La Cour constitutionnelle a sonné, mercredi 31 juillet, la fin de la récréation en annonçant la liste définitive des participants à la mascarade présidentielle algérienne du 7 septembre.
La Cour constitutionnelle ne va tout de même pas contredire le très zélé patron de l’ANIE ! Sans surprise donc, les noms de Youcef Aouchiche (FFS), Abdelmadjid Tebboune ( indépendant, nous dit-on) et Abdelali Hassani Cherif (MSP) constituent le trio retenu par les magistrats de l’instance présidée par Omar Belhadj. Exit donc les recours de cinq des 13 prétendants à la présidentielle éliminés par l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE). Un sacré coup de balai qui a refroidi plus d’un dans cette classe politique très encline au baisemain politique
Ni Saida Neghza, la tonitruante femme d’affaires et cheffe de la CGEA, l¨’organisation patronale non adoubée par le pouvoir, ni l’ancien vice-ministre des Affaires étrangères et chef du Parti de l’Alliance républicaine, Belkacem Sahel n’ont été repêchés par la Cour constitutionnelle qui à rejeté leurs recours malgré le battage médiatique qu’ils ont fait suite à l’invalidation de leurs dossiers de candidature. Le gendarme des élections que dirige par l’islamiste repenti, Mohamed Charfi, a été impitoyable malgré ses hésitations et contradictions lors de sa conférence de presse de présentation des « candidats ».
Dans des déclarations enflammées, Neghza s’est élevée contre son élimination, se disant victime d’exclusion politique, accusant même l’ANIE de « trucage » sur les formulaires des signatures. Comme si personne ne le savait en Algérie !
Abdelmadjid Tebboune dans l’indifférence
L’annonce du trio donné partant pour la course au Palais d’El Mouradia n’a pas emballé grand monde. Silence radio sur les réseaux sociaux où l’intérêt des internautes est plutôt accaparé par les performances de la jeune gymnaste Kaylia Nemour, qui défend ses chances d’une médaille en or pour l’Algérie aux jeux olympiques de Paris.
Les Algériens sont revenus des mascarades électorales et des fausses promesses de transparence.
On comprend aisément le manque d’enthousiasme populaire et des quelques militants déclarés ou partisans potentiels des deux « opposants » qui se préparent à jouer le rôle de faire-valoir d’une réélection jouée d’avance. Abdelmadjid Tebboune remportera le ticket qui lui permettra de se maintenir au pouvoir pour 5 ans supplémentaires. Un énième mandat qui plongera malheureusement encore plus le pays dans la crise politique et accentuera son isolement à l’international.
Ingénieur en génie civil, Akli Ourad vient de publier à compte d’auteur « De Londres à Jérusalem, terreur promise », un livre coup de poing sur son voyage en Palestine occupée.
«De Londres à Jérusalem, terreur promise» est une plongée effarante dans le système de colonisation et d’apartheid mis en place par Israël pour spolier et effacer toute trace palestinienne dans les territoires occupés.
Ecrit sous forme d’un reportage avec un point de vue militant en faveur de la cause palestinienne, Akli Ourad raconte ici son inattendu voyage dans un cadre professionnel à Ramallah, Naplouse, Jérusalem,… L’auteur nourrit son texte de références historiques soutenues pour comprendre donner une perspective globale de la question palestinienne.
Tout commence donc pour Akli Ourad à l’aéroport Heathrow à Londres où est basée la société qui l’avait chargé d’une mission pour la Banque mondiale.
« L’avion d’El Al était entouré de paravents de protection et d’un couple de véhicules militaires afin de parer à toute tentative de prise d’otage de l’aéronef par les militants palestiniens ou les sympathisants de leur cause ». Le décor est planté pour ce voyage sans nul autre pareil. Dès l’embarquement, les questions et soupçons fusent. « Embarquer sur un vol d’El Al est toujours un parcours du combattant (…) Aucune autre compagnie à l’échelle mondiale ne soumet ses voyageurs à une procédure de sécurité aussi intrusive qu’El Al », constate l’auteur.
En effet, en dépit de son ordre de mission pour la Banque mondiale et son passeport britannique, Akli Ourad est soumis à une batterie de questions par les services de la sécurité israéliens. Son nom fait mouche dans la tête des espions de Tel Aviv.
L’aéroport de Heathrow est le début d’un ensemble de sauts d’obstacles que l’auteur devait surmonter avec savoir-faire, tact et stoïcisme.
Bien sûr, en dépit de toutes les embuches et problèmes les plus invraisemblables créés par les autorités israéliennes, pour l’auteur visiter la Palestine et ses territoires occupés était un voyage à ne pas rater. Pas question d’abdiquer pour Akli Ourad.
C’est ce voyage que «De Londres à Jérusalem, terreur promise» raconte avec finesse et engagement. L’auteur nous conduit à Ramallah, Jérusalem et sa vieille ville,… le récit fait sur le voyage en taxi en direction d’Al Ram, un village situé entre Ramallah et Jérusalem dit tout sur l’apartheid que subissent les Palestiniens.
Avec la guerre à Gaza et le risque d’explosion à venir dans le Proche-Orient, la lecture de cet ouvrage peut donner des clés de compréhension de ce qui se déroule dans cette région.
Sofiane Ayache
«De Londres à Jérusalem, terreur promise» est disponible sur la plateforme Amazon
Macron et Tebboune : jusqu'à quand les ponts resteront coupés ?
Plus d’un demi-siècle que le régime algérien tire sur la ficelle du syndrome de l’ennemi extérieur. Une ficelle grosse comme la main que ne voient pourtant pas la majorité des Algériens. Le Maroc est pour les Algériens le Désert des tartare de Dino Buzzati.
Cet ennemi au-delà de la frontière, toujours prêt à nous menacer, est le Maroc, le meilleur ami du régime algérien car il lui assure en partie sa survie depuis des décennies. Comment avoir un levier plus efficace et peu coûteux qui vous fait picorer tout un peuple dans les mains ?
Lorsqu’il y a un conflit j’ai une tendance naturelle et instinctive à toujours me positionner en contradiction avec les aboiements nationalistes et tiers-mondistes du régime algérien.
Dans celui de la rupture présente, un certain nombre de points m’interrogent sur un paradoxe qui m’a toujours intéressé. Essayons de résumer ses contours.
L’Algérie défend corps et âme Poutine pour son annexion de l’Ukraine. Elle s’insurge au nom des principes fondamentaux du droit international pour une invasion illégale du Sahara occidental. La main sur le cœur, elle s’érige en défenseur d’un peuple bafoué et soumis dans sa volonté à recouvrer son indépendance.
Les Ukrainiens sont bombardés jour et nuit par une armée qui mutile leur population dans des conditions atroces. L’Algérie ne perçoit que le droit de Moscou à combattre un « régime nazi » et une volonté de l’occident à vouloir la soumettre, notamment par les États-Unis et l’Otan.
Lorsque Poutine dit vouloir recouvrer un pays qui appartient à la grande Russie historique de Nicolas 1er, elle y voit un acte de lutte contre la spoliation des terres de la mère patrie. Mais lorsque les marocains revendiquent le territoire sahraoui comme une réappropriation des terres historiques du royaume chérifien, l’Algérie crie au colonialisme et à l’action belligérante contre une nation souveraine dans ses frontières.
L’Algérie crie haut et fort que la légalité des revendications des Sahraouis est reconnue par les résolutions du Conseil de sécurité qui demandent un référendum. Mais elle réfute les accords sur les frontières ukrainiennes internationalement reconnues par la communauté internationale, y compris par la Russie.
Les généraux algériens se fichent complètement du sort des Sahraouis comme celui des algériens. L’implantation d’un pays arabe puissant à ses frontières est leur seule crainte. Les intérêts de ces pauvres sahraouis ne se reflètent que dans les richesses minières du pays conquis. Ils savent que la très grande pauvreté de Sahraouis les poussera inévitablement dans leurs bras.
Le régime marocain est aussi détestable et corrompu que celui de l’Algérie. Il faut les combattre tous les deux. Dans cette affaire regrettable, il y trois peuples à soutenir pour leur indépendance, les Sahraouis, les Marocains et les Algériens.
L’Algérie avait perpétré contre des Marocains innocents un crime contre l’humanité dont elle peut être honteuse pendant des siècles. Suite à la Marche verte pour envahir l’ancien Sahara espagnol, elle avait décidé d’une expulsion massive des Marocains résident sur son territoire. La quasi-totalité d’entre eux étaient des familles installées depuis plusieurs générations, profondément enracinées et souvent naturalisées.
Un crime effroyable dont nous avons été témoins. Depuis la rafle du Vél’d’Hiv, escale terrifiante vers les camps de concentration, on n’avait pas vu une telle sinistre opération. Je me souviendrais toujours du départ de mes anciens camarades qui étaient aussi algériens que moi.
Des témoignages de l’époque nous ont appris une horrible vérité. La police venait parfois rechercher les enfants scolarisés jusque dans les classes, terrifiés et humiliés devant les regards de leur camarades.
Le peuple sahraoui est une victime d’une colonisation illégale depuis des décennies. Comme pour l’initiative de l’ami des algériens, Poutine, ils ont été submergés d’un peuplement marocain qui rend un référendum impossible car comment déterminer la base électorale légitime ?
Lorsque Poutine envoie massivement la population russe en Ukraine pour rendre définitivement russe les terres occupées illégalement et d’y avoir organisé un referendum clownesque, c’est pour l’Algérie un acte de reconquête de la souveraineté.
Oui, le Maroc est dans l’illégalité mais la première à devoir se taire est l’Algérie. Quant aux pauvres Sahraouis ils ont misé sur l’armée d’un régime impopulaire qui réprime son peuple pour se libérer. Un paradoxe ! Pas un qui ne les avait prévenus qu’il en auraient pour l’éternité à se libérer. Courage et patience, cinquante ans sont déjà passés. C’est comme si une poule demandait l’aide du renard pour la libérer de l’agression d’une autre.
Monsieur Tebboune, votre ambassadeur doit pester contre vous. Il sera peut-être payé désormais en dinars. On peut tout lui reprocher mais a-t-il commis plus grave que la compromission pour mériter un tel sort ? Rappelé d’Espagne, le voilà rappelé encore de Paris. La poisse !
Mais puisque vous désirez son retour, nous lui attribuons favorablement un OQTF.
Les Palestiniens arrêtés par Israël pendant la guerre de Gaza ont été en grande partie emprisonnés dans le secret, avec, dans certains cas, un traitement pouvant s’apparenter à de la torture, a déclaré ce mercredi 31 juillet le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk.
Au moins 53 prisonniers de Gaza et Cisjordanie sont morts durant leur détention parIsraël depuis le 7 octobre, selon un rapport du bureau des Nations unies pour les droits de l’homme qui couvre la période du 7 octobre au 30 juin. « Les témoignages recueillis par mon bureau et d’autres entités font état d’une série d’actes épouvantables, tels que la simulation de noyade et le lâcher de chiens sur des détenus, entre autres, en violation flagrante du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire », a indiqué Volker Türk. Le rapport fait également état de prisonniers objets de chantages ou « brûlés avec des cigarettes et soumis à des médicaments hallucinogènes ».
Depuis l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, des milliers de Palestiniens ont été emmenés de Gaza en Israël, « en général menottés et les yeux bandés » et des milliers d’autres ont été emprisonnés en Cisjordanie et en Israël, précise le rapport. « Ils ont généralement été détenus au secret sans se voir donner de raison pour leur détention, d’accès à un avocat ou de contrôle judiciaire », ajoute le rapport élaboré à partir de témoignages de prisonniers palestiniens et d’autres victimes et témoins de ces violations.
Le Club des prisonniers palestiniens a accusé les soldats de « viol ». Selon cette ONG palestinienne de défense des détenus, quelque 9 600 Palestiniens sont actuellement dans des prisons israéliennes, dont des centaines en détention administrative, sans mise en accusation.
Israël n’a pas réagi dans l’immédiat
Dans sa conclusion, le rapport indique fournir « des bases raisonnables » pour penser qu’Israël et les groupes armés palestiniens en tant que parties au conflit à Gaza « ont commis de graves violations et abus » depuis le 7 octobre, « envers les droits à la vie, la liberté et la protection contre la torture et d’autres mauvais traitements ainsi que le viol et d’autres formes de violence sexuelle, qui peuvent tous constituer des crimes de guerre ».
L’autorité palestinienne pratique la détention arbitraire
Selon le rapport, l’Autorité palestinienne continue pour sa part à « pratiquer la détention arbitraire, la torture et autres mauvais traitements, en Cisjordanie », principalement « pour faire taire les critiques et l’opposition politique. »
Israël n’a pas réagi dans l’immédiat à ce rapport. Le pays a rejeté des rapports critiques antérieurs et assuré respecter le droit international. Lundi, l’armée israélienne a annoncé l’interpellation de neuf soldats dans le cadre d’une enquête pour mauvais traitements présumés sur un détenu au centre de détention de Sdé Teiman, dans le sud d’Israël.
Volker Türk a appelé toutes les parties à mettre en œuvre un cessez-le-feu et assurer le plein respect du droit international ainsi que la transparence pour les violations et abus. Il a demandé la libération de tous les otages à Gaza et la remise en liberté des Palestiniens détenus arbitrairement par Israël. « Le secret, la détention prolongée à l’isolement peuvent aussi constituer une forme de torture », a dit Volker Türk.
Les conditions de détention dans les prisons israéliennes comme le traitement des détenus par le Hamas ont fait l’objet d’autres rapports. Amnesty International a indiqué ce mois-ci avoir documenté 27 cas de Palestiniens, dont cinq femmes et un adolescent de 14 ans, détenus par Israël « jusqu’à quatre mois et demi » sans pouvoir contacter leur famille.
Victimes d'une frapp israélienne sur leur voiture presse dans le camp d'Al-Shati alors qu'ils étaient en reportage.
Deux journalistes d’Al Jazeera ont été tués lors d’une frappe israélienne sur la bande de Gaza, a annoncé ce mercredi 31 juillet la chaîne qatarie.
« Le journaliste d’Al Jazeera Arabic, Ismaïl al-Ghoul, et son cameraman, Rami al-Refee, ont été tués dans une attaque israélienne sur la bande de Gaza », a rapporté la chaîne, ajoutant que la frappe avait visé « une voiture près du secteur d’Aidia, à l’ouest de la ville de Gaza ».
Al Jazeera a condamné la mort mercredi de deux de ses journalistes, tués lors d’une frappe israélienne sur la bande de Gaza, dénonçant dans un communiqué un « assassinat de sang-froid ».
La chaîne du Qatar a indiqué que son correspondant pour Al Jazeera en arabe, Ismaïl al-Ghoul, et le cameraman Rami al-Refee avaient été « pris pour cible par les forces d’occupation israéliennes » lors de leur couverture de la situation dans le camp de réfugiés d’al-Chati dans la ville de Gaza.
« Cette attaque contre les journalistes d’Al Jazeera s’inscrit dans le cadre d’une campagne de ciblage systématique visant les journalistes de la chaîne et leurs familles depuis octobre 2023 », a ajouté Al Jazeera.
Son bureau à Gaza a déjà été bombardé et deux autres de ses correspondants tués.
La mort d’al-Ghoul et al-Refee souligne « le besoin urgent d’une action en justice immédiate contre les forces d’occupation », affirme la chaîne dans son communiqué.
Près d’une centaine de reporters sont tués par des tirs ou bombardements israéliens dans la bande de Gaza. Ces assassinats visent inévitablement à empêcher que l’information sur les massacres commis sur cette bande de terre n’arrivent pas aux yeux et oreilles du monde.
Dans le contexte de la transition écologique, l’hydrogène vert est souvent présenté comme un nouvel eldorado énergétique. Cette vision prometteuse est nourrie par des espoirs de transformation industrielle et de prospérité économique.
Pourtant, en dépit de l’enthousiasme généralisé, il est essentiel de ne pas se laisser emporter par des rêves qui, en ignorant les incertitudes sur d’éventuelles avancées scientifiques, risquent de compromettre notre crédibilité collective.
Il est juste de considérer que les obstacles à surmonter pour la production, le stockage et la distribution sont nombreux et complexes. Il est aussi évident que l’horizon de réduction des coûts de production de l’hydrogène vert à des niveaux compétitifs par rapport aux sources fossiles est incertain.
L’investissement dans l’hydrogène vert repose sur le pari que des avancées technologiques à venir permettront de produire, stocker et distribuer cette énergie à moindre coût. Ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui.
Des défis technologiques et économiques à surmonter
Actuellement, les coûts de production de l’hydrogène vert sont élevés par rapport à d’autres sources d’énergie. Selon les estimations, produire de l’hydrogène à partir de gaz naturel coûte entre 1 et 3 dollars par kilogramme, tandis que l’hydrogène vert coûte entre 4 et 12 dollars par kilogramme. Le rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), indique que la production mondiale d’hydrogène vert était d’environ 0,7% de la demande totale d’hydrogène, qui s’élevait à 95 millions de tonnes en 2022.
L’hydrogène vert, produit à partir d’énergies dites « renouvelables », est souvent encensé sans une pleine compréhension des défis techniques et économiques qu’il implique. La réalité est que la production d’hydrogène nécessite une quantité considérable d’énergie, et cette énergie doit provenir d’une autre source d’énergie.
En physique, nous savons que l’énergie ne se crée pas, elle se transforme. Cette vérité fondamentale, inscrite dans le théorème de Noether, stipule que l’énergie est une grandeur abstraite qui se conserve en vertu de l’invariance des lois physiques dans le temps. Autrement dit, la production de l’hydrogène vert nécessite une autre forme d’énergie, en l’occurrence celle provenant des flux renouvelables (solaire, vent). Scientifiquement, il n’existe pas de « consommation » d’énergie mais transformation en une autre énergie (thermique, mécanique, …).
Ainsi, parler de production d’hydrogène à partir d’énergies « renouvelables » est un abus de langage ; il s’agit plutôt de transformer une forme d’énergie en une autre, en utilisant des flux tels que le vent ou le soleil.
Malgré cela, les discours publics entretiennent souvent l’idée que ces flux renouvelables peuvent à eux seuls résoudre nos crises énergétiques. Cet optimisme, bien qu’utile pour galvaniser les efforts collectifs, repose sur une compréhension simpliste des lois de la thermodynamique et des défis techniques de la conversion énergétique. Par exemple, l’électrolyse de l’eau, le procédé le plus courant pour produire de l’hydrogène vert, est énergétiquement coûteux et inefficace dans sa forme actuelle. Les technologies doivent encore faire l’objet de percées significatives pour devenir économiquement viables.
En poursuivant ces rêves sans une évaluation rigoureuse de la réalité, nous risquons de créer des attentes irréalistes. Cette approche peut s’avérer dangereuse, car elle pourrait engendrer une déception collective et une perte de confiance lorsque ces attentes ne seront pas satisfaites. L’illusion d’un nouvel eldorado pourrait ainsi se transformer en une douloureuse prise de conscience des limites de nos capacités technologiques actuelles.
Prévisions pour d’autres sources énergétiques
Parallèlement, d’autres sources énergétiques émergent comme des alternatives potentielles. Les biocarburants de nouvelle génération et les réacteurs nucléaires de quatrième génération offrent des perspectives intéressantes. Chacune de ces technologies présente des avantages et des défis spécifiques en termes de coût, de maturité technologique et d’impact environnemental.
L’avenir énergétique mondial reposera probablement sur un mix diversifié de sources renouvelables et de technologies avancées. L’hydrogène vert y jouera un rôle, mais il ne sera pas la panacée. La complémentarité entre les différentes énergies sera essentielle pour atteindre les objectifs de neutralité carbone.
En fin de compte, il est essentiel de maintenir une perspective équilibrée et éclairée sur les promesses et les limites de l’hydrogène vert. Plutôt que de se complaire dans des visions utopiques, il est impératif de reconnaître les défis et de les aborder avec une approche scientifique rigoureuse. Les prévisions de réduction des coûts de production, de stockage et de distribution dépendent fortement des avancées technologiques futures que personne ne peut prédire avec précision.
Le rêve de l’hydrogène vert ne doit pas se transformer en mirage. La stabilité des nations et la crédibilité des institutions dépendent de notre capacité à conjuguer ambition et réalisme.
Toutefois, le potentiel de l’hydrogène vert pour transformer le paysage énergétique mondial en fait un pari que de nombreux gouvernements et entreprises n’ont pas hésité à prendre.
Ould Amar Yahya, économiste, banquier et financier
La gymnaste algérienne Kaylia Nemour sera engagée jeudi dans le concours général des Jeux olympiques Paris 2024, au moment où sa compatriote la boxeuse Imane Khelif fera ses grands débuts aux JO pour le compte des huitièmes de finale de la catégorie (-66 kg).
Nemour, qui rêve de décrocher la première médaille de la gymnastique algérienne, s’était brillamment hissée en finale du concours général avec un total de (55.966), soit la quatrième meilleure note des qualifications.
« J’ai tourné avec les meilleures, particulièrement les Américaines et les Chinoises. C’est fou. Je peux encore améliorer des choses en quatre jours. Je vais tout faire pour faire le meilleur classement possible », avait réagi la pépite algérienne à l’issue des qualifications disputées dimanche dernier.
L’Algérienne de 17 ans tentera lors de cette finale, prévue jeudi à partir de 17h15 (heures algériennes) à l’Arena de Bercy, de rivaliser avec les stars de la discipline, dont l’Américaine Simone Biles qui a dominé les qualifications avec un total de (59.566), ou encore la Brésilienne Rebeca Andrade, qualifiée avec un total de (57.700).
Aux Jeux olympiques, les gymnastes dames concourent dans quatre agrès : le sol, la poutre, le saut de cheval et les barres asymétriques. L’entraineur de la championne algérienne, Marc Chirilcenco, a indiqué que sa gymnaste possède la capacité de jouer les premiers rôles en finale du concours général, soulignant que Nemour a encore de la marge de manœuvre pour améliorer son total, notamment à la poutre.
« Kaylia a tenu son rang. Elle savait qu’elle était attendue face aux meilleures gymnastes du monde. En finale du concours général, je pense qu’elle peut gagner quelques dixièmes de point, notamment à la poutre », a-t-il estimé.
Nemour s’est également qualifiée en finale de sa discipline de prédilection, les barres asymétriques, prévue dimanche prochain, où elle ne vise rien d’autres que le titre olympique, après avoir dominé les qualifications avec un total de 15.600 (7.100 de note de difficulté, 8.500 d’exécution).
La sixième journée des JO 2024, sera également marquée par les grands débuts de la boxeuse Imane Khelif, qui vise également une médaille olympique, après avoir terminé au pied du podium lors des JO de Tokyo en 2021.
La décision de la France de s’aligner sur le plan d’autonomie marocain pour la résolution du conflit autour du Sahara occidental, position exprimée dans la lettre adressée par le Président, Emmanuel Macron, au roi du Maroc Mohammed VI, était au centre de la conférence de presse organisée, ce mercredi 31 juillet 2024, tenue par Ahmed Attaf, ministre des Affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger.
Il s’agit d’une démarche « dangereuse » en raison du fait qu’elle « contribue à perpétuer le statu-quo au Sahara occidental », s’alarme le chef de la diplomatie algérienne. Pourtant ledit statu-quo dure depuis presque un demi-siècle déjà. Ahmed Attaf considère qu’en portant sa caution au plan d’autonomie marocaine comme seule base pour le règlement du conflit du Sahara occidental, la France se met en porte-à-faux avec la légalité internationale et les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU.
Cette logique « exclut toute effort pour une solution alternative en application des résolutions onusiennes et de la légalité internationale, dont les résolutions du Conseil de sécurité adoptées également par la France », observe-t-il dans la déclaration liminaire d’Ahmed Attaf.
Ressortant les vieux moulins, le ministre des AE avance quelques évidences que tout le monde sait déjà. « La France a adopté pleinement l’approche marocaine concernant la question du Sahara occidental et fait de cette question une priorité qu’elle s’engage à défendre aux niveaux national et international (…) C’est comme si la proposition marocaine concernant le Sahara occidental était devenue une proposition française », maugrèe le ministre algérien. Il estime même que le plan marocain « n’a jamais été pris au sérieux au sein de l’ONU ». Pourtant, la réalité internationale est tout autre. L’Espagne, les Etats-Unis, l’Allemagne et maintenant la France soutiennent ledit plan. C’est dire qu’Ahmed Attaf tente de cacher le soleil avec un tamis.
Dans la foulée de ses attaques, le ministre impute au Maroc la responsabilité de l’enlisement de ce conflit : « Il s’agit d’un statu quo directement provoqué par le plan d’autonomie présenté par le Maroc », qui avait comme objectif, d’ »anéantir le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui en avortant l’organisation d’un référendum (…) anéantir les solutions politiques alternatives et empêcher l’émergence de toute initiative sérieuse (et) gagner plus de temps pour consolider le fait accompli colonial », argumente le MAE algérien qui considère que « la décision française de soutenir la réalité coloniale imposée au peuple sahraoui va à contre-courant des récents efforts diplomatiques déployés par les Nations unies et par d’autres acteurs internationaux dans le but de relancer le processus politique pour mettre fin au conflit ».
L’alignement de la France sur la position marocaine est un « accord » conclu entre deux parties « aux dépens d’une autre partie, qui est le peuple sahraoui » et qui « n’est pas valable légalement, politiquement ou moralement » persifle-t-il.
Dans une dernière tentative de convaincre la presse, Ahmed Attaf s’est dit convaincu que le positionnement de la France ne changera rien de la validité de la question du Sahara occidental au sens du droit international. A ce titre, elle reste « une question de décolonisation », s’insurge Ahmed Attaf qui laisse la voie ouverte à d’autres mesures de rétorsion à l’égard de la France. Lesquelles ?
Il est difficile de croire que l’Algérie puisse aller plus loin que ce rappel d’ambassadeur. On se souvient de la crise avec l’Espagne suite au soutien de Madrid au plan de Rabat sur le Sahara occidental. Après quelques coups de mentons et de déclarations comminatoires, l’Algérie a rappelé son ambassadeur pendant quelques mois avant de revenir sur sa décision et de renvoyer à Madrid un nouvel ambassadeur sans faire le moindre du monde plier le chef de gouvernement espagnol.
Beaucoup de paroles pour peu d’efficience. Ahmed Attaf a brassé beaucoup de vent au cours de cette conférence de presse. Il vient de montrer que l’Algérie n’a plus de carte de pression sur la France. A contrario de la remise en cause de la visite d’Etat de Tebboune en France, le roi Mohammed VI vient d’inviter Emmanuel Macron pour une visite d’Etat au Maroc. C’est dire le changement de paradigme.
L’ecrivain, universitaire et spécialiste de la pensée islamique, Saïd Djabelkhir, a été arrêté, par des agents des services de sécurité, dans la soirée de mardi et placé en garde à vue.
Personne n’échappe aux griffes perfides du régime. Penseur et universitaire iconoclaste, Saïd Djabelkhir a été embastillé par un régime tout acquis aux islamo-arabistes. Il est manifeste que le clan au pouvoir n’aime pas les esprits libres et ce spécialiste de la pensée islamique a plusieurs fois décoiffé les intégristes et arabistes par ses réflexions particulièrement courageux. Un courage qu’il paye cher. Très cher dans un pays régit par l’autoritarisme le plus bête.
L’alerte de l’arrestation de Saïd Djabelkhir a été donnée par de nombreux militants et activistes politiques qui ne précisent, cependant, pas les motifs de cette nouvelle arrestation qui cible l’islamologue dont les interventions sur le réseau social Facebook sont suivies par de nombreux internautes, provoquant souvent polémique et controverse.
« Les chasseurs de lumières ont encore frappé. L’islamologue Said Djabelkhir a été arrêté hier soir (mardi 29 juillet 2024) et placé en garde à vue.
Son crime : avoir mis à nu les trabendistes de la religion et déconstruit les fatwas de l’obscurantisme et de la régression.
Ne le laissons pas seul face à l’inquisition.Soyons Solidaires », écrira sur sa page Facebook, l’ancien cadre du RCD et directeur des Editions Koukou, Arezki Ait Larbi.
Pour rappel, l’islamologue avait déjà été arrêté en 2021. Il a été jugé et condamné en première instance à trois ans de prison par le tribunal Sidi M’hamed d’Alger, le 22 avril 2021, pour « offense aux préceptes de l’islam », suite à un dépôt de plainte par un groupe de militants islamistes, notamment un enseignant et six avocats de Sidi Bellabes. S. Djabelkhir avait entre autres, soutenu que certains rituels pratiqués par les musulmans existaient avant l’islam, à l’image des pèlerinages, qui se pratiquaient dans un cadre païen.
L’universitaire de 60 ans, reconnu spécialiste du soufisme, qui venait de soutenir une idée qui relève de ses compétences académiques, finira par être relaxé, lors d’un procès en deuxième instance. Un jugement l’innocentant qui fait suite à une grande mobilisation, au nom de la liberté de conscience, de la libre pensée et d’expression, de nombreux militants et d’intellectuels progressistes qui ont dénoncé les dérives d’une justice soumise au diktat de la pensée rétrograde et obscurantiste.
L’Algérie est plongée, depuis l’intronisation de Tebboune à la tête de l’Etat par le général-major Ahmed Gaïd Salah, dans un ordre des plus arbitraire doublé d’une gouvernance où l’absurde le dispute à la bigoterie.
Ismaïl Haniye, le chef politique du Hamas à Alger avec Mahmoud Abbas et Abdelmadjid Tebboune.
Les Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de la République islamique iranienne, ont affirmé mercredi 31 juillet que le chef politique du mouvement islamiste palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, avait été tué à Téhéran avec l’un de ses gardes du corps. Selon le mouvement islamiste, il aurait été assassiné par une frappe israélienne.
Le mouvement islamiste palestinien Hamas a affirmé mercredi qu’une frappe israélienne à Téhéran avait tué son chef Ismaïl Haniyeh. « (Notre) frère, le dirigeant, le mujahid Ismaïl Haniyeh, le chef du mouvement, est mort dans un raid sioniste contre son quartier général à Téhéran après sa participation à l’investiture du nouveau président » iranien, a écrit le Hamas dans un communiqué. C’est le plus important chef du Hamas tué par Israël depuis le 7 octobre dernier.
Les Gardiens de la révolution iraniens ont indiqué mercredi dans un communiqué qu’Ismaïl Haniyeh et l’un de ses gardes du corps ont été tués à Téhéran, selon les médias officiels iraniens.
Les autorités israéliennes n’ont pas réagi. Face aux nombreux fronts qui se sont ouverts dans le conflit, Israël avait indiqué déjà indiqué vouloir frapper « la tête du serpent », soit les principales capitales de l’Axe de la résistance, rapporte le correspondant de Rfi à Téhéran, Siavosh Ghazi. Ce dernier groupe inclut les grands ennemis d’Israël, dont l’Iran.
Hier, l’armée israélienne a mené également une frappe sur la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah libanais, visant selon elle un commandant « responsable » de l’attaque meurtrière sur le plateau du Golan auquel Israël avait promis de riposter.
Le journaliste indépendant Abdelwahab Moualek fait face à plusieurs poursuites judiciaires en Algérie, rapporte Alternatv.
Le 6 avril, la Cour de Béjaïa l’a condamné à...
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