20 avril 2025
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Réduction du nombre de consulats algériens en France : la proposition controversée de David Lisnard

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David Lisnard

David Lisnard, président de l’Association des maires de France et maire Les Républicains de Cannes, a suscité une vive controverse en proposant la fermeture de plusieurs consulats algériens en France.

Invité sur CNEWS le 19 février 2025, il a déclaré : « Pourquoi l’Algérie a autant de consulats en France ? On n’a qu’à dire qu’on va fermer un tiers, deux tiers des consulats. » Selon lui, cette mesure permettrait de « créer un rapport de force » avec Alger, dans un contexte de tensions diplomatiques persistantes entre les deux pays.

Quelques semaines plus tôt, Xavier Driencourt, ancien ambassadeur de France en Algérie à deux reprises (2008-2012 et 2017-2020), avait avancé une proposition similaire sur la même chaîne, début janvier. Désormais rallié au Rassemblement national, Driencourt avait présenté cette mesure comme un moyen de pression sur Alger, affirmant que ces consulats constitueraient « des relais du régime algérien en France ».

Les relations franco-algériennes ont toujours été marquées par une alternance de rapprochements et de crises. Depuis la reconnaissance par le président Macron de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, ces relations diplomatiques frôlent la rupture. Les tensions sont exacerbées par des enjeux mémoriels, migratoires et judiciaires. L’incarcération en Algérie de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal depuis novembre 2024, sous l’accusation « d’acte terroriste et subversif », a encore aggravé la situation.

Face à une proposition qui risque d’affecter la vie de millions d’Algériens et de binationaux en France, le régime d’Alger est resté silencieux. Actuellement, 18 consulats algériens en France assurent des services administratifs essentiels à la diaspora : délivrance de passeports et de cartes d’identité, transcription d’actes d’état civil, octroi de visas. Une fermeture, même partielle, de ces consulats compliquerait considérablement l’accès à ces services pour des millions de ressortissants algériens et binationaux établis en France.

La réduction du nombre de consulats entraînera une augmentation significative des délais d’attente pour l’obtention des documents administratifs. Certains citoyens, en particulier les personnes âgées ou en situation de précarité, risquent de se retrouver dans l’incapacité d’accomplir leurs démarches en raison de l’éloignement des services consulaires.

De plus, le ralentissement de la délivrance des visas pour ceux souhaitant se rendre en Algérie impactera les familles séparées entre les deux rives de la Méditerranée. Enfin, la communauté franco-algérienne, qui contribue à l’économie française et serait directement affectée par ces restrictions, pourrait développer un sentiment de défiance, accentuant ainsi les tensions sociales.

Si la proposition de David Lisnard s’inscrit dans un climat de tensions politiques entre l’Algérie et la France, amplifié par une poussée de la droite française, sa mise en œuvre pourrait avoir des répercussions immédiates sur des millions de binationaux, qui pourraient le manifester lors des prochains scrutins en France.

Rabah Aït Abache

Les commentaires désormais soumis à validation

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Après avoir constaté la multiplication des commentaires remplies d’insultes et de vulgarités, nous informons que désormais tous les commentaires seront soumis à validation avant publication.

Nous sommes conscients que cette procédure de contrôle va inévitablement décevoir certains et ralentir la réactivité de nos commentateurs, mais après les dérives constatées par certains commentateurs, nous sommes dans l’obligation de prendre cette mesure au moins temporairement. Sachez que ce n’est pas de gaieté de coeur que nous procédons à ce verrouillage, car nous croyions qu’il était possible de débattre sans animosité. Hélas !

Nous comptons sur votre compréhension.

Football : les droits TV de la Ligue 1 plongent dans la tourmente

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Football

Le football français se trouve aujourd’hui plongé dans une crise qui menace gravement l’écosystème de la Ligue 1, avec des conséquences potentiellement désastreuses pour les finances de nombreux clubs. En effet, la plateforme britannique de streaming DAZN, principal diffuseur du Championnat de France, réclame pas moins de 573 millions d’euros à la Ligue de football professionnel (LFP) devant le Tribunal de commerce de Paris, selon des informations confirmées par une source proche du dossier.

DAZN, qui a acquis les droits de huit matches par journée de Ligue 1 pour un montant de 400 millions d’euros annuels jusqu’en 2029, est en désaccord majeur avec la LFP. La plateforme britannique accuse la Ligue de « tromperie sur la marchandise » à hauteur de 309 millions d’euros et de « manquement observé » pour 264 millions d’euros. Les griefs sont nombreux : DAZN dénonce des conditions d’exploitation difficiles en raison du piratage et une coopération insuffisante de certains clubs, qui ne mettraient pas en valeur le « produit Ligue 1 » qu’elle propose à ses abonnés.

Le conflit entre les deux parties a déjà conduit DAZN à ne verser que 35 millions d’euros sur une échéance de 70 millions prévue pour février. Cette situation a poussé la LFP à assigner DAZN devant le Tribunal de commerce, la décision étant attendue le 28 février. En attendant, la Ligue a décidé de puiser dans son fonds de réserve pour permettre aux clubs de faire face à leurs besoins de trésorerie immédiats. Lors d’un comité d’administration, la LFP a également cherché à envoyer un message d’unité en dépit des tensions internes, notamment entre les présidents des clubs de Ligue 1, divisés sur la stratégie à adopter face à ce dossier explosif.

L’inquiétude est grande au sein des clubs de Ligue 1, qui voient déjà leurs finances fragilisées par une baisse importante de leurs revenus liés aux droits TV, notamment après l’entrée en vigueur du contrat signé entre la LFP et DAZN à l’été 2024. DAZN, lors de son audience au tribunal, a révélé n’avoir que 500 000 abonnés en France, bien loin des 1,5 million espérés. La plateforme évoque également des problèmes de piratage et un manque de soutien de la part des clubs, qui n’auraient pas pleinement contribué à la valorisation de la Ligue 1.

Cette crise des droits TV ne fait qu’amplifier les fractures au sein du football français. D’un côté, ceux qui soutiennent la gestion de Vincent Labrune, réélu président de la LFP en septembre 2024, et de l’autre, une opposition de plus en plus bruyante qui critique ouvertement les choix faits dans le cadre des droits de diffusion. Parmi les plus critiques, on retrouve les présidents des clubs de Lyon et de Lens, John Textor et Joseph Oughourlian, qui s’opposent fermement au deal conclu avec DAZN et BeIN Sports. Ces derniers dénoncent également les conflits d’intérêts, notamment en ce qui concerne Nasser Al-Khelaifi, président du Paris SG et dirigeant de BeIN Media Group, propriétaire de BeIN Sports.

Les tensions sont d’autant plus palpables que de nombreux acteurs du football français, comme Bruno Genesio, l’entraîneur de Lille, n’hésitent pas à exprimer leur nostalgie pour l’époque où Canal+ détenait les droits TV de la Ligue 1. Lors d’une conférence de presse, Genesio a affirmé que la décision de rompre avec Canal+ était une erreur. Il a souligné le rôle essentiel qu’a joué cette chaîne dans la révolution de la retransmission du football en France. Il a même ajouté que, personnellement, il préférerait regarder les sports sur Canal+ plutôt que sur d’autres chaînes aujourd’hui.

La situation pourrait encore se compliquer avec la convocation, par Philippe Diallo, président de la Fédération française de football (FFF), de toutes les parties prenantes du football professionnel. Une réunion cruciale se tiendra le lundi 3 mars dans les locaux de la fédération, en pleine crise avec DAZN, afin de tenter de trouver une issue à cette situation complexe qui met en péril l’avenir du football français.

Cette crise des droits TV est symptomatique de la fragilité financière qui touche le football professionnel en France, un secteur dépendant largement des revenus générés par la diffusion télévisée. Si la situation n’est pas rapidement résolue, c’est l’ensemble du modèle économique de la Ligue 1 qui pourrait être menacé. La LFP, sous pression, devra trouver une solution viable, et ce dans un climat de plus en plus tendu.

Rabah Aït Abache/agences

Sonatrach examine avec Chevron les moyens de développer leur coopération

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Le groupe Sonatrach a examiné avec une délégation de la compagnie américaine Chevron les moyens de développer les relations de coopération, notamment en matière de développement des ressources pétrolières et gazières, indique un communiqué du groupe public.

Les discussions ont eu lieu, hier mardi au siège de la Direction générale de Sonatrach, lors de l’audience accordée par le PDG du Groupe, Rachid Hachichi, à la délégation de la compagnie américaine Chevron, conduite par le vice-président chargé du business développement, Joe Cook, en présence de cadres du groupe public.

«La rencontre a porté sur la concrétisation de la coopération entre les deux compagnies, notamment en amont, conformément au mémorandum d’entente signé le 13 juin 2024, pour le développement des ressources pétrolières et gazières dans les zones d’intérêts commun au niveau des bassins d’Ahnet et Berkine, et l’évaluation du niveau des discussions entre les deux parties», ajoute le communiqué.

A cette occasion, M. Cook a salué le travail laborieux mené par les équipes des deux compagnies pour parvenir à la conclusion d’un accord d’exploitation des hydrocarbures mutuellement bénéfique.

De son côté, M. Hachichi a réaffirmé «le ferme soutien de Sonatrach pour établir ce partenariat, en œuvrant à surmonter les obstacles pour réaliser les objectifs communs auxquels aspirent les deux parties».

Chevron, qui est l’une des compagnies pétrolières les plus importantes dans le monde, compte investir en Algérie au regard de ses ressources pétrolières et gazières.

APS

L’autographe et le selfie, une gloire ou un non-sens ?

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Selfie

L’homme est ainsi fait qu’il veut très souvent se rapprocher de la notoriété, fût-elle indirectement par ceux qui la possèdent. Partager la lumière avec une célébrité, l’autographe (ou la dédicace) et le selfie sont parmi les moyens qui le lui permettent. Ce n’est pas absolu comme déduction, surtout pas, mais ils sont un moyen tentant pour beaucoup. Ce phénomène est plus perceptible pour les autographes c’est la raison pour laquelle il sera privilégié dans le commentaire d’aujourd’hui.

Dans la librairie, une queue jusque dans la rue. On avait annoncé une séance d’autographes du dernier Prix de littérature (un exemple imaginaire). Tous ont apporté ou ont acheté sur place le livre pour qu’un petit mot et une signature de l’auteur y soit inscrits sur la première page.

Des fans de football encadrent une signature d’une star de football, des inconditionnels d’une idole de la musique ou du cinéma attendent des heures devant l’entrée des artistes ou des studios pour obtenir un autographe. Certains demandent une signature sur un ballon, sur leur corps, sur un habit ou sur une photo. Tout support est bon pour faire graver la précieuse marque de la célébrité.

Et lorsque l’autographe devient une dédicace en cumulant une signature avec une petite phrase de gentillesse et le prénom de la personne qui les demande, c’est alors son prix sur le marché des autographes qui s’envole.

Cela en dizaines d’autres exemples, depuis les hommes politiques, aux scientifiques en passant par les grands du monde financier et du numérique. L’autographe ou la dédicace deviennent le Graal, un symbole de fierté qui se raconte et qui s’exhibe.

Si je considère uniquement les autographes en signature (d’autres marques de la célébrité peuvent exister) je les compare à une écriture hiéroglyphe. Imaginons des historiens ou anthropologistes qui essaieront dans plusieurs siècles de découvrir leur signification. Seul un nouveau Champollion pourrait en donner la clé de l’énigme. Pourquoi un gribouilli sur des objets par des être humains que l’histoire aura oublié, pour la plupart depuis leur décès ?

Que peut signifier ces inscriptions ? Qui les a apposées ? Un hommage, une marque d’esclavage, une reconnaissance de dette ou l’équivalent d’une scarification culturelle d’une population ?

Si nous revenons au livre, il y a une méprise assez fréquente. La relation entre un auteur et chaque lecteur est certes de l’ordre de l’intime, le lecteur appréciera ou non l’écrit. Mais cette relation intime est indirecte, elle se construit seulement à travers le texte.

Dédicacer avec un mot de sympathie individualisé alors que les deux personnes ne se connaissent pas est tout à fait irréel et n’a aucun sens. L’auteur ayant rédigé la même phrase à ses nombreux lecteurs prouve que la relation est factice, ce qu’elle est réellement. Le partage de notoriété n’a aucun sens.

C’est une toute autre histoire si l’auteur dédicace son livre à des personnes qui lui sont connues. Ce serait alors une attention d’amitié en offrant le résultat de son travail. A mon départ d’un établissement, on m’avait offert un roman et une biographie d’Albert Camus avec une dédicace de l’équipe pédagogique. Il y avait un rapport entre mes collègues et moi, ce n’est pas Camus qui me les a dédicacées. Pour eux, c’est un acte d’amitié, il est indépendant du rapport que j’ai avec l’œuvre de Camus.

Si l’autographe apportait seulement un sentiment bonheur personnel à celui qui est en admiration de l’auteur, ce serait légitime, compréhensible et positif. La dédicace reste effectivement pour certains un moyen d’exprimer la joie de la lecture et de la rencontre physique avec l’auteur. Ceci n’est absolument pas critiquable. Mais en faire part, montrer publiquement sa fierté de l’avoir obtenue est du domaine du fétichisme et de la vanité.

Si nous revenons à notre librairie de départ, l’autographe est un acte purement commercial puisque le livre est payant. La dédicace n’est alors que la technique de promotion d’un produit qui n’a aucune relation affective entre l’auteur et le lecteur.

Si ce lecteur voulait absolument rencontrer celui qui lui a donné du plaisir dans la lecture de l’œuvre, il faut alors qu’il y ait un véritable échange, sérieux et argumenté. Le simple fait de dire « j’adore ce que vous écrivez, j’ai lu tous vos livres » est loin d’être un rapport sérieux et constructif entre un auteur et son lecteur.

Comme il a été dit au début de cette réflexion, nous avons privilégié l’autographe mais c’est absolument la même chose avec sa forme moderne, le selfie. L’exercice entre amis ou famille aurait un sens très affectif. Mais obtenir d’un président de la république ou de Zinédine Zidane un selfie n’a aucun sens si ce n’est pour le plaisir du moment.

Mais encore une fois la vanité guette car l’intérêt est de montrer aux autres le selfie au profit d’une  fierté personnelle.

Le président de la république ou Zinédine Zidane n’ont aucune idée de qui vous êtes et la plupart du temps le selfie est accordé pour une question d’image médiatique ou, pire encore, pour mettre un terme à un harcèlement qui les insupporte. 

Je lance un appel au rédacteur en chef de ce journal pour qu’il m’obtienne un autographe ou, mieux encore, une dédicace de Tata Hlima, la vedette du quartier de ma jeunesse que vous commencez à  connaître. Cela aurait du sens car elle m’engueulait toujours « va faire tes devoirs au lieu de faire l’imbécile avec tes camarades !». Il y a eu connaissance entre les deux personnes c’est donc justifié et pas ridicule.

S’il vous plaît, monsieur le rédacteur en chef, dites-lui d’écrire sur sa dédicace « À ce brave garnement de Boumédiene qui a finalement écouté mes conseils pour les devoirs ». Je l’encadrerai au mur car ce serait une grande fierté de montrer aux autres le long chemin parcouru dans l’effort.

Boumediene Sid Lakhdar

Monsieur le ministre, l’incarcéré pour opinion, c’est vous !

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C’est avec une grande stupeur que j’ai lu votre déclaration de ministre de la justice, « il n’y a pas d’incarcérés pour opinion en Algérie ». C’est dire combien vous faites partie de ceux qui repoussent les limites de la stupéfaction alors qu’on connaît pourtant depuis longtemps l’immensité de leurs bêtises. Il y a toujours avec eux une marge de progression, vous en êtes.

Cette déclaration restera pour moi dans les annales algériennes au même titre que le mémorable « c’est un chahut de gamin ». On voit que vous souhaitez prendre du galon dans l’histoire des déclarations officielles de ce régime, vous mettez vraiment du talent à y parvenir.

Prétendre qu’il n’y a pas de prisonniers d’opinion en Algérie, ce n’est même pas seulement une contre-vérité, c’est une bêtise du fond des âmes de tous les malheureux qui obéissent au doigt et à l’œil de l’oppresseur en chef.

Il ne m’a pas fallu beaucoup de temps pour réfléchir aux cas d’un emprisonnement d’opinion en dehors de ceux que vous avez jeté dans vos fosses carcérales qui sont condamnés pour une opinion détestable qu’on appelle la démocratie et la liberté d’expression.

Vous, votre incarcération pour opinion est d’un autre ordre. J’en recense trois dans cet ordre. Je vais vous les expliquer si expliquer a un sens pour vous.

Vous êtes un prisonnier d’opinion car elle est incarcérée par un dogme, celui de la croyance aveugle aux vérités proclamées par un régime autoritaire dirigé par une oligarchie d’un autre temps. Vous n’avez même pas d’opinion propre, vous êtes le reflet de ceux qui n’en n’ont qu’à travers le régime autoritaire qu’ils servent.

Puis vous êtes prisonnier de votre cupidité, de votre ambition et de votre prudence à être en permanence dans le périmètre des opinions de vos maîtres. Votre poste de ministre, vous l’avez eu par votre grand opportunisme.

Puis enfin vous êtes prisonnier de votre embrigadement par le système éducatif algérien qui a refusé de vous munir d’une capacité cognitive suffisante pour pouvoir avoir votre libre arbitre. Et cette dernière cause d’incarcération nourrit les deux premières.

Oui Monsieur le ministre, il y a des prisonniers d’opinion en Algérie, vous en êtes la preuve vivante !

Boumediene Sid Lakhdar

Trump qualifie Zelensky de « dictateur »

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le président ukrainien Volodymyr Zelensky
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky

Lors d’une allocution à Miami devant des chefs d’entreprises, Donald Trump a critiqué sévèrement Volodymyr Zelensky, l’accusant de dictateur qui dirige l’Ukraine sans élections depuis le début de la guerre et de détourner l’aide financière et militaire américaine.

Donald Trump a accusé l’Ukraine d’être responsable du déclenchement de la guerre avec la Russie, il a affirmé que Kiev aurait pu éviter le conflit en concluant un accord avec la Russie. Trump a également remis en question la popularité de Zelensky, affirmant que sa côte n’était que de 4 %. 

En réaction, le président Zelensky a déclaré que Trump était piégé dans une bulle de désinformation russe. Il a souligné l’importance du soutien américain pour la survie de l’Ukraine et a nié toute utilisation abusive des fonds reçus. Zelensky a également rappelé que, conformément à la constitution ukrainienne, des élections ne pouvaient pas être organisées en temps de guerre.

Les dirigeants européens ont exprimé leur soutien à l’Ukraine. Le président français, Emmanuel Macron, et le chancelier allemand, Olaf Scholz, ont réaffirmé leur engagement envers la souveraineté ukrainienne et qualifient les propos de Trump de contre-productifs et risquant de renforcer la position russe. De son côté, l’ancien vice-président de Trump, Mike Pence, a soutenu que l’Ukraine n’avait pas commencé la guerre et que la voie de la paix doit passer par la vérité.

Depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, les relations entre les États-Unis et l’Ukraine sont devenues compliquées avec des déclarations de part et d’autre témoignant de profondes divergences.

Cette escalade verbale intervient au moment où les États-Unis et la Russie ont entamé des pourparlers directs, excluant l’Ukraine et leurs alliés occidentaux de ces discussions initiales. Cette méthode inédite de l’administration Trump suscite des inquiétudes sur un accord éventuel qui pourrait favoriser Moscou au détriment de Kiev.

Parallèlement, l’Union européenne maintient toujours une pression économique sur Moscou, en annonçant de nouvelles sanctions qui ciblent notamment les importations d’aluminium et les navires pétroliers connus sous le nom de « flotte fantôme » qui contournent l’exportation du pétrole russe.

Les déclarations de Donald Trump à l’encontre de Volodymyr Zelensky ont provoqué une onde de choc sur la scène internationale, mettant en lumière des divergences croissantes entre les alliés occidentaux quant à la stratégie à adopter face à la Russie.

Rabah Aït Abache

Opération antiterroriste au Maroc : 12 suspects interpellés

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La police marocaine a annoncé avoir démantelé une cellule affiliée au groupe État islamique au Sahel qui s’apprêtait à commettre des attentats, mercredi 19 février. Douze personnes ont été arrêtées au cours d’un vaste coup de filet mené simultanément dans plusieurs régions du royaume. 

Drones de reconnaissance, véhicules blindés, unités cynotechniques : les services de sécurité marocains ont déployé les grands moyens, mercredi 19 février, dans le cadre d’une vaste opération de police pour déjouer un « complot terroriste d’une extrême gravité ». 

L’opération, qui s’est déroulée à l’aube dans neuf villes du royaume de Tanger à Laâyoune (Sahara occidental) en passant par Casablanca, Fès, ou encore Tamesna, en banlieue de Rabat, a débouché sur l’arrestation de 12 personnes âgés de 18 à 40 ans accusées d’appartenir à une cellule terroriste téléguidée par « un éminent dirigeant de Daech » depuis le Sahel, assure un communiqué du pôle réunissant la Direction de la sûreté nationale (DGSN) et la Direction de la surveillance du territoire (DGST).

Cocotte-minute, clous, produits chimiques

Des photos prises lors du coup de filet permettent de se faire une idée des saisies réalisées par la police : engins explosifs improvisés en cours de fabrication, argent et un grand nombre d’armes blanches notamment. À Tamesna, les autorités ont trouvé « un colis suspect constitué d’une cocotte-minute contenant des clous et des produits chimiques utilisés dans la fabrication d’explosifs », précise aussi le communiqué de la DGSN et de la DGST qui affirme que les terroristes présumés prévoyaient de s’attaquer à des installations sécuritaires et économiques sensibles, mais aussi des intérêt étrangers.

Il s’agit de la deuxième cellule affiliée au groupe État islamique au Sahel démantelée au Maroc en moins d’un mois. Le 26 janvier dernier, quatre hommes avaient été arrêtés près de Casablanca, la capitale économique du royaume. 

Avec RFI

«Rule-based-Order » (1), i yenna udabu amaynut n Marikan : maca, anti tissas ?

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Trump
Image par John Hain de Pixabay

Tadyant : deg iseggasen n 1970, inna-yas yiwen i Dda Sliman Azem, s tin n tfenṭazit  : 

– Tamurt n Lezzayer socialiste !

Irra-yas Dda Sliman,

– Ih ! Akka i d-nnan, d beṭṭu n yizem :  « kullec i nek » ! 

Awal n Dda Sliman izmer ad yili d agezzul/résumé ilhan, akken ad d-issemlil ass-a yal tasertit tamaynut iteddun di Marikan si mi ibedd Donald Trump d aselway. 

Tidet, ur iẓri yiwen anida ara tessuffeɣ tikli-nni i tmura n umaḍal, di yal annar iḥman (Ukrainia, Iran, Palestine, Russia, China, azekka di Tafrikt…).

Awal-nneɣ mačči d anekcum di tsertit n Marikan s timmad-is, maca d tamuɣli ɣer sdat, d arid/prévision n wayen d-iteddun i yal tamurt n umaḍal.  

Asalu amezwaru i yellan injer deg ugraw n timura yedduklen illa di tazwara, deffir ṭṭrad ameqqran, « d amennuɣ ɣef tugdut, yal tilelli, akked tneflit n iɣerfan deg umaḍal ». 

Tasertit iteddun gar tmura tella tebna ɣef tgejdit tamezwarut, « La Charte des Nations Unies », akked yal asaḍuf nniḍen, di yal annar, ɣas akken neẓra llan iderma, llant tkerkas akked yal urar uffir. Tallit-nni n « ṭṭrad asemmaḍ » gar wagmuḍ asduklan/communiste akked utaram amsihran/capitaliste, isban-d yal udem n tḥila di tsertit.

Ayen i d-innulfan iseggasen-a ineggura, d abrid amaynut, zun abrid-nni n izerfan akked ubrid n umennuɣ ɣef tugdut (defence of democracy) ur ddin ; issefk abrid-nniden : Marikan yufa-d abrid n ‘’tazmert tameqqrant’’, win iǧehden ad yečč win ur nezmir. Iswi n tikli-nni, « Rule-based-order » (RBO), akken ad issiweḍ USA ad teṭṭef taqacuct, ad tesserwet akken i tebɣa deg iɣerfan n umaḍal, s tsuddest n « national-capitalisme ».

D tamuɣli-nni i yessawḍen D. Trump ad iwwet ad ikcem Groenland, ad iṭṭef targa n Panama, ad ikcem Gaza mi yessuffeɣ imezdaɣ-is, ad yaɣ ayen illan ddaw wakal n Ukrainia, zun d ccert qbel ma teffeɣ Russia…

Ass-a yuɣal-d wawal-nni n Bismarck, di 1870, asmi yerfed iflis-is/sabre (4) deg ufus-is ɣer igenni, iberrem allen-is… zun azref i tefka tezmert yugar win i tefka teɣdemt (5).

Ayen issewhamen deg wayen iḍerrun, amek tamurt n USA, tin i yellan d tamezwarut di yal tamussni, di yal tussna, tin ikesben imussnawen imeqqranen akked tesdawiyin timeqqranin yufraren deg umaḍal (am Harvard, Yale, Berkeley, Standford, Columbia, UCLA, Johns Hopkins,  MIT,… ), ass-a tuɣ abrid n tikli ɣer deffir.

Tikli-nni, azekka tezmer ad tessiweḍ ad tesbedd tuddsa n GIEC / IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) (3), zun d tuddsa tarebrabt !

Re-engineering akka d wakka

Udem n tsertit i d-ibanen ɣer berra, iga udem-nniḍen ɣer ugensu n tmurt, akken ad yeg tazmert swayes tamurt n USA ad terfed iman-is, zun ahil ihegga :

  • Ad d-yeg afrag s tebzert n talast (douane) i yal asafar d-ikecmen si berra,
  • Ad ikkes yal tallalt i tmura s tukksa n tuddsa USAID (United States Agency for International development)  
  • Ad ikkes yal tuddsa isdafalen ɣef imezdaɣ n tmurt akken ad ikkes miḥyaf gar imezdaɣ ur nezmir ad kecmen di temsizzet (Imarikaniyen inesliyen/Izandyaten, iberkanen, imgiǧan d iminigen n Marikan n wadda…).

Abrid-nni n tsertit, akken ad yerwi wennar illan, ittwassen deg umaḍal s yisem n re-engineering di tdamsa : ad ihudd wayen illan, akken ad ibnu umaynut deg umkan-is s tigejda yessefken kan, ur ittili deg-s wayen ur nwata, ur ittaẓay. D abrid ilhan ma yedda s lmizan, s leḥder, mačči d ahuddu kan.

Tella yiwet, re-engineering deg unnar n tsertit ur izmir ad yili am win iteddun di yal annar n tdamsa. Mačči yiwen ubrid, mačči yiwen yiswi.

Tasertit n wass-a n Donald Trump-Elon Musk ad t-ban sya ɣer sdat, acku diɣ tasertit akked business mačči yiwen ubrid-nsen, tissas n talsa akked business ur zdin.

Maca yella wayen ibanen si tura : ulac ayen ad d-yasen d ammud/lfayda i tmura n umaḍal, am akken diɣ 4 iseggasen n tsertit n Trump tezmer ad terr tamurt n USA ɣer deffir s nnig 50 iseggasen. 

Mačči d awezɣi, acku llan imedyaten deg umezruy : Hitler ihudd tamurt-is, Saddam Hussein ihudd Iraq, Margaret Thatcher thudd tadamsa n Legliz, Guadaffi ihudd Libya, Hamas ihudd Gaza…

Aumer U Lamara

Timerna / Notes :

1. Rule-based-order / ordre fondé sur des règles / Tuddsa ibnan ɣef tissas.

Un ordre international basé sur des règles, des valeurs, en opposition avec les équilibres fondés sur des accords, des traités internationnaux bi et multilatéraux (Charte de l’ONU). 

Ẓer aḍris :  « De l’ordre fondé sur des règles » ; revendiquer des valeurs pour contourner le droit. Le Monde N°848, novembre 2024, p. 12.

2. Tissas : valeurs. Amyag ‘’ssis’’ illa si zik : ssis-d aɣrum-ik s yiɣil-ik, « amdan bu tissas/une personne de principes, de valeur », …

3. GIEC (Groupe intergouvernemental sur l’Evolution du climat), évalue l’état des connaissances sur l’évolution du climat, ses causes, ses impacts.

En anglais IPCC (The Intergovernmental Panel on Climate Change) is the United Nations body for assessing the sciences related to climate change.

4. Iflis (flissa) : le sabre flissa. Zik, ijenwiyen imeqqranen (sabres), llan xedmen-ten deg Iflisen n lebḥer (taddart n At Zwaw, …). Ajenwi (= n Jenwa), d iflis i d-yusan si tmurt n Genova di Ṭelyan.

5. Tasuqqilt : Le « droit » permis par la force prime sur le droit permis par la justice !

(ie. la loi du plus fort)

Akli Ourad signera « De Londres à Jérusalem » au Centre culturel algérien…

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L’écrivain Akli Ourad présentera, jeudi, au centre culturel algérien à Paris, 19h, son ouvrage « De Londres à Jérusalem, terreur promise ».

L’ouvrage d’Akli Ourad, expert international en Ingénierie, est récit et témoignage, une oeuvre qui marquera la bibliographie historique sur la Palestine. C’est Salah Guemriche qui sera le modérateur.   

L’artiste-peintre, Samhane Khelil, une grande artiste-peintre algérienne de Valencia (Espagne), expose ses œuvres sur les lieux. Elle est à découvrir ! 

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