40 prisonniers politiques poursuivent leur grève de la faim au sein de la prison d’El Harrach depuis vendredi 28 janvier.
Les 40 détenus d’opinion sont à leur 6e jour de grève de la faim. Un black out total est observé par les autorités et leurs relais médiatiques sur ce mouvement de grève particulièrement inédit.
En dépit de cette chappe de plomb qui étouffe les liberté, plusieurs militants des droits de l’homme, avocats et familles de détenus ont relayé l’information sur cette grève. Pour autant le parquet général a rendu public un communiqué dans lequel il dément formellement l’existence de ce mouvement de grève. Il va même jusqu’à menacer de poursuite tout média ou personne qui relaie l’information.
De même, pour les autorités il n’y a pas de détenus d’opinion dans les prisons du pays. Et pourtant, en dépit de toutes les dénégations, il y a bien plus de 330 Algériens arbitrairement arrêtés et condamnés. Des détenus embastillés pour leurs opinions politiques.
Sofiane Ayache