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dimanche 27 juillet 2025
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Ahmed Ouyahia : l’Algérie « regrette » mais ne condamne pas les frappes en Syrie

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Les Etats-Unis et leurs alliés ont frappé Damas et Homs

Ahmed Ouyahia : l’Algérie « regrette » mais ne condamne pas les frappes en Syrie

Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a indiqué samedi que l’Algérie regrettait les frappes effectuées tôt ce matin par les Etats-Unis et leurs alliées en Syrie.

« L’Algérie ne peut que regretter les frappes qui se sont déroulées cette nuit en Syrie au moment où toute la communauté internationale attendait plutôt l’envoi d’une commission d’enquête pour évaluer où vérifier toutes ces informations relatives à l’usage (présumé) des armes chimiques que l’Algérie avait dénoncé », a déclaré M. Ouyahia, lors d’une conférence de presse animée au Centre international des conférences (CIC).

La réponse est sans ambiguïte puisque le premier ministre prend un trésor de précautions pour dire la position de l’Algérie sans remettre en cause la décision des Américains et leurs alliés.

Puis d’avancer : « L’Algérie est signataire de la convention contre l’usage des armes chimiques et ne sera pas un pays qui soutiendra l’usage de ce genre d’armes », a-t-il ajouté, en réponse à une question sur l’agression contre la Syrie, précisant, qu' »il fallait attendre d’abord une commission d’enquête ». « Malheureusement, ça n’a pas été le cas ».

Réitérant la position officielle de l’Algérie quant au règlement politique du conflit syrien, M. Ouhayia, a soutenu que « malheureusement, ces frappes vont encore créer une atmosphère qui ne manquera pas de peser négativement sur une dynamique de règlement politique de la crise syrienne ».

Quant conséquences de ces frappes occidentales sur la région, il a fait observer que « de toute manière, le monde arabe connaît ces derniers temps des tragédies ».

« Il serait plus sage de laisser au sommet de la Ligue arabe qui se tiendra demain à Djeddah (Arabie Saoudite) le soin aux Etats arabes de dire ce qu’ils pensent de toute cette situation », a déclaré le Premier ministre.

L’intervention militaire occidentale contre la Syrie, qualifiée dans plusieurs réactions d' »agression contre un pays souverain », n’a pas été autorisée par le Conseil de sécurité de l’ONU. La Russie y a bloqué systématiquement toutes les résolutions visant Damas.

Selon la Russie, un total de 103 missiles de croisière ont été tirés par les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, dont des missiles américains Tomahawk, et 71 d’entre eux ont été interceptées par la défense antiaérienne syrienne.

 

Auteur
Avec APS

 




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Le Rassemblement pour la Kabylie appelle à une marche unitaire le 20 Avril

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PRINTEMPS BERBERE

Le Rassemblement pour la Kabylie appelle à une marche unitaire le 20 Avril

Le bureau exécutif du RPK, réuni le 13 avril 2018, a rendu la déclaration suivante :

« Le 20 avril prochain, nous célébrerons le 38e anniversaire du printemps amazigh, repère majeur dans notre récit collectif du combat pour la reconnaissance identitaire et les luttes démocratiques face à un pouvoir autoritaire porteur, durant plus d’un demi-siècle, d’une idéologie arabo-islamique rétrograde et sectaire. C’est aussi l’occasion d’un recueillement à la mémoire des militants disparus et tout particulièrement ceux du printemps noir de 2001 qui ont consenti le sacrifice suprême dans les événements de Kabylie.

Le Rassemblement pour la Kabylie, fidèle aux valeurs du printemps amazigh, s’engage à les perpétuer et à les consolider même si l’évolution historique commande, aujourd’hui, d’apporter des adaptations dans la formulation de nos revendications pour éviter les impasses. Nous sommes appelés à nous inscrire dans une vision nouvelle en faisant appel à de nouveaux paradigmes clarificateurs. La demande de reconnaissance des droits collectifs doit constituer une priorité.

Pour le RPK, le combat identitaire, culturel et linguistique n’avancera de manière décisive que si nous intégrons les questions de la redéfinition de la nation algérienne et de la refondation de l’Etat. Pour sortir de la crise multidimensionnelle, la voie est dans la construction d’un projet politique intégré et novateur.

Celui-ci doit nécessairement s’appuyer sur ces questions identitaires et culturelles, mais aussi sur les préoccupations économiques, sociales et environnementales.

La Kabylie aura tout à gagner en se réappropriant les leviers institutionnels pour gérer de manière autonome son avenir et en se dotant en priorité d’un système éducatif propre, sans pour autant tourner le dos aux questions nationales, notamment celles liées aux droits de l’Homme et la démocratie.

Ce projet n’est possible que si la Kabylie se dote d’un gouvernement et d’un parlement régionaux.

La dynamique de la jeunesse kabyle, qui s’est manifestée en décembre dernier, doit être prolongée pour maintenir la mobilisation citoyenne autour des questions aussi fondamentales que la politique linguistique en cours d’élaboration : L’Académie et la loi sur la promotion de la langue amazighe, si elles sont laissées à la seule initiative des décideurs et de ses relais locaux, vont aller certainement dans le sens des intérêts du pouvoir central.

Les enjeux sont tels que la vigilance doit être accrue. Les acteurs de 1980, dont certains n’ont pas manqué, à juste titre de réagir, sont appelés à jouer un rôle de premier plan dans cette phase cruciale. Le RPK renouvelle son appel à l’unité des rangs et à la constitution d’une structure ad-hoc transpartisane pour répondre collectivement à ces questions tant sur le plan politique que juridique.

le RPK, partie prenante de la dynamique citoyenne, appelle la population à marcher massivement le 20 avril prochain pour faire de cet anniversaire un moment de fraternité, de convergence et d’unité de l’ensemble des militants de la cause amazighe dans le respect de la diversité des opinions politiques, démontrant la réalité de notre culture démocratique forgée par nos traditions et nos luttes politiques. Sa symbolique doit être respectée par tous, et tout doit être fait pour mettre en échec la volonté du pouvoir de le récupérer pour ensuite le folkloriser.

« Pour une marche du 20 avril unitaire et rassembleuse »

P/ Le RPK, le coordinateur

Hamou Boumedine

Auteur
Hamou Boumedine

 




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Est-il encore possible de numériser nos universités ?

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Tribune

Est-il encore possible de numériser nos universités ?

« Nous voulons nous aussi, sonner au clocher du monde ». T.G.Masaryk.

Comment survivrons-nous dans ce monde virtuel ? En misant sur notre développement scientifique et en devenant un pays producteur/leader. Le savoir-faire s’acquiert, il ne se donne pas ou ne se décrète pas par des textes. Il n’y a pas d’intelligence innée, l’intelligence se développe par la force des travaux manuel et intellectuel. Notre pays ne doit pas rester consommateur de gadgets importés à coûts de milliards de dollars et produits par les autres pays. Du Hardware, à savoir la production de processeurs, d’ordinateurs, de téléphone, etc. et au vu de notre retard technologique, on ne peut être qu’utilisateurs ou consommateurs. Du Software, à savoir les langages de programmation, les systèmes d’exploitation, les applications dans les secteurs de la vie, du génie logiciels, des espérances existent encore si on travaille beaucoup. Il faut libérer les esprits en appliquant le slogan qui ne doit pas sonner creux : « l’homme qu’il faut, à la place qu’il faut ». Il faut appliquer à la lettre les conseils de René Descartes, un philosophe éclairé. Ces conseils sont formulés par la proposition qui stipule que : « Sur les objets dont on se propose l’étude, il faut chercher non pas les opinions d’autrui ou ses propres conjectures, mais ce que l’on peut voir clairement, avec évidence, ou déduire avec certitude ; car la science ne s’acquiert pas autrement. » [1].

1. Introduction des médias et des dispositifs technologiques dans l’éducation

Elle date de plus d’un siècle déjà. A partir du XXe siècle on peut citer : la radio scolaire (1936), la télévision et le cinéma scolaire (fin des années 50), et plus récemment les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). Les enjeux des médias et l’intégration des TIC dans l’éducation sont peu significatifs. En 1969, l’université de Californie à Santa Barbara, l’Institut de recherche de Standford et l’université de l’Utah sont reliés à travers un « nœud » installé à l’université UCLA de Los Angeles, USA. Le Pentagone, Ministère de la défense américaine, souhaitait mettre au point un réseau de communication extrêmement maillé entre ordinateurs travaillant pour la défense, afin d’être à l’abri d’une destruction, même en cas d’attaque nucléaire. Si un ou plusieurs nœuds de communication sont détruits, il doit en rester suffisamment pour acheminer quand même les messages. Ce réseau s’appellera Arpanet, Advanced Research Project Agency network, du département de recherche du Pentagone mais seuls les laboratoires qui ont des contrats avec le Pentagone peuvent s’y raccorder. Le réseau Usenet se développe alors. Il prend son origine à l’université de Duke en 1979 [2]. Internet et les réseaux sociaux sont les couches supérieures de cette ère informatique où nous sommes presque absents.

En 2000, avec l’arrivée en Europe de l’ADSL à 512 Kbit/s, l’Algérie se connectait parfois à 56 kbit/s ; en 2006, l’écart s’est définitivement creusé et désormais le ratio est de 1/40, Arrivée en Europe du 20 Mbit/s chez l’usager et du « quadruple play » ; l’Algérie se connecte parfois à 512 Kbit/s. Ce sont surtout des pratiques des TIC pauvres, liées à des modèles dominés par l’enseignement de l’informatique. Le problème du débit de l’Internet où on n’arrivait même pas à consulter les e- mails, a fait que même si on était abonné par Internet à Science-Direct ou à la Sndl etc., rapatrier des articles de 400Ko relevait de la science fiction. Allez développer les sites des universités. Selon Internet World Stats, de décembre 2011 [3], les taux de pénétration de l’Internet en fonction des régions du monde, Afrique, Amérique latine et Caraïbes, Amérique du Nord, Asie, Europe, Océanie et Australie et Moyen-Orient étaient respectivement de 13,5 %, 39,5%, 78,6%, 26,2%, 61,3%, 67,5% et 35, 6%. Selon les mêmes statistiques de juin 2016, les utilisateurs d’Internet dans les mêmes régions du monde, étaient respectivement de 9,3 %, 10,5%, 8,7%, 50,2%, 16,7%, 08,0% et 3,8%.

2. De la communication à l’université

Les enseignants chercheurs ne disposent pas directement des moyens de leurs productions scientifique et pédagogique. Sans complaisance et pour des raisons historiques, nous ne pouvons pas atteindre la vitesse de croisière de la science. Le problème des ressources humaines se pose avec acuité. A l’université scientifique, existe-il une communication qu’il faut figer ou animer par une numérisation qui soit de qualité supérieure ? Les communications orale ou écrite n’existent pas. En dehors des heures de cours, les enseignants-chercheurs ne disposent pas de leurs amphithéâtres et de leurs classes. Ils leurs sont même interdits pour se réunir ou discuter du devenir pédagogique et scientifique de leur université. Les réunions entre enseignants se font rares si elles ne sont pas carrément proscrites. Par affichage, les enseignants ne peuvent même pas appeler à une réunion de réflexion, de brainstorming, etc. On déplore l’absence totale de cadre d’expression pour l’enseignant qui n’a aucun moyen de se faire écouter. Un ex-Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique lui a été donné de constater un déficit flagrant en matière d’information et de communication au sein des établissements d’enseignement supérieur autour des mesures engagés par le secteur…. Il a même demandé aux chefs d’établissements universitaires de veiller personnellement à assurer une communication efficiente au sein de leur établissement et son environnement. Il leur a aussi demandé d’apporter toutes les clarifications nécessaires pour répondre aux interrogations de la communauté universitaire (Note ministérielle du MESRS n°196 du 05 Mars 2011). Dites ce que vous voulez, nous ferons ce que nous voulons, ainsi marche le système hostile que des responsables algériens utilisent.

3. Peut-on réussir la numérisation de nos universités ?

Avant toute mise en relief ou une numérisation des travaux scientifique et pédagogique, les universités algériennes doivent dispenser un enseignement pragmatique et utilitariste. Dans la science, ce qu’il faut acquérir est le savoir-faire qu’on ne donne pas mais qui s’arrache ou s’acquiert auprès des centres de recherche nationaux ou étrangers ou des universités, après des années de durs labeurs. Nos recherches ne sauraient être limitées aux travaux de laboratoires, elles doivent être effectuées dans le cadre de la vie quotidienne. Est-il possible que chaque université dispose d’un site Web performant ?

Toutes les facultés, leurs département respectifs, leurs équipes ou staff pédagogiques et de recherches peuvent mettre à jour leurs cours, leurs TD, leurs examens, leurs corrections, leurs sujets de thèses à proposer, leurs travaux de recherches, leurs curriculum vitae, etc. L’idéal est de développer des sites WEB actifs et non pas en construction. Ces sites doivent être développés par des informaticiens de haut niveau, des Webmasters qualifiés qui maîtrisent les langages de programmation sur Internet tels que l’HTML et le PHP par exemple. Pour éviter la monotonie, il est préférable aussi que les enseignants chercheurs choisissent un style de leur page Web, chargent leurs informations selon les normes actuelles telles CS3, Adobe ou Macro media, et l’hébergent sur le site de leur université. La page de l’enseignant chercheur doit être très riche en ergonomie, interface, conception, IHM, Style, design… Mais là, un autre problème survient. Il faut un accès et avoir de l’Internet. Les liens avec des adresses URL à toute la production scientifique sont aussi affichés. Les enseignants chercheurs n’ont de préoccupations quotidiennes que d’ordre matériel. Comment se procurer une rame de papier, une cartouche d’encre ou du toner pour pouvoir imprimer un article rapatrié de l’Internet, un micro portable, une chaise confortable, des CD, des trombones, des agrafes, des chemises, des sous chemises etc. … sont les défis à relever.

L’Internet, les logiciels et la documentation ne sont rien sans les enseignants chercheurs. Dans la majorité des universités Scientifiques Algériennes, parler des TIC, du e-learning, de la e-maintenance, etc., n’est qu’un leurre. Ils sont des moyens pédagogique et scientifique indispensables dans le LMD. De nos jours avec la téléphonie 4G et le développement des applications dans tous les secteurs de la vie domestique, on ne sait plus où donner de la tête. La rapidité des ordinateurs est passée de milliards de données à la seconde à un quatrillion – la vitesse pétaflop, que seul le plus rapide des micro-ordinateurs ultrarapides peut atteindre. Internet et les systèmes de téléphonie portable sont absorbés par des centaines de réseaux satellites.

4. La numérisation au service de l’université, de la bibliothèque universitaire, de l’université à distance, des conférences nationales et internationales, etc.

De nombreuses institutions d’enseignement supérieur mettent en ligne des vidéos de certains cours qu’elles proposent. Ce phénomène se développe dans le monde développé, et le contenu est plus important encore en anglais. Ce dont vous avez besoin: Un ordinateur, un téléphone portable ou une tablette avec une connexion internet. Parfois, une connexion audio via votre ordinateur ou un téléphone, une webcam feront l’affaire. A la bibliothèque et faute du nombre, les étudiants n’arrivent pas à retirer le livre qu’il leur faut.

Pourquoi ne pas investir dans des bibliothèques virtuelles, en scannant les livres? Faute de ne pouvoir se déplacer à une conférence, une possibilité numérique est offerte aux chercheurs, la participation à une conférence en ligne ou sur Internet appelée aussi en anglais WebEx ou par vidéophone. Le conférencier, en utilisant par exemple le « Skype », peut exposer ses travaux à distance sans se déplacer au pays où a lieu la conférence. Or, dans nos universités, l’utilisation du Skype, Youtube, Facebook est proscrite même pour les professeurs. Voir, revoir, entendre, réentendre les conférences se fait à travers des Bibliothèques.

La bibliothèque met en exposition le flux continu des plus prestigieuses conférences les offrant ainsi en différé. La conférence en ligne fait partie intégrante d’une nouvelle façon de travailler. Cela permet à plus de personnes à effectuer plus de travail en moins de temps, ce qui correspond exactement à ce dont un chercheur efficace a besoin. Elle permet aussi de collaborer avec des scientifiques n’importe où sur la planète, de les rencontrer en ligne et partager des fichiers, des informations et l’expérience. Elle propose des solutions qui augmentent la productivité et permettent aux chercheurs de rester connectés [4]. Le chercheur doit avoir sa propre page Web à son université ou sa page Facebook ou sa page Twitter ou au moins que son email soit rendu public.

Conclusion

Le décret exécutif n° 99-244 du 31 Octobre 1999 régit la création des laboratoires dans les universités. Dans les vingt sept articles qui le constituent, il n’évoque nul-part le chercheur. De ce fait, un mépris à l’égard des enseignants chercheurs est constaté. Il faut les rétablir dans leurs droits. Les universités n’ont pas encore réussi à s’accommoder aux contraintes de la bureaucratie. Il faut libérer les esprits et laisser les scientifiques réfléchir la tête reposée. Les budgets votés et débloqués pour la recherche n’arrivent jamais entre les mains de vrais chercheurs, et s’ils arrivent ce n’est qu’en miettes. Tous les locaux disponibles dans une université sont réservés à une administration pléthorique qui envahit l’espace scientifique, pédagogique et social. Même le scientifique est pris d’assaut par des gens qui ne réfléchissent plus, mais excellent dans le zèle et le mépris du corps enseignant. Il est impératif que les enseignants chercheurs apprennent l’Anglais américain, qui est différent de l’Anglais britannique. Ce premier Anglais mène actuellement une hégémonie totale dans la science.

A. D.

Références

1. René Descartes. Discours de la méthode. Texte présenté et annoté par Jean Costilhes. 1966, Nouveaux classiques, Hatier, p.85. 2. Frédéric Barbier et Catherine Bertho Lavenir. Histoire des médias. De Diderot à Internet. Armand Colin/Masson, Paris, 1996. 3. http://www.internetworldstats.com/stats.htm 4. http://www.bnf.fr/fr/evenements_et_culture/conferences_en_ligne.html

Auteur
Ali Derbala, universitaire

 




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Poutine « dénonce avec la plus grande fermeté » les frappes occidentales en Syrie

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Moyen-Orient

Poutine « dénonce avec la plus grande fermeté » les frappes occidentales en Syrie

 Le président russe Vladimir Poutine a dénoncé samedi « avec la plus grande fermeté » les frappes menées par les Etats-Unis et leurs alliés contre des installations du régime de Damas en Syrie, en représailles à une attaque chimique présumée.

« La Russie dénonce avec la plus grande fermeté l’attaque sur la Syrie, où des militaires russes aident le gouvernement légitime à lutter contre le terrorisme », a déclaré le président russe dans un communiqué diffusé par le Kremlin.

Le président Poutine a également annoncé que la Russie convoquait une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU pour évoquer « les actions agressives des Etats-Unis et de leurs alliés » en Syrie.

Les frappes occidentales ont été menées « sans l’aval du Conseil de sécurité de l’ONU, en violation de la Charte des Nations unies, des normes et principes du droit international » et constituent « un acte d’agression à l’encontre d’un Etat souverain qui se trouve à l’avant-garde de la lutte contre le terrorisme », a poursuivi le Kremlin.

Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni ont lancé samedi des frappes concertées en Syrie contre le régime de Bachar al-Assad, une semaine après l’attaque chimique présumée du 7 avril dans la ville syrienne alors rebelle de Douma, imputée aux forces gouvernementales.

« Les experts militaires russes qui se sont rendus sur les lieux de cet incident imaginaire n’ont trouvé aucune trace d’utilisation de chlore ou d’autre substance toxique. Aucun habitant local n’a confirmé d’attaque chimique », a ajouté M. Poutine dans cette déclaration.

Selon lui, les Occidentaux ont « montré un mépris cynique » pour l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), qui doit débuter samedi son enquête dans la ville syrienne de Douma, en lançant « une action militaire sans attendre les conclusions de l’enquête ».

« Par leurs actions, les Etats-Unis aggravent encore la catastrophe humanitaire en Syrie, apportent des souffrances à la population civile, favorisent les terroristes, qui tourmentent depuis sept ans le peuple syrien, et provoquent une nouvelle vague de réfugiés », a encore déclaré le Kremlin.

Auteur
AFP

 




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Le maréchal libyen Khalifa Haftar hospitalisé à Paris

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Alors qu’on le disait décédé

Le maréchal libyen Khalifa Haftar hospitalisé à Paris

L’homme fort de l’est de la Libye, le maréchal Khalifa Haftar, reçoit actuellement des soins dans un hôpital à Paris, a indiqué son porte-parole dans la nuit de vendredi à samedi, confirmant des informations de presse.

« Au cours d’un programme de visites prévues dans plusieurs pays, le maréchal Haftar s’est senti malade et s’est rendu à un hôpital à Paris pour des examens médicaux normaux », a indiqué le porte-parole, Ahmed al-Mesmari, sans autre précision sur l’état de santé du maréchal ou sa date d’admission.

Le maréchal Haftar, 75 ans, « sera de retour en Libye dans quelques jours pour poursuivre la lutte contre le terrorisme », a-t-il ajouté sur son compte Twitter. Des informations contradictoires circulent depuis le début de la semaine sur l’état de santé du maréchal Haftar qui aurait subi une attaque cérébrale ou cardiaque, selon des médias libyens. 

M. Mesmari ainsi que d’autres responsables avaient dans un premier temps démenti une hospitalisation du maréchal Haftar.

« Toutes les nouvelles au sujet de la santé du commandant général sont fausses, le maréchal Haftar est en excellente état de santé », avait déclaré mardi le porte-parole.

Le maréchal n’a fait aucune apparition publique cette semaine et aucune photo de lui n’a été publiée,faisant nourrir les rumeurs qui ont inondé les réseaux sociaux.

Des médias libyens et étrangers ont même annoncé vendredi la mort du maréchal, malgré les démentis répétés de son porte-parole et de ses proches. 

L’émissaire de l’ONU en Libye Ghassan Salamé a démenti implicitement cette information en indiquant avoir discuté vendredi avec le maréchal « de la situation générale en Libye et des derniers développements politiques dans le pays », a indiqué la Mission des Nations unies en Libye (Manul) sur son compte Twitter.

Khalifa Haftar « va très bien. Il doit rentrer en Libye ce week-end », a indiqué à l’AFP un proche du maréchal sous couvert de l’anonymat.

La Libye fait face à une crise politique sans précédent doublée d’une insécurité chronique. Deux autorités s’y disputent le pouvoir: d’un côté, le gouvernement d’union nationale (GNA) reconnu par la communauté internationale et basé à Tripoli, et de l’autre, une autorité exerçant son pouvoir dans l’est du pays avec le soutien du maréchal Haftar.

Chef de l’Armée nationale libyenne (ANL, autoproclamée) et bête noire des islamistes en Libye, le maréchal Haftar est accusé par ses rivaux de vouloir instaurer une nouvelle dictature militaire en Libye.

En 2017, l’ANL est venue à bout de groupes jihadistes qui s’étaient emparés de Benghazi (est) en 2014, au bout de trois ans de combats meurtriers.

Auteur
AFP

 




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Les Etats-Unis et leurs alliés bombardent Damas et Homs

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Moyen-Orient

Les Etats-Unis et leurs alliés bombardent Damas et Homs

Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni ont lancé samedi des frappes ciblées en Syrie pour punir le régime de Bachar al-Assad accusé par Donald Trump d’avoir mené des attaques chimiques « monstrueuses ».

Au moment même où le président américain annonçait ces frappes depuis la Maison Blanche, des détonations ont été entendues à Damas, marquant un nouveau chapitre dans ce pays ravagé par une guerre sanglante et complexe qui dure depuis sept ans.

Selon une correspondante de l’AFP à Damas, centre du pouvoir de M. Assad, les explosions ont été suivies par des bruits d’avions tandis que des colonnes de fumée se sont élevées du nord-est de la capitale syrienne.

« J’ai ordonné aux forces armées des Etats-Unis de lancer des frappes de précision sur des cibles associées aux capacités du dictateur syrien Bachar al-Assad en matière d’armes chimiques », a lancé M. Trump.

« Une opération combinée est désormais en cours avec la France et le Royaume-Uni, nous les remercions tous les deux », a-t-il ajouté.

Le régime syrien a dénoncé une « agression barbare et brutale » des Occidentaux, qu’il a accusés de chercher à entraver une mission de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) dont une équipe doit entamer samedi son enquête à Douma sur l’attaque chimique présumée du 7 avril.

Selon la télévision d’Etat, la défense anti-aérienne syrienne est entrée en action contre les avions occidentaux, et des missiles contre une position militaire à Homs ont été interceptés.

Au lever du soleil à Damas, des dizaines de partisans du régime arborant des drapeaux syriens, se sont rassemblés sur l’emblématique place des Omeyyades, au son des klaxons et de musiques patriotiques.

Les voitures, décorées aux couleurs rouge, noire et blanche, ont même formé un petit embouteillage autour de la fontaine au centre de la place. Certains font le V de la victoire, d’autres font des selfies ou dansent sur la chaussée.

« Insulte » à la Russie 

C’est une attaque présumée aux « gaz toxiques » dans le dernier bastion rebelle de Douma près de Damas, qui est à l’origine des frappes déclenchées après une mobilisation de la communauté internationale, déjà saisie par l’horreur d’une guerre civile qui a fait plus de 350.000 morts depuis mars 2011.

Elle a fait plus de 40 morts selon des secouristes à Douma. Le régime et l’allié russe ont démenti en dénonçant des « fabrications ». 

Selon le général Joe Dunford, chef d’état-major américain, les forces occidentales ont visé à 01H00 GMT (04H00 en Syrie), trois cibles liées au programme d’armement chimique syrien, l’une près de Damas et les deux autres dans la région de Homs (centre).

Il a précisé qu’aucune autre opération militaire visant la Syrie n’était prévue à ce stade.

« Il est clair que le régime Assad n’avait pas reçu le message l’an dernier », a dit le ministre américain de la Défense Jim Mattis, rappelant la frappe américaine d’avril 2017 sur la base militaire d’Al-Chaayrate près de Homs, après une autre attaque chimique imputée à Damas qui avait fait plus de 80 morts à Khan Cheikhoun (nord-ouest) quelques jours auparavant.

« Nous avons été très précis et la réponse était proportionnée, mais, en même temps, ce fut une frappe lourde », a-t-il ajouté, précisant que les forces américaines avaient employé deux fois plus de munitions que l’an dernier. Aucune perte américaine n’a été rapportée, selon le Pentagone.

Allié indéfectible du régime syrien, la Russie a réagi par la voix de son ambassadeur aux Etats-Unis, Anatoli Antonov, aux frappes occidentales. « Nos mises en garde n’ont pas été entendues » et ces frappes sont une « insulte » au président Vladimir Poutine, selon lui.

Selon le ministère de la Défense à Moscou, 100 missiles ont été tirés sur la Syrie, dont « un nombre significatif » ont été interceptés par les forces syriennes. Aucune des frappes n’a atteint les abords des bases aérienne et navale russes en Syrie.

 Frégates et avions de chasse

Londres a annoncé que quatre avions de chasse Tornado GR4 de la Royal Air Force avaient bombardé un « complexe militaire » près de Homs.

Paris a indiqué que la France avait frappé avec des frégates multimissions en Méditerranée et des avions de chasse. Selon le président Emmanuel Macron, les frappes ont été « circonscrites aux capacités du régime syrien permettant la production et l’emploi d’armes chimiques ».

Dans sa déclaration, Donald Trump a mis en garde l’Iran et la Russie, qui ont déployé des milliers d’hommes et du matériel en Syrie pour aider M. Assad face aux rebelles et jihadistes, contre leurs liens avec le pouvoir syrien.

Il a affirmé que la Russie avait « trahi ses promesses » de 2013 sur l’élimination des armes chimiques syriennes.

Avant le lancement des frappes, le département d’Etat avait assuré avoir « la preuve » de l’utilisation d’armes chimiques par le régime Assad. 

Après avoir exprimé la crainte d’une « escalade militaire totale », le patron de l’ONU Antonio Guterres a appelé à la retenue « dans ces circonstances dangereuses ». 

Autre principal acteur du conflit en Syrie et ennemi juré des Etats-Unis, l’Iran a lui mis en garde contre les « conséquences régionales » des frappes occidentales, en dénonçant une « action aventuriste ». 

Auteur
AFP

 




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Echourouk incite sournoisement à la violence contre Amin Zaoui, Kamel Daoud et Mihoubi ! (Vidéo)

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Plusieurs articles et vidéos postés dans ce sens

Echourouk incite sournoisement à la violence contre Amin Zaoui, Kamel Daoud et Mihoubi ! (Vidéo)

C’est un grave précédent, la chaîne de télévision offshore Echourouk, au financement occulte, incite sournoisement à la violence contre Kamel Daoud, Amin Zaoui et le ministre de la Culture Azedine Mihoubi.

Dans une vidéo aux effets visuels et sonores hollywoodiens, ils s’attaquent violemment d’abord à l’écrivain Amin Zaoui, qui a signé dernièrement une chronique sur Liberté, où il disait, tout le bien qu’il pensait des islamistes, des ulémas et de la charia. 

«Tout musulman ou simplement celui qui vit dans un pays musulman est condamné de vivre en otage d’un côté par la charia et de l’autre par les ulémas. La charia islamique est une violence intellectuelle. Une violation de la vie privée. Une répression culturelle contre le sens de la citoyenneté participative», avait-il écrit dans sa chronique du 5 avril dernier. 

Dans la vidéo d’Echourouk, on peut lire que « dernièrement des écrivains irrévérencieux (outrageants) de l’islam et des us de la société algérienne sont nombreux, le dernier étant Amin Zaoui. Il a prétendu que la Charia islamya était une source de violence et que le musulman en était le prisonnier. Mais plus que ça, il a attaqué les Ulémas de l’Islam et a écrit qu’ils n’avaient aucune relation avec la science. Selon Zaoui, le fondateur de Facebook, marc Zuckerberg, est supérieur aux deux imams, Abou Huraira (un apôtre du prophète) et El Boukhari (l’auteur des célèbres recueils des hadiths) », pouvait-on lire dans la vidéo, qui sournoisement, prend sciemment l’exemple de Marc Zukerberg, parce que Juif, alors qu’il a été cité parmi d’autres scientifiques que Zaoui considérait, à juste titre, comme des Ulémas, c’est-à-dire, des inventeurs. 

On pouvait lire également sur la vidéo d’Echourouk, qu’Amin Zaoui, avait des « positions connues à l’égard de la civilisation arabo-islamique, et qu’il a prétendu que le lecteur francophone était plus intelligent que les arabisant », le but étant d’augmenter le niveau de la charge émotionnelle et violente de celui qui visionnera la vidéo. 

Amin Zaoui avait pourtant expliqué que les imams durant des siècles, n’ont fait que traduire les désirs hégémoniques des Califs et gouvernants islamiques en charia, afin de soumettre les peuples, et ce, d’après le chroniqueur, depuis le décès du prophète de l’islam. Il a également attaqué l’utilisation outrageuse du mot « âlim », ou uléma, par des gens qui n’ont aucun lien avec la science et ses méthodes, et c’est sûrement pour cela qu’il fut si violemment attaqué. «D’abord, les ulémas ont violé et ont volé ce nom de «âlim» qui signifie en arabe «savant» «homme de science» «scientifique». Ils ont enfilé une fausse appellation. Ils ont usurpé d’un faux nom, une fausse identité. En réalité, les ulémas musulmans n’ont rien de « science» ni de « scientifique». Universellement un âlim, c’est-à-dire un « savant», est celui qui arrive à inventer quelque chose pour l’humanité : en médecine, en mathématique, en physique, en biologie, en nucléaire…

Un savant ou un âlim c’est un Einstein, un Pasteur, Pierre et Marie Curie, Thalès, Newton, un Mark Zuckerberg … Les ulémas (les savants musulmans) à l’image de Abou Houraira, El Boukhari, Mouslim, Qaradaoui, Ghazali, Chaâraoui, Aidh Al Qarni… tout ce monde n’a aucun rapport avec le concept «âlim» ou avec «el îlm» la science. Ils sont des moulins de la rhétorique. ».

Mais Echourouk TV ne s’arrête pas là, puisqu’elle s’attaque également à d’autres personnes comme l’écrivain Kamel Daoud, l’une de leurs cibles préférées et même, et c’est une première, à un ministre en exercice, Azzedine Mihoubi, ministre de la Culture, qui avait refusé les doléances des islamistes, quant à l’envoie de la statue de Ain El Fouara au musée. « Et même avant Zaoui, des écrivains ont tenu des propos injurieux à l’égard de tout ce qui est islamique, et même arabe et algérien. À l’image de Kamel Daoud qui s’est attaqué à plusieurs reprises à l’histoire islamique, à l’arabe et aux constantes culturelles algérienne ! Les déclarations du ministre Azzedine Mihoubi, concernant la statue de Ain El Fouara, ont versé dans le même sens, car ce responsable de l’État a eu une position virulente lorsque la demande de l’enlever lui a été faite, et a signifié aux demandeurs que leur place était au musée », poursuit la chaîne Echourouk, Puis d’écrire que « malgré tout cela, les intellectuels et les officiels se taisent. Mis à part l’association des ulémas musulmans algériens qui a appelé à répondre avec fermeté à de tels outrages ». 

Mais là où ça devient carrément affolant, c’est lorsque la chaîne de télévision, termine sa vidéo, par un véritable appel au meurtre déguisé, de ces personnalités, sous forme d’un questionnement aux propos menaçants et glaçants. « Faut-il des positions extrémistes sur ces outrages pour bouger ? ». Suivez mon regard …

C’est ainsi que la chaîne d’Echourouk, jette la balle dans le camp des extrémistes, en les incitant à bouger, comme si on leur disait que c’était à eux de jouer ! Elle leur désigne les ennemis de l’Islam, de l’arabité, des constantes identitaires et de l’Algérie et leur dit sournoisement, aux islamistes extrémistes et violents de s’en occuper. 

Que fait l’ARAV, les services de sécurité, et l’État face à cette nouvelle forme de vindicte populaire et de terrorisme médiatique ? Avant, les extrémistes avaient des caves pour rédiger leurs appels au meurtre, là, ils ont des chaînes de télévision aux financements occultes pour le faire. Il faut absolument sévir et vite !

Voir ici la vidéo d’Echourouk

Auteur
Hebib Khalil

 




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Le maréchal Khalifa Haftar serait mort, son entourage tente de rassurer

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Libye

Le maréchal Khalifa Haftar serait mort, son entourage tente de rassurer

Les informations sur le maréchal Haftar se téléscopent. L’agence russe Sputniks annonce, s’appuyant sur des sources à Tripoli qu’il est bien décédé. Quant à RFI elle révèle dans une dépêche qu’il est toujours hospitalisé en France. Ajoutant qu’il serait à l’hôpital militaire de Percy, en région parisienne.

Dans son entourage en France, on reste très discret, rien ne filtre réellement sur son état de santé ni sur le lieu et les conditions de son hospitalisation. Des sources en contact avec les proches du militaire se bornent à indiquer qu’il est en meilleure santé. A Benghazi, ses officiers ne peuvent plus nier les informations sur l’état de santé dégradé du maréchal.

C’est sans doute pour éviter qu’une escalade ait lieu sur le terrain que les responsables de l’Est libyen communiquent à leur façon en ce qui concerne l’état de santé du maréchal Khalifa Haftar et son transfert en France. Ces officiers ont, dans un premier temps, tout nié d’emblée, mais les heures passant, sans que Khalifa Haftar n’apparaisse, ses officiers se sentent de plus en plus embarrassés.

C’est le cas du porte-parole de l’armée nationale libyenne (ANL) le général Ahmad al-Mismari. En tenant mercredi soir à Benghazi sa conférence de presse hebdomadaire, il a esquivé plusieurs fois la question et a tenté de rassurer en lisant un message de Khalifa Haftar ce qui sous-entend son absence du pays : « Le maréchal Haftar assure les Libyens que la situation sécuritaire est sous contrôle, sur tous les fronts », a-t-il déclaré.

Dans l’entourage de Khalifa Haftar à Paris, il semble qu’il y n’ait qu’un seul mot d’ordre : répandre de bonnes nouvelles sur l’état de santé du maréchal.

Cet entourage a même fait croire à la presse qu’une rencontre a eu lieu, mercredi, entre Khalifa Haftar et le prince héritier saoudien, dit MBS, à l’hôtel George V à Paris. Une façon de dire que Khalifa Haftar va mieux, sauf que la rencontre n’a jamais eu lieu.

Le décès de Haftar pourrait plonger la Libye dans de nouveaux affrontements fratricides. 

Auteur
Avec RFI

 




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Bernard Casoni : « Nous n’avons pas assisté à un match de football » (Vidéo)

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Après la défaite de son club face à la JSK

Bernard Casoni : « Nous n’avons pas assisté à un match de football » (Vidéo)

L’entraîneur du MCA a fait des déclarations gravissimes sur les conditions de déroulement de cette demi-finale face à la JS Kabylie.

« Il n’y a pas de sécurité. Nous n’avons pas jouer au football, c’est grave », répétait l’entraîneur du MCA, ce que confirment les joueurs. Des accusations sont portées sur l’organisation et le manque de sécurité sur le terrain.

Autre son de cloche chez les joueurs de la JSK, sortis euphoriques.

 

 




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Lounis Aït Menguellet donne rendez-vous à ses fans le 6 mai à Massy

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Dernier concert avant Bercy

Lounis Aït Menguellet donne rendez-vous à ses fans le 6 mai à Massy

Le concert que donnera Lounis Aït Menguellet dimanche 6 mai, à l’Opéra de Massy, est le dernier de l’année 2018. Le prochain sera sans nul doute le plus exceptionnel de sa carrière. Il aura lieu le 12 janvier 2019 à l’Arena Accor de Bercy en compagnie de l’immense Idir et Mohamed Allaoua.

Mais en attendant le prochain Yennayer, son public pourra donc le retrouver dans une petite vingtaine de jours dans ce concert préparé par l’Association franco-berbère de l’Essonne. Celui-ci va clôturer la tournée de galas avant l’heure.

Aussi, contrairement aux rumeurs malveillantes colportées ici ou là, le poète se porte très bien, selon nos sources. Lounis Aït Menguellet est chez lui en train de peaufiner ce rendez-vous. Nous avons eu à le retrouver en mars dans son village.

L’artiste n’est plus à présenter. Fidèle à sa réserve légendaire, il préfère garder son énergie et sa verve pour les occasions qu’il partage avec son public. 

Ses derniers albums puisés dans les tréfonds de notre patrimoine et nourris de la philosophie universelle sont la meilleure preuve qu’il est le poète de son époque. Celui-là même qui observe le mouvement des hommes et les mutations de la société avec une justesse du verbe particulièrement déconcertante.

Pour ceux qui souhaitent aller l’écouter, ils peuvent acquérir leurs billets à Paris, au Royal Est Music situé au 129, rue Faubourg Saint Martin, Paris 10e. Métro gare de l’Est.

Lounis

Auteur
H. A.

 




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