14 mars 2025
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Il faut sauver l’artiste de la nébuleuse salafiste !

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Hakim Tidaf :

Il faut sauver l’artiste de la nébuleuse salafiste !

Le hasard du net et de ses clicks vous fait parfois découvrir des univers insolites qui s’obstinent à faire dériver sous vos yeux jusqu’à vos propres racines ! Des souches d’un terroir que vous croyiez pourtant connaître et décrypter dans ses moindres ramifications !

Ce hasard vous conduit sur des pistes improbables et des empreintes déposées par les vôtres qui vous laissent bien pantois, avant que de fortes doses de tristesse et de mélancolie ne leurs emboîtent le pas !

Imaginez un peu que par un soir de détente, en mode relax optimal, vous vous laissiez entraîner par un flux de styles musicaux éclectiques qui se disputent votre oreille ! Une musique que YouTube, via son mode de lecture automatique, choisit pour vous, quand ce défilement incontrôlé vous fait ouïr une de ces pépites agréables qui accrochent plaisamment vos tympans, tout en vous faisant découvrir que cette voix, ces sons, ce timbre, ces déclamations ravissantes de poésie sont la production d’un jeune Kabyle quasiment inconnu ; et que vous appreniez par la suite que ce talent a été happé par des appels mystiques pour finir dans les bras de la branche la plus extrême, celle d’un salafisme outrancier pour l’humanité ! Hakim Tidaf semble s’être si insidieusement laissé happer par les sirènes de ce mouvement rétrograde qu’il s’est totalement détaché de son art, dans le seul but, lui a-t-on appris, de consacrer le restant de ses jours à un rythme de vie diamétralement opposé aux ingrédients d’enchantement et de charme que la musique procure à ceux qui, comme lui, en font un métier et une passion !

Comment peut-on avoir chanté thayri (l’amour) avec ses tripes et se laisser séduire par ceux qui psalmodient la haine, à longueur de sourates et de versets ?

Comment peut-on, à un âge où l’on déborde de fraicheur et d’éclat, troquer ses rêves de jeunesse contre des illusions qui gravitent exclusivement autour du trépas ?

Comment peut-on avoir baigné dans un monde de musique, universellement reconnu pour adoucir les mœurs, et se laisser piéger par celui qui le violente et ne le glorifie que par des incantations mortifères ?

Comment peut-on avoir conquis des centaines de milliers de cœurs et d’oreilles (le titre thayrime (*) a été visionné plus d’un million de fois sur YouTube) avec une poésie et une musique qui raconte la vie, avec ses hauts et ses bas, et se laisser entrainer par celles qui n’exaltent rien d’autre que l’outre-tombe et le trépas ?

Comment peut-on avoir chanté « Oh ma lune efface mes larmes et rends-moi le sourire ! » et tomber ainsi dans les bras de l’hologramme insensé des penchants salafistes (selon des commentaires récoltés sur YouTube) ?

Des histoires comme celle de Hakim Tidaf précipitent inévitablement vos états d’âme dans une tristesse et une mélancolie absolue ! Tout autant que la marée des jeunes qui ont envahi l’enceinte du centre culturel français, largement étalée sur la plupart de nos journaux, le cas Hakim Tidal représente le reflet abject de cette Algérie des ténèbres que nos jeunes veulent fuir pour ne pas sombrer dans ces méandres religieux décalés du temps et de toute civilisation !

Au vu de ces quelques éléments récoltés sur YouTube, comment ne pas lancer un SOS et souscrire au fait qu’il est important et urgent de sauver Hakim Tidal ?

Sauver Hakim, c’est donner espoir à ces milliers de Harragas qui s’entassent dans des embarcations de fortune pour rejoindre des mondes que l’on dit mécréants et ces milliers d’autres qui font la queue et se bousculent devant l’ambassade de France pour un simple test d’aptitude et de maîtrise de la langue de Molière !

Sauver Hakim, c’est donner un signe fort que l’Algérie n’est pas encore totalement perdue !

Sauver Hakim, c’est gagner une première bataille sur une guerre qui s’annonce longue et fastidieuse contre le formatage islamiste ! Une guerre qu’il est de notre devoir à tous de déclarer et mener ! Par la seule arme digne de nos temps, la plume bien évidemment !

Sauver Hakim, c’est sauver un homme d’une mort intellectuelle certaine, et à travers lui, préserver un pan de notre culture des vents de bêtise et d’ignorance qui soufflent sans relâche sur les terroirs magiques de notre enfance ! 

Sauver Hakim des griffes salafistes, c’est sauver l’âme de la Kabylie et, par-delà, celle de l’ensemble du pays !

Le célébrissime Cat Stevens s’était laissé berné aussi. Nous n’y avons prêté que peu d ’attention à l’époque ! Nous nous en amusions même ! car après tout, il fallait oser entreprendre un sacré voyage spirituel, à travers ciels et mers pour atterrir à Kouba et tomber dans les bras de la mouvance islamiste de Ali Belhadj, son taré guide suprême ! Et puis, le parcours de « lady d’arbanville » ne nous concerne pas ! Il ne regarde que les siens, les finauds britanniques, si débordant de vigilance et de tolérance qu’ils ont laissé proliférer les mouvances et portevoix salafistes, de Londres à Manchester et Leeds !

Hakim est un « afenan » de nos terroirs ! Il fait partie de nos pacifiques tribus ! Il nous appartient de l’extraire de la torpeur et de la berceuse mecquoise implantée en lui par moult dérives et tromperies grivoises !

Persifler « eddine-amchoum », comme l’a si bien fait Lounis Aït-Menguellet, ne suffit plus !  Encore faut-il préserver les nôtres des nombreux « imchoumen » et autres experts es-« moumen » qui précipitent inexorablement la Kabylie et le pays dans les méandres de l’inculture salafiste et ses pléthores de règles et de lois pour désaxés ! Des règles et des lois partout édictées par des majestés et des Aek-el-mali bien à l’abri !

Reviens à l’amour et au chant Hakim !

Quitte ce monde funeste et sans « l’kim » !

K. M.

(*) Hakim Tidaf thayrim, YouTube

 

Auteur
Kacem Madani

 




Un des « contrebandiers » de Rachid Boudjedra est décédé

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Hommage à Mahmoud Zemmouri

Un des « contrebandiers » de Rachid Boudjedra est décédé

Dans le pamphlet Les Contrebandiers de l’Histoire, Rachid Boudjedra épingle le cinéaste Mahmoud Zemmouri, notamment son film Les folles années du twist (1983-86) qui défend selon lui « (…) une vision néocoloniale et antinationale », tant il chanterait le bonheur des Algériens pendant la colonisation française. Comme le roman d’Ali Boumahdi (1970), Le village des Asphodèles, le long métrage tourné à Boufarik, ville de naissance du metteur en scène, caractériserait « (…) le point de départ d’une idéologie algérienne du déni », puisque Français pieds-noirs et musulmans, « (…) passent leur temps à forniquer entre eux, à boire et à… danser ». En somme, les deux entités s’amusaient et s’accouplaient « (…) sur la terre altérée » que Kateb Yacine évoquait en 1946 avec le poème Soliloques. Souillé, le domaine des ancêtres devait faire l’objet d’une vaste entreprise d’assainissement, et par là même du recouvrement de la tradition, des mesures renvoyant à la purification religieuse au cœur de l’entendement politique du Programme de Tripoli (mai-juin 1962).

Explicitement anti-cosmopolite, cette charte « christomatique » promouvra l’essentialisme d’une langue arabe à la sacralité coranique, c’est- à-dire indemne de toutes contaminations extérieures. Pour tous ceux qui se demandent encore d’où viennent les maux de l’actuelle société algérienne, voici donc mis en exergue l’un des principaux prolégomènes répulsifs menant extensivement à l’islamisme radical. La revendication anti-pluraliste n’existait pas seulement dans l’esprit millénariste et rétrograde de salafistes enclins au repli originel ou à la fermeture sur soi. Elle rejaillira chez des intellectuels dits de « gauche » admonestant ou raillant des confrères épris de littérature française et dont il fallait absolument rafraîchir le cerveau encrassé de manière à les ramener sur le droit chemin de cette « (…) culture populaire, en laquelle s’est longtemps incarné l’espoir de la nation, même si par la suite une certaine décadence de ces formes s’est produite sous les influences étrangères ».

Les termes du manifeste aouchem (tatouage) de mars 1967 faisaient des Phéniciens, Romains, Grecs, Turcs et Français les responsables de la pollution culturelle des couches sédimentaires, de la violation d’une souche prude de laquelle sera néanmoins extrait un signe-symbole préservé des infections intruses. Les peintres « Aouchemites » entretiendront de la sorte également l’idée d’archétypes incandescents non profanés. La croyance en des valeurs esthétiques entièrement saines a servi à valider l’uniformité du récit de la Grande histoire de l’art, à refuser le métissage des médiums, à manifester l’apologie d’une préséance génitrice, le refus des usurpations et interlocutions attestant d’une circulation prolongée des affects entre l’Orient et l’Occident. C’était, à certains égards, ce que laissait entendre Les folles années du twist, comédie éloignant le spectateur des projections artificielles sanctifiant la renaissance de l’Homme nouveau et révolutionnaire, du formatage mental au sein duquel, à l’instar de beaucoup de compères, l’auteur de L’Escargot entêté reste engoncé, au point d’ailleurs de revêtir les apparences du fondamentaliste qui s’ignore. İl entretient le discrédit pour se présenter en tant que chantre de la non acculturation, de la non confusion de l’espèce, de l’homogénéité de la « Umma islàmiyya » (communauté des croyants), alors que son rôle de créateur est de tester le transgressif, un pouvoir de rupture indispensable à l’éthique de singularité.

Ce pseudo-lanceur d’alertes réplique à satiété les assertions de Mostefa Boutefnouchet, chercheur incitant les universitaires à dresser « (…) des frontières, entre le contenu culturel des pratiques considérées authentiquement, spécifiquement nationales, et le contenu d’œuvres réalisées par des nationaux, mais empreints de traits culturels de l’idéologie dominante en pays occidental, déployant leurs influences néocoloniales sur les jeunes nations cherchant à consolider leur personnalité, leur identité, leur culture» (in La culture en Algérie, Mythe et Réalité, 1982). Obnubilé par « Le parti de la France », Rachid Boudjedra dénoncera à la suite des protagonistes «(…) affirmant non seulement leurs regrets amers de n’être plus “les enfants de la patrie française”, mais aussi leur terrible nostalgie et leur malheur inconsolable de n’être plus que des citoyens algériens » (in Les Contrebandiers de l’histoire, 2017). La génération du spécifique à laquelle il appartient a fabriqué les images mystificatrices du « Héros pur », favorisé les vecteurs de l’ancrage, de l’açala (authenticité) virginale non poreuse car non-imprimée du nuancier polysémique qui colorait autrefois les rues de Bab-el-Oued, biotope des Espagnols, İtaliens, Maltais, Arabes ou Kabyles, et aussi bastion communiste, précision que Boudjedra préfère oublier afin de concentrer quelques diatribes sur des réalisateurs aux penchants hédonistes.

Amoureux des plaisirs de l’existence, Mahmoud Zemmouri nous a quittés le samedi 04 novembre 2017. Nos condoléances à ses proches (famille et amis).

Auteur
Saâdi-Leray Farid, sociologue de l’art

 




Cafouillage sur les estimations des réserves (I)

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Hydrocarbures en Algérie

Cafouillage sur les estimations des réserves (I)

Que  ce soit en ressources conventionnelles ou celles qui ne le sont pas, les chiffres officiels avancés ne sont pas rassurants et notamment depuis l’amorce de la chute des prix du baril en 2014. Pourquoi cette date ? Car jusqu’à là, un prix fort voile toutes les baisses qui se sont manifestées aussi bien dans le gaz que le pétrole brut. Pourtant, à l’occasion du  24 février 2013, lors de son passage à Tiaret pour inspecter l’avancement des travaux de la nouvelle raffinerie,  M. Abdelhamid Zerguine, alors PDG de la Sonatrach, affirmait  que l’Algérie aura épuisé ses réserves de pétrole et de gaz conventionnel entre 2020 et 2025 en raison d’un double phénomène de baisse de production ajoutée à l’augmentation de la consommation intérieure. Cette dernière  passera en effet de 35 milliards de mètres cubes gazeux en 2012 à 70 milliards en 2017, notamment en raison du doublement de la production d’électricité par les turbines à gaz ou au diesel (01).

Pour Abdelhamid Zerguine, et bien d’autres  cadres après lui, l’Algérie ayant connu son pic pétrolier entre 2005 et 2007 avec 2 millions de barils/jour, la courbe décroissante avait commencé dès 2008.

Plus d’une année après, le 1er juin 2014, le Premier ministre de l’époque  M. Abdelmalek Sellal devant l’APN  devait crever l’abcès par une déclaration fracassante : «D’ici 2030, l’Algérie ne sera plus en mesure d’exporter les hydrocarbures, sinon en petites quantités seulement  A cette date, nos réserves couvriront nos besoins internes seulement.» Depuis, les chiffres défilent à en donner le vertige. Quelle est justement la problématique générale des réserves dans le monde et celle de l’Algérie en particulier ? De quelles réserves parle-t-on ?  Quelles est cette valse des chiffres ?  Quelles en sont les sources ? Enfin qui croire ?

1- Cette histoire de la fin du pétrole est vieille comme le monde

Quelques années après la découverte des hydrocarbures et la ruée américaine vers ce nouvel Eldorado, on a commencé déjà à spéculer sur sa fin probablement de par sa forme fossile.    

Il a été établi de par le monde et l’Algérie n’en fait pas exception qu’on a consommé plus qu’on en a découvert et pourtant les réserves ont bel et bien augmenté depuis le début de la décennie 1970. Pourquoi et comment ?

D’abord il n’y a pas eu de découverte de gisements géants comme ceux découverts par le passé comme Ghawar en Arabie Saoudite, Cantarel au Mexique, Burgan au Koweït, Daqing en Chine ou pourquoi pas Hassi Messaoud en Algérie.  Même la récente découverte brésilienne d’un gisement de 33 milliards de barils au large de Sao Polo, n’est qu’au stade hypothétique si ce n’est pas un jeu d’entreprise pour augmenter la valeur de ses actions.  L’Algérie aussi par le biais Sonatrach avait annoncé la découverte d’un nouveau champ pétrolier d’environ 1,3 milliard de barils près d’Amguid Messaoud, dans le sud du pays. «C’est l’une des plus importantes découvertes réalisées par Sonatrach ces vingt dernières années», a déclaré le ministre de l’Energie et des Mines de cette époque, Youcef Yousfi. Le site se trouve à 112 km de Hassi Messaoud, le plus grand champ pétrolier d’Algérie. Le ministre a expliqué que la Sonatrach devra recourir à des techniques non conventionnelles de forage pour extraire 50 % des réserves. Selon un haut responsable de l’entreprise en l’occurrence Saïd Sahnoun, ces techniques augmenteront le coût de la fracturation hydraulique d’environ 10 % pour le projet global (02). Le développement du champ est prévu dans les trois à quatre ans. Dans un premier temps, la compagnie Sonatrach doit effectuer des travaux pour établir la façon exacte dont sera exploité le gisement.

A ce jour, aucune nouvelle sur cette découverte où du moins n’a pas changé d’un iota les réserves en place. Par contre la reconstitution de réserves dans le monde s’explique d’une part  par l’avancée énorme des conditions techniques. On pénètre mieux le gisement par le forage horizontal et on délimite mieux les contours de la structure grâce à la sismique 3D. Ceci a fait que le coefficient de récupération des quantités dans le sous-sol est passé de 25 à 35%.En d’autre termes, on récupère plus que par le passé. D’autre part les conditions économiques avec un baril à plus de 100 dollars a rendu possible l’exploitation des gisements marginaux qui étaient auparavant trop chers à produire. Peut-être  faudrait-il préciser le concept de réserves à la  société civile pour qu’il puisse suivre ce dont on leur parle.    

  • Les réserves prouvées :

C’est la quantité d’hydrocarbures qu’on récupère avec certitude dans les conditions techniques et économiques actuelles. Cela voudrait dire qu’on est assuré de leur production et si l’on opte pour une approche probabilistique, on les situerait dans la fourchette des 90-95%. Si les gisements sont développés alors ils sont prêts à produire mais s’ils ne le sont pas, ils nécessitent  des investissements considérables. Les dernières découvertes  en Algérie sont encore au stade de délinéation.

  • Les réserves probables :

C’est la quantité d’hydrocarbures additionnelle que les informations géologiques et techniques permettent d’envisager de récupérer dans un futur immédiat. Même si l’on compte raisonnablement sur leur récupération, elles restent tout de même dépendantes des conditions techniques et économiques futures, (immédiat ou pas).

  • Les réserves possibles :       

Ce ne sont que des estimations de quantités additionnelles d’hydrocarbures portant sur des gisements aujourd’hui inconnus ainsi que les ressources non conventionnelles. Ces réserves se situeraient dans une fourchette probabilistique de 5 à 10 % et dépendent entièrement des conditions aussi bien techniques qu’économiques futures.

Le principe est qu’au fur et à mesure du déroulement du programme de développement d’un gisement, les réserves possibles passent successivement à celles probables puis prouvées. Toutes ces réserves sont dites « récupérables ». Les Américains du Nord donnent uniquement les prouvées, les Russes sanctionnent sévèrement celui qui les divulgue sans l’autorisation de l’Etat et le reste du monde les calcule de la manière suivante : 100% des prouvées  auxquelles on ajoute 50% des probables et 25% des possibles.    

A partir de cette classification tout à fait admise et adoptée par le monde pétrolier et gazier, on peut situer les réserves de l’Algérie comme suit : Celles des gisements existants, comme Hassi Messaoud, Hassi R’mel, et les autres comme prouvés avec un coefficient de récupération qui varie entre 18 à 22%. Quant à cette histoire de gaz de schiste, elle se situe dans celles possibles en dépit des 3 forages d’Ahnet. C’est pour cette raison que les chiffres qui sont données pour le gaz et le pétrole de schiste varient parfois de 1 à 1000. Quels en sont ces chiffres justement et leurs sources d’estimation ? (A suivre)

R. R.

La prochaine partie exposera des réserves avec leurs sources

Renvois :

(1) Déclaration de l’historien et spécialiste de l’Afrique Bernard Lugan à RT

(2) Lire le quotidien français du 26/10/2013

Auteur
Rabah Reghis, Consultant et économiste pétrolier

 




Arabie saoudite : des dizaines de princes et de ministres arrêtés pour corruption!

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Le milliardaire Al-Walid ben Talal en fait partie

Arabie saoudite : des dizaines de princes et de ministres arrêtés pour corruption!

Onze princes et des dizaines de ministres, anciens et actuels, ont été arrêtés samedi soir en Arabie saoudite, selon des médias, au cours d’une purge sans précédent qui doit permettre au jeune prince héritier de consolider son pouvoir.

Parallèlement, les puissants chefs de la Garde nationale saoudienne, une force d’élite intérieure, et de la Marine ont été limogés.

Ces arrestations et limogeages sont intervenus quelques heures après la création, par décret royal, d’une commission anticorruption dirigée par le prince héritier et homme fort du royaume ultra-conservateur, Mohammed ben Salmane, âgé de 32 ans et surnomé MBS.

Selon la chaîne satellitaire Al-Arabiya, à capitaux saoudiens, onze princes, quatre ministres et des dizaines d’anciens ministres ont été arrêtés alors que la commission a lancé une enquête sur les inondations qui ont dévasté en 2009 la ville portuaire de Jeddah (ouest), sur la mer Rouge, à la suite de pluies torrentielles, faisant une centaine de morts.

L’agence de presse officielle saoudienne SPA a indiqué que le but de la commission était de “préserver l’argent public, punir les personnes corrompues et ceux qui profitent de leur position”.

Le conseil des religieux a rapidement réagi sur son compte Twitter en affirmant que la lutte contre la corruption était “aussi importante que le combat contre le terrorisme”.

Parmi les personnes arrêtées figure le prince et milliardaire Al-Walid ben Talal, selon des sites web saoudiens. Cette information n’a pas été confirmée officiellement.

Une source aéroportuaire a par ailleurs indiqué à l’AFP que les forces de sécurité avaient cloué au sol des avions privés à Jeddah, pour empêcher que certaines personnalités quittent le territoire.

“L’étendue et l’ampleur de ces arrestations semblent être sans précédent dans l’histoire moderne de l’Arabie saoudite”, a affirmé à l’AFP Kristian Ulrichsen, spécialiste du Golfe à l’institut Baker de l’université Rice, aux Etats-Unis.

“Si la détention du prince Al-Walid ben Talal se confirme, elle constituera une onde de choc sur le plan intérieur et dans le monde des affaires internationales”, estime cet expert.

 

Auteur
AFP

 




Les pays arabes en déclin religieux, les Algériens soutiennent la charia et les islamistes !

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Selon le magazine britannique The Economist

Les pays arabes en déclin religieux, les Algériens soutiennent la charia et les islamistes !

L’influence de l’islam dans les pays arabes, est de plus en plus faible. En Égypte, par exemple et selon le sondeur Arab Barometer,  le soutien à l’imposition de la charia (loi islamique) est passé de 84% en 2011 à 34% en 2016.

Selon le magazine britannique The Economist, les mosquées égyptiennes peinent à faire le plein de fidèles, même les vendredis. « Pendant les prières du vendredi, les fidèles de Muhammad Yousef, un jeune prédicateur puritain de la ville égyptienne de Mansoura, priaient dans les ruelles entourant sa mosquée. Maintenant Sheikh Muhammad parle d’une bonne semaine s’il remplit la moitié de la mosquée », peut-on lire dans l’article.

Mieux : selon le même article, au Caire, des femmes se permettent le luxe de s’installer dans les cafés de rue traditionnellement réservées aux hommes en fumant des narguilés. « Certains établissements servent de l’alcool, ce que l’Islam interdit. « Nous sommes en déclin religieux », se lamente le Sheikh Muhammad, dont le désespoir est partagé par les clercs dans de nombreuses régions du monde arabe », poursuit le magazine anglais.

Les sondages montrent également que les Egyptiens prient aussi moins, et que dans des endroits comme le Liban et le Maroc, seulement la moitié des musulmans écoutent les récits du Coran aujourd’hui, par rapport à 2011.

L’article fait intervenir  Michael Robbins, un Américain qui dirige le sondeur Barometer, qui explique que des changements profond s’opèrent dans les sociétés dites musulmanes, et que la nouvelle génération de dirigeants arabes, s’adaptent par « intérêt politique

Le changement s’opère également, selon The Economist, dans les pays du golf, comme les Émirats arabes unis (EAU), dont le prince « a financé la construction de succursales et de galeries d’art universitaires occidentales. Il a encouragé les jeunes femmes hors de la réclusion domestique et dans le service militaire, y compris sa fille. Les femmes soldats marchent souvent dans les rues en uniforme. », expliquait-le tabloïde anglais.

Quant au président Abdel-Fattah al-Sisi, après avoir mis les Frères musulmans dans la liste des organisation terroristes, il « a dénoncé l’al-Azhar, pour «intolérance». Il a fermé des milliers de mosquées et a déclaré que les musulmans ne doivent pas sacrifier des moutons dans leurs maisons pendant les festivals sans permis. Sur certaines plages, les burkinis, couvrant le corps pour les femmes conservatrices, sont interdits », pouvait-on lire encore.

La transformation la plus remarquable est en train de s’opérer en  Arabie Saoudite où Muhammad bin Salman, « le jeune prince héritier, a réprimé la police religieuse, limogé des milliers d’imams et lancé un nouveau Centre de modération pour censurer les «textes faux et extrémistes » ».  Dans la ville qu’il veut créer, Neom, les « vidéos promotionnelles montrent des femmes sans foulard faisant la fête avec des hommes », faisait remarquer l’article.

La laïcisation semble gagner, plusieurs autres pays arabes, dont l’Iraq, où de nombreux habitants de Mossoul après la libération de l’EI, se disent ouvertement athées.

Qu’en est-il de l’Algérie ? The Economist la définie, avec la Jordanie et la Palestine comme un pays qui soutient l’application de la Charia, à cause d’un gouvernement léthargique, et où l’islamisme est en augmentation ! « Dans les pays avec des gouvernements moins dynamiques, comme l’Algérie, les sondages montrent que le soutien à la charia et la sympathie pour les mouvements islamistes sont élevés et en croissance.»

Une analyse que partage de nombreux observateurs, qui considèrent que sous la présidence de Bouteflika, les islamistes se sont fait une virginité, et jouissent d’une sympathie et d’une impunité jamais égalée depuis l’arrêt du processus électorale dans les années 90. L’amnistie décrétée par le président algérien à l’encontre des terroristes, a dissout dans la société, un conglomérat fanatique religieux, constitué d’anciens groupes d’assassins des GIA, AIS, GSPC, Al Qaida, vétérans des guerres d’Afghanistan et de Tchétchénie, qui a infecté de l’intérieur, le tissu social algérien, en banalisant un discours intolérant et dogmatique.  

L’article démontre enfin, que par calculs politiciens, les dirigeants arabes agissent comme Kemal Atatürk, le dictateur de la Turquie, qui a aboli le califat et la charia, et a interdit les costumes traditionnels, tout en consolidant son propre pouvoir et en muselant les autres courants démocratiques de la société. Sissi en est le parfait exemple.

Auteur
Hebib Khalil

 




Un État pied-noir voit le jour et se cherche un territoire

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Son gouvernement a adressé une lettre à Bouteflika:

Un État pied-noir voit le jour et se cherche un territoire

Le « gouvernement provisoire pied-noir en exil » est né. Il se cherche un territoire pour constituer son État. L’initiative peut sembler farfelue, mais pas en y regardant de plus près!

Sans rire, le nouvel État, « Fédération des deux rives », a déjà son président, en la personne de Pierre Granès, (astrophysicien), rapporte le journal français Midi Libre. Cet État « comprend une assemblée nationale, composée de trente-cinq « députés désignés». Elle est présidée par Christian Schembré, président montpelliérain de l’Association pour la promotion du peuple pied-noir. Son gouvernement est composé de 13 ministres, dirigé par Jacques Villard, cofondateur, en 1973, du « Cercle algérianiste», explique le journal dans un article paru le 29 octobre passé. Ce cercle est connu pour ses idées nostalgiques de l’empire coloniale.

Ce nouvel État est également doté d’un appareil de services secrets et de sécurité et d’une future ambassade qui sera construite sur un terrain de près de 300 hectares acheté à Montpellier. Rien que ça !

Mais poursuivant. « La création de notre État s’appuie sur la Convention de Montevideo du 26 décembre 1933 qui officialise le droit des peuples à se constituer en État. Or, le peuple pied-noir est une réalité de 5 millions d’âmes, dont 1,3 million résidant en France», soutient Jacques Villard.

Cet État ambitionne-t-il de prendre racines en Algérie ? «Si l’État algérien l’accepte, je prends tout de suite l’avion pour Alger ! », explique la même personne. Nous voilà donc avertis.

“Nous leur avons officiellement transmis une demande de rendez-vous afin de présenter notre initiative », tonne sérieusement le cofondateur du Cercle algérianiste, avant de préciser que «la création d’un État pied-noir n’est pas faite pour regarder vers le passé, malgré les années de souffrance et l’exode. Nous regardons devant. Notamment vers deux pays : la France, notre mère patrie, et l’Algérie, notre berceau ». Cela ne vous rappelle rien ?

Auteur
B. Karima

 




Fraude ou anomalie qui dérange ?

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Les momies de Nazca :

Fraude ou anomalie qui dérange ?

«Au cours des deux siècles passés, des chercheurs ont trouvé des os et des artefacts indiquant qu’il existait sur terre, voici plusieurs millions d’années, des populations qui nous ressemblaient étonnamment. Mais l’establishment scientifique a gommé, ignoré ou perdu de vue ces faits extraordinaires. Pourquoi ? Parce qu’ils sont en contradiction avec la thèse qui prévaut aujourd’hui sur les origines de l’humanité, selon laquelle les humains se sont développés au cours des cent mille ans écoulés à partir d’ancêtres à l’aspect plus simiesque ». (L’Histoire secrète de l’espèce humaine).

Au fil des siècles, la science nous a permis d’appréhender les réalités du monde qui nous entoure. Pourtant, aujourd’hui, de nombreux phénomènes demeurent toujours inexpliqués. Dans sa singularité, l’anomalie est définie comme une exception à la règle, un écart par rapport à la norme scientifique établie, ce qui pousse bien souvent, à la rejeter pour une raison ou une autre. Pourtant, c’est grâce aux anomalies que la science a pu avancer et explorer de nouvelles pistes de la connaissance.

Ce désir d’ignorer les anomalies gênantes qui divergent du dogme établi, s’oppose donc à celui de vouloir découvrir et savoir. Cette autocensure à laquelle s’adonne la communauté scientifique s’opère par filtrage des connaissances et par orientations des bailleurs de fonds qui subventionnent ces recherches. Ce tri sélectif des connaissances réfute tout ce qui ne cadre pas avec les dogmes scientifiques en place. Les étudiants, surtout, n’ont pas accès à ces éléments de la recherche qui dérangent notre conception darwiniste du passé.

Les exemples abondent, le cas d’Heinrich Schliemann, ce célèbre archéologue allemand qui, en 1871, découvrit le site antique de Troie. Il était seul à croire que la guerre de Troie décrite par Homère eut vraiment lieu. Les archéologues qui cherchent, aujourd’hui, à prouver l’existence de l’Atlantide sont devenus la risée de leurs pairs. Ou encore, le cas de Virginia Steen-Mackintyre qui, en 1966, découvrit le site d’Hueyatlaco au Mexique, dont elle estima l’âge à 20.000 ans (ce fut déjà très ancien). Mais quand la datation définitive tomba, le site était vieux de 250 000 ans, ce qui ne cadrait pas avec l’âge admis pour la présence de l’homme dans le nouveau continent : «Je n’ai pas compris que cela pouvait compromettre ma carrière » déclara-t-elle. Depuis, le site fut fermé.

 

Reposant, elle-même, sur des anomalies observées, la théorie de l’évolution de Charles Darwin est devenue l’archétype d’une conception scientifique qui s’est hissée au rang de dogme immuable. Ceux qui osent désormais avancer une opinion qui s’en écarte légèrement sont vivement critiqués et mis à l’écart. Les sciences de l’espace ne sont pas en reste par rapport à cet état d’esprit. Ces disciplines sont toujours réticentes s’agissant de l’étude scientifique des OVNI, acronyme d’objets volants non identifiés. Ces phénomènes aériens inexpliqués qui nous renvoient inconsciemment aux « extraterrestres », alors que l’origine extraterrestre ne concernerait en fait que 5% de la phénoménologie observée.

À l’instar des autres disciplines, l’archéologie peine, elle aussi, à sortir de ce moule de pensée. La plupart des scientifiques balisent leurs hypothèses de travail sur des marqueurs fixes, dictés inconsciemment par les dogmes sur lesquels repose leur système d’apprentissage et de recherche. De ce fait, bien souvent, tout ce qui ne cadre pas avec les théories générales sera rejeté, voire ridiculisé et fini dans le fourre-tout des pseudosciences, du paranormal, de la théorie du complot ou carrément du fake (faux). Ce sac où l’on entasse pêle-mêle les fraudes avec les anomalies les plus gênantes, que la science officielle met au « rebut ».

L’histoire de la découverte à Nazca au Pérou fin 2015, de momies humanoïdes tridactyles d’aspect reptilien par des « huaqueros »(pilleurs de tombes), en est l’exemple le plus récent. Autrement, comment expliquer la réticence des institutions scientifiques officielles à s’impliquer sérieusement dans cette affaire ? Cette découverte défie les connaissances établies en archéologie, en paléoanthropologie et en biologie. Elle interpelle la communauté scientifique d’un doigt replié comme celui d’un créancier afin d’en trier le bon grain de l’ivraie.

Située au sud du Pérou, Nazca est mieux connue par ses lignes et ses figures stylisées, découvertes en 1927, elles seraient conçues par la civilisation de las Nazcas ( 300 – 800 av J-C). Leur âge se situerait entre 500 av J-C. et 500 apr J-C. Ces géoglyphes sont inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1994. Ce sont donc plus de 350 figures étalées sur 450 km² de ce plateau de pierres du désert de Nazca. Conçues avec une symétrie et une linéarité qui défient les plus habiles manipulateurs de théodolites numériques à laser. Ces dessins ne peuvent être bien discernées que du ciel. Ces mystérieuses figures représentent, à elles seules, une véritable anomalie archéologique difficile à expliquer. Certains théoriciens du complot les considèrent comme une sorte de balise signalétique d’une civilisation extraterrestre qui aurait subi un crash sur terre. Vient s’ajouter à cela, cette ahurissante découverte de momies.

Pour rappel, cette découverte des momies a été divulguée pour la première fois en 2016, grâce aux efforts du Français Thierry Jamin, explorateur en archéologie et fondateur de l’Institut Inkari Cuzco pour les recherches archéologiques et scientifiques, une O.N.G de droit péruvien. D’autres intervenants ont relayé cette incroyable affaire, comme le journaliste mexicain Jaime Maussan et sa chaîne de télévision tercer milenio (troisième millénaire) et l’Institut américain Gaïa. En dépit du caractère non-conventionnel et atypique de cette découverte, certains médecins et scientifiques ont pris en charge l’examen de ces momies afin de nous éclairer et de briser le mur du silence (a). Des plateformes sociales s’y sont intéressées. Certaines, recherchant la vérité. D’autres, en quête de sensationnel et d’audience. Le reste, carrément sceptique, voire contradictoire.

Ces momies appartiendraient au moins, à trois espèces différentes. L’une d’elles, surnommée Josefina, mesure 58 cm avec six paires de côtes et deux flottantes. Elle porte un implant métallique sous-cutané au niveau du thorax, de nature non précisée et trois œufs au ventre, elle était, vraisemblablement, en gestation. Appartenant à la même espèce, la momie de 60 cm baptisée Albert porte, elle aussi, un intrigant implant à la hanche droite qui semble être biocompatible. On pense que ces implants ont une fonction médicale (prothèses). Ces momies ne présentent qu’un seul os à l’avant-bras et à la jambe, ainsi que trois phalanges à chaque doigt des mains et des pieds. Elles présentent de très petites mandibules qui, à la différence de celles des humains, permettrait plus la déglutition que la mastication. Dépourvues de vertèbres cervicales, leurs cous seraient rétractables, rappelant ceux des tortues. Elles ne partageraient, apparemment, aucun ancêtre commun vivant sur terre. Très anciennes, elles aussi, les petites reliques de 30 cm, baptisés provisoirement URPUS, semblent être retouchées (armadas) et ne correspondent pas, apparemment, à des êtres de nature biologiques.

Josefina et Albert ressemblent bizarrement à un « petit-gris » du film « E.T » (l’extraterrestre) de Steven Spielberg. Celui-ci aurait-il eu accès à une information privilégiée ? Cette ressemblance anatomique avec « ET » n’était pas pour déplaire aux cercles d’ufologie et aux adeptes de l‘Alien Theory (Théorie des anciens astronautes -TAA-), qui soutient une possible intervention extraterrestre chez les peuples primitifs. Ces anciens astronautes auraient aidé nos ancêtres à édifier des mégastructures, comme les pyramides d’Égypte, d’Amérique latine ou encore, ces énigmatiques géoglyphes de Nazca. Ils auraient cohabité avec les humains et auraient même eu un rôle dans la culture et le développement d’au moins une partie de l’humanité. Les registres archéologiques de cette région comme les textiles, la céramique, les pétroglyphes et certains géoglyphes qui font paraître des êtres tridactyles stylisés, semblent aller dans ce sens. Thierry Jamin aurait-il été lui-même intrigué par cet aspect “Alien” de ces momies, au point d‘appeler sa plateforme sociale sur Facebook : Alien Project ?

Une troisième espèce de momie tridactyle de 1,70m, baptisée Maria, présente des doigts de 17 cm de longueur et comportent cinq phalanges(b). Ses bras allongés, s’étendent jusqu’aux genoux. Maria est dépourvue de cloison nasale, d’oreilles, de cheveux (ou de poils) et porte un nombre de vertèbres inférieur à celui de l’homme. Elle présente un crâne macrocéphale(c). Aucune trace de pression mécanique de nature à produire artificiellement cette anomalie, comme chez certaines cultures, n’a été détectée. Cette tête est différente des crânes de Paracas, découverts en 1928 au sud du Pérou par l’archéologue Péruvien Julio Tello.

Visuellement non-humaines, ces momies présentent des différences phénotypiques(d) d’avec l’homo sapiens. Hormis la station bipède et quelques ressemblances d’ordre anatomiques, elles ne partagent aucun trait commun avec l’être humain. Hormis les URPUS, aussi bien l’IRM, les analyses d’ADN que celles du carbone 14 n’indiquent aucune trace de manipulation ou de fraude sur les autres momies. Toutes ces analyses soutiennent, au contraire, qu’il s’agit d’entités biologiques réelles, authentiques avec des caractéristiques biomécaniques cohérentes et très anciennes (de 1000 à et 1700 ans d’ancienneté ) avec une marge d’erreur de 30 ans, dit-on. Ce qui les placerait dans une plage temporelle proche de celle des lignes de Nazca. Tous ces corps sont enfarinés de terre de diatomée, une poudre blanche de phytoplanctons marins fossilisés, dotée d’un pouvoir antifongique et insecticide, à même de préserver les corps par dessèchement. Aucune momie connue à ce jour n’a été conservée moyennant ce procédé.

Il est bon de rappeler que cette affaire fit l’objet d’une première communication animée par Jaime Maussan, lors d’une conférence tenue à Lima le 11/07/2017, où l’on exposa les résultats non-définitifs des analyses de ces momies. La seconde conférence au sujet des analyses financées par Gaïa, eut lieu à Barcelone le 20/09/2017, dans le cadre du Congrès mondial de l’ufologie. La communication nous renvoie à cette -TAA- et dit que l’âge de la momie surnommée Maria a été estimée à 1750 ans d’ancienneté (± 30 ans). Maria semble être une créature hybride avec 30 % d’humain et 70% d’origine inconnue, dont 20% (des 70%) serait d’origine bactérienne. L’IRM n’y a décelé aucune trace de fraude, ce que semble confirmer aussi l’âge et les analyses d’ADN des échantillons des mains et des pieds qui convergent.

La conférence souligne que les anomalies congénitales répertoriées chez l’être humain n’évoquent pas cette variante tridactyle aux mains et aux pieds. De même, on a communiqué au sujet de la momie du bébé tridactyle, baptisée “Wawita” qui porte les mêmes caractéristiques que Maria. Comme hypothèse, cette conférence nous renvoi au dinosaure tridactyle « Troodon », dont le volume crânien était proche de celui de l’être humain. Celui-ci aurait-il évolué à cette espèce de créatures de Nazca ? Une autre piste aurait été scrutée par les scientifiques qui ont examiné les matériaux de Nazca à l’initiative de l’Institut Inkari Cusco, nous renvoie au Velociraptor, un dinosaure plumé. Si ces hypothèses se confirmaient, ces momies ne seraient plus d’origines exogènes, mais c’est très difficile de le prouver.

L’institut Inkari dit n’avoir pas été mis au courant de ces résultats avant leur publication, contrairement à ce qui avait été convenu, ce qui, encore fois, n’a pas été apprécié par Thierry Jamin. Aussi intrigants qu’ils paraissent, ces résultats n’ont pas été cautionnées totalement par Thierry Jamin, jusqu’à confirmation définitive, dit-il. En effet, ce rapport indique que les analyses ont été réalisées sur un échantillon contenant entre 700 et 8.000 paires de bases nucléiques. Alors que le génome humain contient environ 3.2 milliards de paires de bases. Bien que les données soient intéressantes, généraliser les résultats à l’ensemble du génome de Maria est par conséquent « très prématuré », disent-ils. Les certitudes tomberont une fois le génome de Maria ait été totalement séquencéEt concernant le site des trouvailles, mentionné dans cette conférence, Thierry Jamin affirme que cet endroit n’était pas le site principal, qui contiendrait beaucoup plus de matière archéologique que celui-ci. Bien que toutes les parties aient reconnu le mérite de Thierry Jamin dans cette découverte, on a l’impression d’assister, malheureusement, à une course pour la primauté de divulgation des résultats qui va à l’encontre de ce que nous cherchons tous : la vérité, rien que la vérité.

Trois nouvelles momies d’espèce reptilienne ont été présentées cet été par l’Institut Inkari. Elles ressemblent à celles de 2016, baptisées : Joséphina, Albert et Victoria, la momie décapitée, mais qui comptent un nombre de côtes différent. Seraient-elles une nouvelle espèce ou de vulgaires reproductions artisanales non fidèles aux précédentes momies? Une sorte de moulage, voire de vulgaires impression 3D utilisant du matériel ancien, comme l’allèguent certains détracteurs. Totalement impliqué dans cette affaire de momies, Thierry Jamin admet que cette affaire comporte encore de nombreuses zones d’ombre et qu’il reste prudent. l’Institut Inkari promet une grande conférence pour le mois de décembre 2017 à Nazca, où seront exposés les derniers résultats presque définitifs des analyses y compris celles des implants métalliques, d’ici là, on en verra plus clair !

Les détracteurs disent que les momies non-humaines ont été fabriquées de toutes pièces à l‘aide d’ossements provenant de vraies momies humaines et des restes d’animaux. Par contre, la momie baptisée Maria est bien humaine, mais qu’elle a été mutilée. Elle aurait subi une ablation du nez, des oreilles, une partie des mains et des pieds puis rafistolée par rajout d’ossements provenant d’autres momies. Leur support d’analyse est basé sur les « clichés radios » et les scannes qui circulent sur le net et qu’ils jugent, eux-mêmes, de qualité médiocre. Cela ne les a pas empêchés de déceler des anomalies qui, selon eux, sautent aux yeux et qui attestent du caractère frauduleux de toute cette affaire de momies.

Le Pérou est un pays très riche en matière archéologique, on dit que le gros des découvertes y seraient faites par des « huaqueros », relayés plus tard et souvent trop tard par les archéologues qui reçoivent les alertes des autochtones. Beaucoup vivent donc du commerce des anciennes reliques et comme partout ailleurs, la connivence de la haute sphère de la société permet à ce trafic de s’organiser et de prospérer. Désormais, on est plus dans le schéma de « pauvres huaqueros » qui cherchent à gagner leur croûte en vendant leurs trouvailles au premier touriste venu, mais à de véritables négociants en antiquité, organisés et bien informés. Malheureusement, sous le vocable « d’antiquité » on trouve des artefacts qui remontent à des milliers d’années, comme ces momies de Nazca. Il est vrai que les chercheurs de trésors sont capables de tout pour revendre leurs curiosités archéologiques. Ils ne s’empêcheraient pas de recourir à des procédés sophistiqués de contrefaçons qui berneraient le plus averti des collectionneurs et lui mettraient l’eau à la bouche. Mais de là à défier les analyses les plus pointues et perturber les scientifiques comme semblent le faire ces momies de Nazca, la prudence doit être de rigueur.

Dès le début, les autorités péruviennes ont adopté une approche strictement judiciaire vis-à-vis de cette affaire de “découverte de momies de Nazca », et dont ils réfutent, jusqu’a présent, la portée exceptionnelle. Le ministère de la Culture péruvien (MCP) a en effet saisi la justice pour déterminer la véracité de cette histoire et les responsabilités. Ces excavations illégales, dit-il, tombent sous le coup du « délit d’atteinte à des monuments archéologiques ». Le docteur Blanca Alva, de la direction générale de la défense du patrimoine auprès du MCP est allée plus loin encore, en déclarant :” qu’après avoir pris connaissance de ces momies, il est fort probable qu’elles ne soient pas d’origine préhispanique, qu’elles soient un produit récent et par conséquent, il est fort probable qu’elles ne soient pas un patrimoine archéologique.”

Quant à Mr Alberto Alfredo Urbano Jaciento, le chargé des sites archéologiques de Nazca et Papla, il déclare dans son rapport N°010-2017-Arqlo OCN-DDC-Ica/MC, du 22 mars 2017, qu’il n’était pas possible de déterminer le caractère archéologique ou non du site (entre Nazca et Palpa) car on ignore son emplacement exact. De même, qu’il n’était pas possible, par manque d’évidences, de déterminer si les artefacts montrés à travers divers réseaux sociaux sont de nature extraterrestre ou archéologique. (6).

Pour rappel, Thierry Jamin a informé par courrier officiel, le 1 janvier 2017, les autorités compétentes du Pérou de ces trouvailles et insister sur l’urgence d’agir pour vérifier et protéger le site et les artefacts.

Vient s’ajouter à cela un communiqué de celle qui se présente comme « la communauté scientifique nationale et internationale, des experts dans l’étude et la conservation des restes humains (momies et squelettes), concernant la fraude des momies extraterrestres ». Rédigé à Lima, le 10 juillet 201 7 », ce document porte 14 signatures (12 sur d’autres sites) avec mention du numéro de cartes d’identité nationale de chacun. Ce collectif expose, entre autres, son mécontentement à l’encontre de ce qu’il décrit comme une atteinte grave et criminelle au patrimoine culturel péruvien. Ces momies seraient volontairement manipulées, et même mutilées pour obtenir une apparence ad hoc pour un but purement commercial, dit-il. De plus, l’absence de contexte archéologique connexe à ces découvertes va à l’encontre de ce genre de recherches scientifiques. Il exhorte les autorités péruviennes à lancer des poursuites judiciaires à l’encontre de ceux qui ont violé le patrimoine national et porté atteinte à la dignité humaine. Que l’exploitation des momies précolombiennes par ces personnes est une agression et une offense envers la Culture Andine, en faisant croire que ces réalisations sont liées à une prétendue « aide extérieure ». Ce collectif offre ses services d’experts dans le cadre de ces actions, afin de confirmer leurs “affirmations”.

Et pour terminer, l’ufologue Michel Ribardière, eut l’initiative de mettre en ligne une pétition à l’endroit du président Français Emmanuel Macron, sous l’intitulé : protégeons les Découvertes archéologiques de Nasca au Pérou !,  » Il s’agit d’une découverte exceptionnelle qui pourrait changer notre vision du passé et nous apporter de nouveaux éléments de compréhension sur l’histoire de l’humanité. « ,  » Cette pétition appelle l’attention du gouvernement français sur une découverte extraordinaire. Elle vise l’obtention d’une coopération entre gouvernements, le lancement d’études scientifiques et la saisine de l’UNESCO pour la gestion légitime de cette affaire », mentionne le texte. Thierry Jamin, Français d’origine et son équipe, ont jugé donc utile de passer par l’Élysée pour faire bouger « La Casa de Pizarro » au Pérou.

Références :

1- L’Histoire interdite de l’archéologie. Michael Crémo

2- L’Histoire secrète de l’espèce humaine : Michael Cremo et Richard Thompson.

3- Le site d’Alien Project

4- Le site de Gaia.com

5- Le site de Tercer milenio de Jaime Maussan

6- le site vimeo.com (Les émanants )

7- Le site d’IRNA.net

8- Le site : Perú21 (Ministerio de Cultura se pronuncia sobre supuesta ‘momia        extraterrestre).

Les revois : (a) : Dr Jose De La Cruz Rios biologiste, Mexique. Dr Jésus Zalce Benitez docteur et expert en médecin légale, Mexique. Dr R.Salas Alfaro, docteur et spécialiste en scanner, Lima-Pérou Dr Edson Salazar Vivanco, Radiologue-Pérou, ainsi que des spécialistes internationaux: Dr Konstantin Korotkov, PhD, Professeur de Physique à St-Pétersbourg. Dr NATALIA ZALOZNAJA-PHD-,Russia- Directeur de l’Analyse Radiologique. Dr Mk Jessie,Radiologue, Université de Denver-USA.

(b) : l’homme compte 3 phalanges proximale, intermédiaire et distale, à l’exception du pouce qui compte 2 : proximale et distale.

(c) : crâne anormalement allongé.

(d) : L’ensemble des traits observables chez un individu d’une espèce donnée.

Auteur
Mourad Chaalal

 




Saad Hariri, le Premier ministre libanais, démissionne

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Craignant d’être assassiné par le Hezbollah

Saad Hariri, le Premier ministre libanais, démissionne

Le Premier ministre libanais Saad Hariri a annoncé de manière inattendue sa démission samedi en accusant le mouvement armé Hezbollah et son allié iranien de « mainmise » sur le Liban et en disant craindre pour sa vie.

Cette annonce intervient dans un contexte de fortes tensions sur plusieurs dossiers entre les deux poids lourds de la région, l’Arabie saoudite sunnite, qui soutient M. Hariri, et l’Iran chiite, grand allié du Hezbollah.

Des analystes ont mis en garde contre les répercussions de cette démission sur le Liban, petit pays déjà fragilisé par des crises politiques à répétition, des assassinats, des guerres entre Israël et le Hezbollah et le conflit chez son voisin syrien.

« J’annonce ma démission du poste de Premier ministre », a déclaré M. Hariri, actuellement en Arabie saoudite, dans une déclaration retransmise par la chaîne satellitaire Al-Arabiya à capitaux saoudiens.

La démission, qui a pris de court l’ensemble de la classe politique libanaise, intervient un an après la nomination de M. Hariri, et ses causes directes n’étaient pas claires dans l’immédiat.

Le puissant Hezbollah avec lequel M. Hariri est en conflit depuis des années fait partie de son gouvernement.

Le chef de l’Etat Michel Aoun va attendre le retour de M. Hariri pour s’informer auprès de lui « des circonstances de la démission afin de décider de la suite », a indiqué son bureau de presse. 

Une fois la démission acceptée par le président, le gouvernement Hariri gèrera les affaires courantes.

« Etat dans l’Etat » 

M. Hariri, 47 ans, lisait sa déclaration assis derrière un bureau, à côté d’un drapeau libanais.

« J’ai senti ce qui ce tramait dans l’ombre pour viser ma vie », a-t-il dit en soulignant que le Liban vivait une situation similaire à celle qui prévalait avant l’assassinat en 2005 de son père Rafic Hariri, ex-Premier-ministre et opposant au pouvoir à Damas.

Saad Hariri a accusé le régime syrien du meurtre de son père qui a ébranlé le Liban. Cinq membres du Hezbollah ont été mis en cause dans cet assassinat. 

Le Hezbollah est un allié crucial du régime de Bachar al-Assad dans la guerre en Syrie. Il est le seul parti libanais à avoir gardé ses armes après la fin de la guerre civile (1975-1990). 

Bête noire d’Israël, le Hezbollah refuse d’abandonner son arsenal, principale pomme de discorde dans le pays.

« L’Iran a une mainmise sur le destin des pays de la région (…) Le Hezbollah est le bras de l’Iran non seulement au Liban mais également dans les autres pays arabes », a dénoncé M. Hariri.

Il a accusé Téhéran d’avoir « créé un Etat dans l’Etat » et de vouloir « avoir le dernier mot dans les affaires du Liban ».

Et « ces dernières décennies, le Hezbollah a imposé une situation de fait accompli par la force de ses armes », a poursuivi M. Hariri, qui a été déjà Premier ministre de 2009 à 2011.

En 2011, le Hezbollah renverse son premier gouvernement après la démission de ses ministres, poussant M. Hariri à quitter le pays avant d’y revenir en juin 2016.

Le Liban a connu davantage de divisions avec la guerre en Syrie, entre détracteurs et partisans du régime Assad.

« Couper la main » 

Dans une première réaction, le dirigeant druze Walid Joumblatt a laissé entendre que cette démission était une conséquence des tensions entre Ryad et Téhéran.

« Le Liban est trop petit et vulnérable pour supporter le fardeau de cette démission », a-t-il tweeté. « Je continuerai d’appeler à un dialogue entre l’Arabie saoudite et l’Iran ».

Les deux puissances régionales sont farouchement opposés sur des dossiers comme la Syrie, le Yémen et le Liban, où elles soutiennent des camps ennemis.

« Je veux dire à l’Iran et à ses inféodés qu’ils sont perdants dans leur ingérence dans les affaires de la nation arabe », a encore dit M. Hariri. « Notre nation se relèvera et va couper la main qui lui portera préjudice ».

Pour l’analyste Hilal Khashan, professeur en sciences politiques à l’Université américaine de Beyrouth (AUB), « l’Arabie saoudite a exercé de terribles pressions » sur son protégé, en le « convoquant » à Ryad.

« Cela signifie qu’il ne reviendra plus au Liban », dit-il en mettant en garde contre « une guerre froide au Liban qui pourrait dégénérer en guerre interne » et même en une « escalade » contre le Hezbollah.

Sur les réseaux sociaux, des sympathisants de M. Hariri ont lancé le hashtag en arabe #Noussommestousavectoi.

Mais la décision était également très critiquée, des internautes réprouvant le fait qu’il ait annoncé sa démission à l’étranger et le qualifiant de « marionnette » saoudienne.
 

Auteur
AFP

 




« Tazemmurt tcudd s akal-is » ou l’indicible histoire de l’insurrection de 1871

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Roman

« Tazemmurt tcudd s akal-is » ou l’indicible histoire de l’insurrection de 1871

Belkacem Meghzouchene vient de publier Tazemmurt tcudd s akal-is aux éditions Achab.

Le jeune auteur vient de signer là un roman épique en langue kabyle. « Tazemmurt tcudd s akal-is » (L’olivier ancré à sa terre) est un roman historique qui relate la formidable insurrection de 1871 en Kabylie. Belkacem Meghzouchene a voulu rappelé la violence inouïe qui a caractérisé la répression de cette insurrection considérée comme la dernière après la conquête de l’Algérie.

« Les Algériens ont cru le moment propice pour prendre les armes, dérisoires fussent-elles, contre l’occupation coloniale, profitant de la débâcle française contre les Prussiens. Trois colonnes militaires avaient été mobilisées pour avorter l’insurrection dans l’œuf, sous la houlette des généraux Saussier, Lallemand et Cérez. Du côté algérien, les Mokrani des Béni Abbas lancèrent les premiers assauts dans les Bibans, joints plus tard par Cheikh Aheddad et ses deux fils Mohand et Aziz dans la vallée de la Soummam, et Ali Oukaci dans le versant nord du Djurdjura. Mohamed El Moqrani sera tué trois mois après dans Ouled Souflet, et son frère Boumezrag prit la relève », nous a confié l’auteur. Comme le rappelle le jeune romancier, les forces armées coloniales ont répondu avec une brutalité primaire pour faire toute volonté de révolte des Algériens.

Viols, exécutions sommaires, déportations, incendies des récoltes et champs, destruction des villages,… La Kabylie vécut sous la loi du fer et du feu. 

En dépit de leur grand courage, les révoltés kabyles ne faisaient pas le poids devant l’armada militaire des maréchaux français. Ils se résignèrent alors sous le rouleau compresseur de l’armée française à déposer les armes. Durant l’été 1871, les Aheddad et Oukaci et autres chefs se rendirent.

Traduits devant les cours d’assises de Constantine en 1873, les jugements furent déportations en Nouvelle Calédonie. Néanmoins, Cheikh Aheddad, octogénaire mourut à la prison de Koudia à Cirta. Ses deux fils, eux, sont déportés.

Plusieurs dizaines de chefs qui ne revirent, pour certains d’entre eux, jamais le pays natal que ce roman raconte. Plusieurs réussirent à s’évader de Nouméa. D’autres y moururent. Les plus chanceux bénéficièrent d’une amnistie vingt ans après la déportation et l’arrachement à leur terre. C’est ce long chant d’exil que le romancier nous raconte dans ce livre.

« J’ai soulevé dans le roman les divergences entre Cheikh Aheddad et Cheikh Mohand Oulhocine. Ce dernier s’opposa à la révolte sans en avoir assez de moyens pour tenir tête et balle à la France. « Comment un lézard peut-il défier un monstre », s’indignait le saint poète de Michelet. Cheikh Aheddad le médisait, par représailles », explique Belkacem Meghzouchene.

Tazemmurt tcudd s akal-is est un roman écrit avec cœur. Il donne une photographie de l’innommable misère qui a suivi la colonisation sur les montagnes kabyle.

L. R.

Bio de Belkacem Meghzouchene

Né le 18 octobre 1979 à Aït Hamsi (Ain El Hammam, T.O.)

Diplômé de l’USTHB en génétique et biochimie moléculaires.

Œuvres publiées:

2010: roman en anglais: « Sophia in the White City », Éditions l’Odyssée, Tizi Ouzou

2013: roman en anglais: « The overcoat of Virginia », Éditions Édilivre, France.

2013: recueil de poèmes en anglais:  » Rafflesia », Éditions Édilivre, France.

2016: roman en arabe: » المحروسة لا تشبه غرناطة « (Casbah ne ressemble pas à Grenade), Éditions Dar El Qods , Oran

2017: roman en tamazight: « Tazemmurt tcudd s akal-is », Éditions Achab, Tizi Ouzou.

 

 

Auteur
La rédaction

 




Le cinéaste Mahmoud Zemmouri est mort

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Cinéma

Le cinéaste Mahmoud Zemmouri est mort

L’acteur, réalisateur et scénariste algérien Mahmoud Zemmouri est décédé ce samedi dans un hôpital à Paris, rapporte l’APS citant le président de l’Association Lumières, Amar Rabia.

Le cinéaste a notamment réalisé Prends 10 000 balles et casse-toi (1981), Les folles années du twist (1986), De Hollywood à Tamanrasset (1991), 100% arabica (1997), Beur, blanc, rouge (2006), Imarat El-Hadj Lakhdar, (série télévisée comique, 2007, 2008, 2009) et Certifié Hallal (2015). Le cinéaste était connu pour ses films haut en couleurs. Dans ce dernier film porté par la séduisante Hafsia Harzi, Mahmoud Zemmouri a plongé dans l’enfer des mariages arrangés.

Mahmoud Zemmouri est né le 2 décembre 1946 à Boufarik dans la wilaya de Blida.

Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a présenté ce matin ses condoléances à la famille du défunt qu’ainsi qu’à sa famille artistique et le monde de la culture suite à cette cruelle perte pour le cinéma algérien.

Auteur
APS

 




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