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Bombardements et combats intensifs contre l’EI dans le désert de Soueida

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Syrie

Bombardements et combats intensifs contre l’EI dans le désert de Soueida

Pendant que les regards se tournent ailleurs, la guerre se poursuit en Syrie. Les forces du régime de Bachar al Assad, revigorées par leurs dernières victoires avec l’appui russe et du Hezbollah, poursuivent leur offensive. Dimanche, ils bombardaient intensivement une zone désertique tenue par le groupe Etat islamique (EI) près de la province de Soueida, dans le sud de la Syrie, a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

« Les bombardements et les combats entre les forces du régime et l’EI se sont intensifiées au cours de la soirée et se poursuivent à l’heure actuelle », a indiqué à l’AFP le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane. 

« Le régime avance aux abords nord et nord-est de Soueida » adjacents à la partie désertique de la province méridionale, a-t-il ajouté. 

Cette opération militaire serait « le début d’une offensive du régime pour déloger l’EI de cette poche » dans la Badiya (désert) de Soueida, a poursuivi M. Abdel Rahmane, selon lequel « d’importants renforts militaires ont été amassés » par les forces loyalistes. 
 

Ces combats et bombardements interviennent alors que la Russie a échoué dans ses négociations pour faire libérer une trentaine d’otages civils enlevés par l’EI le mois dernier, au terme d’une série d’attaques coordonnées contre la province de Soueida, ayant fait plus de 250 morts. Dimanche, l’OSDH et le média en ligne Soueida24 ont annoncé la décapitation d’un des otages de l’EI, un étudiant de 19 ans.

Cette guerre dure depuis pratiquement 2011. Le régime après avoir failli tomber en 2014 a repris la plupart des zones tenues par les rebelles. Damas vient de reconnaître la mort de 10 000 prisonniers. Mais selon plusieurs ONG, on est loin du compte. 

Auteur
La rédaction/AFP

 




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Mobilisation citoyenne pour retrouver la petite Ikram disparue à Tiaret

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SOS disparition

Mobilisation citoyenne pour retrouver la petite Ikram disparue à Tiaret

Les recherches qui ont été déclenchées afin de tenter de retrouver la petite Ikram Khanna, une fillette de 10 ans porté disparu depuis dimanche 29 juillet, se poursuivent.

Le portrait grand format de la petite Ikram sera diffusé sur les réseaux sociaux. Des avis de recherche seront distribués. De nombreux internautes ont demandé que les autorités judiciaires opèrent des perquisitions dans certaines maisons soupçonnées, d’autres travaillent sur la diffusion massive du portrait de cette enfant disparue.

De nombreux citoyens postent des messages sur facebook, émus par la détresse des proches d’Ikram. 
 

Par ailleurs, les enquêteurs de la sûreté de wilaya et du groupement territorial de la gendarmerie nationale nationale relevant de la wilaya de Tiaret, étudient toutes les hypothèses pour expliquer la disparition de l’enfant. Aucune piste n’est exclue de la part des limiers de la gendarmerie, incluant évidemment celle d’un enlèvement. Toutes les voies sont étudiées et les hypothèses mises sur la table des enquêteurs pour retrouver la disparue et élucider sa disparition. Les recherches se poursuivront jour et nuit, nous a-t-on indiqué.

Cependant, à l’heure actuelle aucune piste sérieuse n’a fait avancer l’enquête.

Nous y reviendrons…
 

Auteur
Khaled Ouragh

 




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La société algérienne doit donner sa chance à sa jeunesse

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Otage d’octogénaires

La société algérienne doit donner sa chance à sa jeunesse

Image retirée.La violence contre soi ou la violence sociale tout court est presque toujours la conséquence d’une demande de parole ou d’écoute refusée. Cela explique le recours de certains de nos jeunes, ces dernières années, à l’immolation par le feu et au suicide pour exprimer leur mal-être.

Des phénomènes dangereux qui deviennent leurs modes opératoires préférés face à l’autisme et à la surdité des pouvoirs publics à leurs doléances. Il est clair que ce n’est pas un prêt de l’A.N.S.E.J ou l’octroi d’un logement social qui va rendre à ces jeunes-là l’estime de soi, mais c’est l’ouverture d’un canal de communication qui leur permettra de verbaliser, dans une totale liberté, leurs refoulés et leurs ressentiments. D’autant que tout individu possède un potentiel d’agressivité qui, lorsqu’il ne trouve pas d’issue normale s’accumule. Et pour se libérer, l’individu risque de recourir au passage à l’acte violent. 

Cette agressivité peut aussi se retourner sur le moi propre, et c’est le suicide. «On ne se tue, écrit un jour André Malraux, que pour exister», c’est-à-dire moins pour se tuer que pour tuer la vie «misérable» qu’on mène. Une sorte de revanche symbolique sur notre précarité matérielle, émotionnelle, existentielle. Comme ne pas voir là des symptômes, des signes d’alerte dans cette société, la nôtre, anxiogène, pathogène et surtout «tabou-gène».

Une société qui n’a pas, de surcroît, apporté des réponses adéquates au défi de la modernité. La complexité de la situation de nos jeunes peut mener à la multiplication dans l’avenir d’actes de désespoir, à défaut de relais à même de combler ce «communication gap» avec la société et absorber leurs frustrations collectives. Celles-ci, si jamais condensées, seraient une onde de choc d’une violence incontrôlable. En tout cas, l’instabilité sociale n’est pas une simple affaire à gérer par la seringue de la démagogie et du dopage rentier, mais par une pédagogie utile de la parole et par la bonne gestion des affaires de la Cité.

Autrement dit, il faut combiner deux méthodes. D’un côté, essayer d’écouter la jeunesse, la comprendre, lui tendre la main, la laisser s’exprimer et agir dans l’autonomie. De l’autre, lui donner l’assurance qu’elle vit dans un Etat de droit où il n’y a pas d’abus et d’impunité pour ceux qui pillent les richesses de son pays. 

Auteur
Kamal Guerroua

 




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Le mentir/vrai du poète et la langue de bois

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Regard

Le mentir/vrai du poète et la langue de bois

On connaît la notion du ‘’mentir/vrai’’ du poète Louis Aragon. Cette sorte d’oxymore est une singulière approche de la littérature qui s’appuie sur un fait réel pour le transformer en une fiction grâce à la virtuose des mots.

Le but du poète est de révéler les dessous d’une vérité. La langue de bois, elle, louvoie et jette des tombereaux de terre sur le fait du réel pour empêcher que surgisse une vérité gênante. La langue de bois sévit un peu partout, elle a presque acquis le statut de langue ‘’universelle’’. Chez nous par exemple, l’infâme histoire du bébé mort-né remis à son père dans un rebut de cartons de médicaments, a étalé au grand jour la langue bois qui a fait ‘’épanouir’’ le mensonge bureaucratique de l’administration hospitalière.

Ce mensonge nous renseigne sur la langue de bois, la pire de toute, celle des bureaucrates. En effet au lieu d’apaiser la situation, ces bureaucrates s’enfoncent dans les marécages du mépris et de la bêtise en avançant ‘’l’argument-choc’’ :‘’nous avons fait ce qui se fait dans tous les hôpitaux algériens’’. Ce n’est pas parce que le voisin fait une connerie quand on va le suivre dans sa débilité (1). Voilà où mène le fameux raisonnement qui fait appel à la technique bêbête de la comparaison… Passons à un autre sujet concernant les ravages du mensonge par fourberie dans l’univers des arcanes de la politique internationale…

Ainsi donc, cette notion du ‘’mentir/vrai’’ a traversé mon esprit quand j’ai entendu les habituels ‘’spécialistes’’ dans certains médias reconnaître la défaite de l’Occident en Syrie. Je me suis dit à la bonne heure, ‘’nos spécialistes’’ renouent avec le sens des réalités. J’ai vite déchanté car derrière cet aveu sur leurs mensonges d’hier, ils avançaient masqués pour mieux rajouter une couche de terre sur leur aveu d’aujourd’hui. On révélera plus loin ce qui se cache derrière cet aveu inattendu et tard.  Car contrairement au poète qui ‘’ment’’ pour aider à dépister le mensonge, ‘’nos spécialistes’’ mentent pour brouiller les pistes et ne jamais payer pour leurs sordides manipulations des opinons.

S’agissant de la Syrie, l’Occident, avec sa machine médiatique, a construit un conte de fée, un récit pour jeter un voile ‘’pudique’’ sur les véritables raisons de son aventure syrienne. Il délégua cette entreprise à ses obligés ‘’spécialistes’’. Lesquels avaient pour cela des ingrédients pour balader l’opinion. Le méchant truand (le dictateur Assad) (2), le bon peuple syrien et l’Occident au grand cœur défenseur de la veuve et de l’orphelin. Le scénario doit être clair et simple car il ne faut pas ennuyer le spectateur. On va donc vite oublier que le dit dictateur syrien avait été invité, excusez de peu à Paris, et s’il vous plait, le 14 juillet fête de la révolution française.

En revanche on n’oublie pas que l’Occident a des comptes à régler avec ce monsieur qui ne veut pas pactiser avec Israël, le voleur prédateur de 1200 km2 de son pays. On en veut à ce monsieur d’autant plus qu’il est un allié d’un pays, l’Iran qui l’empêche de dormir. Une fois l’écriture de ce scénario terminé, on passe à la mise en scène en commençant par ouvrir le bal avec les trempettes de Jéricho qui sied à cette région, asile de trois religions. On serine alors aux oreilles des gens une leçon d’histoire et de science politique qui ferait pâlir de jalousie les charlatans de tous bords. Ainsi, la Syrie pays dont l’histoire se perd dans la nuit du temps apparaît dans leur leçon de chose comme une vulgaire république bananière aux mains d’un Assad esseulé et tenant debout grâce uniquement à une armée et une police aux ordres. Un pauvre esseulé qui a réalisé un tel exploit en gagnant une pareille guerre sans évidemment avoir une réelle base sociale qui le soutient, relève de la fable du superman chère à l’imaginaire américain. Trêve de plaisanterie, un esseulé n’aurait pas attiré les faveurs de grandes puissances pour miser sur ce ‘’looser’’ dont on annonçait la chute chaque mois. Des puissances qui montent qui montent et qui ne lésinent pas à le soutenir en armement bien sûr mais aussi avec le sang de leurs soldats.

Quant à La leçon de chose sur leurs amis ‘’rebelles’’, elle est un chef d’œuvre de la culture du mensonge. Ces amis sont affublés d’abord du qualificatif de ‘’révolutionnaires’’ et de ‘’démocrates’’. Quand l’opinion internationale a appris la nature de leurs comportements à l’encontre des mécréants, des ‘’hypocrites’’ (chiites) et des chrétiens, on se contenta du mot ‘’rebelle’’ plus modeste. Et ce n’est pas fini, le mensonge grossier dans sa vulgarité, c’est le silence ou les petits murmures sur les sponsors de cette ‘’révolution/rébellion’’, une association de féodaux les finançant non pas pour les beaux yeux du peuple syrien mais pour s’en servir de chair à canon contre l’Iran qui les tétanise. Et enfin suprême mensonge, c’est le bonheur ressenti quand ‘’on’’ cria inlassablement de joie à la ‘’victoire’’ de la coalition  occidentale sur Daech. Une coalition qui a rasé Raqqa d’où se sont volatilisés les Daech vers d’autres régions pour continuer leur tuerie (250 morts à Soueida à la voiture piégée). Raqqa ville martyrisée devenue un cimetière de la population écrasée lâchement et sans pitié par des bombardements inouïs.

Venons-en au petit aveu inattendu de ‘’nos spécialistes’’ sur la défaite de l’Occident et donc la victoire du vil dictateur ‘’esseulé’’. Selon leurs explications, la défaite de leurs amis est due au manque d’aide de l’Occident. On a bien entendu manque d’aide, comme c’est bizarre. Vous nous avez chanté jadis que la coalition avait emporté une victoire décisive en ‘’libérant’’ Raqqa. Vous disiez non sans fierté que les forces spéciales de la coalition, entraînaient et encadraient les forces ‘’rebelles’’ armées de redoutables roquettes capables d’abattre des avions et de pulvériser les chars ‘’d’Assad’’. Une armée dotée de chars dont les troupes et leurs familles sont nourries et blanchie et vous osez dire que l’Occident ne les a pas suffisamment aidés. Quel pitoyable mensonge ! En réalité messieurs les ‘’spécialistes’’, vous mentez pour cacher une vérité, la vérité sur la nature de l’aventure syrienne.

En vérité les dessous de la défaite sont à chercher ailleurs… Les obstacles rencontrés sont d’ordre politique aux dessus des possibilités de cet Occident qui a perdu de sa superbe (garantir à la fois la sécurité des pays du Golfe et d’Israël). Mais aveuglés par son arrogance, il a surestimé ses forces et sous-estimé celles de ses adversaires pour défendre vos intérêts économiques et géostratégiques. Le juteux commerce avec les pays du Golfe et la nécessité impérieuse de garder le contrôle des voies maritimes et ainsi assurer vos approvisionnements en pétrole et gaz ont sans doute dérégler s calculs.

Le petit aveu sert aussi à chanter les bienfaits de la sempiternelle liberté d’expression où tout le monde peut exposer ses opinions. Oui certes, la liberté d’expression est précieuse mais quand c’est toujours les mêmes qui en bénéficient,  on a quelques raisons de douter de l’universalité de la chanson. 

Enfin l’aveu sert à ne pas ouvrir une petite fissure dans la vision du monde de ceux qui se croit dépositaire de la vérité comme jadis les rois de droit divin. Une vision du monde réductrice qui par exemple exagère les facteurs idéologiques (les passions humaines, les rivalités religieuses sunnites/chiites etc) pour mieux occulter le véritable moteur du monde qui roule avec d’autres carburants… Quand on voit des ‘’spécialistes’’ se tromper en un laps de temps si court et dans un monde où rien ne peut plus être caché éternellement, on se dit que le mensonge imbécile est peut être pire que l’ignorance…

A.A.

Notes

(1) Dans les souvenirs qui me restent de l’enfance, il y a cette recommandation de ma mère, ya oualdi, n’oublies pas de respecter les morts, d’une part parce qu’ils ne peuvent pas se défendre, d’autre part parce qu’ils sont dorénavant dans les mains de dieu. Zaman ya zaman, une époque où la croyance populaire dans son expression simple avait une autre idée du rapport à la vie que celle de la langue de bois  bureaucratique.

(2) La dictature du régime de Bachar Assad ne date pas d’aujourd’hui. Son père déjà avait la main lourde avec les opposants et les militants qui voulaient dénoncer la répression, trouvaient les portes des médias fermées. Aujourd’hui le problème réside dans l’invasion du pays par des puissances étrangères qui veulent démembrer ce pays. Et aujourd’hui, les mêmes médias ferment leurs portes à ces mêmes militants qui veulent que le peuple syrien conquiert la démocratie sans le démembrement de son territoire par des intrus étrangers aux pays.

Auteur
Ali Akika, cinéaste

 




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« L’Iliade » et « L’Odyssée » : Homère et l’explication du monde

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Conseil de lecture aux jeunes

« L’Iliade » et « L’Odyssée » : Homère et l’explication du monde

Même personnage mais ici dans son texte original rédigé par Homère. Dans ce cas, il n’est point question de snobisme littéraire mais d’une gigantesque œuvre qui a laissé ses traces indélébiles dans les civilisations. Conseil est donné aux jeunes lecteurs de ne surtout pas éviter cette œuvre, considérée comme faussement difficile et qui pourrait les effrayer.

L’idée m’est venue de prendre le contre-pied absolu de mon conseil précédent. Je vous avais mis en garde contre une arnaque de la littérature mondiale, Ulysse de James Joyce, pour lequel des « experts » vous diront toujours que si vous n’avez rien compris c’est que vous n’êtes pas armés intellectuellement pour le comprendre. Alors qu’il n’y a rien à comprendre qu’un délire que personne ne peut supporter au-delà de quelques dizaines de pages.

Dans cette seconde partie, l’œuvre dont il est question ne présente absolument pas le même piège alors que tout le monde vous dira qu’il faut de sacrées références pour l’aborder.

Commençons par la présenter avant que j’argumente par le contraire.

L’Iliade et l’Odyssée d’Homère est un chef d’œuvre de la littérature mondiale, aussi vieux que la civilisation grecque, mère de toutes les racines européennes du point de vue de la pensée.

C’est en fait un chant, écrit en vers, que déclame le poète Homère et qui raconte le périple d’Ulysse à travers un voyage qui met en scène toute la mythologie grecque. Rassurez-vous, le texte proposé est en prose, celui que lisent la plupart des lycéens dans le monde.

Attention, contrairement à une croyance tenace, Homère n’est pas celui qui a reproduit la mythologie dans sa globalité, loin s’en faut. C’est Hésiode, dans son écrit « Théogonie » qui est la source théorique de la mythologie grecque, dans le sens d’une connaissance générale des Dieux et des mythes grecs.

Vous connaissez tous les troubadours et les crieurs publics qui racontent les histoires mythiques des peuples, des villes, des rois et des familles. Vous en avez la version pour touristes, plus folklorique, si vous allez à Marrakech. Homère est de ceux là.

Mais Homère sera le premier à donner à cette histoire mythologique un souffle qui marquera à jamais la culture mondiale. Rien, absolument rien dans cette culture à travers les siècles, ne sera éloigné du récit d’Homère dans ses références lorsqu’il s’agit d’imager ou de nommer un personnage, une situation, un phénomène.

Homère et son œuvre sont des références absolues qu’un être humain ne peut éviter, au moins une fois dans sa vie au risque d’avoir raté beaucoup du sens de l’histoire et des cultures humaines, en tout cas européennes, ce qui fut le monde connu de notre Méditerranée.

Voilà la raison de fond de mon conseil, venons-en à la forme.

Je vous l’ai dit, si vous lisez Ulysse, autant prendre l’original que la version incompréhensible de James Joyce.

Mais il faut deux précautions pour aborder cette œuvre magistrale.

La première est de rechercher un court résumé de l’histoire, sur n’importe quel site Internet. Le conseil à mes étudiants pour choisir un document : «Je pige, je prends », «je pige rien, j’écarte ». Et en général on trouve un résumé simple de quelques lignes, une dizaine, pas plus.

La seconde précaution consiste à rédiger et dessiner sur une feuille les relations entre les personnages en mettant Ulysse au centre du schéma, relié par des flèches à son entourage, annotées par des indications (ami, fiancée, roi de tel lieu, etc.). Une précaution indispensable pour ne pas se perdre dans les noms et leurs liens. En fait quatre ou cinq suffisent, ceux pris dans le résumé trouvé dans votre première étape.

Avec ces deux précautions, vous pouvez y aller sans difficultés. Mais lorsque vous aborderez les premières dizaines de pages, vous verrez que ce n’est pas la continuité de l’histoire, ni toutes les références que vous devez suivre, seulement l’ambiance du récit.

Et là, vous comprendrez pourquoi cette œuvre est l’une des matrices de la civilisation européenne. Rien ne lui échappe quant à ses retombées, elle est la référence en histoire, en sciences, en philosophie, en littérature et en religion.

Homère vous raconte tout simplement l’explication de la création du monde terrestre. C’est une « explication du monde et des hommes » au travers des croyances de l’époque. Et c’est en cela que l’écrit de Homère aura une influence capitale dans les civilisations suivantes car elles essaieront, toutes, de s’en accrocher tout en allant de l’avant et, au final, ne retenir que l’image, le symbole.

De page en page, c’est une succession de tragédies, de guerres et de sang, de mythes et de légendes qui sont censées être le reflet de l’explication du monde et de son évolution.

Qu’importe si vous ne suivez pas entièrement le fil, perdu forcément par les méandres du récit. Peu importe si vous n’avez pas les références mythologiques en tête. Peu importe tout cela, L’Iliade et l’Odyssée est un récit, pas un roman, et ce qui importe est de vous imprégner de l’image que se faisaient les anciens de l’explication du monde.

C’est pour cela que vous serez armés pour affronter votre foi ou votre non foi car il s’agit de culture et d’histoire. Et lorsque vous en avez un panorama moins dogmatique mais plus élargi sur les sources de la pensée humaine, rien ne peut altérer votre esprit critique.

Les êtres humains ont essayé d’expliquer le monde avec les moyens et connaissances qu’ils avaient et de calmer leurs craintes, rien de plus. Et là, peut-être, vous comprendrez que tous les textes relevant de croyances, qu’ils soient épiques ou dogmatiques, sont toujours des textes circonstanciés à une époque.

Vous vous rendrez compte qu’il est débile de les prendre comme une réalité mais seulement comme le reflet d’une tentative de réflexion de l’époque.

Alors, si vous atteignez cette lucidité, vous pourrez l’appliquer à tous les textes suivants qui ne sont, ni plus ni moins, des textes circonstanciés. Vous avez très bien compris ce que je veux dire.

Pour terminer, un conseil fréquent que je donne pour ce type de livres, vous pouvez le prendre par chapitre, même dans le désordre parfois. Les péripéties s’enchaînent et, finalement, se ressemblent car la tentative de l’explication du monde repose sur les ressorts de l’être humain qu’ont toujours été la jalousie, l’amour, la vanité, l’esprit de vengeance, de conquête et d’héroïsme.

C’est à votre tour d’ouvrir ces deux tomes (parfois l’œuvre est éditée en un seul) si vous ne les avez jamais lus. Croire ou ne pas croire, il faut en tout cas toujours avoir une attitude de rationalité dans sa recherche et compulser l’histoire de la pensée humaine.

Cette chronique comme les prochaines sont publiées suite à l’aimable proposition de l’auteur. Elles sont également publiées par le Quotidien d’Oran

Auteur
Sid Lakhdar Boumédiene, enseignant

 




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Maduro dit avoir échappé à un attentat et accuse la Colombie

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Venezuela:

Maduro dit avoir échappé à un attentat et accuse la Colombie

Le président vénézuélien Nicolas Maduro a accusé son homologue colombien Juan Manuel Santos d’être responsable d’un attentat contre lui samedi à Caracas, commis selon les autorités vénézuéliennes avec des drones chargés d’explosifs.

« Aujourd’hui on a essayé de m’assassiner », a déclaré M. Maduro lors d’une intervention radio-télévisée, ajoutant : « un objet volant a explosé devant moi, une grande explosion ». Selon lui, « une seconde explosion » a ensuite eu lieu.

« Je n’ai pas de doute que le nom de Juan Manuel Santos est derrière cet attentat », a-t-il assuré. A Bogota, le gouvernement colombien a catégoriquement rejeté cette accusation, la qualifiant d' »absurde ».

Dans le même discours, M. Maduro a promis une « punition maximale » à l’encontre des auteurs de l’attaque. « Il n’y aura pas de pardon », a-t-il assuré.

Un mystérieux groupe rebelle qui serait composé de civils et de militaires a revendiqué l’action, dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux.

« Nous ne pouvons pas tolérer que la population soit affamée, que les malades n’aient pas de médicaments, que la monnaie n’ait plus de valeur, que le système éducatif n’enseigne plus rien et ne fasse qu’endoctriner avec le communisme », assure ce texte. Celui-ci est signé du « Mouvement national des soldats en chemise », jusque-là inconnu.

Le ministre vénézuélien de la Communication Jorge Rodriguez avait expliqué auparavant que M. Maduro avait réchappé à un attentat commis avec des drones chargés d’explosifs alors qu’il prononçait un discours lors d’une cérémonie militaire dans le centre de Caracas. Sept militaires ont été blessés et hospitalisés à la suite de l’attaque, a déclaré le ministre.

« Abrite-toi ! »

Les Vénézuliens ont pu voir M. Maduro, en direct à la télévision gouvernementale, interrompre son discours.

En pleine allocution, après une détonation, M. Maduro, son épouse Cilia Flores et les hauts gradés qui les entouraient sur une estrade ont regardé vers le ciel, l’air surpris et inquiet. 

« Abrite-toi, abrite-toi! », lance alors un membre de l’escorte présidentielle à M. Maduro, qui répond: « Allons à droite ! ».

Après quoi la caméra a montré plusieurs centaines de soldats en train de rompre soudainement les rangs et de se mettre à courir sur l’avenue où se déroulait l’événement, dans une certaine confusion. La télévision d’Etat a ensuite coupé la retransmission.

Des photos diffusés ultérieurement sur internet montrent des soldats escortant le président en le protégeant à l’aide boucliers et un militaire la tête ensanglantée. 

Selon le ministre de la Communication, « une charge explosive (…) a détoné à proximité de l’estrade présidentielle » et d’autres charges ont explosé en plusieurs endroits de la parade militaire.

M. Maduro « en est sorti complètement indemne et se trouve en ce moment en train d’effectuer son travail habituel », a déclaré le ministre.

Le président, a-t-il toutefois indiqué, « est en réunion permanente avec le haut commandement politique, avec les ministres et avec le haut commandement militaire ». Lors de son intervention postérieure, M. Maduro a fait état de plusieurs arrestations.

Outre le président colombien Santos, il a accusé des personnes vivant selon lui aux Etats-Unis. « Les premières investigations nous indiquent que plusieurs des financiers (de l’attentat) vivent aux Etats-Unis, dans l’Etat de Floride », a encore déclaré M. Maduro. 

« J’espère que le président Donald Trump est disposé à combattre les groupes terroristes », a-t-il ajouté. Mais, a insisté M. Maduro, l’attaque « a été ordonné de Bogota ».

Sept blessés 

Les explosions ont « causé des blessures à sept membres » de la Garde nationale bolivarienne qui étaient déployés sur le lieu de la cérémonie militaire, a indiqué de son côté M. Rodriguez.

Le gouvernement a aussi accusé « l’extrême droite », expression par laquelle il désigne l’opposition vénézuélienne, d’être impliquée dans cet « attentat ».

Quelques minutes après les événements, les forces de sécurité étaient en train d’inspecter un immeuble qui se trouvait à proximité et dont la façade était noircie, a constaté l’AFP.

L’incident est survenu dans une situation sociale et politique particulièrement tendue. Au Venezuela, tous les voyants économiques sont au rouge vif depuis des années. L’inflation pourrait atteindre 1.000.000% fin 2018, selon le Fonds monétaire international (FMI), alors que le PIB devait s’effondrer de 18%.

Aliments, médicaments ou biens de consommation courante: la pénurie est généralisée dans ce pays où les services publics, des soins à l’électricité, en passant par l’eau ou les transports, se sont fortement dégradés.

L’incident intervient en outre le jour du premier anniversaire de la très contestée Assemblée constituante vénézuélienne qui a permis au gouvernement d’asseoir son pouvoir et de neutraliser l’opposition. 

Profitant des divisions du camp anti-Maduro, cette instance, uniquement composée de partisans du chef de l’Etat et qui dispose de prérogatives élargies, s’est attribué la plupart des compétences du Parlement, seule institution du pays contrôlée par l’opposition.

Allié de M. Maduro, Cuba a été un des premiers pays à réagir, exprimant son « entière solidarité » au président vénézuélien face à cette « tentative d’attentat ».

Auteur
AFP

 




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Des innovations informatiques au service du hadj

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Arabie saoudite

Des innovations informatiques au service du hadj

Carburant à la caféine, aux pizzas et à l’adrénaline, des programmateurs ont planché cette semaine sur des solutions informatiques capables de prévenir les drames qui ont marqué ces dernières années le hadj, le pèlerinage annuel à La Mecque.

C’est la ville de Jeddah sur la mer Rouge qui a accueilli le premier « hackathon » d’Arabie saoudite, un marathon numérique réunissant des développeurs et des investisseurs. Il a été dédié au hadj, prévu pendant la deuxième moitié du mois d’août.

Ce pèlerinage où sont attendus deux millions de fidèles est l’un des cinq piliers de l’islam. Il représente aussi un énorme défi logistique pour les autorités saoudiennes.

Luttant durant 36 heures contre le sommeil, des programmateurs du monde entier se sont penchés sur une question essentielle: comment prévenir à l’avenir les accidents mortels pendant le hadj ?

Cinq jeunes femmes saoudiennes, yéménites et érythréennes ont travaillé à la conception d’une application permettant aux ambulanciers d’atteindre rapidement des personnes ayant besoin de soins médicaux, à travers un système de géolocalisation.

Deux Pakistanais se sont associés à des étudiants d’Asie de l’est pour créer une « laisse virtuelle » permettant de localiser des proches perdus dans la marée humaine, grâce à bracelets électroniques.

Quatre Saoudiens ont travaillé à la conception de poubelles à capteurs qui avertissent les éboueurs quand celles-ci sont pleines.

Au total, près de 3.000 programmateurs ont participé à l’évènement, faisant dire aux organisateurs que l’Arabie saoudite a battu le record du nombre de participants à un « hackathon ».

« Nous voulons faciliter le hajj aux pèlerins du monde entier », a déclaré Nouf al-Rakan, à la tête de la fédération saoudienne pour la cybersécurité et la programmation, qui a organisé l’événement.

Ce hackathon « nous apportera de nombreuses solutions et idées (…) dans lesquelles nous pourrons investir », a-t-elle déclaré à l’AFP.

Accidents à répétition 

L’Arabie saoudienne se considère comme le gardien des lieux saints de l’islam –La Mecque et Médine– et en tire sa légitimité politique.

Mais ce statut lui est contesté par l’Iran, son grand rival chiite qui ne cesse de critiquer la manière dont les Saoudiens gèrent les lieux saints et la répétition de drames mortels.

En septembre 2015, un mouvement de panique a coûté la vie à quelque 2.300 fidèles dont de nombreux Iraniens.

Plus tôt dans le mois, une centaine de personnes avaient été tuées dans la chute d’une grue sur le chantier d’agrandissement de la grande mosquée de La Mecque.

Selon Kristian Ulrichsen, chercheur à l’Institut Baker de l’Université Rice aux États-Unis, les autorités saoudiennes veulent éviter de nouveaux accidents pouvant nuire aux efforts de « modernisation » du prince héritier Mohammed ben Salmane.

Son plan de réformes comporte un volet prévoyant notamment le développement du tourisme religieux. Le royaume souhaite attirer six millions de pèlerins pendant le hajj et 30 millions durant la Omra, petit pèlerinage qui peut être accompli à n’importe quel moment.

L’année dernière le hajj s’est déroulé sans encombre mais le pèlerinage reste entouré de polémiques. La dispute de l’Arabie saoudite et ses alliés avec le Qatar accusé de se rapprocher de l’Iran et de soutenir le « terrorisme », ce qu’il nie, ajoute à la tension.

Auteur
AFP

 




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Clôture de la 40e édition du festival international de Timgad 

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Evénement

Clôture de la 40e édition du festival international de Timgad 

Le premier festival international de Timgad sans les chanteurs étrangers a baissé ses rideaux dans la soirée du mercredi. Pour autant, elle a recueilli la présence d’un nombreux public qui n’a pas boudé son plaisir.

Avec le nouveau commissaire Youcef El Batni, le festival a pris un nouveau chemin. En fin connaisseur du pays chaoui, El Batni a imprimé sa touche personnelle. “Je tiens à féliciter la bonne gestion de cette édition”, a indiqué Azzedine Mihoubi au Matin d’Algérie lors d’un point de presse.

Durant toutes les quatre soirées qu’aura duré le festival, les gradins du théâtre de plein air de Timgad étaient bondés de monde. En symbiose avec le public, les chanteurs ont réussi à créer une excellente ambiance. “C’est la meilleure que nous ayons connue depuis pas mal d’années”, apprend-on auprès de quelques familles habituées de l’événement.

C’est Kader Japonais et le groupe Raina Rai  qui se sont chargés de faire monter l’ambiance,  mettant le feu dans les travées du théâtre en gratifiant leurs fans de leurs meilleures chansons. De son côté, Djohra, la comédienne et metteure en scène du Théâtre régional de Bejaia a fait prestation sans faute du répertoire de chant et de danse tiré du patrimoine musicale de l’institut régional de la musique classique. Elle a joué une fresque où le théâtre et la danse se coudoient dans des tableaux représentant les quatre coins du pays. Voyage dans le temps avec l’invasion romaine puis enchaînement avec les expressions corporelles tels que le chouia, kabyle, targui, et autres. 

De son côté, l’enfant de la région, Houamed Farid, a lui aussi rendu une copie parfaite avec aussi  un répertoire de chants et de danses tiré du patrimoine auressien, typiquement chaoui. Il a interprété quelques chansons de l’immortel Aissa Djarmouni suivi de danses aux rythmes chaouis.

Devant des milliers de fans venus de toutes les régions limitrophes, que les gradins du théâtre de Timgad ne pouvaient contenir, l’artiste de Khenchela, Sabri les Berbères dit Bachtoula qui se produit pour la première fois à Timgad a régalé les jeunes fans de musique country, pop danse interprétée en chouia. A l’issue de la soirée, il nous a confié son bonheur devant la réaction de son public.

Cette 40 édition est 100% algérienne, apprend-on auprès de Tahar Hellisi et Lounes Gribisa, responsables de la cellule de communication du festival international de Timgad.

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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L’avocat d’El Boucher : “Abdelghani Hamel doit parler”

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De nombreuses zones d’ombres demeurent

L’avocat d’El Boucher : “Abdelghani Hamel doit parler”

Le magistrat instructeur n’a toujours pas statué sur la demande d’audition de l’ex-DGSN, le général-major Abdelghani Hamel, déposée le 15 juillet dernier par Saïd Younsi, avocat de Kamel Chikhi, à la 9e chambre du tribunal spécialisé d’Alger. La défense du principal accusé dans l’affaire de saisie des 701 kg de cocaïne le 29 mai dernier au port d’Oran s’impatiente.

“Même si le juge n’est pas tenu par un délai précis, l’audition de Hamel doit avoir lieu le plus vite possible pour faire avancer l’enquête judiciaire. Ses déclarations sont très importantes et peuvent aider à élucider un certain nombre de zones d’ombre qui entourent l’affaire. L’ex-directeur général de la Sûreté nationale n’a certainement pas tout dit. Ses propos méritent d’être explicités. Il doit parler”, insiste Me Saïd Younsi.

L’avocat de Kamel Chikhi rappelle que le général-major Hamel avait avoué publiquement qu’il détenait des informations sur ce dossier et qu’il allait les remettre à la justice. “Il est temps qu’il le fasse. La justice est en droit de l’entendre sur ce qu’il sait. D’autant qu’au moment de l’éclatement de cette affaire, il venait de rentrer d’une mission officielle en Espagne.” Dans son bureau, non loin de la cour d’Alger où il nous a reçus,

Me Saïd Younsi déroule le film des déclarations de l’ancien directeur général de la Police nationale. “Hamel a dit aussi qu’il y a eu des dépassements graves lors de l’enquête préliminaire menée par les gendarmes. Il détient des preuves que nous sommes en droit de connaître et qu’il est tenu de remettre à la justice.” Le limogeage du DGSN le 26 juin dernier, quelques heures après ses déclarations sur cette affaire, renforce la conviction de la défense que certaines parties ont des choses à cacher.

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Auteur
Liberté

 




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Khaled Ouragh, reporter du Matin d’Algérie à Tiaret, violemment agressé

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Intimidation contre la presse

Khaled Ouragh, reporter du Matin d’Algérie à Tiaret, violemment agressé

A Tiaret, les petites frappes de la mafia locale se sont illustrées courageusement en s’attaquant à notre reporter Khaled Ouragh. Coups, menaces et intimidations sont tombées sur ce reporter et militant des droits de l’homme. Dans un texte rendu public, il alerte : « Moi, Ouragh Khaled, reporter pour Le Matin d’Algérie et activiste politique, je suis menacé. L’affaire est très sérieuse et remonte à hier vendredi, à 21 h 30. Deux individus ont osé m’agresser devant le bâtiment où j’habite, j’étais violemment pris à coups de poing,je ne connais ni leur identité ni leur motivation. Ces derniers, qui me cherchaient, apparemment.

L’un d’eux, un trentenaire, l’autre un vingtenaire d’années au compteur,  je crois qu’ils ont cherché à me faire peur à cause de mes écrits et mes positions. Je n’accuse personne pour le moment mais je crois savoir à qui j’ai affaire.

S’il m’arrive un malheur à moi ou à ma famille, ce sont eux les responsables. J’ai porté plainte à la 3ème sûreté urbaine et l’affaire suit son cours… ». 

Parce que Khaled Ouragh n’est pas dans la connivence ni l’asservissement, le voilà dans la ligne de mire de ceux qui entendent que leurs petites affaires ne soient pas découvertes. 

Bien entendu, les deux voyous se sont gardés de dire clairement les raisons de cette ignoble agression. Ni pour quel petit potentat ils roulent. Leur dessein était manifestement d’intimider notre reporter, le neutraliser pour l’empêcher d’être la voix des sans voix.

Que ces petits barons se rassurent, nous ne tairons pas. Parce que nous sommes convaincus que quel que soient le temps, les conditions particulièrement troubles que nous traversons, la vérité et la justice finiront par triompher sur le mensonge et l’arbitraire.

Aussi, quand le ministre de l’Intérieur tonne contre ceux qui menacent la stabilité du pays. Mais s’il veut éviter le vertige du désordre et la loi des groupes de mafias de tout acabit, il se doit – si l’on peut se permettre de le lui rappeler – surtout et avant tout d’assurer la sécurité de tout Algérien, quel que soit son statut social ou professionnel. La stabilité du pays passe par la sécurité des Algériens, de tous les Algériens.

Pas seulement. La justice chère à nos autorités devrait se saisir aussi de cette affaire car elle ne trouvera pas meilleur auxiliaire et défenseur que ce reporter et tous ceux qui veillent à débusquer les affaires les plus scabreuses qui portent atteinte au bon fonctionnement des institutions. C’est sa raison d’être.

Auteur
Hamid Arab

 




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