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Le cours du pétrole bondit à son plus haut niveau depuis plus de trois ans

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Marché

Le cours du pétrole bondit à son plus haut niveau depuis plus de trois ans

Les cours du pétrole new-yorkais et londonien ont bondi mercredi à leurs plus hauts niveaux depuis fin 2014 après un net recul des stocks de produits pétroliers aux Etats-Unis selon un rapport hebdomadaire américain.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin a clôturé à 73,48 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,90 dollar par rapport à la clôture de mardi, et au plus haut depuis le 26 novembre 2014.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour le contrat de mai a pris 1,95 dollar à 68,47 dollars, au plus haut depuis le 1er décembre 2014.

« Le catalyseur de cette hausse vient du rapport américain sur les stocks qui a fait état d’un recul des réserves de brut et de produits raffinés », a indiqué Bill O’Grady de Confluence Investment.

Les stocks de pétrole brut ont reculé de façon inattendue aux Etats-Unis la semaine dernière selon les chiffres publiés mercredi par l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA), avec une baisse de 1,1 million de barils.

Les réserves d’essence ont de leur côté fortement chuté, de 3 millions de barils, et celles d’autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole) ont de leur côté baissé de 3,1 millions de barils, deux reculs bien supérieurs aux anticipations.

« A l’approche de la saison des départs en vacances, les Etats-Unis n’ont pas accumulé un niveau de stocks très élevé, d’où la hausse des prix », a encore indiqué M. O’Grady.

La progression des cours du pétrole est très nette depuis le début de la semaine dernière sous l’effet notamment de craintes à l’échelle internationale.

« Le risque géopolitique explique la hausse de ces dernières séances », ont noté les analystes de DNB Markets, qui listent le risque de sanctions américaines sur l’Iran, les attaques sur des infrastructures saoudiennes et la chute de la production vénézuélienne.

Toujours sur le plan international, des représentants de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de leurs dix partenaires, dont la Russie, se réuniront vendredi en Arabie saoudite pour une réunion de suivi de leur accord de réduction de la production, avant la réunion officielle de juin à Vienne.

Cet accord, en vigueur depuis le début de l’année 2017, vise à faire remonter les cours du brut.

« La demande mondiale devrait continuer d’augmenter, et la production mondiale va s’équilibrer entre les différentes régions productrices », a estimé Hans van Cleef, analyste chez ABN-Amro, qui mise sur une hausse des prix à moyen terme.

Auteur
AFP

 




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Un terroriste armé se rend à l’ANP à Tamanrasset

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Sécurité

Un terroriste armé se rend à l’ANP à Tamanrasset

Un terroriste armé, qui avait rallié les groupes terroristes en 2009, s’est rendu mercredi après-midi aux autorités militaires à Tamanrasset, indique le ministère de la Défense nationale dans un communiqué.

« Dans le cadre de la lutte antiterroriste, un terroriste s’est rendu, cet après-midi du 18 avril 2018, aux autorités militaires à Tamanrasset (6ème Région militaire) », note le MDN, précisant qu’il s’agit du dénommé « R.  Mohamed dit +Abou Aymen+ qui avait rallié les groupes terroristes en 2009. 

Ledit terroriste avait en sa possession un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov et quatre chargeurs garnis de munitions ».

Par ailleurs, lors d’une opération « de fouille et de ratissage menée à Jijel, un détachement de l’Armée nationale populaire a découvert et détruit, le 17 avril 2018, un abri pour terroristes contenant des vivres, des effets vestimentaires et divers objets, tandis qu’un détachement combiné de l’ANP a arrêté deux éléments de soutien aux groupes terroristes à Boumerdès », indique un autre communiqué du MDN.

Auteur
APS

 




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Le FMI tance sévèrement le gouvernement Bouteflika-Ouyahia

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Nécessité de réformes structurelles en Algérie

Le FMI tance sévèrement le gouvernement Bouteflika-Ouyahia

Le gouvernement Bouteflika-Ouyahia se fait sérieusement remonter les bretelles par le Fonds monétaire international (FMI). L’alarme est donnée à ceux qui veulent ouvrir les yeux. En effet à la suite du séjour d’une équipe du FMI en Algérie entre février et mars, il a été établi un certain nombre de recommandations particulièrement urgentes.

Dans sa communication, le FMI recommande « un assainissement soutenu mais graduel des finances publiques est nécessaire, s’appuyant sur une stratégie de financement diversifiée qui exclut l’emprunt auprès de la banque centrale ». Nous y voilà ! Ce conseil amical du Fonds semble remettre en cause toute l’architecture du programme du président Bouteflika, défendu bec et ongles par Ahmed Ouyahia

Puis d’ajouter que « la diversification de l’économie requiert une masse critique de réformes structurelles, en partageant de manière équitable la charge de l’ajustement.

« L’Algérie reste confrontée à des défis importants, posés de la baisse des prix du pétrole il y a quatre ans. En dépit d’un ajustement budgétaire important en 2017, les déficits budgétaire et du compte courant extérieur demeurent élevés. Si les réserves restent abondantes, elles ont diminué de 17 milliards de dollars, pour atteindre 96 milliards de dollars (hors DTS). L’activité économique globale a ralenti, bien que la croissance hors du secteur des hydrocarbures soit restée stable. L’inflation a ralenti de 6,4 % en 2016 à 5,6 % en 2017 », détaille Jean-François Dauphin, patron de la délégation du FMI.

Il constate aussi que  « depuis la fin 2017, les autorités ont modifié leur stratégie macroéconomique à court terme. Pour stimuler la croissance et la création d’emplois, elles ont adopté un budget expansionniste pour 2018, dont le déficit sera financé principalement par la banque centrale, et ont renforcé les barrières à l’importation. Elles entendent reprendre la consolidation budgétaire à compter de 2019, en vue de rétablir l’équilibre budgétaire en 2022 ».

Il ajoute que « la mission partage le double objectif des autorités de stabiliser l’économie et promouvoir d’une croissance plus durable et plus inclusive, mais elle considère que le nouveau dosage de politique économique à court terme est risqué et pourrait entraver la réalisation de ces objectifs. Les nouvelles mesures risquent d’aggraver les déséquilibres, accentuer les tensions inflationnistes et accélérer la perte de réserves de changes. En conséquence, il se peut que l’environnement économique ne devienne propice ni aux réformes, ni au développement du secteur privé ».

Comme pour tempérer les critiques, la délégations ajoute que « la mission est d’avis que l’Algérie a toujours une fenêtre d’opportunité pour concilier ajustement économique et croissance. Avec une dette publique relativement basse et une dette extérieure faible, il est possible de renforcer les finances publiques graduellement ».

Cependant, le communiqué ajoute que « la consolidation budgétaire est nécessaire pour ajuster le niveau des dépenses au niveau réduit des recettes, mais elle peut se faire à un rythme régulier sans recourir au financement monétaire de la banque centrale. Il s’agit de recourir à un large éventail d’instruments de financement, notamment l’émission de titres de dette publique au taux du marché, des partenariats publics-privés, des ventes d’actifs et, idéalement, d’emprunts extérieurs pour financer des projets d’investissements bien choisis. »

Il conseille d’augmenter les recettes non-pétrolières « à travers l’élargissement de l’assiette fiscale (réduction des exonérations et renforcement du recouvrement) et, d’autre part, en réduisant graduellement le poids des dépenses courantes dans le PIB et en réduisant les investissements tout en améliorant leur efficacité ». C’est en clair uhn train de réformes drastiques que recommande les crânes d’oeuf du FMI.

Dans le communiqué qui a conclu la visite, il a été relevé qu' »une dépréciation progressive du taux de change combinée à des efforts visant à éliminer le marché parallèle des changes favoriserait aussi l’ajustement. La banque centrale doit être prête à resserrer la politique monétaire si les tensions inflationnistes ne s’atténuent pas. Si le choix est fait de continuer de monétiser le déficit, il conviendrait de mettre en place des sauvegardes robustes, notamment en plafonnant strictement le financement monétaire en volume et en durée, tout en lui appliquant un taux de marché ». 

Il est évidemment question encore une fois de la dépendance aux hydrocarbures. Le FMI estime qu' »il convient d’agir sans tarder sur plusieurs fronts pour simplifier la bureaucratie, améliorer l’accès au crédit, renforcer la gouvernance, la transparence et la concurrence, ouvrir davantage l’économie à l’investissement étranger, améliorer le fonctionnement du marché du travail et l’adéquation entre les emplois et les compétences, et favoriser l’emploi des femmes. Pour accroître l’efficacité de la politique économique, les autorités doivent en renforcer le cadre. »

Enfin, le FMI conseille « la politique commerciale doit avoir pour objectif principal d’encourager les exportations plutôt que d’imposer des barrières non tarifaires aux importations, barrières qui créent de distorsions. » En conclusion, c’est à une entreprise de démontage en règle de l’arsenal des décision du gouvernement que s’est employée la délégation du FMI dans ses recommandations. 

 

Auteur
La rédaction

 




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La guerre de libération nationale chinoise

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Contre l’idéologie harkie, pour la culture libre et solidaire (3)

La guerre de libération nationale chinoise

Pour comprendre clairement l’attitude des dirigeants algériens, concernant la guerre de libération nationale, et cela depuis l’indépendance, il est nécessaire d’établir deux comparaisons : une première avec la Chine, dans cette troisième partie, et une seconde avec le Vietnam, dans la quatrième partie.

Ce 4 avril 2018, en Chine, était le « qīng míng », le jour annuel, traditionnel et pluri-millénaire du souvenir des morts, ceux des familles. On se rend sur leurs tombes, pour les honorer en perpétuant le cher et émouvant souvenir que l’on conserve de leur séjour sur terre.

Cependant, en Chine, cette tradition a été enrichie par une autre. D’autres disparus sont honorés de la même manière : ce sont les morts de la nation, tués durant la guerre de libération anti-impérialiste, anti-féodale et anti-capitaliste. Depuis la victoire du peuple chinois sur ces agents dominateurs-exploiteurs, en 1949, partout en Chine, les autorités ont construits des musées et des monuments.

Dans les premiers, les Chinois (et étrangers en visite) viennent voir les preuves concrètes, d’une part, des victimes de l’impérialisme et du féodalo-capitalisme, et, d’autre part, des combattants et combattantes qui les ont affrontés et vaincus. Devant ces preuves concrètes, aucune personne, chinoise ou étrangère, qui a un cœur sensible et un esprit ouvert aux souffrances et aux luttes d’un peuple ne peut rester indifférent. Bien entendu, l’une de mes premières actions en arrivant en Chine fut la visite de ces musées et monuments.

Chnois

Tombe d’une victime de l’armée japonaise.

Ce 4 avril donc, j’ai passé quelques heures à voir sur CCTV1, le canal principal et officiel de la télévision chinoise, les nombreux reportages sur la commémoration de la guerre de libération populaire chinoise. Des plus grandes méga-pôles aux villages les plus isolés dans les montagnes, au sein de l’ethnie majoritaire han comme de toutes les cinquante six ethnies minoritaires du pays, les citoyennes et citoyens, les élèves des écoles primaires, des lycées et des universités, les militaires appelés ou professionnels, les intellectuels, les artistes, bref tout le peuple alla rendre hommage à ses combattants et combattantes.

En outre, ce même jour, sur le canal officiel principal de la télévision étatique, une émission de plusieurs heures fut consacrée aux combattantes et combattants tombés durant la résistance populaire armée, à travers les témoignages de leurs enfants ou petits-enfants, collègues de travail ou compagnons de lutte. Je voyais ces témoins raconter et rappeler, avec dignité mais fermeté, les horribles souffrances et les héroïques combats de celles et ceux qui leur ont offert la libération de l’impérialo-féodalo-capitalisme. Puis, le témoin, homme ou femme, allait devant le portrait du ou de la martyre, présenté sur une immense photo, posait un bouquet de fleurs rouges, s’inclinait en signe du plus profond respect, enfin s’adressait au/à la martyre en lui exprimant à haute voix tout l’amour ressenti, toute l’admiration éprouvée, et toute la dette reconnue. Le-la témoin pleurait, les spectateurs et spectatrices dans le studio pleuraient, et, dans la maison où je me trouvais avec une famille chinoise, des larmes baignaient nos yeux et nos joues. L’émotion du cœur stimulait la vigilance de l’esprit, l’indignation pour les effroyables crimes commis contre le peuple renforçait la résolution de penser : « Plus jamais ça ! »

Ainsi, depuis 1949, année de la libération, ce peuple chinois, chaque année, entretient vive la mémoire du combat qui lui a donné l’indépendance, garde vive la mémoire des immenses sacrifices consenties, garde vive la mémoire des méfaits de l’impérialisme et du féodalo-capitalisme, garde vive la vigilance. Car, au-delà des relations commerciales et diplomatiques, les dirigeants de ce peuple prennent le soin de faire savoir à leur peuple, par des émissions de télévision quotidiennes, sur des canaux thématiques, que l’impérialisme est encore présent (1).

Ajoutons à cela que divers canaux de la télévision officielle chinoise diffusent quotidiennement, – je dis bien : quotidiennement -, des documentaires, des films et des télé-films sur la guerre de libération nationale, ainsi que des témoignages de survivants combattants et combattantes, ou victimes.

On objectera : « D’accord ! Mais, actuellement, le régime chinois est retourné au capitalisme ! »… C’est vrai. Et, à part les couches sociales qui en profitent, les travailleurs manuels et les paysans pauvres s’en plaignent, et même se révoltent parfois.

Néanmoins, le peuple, dans son ensemble, au-delà de ses conflits sociaux internes, manifeste un authentique et très fort patriotisme. C’est que ce peuple a tellement souffert dans le passé les très humiliants crimes des envahisseurs, plus humiliants encore que ceux des dominateurs intérieurs.

Et dans quasi chaque endroit, comme déjà dit, on trouve des musées et des monuments qui rappellent ces faits. Parfois, dans les musées, ils sont exposés même crûment, quasi insupportables à voir. Mais, les décideurs ont eu raison ! Il faut voir pour croire !… Des cadavres de civils, des deux sexes, de tout âge, sont visibles dans certains musées, présentés dans la position où les victimes furent assassinées.  Deux de ces cadavres m’ont particulièrement impressionné : une mère tenant son bébé. L’événement qui reste le plus cruellement dans la mémoire du peuple, c’est le massacre dans la ville de Nankin (2) : « un événement de la guerre sino-japonaise qui a eu lieu à partir de décembre 1937, après la bataille de Nankin. Pendant les six semaines que dure le massacre de Nankin, des centaines de milliers de civils et de soldats désarmés sont assassinés et entre 20.000 et 80.000 femmes et enfants sont violés par les soldats de l’armée impériale japonaise. » (3)

Dès lors, pour le Chinois, quelque soit sa classe sociale, une chose est certaine : la terre et le peuple de la patrie sont sacrés ! Quelques soient les conflits internes au peuple, un aspect l’unit fermement : la dignité et la défense du pays, de la patrie et de son peuple.

La Chine connut un phénomène tel que celui des harkis d’Algérie : il s’incarna dans une marionnette d’ « empereur » installé par l’armée japonaise dans le nord-est de la Chine. Mais ce pays ne produisit pas de harkis intellectuels tels celui dénoncé par A. Merdaci (4).

Même quand les Chinois émigrent, pour chercher un meilleur travail ou pour jouir de plus de liberté d’expression, que ces Chinois soient du peuple ordinaire ou de l’élite intellectuelle, on ne trouve aucun ni aucune, du moins à ma connaissance, qui se conduit comme nos harkis « intellectuel-e-s » et « militant-e-s »: aucune insulte, aucun reniement du peuple dont on est issu, aucun mépris du peuple d’origine suite à la prise de nationalité d’un autre pays, principalement ex-colonisateur. Et ce n’est pas dans le pays dont le peuple chinois a le plus cruellement souffert que, généralement, les Chinois s’exilent : le Japon, même si sa langue est celle qui est la plus proche de l’idiome chinois. Jusqu’à aujourd’hui, les autorités et le peuple chinois réclament la reconnaissance officielle des crimes de guerre de l’armée impériale fasciste japonaise contre le peuple chinois. Et le refus d’y consentir des divers gouvernements japonais, jusqu’à aujourd’hui, ne permet pas l’établissement de relations de « bon » voisinage.

Même parmi les militants ou intellectuels qui furent emprisonnés en Chine, à cause de leurs idées démocratiques, torturés, croupis pendant de longues années en détention, aucun ni aucune, sauf ignorance de ma part, ne déclare, en exil ou demeurant dans le pays, mépriser son peuple, vouloir « changer de peuple » (5) ou adopter une autre « identité » culturelle en renonçant à celle d’origine (6) : simplement, ces militants et intellectuels critiquent sévèrement les autorités pour leur négation des droits démocratiques du peuple.

Tout Chinois sait, parce que les canaux télévisés le déclarent chaque jour, que la Chine, même capitaliste, est contrainte d’affronter la menace concurrentielle de ses ennemis : les États-Unis en premier lieu, et leurs alliés. Les Chinois savent que l’impitoyable concurrence économique actuelle est la première forme de guerre contre les nations et les peuples aspirant à se développer, et, dans ce but, se libérer de la domination capitaliste hégémonique mondiale. Les autorités et le peuple chinois sont parfaitement conscients que les États impérialistes dirigés par celui hégémonique, les U.S.A., font et feront tout pour empêcher le peuple chinois, y compris ses capitalistes, d’accéder au niveau de développement auquel ils aspirent, parce que celui-ci signifie, automatiquement, la perte d’hégémonie mondiale détenue actuellement par le capitalisme U.S.

Par conséquent, le peuple et les dirigeants chinois doivent demeurer prêts à défendre leur patrie contre les agresseurs. Dans cette perspective, les dirigeants du pays font tout afin que le peuple garde en mémoire les crimes dont furent (et demeurent encore capables) les agresseurs étrangers, sous peine de retomber dans la dépendance étrangère. À chaque occasion, même la plus ordinaire, je note personnellement l’impressionnante ferveur patriotique des Chinois, entretenue par la mémoire vive du passé subi par les agressions étrangères. Cette ferveur permanente, nourrie quotidiennement par une mémoire vive des crimes étrangers passés, est parfaitement en concordance avec les agissements impérialistes actuels qui menacent le développement pacifique du pays.e.

K. N.

Email : kad-n@email.com

Notes

(1) « Les USA sont frénétiquement occupés à encercler la Chine avec des armes, avec une multitude de bases militaires qui vont du Japon à la Corée du Sud et aux Philippines, en passant par plusieurs petites îles proches, dans le Pacifique, et leur base élargie d’Australie. La flotte US, ses porte-avions et ses sous-marins nucléaires patrouillent à la limite des eaux chinoises. Avions de guerre, avions de surveillance, drones et satellites espions emplissent les cieux au point de créer une obscurité symbolique en plein midi. » Jack A. Smith,  « Hegemony games » (« Jeux hégémoniques ») USA c/PRC, Counterpunch, cité par William Blum in « Quelques pensées sur la politique étrangère américaine », 12 novembre 2016, Rapport anti-empire n° 146 du 6 novembre 2016, in Réseau international. Pour des détails, voir « La guerre, pourquoi ? La paix, comment ?… » librement accessible ici : http://www.kadour-naimi.com/f_sociologie_ecrits.html

(2) Voir http://fr.cntv.cn/special/journenationaledecommemoration/

(3) Voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Nankin#cite_note-1

(4) In https://www.algeriepatriotique.com/2018/03/28/contribution-dabdellali-merdaci-breve-adresse-a-naturalise-honteux/, https://www.algeriepatriotique.com/2018/03/30/mise-point-merdaci/ et les diverses parties commencées avec https://www.algeriepatriotique.com/2018/04/04/franches-explications/

(5) https://lematindalgerie.combarakat-ca-suffit-dinsulter-le-peuple

(6) Voir note 4.

Reportage photos ici: http://kadour-naimi.over-blog.com/

La prochaine partie examinera l’attitude des autorités vietnamiennes concernant leurs deux guerres de libération nationale. Cela permettra d’en arriver aux autorités algériennes à propos de leur comportement concernant la guerre de libération national

 

Auteur
Kaddour Naïmi

 




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Le gaz de schiste est au stade des études en Algérie

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Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, déclare

Le gaz de schiste est au stade des études en Algérie

Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a affirmé lundi soir à Oran qu’aucun contrat n’a été conclu avec aucune partie dans le domaine de l’exploitation du gaz de schiste.

« Aucun contrat n’a été conclu avec aucune partie », a déclaré M. Guitouni qui répondait à une question sur ce sujet lors d’une conférence de presse animée à l’issue de l’ouverture de la 11e édition des journées scientifiques et techniques de Sonatrach au Centre des Conventions d’Oran.

« Nous sommes encore à l’étape de l’étude », a-t-il ajouté. « Pour exploiter le gaz de schiste, nous devons attendre dix ans au moins, car il y a différents dispositifs à prendre, notamment les études et les analyses », a expliqué le premier responsable du secteur qui a ajouté qu’il « est inconcevable que des moyens et des ressources énergétiques importantes ne soient pas exploités ».

Selon le ministre, plusieurs études sont menées pour examiner les moyens d’exploitation des différentes ressources énergétiques, notamment l’exploitation des hydrocarbures en off-shore.

Auteur
APS

 




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Sonatrach va raffiner son pétrole à l’étranger

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Selon Ould Kaddour

Sonatrach va raffiner son pétrole à l’étranger

Le Président directeur général de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour a affirmé mardi à Oran, que son groupe pétrolier a eu l’autorisation de la part des autorités pour pouvoir raffiner le brut algérien à l’étranger.

« On a pu obtenir les autorisations auprès des autorités pour pouvoir raffiner notre brut à l’étranger », a déclaré M. Ould Kaddour à la presse, à l’issue de la signature de trois accords de partenariat et d’investissement avec le groupe pétrolier italien Eni, et ce, en marge de la deuxième journée des JST 11.

Le responsable de Sonatrach a jugé « inconcevable » d’importer les produits raffinés, alors que l’Algérie est un pays producteur de brut, faisant savoir que cette action de raffiner notre brut à l’étranger est une étape qui n’est pas définitive et qu’elle permettra d’alléger la facture d’importation des produits raffinés, qui est de l’ordre de 2 milliards de dollars par an .

« Nous envisageons d’autres étapes pour trouver des solutions davantage comme le développement du projet de la raffinerie de Hassi Messaoud et l’achat d’une raffinerie à l’étranger », a-t-il ajouté.

Dans ce sillage, M. Ould Kaddour a noté que sa compagnie pétrolière veille à l’optimisation de la rentabilité de ses avoirs au profit de l’économie nationale.

« Nous voulons faire de Sonatrach une véritable entreprise publique économique, à travers la suppression de toutes formes de bureaucratie entravant l’investissement qui garantit l’accroissement de la rentabilité et permettre à l’Etat de développer d’autres activités », a-il encore dit.

Le Pdg de Sonatrach a assuré également que les ressources en hydrocarbures en Algérie sont « très importantes » et que les informations faisant état de leur insuffisance par rapport aux engagements des investissements de Sonatrach « sont complètement fausses ».

Auteur
APS

 




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16es de finale bis (retour) : l’USM Alger corrige Plateau United et passe en phase de poules

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Coupe de la CAF

16es de finale bis (retour) : l’USM Alger corrige Plateau United et passe en phase de poules

L’USM Alger s’est brillamment qualifiée pour la phase de poules de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), ce mardi à Alger, après avoir étrillé la formation nigériane de Plateau United (4-0) en match retour des 16es de finale (bis).

Mission accomplie pour la bande à Miloud Hamdi. Battu sur le score de 2 buts à 1, lors de la manche aller, les Rouge et Noir ont su renverser la vapeur et de quelle manière !

Pour leur retour au stade du 5 Juillet 1962, les joueurs de l’USMA ont pris les choses en main très vite dans cette partie. Ultra-dominateurs, les camarades de Zemmamouche ont été récompensés à la 28e minute en ouvrant la marque par leur buteur attitré, j’ai nommé, Derfelou.       

Cette première réalisation a ouvert l’appétit des Usmistes qui ont réussi à faire trembler les filets adverses à quatre reprises dans ce match. Beldjilali a fait le break juste avant la pause (44’), Derfelou, encore lui, a corsé l’addition dès le retour des vestiaires (48’), alors que Benkhemassa a clos le récital offensif des Algérois à la 81e minute.

Forte de cette éclatante victoire, l’USMA composte son ticket pour la phase de poules.

Le CRB éliminé

Pour sa part, le CR Belouizdad, second représentant algérien dans cette compétition, n’a pas eu autant de réussite que son homologue de l’USMA. Le chabab a été éliminé par les Ivoiriens de l’ASEC Mimosas, ce mardi également, après avoir été tenu en échec au stade du 20 Août 1955 (0-0).

Les Rouge et Noir seront fixés sur leurs futurs adversaires en phase de groupes à l’issue du tirage au sort prévu samedi prochain au Caire.

Auteur
APS

 




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La mémoire des orphelins

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Printemps noir

La mémoire des orphelins

Le 18 avril avril 2001 fut assassiné Massinissa Guermah, par les gendarmes stationnés à At Ddwala, en Kabylie.

Les jeunes vies fauchées en 2001 pour s’être révoltées contre cet acte barbare n’ont pas eu la chance de vivre pour défendre leur mémoire contre la souillure. Il y a bien sûr les circonstances, sortir dans la rue au début des années 2000 n’était pas la même chose que briser la chape de plomb qui pesait sur la Kabylie dans les années 70 et au début des années 80. Mais il n’y a pas que cela. Il y a aussi beaucoup de mépris entretenu par l’élite kabyle et qui porte atteinte à ces jeunes révoltés dont 128 ont laissé leur vie et des centaines mutilés à vie. À cela s’ajoute un autre mépris. L’étincelle du printemps noir fut déclenchée par un petit jeune Massinissa qui n’avait pas le prestige associé au déclencheur de l’étincelle d’Avril 80, Mouloud Mammeri, un mythe de son vivant, écrivain-chercheur de renommée internationale ayant participé à sa façon à l’effort de guerre contre la France, qui imposa respect, crainte et révérence aux autorités algériennes. Le salut qu’il a octroyé aux études amazighes de par ses cours, ses recherches ses publications, ses discours et, surtout, sa considération n’est ni contestable ni à démontrer. La canonisation et la sanctification de Mammeri est faite dans nos esprits et il ne s’agit de rien d’autre que justice et hommage rendues pour mission accomplie. De ce côté-ci, nous avons la conscience tranquille.

Notre conscience n’est pas et ne doit pas être aussi tranquille concernant les victimes de 2001. Notre conscience n’est pas et ne doit pas être tranquille concernant Massinissa Guermah qui demandait à son papa si c’était cela la mort au moment où il rendait son dernier souffle dans ses bras. L’État d’esprit de Massinissa Guermah au moment de sa mort était une autre mort, mourir fou, alors qu’à peine quelques minutes auparavant il jouait heureux avec ses copains du village. Ce sont justement ces ‘‘copains de village’’ de tous les villages kabyles qui ont juré de faire déguerpir la gendarmerie algérienne de Kabylie. Ils réussirent leur pari. La suite, nous la connaissons toutes et tous.

Aujourd’hui, une certaine ‘‘élite’’ militante et politicienne kabyle veut nous faire croire que le printemps 2001 n’en était pas un. Il n’était pas de leur goût car il fut noir alors que le printemps se doit d’être vert. Au-delà de ce jeu de mots et de couleurs, il y a des forces antagoniques qui s’accordent et qui œuvrent subtilement à la déstructuration et à la non-reconnaissance de ce printemps kabyle. Il y a, en premier lieu, le régime algérien lui-même qui porte la responsabilité criminelle de leur assassinat alors qu’aucun pardon, aucune reconnaissance, aucune sanction n’ont été prononcés à ce jour. Rien de surprenant si ce régime fait tout pour que ses assassinats et les victimes soient, sinon oubliées, du moins dévalorisées, vulgarisées voire même les rendre coupables de leur propre mort. Il y a ensuite, et moralement c’est beaucoup plus affligeant et éprouvant, ceux qui veulent garder la marque de Printemps comme leur marque brevetée. C’est ainsi que dans les discours et les affiches des manifestations organisées ici et là on nous apprend que c’est pour commémorer le printemps 80 tout en ignorant ou en minimisant le printemps kabyle de 2001 et ses victimes.

À Massinissa Guermah et à toutes les victimes du printemps kabyle 2001 : Reposez-vous en paix; nous ne vous oublierons jamais!

Auteur
Karim Achab, PhD. (linguistique)

 




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Pourquoi parle-t-on de la 5e année et non de la dernière année du mandat de Bouteflika ?

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17 avril 2019

Pourquoi parle-t-on de la 5e année et non de la dernière année du mandat de Bouteflika ?

Les médias lourds ont commencé ce matin très tôt à faire tout un plat au sujet de cette dernière année du mandat de Bouteflika. C’est la première fois voilà 19 ans que la dernière année d’un président en exercice devient une année de bilan. Il se trouve justement que ce n’est malheureusement pas seulement ces spots médiatiques qui semblent vanter le quatrième mandat mais le parti politique FLN avait été chargé de faire un bilan politique et on apprend lors de la conférence de presse du Premier ministre qu’il lui revenait à lui préparer la partie chiffrée pour justifier les fameuses 1000 milliards de dollars dont parle le peuple qui ont été dépensés durant ce règne.

A quoi rime tout cela ? Pourquoi cette offensive publicitaire pour particulariser le 5e mandat que tout le système et dans son ensemble désire tout bas de l’aveu même d’Ouyahia. D’ailleurs tout est libre et aucun leader des partis en place n’ait émis jusqu’à présent et à une année de l’échéance son intention d’y participer à part le Docteur Saâdallah, vivant à l’étranger, spécialiste en géologie qui l’a fait en toute honnêteté. Il sait probablement qu’il n’a aucune chance d’y arriver car le régime en a décidé autrement : « Lièvre oui ambition non ».

Pourtant, certains organes de presse rentrent sciemment ou inconsciemment dans le jeu du discours politique officiel pour présenter Bouteflika comme un « parrain » qui maîtrise à la perfection les préparatifs pour briguer un cinquième mandat. Dans cette foulée, cette tendance oriente l’opinion publique sur le bilan économique des quatre mandats. Ils espèrent que l’aisance financière et les aveux répétés de l’échec de Bouteflika lui-même apaiseront les tensions sociales et feront oublier les centaines de morts durant la décennie noire.

Après tout, pensent-ils, les citoyens diront que Bouteflika a été de bon augure, en venant, il a trouvé les caisses vides, voilà qu’il termine ses quatre mandats avec plus de 97 milliards de dollars en caisse et une dette extérieure totalement assainie comme s’il est, ou ils y sont pour quelque chose. Il faut reconnaître que ni Bouteflika, ni avant lui Zeroual et on peut remonter jusqu’au feu Boudiaf n’ait été sollicité ou élus pour régler les problèmes économiques de l’Algérie. Ils n’avaient ni l’expérience, ni la carrure ni les qualifications pour cette tâche. En plus, la priorité de l’Algérie était de trouver une solution au vide politique laissé par la démission de Chadli et le blocage du processus électoral qui ont mené à une confrontation conflictuelle et, partant à une fracture sociale.

Aucun programme de développement ne pouvait se mettre en œuvre et permettre le décollage économique sans cette plateforme consensuelle. Chacune de ses personnalités avait une source de légitimité. L’un par son charisme historico-politique, l’autre appartenait à l’armée qui détenait le pouvoir dit-on etc.   

Abdelaziz Bouteflika quant à lui, pour beaucoup d’analystes, pouvait concilier les deux tendances : dirigiste et  ultralibéralisme. Il a « bâti » avec le feu Boumediene le modèle de développement par l’industrie industrialisante, n’était-il pas membre du conseil de la révolution qui a cautionné cette politique depuis plus d’une décennie ? Nombreux sont les citoyens qui ont cru se voir séduits par son mimétisme de feu Boumediene lors de sa première campagne électorale. Ils n’espéraient aucunement revenir au dirigisme boumediéniste mais se disaient, enfin un homme politique qui a hérité de son aura sans gant ferré. Il nous fera l’économie d’un débat d’école stérile entre les deux tendances technocrates qui rongent la société.  

Malheureusement, et comme disait George Bernard Shaw « On ne naît pas roi, on le devient par hallucination artificielle ». Est ce le cas en Algérie ?

 

Auteur
Rabah Reghis

 




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L’Algérie, un pays en panne

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Népotisme, paralysie des institutions, incompétence…

L’Algérie, un pays en panne

A la sinistrose d’une Algérie qui régresse de jour en jour s’ajoute le deuil du dernier crash de l’avion militaire à Boufarik !  Profondément touchés, les Algériens sont unanimes à affirmer qu’il s’agissait d’un terrible drame national. Dans les foyers, les rues, les médias, et surtout les réseaux sociaux, leurs réactions ont suscité un magnifique élan de solidarité. Mais au-delà de cet éveil de conscience, c’est l’épuisement inquiétant des nôtres qui pousse aujourd’hui à mille et une interrogations. Si l’on pose par exemple la question suivante : « quel est ton projet dans un proche avenir? », à n’importe quel jeune dans une rue à Constantine, Chelghoum Laid, Oued Rhiou, Oran, Béchar ou ailleurs, on aura vite droit à une réponse du genre : « je quitte ce pays! »

Cette lassitude et ce refus de vivre au bercail ont atteint le paroxysme chez nos jeunes, au point qu’il paraît honteux même pour certains d’entre eux d’avouer le contraire. Si le départ à l’étranger est un pis-aller pour certains, il est, hélas, un rituel à la mode, voire « une obligation » pour beaucoup.

J’ai croisé récemment un ingénieur d’une importante société d’hydrocarbures implantée au grand sud dans une cafétéria à Alger qui, tout joyeux qu’il était, m’aurait avoué entre deux verres qu’il voulait partir. « Mais où? », lui ai-je répliqué, tout étonné « n’importe où pour peu que je quitte cette roue qui tourne dans le vide! », lâche-t-il, dépité. « Ne me dis pas que tu es gangrené, toi aussi, comme tous ces jeunes-là par le virus de la harga? ». « Peut-être oui! », me souffle-t-il avant de me jeter un clin d’oeil complice.

En scrutant bien le regard de mon interlocuteur, j’ai senti comme une étincelle de sincérité jaillir de ses yeux. Et pourtant, me confirme-t-il juste après, « ça paye bien là où je travaille, il y a de l’esprit de l’équipe et l’ambiance dans les chantiers d’exploration est plutôt sympa » « pourquoi alors? » « c’est comme ça ! » balance-t-il, indifférent. Des centaines d’étudiants, de chômeurs, de cadres, d’intellectuels partagent, de nos jours, le même état d’esprit. Partir est, semble-t-il,  » la maladie du siècle en Algérie ».

A l’heure du chacun pour soi, le temps n’est plus à la mobilisation collective. Comme pour compenser – ou peut-être conjurer leur désenchantement -, les Algériens se détournent de la chose politique. Voilà qui paraît bien incompréhensible dans une période de souffrance sociale aussi aiguë que la nôtre. Ainsi se retrouve-t-on tous entraînés, malgré nous, dans une spirale inexorable de répétition de l’échec  qui n’a d’autre issue que le spectre de la désespérance.

 

Auteur
Kamal Guerroua

 




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