préside. En effet, la décision de l’Algérie de bloquer les importations de certains fruits affecte durement la pomme des Alpes françaises dont la filière est menacée de disparition.

Dans un communiqué publié le samedi 18 février 2017, Christian Estrosi, a demandé au premier ministre français Bernard Cazeneuve d’intervenir auprès des autorités algériennes pour sauver la filière de la pomme des Alpes de la faillite, voire même leur mettre cette faillite sur le dos. En plus, la France a toujours pratiqué avec l’Algérie une immigration sélective. Elle facilite l’intégration et la nationalité aux chercheurs formés au coup de sueur par l’Algérie dans le seul but avoué de maintenir sa dépendance éternelle de l’assistance française.

Pourtant, l’évolution historique de la libre-circulation entre l’Algérie et la France décrit bel et bien un avantage dans un seul sens. Les accords d’Évian, signés le 18 mars 1962 et approuvés par référendum le 8 avril de la même année, maintiennent un régime de circulation privilégié entre la France et l’Algérie.

Ainsi, aucun document de voyage spécifique n’est exigé des Algériens qui restent libres de circuler entre la France et l’Algérie, munis seulement d’une carte d’identité sauf  si le voyageur d’un côté comme de l’autre est sujet d’une décision de justice. À la suite d’un décret algérien du 10 avril 1964, les touristes algériens doivent se munir d’un billet retour et de la somme de 200 francs afin d’accéder au territoire français. Cette somme est portée à 500 francs par le gouvernement français en octobre 1964. Cette règle a évolué depuis et toujours par sa remise en cause du côté français.

Le 27 décembre 1968, l’actuel président algérien, alors ministre des Affaires étrangères  avait négocié un accord qui prévoyait que les Algériens souhaitant faire un séjour inférieur à trois mois en France soient admis, sans formalités, sur présentation du passeport pourvu qu’ils ne manifestent pas leur intention d’y exercer une activité professionnelle. Ainsi, bien qu’il introduise l’obligation du passeport, cet accord dispense les Algériens de visa court séjour. À la suite des accords d’Évian, les relations sont allées jusqu’à permettre particulièrement aux Algériens de bénéficier d’un statut privilégié.

En effet, ceux et celles qui souhaitent s’installer et travailler en France bénéficient des mêmes droits que les Français, exception faite des droits politiques. En septembre 1973, le président Houari Boumedienne, soit deux semaines avant l’embargo pétrolier surnommé le premier choc, invoque le racisme anti-algérien en France, pour suspendre l’émigration algérienne de travail. Très méfiant et jaloux de la dignité des Algériens, par cette offensive courageuse, Boumediene anticipa une décision sous forme de chantage par les autorités françaises de renvoyer en Algérie tous les ressortissants non munis d’une résidence.   En juillet 1974, le gouvernement français décrète la suspension provisoire de l’immigration de main-d’œuvre, notamment algérienne. Cette suspension s’avère définitive.

Le gouvernement tente par la suite, sans succès, de mettre en place des politiques de retour qui visent plus particulièrement encore les Algériens. Une perception négative des immigrés, domine. La nécessité de maîtriser les flux est sans cesse réaffirmée. Ces perceptions vont influencer les politiques concernant la circulation entre les deux pays. Ceux qui déclarent être des voyageurs désirant effectuer un court séjour en France sont désormais soupçonnés d’être des candidats à l’immigration clandestine. La représentation d’un « risque migratoire » domine progressivement les procédures d’octroi et le refus de visa. Depuis et à ce jour, les autres pays ne font que suivre la France qui dans beaucoup de cas subissent des pressions diplomatiques. La diplomatie algérienne subit sans réagir jusqu’à cette fois-ci où des diplomates sont humiliés dans leurs structures même. Fin  

R. R.

L’auteur est en contact avec une cinquantaine de victimes de cette hogra et veulent se constituer en association pour porter au plus haut niveau la passivité de la diplomatie algérienne qui laissent faire sans lever le doigt. Si parmi les amis lecteurs, qui ont connaissance du même sort subit par eux ou leurs proches qu’ils le décrivent dans les commentaires ou nous écrivent à redactionlematindz@gmail.com. Même avec des pseudonymes ceux-la les aideront dans leur exposé des motifs. Merci 

Auteur
Rabah Reghis

 




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La marine marocaine tire sur une embarcation de migrants: 1 mort

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Emigration

La marine marocaine tire sur une embarcation de migrants: 1 mort

La Marine royale marocaine a ouvert le feu mardi sur une embarcation de migrants en Méditerranée qui refusait de répondre à ses sommations, faisant un mort, une Marocaine de 22 ans, et trois blessés, dont un dans un état critique.

La Marine a été « contrainte » d’ouvrir le feu sur un « go fast » (puissante embarcation à moteur), piloté par un Espagnol qui « refusait d’obtempérer » dans les eaux marocaines au large M’diq-Fnideq (nord), ont annoncé les autorités locales dans un communiqué.

Quatre migrants, qui se trouvaient à bord, ont été blessés, dont une Marocaine qui a succombé à ses blessures à l’hôpital, a précisé un représentant des autorités locales joint par l’AFP.

Ils « voyageaient couchés et n’étaient pas visibles », selon la même source.

La personne décédée avait 22 ans et était originaire de Tétouan (nord), a déclaré à l’AFP le président de l’Observatoire du nord pour les droits de l’Homme Mohamed Benaïssa, basé à Fnideq. 

Deux autres blessés sont originaires de la même ville, a-t-il précisé. Le troisième blessé vient d’Al-Hoceïma, la capitale régionale du Rif (nord) et se trouve dans un « état critique, le bras amputé » et a été transféré à Rabat, a indiqué M. Benaïssa.

Au total, quelque « 25 personnes naviguaient à bord du bateau, dont les passeurs qui sont espagnols », a-t-il souligné.

Le pilote espagnol n’a pas été touché par les tirs et a été arrêté, a déclaré le représentant des autorités locales. Une enquête a été ouverte.

Depuis début 2018, l’Espagne a enregistré plus de 38.000 arrivées par voie maritime et terrestre, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Les autorités marocaines ont pour leur part indiqué avoir fait avorter 54.000 tentatives de passage vers l’Union européenne, depuis janvier.

Ces tentatives ont concerné 7.100 Marocains à fin août 2018, selon des chiffres présentés jeudi dernier par le porte-parole du gouvernement marocain.

Depuis début septembre, les réseaux sociaux marocains sont inondés de vidéos montrant des jeunes Marocains en route vers l’Espagne à bord de bateaux pneumatiques.

Selon des statistiques officielles, le Maroc est marqué par de grandes inégalités sociales et territoriales, sur fond de chômage élevé chez les jeunes. 

Ceux-ci, qui représentent le tiers de la population, sont particulièrement touchés par l’exclusion sociale, avec 27,5% des 15-24 ans –soit près de 1,7 million de personnes– hors du système scolaire et sans emploi.

Auteur
AFP

 




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L’Algérie au fond du trou !

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QUESTIONNEMENTS

L’Algérie au fond du trou !

Image retirée.Comment accepter qu’on continue comme ça ? Comment accepter de vivre, la peur au ventre, que les lendemains seront, peut-être, pires qu’aujourd’hui ? Comment concevoir qu’à quelques mois de la présidentielle de 2019, rien n’est clair pour les Algériens ? Qui va nous dire, par exemple, pourquoi de grands changements, limogeages de généraux pour ne pas cacher le mot, sont opérés en moins d’un mois dans la haute hiérarchie militaire ?

Puis, comment peut-on nous expliquer, en haut lieu, qu’entre seulement le mois de mai et août dernier, environ 3.600 milliards de dinars (25 milliards de d’euros) sont imprimés, sans que rien ne puisse changer dans le quotidien de nos citoyens ?

Pourquoi on est comme ça, pardi, une rare espèce de «planificateurs de dernière minute», sans stratégie communicative ni vision d’avenir ? 

C’est très facile de relancer la planche à billets, mais allons prévoir la suite ! Et savoir que le gouvernement compte accélérer encore davantage, pour boucler l’exercice budgétaire de 2018, l’impression des billets et la dégradation des réserves de change à près de 34 milliards de dollars d’ici 2021, alors qu’elles étaient de l’ordre de 195 milliards en juin 2014, donne vraiment des vertiges à la tête. Et pendant tout ce temps, tonton FMI et ses experts attitrés critiquent sévèrement nos hésitations, nos dérobades et nos mauvais calculs, les yeux rivés sur nos puits de pétrole !

Déjà, ce «fonds stimulateur de faillite des nations», si j’ose l’expression, nous a avertis des graves déséquilibres budgétaires, des tensions inflationnistes et de l’accélération de la perte des réserves de change que peut causer cette planche à billets ! N’est-il pas en train de nous proposer ses services, au cas où… 

Il est fort à craindre qu’après avoir perdu le contrôle du gouvernail du bateau, l’exécutif ne saura freiner sa glissade au naufrage.

Puis, y a-t-il quelqu’un dans la salle pour nous dire où sont passées les déclarations «alarmistes» de Ahmed Ouyahia ? Celui-ci s’est inquiété, on s’en souvient tous, il y a plus d’un an que l’Etat ne soit en mesure de payer ses propres fonctionnaires? Et depuis, aucune réaction, rien ! L’unique remède qu’il a trouvé est, semble-t-il, d’augmenter les frais de production des documents biométriques, au moment où nos jeunes, parfois hyper-diplômés, prennent la route de l’Europe en clandestins. Où va-t-on comme ça, mon Dieu ? Faut-il leur répéter combien de fois cette question pour qu’ils comprennent qu’on est au fond du trou ? Je parle de nos responsables, bien sûr.

Auteur
Kamal Guerroua

 




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