Le réalisateur Bachir Derraïs annonce que son flim « Ben M’hidi », bloqué par les autorités depuis de nombreuses années, sera finalement en projection lundi 4 mars à Alger.
Dans un post Facebook que nous reproduisons ci-dessous, le réalisateur Bachir Derraïs révèle la levée de censure qui frappait son biopic sur le héros de la révolution algérienne Larbi Ben M’hidi. Bachir Derraïs se dit, toutefois, étranger à l’organisation de cette séance de projection qu’il qualifie de « véritable défi » :
« Le 4 mars prochain, nous commémorerons le 67ème anniversaire de l’assassinat du chahid Mohammed Larbi Ben M’hidi À cette occasion, l’Opéra d’Alger accueillera, dès 19 heures, une projection privée de mon film.
L’absence de communication préalable concernant cet événement résulte d’une décision mûrement réfléchie.
La décision, adoptée dans l’urgence quelques jours seulement avant la date prévue de projection, ne permet pas de communiquer d’autre part. L’expérience a démontré que la publicité nuisait à la diffusion de ce film, et à chaque annonce le film est bloqué a nouveau, de ce fait, la discrétion est devenue une impérative.
Revu, le film « Ben M’hidi » sera finalement projeté avant la fin de l’année
L’événement inaugural rassemblera les collaborateurs, mécènes, techniciens et acteurs ayant participé à la création du film. Il marquera également le début d’une nouvelle ère pour la distribution du film, tant sur le plan national qu’international.
La date de sortie en salle pour le grand public n’a pas encore été fixée.
Je tiens à préciser que je ne suis ni l’initiateur ni le responsable de l’organisation de cette projection ni sur l’éventuel support publicitaire. Actuellement en France, il m’est impossible de garantir le succès de l’événement.
Il est probable que cette séance soit l’une des plus discrètes et des moins médiatisées de l’histoire du cinéma algérien depuis l’indépendance, car l’organisation d’une première projection cinématographique exige une préparation élémentaire et une stratégie de communication efficace et ça se décide pas du jour au lendemain.
Mihoubi dément : « Le film Ben M’hidi n’a été ni interdit ni censuré »
Les organisateurs seront félicités pour le succès de la soirée, mais ils assumeront également toute responsabilité en cas d’échec ou de défaillance technique.
Présenter un film dans un auditorium pouvant accueillir entre 1400 et 1500 spectateurs sans aucune promotion est un défi considérable.
Bien que réticent à l’idée d’une projection précipitée et non annoncée, et n’ayant pas prévu d’y assister, j’ai reconnu la nécessité de ce sacrifice pour enfin libérer ce film, bloqué depuis cinq ans. Sauf contretemps majeur, je prévois de me rendre à Alger la veille pour remercier personnellement les participants.
Tous ceux ayant contribué au film sont chaleureusement invités.
Pour mes amis désireux d’assister à la projection, malgré le nombre limité de places, je m’efforcerai de réserver une ou deux rangées ».
C’est chouette de célébrer le commanditaire d’attentats à la bombe contre des civils ! On appelle ces actes, aujourd’hui comme hier : du terrorisme !
S’il avait eu le courage de s’attaquer à l’armée française en mettant des bombes : au port militaire de Mers el Kebir, dans les aéroports militaires , à hassi Messaoud, Reggane, …. On aurait pu l’encencer pour son courage ! Mais, c’est plus facile de mettre une bombe, de s’enfuir et de jouir du nombre de morts dans les journaux, radios,….
C’est une bonne idéologie mortifère de ranger au rang de chahid des criminels d’innocents ! Son statut de chahid lui permet d’aller avec des privilèges, au paradis d’Allah !
Bravo les moralistes !