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Est-ce dans ce monde-là où nous voulons survivre ? (V)

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Grand Angle

Est-ce dans ce monde-là où nous voulons survivre ? (V)

Pollution, OGM, pesticides, l’homme court avec indifférence à son extinction.

Dans son livre, Sang pour Sang Toxique, le Pr Jean-François Narbonne, professeur en toxicologie de Bordeaux et membre de plusieurs groupes de l’UE et de l’ONU, c’est important d’énumérer les titres de celui qui écrit : «… 30 Glorieuses, période de plein-emploi et d’économie florissante, mythe qui nous est vendu aujourd’hui comme une sorte de paradis perdu, correspond en réalité à une période de pollution massive de la planète par les substances chimiques… Mais une conséquence est passée inaperçue à l’époque et peine encore aujourd’hui à être reconnue : c’est l’exposition massive des fœtus chez les femmes qui ont été enceintes au cours de cette époque, via justement la contamination du sang maternel…

On peut véritablement parler aujourd’hui de « génération sacrifiée » pour les enfants nés au cours de la période 1965 – 1995. » Il ajoute : « De plus, il y a cette fable entretenue par le corps médical, selon laquelle l’espérance de vie augmente régulièrement et donc que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, que la pollution de la planète n’a pas de conséquences graves sur la santé de l’homme, que les seuls facteurs altérant la santé sont liés à des mauvais comportements individuels : on mange mal, on fume, on boit de l’alcool et on ne fait pas assez de sport. Voilà les messages que l’on matraque dans les médias.

Mais rien sur les peintures aux phtalates (au contraire, on nous vante les peintures glycérophtaliques !), rien sur les détergents dont on continue tous les matins dans nos écoles à passer une bonne couche non rincée que les enfants vont respirer toute la journée, rien sur les parfums avec diffuseurs qui nous exposent toute la journée à des substances cancérigènes, rien sur les matelas en mousse traitée aux retardataires de flamme sur lesquels on dort. On continue à vaporiser des insecticides dans les maisons et même dans les chambres d’enfant (alors qu’une bonne moustiquaire règle facilement le problème), on continue à consommer de l’aspartame, les mères encouragent leur progéniture à passer aux boissons « light »plutôt qu’à l’eau, on continue à se pommader de cosmétiques aux parabènes ou de crèmes solaires aux nanoparticules dont on ne connaît pas la toxicité…pourquoi on parle beaucoup plus du réchauffement climatique que de pollution des organismes humains alors que ce phénomène est beaucoup plus inquiétant pour l’avenir de l’homme ? » Le livre a été écrit en 2010 et vendu même en Algérie.

L’Algérie qui est passée directement de la pollution bactériologique à la pollution chimique tout en étant assez riche pour se vacciner contre la première en faisant l’économie de la seconde.  Une façon de souhaiter la bienvenue à un heureux bigame, Mr Vaccin (1): « Bill Gates, enfin révélé coupable de l’épandage de « chemtrails » partout sur le globe…The Gardian et d’autres journaux nous informent que des recherches d’un coût exorbitant sont financées par le fondateur de Microsoft et partisan de la vaccination… En 2013, un large ballon dirigeable a survolé la Terre à 24000 m d’altitude au-dessus de Fort Summer au Nouveau-Mexique et répandu des sulfates dans l’atmosphère tout au long de l’année.

Le prétexte derrière ce lâcher massif de particules toxiques de sulfate est de renvoyer les rayons solaires…pour ainsi refroidir la Terre. Mais de nombreux groupes de défense de l’environnement et partisans du bon sens dénoncent la dangerosité de cette idée, qui pourrait résulter en des dommages permanents sur l’écosystème de la Terre entière. « Les impacts incluent des dégâts potentiels sur la couche ozone, l’interruption des pluies…ce qui pourrait potentiellement menacer l’approvisionnement en nourriture de milliards de personnes, » a déclaré Pat Mooney, PDG du Groupe ETC, Groupe canadien pour la protection de l’environnement. Cela ne va en rien diminuer les niveaux d’émission de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, ni arrêter l’acidification des océans et la géo-ingénierie solaire va probablement augmenter les risques de conflits internationaux liés au climat, vu que l’évolution actuelle montre que cela présente de plus grands risques pour l’hémisphère sud. » « Épandre des particules sulfatées dans les cieux va détruire la planète plus vite que le « réchauffement climatique ne le pourra jamais… ».

Michèle Séverac, l’auteur de  « La Guerre contre les peuples », affirme, qu’au début, elle avait de la peine à y croire. Le chef indien qui l’avait alerté ne pouvait être qu’un malade mental pour accuser l’armée américaine de l’arroser comme un cafard avec toute sa tribu. De nos jours, l’habitude, c’est de les subir avec indifférence tout en évitant d’accuser la malédiction divine. Un progrès quand on pense à la facilité, notamment dans les pays musulmans, à y recourir. Il est loin 2003 où les autorités algériennes dénonçaient les cheveux nus des Algériennes d’avoir provoqués le séisme. Personne n’a eu l’idée de soupçonner les responsables qui ont détourné 9 millions de dollars que les pays arabes ont donnés à l’Algérie pour la construction d’un laboratoire d’études sismiques lors de la catastrophe d’Al Asnam.

Au Japon,  aucune construction n’est possible sans le feu vert de cet institut. En 2003, à une semaine d’intervalle, avec la même intensité et durée que celui de Boumerdes, le séisme nippon n’a fait aucune victime. Eté 2018, la presse algérienne nous signale que la canicule a tué une douzaine de Japonais.

Silence concernant les victimes du bled. Quatre possibilités : 1- elle ignore leur nombre ; 2- il n’y en a pas ; 3-il lui est interdit d’en parler ; 4- cela n’intéresse personne. 15 ans plus tard, le sol est calme, apparemment. Au-dessus tout flambe avec l’amnésie des mauvais chiffres. Au moment où les « frères » Saoudiens copient nos concerts estivaux d’antan, on se contente de nos fêtes quotidiennes avec des youyous à la chinoise, pétards et feux d’artifice garantis. Et la Régence, bonne fille, nous les importe en devises, sans chichi, afin d’égayer nos fiançailles, nos mariages et nos succès aux examens. Si elle est innocente et qu’elle les a vraiment interdits, c’est un jeu d’enfant de tarir leur commerce. Il suffit simplement de sanctionner le consommateur repérable à des kilomètres à la ronde et gommer la baraka du vendeur en noir. Nous avons un nombre suffisant de témoins et de policiers pour réussir. À moins que la règle soit : moins on est fou, plus on s’amuse. « Distraire à en mourir » à en mourir pour de vrai : « …derrière les couleurs éclatantes, c’est un cocktail de produits chimiques qui est à l’origine des feux d’artifice. À chaque couleur correspond une substance toxique et cancérigène : ainsi, le blanc est fabriqué à partir de l’aluminium, le vert du baryum, le violet, du rubidium…En explosant, la bombe libère des millions de particules de poussière très fines et du gaz. » (2) Et comme la qualité de tout ce qui s’achète au bled est plus que médiocre, on rate même la magie des couleurs.

Alors, quelle joie peut-on éprouver à faire éclater des tympans en piètre état et d’enfumer un ciel déjà gris ?! «Le rapport de l’Université de Washington explique aussi que les particules de sulfate « contribuent à des pluies acides, provoquent une irritation des poumons et sont les principaux responsables de la création de brume, qui empêche de voir clairement le Grand Canyon. »(3)  On comprend pourquoi les bêtes préfèrent crever de soif que d’y goûter. «…l’idée de recourir à la géo-ingénierie pour sauver la planète est du grand n’importe quoi. Ce n’est pas seulement que le « réchauffement climatique » est une escroquerie inventée par l’homme, mais aussi parce que, littéralement, bloquer les rayons du soleil pour la simple raison que cela renvoie la chaleur des rayons dans l’espace, n’est ni logique, ni sensé. Néanmoins, la géo-ingénierie confère à une poignée de personnes la possibilité de contrôler la météo terrestre et de manipuler l’environnement pour leur propre profit. Empêcher aux rayons du soleil d’arriver sur Terre grâce à des microparticules a un but bien plus sinistre, qui est d’empêcher les humains d’absorber les rayons ultraviolets B (UVB) du soleil, qui servent à la production de vitamine D dans le corps. »(4) On ne se pose plus la question pourquoi un pétrolier, qui habite à des milliers de kilomètres de ses puits, achète un journal en faillite. Et qu’un vendeur de plantes OGM, qui n’ont pas besoin de pluie, s’accapare les cartes du climat, etc.

D’après un cardiologue et nutritionniste, le manque de vitamine D majore le risque de cancer, des maladies cardio-vasculaires et fragilise les os. (5) Cette vitamine se trouvait dans le foie de veau, la sardine, l’œuf, le thon, le saumon…avant leur industrialisation. Pour égaler l’apport nutritif d’une pêche de l’an 1950, il faudrait, en 2018,  en avaler 25. Sans parler de la chimio-culture qui transforme le fruit en poison illico presto ou avec le temps. «…les effets sur la santé apparaissent souvent après l’exposition comme c’est le cas pour les substances cancérigènes ou neurotoxiques (toxiques pour la reproduction) … » (6) Exemple d’une mise à jour sur les toxines dans les aérosols faite en 2011 aux USA : «Les programmes illégaux de modification du temps dont on n’a jamais discuté officiellement en public. La qualité de l’air au cours des 12-15 dernières années a diminué de façon spectaculaire…Des millions de gens sont malades…Ce qui est arrivé a des implications stupéfiantes pour toute vie sur cette planète. Pourtant, malgré 2 documentaires…, malgré… les articles d’importance vitale de Clifford Carnicom, malgré les recherches de Skywatch…malgré l’« United Atmospheric Preservation Act » présentés au Congrès par le Docteur Michael Castle en 2007 et sans doute malgré des milliers d’appels et de lettres aux responsables, tous les organismes officiels américains continuent , soit d’ignorer nos réelles inquiétudes, soit de les rejeter comme si elles étaient sans fondement. Il n’y a pas eu la moindre explication ni la moindre précaution. Au lieu de cela, on nous a abreuvés de mensonges et de manipulations…Pendant combien de temps, encore, voulons-nous nous laisser empoisonner ? Un nouveau rapport émanant de Arizona Skywatch (observation du ciel en Arizona) montre l’augmentation spectaculaire des métaux lourds qui normalement ne font pas partie de l’air qui nous entoure… : Aluminium (15,8), Antimoine (63,3), Arsenic (418), Baryum (5,3), Cadmium (6), Chrome(6,4), Cuivre ( 9), Fer (43,5), Manganèse (513,8) Nickel ( 10,7), Zinc (7,5). Ces chiffres indiquent uniquement de combien ces taux dépassent la limite toxique autorisée. » (7) En 1997, Mark Purdy a reçu le prix Nobel pour ses découvertes sur le danger du « gavage » au manganèse sur la santé de l’homme, de l’animal et de l’environnement. Par exemple, il note le lien entre la modification de cet élément suite au choc des infra ondes émises par les avions à turboréacteurs et la pandémie de B.S.E (vache folle…) au Royaume-Uni. S’il n’y a pas eu la moindre explication, il y a eu par contre des « variances ». Par exemple, la délocalisation du mal vers des cieux plus cléments moins exigeants où le risque d’un procès est inimaginable.

Après la génération « dorée », on a étalé le sacrifice à la génération zombie avec l’or en moins. Il suffit de comparer l’Algérie d’avant et d’après 1995. Le pire de l’étranger s’est ajouté à la damnation locale. Hier, on accusait avec acharnement l’industrie du tabac de provoquer le cancer des poumons. Au lieu de disparaître, cette dernière a retrouvé une nouvelle et meilleure jeunesse dans les pays qui ne pèsent que par leur rente qui leur permet d’en acheter pour mieux s’empoisonner. Idem pour le gaz de schiste dont on croyait l’Algérie bien préservée. Gageons que si c’était un produit magique, bénéfique pour la santé et le bien-être, on n’aurait jamais entendu parler. Pour la simple raison qu’il serait un luxe réservé à une certaine catégorie qui le vaut bien comme l’annonce la Pub. Pour sauvegarder leur divinité, les dieux ont intérêt à ne pas partager le sésame ouvres-toi avec n’importe quel mortel. On le constate de plus en plus : le monde arabo-musulman et africain pose problème au reste du monde.

Quand on cesse d’être utile, on devient encombrant. À cet édifice à pousser Satan au suicide par jalousie, il faut ajouter le problème des médicaments et leur lot d’effets secondaires à lire au microscope, au dos de la notice et au fond de la boîte. De scandale en scandale ou de fiesta en fiesta, tel un match truqué de foot, on s’y accroche plus accro que jamais. En France, meilleur avocat de BigPharma, rien n’a bougé depuis que le Pr Philippe Even a lancé son fameux « arrêtez les statines ! » Auteur, avec le Pr Bernard Debré, du « Guide des 4000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux. » En une seule alerte, il réussit à convaincre des milliers de Français, y compris des toubibs, à arrêter leur traitement contre le cholestérol. Il s’explique : « … Je dois plus encore à Michel de Lorgeril, directeur de recherche au CNRS , cardiologue formé à Lyon , en Suisse et aux Etats-Unis, qui est devenu depuis 15 ans la bête noire et la cible d’une grande partie du monde cardiologique, naïvement convaincue des dangers du cholestérol et plus encore de l’efficacité des statines pour prévenir des graves complications cardio-vasculaires des maladies artérielles…Michel de Lorgeril rame à contre-courant, presque seul…scientifique de premier plan…auteur depuis 20 ans  de dizaines de publications internationales, spécialiste des relations entre nutrition et fonctionnement cardio-vasculaire, auteur de plusieurs livres… « Dites à votre médecin que le cholestérol est innocent (2007)», « Cholestérol, mensonges et propagande (2009). » (8)

Dans cet ouvrage, le spécialiste Lorgeril écrit : « Le cholestérol serait…une molécule toxique pour les artères…En l’abaissant, les statines décrasseraient les artères, au point qu’on a été jusqu’à proposer de placer plusieurs statines sur la même ordonnance, de les introduire dans le biberon des nouveau-nés, d’envisager des vaccins et, même de songer au développement de bactéries mangeuses de cholestérol etc. Il n’y a pas la moindre rationalité scientifique et pas une donnée sérieuse en faveur de cette théorie. L’histoire du cholestérol est une suite quasi ininterrompue de mensonges, orchestrée par une propagande intensive. Comment ce « cholestérol-delirium » a-t-il commencé ? Pourquoi de telles dérives ? La réponse est simple. L’industrie pharmaceutique s’y est engouffrée, car les enjeux économiques sont colossaux. Elle l’a fait au moyen des techniques les plus modernes et sophistiquées de désinformation et de conditionnement des opinions par la propagande, par le « story stelling », une sorte de machine à raconter qui prend la place des raisonnements rationnels et par la mise en fiction de la réalité et la manipulation des esprits, qui ne laissent aucune place au débat scientifique…» En plus, il faut ajouter que les statines ont des effets secondaires que ne nient pas  les fabricants. Le plus important, c’est leur impact sur les muscles qui vous donne l’impression d’avoir remporté un marathon international sans monter sur le podium.

D’après le Pr Even, il y a plus de 5 millions de Français qui luttent contre « leur » cholestérol engendrant 2 milliards d’euros par an. On s’en doute que ceux qui l’ont écouté n’en sont pas morts comme prévu. Même pas le moindre bobo pour coller un procès au coupable. Il faut signaler que l’emprise de BigPharma sur la justice française n’est plus ce qu’elle était. Il est loin le temps où elle jetait en prison le plus grand cancérologue européen de l’époque, le Dr Hamer, pour avoir guéri des cancéreux en « charlatan » expulsé de l’Ordre des médecins. Face à ce cirque qui accueille les spectateurs en gladiateurs, la règle, « tu tues ou tu es tué », se traduit par, le mal guérit le mal ou dans le doute, s’abstenir. Tout en ayant à l’esprit le mystère de nos ancêtres d’avant 1830 grands bouffeurs de gluten avec zéro allergie.

Tout en ayant à l’esprit les peuples primitifs qui continuent d’exister et de jouir d’une santé non stop comme les Hunzas qui volent la vedette à BigPharma sur le web. « … malfaiteurs…bande de maniaques, de serial ruineurs, serial pollueurs, ces gourous manipulateurs ont trouvé la meilleure planque qui se puisse imaginer : ils se cachent devant les caméras… À leur actif, entre autres crimes, ils ont fait confondre leurs méthodes d’enrichissement avec une méthode de gouvernement. Il s’en est suivi…des millions de chômeurs à travers le monde, des pays dévastés, des banlieues de grandes cités pourries de violence et de laideur commerciale, le réchauffement de la planète, les marées noires, le travail des enfants réinstitué en Angleterre, systématisé dans le tiers-monde, la culture remplacée par le football. En 30 ans , les inégalités se sont tellement creusées, au même rythme que s’élevaient leurs montagnes de dollars…une petite pièce glissée dans la main du mendiant à la sortie de la messe, voilà ce que la grande pensée libérale prévoit pour pallier les licenciements massifs de Ford, Michelin, Coca-Cola ou Moulinex. » (9)

En Algérie, durant la seule année (2017-2018) 660 000 salariés ont été liquidés sans messe et sans pièce. Plus que le nombre d’enseignants qui font régulièrement grève pour demander une augmentation de salaire (10). Donc, il ne suffit pas de manger bio, de vivre dans une maison bio, d’être entouré d’objets bios, de respirer un air bio, il faut aussi jouir, géographiquement, d’une adresse « bio ». Pour survivre, on ne sait pas si on doit commencer à surveiller l’ami ou continuer à se méfier de l’ennemi.

Combien de produits trop rentables pour garder leur diabolisation, comme la farine animale et l’amiante, sont réintroduits en catimini quitte à changer d’identité ? Y compris aux USA et en Europe :  «L’EPA (Environnement Protection Agency)…va abandonner les règles sur la pollution aux toxines…révise radicalement sa méthode pour déterminer les risques pour la santé et la sécurité associés aux produits chimiques toxiques en considérant seulement l’effet de l’exposition sur le lieu du travail et la consommation directe des toxines sans analyser l’effet à long terme de la diffusion de ces substances dans l’air, l’eau et la terre…Un article dans le New York Times…a qualifié cette décision « de grande victoire pour l’industrie chimique »…Deux des hauts fonctionnaires impliqués …proviennent directement de l’industrie chimique… Selon une analyse de l’EDF ( Environnement Defense Fund) …l’EPA va ignorer l’effet d’environ 31 millions de kilos par an d’émissions…» (11)

En Europe, profitant de l’euphorie de la coupe de foot, l’Élysée signe une loi scélérate pour accepter des déchets nucléaires venant d’Australie etc. Si la République est très étroite, ses citoyens trop grincheux,  il y a des espaces tout à côté à vol d’oiseau qui ne rêvent que de se remplir pour lui plaire.

Au détour d’un safari africain ou sous le manteau d’une tempête de sable subsaharienne..  « Si tu m’apprivoises, tu seras pour moi unique au monde.» (12) Pauvres Français qui ont applaudi leur star Hulot aux commandes de l’écologie. Ça se comprend s’il est devenu millionnaire grâce à Avéra (Philippe Jandrok). De l’autre côté de la Méditerranée, en Algérie, on n’est pas jaloux de ce que les autres ont inventé, mais de ce qu’ils n’ont pas oublié. L’Angleterre, le pays qui a industrialisé le monde n’a pas abandonné les semences naturelles. On y trouve aussi bien le fameux lait dans une bouteille en verre que les grands pâturages qui permettent de faire le brexit et de donner le choix à la riche Écosse sans états d’âme. Il faut dire que la City s’est bâti sans faire disparaitre la quiétude des villages en fleurs même si, de temps en temps, il faut commettre un petit crime pour donner un sens à la confession.

Le pirate de la Régence n’a pas le même prestige que le corsaire de la Reine. C’est grâce à cette razzia aquatique qu’Elisabeth 1ère a financé son pays pour le transformer en empire tandis que le Dey d’Alger a fait le choix de fortifier son trésor pour assurer sa fuite. Ses successeurs ont fait pareil et pour l’empire, ils somment la Régence de porter seule l’eternel fœtus. Augmentant ainsi leur stupidité qui ne laisse aucune chance à la construction d’un pays pour disserter sur son effondrement… « Le renard, le blaireau savent ce qu’ils sont, et pour autant n’errent pas à la recherche d’eux-mêmes. Pourquoi, alors, seul l’homme se perd-il dans la quête de lui-même ? Comment se fait-il que les insectes n’éprouvent jamais ni doute ni dégoût d’eux-mêmes à être insectes, que seul l’homme soit incapable d’être content ? De quand cela date-t-il ? Aussi, longtemps, que cette énigme ne sera pas résolue, il ne sera pas possible de prétendre que l’homme se connaît lui-même. » (13) Ni prétendre surpasser les animaux par des inventions aussi foireuses que mafieuses.  Dans la mer des Caraïbes, une insignifiante méduse, 5 millimètres de long au maximum, a le pouvoir, quand elle atteint la « ménopause », de donner un signal à son corps de rajeunir indéfiniment. Dans les profondeurs abyssales là où le soleil n’arrive jamais, certains poissons produisent de l’électricité gratuite et sans limite sans pollution, sans effets secondaires. Le rat-taupe nu, petit rongeur africain, vit 30 ans (600 ans à l’échelle humaine). Une santé de fer et une insensibilité à la douleur. Les chercheurs ont voulu lui inculper le cancer, en vain. Toujours jeune jusqu’à sa mort sans souffrir d’aucune dégénérescence. À abrutir n’importe quel expert en écologie qui constate que l’air des galeries où il vit est pauvre en oxygène et riche en CO2.

Autre mystère, celui d’un poisson, le sébaste à l’œil épineux, mesurant jusqu’à 1 m et évoluant dans les profondeurs japonaises et canadiennes à 200 voire 800m, entre – 0,3° C et -4,9° C. Une espérance de vie de 205 ans et la femelle continue à pondre d’excellents œufs à 20 ans comme à 80 ans. La moule perlière, une espérance de vie jusqu’à 140 ans, ce mollusque capable de filtrer de gigantesques quantités d’eau 24h sur 24h est en voie de disparition à cause de la pollution industrielle. Elle a beau absorber non stop les impuretés de l’eau, depuis 50 ans, la multiplication des déchets chimiques a eu raison d’elle.

En Allemagne et en France, on a calculé une chute de 95 %. Encore plus performant, l’axolotl qui jouit du pouvoir de régénérer ses organes à la demande. Ce batracien long de 15 à 45 cm vit dans les lacs du Mexique. Par exemple s’il n’a plus des yeux, il en fabrique. En trois semaines au maximum, il reconstruit ce qui a été détruit. Seul problème pour les scientifiques qui l’étudient, le chlore de l’eau du robinet lui est fatal (14). Il n’est pas le seul. Dans la ville de Roseto en Pennsylvanie, les maladies cardiaques sont apparues quand on est passé de l’eau de source de la montagne à l’eau chlorée du robinet.

Durant la guerre du Viêtnam pour protéger les G.I.’s, on leur donnait une eau hyperchlorée. À l’autopsie des soldats morts, rares sont ceux qui ne présentaient pas de graves lésions artérielles. « Parler de l’eau paraît très banal …Mais tout d’abord que buvons-nous …Sur le plan de l’hygiène…elle ne contient pas de nuisance microbienne puisqu’elle est désinfectée. Soit ! Mais à quel prix… ? »(15) Grosso modo, le chlore détruit les bonnes bactéries de nos intestins et dans la foulée fragilise le système immunitaire. Une étude sur 5000 femmes révèle qu’il fait passer le risque des fausses-couches de 5,7 % à 9,5%. Il détruit les antioxydants comme la vitamine E et les acides gras essentiels…En plus de son effet cardio-vasculaire, des caillots des artères, son impact est loin d’être négligeable concernant le cancer notamment de la vessie, du rectum et on le soupçonne de perturber la fertilité masculine. On peut échapper à l’eau chlorée du robinet grâce à l’eau minérale. Mais comment faire avec celui des piscines, de la douche, du hammam, du ménage quand on nous dit qu’il se combine aux matières organiques (transpiration, urine, sang, selles, mucus et cellules de peau) pour multiplier ses dégâts ? Sans doute pour certains chanceux, il n’est plus un danger. Ils ont dû se réveiller tôt pour sauvegarder, par exemple, des moules perlières qui savent si bien purifier gratuitement de grandes quantités d’eau et récolter leurs perles en bonus. (suite)

M.M.

Notes

(1)- Chercheurs de Vérités – Source : Natural News

(2)- Feu d’artifice : quand la magie agresse la planète ( ConsoGlobe 11/07/2018)  

(3 )- Ibid (1)

(4) –Ibid (1)

(5)- La Vie et le Temps ( Dr Frédéric Saldmann)

(6)-  Sang pour Sang toxique ( Jean-François Narbonne)

(7)- Chemtrails (Docteur IIya Sandra Perlingieri , 03/02/2011) ; source ( Pandora II, Philippe A. Jandrok

(8)- La Vérité sur le Cholestérol ( Pr Philippe Even, Préface du Pr Bernard Debré)

(9)- No Problem ! ( Philippe Val)

(10)- Le Soir d’Algérie  (06/08/2018)

(11)-Patrick Martin (Mondialisation.ca, 11/06/2018 WSW.org )

(12)- André Brink

(13)- La Voie du Retour à la Nature ( Masanobu Fukuoka)

(14) Ibid (5)

(15)- La Santé Libre ( Dr Emile Plisnier)

 

Auteur
Mimi Massiva

 




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L’écrivain prix Nobel de littérature V.S. Naipaul est mort

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Disparition

L’écrivain prix Nobel de littérature V.S. Naipaul est mort

 L’écrivain britannique V.S. Naipaul, prix Nobel de littérature en 2001, est mort à 85 ans, a annoncé samedi sa famille.

« Il était un géant dans tout ce qu’il a accompli et il est mort entouré par ceux qu’il aimait, ayant vécu une vie pleine de créativité merveilleuse et d’initiative », a déclaré sa femme, Lady Naipaul, dans un communiqué.

Vidiadhar Surajprasad Naipaul – peintre du déracinement, des petites gens et des empires déclinants – est l’auteur de plus de trente ouvrages. 

Né le 17 août 1932 dans les Antilles britanniques, à Port of Spain, la capitale de la Trinité, d’une famille d’immigrés indiens, il avait étudié la littérature anglaise à l’université d’Oxford avant de s’établir en Angleterre en 1953. 

Il avait consacré une grande partie de sa vie à voyager et était devenu un symbole du déracinement dans la société contemporaine. 

En lui décernant le prix Nobel en 2001, l’Académie suédoise avait qualifié V.S. Naipaul d' »écrivain cosmopolite » et « tourmondiste littéraire ».

L’une de ses oeuvres majeures est son autobiographie « Une maison pour Monsieur Biswas » en 1964, où le héros emprunte les traits du père de l’écrivain.

A travers ce livre, il décrivait la difficulté pour les immigrants indiens dans les Caraïbes de s’intégrer dans la société tout en conservant leurs racines. 

En 1998, il livrait « Jusqu’au bout de la foi », après avoir refait, apaisé, le voyage qui l’avait conduit, dix-sept ans auparavant, dans les quatre pays musulmans non arabes (Indonésie, Iran, Pakistan, Malaisie) qui avaient inspiré le fiévreux « Crépuscule sur l’Islam, voyage au pays des croyants ».

Il y décrivait les pays post-coloniaux comme des sociétés « à moitié faites » et soutenait que l’islam réduisait à l’esclavage et tentait d’éliminer les autres cultures.

Auteur
AFP

 




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Merzouk Touati mourra-t-il en prison ?

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Il est à 36e jour de grève de la faim

Merzouk Touati mourra-t-il en prison ?

Image forte d’Amnesty international Algérie en soutien à Merzouk Touati.

Le blogueur Merzouk Touati est déjà à son 36e jour de grève de la faim. Une éternité pour un jeune homme qui se bat dans la solitude de sa cellule pour sa liberté. Il est condamné à 7 ans de prison. Tous les appels des ONG pour le libérer sont restés vains. Dans la torpeur de ce mois d’août où la presse parle plus de la volonté du régime à reconduire le président pour un cinquième mandat, les autorités ignorent superbement son martyre.

Merzouk Touati risque de mourir en prison. Donc de subir le sort de Mohamed Tamalt décédé après une grève de la faim lui aussi. La classe politique avec sa cohorte de députés reste dans un silence confondant. Reste l’organisation de rassemblements citoyens ici ou là pour porter la voix de ce jeune blogueur qui s’exprimait sur la toile à défaut de pouvoir le faire dans un espace public plus que jamais fermé, surveillé.

A l’occasion du 35e jour de grève de ce jeune blogueur, Amnesty international a mené une action de soutien à ce prisonnier d’opinion. « L’une des images les plus fortes et les plus expressives en soutien à Merzouk Touati qui est à son 35e jour de sa grève de la faim, en contestation au jugement injuste qui lui a été infligé », écrit dans un post le journaliste Meziane Abane.

Auteur
La rédaction

 




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Plages d’Ouled Boughalem à Mostaganem : la mafia impose sa loi

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Coup de gueule

Plages d’Ouled Boughalem à Mostaganem : la mafia impose sa loi

Le ministre de l’Intérieur répète les déclarations pour dissiper les confusions et insister sur la gratuité des plages. Ce sont des espaces publics dont le citoyen peut jouir en toute tranquillité. Cependant, les paroles du ministre se sont envolées dans l’air. Dans plusieurs villes du littoral algérien, la mafia continue de squatter les plages bien que ce phénomène ait coûté récemment la vie à Zoubir Aissi, paix à son âme.

Un exemple ?

Ouled Boughalem est une commune de l’extrême est de Mostaganem. Elle attire des milliers d’estivants, toutes wilayas confondues, par la splendeur de ses plages. Des endroits où se mêlent paysages féériques, calme et fraîcheur.

Deux plages attirent le plus de vacanciers dans cette ville : Mersa Cheikh et Kharbet, situées au bord de la route nationale 11. Leur beauté contraste  en revanche avec la dictature qui y règne paisiblement depuis le début de l’été.

D’abord, les « parkingueurs » distribuent les tickets à l’entrée des plages.  Par peur, les gens paient et baissent la tête. L’accès à la plage est donc payant !

Ensuite, le rivage est «colonisé» par les tentes sauvages. Le vacancier n’a pas un espace pour planter son propre parasol. Il doit donc louer une de ces tentes ou rebrousser chemin. La terre d’Algérie se vend devant les yeux de tout le monde, en toute indifférence !

Par ailleurs, certains commerçants n’hésitent pas à dresser de grandes tentes en guise de café-restaurant sur le rivage, avec même des « terrasses » limitées par une corde. Le même décor que celui d’un centre-ville moderne, sauf que le trottoir est remplacé par le sable et le béton par le tissu.

La seule explication de cette mafia  est : «Nous avons payé pour louer l’espace et nous devons récupérer notre argent ».  Le même modèle de  dictature s’impose dans d’autres plages de Mostaganem comme le cas de la plage Oued Chlef près de la nouvelle zone industrielle. C’est le cas aussi de la  Salamandre, un bijou mutilé par le béton, où les « parkingueurs » tendent un ticket de 100 DA et exigent un paiement à l’avance. Comment les imprimeurs leur impriment des tickets pareils sans aucun document légal ou officiel ?

Les questions à poser : qu’attendent les responsables pour intervenir et  imposer les lois de la République? Ils attendent que le pays perde un deuxième Zoubir Aissi  pour sillonner les plages ? Ou bien ils ne réagiraient pas parce qu’ils ne passent pas leurs vacances  sur les plages publiques, parmi les victimes?

Enfin, dans une Algérie qui a réussi à garantir la gratuité de l’école depuis des lustres, des groupes de lâches ont pu imposer une dictature sur les plages depuis le début de l’été. Ils piétinent la loi et la dignité des citoyens en profitant de l’impunité et de l’absence du contrôle. Entre les déclarations du ministre et les constats quotidiens sur les plages, un gouffre énorme existe. Et c’est le citoyen qui est perdu entre les deux.

Bonnes vacances sur les plages de Mostaganem, la « perte » de la Méditerranée !

Auteur
Tawfiq Belfadel, écrivain-chroniqueur

 




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Le Conseil de sécurité de l’ONU veut une enquête « crédible »

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Raid aérien de la coalition arabe au Yémen

Le Conseil de sécurité de l’ONU veut une enquête « crédible »

Le Conseil de sécurité de l’ONU a dit vendredi vouloir une enquête « crédible » sur le raid aérien, attribué à la coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite, qui a tué 29 enfants au Yémen.

L’ambassadrice britannique à l’ONU Karen Pierce, qui préside le Conseil et s’exprimait en son nom, a exprimé à des journalistes, après une réunion à huis clos sur le Yémen, sa « grande préoccupation » et appelé à « une enquête crédible et transparente ».

Plus tôt vendredi, la coalition militaire sous commandement saoudien, qui intervient au Yémen contre les rebelles Houthis, a annoncé l’ouverture d’une enquête sur le raid.

Le Conseil de sécurité n’a pas ordonné le lancement d’une enquête séparée, mais « va maintenant discuter avec l’ONU et d’autres pour voir comment l’enquête peut avancer au mieux », a précisé Mme Pierce.

Cette réunion avait été demandée par la Bolivie, les Pays-Bas, le Pérou, la Pologne et la Suède, tous des membres non permanents du Conseil de sécurité. 

Avant la réunion, les Pays-Bas avaient insisté sur le fait que l’enquête devait être indépendante, laissant entendre que la décision de la coalition de lancer une investigation était insuffisante.

« Nous avons vu les images des enfants qui sont morts », a déclaré à la presse l’ambassadrice adjointe des Pays-Bas à l’ONU, Lise Gregoire-van Haaren. « Ce qui est crucial maintenant, c’est d’avoir une enquête crédible et indépendante », a-t-elle ajouté.

Le Conseil de sécurité n’a pas spécifié si l’enquête devait être indépendante, comme l’a demandé le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres jeudi.

Auteur
AFP

 




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A quand la fin des parkings sauvages ?

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INTERROGATION

A quand la fin des parkings sauvages ?

Aux dernières nouvelles un jeune estivant, trentenaire, venu d’une région de l’intérieur du pays, est tabassé à mort dans un parking, sur la côte de la ville d’Aokas, à Béjaia. Ses agresseurs ? Un ou deux «parkingueurs» en colère contre lui parce qu’il n’a pas voulu céder au chantage de payer le stationnement de sa voiture sur un terrain vague.

Que lui a-t-on exigé au juste ? Deux cent dinars! Refus obstiné du concerné, montée d’adrénaline, insultes, cris et coups de matraques s’ensuivirent et c’est l’irréparable!

Un scénario presque «banalisé» partout sur nos plages, dans nos marchés et même devant les édifices publics. Un parking en Algérie, fût-ce un terrain vague comme dans le cas de ce malheureux jeune, est un lieu où l’autorité s’exerce souvent par des pseudo-gardiens sans culture de contact avec le public, où la seule consigne à observer est de se taire, obéir et payer rubis sur ongle ce qu’on nous demande, au risque de subir l’irréparable.

Une jeune femme qui travaille dans un hospice à Birkhadem sur les hauteurs d’Alger m’a affirmé, il y a quelques années, qu’en plus de la peur de ces fameux parkingueurs qui ressemblent, d’après elle, à des toxicomanes, elle perd trop de sous à chaque stationnement dans un lieu public. Une fois, m’ajoute-t-elle consternée, une bande de jeunes, à l’allure de voyous et armés de matraques, a pointé devant moi près d’un hôpital, me demandant des sous, j’ai refusé de suite parce que j’ai jugé que c’est exagéré.

Du coup, ils m’ont arrosé de tous les noms de oiseaux et j’ai failli être agressée physiquement. Si la routine m’a appris, au fil du temps, à domestiquer mes peurs, il n’en reste pas moins que le sentiment d’insécurité me gagne toujours dès que je croise le regard d’acier de ces «baltagia» qui prétendent pourtant assurer notre sécurité.

Le témoignage de cette femme rejoint celui d’un émigré qui s’est fait un jour repérer, dans l’une de nos villes côtières, par des parkingueurs à cause de sa belle voiture. «Ils m’ont exigé, me précise-t-il avec son humour noir, une somme d’argent qui normalement suffit pour payer le stationnement de trois ou quatre autres voitures. «Mais pourquoi ils ont fait ça?», l’interrogeai-je, interloqué. « Ils croyaient que je ne savais rien de leur magouille parce que je ne suis pas de là-bas !» «Mais comment ils savent que tu n’es pas du coin?» «Mon accent et mes manières m’ont trahi. Puis, leur logique est simple, un émigré est forcément riche parce qu’il a de l’argent en devises» «Et tu leur a payé la somme, ce jour-là, comme ils te l’ont demandé? » « Je n’ai pas de choix mon ami, sinon j’aurai eu des ennuis avec eux et peut-être ils m’auraient agressé ou tué! Puis, comment faire quand on n’a pas à qui nous plaindre? ».

« Et la police? » « La plupart des policiers les connaissent et parfois travaillent avec eux, c’est une réalité. Ils croient qu’on peut maîtriser la délinquance qui tourne autour de ce métier, en tissant des liens forts avec ces gardiens de parkings sauvages, quelle bêtise ! ».

 

Auteur
Kamal Guerroua

 




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Mohamed Salah Yahiaoui, l’homme qui a failli être président

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Il est décédé aujourd’hui

Mohamed Salah Yahiaoui, l’homme qui a failli être président

Le moudjahid et ancien colonel Mohamed Salah Yahiaoui est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi à l’hôpital militaire d’n Naadja, à Alger, à l’âge de 86 ans des suites d’une longue maladie. Retour sur son parcours.

Avant de rejoindre le maquis en 1956, Yahiaoui était instituteur. Très vite il fera partie de l’état-major que dirige le colonel Boumediene. A l’indépendance, il est membre du comité central du FLN. Il entre au conseil de la révolution à l’issue du coup d’Etat du 19 juin 1965. Puis de 1969 à 1977, il est à la tête de l’Ecole interarmes de Cherchell, tout en conservant bien entendu son poste au comité central du FLN.

En janvier 1976, il a été rendu responsable de la déroule d’Imgala face à l’armée royale marocaine. Cela ne l’a pas empêché d’être bombardé responsable exécutif de l’appareil du FLN en novembre 1977. C’est à partir de là qu’il s’emploie à réorganiser le parti et les organisations de masse, comme l’UNJA, l’UGTA, etc, UNPA. De cette période il a bénéficié du soutien des communistes du PCA

A la mort de Boumediene il a été en concurrence avec Abdelaziz Bouteflika et Chadli Bendjedid pour prendre la présidence. Ses pairs en ont décidé autrement. Vas pour Chadli Bendjedid. Quant à Abdelaziz Bouteflika, il a attendu qu’il soit rappelé par les généraux pour devenir président.

Ayant perdu la bataille pour prendre la présidence, Mohamed Salah Yahiaoui est vite mis à l’écart.

Au cours de la 3e session du comité central qui a eu lieu du 3 au 7 mai 1980, il est débarqué du poste de coordinateur du parti au profit de Chadli et Messadia.

Sans aucune responsabilité particulière, il sera finalement limogé de toutes les instances du pouvoir lors du 4e congrès du FLN qui a eu lieu du 19 au 22 décembre 1983.

Il a fallu les violentes émeutes d’octobre 1988 pour le voir réapparaitre au FLN. En novembre 1989, il est membre du CC du parti et réintègre le BP pour quelques années en 1991. Représentant le courant nostalgique du boumedienisme, Mohamed Salah Yahiaoui était aussi un partisan de l’arabisme.

Cet article est rédigé à partir du livre « Algérie : 200 hommes de pouvoir ». 

Auteur
La rédaction

 




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Une clique utilise Bouteflika « comme otage consentant »

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Mouwatana dénonce

Une clique utilise Bouteflika « comme otage consentant »

L’Instance de coordination de Mouwatana s’est réunie le 8 août 2018, dans un contexte politique marqué par la volonté du régime à imposer la présidence à vie de M. Bouteflika en faisant fi des dispositions de la Constitution, qui limite pourtant les mandats à deux et de son état de santé invalidant.

Le gouvernement et les partis clients du pouvoir sont entrés, de leur propre aveu, en campagne anticipée pour le cinquième mandat en violation flagrante des lois républicaines et de la morale tout court.

Mouwatana dénonce et condamne ces comportements peu honorables, aggravés par l’utilisation illégale et abusive des moyens de l’Etat, (siège du gouvernement, université, moyens humains et politiques etc…), qui dans un Etat de droit et avec une justice digne de ce nom, aurait donné matière à poursuites pour actes délictueux.

Dans ce climat général d’un coup d’Etat rampant opéré par une clique utilisant comme otage consentant un homme qui a trahi le serment constitutionnel en profitant d’une démission générale des institutions pourtant impliquées dans le maintien de ce régime en dérive mafieuse, les Algériens sont en droit de réagir et de refuser l’humiliation qui leur est imposée.

Le pouvoir et ses soutiens auront à assumer les conséquences de toute réaction populaire dont les prémisses se multiplient. Mouwatana prendra ses responsabilités et défendra de manière pacifique mais résolu l’honneur de ce pays. La Porte-Parole de Mouwatana Me Zoubida Assoul

 




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Alger chaîne III : la radio du pays imaginaire !

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Tribune

Alger chaîne III : la radio du pays imaginaire !

Il y a quelques années, j’avais déjà écrit un article sur le sujet mais je réitère car c’est chaque année le même sentiment qui s’invite. À cette époque estivale, seule l’Espagne représente pour moi le retour à un pays de soleil et de plage puisque le mien m’est interdit.

Et le soir tombant, un réflexe est immédiat en voiture, le bouton de la radio recherche instinctivement une station de radio sur une bande rarement utilisée, celle des ondes moyennes. Une voix lointaine et caractéristique surgit de ce point perdu dans les airs d’Espagne, unique et qui  n’existe nulle part ailleurs dans le monde francophone, une voix inventée, pédante et exagérément joyeuse, celle de la chaîne 3 et de ses journalistes.

Ce n’est absolument pas une plongée nostalgique dans le pays qui m’a vu naître car mon Algérie, dissimulée à jamais au fond de moi-même, n’a rien à avoir avec ce pays monstrueux qu’est devenu celui de cette radio nationale. Mais c’est plutôt un réflexe pour retrouver un langage connu, cette langue qui est aussi la nôtre, n’en déplaise à certains, le français.

Et c’est à chaque fois la même consternation devant un phénomène qui est stupéfiant, hors du temps. Lorsque vous écoutez les journalistes et les auditeurs de cette station, on croirait à un pays idyllique où même l’accent français est irréel, diffusé dans un espace-temps imaginaire.

C’est d’abord le « tout va bien » des auditeurs tout au long de la journée. Dans ce pays, la liberté d’expression de millions d’Algériens semble se focaliser en un seul lieu, en une seule forme de communication. « Nous revenons de la plage, tout va bien, c’est extraordinaire », ils sont tous enchantés, c’est le paradis et « Dieu soit loué » entonnent-ils dans une communion religieuse.

Puis ensuite viennent les informations de ce pays sorti tout droit des contes de Perrault. Là c’est la litanie « des dispositions vont être prises », « L’amélioration des conditions est en cours », « Un projet d’assainissement est annoncé », « des investissements sont prévus pour… » et ainsi de suite.

Immédiatement suivi de la visite ministérielle incontournable du jour, « Le ministre a promis de… », « Le ministre a assuré que… », « Le ministre a annoncé que… ».

Et dans cette série d’annonces, les mêmes auxquelles j’ai eu droit pendant les vingt années de ma période Boumédiene, c’est le journal officiel qui défile « La loi unetelle est promulguée », « Le décret untel est signé », etc.

Et, bien entendu, le moindre mouvement du petit doigt de la momie nationale est commenté, analysé et béni de tous les bons augures. Quant à l’armée, elle vielle au bon sommeil du juste, brave et héroïque, vouée à son sacerdoce, la protection des citoyens heureux, pour lesquels « Tout va bien », « Dieu soit béni ».

Retour à l’émission estivale du « ni oui, ni non » et passage des tubes de musiques, entrecoupés, encore et toujours, des interventions des auditeurs qui viennent nous rappeler, au cas où on l’aurait oublié depuis une demi-heure que cela n’avait pas été dit « Tout va bien, Dieu soit loué, il fait beau, nous sommes contents ».

Ce pays imaginaire ne connaît pas la crise. Il ignore la pauvreté, l’extrême corruption des généraux et hauts fonctionnaires, les fortunes illégitimes. Il ne sait pas ce qu’est le crime, l’inceste, la violence, les trafics et autres malédictions qui sont renvoyés à un autre monde, celui dont est protégé le pays « d’Alice au pays des merveilles ».

Il n’est pas au courant de la chape de plomb religieuse, de la police des mœurs et des consciences. Ils n’ont jamais entendu parler d’arrestation de personnes innocentes, de leur jugement pour s’être exprimés sur leur blog, leur page Facebook. Tout cela n’est pas dans ce monde d’Alger chaîne 3.

Dans le pays de Merlin l’enchanteur et de Peter Pan, pas de problèmes de santé, de misère, de handicapés non aidés, nullement de femmes isolées, battues et en charge d’enfants, pas le moindre souci de logement et encore moins de misère.

La liberté de la femme ? Écoutez cet accent faussement parisien de la journaliste et vous serez persuadés qu’elle existe, pleine et entière. Tendez votre oreille pour suivre les propos de l’auditrice qui intervient et elle le confirmera, « Tout va bien dans le meilleur des mondes ! ».

Pas de généraux corrompus, pas de police politique, pas de prisonniers politiques, pas de restriction de la liberté de conscience, de se vêtir, de vivre et d’être soi-même. Non, la chaîne 3 est dans un pays qui ne connaît nullement ces horreurs.

Franchement, j’ai tort de ne pas prendre un billet d’avion pour visiter ce pays de l’Eldorado où la liberté et le bonheur coulent à flot sur les citoyens.

Si vous êtes à l’étranger et qu’il vous prenait l’envie de vous plonger dans cette expérience fantastique, si ce n’est que l’instant d’une petite heure, tournez le bouton jusqu’au numéro 252 des ondes moyennes.

C’est le numéro du quai de la gare pour l’entrée dans le pays d’Harry Potter. Une cure de jouvence tous les soirs, un voyage au pays fantastique, à l’heure du soleil couchant.

Alors je vous envoie mes pensées d’Espagne où « tout va bien, Dieu soit loué, je suis content ! ».

Auteur
Sid Lakhdar Boumediene

 




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Ait Yahia Moussa : un tournoi de solidarité pour l’achat de trousseaux scolaires

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Solidarité

Ait Yahia Moussa : un tournoi de solidarité pour l’achat de trousseaux scolaires

Le stade communal Mechi Amar d’Ait Yahia Moussa (wilaya de Tizi-Ouzou), a abrité, mardi 8 août, la finale du tournoi de solidarité initié par les jeunes bénévoles de l’association humanitaire L’Oliver.

C’est un intervillages qui a commencé depuis le 25 juin pour la collecte de fonds pour l’achat et la distribution de trousseaux scolaires aux élèves nécessiteux de la commune.

Le coup d’envoi a été donné par l’ancien joueur de la JSK, l’inoubliable Meghrici. Le match de la finale a été disputé entre les deux équipes finalistes « Ibouhran » et « JS Afir ».

Après un match nul de 1 – 1 et les tirs aux buts l’équipe d’Ibouhran a remporté la victoire.

Le match a été dirigé par l’arbitre national Kadem Amar et joué en presence d’anciens joueurs de la JSK venus encourager l’initiative.

Au-delà de ce récit, il y a lieu de ne pas perdre de vue la scolarité des enfants et la solidarité nécessaire pour leur permettre de suivre leurs cours normalement. Aussi, peut-être que c’est grâce aussi à des initiatives citoyennes pareilles que la wilaya de Tizi-Ouzou arrive première aux résultats des examens scolaires ! A méditer.

 
Auteur
Madjid Serrah

 




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