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vendredi 18 juillet 2025
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Le président Daniel Ortega tente l’apaisement

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Après 27 morts en six jours

Le président Daniel Ortega tente l’apaisement

Le président du Nicaragua Daniel Ortega a tenté un nouveau geste d’apaisement mardi en libérant des étudiants arrêtés lors des manifestations qui ont fait 27 morts en six jours, mais la tension reste vive dans le pays et suscite l’inquiétude de l’ONU.

Après avoir renoncé dimanche à sa réforme des retraites, à l’origine de la contestation, il a fait libérer des dizaines d’étudiants qui avaient été interpellés et levé la mesure de censure sur une télévision locale.

Confronté à une vague de colère sans précédent depuis son arrivée au pouvoir il y a 11 ans, l’ex-guérillero de 72 ans a déployé les forces de l’ordre mais leur zèle a inquiété la communauté internationale: l’Union européenne, les Etats-Unis et le Vatican ont critiqué la force excessive utilisée par la police.

Selon le Centre nicaraguayen des droits de l’homme (Cenidh) les manifestations, déclenchées mercredi dernier, ont déjà fait 26 morts, un bilan qui n’inclut pas le décès d’un policier annoncé par la vice-présidente Rosario Murillo, épouse du président.

Nouvelle mise en garde mardi, cette fois de l’ONU, qui s’est inquiétée de possibles « exécutions illégales ».

« Nous demandons aux autorités nicaraguayennes de veiller à ce que des enquêtes rapides, approfondies, indépendantes et transparentes soient menées sur ces décès », a déclaré à Genève une porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, Liz Throssell.

La colère ne retombe pas dans le pays d’Amérique centrale, malgré l’abandon dimanche par le président Ortega de sa réforme des retraites. Lundi des dizaines de milliers de salariés, étudiants, paysans et entrepreneurs ont encore manifesté.

Derrière ce mouvement, une exaspération plus générale d’une partie de la population, lassée de ses dures conditions de vie et de la confiscation du pouvoir par Daniel Ortega, déjà à la tête du pays de 1979 à 1990 et revenu en 2007.

« Les gens demandent la démocratie, la liberté, des élections libres, un gouvernement transparent, la séparation des pouvoirs, un Etat de droit », résume à l’AFP l’ancien ministre des Affaires étrangères, Norman Caldera.

« Si (le gouvernement) ne leur accorde pas ça, il va être difficile d’arrêter (les manifestations, ndlr), ici le peuple a prouvé qu’ils sont une grande majorité » à dénoncer cette situation et « l’appareil répressif ne suffit pas pour stopper l’ampleur des protestations ».

Appel au dialogue

Au-delà de la réforme des retraites, qui augmentait les cotisations et réduisait le montant des pensions, c’est le couple présidentiel qui est pris pour cible: « Que partent Ortega et Murillo », crient désormais les manifestants.

Ils dénoncent la mainmise sur le pays d’Ortega, qui contrôle le Parlement, la justice et les autorités électorales. Ce qui lui a permis de modifier les règles du jeu afin de se faire réélire en 2011 puis 2016.

« Depuis le retour du sandinisme au pouvoir en 2007, la démocratie nicaraguayenne s’est peu à peu effacée pour devenir un régime de plus en plus autoritaire », a commenté sur Twitter l’ex-président du Costa Rica Oscar Arias, prix Nobel de la Paix 1987.

Ironie de l’histoire, une pancarte lors des défilés de lundi à Managua comparait le président au dictateur Anastasio Somoza qu’il avait renversé lors de la révolution sandiniste en 1979: « Daniel et Somoza, c’est la même chose ».

Inquiète de la tournure que prend la situation, Rosario Murillo, qui comparait la semaine dernière les manifestants à « des vampires réclamant du sang pour nourrir leur agenda politique », a nettement adouci son discours: « Nous sommes capables de nous entendre à nouveau, comme dans les temps difficiles, et de retrouver les moyens ne nous réconcilier ».

Mais pour beaucoup, le chemin de la réconciliation sera compliqué à trouver: « La réaction violente du gouvernement contre ces manifestations » a causé « beaucoup de douleur dans le pays », souligne l’ancien président de la Cour suprême, Alejandro Serrano.

Le gouvernement « doit s’ouvrir à la discussion sur les valeurs les plus basiques de la démocratie, des institutions, de l’Etat de droit et des droits de l’homme », estime-t-il.

Le Parlement a voté mardi à l’unanimité un « appel au dialogue et à la paix », selon le député sandiniste Carlos Lopez.

Mais le puissant Conseil supérieur des entreprises privées (Cosep), organisateur de la manifestation de lundi, exige d’abord la fin de la répression.

« Il ne peut y avoir de dialogue tant qu’ils continuent de matraquer et de tuer nos jeunes », a assuré à l’AFP le président de l’Union des producteurs agricoles du Nicaragua, Michael Healy.

Auteur
AFP

 




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La force dilapidée de la jeunesse algérienne

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Harga et hosanna d’un hypothétique paradis

La force dilapidée de la jeunesse algérienne

Le jeune Algérien n’a pour horizon que la matraque ou la harga.

Englués dans des algarades politiques – ou plutôt politiciennes -, peu pragmatiques et très peu en prise sur les problématiques réelles de la société, la classe politique algérienne et une grande partie des médias de notre pays – d’ici et « off shore » – sont gagnés par une forme de dommageable irrésolution, voire de vacuité culturelle et intellectuelle. Allergiques à l’effort pédagogique, cédant aux idées générales dont le substrat principal est un condensé de préjugés, ils naviguent à vue, presque avec la même approximation que celle du camp adverse tant décrié, à savoir le pouvoir en place.

Malgré une envolée appréciable de titres de presse- y compris, depuis quelque années, les journaux électroniques, l’information, supposée sacrée, et le commentaire, ayant pour vocation d’être libre, sont tous les deux lestés d’une sorte de superficialité, de facilité, voire parfois de désinvolture, qui finissent par discréditer l’acte même d’informer. Les réseaux sociaux et certaines chaînes de télévision ont profité de ce désert informationnel et des grandes failles professionnelles de beaucoup de médias classiques, pour se « placer » et se positionner en d’indispensables alternatives. Le succès de ces derniers canaux est obtenu par défaut. Ce qui lui ne leur procure aucune qualité ou vertu particulière. Au contraire.

Autrement dit, en Algérie, les grandes thématiques liées à la crise économique, à la question identitaire, aux réformes de l’école, aux problématiques culturelles, aux enjeux environnementaux et de l’aménagement du territoire et, enfin, à la grande problématique de la jeunesse, ne bénéficient que rarement des éclairages idoines et des analyses pertinentes. Partant de la formule-bateau qui déclare que « tout est politique », des voix et des plumes se sont oubliées dans cette guerre sans fin, reléguant au second plan les dynamiques sociales, parfois souterraines, les efforts de reconfiguration de l’économie, malgré le toujours persistant poids de la rente, l’underground culturel à l’œuvre chez de larges franges de la jeunesse, le désir d’émancipation et d’autonomisation des ces dernières, et, in fine, les divers constituants de ce qu’on peut appeler la « Politique ».

Dans cette contribution, nous tenons à focaliser le regard sur la jeunesse. Une grande partie des jeunes Algériens n’étaient pas encore nés lors de l’explosion d’octobre 1988. Elle n’a pas connu l’arrêt du processus électoral en janvier 1992. Elle ne sait de la période du terrorisme que quelques termes colportés par les médias (décennie rouge ou noire, tragédie nationale, réconciliation nationale et…terrorisme). Elle en a une idée confuse, puisque cette période est toujours frappée par un grave tabou: elle n’est pas « actée » dans l’enseignement de l’histoire, bien que ses débuts remontent à 1992, c’est-à-dire il y a 26 ans. Les plaies sont encore là, suintantes et ravivées à chaque acte terroriste isolé commis ici où là, bien qu’ils soient devenus rares. Mais, à voir de plus près, la scotomisation de larges pans de l’histoire du pays, lointaine ou récente, est toujours une réalité dans les manuels d’histoire. Il est malaisé d’imaginer une jeunesse qui s’assume, qui avance, qui développe l’estime de soi, dans un environnement culturel aseptisé, où des réalités sont tues ou hypocritement dénaturées.

Le poids de la démographie

Au cours de ces deux dernières années, plusieurs analyses inhérentes à l’économie et à la société algériennes se sont arrêtées, de façon singulière, sur la donne démographique qui semble prendre une dimension majeure dans les réflexions et débats focalisés sur le développement économique et les solutions à imaginer pour dépasser la crise financière qui affecte l’Algérie depuis plus de trois ans. En effet, le poids de la démographie, avec près de 42 millions d’habitants d’ici la fin 2018, commence à peser sur les politiques publiques et les grands choix économiques et sociaux du pays. L’Algérie enregistre plus d’un million de naissances vivantes par an depuis près d’une dizaine d’années, alors qu’il était à 600 000 naissances vivantes avant l’année 2000. Le taux de fécondité qui, avec la politique du planning familial des années 80 et 90, était de 2,4 enfants par femme, a bondi à 3,1 enfants par femme en 2015. Cette « performance » est, en quelque, sorte renforcée par un faible taux de mortalité (4 pour 1000 habitants) et par une espérance de vie atteignant 78 ans pour les hommes et 75 ans pour les femmes. Cette situation a été rendue possible par un développement humain indéniable (santé, revenus et cadre de vie), malgré des faiblesses et des travers relevés ici et là par des médias ou des analystes de la scène sociétale algérienne.

L’on constate donc, que malgré une légère tendance au vieillissement de la population, phénomène constaté à partir des dernières données démographiques (RGPH d’avril 2008 et estimations annuelles postérieures), la proportion de la frange de la jeunesse continuera à prédominer d’un poids écrasant, pour plusieurs années encore, dans la structure de la population algérienne. À l’intérieur même de cette catégorie, des millions d’Algériens n’ont pas vécu certains événements cruciaux de l’histoire récente du pays. Ils ne connaissent, en effet, d’octobre 1988 et de janvier 1992 que ce qu’en racontent les adultes et, bien, entendu, les conséquences dramatiques aussi bien sur le plan politique que sur les plans économique et social.

Même les manuels scolaires qui, sous d’autres cieux, prennent en charge les cinq à dix dernières années de l’histoire du pays, sont muets sur ce qu’on appelle la tragédie nationale, l’assassinat de Mohamed Boudiaf, et sur d’autres pans aussi importants de l’histoire tourmentée de notre jeune pays. Comment alors espérer couronner la politique de réconciliation nationale par un background culturel et historique, lorsque la culture du tabou continue à être servie pour une jeunesse déjà fortement malmenée sur le plan social?

Lorsque, il y a exactement dix ans, le président de la République avait réuni les 48 walis de la République, d’autres responsables de l’État et un panel de spécialistes et experts pour examiner de près les problèmes de la jeunesse algérienne, on avait le sentiment qu’on voulait aller au cœur de la vraie source d’énergie du pays et de la société; du moins, elle est censée l’être. Cependant, il se trouve que cette frange la plus numériquement présente est la plus socialement fragilisée jusqu’aux limites du tolérable en matière de conditions sociales et d’équilibre psychologique.

L’illusion rentière

Sur le plan de la stratégie économique du pays, tous les efforts de la collectivité sont supposés tendre vers la garantie d’un avenir meilleur pour les jeunes générations. Cela étant un principe non seulement moral, mais aussi un principe relevant de la logique de la continuité générationnelle qui fonde la permanence d’une entité humaine et d’une société.

Les mésaventures des harragas, des suicidés et de tous ceux qui, par leur conduite, sont à l’écart des « normes » sociales, interpellent aujourd’hui toute la société de laquelle il est attendu un sursaut salutaire.

La jeunesse algérienne a, durant plusieurs décennies, subi les illusions d’une distribution de la rente, laquelle a fait beaucoup de mal à tout le pays. Quelques années plus tard, les Algériens apprennent la réalité nue qu’aucun masque ne peut dissimuler. Ils se découvrent socialement, économiquement et psychologiquement démunis face aux nouvelles réalités imposées par la libéralisation de l’économie et la mondialisation des échanges et de la culture. Il est incontestable que les premières victimes d’un système- le libéralisme mondialisé- présenté comme étant « universel », sont les jeunes.

Pris par le courant et le clinquant de la civilisation occidentale-dont ils ignorent les fondements et les humanités-, les jeunes Algériens – via la télévision et l’internet – ont versé dans le monde virtuel à outrance, voyant des paradis partout, sauf dans leur propre pays. Le rêve et le délire se confondent alors, une sorte de tandem qui fait voir aux jeunes des rivages à atteindre, des espaces à visiter et…une réalité à fuir. Une réalité qui n’est pas exclusivement malmenée et « noircie » par le chômage, mais surtout par un manque de perspectives, un déficit de culture et un malaise parfois inidentifiable. Il semble qu’à la vie réelle- faite de famille, de quartier, de village, d’amis, de difficultés et d’espoirs-, un grand nombre de jeunes aient pris option pour la vie par procuration, telle que sait la décliner la nouvelle technologie de l’information et de la communication, fût-ce au prix de la grande désillusion et de mille désenchantements.

Moins à blâmer qu’à comprendre

Les jeunes sont pourtant moins à blâmer qu’à comprendre. De façon confuse, ils se disent victimes d’un « système », une entité que l’on a mille difficultés à définir et identifier de façon précise, tant elle qualifie une histoire, une organisation, une culture et une gouvernance. Autrement dit, ceux qui accusent à la cantonade le système, en font nécessairement partie. Ils essayant de justifier une situation intenable, en faisant porter au système toutes les tares et les pratiques perverties que subissent tous les Algériens. Ces tares et pratiques n’étaient pas dénoncées ou mises à l’index tant que tout le monde trouvait son compte. C’était une vision étroite, qui se limitait à profiter de la fausse prospérité qui a prévalu pendant les fastes années de la rente pétrolière. Aujourd’hui, il en va tout autrement. Le réveil est brutal pour les jeunes, qui évoluent dans un système éducatif déprécié dans ses qualités pédagogiques, dans un environnement culturel aseptisé, ouvert uniquement sur le circonstanciel et le folklore, et dans une économie qui tente, difficilement, d’imposer les valeurs du travail, longtemps mises au rencart.

Dans un passé récent- qui a quand même laissé de lourdes séquelles-, l’opportunisme, la corruption, la mauvaise gestion et l’encouragement de la médiocrité, ont constitué, dans une espèce de morbide conjuration, les règles de conduite, voire les  »normes », des groupes sociaux et des institutions.

Les conséquences de cette terrible connivence ont commencé à se faire sentir dès les premiers signes du fléchissement des recettes en hydrocarbures, deux années avant le soulèvement d’octobre 88. Les balles tirées par les militaires en ces tristes journées, ont inauguré une relation tendue entre gouvernants et gouvernés; elles ont inauguré une ère  »belliqueuse » par laquelle on a voulu vider le contentieux historique de la gouvernance, mal négociée au lendemain de l’Indépendance.

Les pics de tension vécus par la rue algérienne depuis cet épisode- avec une parenthèse de presque quinze ans vécue sous l’ère du terrorisme- et les résultats qui en découlèrent sur le plan social et économique, ne peuvent guère étonner que ceux qui veulent bien l’être : des cohortes de chômeurs primo-demandeurs d’emploi, dont une grande partie est issue de l’université, de nouveaux chômeurs issus de la fermeture des entreprises publiques, banditisme dans les villes et même dans les hameaux de campagne, commerce et consommation de la drogue, agression contre les femmes et les personnes âgées, un taux de suicides historique jamais connu auparavant, y compris par la nouvelle  »arme » qu’est l’immolation par le feu, et, enfin, dernier avatar d’une véritable chute aux enfers, la harga (immigration clandestine) que rien ni personne- pas même la fatwa énoncée à ce sujet par des « dignitaires » religieux et la criminalisation des réseaux de passeurs- ne semblent pouvoir arrêter.

De Sidi Salem a commencé l’aventure

Ces deux dernières années ont connu un riche « palmarès » dans ce domaine: des dizaines de jeunes ont rejoint la rive nord de la Méditerranée, des dizaines d’autres sont arrêtés et déférés devant le parquet, et d’autres encore ont disparu en pleine mer.

Depuis les premiers contingents partis de Sidi Salem (Annaba) vers Lampedusa en 2006, la fièvre de l’émigration clandestine ne fait que se confirmer et s’aggraver. L’évolution des conditions sociales des Algériens au cours de ces dernières années semble même  »donner raison » aux  »pionniers », faisant ainsi dire à ceux qui n’ont eu l’idée de fuir le pays que ces derniers jours qu’ils ont « perdu leur temps » de croire aux chances de l’épanouissement de la jeunesse dans ce pays.

La réaction des autorités, ne serait-ce que symbolique, à une telle dérive historique, a tardé à prendre corps. Pire, des autorités religieuses se sont empressées de condamner les harragas par une fetwa « ad hoc », en décrétant la tentative d’émigration illégale d’acte haram (péché); comme est aussi péché l’immolation ou toute forme de suicide. Il est bien commode de condamner et de vouer aux gémonies lorsqu’on s’exprime ex cathedra, sous les lambris climatisés d’une mosquée. Que peut valoir un tel  »verdict » pour un être qui a perdu tous ses repères au point d’imaginer la solution finale? Ainsi, au lieu de chercher des solutions réelles à un problème grave, devenu phénomène de société, en amenant les pouvoirs publics à asseoir des stratégies économiques et sociales en direction de la jeunesse, on a l’impression que le procureur et l’imam- représentant respectivement le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel- se sont « ligués » contre des naufragés, contre des victimes d’un système économique et social, pour les culpabiliser psychologiquement et juridiquement.

Les politiques publiques menées en direction de la jeunesse ont, certes, consommé des enveloppes financières colossales et installé des infrastructures et équipements, disséminés à travers le territoire national. Mais, cela semble manquer d’efficacité et d’organisation. L’échec du programme « 100 locaux par communes » est là pour dire ce qu’il ne fallait pas faire: une politique non concertée avec les acteurs locaux, à commencer par les jeunes, et une gouvernance locale qui n’arrive pas à briller par la collégialité et la participation. À lui seul, l’argent ne fait pas une politique. Si quelques projets de micro-entreprises ont réellement réussi, c’est grâce à la persévérance et au punch des porteurs de projets. Il faut reconnaître aussi qu’un grand nombre de ces projets ont échoué et leurs porteurs sont même poursuivis en justice pour défaut de remboursement de crédits.

Comment vaincre et dépasser l’esprit « harga »?

Les dispositifs sociaux d’emploi, même s’ils peuvent atténuer pour quelques mois le manque ou la frustration qui affectent les jeunes sans emploi, ne constituent nullement une alternative à une politique d’emploi basée sur l’investissement créateur d’emplois. On sait que le véritable emploi, qui donne dignité et traitement salarial à la mesure des besoins de consommation, ne peut provenir que des investissements et de la création d’entreprises. Cependant, avec les handicaps de la formation professionnelle, peu adaptée aux besoins du marché du travail, et des études universitaires dont le niveau est ravalé au bas de l’échelle, le cercle vicieux du  »non emploi » risque de se redessiner rapidement. On a assisté à des situations où des chefs d’entreprises étrangers ont dû recourir à la solution de ramener à partir de leur pays d’origine, du personnel d’exécution et de maîtrise dont ont besoins leurs unités, au moment même où les jeunes Algériens souffrent de chômage.

La libération des jeunes, de leur énergie et de leur esprit d’initiative, passe imparablement, comme ont eu à en débattre déjà des experts nationaux (sociologues, économistes, anthropologues,..), par la une formation et une qualification aux normes exigées par le champ économique national. Il s’agit de valoriser les prédispositions de la jeunesse algérienne, de leur offrir un cadre d’expression et de perfectionnement, comme il s’agit également de réformer en profondeur les programmes pédagogiques de l’école, de les mettre au diapason du savoir et de la connaissance modernes, en prise sur les réalités sociales et économiques du pays.

Actuellement, les programmes scolaires et le contenu des productions culturelles (cinéma, TV, radio, publication,…) sont, dans une grande partie, à mille lieues des besoins et des aspirations des jeunes Algériens; ils ne sont pas encore gagnés par le souci de faire valoir auprès de ces jeunes l’ambiance de la culture nationale authentique, loin d’un orientalisme de mauvais aloi ou d’une occidentalisation de façade, comme il tardent à faire intégrer de façon efficace et sereine l’ambiance des valeurs humanistes et universelles, dans un monde pourtant tendu vers la dimension d’un village planétaire. Que faire pour que l’esprit de la harga – lié à des fantasmes d’un paradis extérieur à la haine de soi – puisse être vaincu et dépassé?

Auteur
Amar Naït Messaoud

 




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Répression policière : Plusieurs blessés parmi les médecins résidents (Vidéo)

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Cela s’est passé aujourd’hui à Alger

Répression policière : Plusieurs blessés parmi les médecins résidents (Vidéo)

Le gouvernement a sorti les unités de répression pour mâter les jeunes médecins résidents au coeur d’Alger. Selon les informations diffusées par le collectif autonome des médecins résidents, « plusieurs blessés graves à cause des coups portés en matraques et tasers ». 

Dans un message diffusé, il y a quelques heures sur les réseaux sociaux, on apprend que « des centaines de résidents et des représentants nationaux ont été arrêté violemment par la police suite à une manifestation massive contre le nouveau projet de loi de la santé. Nous sommes sans nouvelles de plusieurs dizaines qui ont été déportés hors d’Alger ».

La marche a été organisée pour exprimer leur refus du projet de loi santé, actuellement en débat à l’Assemblé populaire nationale (APN). Violemment dispersées, de nombreux manifestants ont été en effet embarquées dans des bus pour être transportés jusqu’à Blida. Cette méthode a déjà été utilisée par la police pour disperser les médecins résidents dont les marches ont souvent été réprimées.

 

Auteur
Yacine K.

 




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La police réprime et arrête des dizaines de médecins résidents à Alger

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URGENT

La police réprime et arrête des dizaines de médecins résidents à Alger

C’est un nouveau palier dans la répression qui vient d’être franchi à Alger. Le gouvernement n’a pas trouvé meilleure solution à proposer aux jeunes médecins résidents que la violence policière. 

« Plusieurs dizaines de médecins résidents et résidentes ont été arrêtés avec force et violence et embarqués dans des autocars, certains dans un état de santé menaçant . Nous ignorons pour le moment là direction de ces bus », révèle un message publié sur les réseaux sociaux, le Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra). 

Le Camra appelle par ailleurs à « l’arrêt de l’activité de soins dans toutes les structures d’Algérie ». 

Camra

Auteur
La rédaction

 




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5e mandat de Bouteflika : »Je suis dans l’obscurité comme toi », confie Khaled Nezzar (Vidéo)

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Phrase

5e mandat de Bouteflika : »Je suis dans l’obscurité comme toi », confie Khaled Nezzar (Vidéo)

Le général Khaled Nezzar venu lundi devant la presse présenter ses Mémoires a évoqué de nombreux sujets qui ont marqué l’Algérie des années 90 et les 20 ans de règne de Bouteflika.

Outre son rôle dans les hautes sphères de l’Etat et la problématique de la création du FIS, le général à la retraite s’est épanché prudemment sur la situation de paralysie que vit le pays depuis quelques années déjà. 

Sur le cinquième mandat, il aura cette réponse en direction du journaliste : « Je m’en lave les mains, khatini, je suis dans l’obscurité comme toi »

Auteur
La rédaction

 




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Soupçonné de corruption en Afrique, Vincent Bolloré placé en garde à vue

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Premiers ennuis judiciaires du patron de Canal +

Soupçonné de corruption en Afrique, Vincent Bolloré placé en garde à vue

Connu pour ses stratégies offensives voire ses coups de force, l’industriel breton Vincent Bolloré se retrouve désormais en position défensive sur fond de soupçons de corruption en Afrique.

En garde à vue mardi à Nanterre dans le cadre d’une enquête sur l’attribution de concessions portuaires, l’emblématique milliardaire de 66 ans a redressé au début des années 1980 le groupe familial, fondé en 1822 et spécialisé dans le papier bible et le papier à rouler OCB.

En le réorientant vers le film plastique pour en faire Bolloré Technologies, il y a ajouté les transports et la logistique pétrolière et portuaire, principalement en Afrique, avant de prendre d’assaut Havas (publicité-communication), en 2005 puis Vivendi (médias), en 2014.

A chaque fois, la méthode, appelée depuis « méthode Bolloré » était la même: entrée discrète au capital du groupe visé avant d’en devenir peu à peu le premier actionnaire puis d’en prendre le contrôle en réclamant des sièges au conseil d’administration.

Une prise en main qui s’accompagnait en général de l’installation d’hommes de confiance aux commandes, à l’image d’Havas, dirigé depuis 2013 par son fils cadet, Yannick Bolloré.

Pourtant, le début d’année 2018 n’a pas été conforme aux habitudes pour Vincent Bolloré, avec une mise en lumière des activités africaines du groupe, sur lesquelles l’homme d’affaires tente d’être en général très discret.

Aux côtés de ses affaires, Vincent Bolloré, passé dans sa jeunesse par le secteur bancaire, a toujours su cultiver ses connexions avec les décideurs politiques français, de gauche comme de droite, ainsi que sa proximité avec un certain nombre de chefs d’Etat africains, une proximité qui est donc désormais au centre de l’attention.

Une nouvelle affaire qui vient s’ajouter à celle, lancée par Vincent Bolloré cette fois, contre France Télévision, à la suite d’un reportage diffusé en 2016 dans l’émission « Complément d’enquête » qui évoquait notamment les activités de la Socapalm, société spécialisée dans l’huile de palme au Cameroun et dont M. Bolloré est actionnaire minoritaire.

Le reportage montrait notamment le témoignage de sous-traitants, pour certains présentés comme mineurs, payés à la tâche, travaillant sans vêtements de protection et logeant dans des conditions insalubres.

Passage de témoin 

Le groupe Bolloré avait porté plainte, estimant que le reportage portait atteinte à son image, réclamant à France Télévision 50 millions d’euros. Le jugement doit être rendu le 5 juin.

Fin 2017, c’étaient cette fois les activités de transports sur le continent qui se retrouvaient dans l’actualité, avec le procès à Eseka (centre du Cameroun) des responsables présumés de la catastrophe ferroviaire dans la même ville, en octobre 2016, qui avait fait 79 morts et 600 blessés. La compagnie ferroviaire Camrail a pour actionnaire majoritaire le groupe Bolloré.

Du côté de Vivendi également, la situation semble plus difficile pour l’homme d’affaires, qui a dû notamment renoncer à mettre la main sur l’éditeur de jeux vidéo Ubisoft.

Après deux ans de bataille pour en prendre le contrôle, en appliquant là encore la « méthode Bolloré », le groupe Vivendi a en effet choisi de vendre sa participation au capital de l’éditeur, face à la résistance des fondateurs, également bretons, la famille Guillemot.

Une défaite pour Vincent Bolloré qui, après avoir pris le contrôle de l’autre éditeur des Guillemot, Gameloft, espérait voir sa méthode de nouveau couronnée de succès.

En Italie également, la situation de Vivendi s’avère complexe, sur fond de bataille avec le fonds américain Elliott, qui tente de lui disputer la gouvernance de Telecom Italia (TIM). Si le groupe français a remporté la première manche, l’assemblée générale du 4 mai marquera une étape potentiellement décisive.

Autant de difficultés auxquelles devra faire face le fils de Vincent, Yannick, qui l’a remplacé à la présidence du conseil de surveillance de Vivendi à l’issue de la dernière assemblée générale du groupe, le 19 avril. Un début de passage de témoin pour M. Bolloré qui a énoncé 2022 comme échéance de son départ à la retraite, année marquant à la fois ses 70 printemps et les 200 ans de son groupe.

Le 10 avril, M. Bolloré avait en outre lâché les rênes de Canal+, estimant que la filiale de télévision payante de Vivendi avait entamé son redressement.

Auteur
AFP

 




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Sale temps pour les musulmans de France !

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Tribune

Sale temps pour les musulmans de France !

Une période dure et angoissante, celle que vivent les musulmans de France ou devrais-je dire les Français de confession musulmane.

« Un procès injuste et délirant ». La charge de Dalil Boubakeur contre la tribune dénonçant « un nouvel antisémitisme ». « Le procès injuste et délirant d’antisémitisme fait aux citoyens français de confession musulmane et à l’islam de France à travers cette tribune présente le risque patent de dresser les communautés religieuses entre elles » Publié dimanche dans Le Parisien, le manifeste «contre le nouvel antisémitisme » pointe du doigt la « radicalisation islamiste » et sonne l’alarme contre une « épuration ethnique à bas bruit » dont serait victime la communauté juive en région parisienne.

Étonnant de coïncidence avec la noyade dans le sang de ceux qui marchent pour le retour !

Encore plus dure celle qui s’annonce. Dans le radar de l’actualité sanglante et anxiogène, ils sont pointés du doigt, accusés de complicité passive avec des entreprises terroristes, sommés de prendre de la distance avec les discours et les postures de haine que des assassins de Daech, au nom de leur appartenance à cette « communauté » et à cette religion, commettent des actes de rupture et s’inscrivent dans des démarches et des logiques terroristes.

Des attentats spectaculaires, Paris, Bruxelles, et Nice, commis par des citoyens européens de culture « sociologiquement musulmane » au nom d’une allégeance souvent opportuniste à l’organisation terroriste de l’Etat islamique, ou des assassinats lâches de juifs ou des représentants de la force publique qui relèvent souvent de la délinquance qui résonnent « islamophobiquement parlant » en attaques de la République!

300 personnalités en mal d’islamophobie se lancent dans une caresse d’une opinion extrémisée dans le sens du poil!

Cet état d’esprit est de nature à donner un grand coup de fouet à l’atmosphère islamophobe qui s’est installée dans les opinions européennes. Échaudés par les vagues de réfugiés qui s’abattent sur les rives de l’Union, les actes islamophobes sont en constante croissance. Violences physiques et attaques contre les biens des personnes se multiplient.

Il faut dire que les postures et les discours racistes sont libérés.

Cette situation est en train de devenir explosive. Elle intervient dans un contexte sensible où les forces politiques en compétition sont déjà tentées par une surenchère sur le sujet. Entre une droite dans l’opposition qui veut intenter un procès en incompétence sécuritaire à la gauche; et un gouvernement qui veut effacer cette accusation d’angélisme que lui assènent ses détracteurs. Wauquiez  dans l’ombre de Marine Le Pen et de l’extrême droite comptent les points et ne ratent aucune occasion pour faire valoir que leurs visions de l’immigration et de l’Islam ont été largement validées par les événements.

Sans oublier la radicalisation du discours du ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, aidé en cela par les relents islamophobes incompressibles d’un Manuel Valls en mal d’existence politique

Sale temps pour les musulmans en France ! Dès le réveil et avant même de tomber sur notre reflet dans une glace, la honte d’être nous tient à la gorge. Les médias jubilent et crachent les nouvelles encore fraîches sur tel ou tel violence.

Et la série devenue culte : de « l’Arabe » et « du couteau », l’arme blanche du « basané », cette vieille métaphore camusienne nous rattrape au caleçon telle une malédiction inéluctable. Mais ça ne s’arrête pas là. Jamal, un sauvageon de 19 ans, dans un registre plus barbare, brûle vive Sohane, une beurette de 17 ans. Ailleurs, Mohamed Maghara est assassiné froidement du côté de Dunkerque, juste parce qu’il s’appelle Mohamed. Sans compter le désormais familier Zacharias Moussaoui dans sa prison américaine et les procès des présumés membres du GIA à Paris, et ainsi de suite. Une piscine privatisée pour des femmes en burkini émeut les « daeshologues », les théologiens des réseaux sociaux et les « laïcards » en mal d’inspiration.

Que faire avec cette avalanche culpabilisante ? Comment se tenir face à ce packaging ethnique du sordide ? Mettre du Lexomil dans son café du matin ? Serrer son fils dans ses bras un peu plus fort que d’habitude.

Et après ? Où sont-ils les « musulmans » médiatisés du show-biz ; les Debbouz, les Zidane, les Sami Nacéri ou les Ben Jelloun super-explicateurs ?

Peuvent-ils s’arrêter de nous divertir une seconde et user de leur aura médiatique pour nous sortir un peu de l’image de l’Arabe qui tue ou se fait tuer, « l’Arabe » qui brûle ou se fait brûler, qui vole, qui viole ?

La misérable vérité est là, compacte et diffuse. Elle est doublée d’un douloureux constat : l’impossibilité de se poser quelque part quand toute la place est prise ; soit par des délinquants, soit par des « daeshiens ».

Où peut-on donc caser la majorité des « Arabes » et des nés musulmans, qui par leur comportement et non par leur peau, ressemblent au reste des Français. Ceux qui consomment comme tout le monde, prennent une cuite le week-end, matent les seins à la télé et se fichent d’un Sarkozy faisant la bise à Dalil Boubakeur ou un Valls faisant un smack à Chelgoumi ; les soi-disant représentants de l’islam républicain.

D’ailleurs, que signifie le projet de la mise en place d’une instance représentative des musulmans de France ? Instance qui cassera le dogme de l’imprescribilité du Coran et donc de supprimer les verset de sang ?

Comment cette instance peut-elle se proclamer représentative de plus de 5 millions de musulmans de France sachant que les statistiques ne font aucune distinction entre les pratiquants et les non-pratiquants, les pieux et les athées ? 5 millions parmi 1,5 milliard à la même référence sans pape ni clergé ?

Sale temps pour ceux et celles qui rêvaient de respirer entre deux cultures et de « pousser comme l’herbe au milieu », selon la magnifique formule d’Henry Miller.

Au lieu de cela, ce qu’on constate, c’est un fossé symbolique qui se creuse, au fil des faits divers et des malentendus entre les musulmans et les autres. Le tableau annoncerait-il une dissociation progressive des couleurs ? De moins en moins de couples mixtes dans la rue, une séduction cloisonnée qui n’aurait d’aboutissement qu’entre compatriotes de même peau. Ou alors devons-nous craindre le pire, comme l’effrayant témoignage, rapporté dans ce journal même, de ce voisin de l’assassin de Dunkerque qui s’interroge « au moins, s’il en avait tué plusieurs, mais là, pour un seul… » (Libération du 9 octobre 2015).

Sale temps pour les musulmans, quand ils ne sont pas malmenés par les flics, assassinés par les racistes ou souillés par des Kouachi, Abdesslam ou Lahouajej, ils ou elles sont les premières victimes de leurs compatriotes, comme l’indiquent le cas Sohane et le phénomène grandissant des « tournantes » dans les caves des HLM.

Sale temps pour les musulmans, quand ils ne sont pas moins corses que leurs voisins et qui subissent dans un silence médiatico-politique assourdissant, les foudres du premier magistrat de Guarguale, qui suite aux événements de Sisco, demandant  en tant qu’élu à son collègue Maire de prendre les mesures nécessaires afin d’expulser les familles maghrébines sans distinction aucune, comme si un français dont les parents sont maghrébins est en définitive maghrébin. Une pondération sociologique et identitaire ségrégationniste.

Après le 11 septembre et après le score de l’extrême droite à la présidentielle, la conjoncture a ouvert plusieurs brèches. Des chercheurs soutiennent qu’entre islam et islamisme les passerelles sont organiques, comme d’autres, dans un autre registre affirment que du shit on passe directement à l’héroïne. Il ne manque plus que la preuve de l’existence d’un lien automatique entre Arabes et délinquance, banlieue et racaille. Car comment ne pas penser à cette profonde réflexion tirée des Particules Elémentaires de l’intraitable Houellebecq qui suggère que la violence est inscrite dans les gênes des Arabes : « Le soir tombait : quelques moutons terminaient leur journée. Eux aussi étaient stupides, peut-être encore plus que le frère d’Aïcha ; mais aucune réaction violente n’est programmée dans leurs gènes. »

Alors que veut l’Europe et la France ?

Nous ne sommes pas dupes et nous pouvons encore éviter un nuit du cristal. Alors ressourçons nous en histoire et rappelons nous ceci :

« Quand les Européens sont arrivés en Amérique du Nord, ils ont décrit les indigènes comme des barbares parce qu’ils se promenaient nus. Les femmes européennes portaient trois couches vêtements. Ensuite, elles sont arrivées en Amériques du Nord et ont décidé que les indiens d’Amérique du Nord étaient des sauvages parce qu’ils ne portaient pas de vêtements. Et désormais, nous nous promenons tous nus, et nous disons aux musulmans qu’ils sont des barbares car ils portent trop de vêtements », écrit Norman Fiklestein.

Les élites bien pensantes recommandent aux musulmans de baisser la tête, et de raser les murs en France avant peut être d’instaurer une étoile noire obligatoire pour le musulmans en signe d’identification de citoyens « catégorie Daesh » ou un marquage vichy à l’encre noire !

La France en particulier et l’Europe en général a toutes les cartes en main depuis la mobilisation claire et sans concession suivant les attentats de Charlie.

Dans sa lettre aux Français, Dalil Boubakeur, Recteur de la mosquée de Paris, écrit : « La France est ciblée dans l’inconscient – toujours dans l’inconscient car elle aurait quelque chose de violemment anti-islamiste. Mais il y a des gens raisonnables qui parlent d’islam en bien. Voltaire, Dinet, Lamartine, Hugo, Gustave Lebon, qui a écrit La Civilisation des Arabes, Roger Garaudy, Vincent Monteil, René Guénon, ou Philippe Grenier, le député de Pontarlier qui s’est habillé à l’Arabe à l’assemblée Nationale en 1894 ». (1)

Et il poursuit : « Ce côté délétère qui détériore les qualités d’une population, dans ses rapports internes et pervertit la démocratie « .

Et pour avancer, il écrit : « Il n’y a pas de pape chez les musulmans. Chacun fait son chemin selon son coeur. Un pape s’il devait exister, ne serait pas écouté. Et le califat a été aboli en 1922 par la Turquie. »

Tout cela amène à proposer d’une part aux musulmans de France de posséder un texte de vivre-ensemble unique, un message d’union. Et d’autre part l’islam est une richesse pour la France. Il faut le répéter. 70 000 musulmans sont morts à Verdun et 400 000 au cours de toute la Première Guerre mondiale et près de 17000 autres lors de la Seconde guerre mondiale. C’est aussi l’histoire de France. Il faut un solution globale. Au fond, la revendication de la VI ème République est peut-être la solution à une crise de ce niveau. Il faut une reprise globale de cette société. Et seule une nouvelle République, une réalité nouvelle répondrait à l’urgence du moment, une République incarnée et restituant la souveraineté au peuple.

M. B.

(1) Dalil Boubakeur et Philippe Duley, Lettre ouverte aux français, p215-223

Philippe Grenier, sur le conseil de Jean Jaurès, devient le « député des musulmans de France »

 

Auteur
Mohamed Bentahar

 




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A Batna, on a déroulé le tapis rouge à Noureddine Bedoui

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Sous un air de précampagne présidentielle

A Batna, on a déroulé le tapis rouge à Noureddine Bedoui

Le ministre de l’Intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire s’est offert une tournée de deux jours en grande pompe dans la wilaya de Batna.

Voilà une visite que les citoyens ont vu d’un bon oeil. La cause ? Les autorités locales ont dû sortir le chéquier et débourser des milliards pour payer tous les travaux de réfection des routes, les dizaines de bacs à plantes installés pour l’occasion et les coups de peinture passés partout et à la hâte pour donner bonne figure à l’auguste ministre de l’Intérieur.

« Il nous fait de nombreuses visites comme ça pour enfin profiter d’une ville propre et en ordre », s’amuse un vieux Batnéen.Mieux encore, dans certaines localités, on a même déroulé le tapis rouge pour l’invité. Lequel n’a pas manqué de respecter les équilibres régionaux, en rendant visite aux quatre coins de la wilaya.

Accompagné du wali Siouda Abdelkhalek et cadres de la wilaya, il a inspecté samedi et dimanche plusieurs projets sociaux économiques et de développement locales.

Certains n’ont pas manqué de comme un parfum de précampagne présidentielle, tant les « réalisations du président Bouteflika » ont été longuement répétées durant cette visite.

Il a commencé sa tournée par les symboles. Soit une cérémonie d’inhumation des ossements de 14 martyrs de la guerre de libération nationale à la commune de Ouled Chelih, à une dizaine de km de Batna. Noureddine Bedoui s’est arrêté par la suite pour inaugurer un lycée au pôle urbain Hamla 3, dans la commune d’Ouled Chelih.

A ce niveau, le ministre a indiqué que dorénavant, il sera procédé à une diffusion d’une instruction interministérielle impliquant son  département et celui de l’éducation nationale relatif à l’accompagnement de chaque établissement scolaire par une association des parents d’élèves.

Noureddine Bedoui n’est pas venu les mains vides, lui aussi. Il a réservé à la wilaya 300 millions de DA pour l’extension de la STEP d’Arris pour augmenter la capacité de traitement des eaux redirigées vers l’irrigation des terres le long du cours de l’Oued Labiodh, qui a souffert ces dernières années de la pollution. En outre, durant la visite entamée, le ministre  a révélé la levée du gel sur les projets de l’électricité agricole dans cette wilaya. Ensuite, le ministre M Bedoui a lancé la mise en service de l’approvisionnement en gaz naturel de 800 foyers de la localité Oum Tyour,  dans la commune d’El Hassi, relevant de la wilaya de Batna. Toutefois, le ministre a suivi un exposé sur le développement du réseau de gaz naturel dans la wilaya où le taux de couverture est estimé à 82 %, et un total de 239.697 abonnés au réseau de gaz,a-t-on indiqué.

Dans la commune de Djerma, le ministre a inspecté une unité de d’assemblage de voitures de la marque Kia employant 4000 travailleurs et a suivi, sur site des explications sur les perspectives de développement de cette unité conçue pour produire 120.000 voitures par an.

M. Bedoui a ensuite inauguré une salle polyvalente dans la commune d’Ain  Djasser et une unité de recyclage du plastique dans la commune de Fesdis,  avant de lancer les travaux d’aménagement d’une nouvelle zone d’activités  dans la commune d’El Madher financée par le Fonds de solidarité et de  garantie des collectivités locales.

Il a également lancé dans la commune d’Ain Yagout les travaux d’une nouvelle zone économique, financés par le Fonds national d’investissement. Il a ensuite présidé une cérémonie de remise des clés de 566 logements des deux formules de logement promotionnel et socio-participatif.

Le ministre a entamé sa deuxième journée par l’inauguration dans la commune de Tazoult d’une briqueterie employant 150 travailleurs et une unité de production de céramique de 425 travailleurs et a inspecté le projet d’un marché régional de fruits et légumes. Ces trois projets ont été concrétisés dans le cadre de l’investissement privé.

Dans la commune d’Ichemoul, Bedoui a posé la première pierre d’une unité de production minière relevant de l’entreprise nationale des produits miniers et devant générer 400 emplois. Le ministre a inauguré, au cours de sa visite marathonienne entamée samedi, plusieurs unités productives à travers la wilaya. C’est qu’en fin d’après midi du lundi que le ministre a clôturé sa visite par une rencontre avec les cadres de la wilaya, les élus et notables de la société civile à la maison de la culture de la ville de Batna.

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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France : focus sur le titre de séjour « commerçant » en 10 points

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Immigration

France : focus sur le titre de séjour « commerçant » en 10 points

Vous êtes ressortissant étranger et souhaitez obtenir un titre de séjour commerçant en France ? Cela est possible.

Le titre de séjour commerçant est le plus en vogue et le plus demandé par les créateurs d’entreprise. Ce titre de séjour commerçant est facile d’accès mais nécessite cependant la constitution d’un dossier correctement ficelé et le suivi d’une procédure pointilleuse.

Souvent méconnu du grand public, ce titre de séjour commerçant constitue cependant une réelle opportunité pour un étranger souhaitant s’installer en France pour y créer ou reprendre une activité commerciale.

Ce titre de séjour concerne les personnes de nationalité étrangère souhaitant exercer une activité commerciale, industrielle, artisanale ou autre profession non salariée sur le territoire français pendant plus de 3 mois.

Les modalités d’obtention de ce fameux titre de séjour « commerçant » suscitent moult interrogations et alimentent de nombreuses spéculations pour les investisseurs souhaitant l’obtenir. Diverses informations contradictoires – souvent erronées – circulent en effet quant aux conditions de son acquisition.

A cet effet, il nous est apparu nécessaire de donner quelques astuces indispensables et d’informer les demandeurs sur les pièges à éviter pour l’obtention de ce fameux titre de séjour « commerçant ».

1 – Suis-je obligé de résider en France pour pouvoir créer ou reprendre une entreprise ?

La législation française permet à un étranger, non résident en France, de créer une société commerciale (personne physique ou morale) ou une succursale, filiale ou un simple bureau de liaison. Cependant, cette démarche doit s’exercer dans le cadre légal qui leur est imparti et ne pas contrevenir au cadre légal posé pour l’exercice de certaines professions règlementées.

De surcroit, la présence physique de l’investisseur n’est pas indispensable pour effectuer les formalités liées à la création ou la gestion de la société dans la mesure où les démarches peuvent s’effectuer en ligne ou par l’intermédiaire d’un mandataire. Par conséquent, le choix d’un partenaire juridique fiable tel qu’un avocat est vivement conseillé.

2 – La création d’une société me donne-t-elle à elle seule la possibilité d’obtenir un titre de séjour commerçant ?

Etre associé ou gérant d’une société ne donne pas automatiquement droit à l’octroi d’un titre de séjour commerçant. Il faudra démontrer le caractère réel de l’activité ainsi que sa viabilité économique.

Autrement dit, la création d’une simple « coquille vide » ne donne évidemment pas le droit à l’obtention d’un tel titre. Il ne suffit pas de créer ou reprendre une société. Vous devez défendre et motiver votre projet. Celui-ci doit être générateur d’une véritable valeur ajoutée.

3 – Est-ce que le fait d’être propriétaire d’un bien immobilier en France me donne le droit d’obtenir un titre de séjour commerçant ?

Il est tout à fait loisible à un ressortissant étranger non résident d’acquérir un bien immobilier en France. Cependant, l’achat de ce bien immobilier par un étranger résidant hors Union Européenne ne confère pas, à lui seul, le droit de se voir attribuer un titre de séjour.

La possession d’un bien immobilier constitue néanmoins un élément d’appréciation positif de la demande du requérant et contribue, de manière complémentaire, à étoffer et donner de la consistance au dossier présenté à l’autorité compétente. En tout état de cause, cela démontre que vous avez les moyens financiers de vous loger et que vous êtes un bon contributeur (taxe d’habitation et taxe foncière) mais aussi, et surtout, que vous ne serez pas à la charge de l’Etat français.

4 – Y a-t-il un capital minimum à investir pour pouvoir solliciter un titre de séjour commerçant ?

Non. Aucun capital minimum n’est requis pour pouvoir solliciter l’octroi d’un titre de séjour commerçant. Cependant, vous devrez démontrer que votre projet est viable et que vous êtes en mesure de vous reverser une rémunération au moins égale au S.M.I.C..

5 – Quels sont les pré-requis pour solliciter un titre de séjour commerçant ?

Pour demander un titre de séjour commerçant le requérant :

  • d’une activité viable au niveau économique ou, si vous souhaitez intégrer une entreprise déjà existante, de votre capacité à verser une rémunération suffisante, soit au minimum l’équivalent du SMIC ;
  • d’une activité qui n’est pas contraire à l’ordre public (compatible avec la sécurité, la salubrité et la tranquillité publique) ;
  • du respect des obligations de la profession envisagée (diplômes ou expérience professionnelle);
  • de l’absence de condamnation ou de l’interdiction d’exercer.

6 – Je possède un visa court séjour et je souhaite demander directement à la préfecture un titre de séjour commerçant : est-ce possible ?

Oui, cela est tout à fait possible.

En principe, la demande de visa long séjour est obligatoire pour toute personne de nationalité étrangère souhaitant venir exercer une activité en France et doit être effectuée auprès du consulat français territorialement compétent.

Cependant, à titre dérogatoire, le requérant peut s’adresser directement à la préfecture dépendant de son lieu de domicile (propriétaire, locataire ou hébergé à titre gratuit) et en faire la demande. Il n’est pas rare que la demande soit directement acceptée par le préfet. Le préfet possède en effet un pouvoir souverain et discrétionnaire d’appréciation de la demande et situation du requérant qui lui permet d’octroyer ou non un titre de séjour au titre de l’activité commerciale. Le préfet analysera et appréciera de façon concrète la viabilité et la pérennité du projet d’entreprise. Il faut souligner que plus le dossier sera solidement travaillé et constitué, plus il aura de chance de recevoir un avis favorable de la part du préfet.

7 – Est-ce que ma femme et mes enfants peuvent également obtenir un titre de séjour commerçant ?

Concernant l’épouse de l’investisseur, tout dépend de savoir si elle détient la qualité d’associée. Dans ce cas de figure, elle pourra solliciter le visa long séjour « commerçant ». L’autre alternative consistera pour elle à demander un visa « Visiteur ». Dans le cas contraire, l’entrepreneur pourra diligenter, après un an de résidence en France, pour son conjoint et sa famille, une procédure de regroupement familial.

8 – Est-il facile de renouveler son titre de séjour commerçant ?

Le renouvellement du titre de séjour commerçant ne pose en principe de difficultés particulières. L’entrepreneur doit cependant pouvoir justifier d’une rémunération au moins égale au SMIC.

En revanche, cette condition est allégée pour les ressortissants algériens qui doivent simplement justifier de moyens d’existence suffisants.

9 – Le titre de séjour commerçant me donne t-il le droit d’exercer une autre activité ?

Une circulaire ministérielle du 29 Octobre 2007 relative à l’exercice en France d’une profession commerciale, industrielle ou artisanale prévoit qu’une autorisation de travail doit être sollicitée lorsque l’étranger titulaire d’un tel titre souhaite exercer une activité à titre accessoire. Il en est également de même lorsque la personne souhaite exercer une activité parallèlement à son activité de commerçant, une profession salariée distincte de celle-ci.

Il est donc indispensable de se renseigner avant de débuter toute activité autre que celle mentionnée sur le titre de séjour, pour éviter toutes conséquences dommageables.

10 – Le titre de séjour commerçant me donne-t-il le droit de solliciter l’octroi d’une carte de résidence de 10 ans ?

Il est tout à fait possible à partir d’un titre de séjour commerçant de demander la carte de résidence de 10 ans qui est un gage de sécurité juridique pour les étrangers. Là encore, il faut remplir plusieurs conditions à commencer par la régularité du séjour en France puis, au bout de 3 ans d’activité de la possibilité de tirer des ressources suffisantes de l’activité exercée, à défaut le gérant devra se contenter du renouvellement de son certificat temporaire d’un an. D’où l’importance que l’activité exercée soit réelle et effective, afin d’éviter toute dette ou déficit menant à un état de cessation des paiements.

Samir Ouguergouz est le président de la start up Legal Solution et fondateur du site : www.defendresesdroits.com

Auteur
Samir Ouguergouz

 




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Le 20 Avril est passé, mais que nous sommes déçus !

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Coup de gueule

Le 20 Avril est passé, mais que nous sommes déçus !

Le vingt avril est passé, les slogans et les cris se sont tus, les étendards sont pliés, les rideaux sont levés, le silence prend le dessus.

Vingt avril, comme il était de coutume, cette année aussi beaucoup ont manié leurs langues et leurs plumes. Les uns ont raconté ton événement comme un film, d’autres ont récité tout ce qui a été commis contre toi comme crimes. D’autres ont crié ton nom sur toutes les cimes et dans les airs, ils ont fait flotter ton emblème, d’autres encore t’ont chanté en rimes.

Que reste-t-il à ma plume ?

Ma plume est devenue stérile comme cette belle Kabylie transformée en déserte île. Ses enfants, je les vois en file déserter ses villages et ses villes et ne reviennent que pour se ravitailler en son huile. Ceux qui restent, ces juvéniles, garçons et filles ont changé leur style et leurs habits. La langue de leurs mères est devenue dans leurs bouches amère. Ceux qui ont traversé les océans et les mers, désormais, ils ne s’expriment qu’en langues des nouvelles terres même en s’adressant à leurs pères et à leurs frères. Ceux qui sont coincés et qui n’ont point le choix, dans l’idolâtrie se noient et à la voie de la raison, ils sont devenus purs bois. Même les œuvres de Lounes et de Lounis ne leur apportent aucune bouffée de joie. Dur comme fer, ils croient que la voie de la foi exige la langue des Mecquois. Le roi absent et là pour imposer son choix et ses scélérates lois. Il encourage le désarroi, il souffle le chaud et le froid dans un état de non-droit.

L’idiot croit, l’arriviste boit, l’adroit devient proie de l’effroi. Le peuple guerroie contre les moulins à vent et sans pitié l’ignorance le foudroie. L’enfant du moraliste au bois de Boulogne boit le vin d’Arbois. Le dauphin du dignitaire qui nous fait taire, parle Voltaire et récite Charles Baudelaire et pour le fils de la femme et de l’homme à terre, on lui construit le plus haut des minarets pour l’inviter aux prières. Ô créateur du ciel et de la terre, en ton nom c’est au brûlant fer qu’ils cuisent nos chairs avant ton terrible enfer.

Vingt avril, si tu étais humain, cette fois, tu aurais égaré ton chemin et tu aurais besoin de quelqu’un pour te tenir la main. Ta terre qui avait résisté aux Français, aux Vandales et aux Romains, est vidée de ses rosiers et de ses jasmins et son saint sein est tété par des larbins. L’éclat de ta fille est éteint et son habit de noir est peint. Ton fils de sa barbe prend soin et croit qu’elle sera sa sauveuse à la fin des fins.

La ville des genêts où tu es né est métamorphosée par les gros bonnets. Tamazight n’est plus parlé. La langue de l’Arabie a pris le dessus. Oui, tu es sûrement déçu, car c’est par la langue d’El Bouhtouri que tu es reçu. Une langue fourchue, mais adorée. Le Kabyle au fort verbe est méprisé par les lettrés en herbe et les adolescents imberbes donnent des leçons de langue aux auteurs des proverbes.

Vingt avril, aujourd’hui, si tu assistes aux réunions des villages, tu mourras de rage. Sur nos coutumes, on a tourné la page, on a fait le ménage, on a écarté les sages et dans d’autres traditions, aveuglément, on nage et de plus en plus des yeux, s’éloigne le rivage. Pour se vanter et se donner une belle image, les érudits prennent le français comme langue d’usage. Les dévots qui profitent pour rendre hommage aux chouyoukh du Moyen Âge, c’est de l’Arabie qu’ils nous apportent leur langage qui étouffe le ramage de nos sages.

Vingt avril souffle une autre fois comme un noroît pour changer les lois, pour instaurer le droit. Tes enfants, il faut que tu les foudroies pour qu’ils sachent qu’ils se noient et qu’ils sont la proie des ridicules fatwas et qu’ils sont en train de perdre leur authentique voie et leur douce voix. Sors-les de ce désarroi.

Auteur
Rachid Mouaci

 




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