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Colombie : le chef de la guérilla des FARC, Timochenko, demande « pardon »

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Réconciliation

Colombie : le chef de la guérilla des FARC, Timochenko, demande « pardon »

L’ancien leader des FARC Rodrigo Londoño, dit « Timochenko », a demandé « pardon » aux victimes des enlèvements de la guérilla marxiste, lors du premier procès ouvert vendredi des chefs guérilleros, prévu par l’accord de paix de 2016.

« Nous demandons pardon à toutes (les victimes), nous ferons l’impossible pour qu’elles puissent connaître la vérité sur ce qui s’est passé, nous assumerons la responsabilité qui nous incombe », a déclaré Rodrigo Londono, à l’issue de cette première journée du procès à Bogota des responsables des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC).

A la suite de l’accord de paix conclu avec la gouvernement en 2016 à La Havane, les FARC se sont depuis converties l’an dernier en parti politique, gardant le même acronyme.

Les ex-guérilleros, qui se sont engagés à rendre compte de leurs crimes et à dédommager leurs victimes, sont poursuivis pour 6.162 cas d’enlèvements, commis entre 1993 et 2012, parmi lesquels celui de la franco-colombienne Ingrid Betancourt, séquestrée durant six ans jusqu’à sa libération par l’armée le 2 juillet 2008.

La justice a convoqué 31 anciens chefs guérilléros, sous l’inculpation de « détention illégale de personnes ».

Seuls Timochenko, nom de guerre de Londono, et Pablo Catatumbo et Carlos Lozada, deux autres ex-dirigeants des FARC, se sont présentés au procès, les autres accusés ayant envoyé leurs avocats.

Ils vivent tous en liberté, sauf Jesús Santrich — un autre ex-dirigeant détenu par les États-Unis pour trafic de drogue — qui s’est exprimé par vidéoconférence depuis sa prison.

S’ils respectent l’accord signé avec le gouvernement colombien et abandonnent toute violence, les anciens membres de la guérilla, devenue parti politique, purgeront des peines plus courtes, allant de cinq à huit ans d’incarcération dans un lieu alternatif à la prison.

« Je suis ici à votre disposition, profondément ému de voir la manière dont se concrétise le rêve que nous avons bâti à La Havane », où l’accord qui a mis fin à plus de 50 ans de conflit a été conclu, a déclaré Timochenko.

Près de 7.000 guérilleros ont depuis déposé les armes et le parti nouvellement créé, la Force alternative révolutionnaire commune, aura 10 députés au Parlement à partir du 20 juillet.

L’accord de paix divise toutefois encore profondément la Colombie, certaines victimes exigeant d’abord la vérité concernant les enlèvements de leurs proches et le sort qui leur a été réservé, avant toute clémence de la justice.

Auteur
AFP

 




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Un lanceur d’alerte condamné à la prison ferme à Oran

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Sur fond d’une affaire de contentieux immobilier

Un lanceur d’alerte condamné à la prison ferme à Oran

Les résidents du 11, bd de la Soummam défendent leurs biens immobiliers face à la société Siffan.

« M. Si Mohamed Soussi, lanceur d’alerte et membre du bureau d’Oran de la LADDH vient d’être condamné le 08 juillet 2018 en première instance à trois mois de prison ferme et à une amende de cinquante mille dinars et ce pour une plainte pour menace déposée par le gérant de la société Siffan, celle-ci a été créée en France et n’arrête pas d’expulser les familles qui résident au 11, boulevard de la Soummam, Oran.

S’il est sûr que toutes les personnes sont justiciables il est non moins sûr que ce « toutes les personnes » doit aussi comprendre ceux qui, sans aucun acte de propriété, ont pu:

  • hypothéquer un immeuble auprès d’une banque algérienne à la fin de l’année 1990

  • Faire accepter par les magistrats leur plainte pour expulser des familles depuis plus de deux décennies

  • Tenter de confectionner un acte de propriété seulement en 2011

  • Echapper et se moquer des directives du ministre de la Justice actuel qui a demandé de stopper les expulsions.

Par contre, il a suffit que l’on trouve un mot malheureux dans les écrits du lanceur d’alerte M. Soussi pour que la justice sanctionne celui qui vit avec d’autres familles le calvaire depuis plus de deux décennies et qui a tenté d’informer les autorités publiques sur la prédation organisée  qui continue.

Faut-il croire que le ministre de la Justice ne s’intéresse qu’aux dossiers ayant trait au trafic de cocaïne et touchant des personnes que la presse plaçait comme candidat aux futures élections présidentielles.

Le Bureau d’Oran de la LADDH demande à ce que le dossier de la société Siffan soit traité en urgence car  il s’agit d’expulsions décidées en l’absence totale d’acte de propriété donc cela indique au minimum que des faux ont été présentés à la justice.

P/ Bureau LADDH

Kaddour Chouicha

 

                                                                                                                     

 

 




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Continuez à voler. Nous regardons la finale !

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FOOTAISES de Meziane Ourad

Continuez à voler. Nous regardons la finale !

Les supporters croates pressés de voir leur équipe en découdre avec les Bleus.

D’habitude les Français, tout en arrogance, font chanter les coqs bien avant d’avoir prouvé quoi que ce soit. Bizarrement, là à J-2 d’une finale de coupe du monde qui leur tend les bras, ils sont dans la retenue. Une pudeur presque pathétique. Serait-ce parce que nous sommes un vendredi 13 ? 

Ce mondial russe a donné une claque aux conventions et hiérarchies depuis longtemps établies. En football, il n’y a plus de petits pays ! Les grosses cylindrées ont été chassées de Moscou sans ménagement. Les deux nations qui se retrouvent en finale sont passées par des interstices totalement improbables. Un but lumineux d’Umtiti pour la France, trois combats de gladiateurs pour la Croatie qui, dès son premier match, et surtout son carton face à l’Argentine, a mis en avant ses canines. Ce qui m’a chagriné dans l’aventure croate, ce sont les appels des autorités serbes à leur population à supporter leurs adversaires. Même les journaux et médias lourds de Belgrade s’y sont mis. Ils ont même établi des listes de personnalités indexées comme collabos, qui ont osé exprimer leur solidarité avec ce petit pays au drapeau à damier.

Les guerres qui se sont déroulées sur le territoire de la défunte république fédérale socialiste de Yougoslavie ne semblent pas être terminées. Les nationalismes étriqués et les différences confessionnelles ont laissé béantes des plaies qui ne seront jamais pansées.

Dix ans, entre 1991 et 2001 de guerres, il y en a eu deux, qui ont fait s’effriter un pays puissant, exemplaire. Ces guerres ont laissé des traces indélébiles. Les petites républiques, dont ce conflit sanglant a accouchées, sont aujourd’hui dans la nasse. Que représentent donc, en 2018, la Bosnie, la Macédoine, le Kosovo ou le Monténégro sur l’échiquier mondial ? 

Leurs citoyens, devenus membres de l’Union européenne pour certains, ont envahi les capitales de l’ouest. Ils les polluent, et ce n’est pas un préjugé, par la mendicité, l’arnaque et la prostitution. Lénine, Staline et Tito doivent se retourner dans leurs tombes.

Le jour où la Kabylie de Ferhat sera indépendante, j’espère et je sais que je ne serai plus là, on risquerait d’entendre ce genre d’injonctions absurdes : « Les Kabyles qui se mettront derrière l’équipe nationale algérienne arrivée pour la première fois en finale de la coupe du monde sont des harkis. Des traîtres à la grande nation du Djurdjura et des Babors ! » 

Les confettis prennent le pouvoir. Au secours ! Bien sûr, je vais encore me faire insulter par les intégristes kabyles qui sont convaincus par la justesse d’un combat perdu d’avance. Tant pis ! J’aime cette Algérie séquestrée par des pourris mais qui est tellement belle et généreuse. J’aimais la Yougoslavie. Je vomis les nationalismes étroits. Le tribalisme. La haine qui s’élève sur la petitesse.

Rien ne sépare ce typhon malsain qui souffle sur l’Algérie après avoir rasé le bloc de l’est de celui qui souffle sur l’Europe démocratique, depuis quelques années.

Toutes « les forces de contraintes » ne me feront pas admettre que le mieux se niche dans le programme du GPK ou celui des fractions de territoires, des îlots qui, par le monde, revendiquent leur indépendance.

S’il y a une conquête à gagner, c’est celle du monde. Il faut, il est temps de rappeler aux 5 % de multi-milliardaires que compte la planète que la terre appartient à tout le monde. Qu’ils ne pourront plus jamais arraisonner les bateaux des ONG qui vont récupérer des sinistrés en mer Méditerranée.

600 morts cet été ! Deux milliards d’Africains en 2050. Que l’Europe se démerde ! Les murs, les visas, les drones, les chiens renifleurs n’y feront rien. Le football non plus. Ce serait d’ailleurs un bel os à nous donner. Les Occidentaux manque d’imagination. Au lieu de donner le mondial 2026 à la triplette USA-Canada-Mexique, ils auraient du la fourguer au Maroc pour faire semblant de manifester de l’empathie pour leurs anciens colonisés ; ça aurait à coup sûr, ralenti le flux migratoire ! Non, ils en veulent toujours plus. Le marché du football génère trop d’argent pour le laisser entre les mains de va-nu-pieds. Ils prennent et ils marketisent.

Pendant qu’Ould Abbès, patron d’un FLN cloné, nous explique, avec emphase, que Bouteflika, le naufragé, est un lion qu’il ne faut jamais irriter, nous, ses pauvres ouailles exilés, nous nous demandons toujours sur quel récif va se fracasser ce pays qui n’en finit pas de dériver.

Le football est un jeu pour miséreux. Cette coupe du monde est un interlude pendant un petit mois qui nous aura fait oublier notre minable condition de bonnes poires. 800 euros pour un aller-retour sur Alger, cet été. Cela s’appelle du vol. Du racket ! Rien d’autre.

Qui oserait aller voir cette équipe nationale désormais orpheline, qui quémande un entraîneur, censée être en préparation pour la CAN de 2019 ? 

Combien pourront aller assister au mariage d’un neveu ou accompagner la maman à sa dernière demeure ?

A partir de Paris et pour ce prix, n’importe qui, à la même période, peut aller à Las Vegas. C’est  un peu mieux que Djelfa, non ? 

Ceux qui ont pillé l’Algérie le savent puisqu’ils y ont leurs habitudes. Le football reprendra sa place, ici, demain , après le match des recalés.

En attendant, je vais dormir avec ma colère. Je suis vénère.

Auteur
Meziane Ourad

 




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Pour sa 40e édition, le Festival de Timgad se contentera des chanteurs nationaux

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Prévu du 26 au 31 juillet

Pour sa 40e édition, le Festival de Timgad se contentera des chanteurs nationaux

Le Festival de Timgad est l’un des premiers événements culturels à subir un sérieux coup de rabot sur son budget.

Aussi, le tout nouveau commissaire du festival international de Timgad, Rachid Boukhanteche, dit Youcef El-Batni, va devoir dès l’entame de sa mission faire comme les années passées mais avec un enveloppe bien moindre. Sacré pari pour l’artiste  qui ne se démord pas pour autant! 

Première décision : la 40e édition du festival de Timgad sera organisée avec des artistes exclusivement nationaux, comme annoncé déjà par le ministre de la Culture Azzedine Mihoubi. Exit donc les stars moyen-orientales aux cachets mirobolants.

Le festival de Timgad se recentre donc sur les artistes algériens. Pour une fois sans doute, les vieilles pierres de Timgad vibreront aux voix de chanteurs du cru. Tant mieux, diront les puristes. Autre nouveauté, il se déroulera sur cinq jours au lieu des 15 habituels.

Il est à rappeler que le nouveau commissaire du festival international de Timgad est un artiste professionnel connu dans le monde artistique musical. Il a débuté sa carrière à l’âge de 11 ans. C’était le 05 juillet 1965, lors d’une soirée nationale donnée à l’occasion de la fête de l’indépendance suivie d’une autre fête  cérémoniale du 1er novembre qui a eu lieu se souvient l’artiste. Depuis,  Youcef n’a pas lâché prise malgré les aléas du métier et les obstacles dressés devant lui. D’abord amateur, il devient professionnel. Youcef Boukhanteche, de par sa carrière de chanteur  est devenu auteur, compositeur et enfin interprète. Il a sorti une dizaine d’albums.

L’artiste a gardé pour autant la tête froide. Youcef B goûtera à des années de gloire dans les années 1980 et 1990. A cette époque, Youcef Boukhanteche a acquis une réputation par sa voix au cachet bien typique. Sa technique vocale faisait pâlir plus d’un chanteur. On l’appelait “le Rossignole des Aurès”. L’artiste batnéen a su se faire apprécier et surtout respecter par l’ensemble de ces admirateurs.

Pour les familles batnéennes c’est un grand soulagement que le festival international de Timgad  retrouve son identité.

Aussi, le ministre de la culture a jugé bon de désigner à la tête de ce festival un nouveau commissaire issu de la région. C’est une manière de permettre aux enfants du pays de se réapproprier ce festival longtemps réceptacle de stars lointaine qui n’ont rien à avoir avec le pays chaoui.

Lounes Gribissa et Tahar Hellissi chargés de la cellule de  communication et l’information du festival international de Timgad ont indiqué au Matin d’Algérie que la 40e édition du festival international tiendra toutes ses promesses. Elle sera à la hauteur des attentes du public, rassurent-ils.

Les services de la direction des transports ont ouvert de lignes exceptionnelles afin de faciliter le déplacement aux personnes notamment les familles des différentes régions de la wilaya.

Festival international de Timgad du 26 au 31 juillet.

Prix d’entrée : 400 dinars

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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60.900 gr d’or saisis par les gendarmes lors d’un barrage sur une route de Batna

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Trafic

60.900 gr d’or saisis par les gendarmes lors d’un barrage sur une route de Batna

C’est à un barrage de routine que les éléments de la brigade de gendarmerie relevant de la commune d’Ain Yagout ont pu mettre la main sur cette quantité d’or brut. Soit 60.900 grammes dissimulées à l’intérieur du véhicule.

Selon nos sources, l’individu à bord de son véhicule de marque Ibiza a été arrêté à un barrage de routine dressé sur la route nationale RN 3 reliant Batna et Constantine. Quelle fut leur surprise quand ils ont découvert en sa possession une quantité de 60.900 gr d’or brut estimée à 7.204.800.00 dinars sans la moindre justification.

Selon la même source, l’individu en question ne dispose pas en effet de facture justifiant son achat ni sa provenance. Il a ensuite été présenté devant la cours près le tribunal de Batna.

 

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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Le président Paul Biya annonce sa candidature pour un 7e mandat

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Cameroun

Le président Paul Biya annonce sa candidature pour un 7e mandat

Au Cameroun, Paul Biya a choisi Twitter pour annoncer sa candidature à la présidentielle du 7 octobre 2018. A 85 ans, dont 36 au pouvoir, le président sortant est donc en lice pour un septième mandat. Un tweet qui n’a pas provoqué la surprise au Cameroun.

C’est via son compte Twitter officiel que l’annonce est tombée. A 10 heures tapantes, heure du Cameroun, Paul Biya écrit : « Chers compatriotes du Cameroun et de la diaspora, conscient des défis que nous devons ensemble relever pour un Cameroun encore plus uni, stable et prospère, j’accepte de répondre favorablement à vos appels pressants. Je serai votre candidat à la prochaine élection présidentielle ».

Deux cent soixante-dix-neuf caractères pour rompre le silence, sur une candidature qui était pour nombre d’observateurs plus qu’évidente. Une heure à peine après cette annonce, 194 retweets ont été enregistrés sur ce compte, qui totalise 328 000 abonnés.

Sur un autre réseau social, Facebook en l’occurrence, le débat s’est aussitôt emballé. Les Camerounais à peine surpris par la confirmation de cette candidature s’en donnant à cœur joie pour juger de son opportunité ou non.

Désormais candidat à sa propre succession, Paul Biya, 85 ans dont 36 déjà passés à la magistrature suprême, vient en tout cas de balayer la dernière grosse inconnue sur ce rendez-vous électoral après le décret présidentiel fixant le jour du vote au 7 octobre prochain.

Auteur
RFI

 




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La France si près de la deuxième étoile

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Dimanche : finale de la coupe du monde

La France si près de la deuxième étoile

 La France déjà championne du monde en 1998.                    

La France semble bien partie pour remporter la coupe du monde de football, dimanche prochain à Moscou, et accrocher ainsi une deuxième étoile amplement méritée.

Un concours de circonstances extraordinaire est venu conforter la position de favorite d’une sélection qui aura  fait jusque-là un parcours sans faute. En alignant les bons résultats, les Français voyaient en même temps et à chaque tour de redoutables adversaires quitter prématurément la compétition, à l’image de l’Allemagne et du Brésil.

En battant la Belgique, bourreau du Brésil, la France arrive en finale avec un jour de plus de récupération par rapport à son adversaire, la Croatie, ce qui n’est pas rien. Ajoutez à cela le fait que les Croates atteignent la finale avec pratiquement un match en plus dans les jambes (trois prolongations) et vous trouverez qu’il leur sera très difficile, pour ne pas dire impossible, dans ces conditions, de rivaliser avec une attaque française réputée pour sa vitesse d’exécution.

Il n’est pas dit, toutefois, que la Croatie sera une victime expiatoire dimanche prochain. Mieux encore, elle pourrait même s’avérer ce gros morceau qu’on n’attendait pas du tout à ce stade de la compétition.

Une chose est sûre en tout cas, les amoureux du ballon rond auront sûrement pour leur argent. Les Français comme les Croates savent très bien qu’ils sont maintenant à deux doigts du bonheur, raison de plus pour eux de jeter toutes leurs forces dans une bataille sans merci.

Les finales de coupe du monde se suivent mais ne se ressemblent pas, chacune ayant ses spécificités et ses anecdotes. En 1974, face aux Hollandais, les Allemands ont encaissé un but avant même qu’ils ne touchent le ballon, mais c’est eux qui l’ont finalement emportée. En 1982, avec deux victoires, l’Algérie n’est pas passée au deuxième tour, les Allemands et les Autrichiens avaient honteusement combiné le résultat de leur confrontation, d’où la décision de faire jouer, depuis, les troisièmes rencontres du premier tour à la même heure.

En 2006, Zinédine Zidane a mis fin à sa riche carrière footballistique sur coup de tête rageur pour gagner son duel avec un joueur adverse, Marco Materazzi, et  laisser son équipe à dix perdre aux tirs aux but une finale de coupe du monde. Les Français s’en souviennent et croisent les doigts en espérant qu’aucune mouche ne vienne piquer un des leurs et le pousser à commettre l’irréparable.

Sur le papier, les Français partent légèrement favoris, mais gare aux surprises. Le parcours des Croates ressemble à s’y méprendre à celui du combattant, il n’est donc pas exclu qu’ils le terminent dans la douleur, mais en hissant pour la première fois le trophée mondial.

Auteur
 Ahcène Bettahar           

 




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Le baril du pétrole en baisse

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Marché

Le baril du pétrole en baisse

Les prix du pétrole baissaient vendredi alors que les investisseurs s’inquiètent de la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis ainsi que d’une possible baisse de la demande mondiale.

Vers 10H00 GMT (12h00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 73,58 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 87 cents par rapport à la clôture de jeudi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour le contrat d’août cédait 33 cents à 70,00 dollars.

« Dans son rapport mensuel, l’AIE (Agence internationale de l’Energie) table sur une croissance moins robuste de la demande au deuxième semestre 2018 », a commenté Benjamin Lu, analyste chez Phillip Futures.

Mercredi, les prix du brut avaient déjà chuté alors que l’escalade des tensions commerciales avait continué entre la Chine et les Etats-Unis, tandis que les exportations libyennes avaient repris.

Selon les données des douanes chinoises publiées vendredi, les importations de pétrole du pays ont reculé pour le deuxième mois consécutif.

« Les prix élevés ont pu décourager les importateurs de brut », ont commenté les analystes de Capital Economics.

Pourtant, de nombreux analystes restent persuadés que les prix vont grimper à moyen terme, alors que l’AIE a prévenu que les risques de perturbations de la production se multipliaient.

« La demande mondiale reste robuste », a commenté M. Lu, qui estime que le manque de capacité de hausse de la production mondiale devrait propulser les prix vers le haut.

« L’AIE prévoit un marché plus ou moins à l’équilibre au deuxième semestre, mais cela ne prend pas en compte les pertes en Iran », ont prévenu les analystes de Commerzbank.

A partir de novembre, les importateurs de pétrole iranien pourraient être sanctionnés par les Etats-Unis, et Washington n’a pour l’instant pas accordé d’exemption.

Auteur
AFP

 




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« Inurar – Nouader, village des Aurès, sur les pas de Germaine Tillion »

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Publication de Claude Cornu, l’instituteur d’Inourer

« Inurar – Nouader, village des Aurès, sur les pas de Germaine Tillion »

«Existentialiste, détesté de ses supérieurs, adorés par tous les enfants » c’est par ces mots que les membres de l’amicale du 10ème Bataillon de Chasseurs à pied, décrivent l’un de leur camarade : Claude Cornu. Dans ce contexte difficile d’une guerre  féroce, ce jeune appelé ira à la rencontre des habitants de ce petit village aurésien , avec un appareil photo et un carnet de croquis comme seule arme .

A la veille de son départ pour l’Algérie, le jeune pacifiste s’est promis  de ne pas tirer un seul coup de feu durant toute la période de son service militaire.  Des circonstances favorables vont l’aider à tenir sa promesse.
Lorsqu’il débarque  en Algérie en 1958, il apprend avec soulagement son affectation  à une unité non combattante au milieu des Aurès où la guerre faisait rage depuis quatre années. En bas du village d’Inourar (ou Inurer) , Claude Cornu est chargé de classer et ronéotyper des documents auprès du bureau du commandant De Bazelaire .

Cette occupation tranquille loin des tumultes de la guerre va pourtant très vite ennuyer le jeune appelé. Il multipliera donc les virées dans le village pour rencontrer les habitants et surtout les enfants qui vont très vite l’adopter. Devant son obstination à vouloir fréquenter  les chaouis malgré les nombreuses remontrances qu’on lui adresse, ses supérieurs finirent par lui confier l’école du village.
Il partagera donc le temps de son service entre l’école et les ballades dans le village pour photographier et dessiner les habitants.  Ce sont ces magnifiques photographies et croquis qu’il publie aujourd’hui dans ce livre « Inurar – Nouader , village des Aurès , sur les pas de Germaine Tillion » aux Editions Franco-Berbère.

La découverte du village  et ses environs

Le soir de son arrivée au village, Claude Cornu était de corvée. Il devait accompagner le conducteur de jeep  à la source qui se trouve dans la vallée à quelques encablures du camp militaire , il fut bouleversé par la beauté du paysage :  «Je découvre , écrit-il , des jardins bordés d’un muret de pierres sèches ,  on y cultive blé et maïs et à cette époque de l’année abondent les abricots et les figues, les figues de barbarie, les grenades et le raisin … les lauriers roses sont en fleurs. Un enfant juché sur son âne chargé de paniers remonte vers le village, tout est tranquille. Je suis bouleversé  par la beauté simple de ces scènes».
Claude Cornu se met donc dès les premiers jours à photographier les  paysage et les gens, d’abord de loin, ensuite de près , lorsqu’il gagna la confiance des habitants .

L’ouverture de l’école  

Peu de temps après, le Commandant lui demande s’il accepte de devenir l’instituteur des enfants du village, Claude Cornu accepte avec joie et une école est aussitôt aménagé dans une salle de la mosquée qu’il fallait libérer chaque vendredi.
« Le jour ne l’inscription, écrit-il, je me retrouvais avec les noms de 90 élèves, garçons  et filles. Les plus grands des garçons que je connaissais me servaient de traducteurs … le matin je m’occupais des petits, l’après-midi des moyens et des grands. Les filles de plus de douze ans étaient rares. Tous les enfants inscrits ne venaient pas régulièrement. Les garçons gardaient chèvres et moutons. Les filles rapportaient du bois ou de l’eau à la maison».
Les habitants d’Inurer voyaient de bon œil l’ouverture de l’école «Dès le premier jour, écrit Claude Cornu, des femmes m’apportèrent une tasse de café , un morceau de galette, une poignée de dattes ….  Habitant une maison en face de l’école, la mère de Yamina, Chérifa et Louasna mes élèves, ne manquait jamais de m’offrir ce qui le matin dès l’ouverture de la classe devint un rite , le café du matin ! ….  j’appréciais ces signes de bienvenue».

Gagner la confiance des gens

En  dehors des heures de l’école, Claude Cornu descendait dans le village entouré d’une nuée d’enfants,  visitait les jardins où les hommes irriguaient les plantations, les aires de battage où des mulets piétinaient les  gerbes de blé et en faisaient sortir les graines. Petit à petit, on s’habitua à lui, une relation de confiance s’instaura entre lui et les habitants d’Inurer à tel point qu’on ne s’étonna pas un soir de le voir  venir à un mariage sans y être invité. Il passera toute la nuit à regarder les hommes et les femmes chanter et danser, et « vers le matin, écrit-il, un homme me demanda de le suivre rapidement. Je me retrouvais dans une pièce où des femmes me servirent un mélange de galette émiettée et de lait. On m’assura que c’était la tradition. Plus tard, des enfants me firent comprendre que si on m’avait éloigné c’était pour que j’évite de rencontrer des « rebelles » qui s’étaient introduits dans le village ».
Cette confiance que lui accordaient les habitants d’un village assiégé par la guerre, se traduit dans les magnifiques  clichés qu’il a réalisé. « On me connaissait bien dans le village, écrit-il, et des femmes n’hésitaient pas à m’arrêter pour me demander de les prendre en photos. Les enfants, garçons et filles, posaient volontiers pour que je fasse leur portrait, croquis rapide ou dessin plus élaboré ou peinture. Isiya croisée dans la rue le lendemain de son mariage me demanda de la photographier mais au dernier moment baissa les yeux, peut être, un peu effrayée de son audace ».

La fin du service

Lorsqu’il  termine son service militaire et retourne en France, Claude Cornu ne rompt pas les liens avec l’Aurès. En plus des photographies et les dessins, il emmène avec lui des poteries, des sculptures réalisées par des femmes chaouies, des dessins réalisés par ses élèves et autres objets.
Quelques élèves continuent de lui écrire des lettres, mais cette correspondance cessa au bout de quelque temps et il perdit définitivement le contact avec Inurer.  

Pendant des décennies  il tentera de renouer le contact avec ses anciens élèves sans succès, jusqu’au jour où il reçoit un coup de file de l’un d’eux. En  ce jour de septembre 2009 «où pour la première fois depuis longtemps, se souvient-il, j’entendais au téléphone la voix de Brahim me demandant si j’étais bien Claude, l’instituteur de Nouader . Quelle émotion ! Bientôt ce fut Salah et d’autres… Les messages affluaient sur internet et à ma grande surprise venant d’enfants, de neveux ou cousins de ceux qui été mes élèves ».
Le souvenir de ce professeur sympathique et attachant  est resté vif dans les mémoires des habitants, mieux encore, il a été transmis aux nouvelles générations.

Le grand retour à Inurer

En 2010, Claude Cornu retourne dans les Aurès , et les retrouvailles avec ses anciens élèves furent  très émouvantes . Ses photographies l’ont devancé à Inurer, chacun y reconnaît un frère , une sœur , une grand-mère disparue , des paysages familiers…etc.

Un jour Claude Cornu rencontre un Moudjahid (ancien combattant de l’ALN) , ce dernier lui raconte un épisode qu’il ignorait totalement. Un jour qu’il se baladait dans la vallée en bas du village, ce moudjahid avec un compagnon avaient Claude Cornu au bout de leur fusil. Ne tire pas avait dit le premier moudjahid à son compagnon, lui il est protégé !
C’était le chef du village qui avait obtenu qu’on accorde cette protection à l’ancien instituteur. «  Tu as bien travaillé pour l’Algérie » dit le moudjahid à Claude Cornu.

Une autre rencontre émouvante fut celle d’un ancien élève devenu proviseur d’un lycée. « Alors que je partageais avec lui un café, écrit Claude Cornu, il me fit une déclaration que je n’oublierai jamais. ‘’Les hommes ne savaient rien me dit-il. Mohamed  est arrivé et il les a enseignés. Les enfants ne savaient rien, tu es venu et tu les as enseignés. C’est pour cela qu’on t’aime et te respecte’’. J’étais ému, étonné de cette comparaison qu’à mon avis je ne méritais pas . Je crois que ne sus rien d’autre dire que merci ».

Aures

Auteur
Jugurtha Hanachi

 




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Quatre terroristes armés se rendent à l’ANP à Tamanrasset

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Sécurité

Quatre terroristes armés se rendent à l’ANP à Tamanrasset

Quatre terroristes, qui ont rallié les groupes terroristes en 2016, se sont rendus jeudi aux autorités militaires à Tamanrasset.

« Dans le cadre de la lutte antiterroriste et dans la dynamique des efforts de qualité fournis par les Forces de l’Armée nationale populaire, visant à faire régner la sécurité et la quiétude dans l’ensemble du territoire national, quatre (04) terroristes se sont rendus, aujourd’hui 12 juillet 2018, aux Autorités militaires à Tamanrasset en 6ème Région militaire », a précisé le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué.

Il s’agit en l’occurrence des dénommés, « Ghedir Maamar Chouaib », dit « Abou Ahmed », « Zouari Farhat Ismail », dit « Abou Othmane », « Ben Messaoud Mourad », dit « Abou Mohamed », et de « Ghedir Omar Abdelhamid », dit « Abou Moussaab », a ajouté la même source.

Les terroristes qui ont rallié les groupes terroristes en 2016, étaient en possession de 4 pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov et de 4 chargeurs garnis, a relevé le communiqué du MDN. « Ces résultats décisifs réalisés par les unités de l’Armée nationale populaire réitèrent la ferme détermination de nos forces à venir à bout de ces groupuscules criminels et du fléau du terrorisme dans notre pays », a soutenu le MDN.

Par ailleurs, une casemate pour terroristes contenant une quantité de médicaments et de produits pharmaceutiques a été détruite mercredi à Skikda par un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP), a indiqué jeudi un autre communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

Auteur
APS

 




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