26 novembre 2024
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Jordan Bardella accusé d’avoir contribué à produire de « fausses preuves de travail »

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Bardella
Jordan Bardella

Selon un livre à paraître d’un journaliste de « Libération », l’actuel patron du Rassemblement national faisait partie de ces assistants fictifs, payés par l’Union européenne mais employés par le parti d’extrême droite.

Il ne sera pas sur le banc des prévenus mais l’affaire le rattrape. Dans un livre à paraître le 13 septembre, le président du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, est accusé d’avoir contribué à fabriquer « de fausses preuves de travail » pour « berner la justice et justifier » son emploi comme assistant parlementaire européen. « Le jeune lepéniste était payé par l’Europe mais employé par le RN », écrit l’auteur du livre, le journaliste Tristan Berteloot, lundi 9 septembre, dans Libération, quotidien pour lequel il travaille.

Marine Le Pen est citée à comparaître à partir du 30 septembre avec 26 autres personnes et le RN (ex-FN avant de changer de nom en juin 2018), cité en tant que personne morale, pour faire la lumière sur des soupçons de détournements de fonds européens entre 2004 et 2016. Les prévenus sont poursuivis pour avoir mis en place durant cette période un système de rémunération par l’UE des assistants d’eurodéputés qui travaillaient en réalité pour le parti d’extrême droite. Marine Le Pen, qui a toujours contesté ces accusations, est visée pour détournement de fonds publics et complicité. Elle risque notamment une peine d’inéligibilité de cinq ans.

Jordan Bardella ne figure pas parmi les 12 ex-assistants parlementaires jugés dans cette affaire. Pourtant, selon le livre à paraître La Machine à gagner, son nom apparaît bien dans l’organigramme du Front national publié en février 2015 et qui a « motivé le Parlement européen à saisir la justice française ». L’actuel patron du parti y est désigné comme « chargé de mission » auprès de Florian Philippot, ancien vice-président du FN, alors qu’il est aussi « censé être l’assistant parlementaire local de l’eurodéputé Jean-François Jalkh ».

Le journal évoque des « preuves factices »

Pour cette mission de « quatre mois et demi », Jordan Bardella a « perçu un salaire de 1 200 euros net mensuel », soit un coût de « 10 444 euros » pour les instances européennes, écrit le journaliste de Libération. Selon les propos de l’ancien eurodéputé Aymeric Chauprade, brouillé avec le RN, rapportés par le quotidien, Jordan Bardella n’a pourtant jamais « rééellement [exercé] ses fonctions » d’assistant parlementaire.

Fin 2017, deux ans après l’ouverture d’une enquête par le parquet français sur cette affaire, l’équipe de l’étoile montante du RN, alors porte-parole du parti et bientôt candidat aux européennes de 2019, va « préparer un dossier de preuves factices, antidaté de la période où Jordan Bardella était employé comme assistant », avance Tristan Berteloot. Le dossier en question consiste en une revue de presse régionale « couvrant la période de contrat » comme assistant parlementaire, de février à juin 2015, censée renseigner l’eurodéputé Jean-François Jalkh des événements dans la région.

Problème, relève Libération : « la date de recherche » a été recouverte de « blanco ». Sur ces documents, Jordan Bardella « a écrit à la main les mots ‘politique locale’, ‘divers’, ‘société' », ajoute le journal. Libération cite notamment à l’appui un message d’un stagiaire travaillant pour l’avocat belge Ghislain Dubois, qui aurait déclaré lors d’un échange sur une messagerie avec d’anciens membres du parti qu’il avait « créé des faux dossiers pour des assistants qui n’ont jamais travaillé pour le Parlement européen ». Contacté par l’AFP, Ghislan Dubois n’était pas immédiatement disponible pour réagir.

Le RN dénonce des « accusations mensongères »

Dans un communiqué du RN publié lundi, « Jordan Bardella conteste formellement » ces « accusations mensongères ». Le parti se défend de ces accusations et explique qu' »alors qu’il était encore étudiant, Jordan Bardella a été employé à mi-temps, du 16 février au 30 juin 2015, pour une rémunération de 1 200 euros net (…) et a travaillé dans ce cadre, sans aucune infraction, ni irrégularité, tant au regard du règlement du Parlement européen que de la loi française ».

« Après avoir entendu Jean-François Jalkh, ni le Parlement européen, ni l’OLAF [l’Office européen de lutte anti-fraude], ni la justice française n’ont trouvé à y redire. Aucun justificatif n’a été demandé et a fortiori versé à la justice », déclare le Rassemblement national, estimant que « personne ne sera dupe de cette grossière tentative de déstabilisation » à trois semaines de l’ouverture du procès. Le Parlement européen a évalué en 2018 son préjudice à 6,8 millions d’euros.

Francetvinfo

Hassani Cherif : « Les résultats des élections sont une farce et nous ne les reconnaîtrons pas »

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Abdelaali Hassani Cherif
Abdelaali Hassani Cherif se défausse sur l'Anie.

Le candidat du MSP à la présidentielle, Abdelaali Hassani Cherif, a affirmé qu’il ne reconnaît pas les résultats, les considérant comme une farce qui ne sert pas la stabilité de l’Algérie.

C’est ce qu’il a déclaré, le candidat islamiste ce lundi, lors d’une conférence de presse. Il a même ajouté : « nous déposerons des recours sur la base des dossiers dont nous disposons et attendrons ensuite les résultats qui seront révélés par la Cour constitutionnelle ». Voilà donc, Hassani Cherif, qui a joué les lièvres et passé sous silence toutes les dérives du pouvoir pendant la campagne électorale, se découvre l’âme d’un pourfondeur du système.

Le candidat du MSP a noté que « l’Autorité électorale indépendante a admis après la déclaration tripartite des directeurs de campagne électorale que les résultats qu’elle a publiés n’étaient pas vrais ».

Youcef Aouchiche exige une enquête sur les résultats de la présidentielle

Dans une conférence de presse organisée, ce lundi, au siège du parti, le candidat du Front des forces socialistes (FFS), Youcef Aouchiche, a demandé l’ouverture d’une enquête sur les résultats annoncés par le chef de l’Autorité électorale nationale indépendante, Mohamed Charfi, dénonçant ce qu’il a qualifié de « manœuvres ignobles contre son parti ». 

L’administration locale a fait preuve d’un parti pris flagrant, alors que la loi interdit strictement à ses représentants d’interférer dans l’organisation des élections.

Il a déclaré qu’il est « préoccupé par le manque de transparence et l’ambiguïté qui ont entouré le processus de recueil et d’annonce les résultats provisoires des élections présidentielles ». Faignant de découvrir les réalités du pays, il estime que ce que vit l’Algérie aujourd’hui comme « un moment dangereux qui nécessite une action de la part des patriotes ».

Le candidat du Front des forces socialistes a déclaré que « les chiffres annoncés ne correspondent même pas aux indications consignées sur les PV mis à la disposition des représentants des candidats ». Seulement voilà, toutes ces déclarations arrivent trop tard, ces deux candidats malheureux ont fait les lièvres et cautionné une élection jouée d’avance.

Samia Naït Iqbal

« Présidentielle » : on n’est jamais à une bouffonnerie près !

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Tebboune
Tebboune parle pour rien. De vaines déclarations...

Stupéfiant que les deux candidats marchepieds des élections présidentielles dénoncent des manœuvres frauduleuses lors du décompte et de la publication des résultats.

Avec un pourcentage proche de la grandeur d’une paramécie étudiée en sixième, ils se rendent compte subitement de la nature du régime auquel ils ont donné leur caution de légitimation pour le prix d’un plat de lentilles.

Mais ils ne nous intéressent pas car insignifiants dans leur dignité tout autant que la compromission dont ils ont fait preuve. Plus stupéfiant, Abdelmadjid Tebboune conteste la régularité du scrutin et l’incohérence du résultat.

C’est la première fois au monde qu’un dirigeant qui tient un pays d’une main de fer en terrorisant, incarcérant et menaçant l’opposition, conteste l’irrégularité du scrutin entièrement contrôlé par ses services et sbires.

Verrait-on Poutine contester le score obtenu pour son élection ? D’ailleurs il serait malvenu de le faire pour un score à la soviétique.

Devant l’invraisemblable, je ne peux trouver que deux réponses rationnelles. La première est que Tebboune, avec sa puissance cognitive qui n’atteint pas son score, ne s’est pas aperçu que le candidat était également président. Personne ne l’aurait averti ?

Ou alors il a cru jouer un coup de génie en faisant croire que sa conscience de démocrate ne pouvait fermer les yeux devant des fraudes aussi honteuses. Qu’aurait-il à perdre avec son score et sa puissance de conviction…musclée ?

Il y a également le champion, une bête de concours, le candidat islamiste dont le score atteint les niveaux de l’importance de son mouvement. Il a déclaré qu’il était « fier de la grande participation des algériens à l’élection présidentielle ».

Dites-moi, il sait lire les chiffres ?

Et puis il y a le valet, celui sur qui tout tombe, celui qui avait cru être félicité par le maître, le président de l’autorité électorale (Anie), Mohamed Charfi.

Les valets, c’est fait pour servir et prendre des coups de pieds.

Boumediene Sid Lakhdar

Le président français félicite le Tebboune pour sa réélection

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Tebboune Macron

« Le président de la République française, Emmanuel Macron, a adressé ses plus vives félicitations au président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour sa réélection à la Présidence de la République », lit-on dans le communiqué.

Le président français a précisé que « les relations avec l’Algérie demeurent exceptionnelles dans tous les domaines, notamment la sécurité et la lutte contre le terrorisme », selon le communiqué.

Le Président Macron a ajouté que « le dialogue entre l’Algérie et la France est primordial, notamment dans le contexte de la présence de l’Algérie au Conseil de sécurité des Nations unies ».

Après avoir souligné que « des liens d’amitié forts unissent la France et l’Algérie », le président français a dit qu’il entendait « poursuivre résolument le travail ambitieux engagé avec la Déclaration d’Alger pour renouveler le partenariat qui unit nos deux pays », conclut le communiqué.

L’Algérie a rappelé depuis fin juillet son ambassadeur suite au soutien du président français au plan marocain sur le Sahara occidental.

Avec APS

Tebboune, un incollable foutriquet !

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Tebboune

Abdelmadjid Tebboune est sans aucun doute le grand vainqueur des olympiades de la fraude électorale, avec près de 95% des suffrages non exprimés. Il faut lui reconnaître au moins une certaine ambition, puisqu’il a réussi avec succès à faire du taux d’abstention réel le faux résultat d’une réélection marquée par une fraude apocalyptique.

Tebboune, à l’image de son mépris envers le peuple et de sa gouvernance, est un incollable foutriquet !

Alors que le taux de participation était estimé à 26 % à peine trois heures avant la clôture des bureaux de vote, vers 17h, le président de l’Anie a annoncé presque le double un peu plus tard dans la soirée, sans sourciller. Une disproportion criante entre le boycott massif de ces urnes et la trivialité d’une réélection à la Bokassa, qui s’est autoproclamé empereur de Centrafrique.

Il est impossible de croire que les deux autres candidats à cette élection présidentielle, Abdelaali Hassani du MPS et Youcef Aouchiche du FFS, n’étaient pas au fait de cette mascarade électorale bien avant leur débâcle. Leur bégaiement suite à l’annonce de ces résultats n’est qu’une parodie qui cherche à compléter l’exact portrait d’une Algérie prise dans l’étau de la dictature, avec le soutien des copains opposants et le racolage des concubins islamistes.

Cependant, n’a-t-on pas appris de ne jamais juger la situation à son point d’arrivée, mais plutôt à son point de départ, afin de comprendre qu’aucun changement n’est possible tant que les hommes du fameux faux départ de l’Algérie indépendante sont toujours les mêmes au point d’arrivée d’une Algérie restée au point de départ.

Il n’y a plus rien de nouveau en Algérie depuis longtemps, à l’exception des hommes aigris, vieillis, repus, corrompus, mais toujours accrochés au pouvoir comme des sangsues.

En dépit du Hirak qui a ébranlé les consciences, de la Kabylie qui a été mise à feu et à sang, des départs massifs de milliers de jeunes qui ont défié les vagues de la Méditerranée à bord d’embarcations de fortune, de l’isolement diplomatique dans lequel se trouve le pays, de la récession économique qui touche durement le peuple, du chômage des jeunes, de l’enrichissement des riches et de l’appauvrissement du peuple, des prisons gorgées de détenus d’opinion, ce pouvoir n’a pas reculé.

Ce pouvoir a gardé les mêmes aspirations de sa sulfureuse jeunesse post-indépendance, tout en perdant, au fil des années de pouvoir usurpé et de vieillesse corrompue, toute son humanité.

Celui qui a conçu la casserole a également conçu son couvercle. Sous le feu incandescent de la dictature, la casserole brûle et avec elle son couvercle. De la double pensée au néo parler, du ministère de la vérité au ministère de l’abondance en passant par le ministère de la paix, le pouvoir a trouvé dans 1984, de George Orwell, de quoi continuer à assoupir les consciences et annihiler la raison.

Mohand Ouabdelkader   

L’APS : « Messieurs les Français, l’Algérie n’est pas votre protectorat »

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L’Agence presse service (APS) s’est fendue d’une dépêche particulièrement violente contre la presse française auquelle elle reproche de jeter l’anathème sur l’Algérie. Sans doute actionnée, l’agence officielle se charge de « sauver l’honneur » de l’Algérie en soutenant que l’Algérie est bien mieux lotie que la France.

Lire la dépêche. C’est devenu un rituel, voire une constante de la presse française, lorsqu’il s’agit de l’Algérie. Elle se transforme en chorale médiatique anti-algérienne avec des sopranos telle que la chaîne poubelle France 24, et c’est l’éternel problème du chameau qui ne voit pas ses deux bosses et ne voit que celle du dromadaire.

Un seul mot d’ordre, noircir le tableau, en adoptant un ton alarmiste, empreint de contre-vérités.

Cette chorale jette honteusement l’anathème sur toutes les transformations que connaît l’Algérie depuis l’élection du Président Tebboune à la magistrature suprême, au moment où la France vit une des pages les plus noires de l’histoire de la cinquième République.

Messieurs de la chorale médiatique française anti-algérienne, l’Algérie est un grand pays de liberté, stable et prospère. Le pays est sur la voie de l’émergence, très loin de la colonie de misère, dont vous avez été chassés. Pour preuve, les bons points délivrés par toutes les instances internationales, à l’instar de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI).

Que cette chorale fasse l’effort de reconnaître que l’Algérie est beaucoup mieux lotie que la France. Oui, parlons-en !

L’Algérie des années 2020 est un pays doté d’institutions légitimes et stables au moment où la France est devenue un pays ingouvernable.

L’Algérie est un pays qui n’a pas un centime de dette au même moment où la France, avec plus de 3000 milliards de dettes, figure dans le top 5 des pays les plus endettés en Europe.

Le monde entier parle de l’Algérie et de ses grandes avancées, dans tous les domaines, alors que la France est devenue la risée du monde.

Cette chorale médiatique française qui a toujours fait preuve de cécité lorsque l’Algérie est citée en exemple partout, doit se rendre à l’évidence une bonne fois pour toute, qu’on ne domestique pas un grand pays comme l’Algérie et un peuple aussi héroïque et fier comme le peuple algérien.

Un conseil à cette chorale, regardez plutôt du côté de vos protectorats, car l’Algérie n’en est pas un et elle ne le sera jamais, c’est le serment fait aux martyrs de la Guerre de libération nationale. APS

Cour constitutionnelle : « Aucun recours n’a été reçu pour le moment »

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Présidentielle

Le directeur général des affaires juridiques de la Cour constitutionnelle, Ahmed Ibrahim Boukhari, a affirmé, ce lundi, que « la Cour n’a reçu aucun recours pour le moment » pour le scrutin de l’élection présidentielle qui a eu lieu samedi dernier.

Il est à noter que le délai d’introduction des recours est de 48 heures après la proclamation des résultats provisoires par l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), conformément à la loi organique relatif au régime électoral.

Dans le même contexte, il a également souligné que « le processus de réception des procès-verbaux des résultats des votes, des registres de recensement municipal et d’autres documents électoraux des commissions électorales des wilayas est toujours en cours », ajoutant que 11 groupes ont été institués pour les étudier.

Il faut les marier, les surveiller ou les castrer !

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Image par Bizzari de Pixabay

Mes lointaines études de droit, même si elles n’ont pas eu une prolongation professionnelle, m’ont fait retenir certains principes rigoureux. Je ne ferai mention ni du nom ni n’apposerai une photo de celui que le lecteur devinera.

L’information avait été un cataclysme lorsque les premières accusations sont apparues il y a quelques années. Cette fois-ci c’est le nombre de plaignantes qui rend l’affaire encore plus explosive.

Puisque je me l’interdis, je me reporterai sur la globalité des affaires de délinquance sexuelle des prêtres dans l’Église.

L’ampleur de la dérive

Nous le savons, c’est arrivé depuis le début de la religion catholique. Mais on peut comprendre que ce qui était considéré déjà à cette époque comme une dérive est aujourd’hui une situation inacceptable par la société. Le rapport Sauvé avait contribué à ce mouvement de défiance recensant les cas et démontré l’ampleur du drame.

D’abord du point de vue pénal, le viol en général et surtout en situation de pédophilie, constitue un crime (même si la qualification de délit sexuel est un terme générique). D’autre part la société ne supporte plus l’hypocrisie et l’emprise d’une religion dont elle a considérablement amoindri le pouvoir par la laïcité et la généralisation de l’instruction.

Les affaires tombent comme la grêle en hiver. Il ne se passe pas un mois sans que des prêtres prédateurs sexuels ne soit découverts et condamnés. Alors que l’Église les avait longtemps protégés par son silence, elle ne peut plus aujourd’hui le faire car cela entache sa réputation et la met davantage en risque de marginalisions encore plus importante et de condamnation pénale.

L’affaire du moment est un tsunami dans la société française comme dans le monde, parmi les croyants comme tous les autres, parce qu’elle touche à un personnage éminent dont la vie a été consacrée aux démunis et à tous ceux qui souffrent (on ne peut lui enlever cela).

Il est l’icône absolu comme le restera Mère Thérèsa. Les fondations de bénévolat essaient de reprendre pied en continuant leur mission. Ils ont cependant débaptisé tous les lieux et associations portant le nom du prêtre.

L’histoire d’une absurdité contre nature

Il faut dès le départ retenir que les évangiles ne contiennent aucune obligation à ce sujet. Elles rapportent seulement que Jésus et les apôtres étaient célibataires et entièrement consacrés à la diffusion de leur message messianique.

Lors de l’installation de l’Église chrétienne les prêtres étaient ordonnés et les évêques nommés sans que leur mariage ne leur soit interdit. Mais au IV siècle une condition tout à fait baroque leur fut imposée, ils ne pouvaient pas avoir de relations conjugales avec leurs épouses.

La première raison de cette absurde disposition se devine, à l’image de la vie de Jésus Christ, les rapports charnels pouvaient perturber leur mission auprès de leurs paroissiens. Mais la seconde est assez inattendue, elle avait pour objectif que, de père en fils, des dynasties ne s’installent au sein de l’Église chrétienne. Au passage cela n’a pas empêché le lien familial élargi de parvenir à crée des dynasties de Papes.

La situation étant devenue si absurde et surtout ingérable, notamment par des naissances illégitimes, au XI ème siècle le Pape Grégoire VI a tranché en interdisant aux prêtres de se marier.

Il faut attendre les Réformateurs, en opposition avec l’Église chrétienne (de Rome), pour qu’ils dénoncent, lors du concile de Trente, ce qu’ils considéraient comme contre nature et créant des dérives. D’autant que la mission des chrétiens assignée aux fidèles (et donc aux prêtres également) était de « croître et diffuser le message du Christ ». C’est vrai qu’il est impossible de remplir cette mission en interdisant le mariage. On ne connaissait pas encore à cette époque la technique de naissance in vitro. Pourtant la vierge Marie leur en avait prouvé la possibilité (devant l’absurde, le rire se défend).

Il était prévisible qu’une telle affaire n’allait pas se régler définitivement. Le débat a continué sans jamais aboutir à une levée de l’interdiction. Même la force révolutionnaire de 1789 n’avait pas réussi à supprimer la règle, elle qui fut la première tentative sérieuse de mettre à genoux le pouvoir de l’Église.

Le concile Vatican II, pourtant une grande référence de la tentative de modernisation, n’a pas lui non plus débouché à la levée de l’interdiction. Tous les papes ultérieurs, censés être les héritiers de cette ouverture et auraient pu avancer dans la rupture n’ont pas modifié la règle.

Lorsque la crise des années 70’ avait ébranlé l’Église catholique, la position de refus du mariage s’était maintenue. Mieux encore, lorsque le Pape Jean-Paul II avait affirmé le caractère sacré du célibat, lui qui était la « star » de l’espoir de la modernisation des pratiques dans la religion.  

Le célibat est-il la cause unique ?

Hélas non, même si ce que nous venons d’exposer reste vrai. L’Eglise protestante est aussi marquée par la même ampleur des dérives.

En France les cas de signalement et de condamnations de prêtres dans l’Église réformée sont aussi nombreux. Au point que le Conseil national des Evangéliques de France avait adopté  en 2021 une « Charte d’engagement pour lutter contre les abus sexuels ».

Il en est de même aux États-Unis où une affaire de très grande ampleur d’abus sexuels avait été révélée par la presse en 2019. 380 pasteurs, diacres, enseignants et bénévoles ont commis de nombreux actes d’agressions sexuelles envers 700 fidèles dont la majorité étaient des enfants. L’enquête a mis au jour une situation sur une période de vingt ans. On peut s’imaginer le nombre considérable d’affaires anciennes ou non découvertes dans notre époque.

La frustration a toujours été un facteur déterminant pour générer des pulsions condamnables, en conscience ou non. Pour les deux Églises la dérive aura été la conséquence, chez les uns, l’interdiction du mariage et, chez les autres, un ordre moral puissant qui caractérise la société protestante.

Peace and love

Il faut dire que certaines images ou circonstances ne plaident pas en faveur de l’Église catholique. Elles ne sont qu’humour mais rajoutent à la suspicion de beaucoup.

Jésus dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas ; car à de tels est le royaume des cieux. (Matthieu 19 :14). Pourquoi voulez-vous que les prêtres ne suivent pas la parole du prophète ? C’est leur vocation ?

Et puis de nombreux humoristes ont noté qu’il était tout de même curieux que des hommes habillés en robe s’occupent de l’éducation des enfants. Et que dire du look de Jésus, hippie des années 70’, une communauté libertariste dont certains membres allaient jusqu’à prôner la liberté sexuelle avec des enfants.

Que pouvons-nous également penser de ces hommes en pleine vigueur qui écoutent, derrière une fenêtre grillagée et dans un secret imposé par l’Église, les confidences de femmes qui étalent leurs pensées et actes interdits. Et comme la parole de Jésus n’est pas sectaire, la confession est ouverte aux jeunes et hommes adultes.

La conclusion de tout cela est que si les perversions des humains existent dans toutes sociétés humaines, pourquoi leur donner encore plus de possibilités de placer les crédules et innocents entre les mains des religions et autres sectes sous prétexte d’un message de paix et de compassion ?

Boumediene Sid Lakhdar

«Présidentielle » : les trois candidats dénoncent «des résultats provisoires incohérents»

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Les trois candidats à la présidentielle algérienne du 7 septembre 2024 ont publié un communiqué commun le dimanche 8 dans lequel ils critiquent les résultats provisoires publiés par l’autorité électorale (Anie).

Celle-ci a annoncé une victoire d’Abdelmadjid Tebboune avec plus de 94 % des voix. L’autorité électorale n’a cependant pas fourni de chiffres précis sur le taux de participation, l’estimant à une moyenne de 48,03 %. Ce chiffre va à l’encontre d’autres chiffres diffusés par l’Anie.

Ce « taux moyen de vote » contesté reste inférieur de 7 points à celui de 2019. L’Anie avait prolongé le vote d’une heure officiellement samedi. Mais l’un des candidats pointe que ces bureaux sont restés ouverts quatre heures de plus.

Dans une démarche inédite et lors d’un communiqué commun, les directeurs de campagne de trois candidats à la fonction suprême en Algérie dénoncent « des ambiguïtés, des imprécisions, des contradictions, et des incohérences qui ont été relevées dans les chiffres, lors des résultats provisoires ».

Les trois candidats ont mentionné aussi « une erreur dans l’annonce des pourcentages pour chaque candidat ». Ils indiquent que les procès-verbaux à leur disposition ne correspondent pas aux chiffres proclamés, à savoir 94 % pour le président sortant Abdelmadjid Tebboune, 3,1 % des voix pour le président du parti islamiste MSP Abdelaali Hassani, puis 2,16 % pour Youssef Aouchiche du Front des forces socialistes (FFS).

Des contradictions dans les chiffres annoncés

Le communiqué commun des deux candidats d’opposition a été publié dimanche 8 septembre, alors que les chiffres de participation publiés par l’Anie font eux-mêmes l’objet de polémiques. Après avoir estimé samedi que plus de 48 % d’électeurs se sont déplacés aux urnes, l’Anie a annoncé dimanche que 5,6 millions de personnes ont participé au scrutin. Le corps électoral comptant près de 24,5 millions d’électeurs, le taux de participation ne devrait donc pas dépasser 23 %.

Mais l’Autorité électorale algérienne ne s’est pas expliquée sur ces contradictions. Elle a simplement réagi aux critiques dans la soirée d’hier, en indiquant qu’elle continuait à recevoir les procès-verbaux de dépouillement, qu’elle transmettra, dès réception, à la Cour constitutionnelle.

L’affluence aux urnes était le véritable défi de cette élection présidentielle algérienne. Selon les spécialistes, le président sortant Tebboune voulait « éviter d’être mal élu, comme il y a cinq ans ». Pourtant, les bureaux de vote n’ont pas connu l’affluence espérée. En témoignent des bureaux pratiquement vides derrières les correspondants de chaînes de télévision.

La direction de campagne du candidat Abdelaali Hassani du MPS a, par ailleurs, dénoncé des « violations » et « un retour à des pratiques anciennes », avec des « pressions sur certains responsables de bureaux de vote pour gonfler les résultats », notamment la participation.

Avec Rfi

Résultats de la « présidentielle » : chaotique maison de l’ANIE et interrogations !

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Tebboune
Tebboune (79 ans), chef de l'Etat.

Honteux ! Décidément, on n’en finit pas avec les péripéties rocambolesques dans la maison de l’ANIE dirigée par le vieux Mohamed Charfi (88 ans). Comment continue-t-on en haut lieu à mettre le destin de structures aussi sensibles aux mains d’incompétents notoires ?

La mascarade continue ! Après la scandaleuse affaire de la gestion des dossiers des candidats à la candidature, voilà une autre affaire qui fait terriblement désordre. L’annonce des résultats  de la présidentielle entache le peu de crédibilité de cette  parodie déjà largement écornée.  

Personne n’est dupe en Algérie. Hormis les chancelleries qui commencent déjà à féliciter la victoire douteuse de Tebboune, le peuple a infligé une leçon mémorable au régime en boudant les urnes dans les règles de l’art.

Le bourrage des urnes, la falsification des PV, les pressions exercées sur les observateurs dans les bureaux de vote par les hommes de main du chef de l’Etat Tebboune ne laissaient aucun doute sur la finalité du résultat.

 Les taux de participation sont gardés secret à tous les niveaux des administrations qui ont recueilli les résultats. Aucune instance libre et indépendante ne peut se targuer d’avoir pu contrôler tout l’écosystème du scrutin.

Tirs de barrage sur Mohamed Charfi

L’annonce des résultats contradictoires et mensongers du vote du 7 septembre n’ont convaincu que ceux qui ont contribué à les fabriquer. Les prestidigitations arithmétiques des fonctionnaires de l’Anie suscitent des réactions  indignées de partout. On a connu le bourrage des législatives de 2007, mais le chaos qui entoure la présidentielle 2024 va rester dans l’histoire.

Après avoir, pondu un communiqué dénonçant les violations « relevées dans certains bureaux de vote », le MSP promet de revenir, ce lundi, sur le sujet, dans une conférence de presse. Le FFS prévoit aussi de convier les journalistes, le même jour, pour donner sa version sur les extravagances de Charfi et de son équipe.

Dans la foulée, curieusement même la direction de campagne du président réélu  s’y est mise, sans doute pour réclamer 100% des voix pour son héros, Abdelmadjid Tebboune !

Disons-le tout de suite, des condamnations populaires sur les réseaux sociaux et des réactions scandalisées du FFS et du MSP, Mohamed Charfi et son escouade d’agents de l’Anie n’en ont cure. Ils sont en service commandé.

La réaction du gendarme des élections via un communiqué est venue juste après la publication d’un communiqué signé par les trois directions de campagne électorale des trois candidats, déplorant les nombreuses incohérences qui ont émaillé  les chiffres annoncés par Mohamed Charfi  dans sa conférence de presse du 8 septembre accréditant les résultats du scrutin qui a donné une nette avance au président candidat (94, 65%) sur la base d’un taux de participation irréaliste de 48,03%. 

En véritable pompiers pyromane, les partisans de Tebboune mettent les pieds dans le plat pour noyer le poisson. 

Animant ce lundi une conférence de presse au siège de son parti à Alger, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), M. Mustapha Yahi, a ouvertement critiqué l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE).

« La gestion de l’élection présidentielle par l’ANIE a été au-dessous des attentes. L’autorité n’a pas suivi ce processus important » a-t-il déclaré le responsable politique qui  n’a pas hésité à remettre en cause les capacités de l’ANIE pour la gestion des élections : « L’ANIE ne peut pas gérer des rendez-vous électoraux importants comme la présidentielle. Nous avons des compétences dans l’administration et la gestion des élections…Ce problème doit être résolu » a-t-il ajouté, en se félicite bien sur de la réélection de Tebboune. Toutefois, Mustapha Yahi se ressaisit et se contredit en soutenant : « Malgré les manques, l’élection a été une grande réussite et forte car le peuple algérien a largement soutenu le président élu, Abdelmadjid Tebboune et l’a plébiscité pour un nouveau mandat».

Affaire à suivre ?

Cette levée de boucliers venant de l’intérieur du régime n’est pas innocente. Elle incite à se poser des questions sur les intentions réelles de triturations arithmétiques de l’ANIE et sur l’indignation que cette gestion a suscitée de l’intérieur du même du camp du chef de l’Etat réélu ainsi que de ses courtisans. Est-ce pour faire semblant ? Ou y a-t-il des forces hauts placées qui auraient agi par le biais de l’ANIE pour jeter le discrédit sur la présidentielle et Abdelmadjid Tebboune ?

Le taux stratosphérique avancé pour la réélection de Tebboune discrédite la personne et l’élection aux yeux du monde entier. Il n’est pas, en effet, glorieux d’incarner  Omar Bango en 2024.

Se pose aussi la question de l’existence éventuelle du  scénario des « tirs amis » dont bruit le sérail algérien. Et là, comme on dit, les voies du seigneur sont impénétrables!

Sofiane Ayache

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