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La faiblesse de la démocratie au Québec

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Analyse

La faiblesse de la démocratie au Québec

À quelques jours du rendez-vous du 1er octobre, il n’y a pas de meilleur temps pour les Québécois de se faire une tête sur leur système électoral. En fait, les élections sont un temps particulièrement important pour pouvoir juger de la qualité démocratique d’un système électoral.

Les résultats des élections provinciales tels que données dans le « Rapport des résultats officiels du scrutin, Élections générales du 7 avril 2014 » font froids dans le dos. Il y a plus d’une douzaine d’élus qui siégeaient à l’Assemblée nationale sans avoir eu 35 % du vote exprimé par leurs électeurs. Certains élus ont même moins du tiers du vote exprimé.

C’est le cas de la députée de Québec solidaire (QS) Manon Massé, qui a été élue dans la circonscription Sainte-Marie-Saint-Jacques avec seulement 30,60 % des voix exprimées. Les députés du parti québécois (PQ) Agnès Maltais et Dave Turcotte dans Taschereau et Saint-Jean n’ont pas fait beaucoup mieux avec 31,66 % et 32,44 % des voix exprimés dans leurs circonscriptions respectives. Au palmarès des bas pointages, aucun parti n’est épargné. Le libéral Pierre Michel Auger a eu 33,44 % des votes exprimés dans Champlain et Simon Jolin-Barrette de la Coalition avenir Québec (CAQ), 33,50 % dans Borduas.

Selon les données qui sont présentées dans ce rapport, il y a 81 députés sur les 125 qu’il y avait au gouvernement sortant qui a été élu avec moins que la majorité absolue des voix dans leur circonscription. Cela fait qu’environ 65 % des députés du gouvernement sortant ne pouvaient pas dire qu’ils ont été élus par la majorité des personnes qui ont voté. Comme rien n’a été changé dans ce domaine, il est à peu près assuré que la situation se reproduira dans les élections qui arrivent dans quelques jours.

Donner a des personnes qui on eu moins du tiers des votes exprimés dans leur circonscription le droit de représenter tous les électeurs qui y sont, n’est que la première imposture du système électoral actuellement en place au Québec. Le système uninominal à un tour brouille aussi les cartes quant aux grandes orientations politiques que la population du Québec veut.

Cela se fait que ce soit à droite ou à gauche. Encore aux prochaines élections, des circonscriptions où une majorité de gens auront voté à droite, soit CAQ ou libéral, seront représentées par des députés du PQ ou de QS en raison de la division des votes.

La même chose va pour les circonscriptions qui auront voté majoritairement pour la gauche et qui se retrouveront avec un député de la CAQ ou libéral. La situation n’est pas meilleure au niveau de ce que veulent les citoyens comme parti pour les représenter. Alors que les libéraux ont obtenu 41,5 % des voix en 2014, ils ont eu 56 % des sièges en Chambre. Bref, le système électoral québécois est du grand n’importe quoi.

Cette non-représentation des désirs du peuple vient du fait que c’est une variante d’un vieux système électoral anglais du 19e siècle qui est encore utilisé de nos jours. Il faut se rappeler que ce système électoral venu du parlement britannique était à l’origine destiné à fournir de riches individus pour un organe consultatif du roi.

La version qui en a été implantée au Québec efface de plus complètement la séparation des pouvoirs qu’il devrait y avoir dans une démocratie. Si les juges sont nommés à vie, ce qui est conforme à la doctrine démocratique, le système policier qui leur amène les dossiers est nommé par le gouvernement en poste. Il est inutile de savoir s’il y a eu ou non une implication du politique dans les dossiers policiers. Le seul fait que ce soit possible rend la structure faillible et antidémocratique.

Selon Abraham Lincoln, la démocratie est le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. Comparée à ce standard, la supposée démocratie représentative que donne le système électoral québécois en fait le gouvernement du peuple par des gens qui n’ont pas en majorité de légitimité démocratique et qui outrepassent leurs prérogatives de représentant du peuple. Il est donc tout à fait normal que selon les derniers sondages 66 % des jeunes Québécois ne fassent pas confiance aux politiciens.

À la lumière de ce que l’on peut constater de ce qui se passe actuellement au Québec, il serait difficile de les blâmer d’être désabusés de la politique québécoise et peu enclin à aller voter.

Ils ne font que constater le peu de démocratie qu’il y a actuellement dans le système électoral qui donne des pouvoirs dépassant ce que la démocratie exige a plus de gens n’ayant pas obtenu la majorité absolue des voix dans leurs circonscriptions qu’a ceux qui l’on.

Auteur
Michel Gourd

 




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Espérons fournir une bonne nouvelle

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Une initiative éditoriale originale !

Espérons fournir une bonne nouvelle

Pour la majorité des personnes qui l’ignorent, ma jeunesse fut marquée par une proposition inédite, qui parut follement utopique à tous. En août 1968, j’avais fondé à Oran le Théâtre de la Mer, une compagnie de théâtre professionnel, autonome, autogérée, de recherches et de réalisations destinées prioritairement au peuple, ignoré par l’État et ses artistes rétribués. L’expérience fut une belle réussite, appréciée par le public qui assistait aux représentations là où il vivait, travaillait, étudiait ; la critique nationale et une critique internationale apprécièrent également l’expérience et son originalité (1).

Me voici, alors, dans l’automne de ma vie, à récidiver, avec le même enthousiasme juvénile, malgré l’âge. Voici donc une initiative aussi follement utopique : la création des Éditions Électrons Libres (E.E.L). C’est une maison d’édition autonome, autogérée. Elle propose des œuvres littéraires, dans tous les domaines. Ces productions se caractérisent par des contenus et des formes d’expression originaux, dans un esprit, soulignons-le, qui veut contribuer à l’existence d’une société humaine libre et solidaire.

Les textes ont deux formes : écrite et audio. Cette dernière version concerne les personnes qui ont des carences de vue, les contraignant à recourir à l’ouïe, ou les illettrés aimant la littérature, ou encore toute personne qui apprécie entendre un texte lu par une voie adéquate.

E.E.L. a comme siège internet. Elle est donc disponible librement, à toute heure, à toute personne. Les œuvres sont disponibles en format électronique ; toutefois, les bénéficiaires disposent du moyen de transformer personnellement le texte en format papier.

Cette maison d’édition présente une autre folie utopique. À ma connaissance, c’est la première et la seule qui propose des ouvrages en dziriya (langue algérienne arabophone). Cette proposition est conforme au vœu formulé dans un essai (2). Le tamazight n’est pas proposé, car, malheureusement, je ne le pratique pas. Espérons que des Amazighes s’occupent efficacement de ce domaine, dans le même esprit que E.E.L. Une troisième langue est considérée : l’italienne, dans laquelle j’écris également.

Qui donc finance cette initiative ?… « Idiyâ ou moukhî » (mes mains et mon cerveau), comme dit l’adage populaire algérien, autrement dit mon travail personnel, auquel s’ajoute une partie de ma très modeste pension de retraite, notamment pour héberger le site.

Pour le reste, comme dans la première phase du Théâtre de la Mer, les productions sont proposées gratuitement., quitte à ce que les bénéficiaires, en échange,  soutiennent les activités par un don financier, selon leur possibilités. Mais, aussi, par des commentaires et des suggestions. Bien entendu, cette initiative éditoriale dépendra, non pas des « lois du marché » (autrement dit de la rapacité financière d’un éditeur, quelque soit sa couleur idéologique), mais de la conscience et de la volonté des bénéficiaires directs des ouvrages proposés.

La présentation du site encourage également à la création de sites semblables, afin de créer un réseau de solidarité, capable d’élargir les agents et les bénéficiaires de ce genre d’initiative. Celle-ci est notamment très précieuse et remplit un vide en Algérie, où l’on sait quelle est la situation de l’édition, des librairies et des impératifs commerciaux et idéologiques qui les conditionnent.

En passant, il semble utile de relater une anecdote, suivie d’une réflexion

Durant ma jeunesse, ma pauvreté financière m’obligeait, en Algérie et en France, à me procurer des livres en les… volant !… Je me permettais ce comportement uniquement dans des librairies assez grandes, en sachant que les pertes résultant de vol de libres étaient compensées par les marges de profit du libraire. Avec mes camarades agissant de manière identique, nous appelions ce comportement de notre part : « Appropriation autonome de la culture, qui doit être offerte gratuitement ! »

Réflexion. Je me demande toujours pourquoi des auteurs de livres, se déclarant en faveur d’une société libre et solidaire, c’est-à-dire débarrassée du profit capitaliste, d’une part, et, d’autre part, disposant de ressources financières suffisantes pour vivre, continuent à publier leurs ouvrages par des éditeurs, dont le premier critère est le profit commercial, au lieu de proposer leurs écrits gratuitement sur internet.

Voici, enfin, un dernier motif qui justifie la création des E.E.L. Quelques tentatives de contact de ma part avec des éditeurs algériens et français, grands et petits, se proclamant « démocrates », « progressistes », de « gauche », etc., m’ont démontré l’inutilité de mes démarches. Ces échecs me rappelèrent l’expérience théâtrale de ma jeunesse. Les œuvres réalisées n’auraient jamais été acceptées par les établissements étatiques de théâtre en Algérie, ni par des compagnies étatiques ou privées en France. Les motifs étaient clairs : 1) les formes des pièces de théâtre présentaient une conception esthétiquement expérimentale innovante (à quoi bon répéter des recettes qui ont eu du succès ?) ; 2) les contenus des œuvres se caractérisaient par une éthique libre et solidaire, à contre-courant des idéologies dominantes, y compris de « gauche » ; 3) le destinataire de ces productions était clairement un public désireux de concrétiser un idéal de réelle liberté solidaire.

Autres particularités de cette maison d’édition

Elle présente mes personnelles productions. C’est donc de l’auto-édition. Je suis conscient du dédain dont elle est généralement sujette. Il est vrai qu’une certaine forme d’auto-édition le mérite pleinement. Mais la règle peut avoir des exceptions. Espérons que les Éditions Électrons Libres en font partie. Aux lecteurs et lectrices d’en juger.

Les E.E.L. ont une autre particularité. Elles encouragent la participation des personnes, en proposant l’envoi de leurs productions, sous forme écrite ou audio. Elles seront jugées exclusivement par des lecteurs et lectrices.

C’est le cas dans les domaines suivants : poésie, nouvelle, courts essais sociologiques, articles de presse.  Ces œuvres seront finalement proposées gratuitement sous forme électronique. En cas de don financier de la part des bénéficiaires de ces œuvres, celui-ci sera donné entièrement aux auteurs concernés.

Souhaitons que cette initiative sera appréciée, suscitera des coopérations positives, et encouragera à la création de propositions semblables (3). Outre la possibilité d’insérer des commentaires directement sur le site, un blog élargit les contenus et la participation (4).  Celle-ci est fondamentale pour évaluer l’utilité des E.E.L. et l’améliorer. Le but final est de concrétiser, de manière collective, un idéal social commun, chacun selon ses possibilités et ses besoins.

Prochainement, seront présentés les divers ouvrages déjà disponibles sur E.E.L, et des appels à participation.

K. N.

Email : kad-n@email.com

Notes

(1) L’expérience est relatée en détail dans l’ouvrage Éthique et esthétique au théâtre et alentours, gratuitement, accessible ici : https://www.editionselectronslibres-edizionielettroniliberi-maddah.com/ell-francais-theatre-oeuvres-ecrits%20sur%20theatre_ethique_esthetique_theatre_alentours.html

(2) DÉFENSE DES LANGUES POPULAIRES : le cas algérien. Il sera prochainement présenté dans ce journal. Toutefois, il est déjà gratuitement disponible ici : https://www.editionselectronslibres-edizionielettroniliberi-maddah.com/ell-francais-sociologie-oeuvres-defense_langues_populaires.html

(3) Site des Éditions Électrons Libres : https://www.editionselectronslibres-edizionielettroniliberi-maddah.com/. La section prévue en langue italienne se justifie par le fait que certaines de mes productions littéraires sont rédigées dans cet idiome.

(4) http://editions-electrons-libres.over-blog.com/

Auteur
Kaddour Naïmi

 




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Refus de visas aux Algériens : les incroyables arguments des consulats !

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Ouf Abdelkader Messahel réagit ! Mais après quoi ? (III)

Refus de visas aux Algériens : les incroyables arguments des consulats !

La bien curieuse voie de recours qu’offre la Belgique aux Algériens (témoignage)

Madame B. Ténès  est cadre supérieure dans une grande entreprise publique nationale, mariée et mère de trois enfants dont le dernier de très bas âge. La majorité de sa famille vit en Belgique, tous de nationalité belge. Elle a décidé cette année de leur rendre visite pour permettre surtout aux enfants de retrouver leurs cousines et cousins qu’ils voient qu’à travers Skype.

Elle décide donc de déposer un dossier de visa pour elle et ses trois enfants sur la base d’un dossier complet demandé par le partenaire de l’ambassade de Belgique TLS contact le 06 juin 2018 pour un montant global visas et service du prestataire : 33 980 DZA sans compter l’assurance familiale exigée durant le séjour prévue pour un montant de 18000 DZA soit 51980 DZA. Le délai réglementaire suivant la procédure affichée par :  https://dofi.ibz.be/sites/dvzoe/FR/Apropos/Pages/Traitement_d_une_demande_de_visa_pour_un_court_sejour_visaC_Schengen.aspx est d’un minimum de 15 jours et un maximum de 60 jours lorsque des pièces complémentaires sont parfois demandées, ce qui n’était pas le cas de cette dame. Les passeports de Mme Ténès ont été confisqués par les services de visa de l’ambassade pendant plus de 93 jours pour une  réponse négative datée du 25/06/2018.

Dans la notification qu’elle a reçu le 13 septembre 2018, les motifs sont sous forme de prétexte fallacieux qui saute aux yeux. Pour elle, elle n’a pas fourni une attestation d’affiliation d’un organisme sociale alors que la carte Chiffa et la fiche de paie le mettent amplement en valeur.

Pour les enfants, ils n’ont pas fournis une autorisation paternelle alors qu’une telle institution diplomatique ne devra pas ignorer que l’Algérie accorde la tutelle des enfants mineurs qui voyagent hors du territoire national aux deux parents, il suffisait seulement de naviguer sur le site du ministère de l’Intérieur pour lire la procédure affichée d’un mineur qui voyage avec ses parents :   http://www.interieur.gov.dz/index.php/fr/mes-d%C3%A9marches-administratives/sortie-des-mineurs-%C3%A0-l-%C3%A9tranger.html

Le plus comique dans cette affaire et après lui avoir gâché ses vacances et de dévalider son assurance et ses prises en charges par la confiscation pure et simple des passeports, l’ambassade saisie, lui offre une voie de recours très curieuse pour le moins qu’on puisse dire. Ainsi, on lui recommande après la reprise de travail et l’année scolaire des enfants, un organisme indépendant basé à Bruxelles qui s’appellerait le Conseil du Contentieux des Etrangers. Si vous naviguez sur le site de : http://www.rvv-cce.be/fr et vous allez à l’onglet des Frequently Asked Questions(FAQ) : http://www.rvv-cce.be/fr/faq , vous apprendrez qu’il s’agit d’une vraie arnaque.

On vous demandera d’envoyer un recours en plusieurs exemplaires avec un domicile élu obligatoire en Belgique, le tout sous un pli recommandé dans un délai ne dépassant pas un mois après la date de notification qui est dans le cas de cette dame le 4 /09/2018. On vous établira par ordonnance le paiement  du droit de rôle qui peut atteindre jusqu’à 400 euros. Cette procédure, étant donné le nombre de dossiers en cours de traitement au niveau de ce conseil, peut prendre deux ans et sujette à une audience à laquelle vous devez être impérativement présent ou représenté par un avocat que vous devez payer près de 1200 euros.

Plus insolite encore, c’est désormais  après avoir dépensé 391 180 DZA sans compter les dommages causés par cette confiscation délibérée des passeports, attendu plus de deux ans, vous obtiendrez un arrêt qui est une simple recommandation et n’a aucun caractère exécutoire. Vous refaites votre demande munie de cet arrêt d’annulation mais on pourra encore vous refuser votre visa. Le ministère Affaires étrangères saisi n’a pas daigné de répondre, donc il  trouve normal un tel traitement fait à un citoyen algérien par un pays étranger. Par cette passivité, l’Algérie sont la seule nation en Afrique à figurer parmi les réfugiés politiques, les migrants fuyant la guerre pour un simple papier administratif comme la fiche individuelle d’état civil, l’autorisation paternelle ou attestation d’affiliation CNAS qui ne sont plus délivrées en Algérie. A suivre…

R.R.

L’auteur est en contact avec une cinquantaine de victimes de cette hogra et veulent se constituer en association pour porter au plus haut niveau la passivité de la diplomatie algérienne qui laissent faire sans lever le doigt. C’est leurs courageux témoignages qui a permis de dénoncer ces dépassements   Si parmi les amis lecteurs, qui ont connaissance du même sort subit par eux ou leurs proches qu’ils le décrivent dans les commentaires ou nous écrivent à redactionlematindz@gmail.com. Même avec des pseudonymes, ceux-là les aideront dans leur exposé des motifs. Merci 

Auteur
Rabah Reghis

 




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Fuite d’une bande sonore prouvant que le député Tliba paierait des voyous pour terroriser les employés! (Vidéo)

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Complexe sidérurgique d’El Hadjar

Fuite d’une bande sonore prouvant que le député Tliba paierait des voyous pour terroriser les employés! (Vidéo)

C’est un document explosif. Une bande sonore qui circule sur les réseaux sociaux montre une discussion entre « un baltaguia » et celui qui serait vraisemblablement le député FLN de Annaba,  Baha-Eddine Tliba, où il est question de semer le trouble et de provoquer des violences au sein même du complexe sidérurgique d’El-Hedjar. « Tu me dis alors que je dois ramener des chômeurs et de les habiller en bleus de travail? Puis de foutre la pagaille et de tout allumer ? Est-ce bien cela El Hadj? » lui demande le « baltaguia à gage ».  

Ce à quoi répond Baha-Eddine Tliba avec agacement et énervement, visiblement sur ses gardes:  » Je ne vais pas te répéter encore ce que je t’avais déjà dit. Et en plus combien de fois t’avais-je demandé de ne pas dire ce genre de chose au téléphone », criait le député.

Puis d’averir : « Mais cette fois ci-je veux avoir ma part, pas comme les autres fois ou je me suçait le pouce(…) J’ai failli me retrouver en prison à cause de toi », disait le baltaguia.  » Aucun syndicaliste ne nous suivra. Il n’y a que les chômeurs qui accepteront de me suivre,  à qui on doit donner des bleus de travail, afin qu’ils passent incognito (…) Mais ça va coûter beaucoup d’argent, car ils peuvent (les syndicalistes d’El Hadjar) me reconnaître comme la dernière fois et nous empêcher de rentrer », insiste encore l’homme de main  
Pour rappel, Tliba a vu le syndicat qui lui est inféodé à El Hadjar dirigé par un certain Amouri Noureddine, dissout il y a quelques temps,  et tous ses hommes de main dépossédés de leur fonctions syndicales et en passe d’être licenciés. 

Il y a quelques jours, la population Annabi est sortie, dans un geste inédit, dans la rue afin de dénoncer les agissements de Tliba, l’accusant de baron de la drogue qui a transformé l’usine d’El Hadjar en scène de combats entre lui et les autres affairistes aguerris de la sidérurgie.

Auteur
B. Karima

 




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Bajolet : “La corruption a touché la famille de Bouteflika”

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Graves accusations de l’ex-ambassadeur de France en Algérie

Bajolet : “La corruption a touché la famille de Bouteflika”

“La demi-douzaine d’hommes d’affaires que l’on présentait comme tels étaient plutôt des capitalistes d’État, voire des affairistes, liés aux services ou au pouvoir, qu’ils contribuaient à corrompre”, a indiqué cet ex-diplomate.

L’ex-ambassadeur de France en Algérie (2006-2008), Bernard Bajolet, qui avait révélé sur les colonnes du quotidien Le Figaro que le président Bouteflika “est maintenu en vie artificiellement”, vient de jeter un autre pavé dans la mare dans son dernier livre Le soleil ne se lève plus à l’Est : mémoires d’un ambassadeur peu diplomate (Éditions Plon), où il revient sur son passage à Alger en tant que chef de la mission diplomatique française. Abordant la situation économique du pays, M. Bajolet s’est dit impressionné par l’ampleur de la corruption en Algérie. “Je fus pris de vertige par les sommets que la corruption avait atteints, touchant jusqu’à la famille du chef de l’État”, a écrit l’auteur, qui explique comment le privé algérien a été écarté dans la prise de décision. Enfonçant le clou, M. Bajolet dira qu’“il n’y avait pas non plus en Algérie de grands capitalistes prêts à investir massivement dans le pays”. “La demi-douzaine d’hommes d’affaires que l’on présentait comme tels étaient plutôt des capitalistes d’État, voire des affairistes, liés aux services ou au pouvoir, qu’ils contribuaient à corrompre”, assène le diplomate.

 

Auteur
Liberté

 




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Les musulmans de France préparent leur congrès pour la mi-novembre

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CULTE

Les musulmans de France préparent leur congrès pour la mi-novembre

Un congrès des musulmans de France sera organisé à la mi-novembre à Paris, a-t-on appris lundi des principaux concernés.

« Dans la perspective d’organiser le culte musulman par eux-mêmes et pour eux-mêmes, le Conseil français du culte musulman (CFCM) et les représentants des fédérations musulmanes de France ont décidé d’un commun accord de la tenue d’un Congrès des musulmans de France à la mi-novembre à Paris », a indiqué un communiqué signés par plusieurs représentants du culte musulman en France, qui ne donne pas de date précise.

Il s’agit de la Confédération islamique Milli Görüs (CIMG France), la Fédération française des associations islamiques d’Afrique, des Comores et des Antilles (FFAIACA), la Fédération Invitation et Mission pour la foi et la pratique, la Fédération nationale de la Grande Mosquée de Paris (FNGMP), la Fédération nationale des musulmans de France (FNMF), les Musulmans de France, le Rassemblement des musulmans de France (RMF), l’Union des mosquées de France (UMF) et la Mosquée de Saint-Denis de la Réunion (AISD).

Cette mobilisation des représentants du culte musulman intervient quelques jours après la publication du rapport de l’Institut Montaigne, élaboré par Hakim Karaoui, qui établit un diagnostic sur l’islam en France et présente au président Emmanuel Macron des propositions pour l’organisation du culte musulman.

Ce rapport a été rejeté dans le fond et dans la forme par la majorité des représentants du culte, dont notamment le CFCM et la Grande mosquée de Paris.

Un colloque a été organisé vendredi au Sénat par le CFCM et les sénateurs Nathalie Goulet et André Reichardt au cours duquel il a été souligné que le culte musulman doit être organisé par les musulmans et non pas l’Etat français.

Le document de l’Institut Montaigne, ont estimé les participants à ce colloque, qu’il « aborde l’islam à travers l’islamisme pour ne mettre en relief que les aspects négatifs des comportements des uns et des autres dont l’islam ne saurait être cautionner », le considérant comme une « insulte » à Michel de Montaigne (1533-1592), philosophe de la Renaissance.

Le rapport de Karoui, auteur déjà de deux documents « Un islam français est possible », publié en septembre 2016 et « Nouveau monde arabe, nouvelle ‘politique arabe’ pour la France », publié en août 2017, préconise l’instauration d’un certain « Tracfin » pour contrôler les flux financiers, les collectes de fonds et les dons dont bénéficient les représentations du culte musulman, notamment en matière de financement de la gestion des mosquées, et l’instauration d’une taxe halal, dont le chiffre d’affaires du marché en France est estimé à 6 milliards d’euros.

Le président du CFCM, Ahmet Ogras, a relevé que les personnes qui interviennent le plus sur l’islam en France « souffrent soit d’une incompétence, soit d’un manque d’objectivité, soit d’une absence de légitimité ».

« Nous avons besoin de vrais experts, reconnus effectivement dans leurs domaines, capables de travailler avec des experts d’autres domaines, afin de dresser et proposer de vrais solutions », a-t-il affirmé, rappelant qu' »il ne suffit pas d’avoir des origines musulmanes pour disposer de la légitimité de parler au nom des musulmans.

Auteur
APS

 




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L’Association des retraités de l’ANP appelle les protestataires à faire prévaloir le dialogue

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Mouvement social

L’Association des retraités de l’ANP appelle les protestataires à faire prévaloir le dialogue

L’Association nationale des retraités de l’Armée nationale populaire (ANP) a appelé, lundi, les protestataires qui observent un sit-in à Reghaïa (à l’est d’Alger), dont entre autres d’anciens militaires de l’activité et contractuels, à faire prévaloir le dialogue pour le règlement de leurs problèmes.

Dans une déclaration à l’APS, le président de l’Association, Tamer M. Ghodbane a appelé les protestataires à « faire prévaloir la sagesse et le dialogue », plaidant pour « l’ouverture des canaux du dialogue et de la communication permanents avec cette catégorie », qui a enclenché, depuis près d’une semaine, un mouvement de protestation, suivi par des centaines de retraités et également de radiés de l’ANP.

Ce mouvement de protestation, formé de catégories hétérogènes, dont d’anciens militaires de l’activité, d’anciens contractuels, d’invalides, de radiés, de rappelés et d’appelés du contingent maintenus, porte des revendications, à l’instar de l’augmentation de la pension ainsi que la prise en charge médicale et sociale.

Faisant remarquer que « parmi ces protestataires, figurent des radiés de l’ANP » M. Ghodbane a affiché la disposition de l’organisation à contribuer à la résolution des problèmes de cette catégorie, indiquant que la majorité des retraités protestataires « sont sortis suite à des informations fallacieuses selon lesquelles l’organisation ne leur serait d’aucune aide ».

Le Commandement de l’ANP « avait pris toutes les dispositions pour la prise en charge des préoccupations des retraités de l’ANP depuis 2013, selon une source proche du dossier qui précise, dans ce cadre, que plusieurs réunions ont été tenues avec les invalides et que 100.000 dossiers ont été réglés », ajoutant que les portes de dialogue « demeurent ouvertes » devant les retraités de l’ANP, les invalides et les ayants droit.

La même source a fait savoir que les radiés de l’ANP pour « des raisons disciplinaires et judiciaires » et prenant part à ce mouvement n’étaient pas concernés par les revendications relatives à l’amélioration des conditions sociales et pensions de retraites.

Soulignant que ce mouvement a troublé l’ordre public et la circulation routière, la même source a indiqué que les autorités publiques ont pris en charge les revendications légitimes des retraités et invalides de l’ANP, précisant néanmoins que certaines revendications étaient « inacceptables et à caractère rédhibitoire ».

Ce mouvement de protestation, enclenché depuis une semaine, a perturbé la circulation routière dans la région est de la capitale, suite notamment au rassemblement observé au niveau de Haouch El-Makhfi (wilaya de Boumerdès).

Auteur
APS

 




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Aquarius : l’humanitaire sous pavillon offshore !

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COUP DE GUEULE

Aquarius : l’humanitaire sous pavillon offshore !

Nous apprenons que le célèbre bateau « Aquarius », financé par des ONG pour sauver les naufragés fuyant leurs pays, est aujourd’hui menacé de perdre son pavillon d’attache, celui du Panama.

Prévenons immédiatement le lecteur, il ne s’agit nullement d’une critique envers des ONG remarquables qui ont, de tous temps, sauvé des vies humaines comme Médecins sans frontières. Elles sont d’une respectabilité qui ne peut être mise en doute.

Mais, tout de même, placer la morale humaniste sous pavillon d’un des pays refuge des plus gros mafieux de cette planète, c’est tout à fait surprenant. En fin de compte, ce sont les plus gros escrocs des pays d’où sont originaires les migrants qui sont, indirectement, les armateurs du bateau qui est censé les secourir.

On peut retourner le problème dans tous les sens, ma capacité intellectuelle n’est certainement pas armée pour comprendre et justifier une telle situation. Rappelons que les pavillons de complaisance sont la gangrène du monde car ils sont un détournement massif des impôts justement réclamés par les États.

Et n’oublions pas que ce pays, comme d’autres, accrédite des milliers de bateaux «poubelles » où la sécurité des pauvres matelots, recrutés dans les pays les plus pauvres du monde avec des salaires de misère, est souvent menacée. Je ne parle pas de l’Aquarius qui bénéficie d’un encadrement qui ne reflète pas la moyenne en cette circonstance mais il porte le pavillon de la honte.

Nous avons au final des migrants sauvés par des bateaux qui détournent les revenus fiscaux mais qui, en plus, bénéficient symboliquement du pavillon d’un pays qui est le réceptacle de fortunes détournées, le plus souvent publiques et qui sont justement l’une des causes de leur appauvrissement et de leur exil forcé.

Ils sont partis parce que leur pays a été pillé par milliards mais ils font le voyage, malgré eux, avec un bateau sous pavillon d’un pays qui a fermé les yeux sur ces milliards, déposés dans les banques offshore, dont celles du Panama.

Et en plus, ces migrants vont bénéficier de prises en charges financées par des budgets de pays dont on a opéré une ponction fiscale nécessaire au bon fonctionnement des démocraties et de leur financement.

Bien entendu que ce n’est pas de leur faute, ils n’y sont pour rien, ces malheureux. Mais des migrants sauvés par un pavillon Panaméen, je n’ai pu résister à publier mon extrême désarroi.

Parfois le diable est dans la hotte du Père Noël !

Auteur
Sid LAkhdar Boumediene, enseignant

 




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16 cinéastes dénoncent la censure des ministères de la Culture et des Moudjahidine

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Après l’interdiction de plusieurs films

16 cinéastes dénoncent la censure des ministères de la Culture et des Moudjahidine

Un groupe de 16 professionnels du cinéma a dénoncé aujourd’hui dans une tribune la « censure » exercée en Algérie et « les limites à la liberté d’expression », après la récente interdiction de diffusion de plusieurs films.

Début septembre, le ministère des Moudjahidine (anciens combattants) a exigé des « modifications » pour autoriser la sortie en salles d’un film sur Larbi Ben M’hidi, héros de la guerre d’indépendance algérienne, en invoquant la loi qui soumet à l’autorisation préalable du gouvernement « les films relatifs à la guerre de libération nationale ».

Quelques jours plus tard, le ministère de la Culture n’avait pas autorisé la projection, en clôture du festival des Rencontres cinématographiques de Béjaïa (RCB), du documentaire « Fragments de rêves », de la réalisatrice algérienne Bahia Bencheikh El Fegoun, qui donne la parole à des figures des mouvements sociaux en Algérie depuis 2011.

Ces interdictions, et de précédentes ces dernières années, « nous rappellent la précarité de notre profession et les étroites limites fixées à la liberté de création et d’expression dans notre pays », expliquent les 13 cinéastes et trois producteurs dans leur tribune, publiée par le quotidien francophone El Watan.

Parmi les signataires figurent notamment, outre Bahia Bencheikh El Fegoun, Abdelkrim Bahloul dont deux films furent projetés à Cannes et Venise, et Karim Moussaoui, dont le récent « En attendant les Hirondelles » a été sélectionné dans une section parallèle à Cannes. On y retrouve également Fayçal Hammoum, dont le documentaire « Vote off », portrait d’abstentionnistes en Algérie, n’avait pu être diffusé au RCB en 2016, ou le documentariste Malek Bensmaïl, dont le film « Contre-pouvoirs » consacré au travail d’El-Watan durant la présidentielle de 2014, n’a pas eu de visa d’exploitation en Algérie.

Ces interdictions privent le « public algérien d’oeuvres l’interpellant, lui redonnant son image, l’image de sa société, de son passé et de son présent, avec des regards critiques et diversifiés, alimentant (…) la réflexion et le débat démocratique et contradictoire dans notre pays », rappellent les signataires. « Les dirigeants politiques à l’origine de cette censure ou validant la bêtise de ceux qui la pratiquent décrédibilisent la production cinématographique et culturelle algérienne aux yeux de son public et du citoyen », poursuivent-ils.

Contacté par l’AFP, le ministère de la Culture n’a pas réagi officiellement. « Composée notamment de réalisateurs et de producteurs », la Commission chargée d’octroyer les visas aux films, « travaille dans la transparence », a par ailleurs assuré à l’AFP un fonctionnaire du ministère sous couvert d’anonymat. « Les cinéastes sont informés des raisons » en cas de refus, a-t-il ajouté, citant parmi les motifs possibles le « non respect des valeurs du pays », « l’atteinte aux symboles de la Nation », « l’incitation à la violence ou à la haine entre communautés ».

Le refus d’autoriser la projection de « Vote off » n’a jamais été communiqué aux organisateurs des RCB, affirme son réalisateur Yacine Bouaziz à l’AFP, « ce film n’était pas contre le système (…) mais, quelqu’un a probablement dit +non+ sans voir le film. Juste parce qu’il évoquait les élections présidentielles et les jeunes ». Laila Aoudj, directrice artistique des RCB, avait dénoncé en septembre « l’opacité » de cette commission, assurant que le refus de projeter « Fragments de rêves » n’a pas été motivé.

 

Auteur
Avec AFP

 




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Repose en paix Abderrahmane Faredeheb

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Cultiver la mémoire pour éclairer les luttes du président et de l’avenir

Repose en paix Abderrahmane Faredeheb

Le 26 septembre 1994 notre camarade Fardeheb Abderrahmane, Docteur en Économie, un des pionniers des sciences économiques à Oran, militant infatigable de la science, du progrès et  de la justice sociale, est assassiné par l’islamisme armé au parking de la cité « Grande terre » sous les yeux de sa fille Amel qu’il accompagnait à l’école.

Nous ne t’oublierons pas et n’oublierons jamais nos nombreux camarades ainsi que toutes les citoyennes, citoyens, soldats et officiers tombés sous leurs bombes, balles et couteaux pendant leur « djihad » contre la République algérienne Leurs chefs et compagnons « pardonnés » se pavanent enrichis et libres sans jamais avoir  regretté publiquement leurs tueries et destructions. Ils poursuivent leur funeste projet moyenâgeux.

Le système rentier ultralibéral et despotique les  instrumentalise dangereusement pour le contrôle de la société et l’empêchement de l’émergence d’une alternative patriotique et démocratique véritable à la crise générale dans laquelle il enferme la Nation.

Le combat pour le désarmement militaire, idéologique et politique de l’islamisme pour une Nouvelle République du progrès et des libertés dans le 21e siècle se poursuit.

MDS                                                              

Oran, le 24 septembre 2018

 

 




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