Certains cercles, dans leur zèle maladroit, voudraient nous faire croire que l’emprisonnement de Boualem Sansal n’est qu’un énième épisode d’une prétendue guerre médiatique entre l’Algérie et la France.
Une lecture étriquée et médiocre, qui dévie volontairement de la réalité. Non, cette affaire n’a rien à voir avec une bataille idéologique franco-algérienne. C’est une affaire purement algérienne : une volonté assumée de museler une voix dissidente, d’étouffer une plume qui refuse de s’aligner sur les diktats d’un système au bout de sa logique.
Boualem Sansal n’est pas le seul. Il n’est qu’une goutte de plus dans un vase déjà débordant de restrictions, où la liberté d’opinion est constamment menacée. Plus de 200 personnes croupissent dans des prisons, accusées d’une soi-disant « atteinte à l’État », pour avoir osé dire : « Je ne suis pas d’accord. » Depuis quand contester un système bancal est-il une attaque contre la souveraineté ?
Les vieilles figures du pouvoir, agrippées à leurs privilèges comme des carcasses poussiéreuses, semblent incapables de réaliser que leur heure est proche. Le moment de céder enfin la place à une jeunesse vive, moderne, et capable de construire une Algérie différente, est inévitable. Mais pour l’instant, ils s’accrochent, noyant les voix dissidentes sous le poids de leur obstination et de leur peur du changement.
Un régime soutenu par les empastillés
Et qui se cache derrière cette mécanique de dénigrement ? Le régime, bien sûr, mais aussi cette minorité bruyante de pseudo-religieux, aisément identifiables par leur fameuse pastille sur le front (avec tout le respect dû aux musulmans modérés, sincères et engagés dans leur foi). Ces prétendus défenseurs de la foi n’ont qu’une seule obsession : éradiquer tout ce qui ne correspond pas à leur vision étriquée. Leur cible ? Les voix libres, comme celle de Boualem Sansal, qui refusent de plier et de rentrer dans le moule d’un système qu’ils jugent obsolète et autoritaire.
Nous l’avons vu récemment avec l’ignorance flagrante de leur représentant lors des élections présidentielles du mois de septembre passé. Ce dernier, face à une question sur Kateb Yacine, a montré qu’il ne connaissait rien de l’écrivain, ni de son engagement politique ni de son rôle crucial, du 8 mai 1945 à l’indépendance. Une ignorance symptomatique d’un système où la culture et la pensée critique sont considérées comme des menaces.
Pourtant, leur hypocrisie est flagrante. Ils s’acharnent sur un écrivain dissident mais ferment les yeux sur des figures bien plus « dérangeantes » à leurs yeux, comme Jennifer Lopez, qui performe en pleine terre d’islam sans provoquer leur courroux. Non, leur stratégie est plus simple : détruire ce qui est à portée, ce qui peut leur servir de spectacle moraliste. Le régime, de son côté, s’appuie sur eux pour donner une légitimité religieuse à sa répression. Une alliance douteuse, mais efficace pour étouffer toute forme d’opposition.
Boualem Sansal et le crime d’opinion
Quel était donc le tort de Boualem Sansal ? Avoir osé dire que les frontières actuelles de l’Algérie n’ont vu le jour que sous la présence française. S’est-il trop aventuré ? Peut-être. Peut-être a-t-il tort, faute de repères historiques suffisamment solides. Mais ce qui est certain, c’est que l’histoire de ce pays (ou plutôt les histoires de ce pays) est devenue un champ de bataille idéologique où tout est sujet à dissension, rupture et réécriture au gré des intérêts.
Au lieu d’un débat éclairé, on assiste à une cacophonie où chacun y va de sa version, collant à l’histoire ce qui sied le mieux à ses idées ou à ses ambitions. L’Algérien d’aujourd’hui, déconnecté de ses véritables repères historiques, se retrouve à chercher des héros dans les tréfonds de la légende. On est même allé réveiller un pharaon de son sommeil, sans se demander si ce détour mythologique répond vraiment aux interrogations du présent.
Pendant ce temps, les vrais historiens sont plongés dans une hibernation longue et totale. S’ils étaient au rendez-vous, peut-être n’aurions-nous pas à confier des débats aussi cruciaux à un vétérinaire passionné d’histoire, dont les propos enflamment aussi bien les bancs de l’ONU que les réseaux sociaux. Mais voilà, en Algérie, tout ce qui éclaire devient suspect. Et tout ce qui divise trouve un écho.
Ce contexte, Sansal l’a peut-être sous-estimé. Et c’est précisément ce qui fait de lui une cible : il s’est aventuré dans des vérités que l’on préfère fuir, tandis que le pouvoir vacillant s’accroche au confort de récits arrangés. Mais ce pays a besoin de vérités, pas de mythes, pour avancer. Voilà ce que certains considèrent comme son plus grand affront.
Un héros méconnu de la décennie noire
Tout ce que je pourrais écrire ici ne suffirait jamais à effacer un fait d’armes gravé dans l’histoire des Algériens. Boualem Sansal, bien au-delà de sa plume, a accompli un acte qui devrait résonner avec force dans chaque conscience. Pendant que le peuple algérien s’enfonçait dans les ténèbres de la décennie noire, que la peur et le chaos dévoraient le pays, Sansal s’est levé pour empêcher son peuple de sombrer dans la famine.
Sa mission n’avait rien de banal. On ne l’a pas envoyé négocier un simple contrat commercial, mais chercher du blé là où personne ne voulait en vendre. À cette époque, l’Algérie portait le sceau de l’infamie, classée comme un pays à risque dans un article glaçant du Monde. Les marchés se fermaient, les négociations échouaient, mais Sansal n’a pas fléchi. Il a bravé l’humiliation, la défiance, pour assurer que son peuple puisse manger, pour arracher la survie dans un monde qui les condamnait déjà.
Cette vérité, peu de gens la connaissent. Et c’est bien là l’amertume : cet homme qui, hier, a sauvé l’Algérie d’une catastrophe humanitaire, est aujourd’hui jugé, moqué, et emprisonné par ceux-là mêmes qui l’avaient envoyé accomplir l’impensable.
Qu’on critique sa plume, soit. Mais peut-on oublier qu’il a porté, à bout de bras, l’honneur d’un pays au bord de l’effondrement ? Ce n’est pas seulement une injustice, c’est une ingratitude monstrueuse, un reniement de ce que l’Algérie lui doit. Juger un tel homme, c’est non seulement piétiner la liberté d’expression, mais aussi insulter la mémoire collective.
Za3im
Putain ! ça ne chasse qu’en meute ,Ya Boureb !
Je n’ai pas envie d’intervenir dans cette levée de boucliers générale au risque de paraître trop singulier et de m’en prendre un sur le qamum pendant que je suis effaré par ce totalitarisme unanime des deux camps. Hacha Urfane bien entendu.
Pour qu’on ne dise pas que je me suis compromis par mon silence , sachez que je n’ai pas envie d’ajouter maintenant un couac à la cacophonie mais je le ferai quand je serai revenue de ma sidération.
Ahebba men ahebba wa karaha men karaha , oula dnekini !
Unanimité
Sans me tromper, je pense que 99,999% des algériens-nes partagent et adhérent à certaines observations, réflexions et critiques de Mr. Sansal concernant le fonctionnement et la gouvernance du régime algerien. Cependant il ne faut pas mélanger les torchons. Nous sommes à un tournant de la vie, ou les conflits se déclenchent sur des différents frontaliers et bientôt sur la bataille de l’eau une fois les mers et les océans seront asséchés après les dessalements. Mr. Sansal a dérapé en ce qui concerne son analyse sur les frontières. Toutes les frontières sont héritées des colonialismes, mais les pays concernés ont signé la »reconnaissance mutuelle des tracés » . Aucun pays au Monde: la France avec la Corse et le de ses colonies, l’Espagne avec les Basques, les USA avec le Texas … etc, n’acceptera la remise en cause de son intégrité territoriale. Quant à l’Afrique du Nord, à mon avis le plus sage est de revendiquer un retour d’Histoire à une Tamazgha unie pour être forts, au lieu de ressortir les chicanes tribales héritées des colonisateurs arabo-musulmans et français qui ont morcelle ce sous continent nord africain. Mr. Sansal a dérapé. Il faut qu’il réponde de ses actes avec des interrogations, mais sûrement pas avec de la prison, la liberté d’expression doit primer, mais cette liberté s’arrête là commence celles des autres, surtout s’agissant d’un bien national. On peut être le plus renommé et meilleur écrivain du Monde, mais l’Histoire est le domaine des historiens. On ne peut être un bon opposant en s’alliant à des ennemis et aux des détracteurs qui ne cherchent que leurs intérêts. Tous les médias français amplifient le cas Sansal, pendant ce temps-là, on oublie ce qui se passe en Palestine, en Ukraine et au Soudan … etc, même l’arrivée de Trump qui trompe énormément en janvier 2025. Tout ceux qui crient et menacent l’Algérie sur le cas Sansal, au fond ils ne font qu’aggraver son cas, sachant de quoi est capable le régime algérien. Quant à Macron, il n’a retenu aucune leçons de ses démêlés avec l’Algérie: un pays indépendant et souverain, donc il n’a pas d’ordre à recevoir de quiconque. Tout le Monde connaît ma position critique de l’Algérie et surtout de ses dirigeants arbitraires et autoritaires, mais de là à remettre en cause les frontières … NON. Sans jouer sur le mémorial, mon père est mort pour ces frontières. Tous pays de Tamazgha/Maghreb ont signé des traités de reconnaissance mutuelle des tracés des frontières héritées . Mr. Sansal a dérapé, il a fait une erreur , il doit être rappeler à l’ordre frontalier, mais il ne mérite pas la prison. D’ailleurs tout le Monde s’accorde à dire, même lui-même, avant cette histoire de frontière, il n’a aucun problème de s’adonner à des allers-retours entre son pays l’Algérie et l’Occident. Laissez les choses suivent leurs cours, surtout pour ne pas nuire à Mr. Sansal. Le régime est aux aguets même pour exploiter ses soutiens. Je termine en disant que même en tant qu’opposant on lutte pour sauver le pays de ses geôliers dans ses frontières actuelles et non pour les brader après.
MILLE FOIS
Quant à l’Afrique du Nord, à mon avis le plus sage est de revendiquer un retour d’Histoire à une Tamazgha unie pour être forts, au lieu de ressortir les chicanes tribales héritées des colonisateurs arabo-musulmans et français qui ont morcelle ce sous continent nord africain.
MERCI POUR TON COMMENTAIRE
Je suis moins seul
´il n’a aucun problème de s’adonner à des allers-retours entre son pays l’Algérie et l’Occident’, il me semble que vous n’avez pas entendu parler des ISTN.
Quand à ´régime autoritaire’, il y’en a de parfaitement élus et réélus et soutenus par au moins la moitié des électeurs. Quoi de plus démocratique. Là nous avons affaire à un régime ´autoproclamé élu’, et usurpateur de patrimoine. Ce n’est pas la même chose.
Si une simple déclaration d’un écrivain met autant le pays en danger, c’est parce que les usurpateurs ont usé ce pays jusqu’à la corde.
Sans vouloir lui être d’une quelconque mauvaise augure, je pense que Mas Sansal n’a pas tiré de leçon de la jurisprudence Matoub.
Reconnaître des faits historiques, est ce un dérapage ?
Où bien faut il bricoler l’histoire,pour être bien vu par cette junte ?
Remarque la révolution est le premier cas de falsification de cet état voyou. Bientôt ils diront qu’il y’a eu 25 millions de morts.
Le propre de l’être humain est d’être libre, de dire ce qu’il pense et ce qu’il croit. Le combattre avec des idées et des preuves étayées, voilà ce que doit être un humain. Cette junte dopé à la religion mortifère, niant même les vraies racines du peuple n’ a aucune légitimité pour juger qui que ce soit ou quoi que ce soit.
Qui peut m’empêcher de dire que l’islam est une religion mortifère et que leurs prophète vénéré n’est qu’un vulgaire pédophile. Qui peut m’empêcher de dire qu’ en tant que Kabyle,je vomis tout ce qui est arabe.
Qui peut m’interdire de penser que la Kabylie ne fait pas partie du carnaval Ânejirien. En tant qu’homme libre je n’ai pas à soutenir une farce, farce qu’est ce pays. Le peuple est devenu un peuple de soumis à des grabataires mafieux et séniles, se contentant de courir après des sachets d’un liquide insipide faisant office de lait, ou de faire la queue pour un kilogramme de loubia.
Vous faites du Maroc votre ennemi, Israël etc…
Pendant ce temps là, le Maroc prospère, se développe et a au moins une trentaine d’années d’avance sur L’ânejiri.
Les Palestiniens c’est vos frères, pas les miens , je me sens plus proche du peuple juif que des kharabes tous comme ils sont. Comme on dit anaraz wala naknou, et nous resterons à jamais une arête dans votre gosier, car vous n’arriverez jamais à faire de nous ce que nous ne sommes pas.
Pourtant El khorti , c’et un terme arabe !!!
Y a El khorti ! , Fakou , l’arabe a été et restera ton éternel complexe pour toi et que tu ne peux malheureusement pas t’en débarrasser.
La preuve , essayes de construire une phrase simple dans ton dialecte sans introduire le moindre mot arabe dont tu prétends vomir dessus.
Fakou
Mon dialecte ?
Rien que pour cette parole tu justifie le mépris que je vous porte. Vous n’êtes ni arabes ni Amazigh,vous êtes la lie de l’humanité. Allez va applaudir 3amak tebtoub et djedek chengriha.
Réponse a Fakou, mais plutôt FA…QQU en » dialecte de Khorti ».
Ce que vous appelez dialecte » langue Tamazight » a résisté à tous ses colonisateurs, surtout les arabo- islamistes Benu-hillal. Cette langue Tamazight donnée comme langue » morte » rayonne partout dans le Monde par ses enfants et surtout sur les réseaux sociaux et l’Internet, car elle est encore dénie, interdite et combattue par tes semblables …. Tiens d’ailleurs qui es-tu pour porter un tel jugement sur une langue millénaire?. Je ne m’avancerai pas à parler de ton dialecte, car tu es sûrement un orphelin de langue. D’ailleurs les nord africains qui se disent arabes font rires tout le Monde, car les vrais arabes de la péninsule arabique leur disent qu’ils n’ont rien d’arabes, surtout avec » la langue arabe » qu’ils parlent : un mélange de Tamazight et de français. Voilà j’ai perdu quelques précieuses minutes en te répondant. Lamentable. Ah’lil d Alh’if.
« … NON. Sans jouer sur le mémorial, mon père est mort pour ces frontières. Tous pays de Tamazgha/Maghreb ont signé des traités de reconnaissance mutuelle des tracés des frontières héritées . Mr. Sansal a dérapé, il a fait une erreur , il doit être rappeler à l’ordre frontalier, mais il ne mérite pas la prison. » – On dirait que vote baba a fait harakiri plutot pour coincer Boualem Sansal. Ecoutez, heureusement que ceux qui ont signe’ les accords, c.a.d. qui ont negotie’ ces frontieres, n’etaient les rats des egouts d’alger actuels ou leurs precedants… jusqu’a 62.
Il faut utiliser sa tete quand on lit ou ecoute Sansal. Il remet en cause et les frontieres et les MDRs qui se l’approprient, en majorite’ des RIENS et il aurait dit la meme choses des frontieres Est et Sud, au passage. Pour lui, comme ce l’est pour beaucoup tout ce territoire est un et indivisible, dans lequel ont evolue’ des Peuples regionaux. Et les decoupage coloniaux n’ont illogiques et illegitimes et CONTRE-Nature, ont besoin de disparaitre avec les memes frontieres artificielles ou plutot satanique plante’es dans les tetes des populations, par l’IMPERIALISME precedant(a la france). Celui du Kalifat. A juste titre ce kalifat-la n’a jamais etablit une administration islamiques, c.a.d. une autorite’ gouvernante avec une administration islamique, c.a.d. avec la jurisprudence islamique. Les Turks n’etaient que des brogonds, c’est la mafia d’El-Capone ! Ils aiment se ridiculiser avec eur Emir en papier mache’, c.a.d. que les populations de cette-region-la n’ont jamais reconnu ou accepte’ l’emirat et je ne sais quoi que lui auront compose’ les nouveaux maitres(francais).
Tandis qu’au Maroc, c’aura servi a eviter aux Marocains un massacre sur, a l’Ouest de l’Algerie actuelle, c’est le faux Emir qui aura massacre’ les populations avec l’aide des Colons Francais. Les Liberateurs de l’Algerie dont vous parlez ont tirez la chasse pour evacuer et le fake Emir et ceux qui se sont faits heritiers – avec l’accord et le soutien colonial Francais. Il n’y a pas que les bougnoules qui sont des impostures, LEUR RECIT l’EST ! Et ca, l’histoire le dit et les archives le demontreront, quand la France arretera d’essayer de monaitiser ca. C’est d’ailleur, la responsabilite’ pas seulement des Algeriens de les exiger, mais des Francais aussi – ils en ont les moyens democratiques !!! Car a la fin, tandis que les regimes s’en nourrissent, les Peuples des 2 rivent en payent les pots casse’s !!!
Oui mon père est mort pour ces frontières, qui sont comme je l’ai dit, des frontières héritées des colonisations … Ceci dit il faut bien lire mon commentaire … Sansal écrit et s’engage sans se cacher derrière un pseudo, moi aussi d’ailleurs. Vivre en Occident dans le coton, c’est facile de faire le Coq. Non Mr. Sansal dont je partage les critiques sur le régime algérien, n’a pas parlé des frontières Est- Sud, à moins qu’il vous à désigné pour le faire à sa place, il n’a parlé que des frontières de l’Ouest. Je persiste Mr. Sansal a dérapé, il doit s’expliquer, et j’insiste, il ne mérite pas la prison pour ça. Inutile d’utiliser Mr. Sansal pour passer ses idées, ses contradictions ou ses alignements. Beaucoup prennent exemple sur la France pour critiquer la situation de leur pays: question langue, la France est le seul pays européen qui n’a pas ratifiée le Traité Européen de Reconnaissance des Langues Régionales … Pour les mises en cause des Frontières : voir les conséquences des nationalistes corses et calédoniens … Oui, je persiste non pour le bardage des frontières fussent-elles artificielles. Va au Maroc dire que le Sahara Occidental ne fait pas partie du Maroc! Regarde l’Espagne sur le sort de la Catalogne. S’opposer oui, mais se travestir et se ‘prostituer’ non. Il ne faut pas mélanger les torchons. Mr. Sansal est certes un grand écrivain que j’admire et que je respecte, mais cela ne fait pas lui un historien. L’Histoire est aux historiens, ce que le croissant est au boulanger. Les différents frontaliers appartiennent aux États concernés pour en discuter et trouver des accords et solutions. Pour Tamazgha/Numidie – Afrique du Nord/Maghreb, ses problèmes viennent lors de son morcellement en Sultanats par les arabo- musulmans et en pays par la France avec frontières artificielles ( c’est voulu pour en arriver plus tard là où nous en sommes aujourd’hui): un proverbe amazigh dit: iruh’ umharsan maca idjad amsuqel n-ines. Le colonisateur est parti, mais il laissé son traducteur … Je suis un amazigh d’Algerie, je suis contre le pouvoir arbitraire et autoritaire algérien, mais ce n’est pas pour ça que je braderai les frontières ou décomposer le pays pour m’opposer ou plaire aux ennemis de l’Algérie. Mon Vava et non mon » baba » ne s’est pas fait hara Kiri, mais il a lutté honnêtement contre un colonialisme sauvage et meurtrier que vous admirez pour démontrer votre haine du système algérien, chacun ses orientations, mais les frontières sont inviolables pour toutes les nations et les nationaux , sauf pour les séparatistes à la solde des ennemis de CE PAYS pour lequel mon Vava est mort avec honneur : Ad h’arven fell-as i3ssasen n tmurt. Je m’arrête ici pour la mémoire de mon Vava.
Je soutiens son combat contre l’islamisme et même contre l’islam c’est son droit… et c’est courageux de sa part.
Par contre j’avoue que je ne partage pas ses amitiés avec certains secteurs de l’extrême droite française même la après tout c’est son droit …Sur sa dernière intervention sur les frontières de l’Algérie il me semble qu’il a parlé des frontières d’avant 1830 et sur ce point disons qu’il y a matière pour les historiens Algériens mais hélas faudrait il qu’ils aient la liberté de recherches ce qui n’est pas le cas pas de liberté d’expression pas de liberté d’association l’Algérie dite nouvelle est une prison à ciel ouvert.
Je suis tombé par hasard sur un travail universitaire de l’université de Montréal concernant l’émir Abdelkader oû il parlait d’une pétition faite par les élites de Tlemcen demandant la rattachement au royaume du Maroc comme quoi l’histoire officielle et l’histoire réelle ce n’est pas la même chose d’ou il y a du boulot pour les historiens concernant l’intangibilité des frontières du pays il n y a pas à revenir dessus.
Quelle Mascarade, un tour de passe passe entre le donneur d’ordre et l’exécutif, une passe d’armes entre le colonisateur et les généraux aux ordres, quand à ce triste sir » pseudo écrivain « qui dénonce les frontières d’un pays tracé par cela même qui vient de lui accorder la nationalité française.
Vive thamazgha.
Le seul récit qui peut prétendre à la légitimité est celui d’historien d’un état soutenu par des institutions légitimes.
Quand on voit qu’en vertu des textes algériens je suis arabe et musulman, franchement, en vouloir à Mas Sansal pour s’être exprimé à la place des oranais et des tlemceniens, … Parallèlement, le régime a non seulement parlé en leur nom et au nom de tous les autres mais a même légiféré au dessus de leurs têtes depuis 1962.
On se trompe de débat.
Les Prix Nobel de littérature Annie Ernaux, Jean-Marie Le Clézio, Orhan Pamuk et Wole Soyinka, ainsi que plusieurs écrivains dont Salman Rushdie et Roberto Saviano, ont demandé la «libération immédiate» de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, dans une tribune publiée samedi sur le site de l’hebdomadaire Le Point . «Exigeons la libération immédiate de Boualem Sansal et de tous les écrivains emprisonnés pour leurs idées», ont-ils écrit dans ce texte initié par son compatriote Kamel Daoud, Prix Goncourt 2024 et chroniqueur au Point.
La seule et véritable raison de cette mascarade est la prise de position de BS sur la question des frontières. Tout le monde sait qu’une large partie de l’ouest de l’Algérie appartient au Maroc, spolié par la France. Dans sa naïveté, le Maroc n’a pas voulu négocier avec les colons mais a attendu de se faire avoir par le FLN.
Si l’Algérie n’avait pas passé 50 ans à comploter en armant le Polisario, les marocains auraient tourné cette page héritée du colonialisme, mais la guerre et la haine féroces que mène la junte militaire au Maroc contribue à ouvrir tous les dossiers.
Réponse pour Fatina
Si vous voulez faire de l’Histoire en ce qui concerne Tamazgha/Numidie, ne vous limitez pas à l’invasion arabo-musulman du 7 e siècle. L’Histoire des pays de Tamazgha/Maghreb est ancienne que ça, elle est antique. Elle remonte à l’époque de Massinissa déjà contre les romains. Les problèmes des frontières de Tamazgha/ Maghreb datent depuis l’invasion des arabo-musulmans qui ont morcelle ce sous continent nord africain en Sultanats, la France n’a fait que reprendre le même procédé que les arabo-musulmans pour tracer des frontières en fonction de leurs intérêts. A Tamazgha) Numidie il n y a jamais eu de frontières, les autochtones imazighen vivaient au sein de confédérations tribales. Certes ils affrontaient pour s’accaparer des pouvoirs mais pas de guerre territoriale. L’Histoire est un éternel recommencement donc les problèmes et questions à venir seront la réunification des imazighen au sein de leur sous continent nord africain Tamazgha/Numidie. Si vous ouvrez les dossiers, vous trouverez un Seul et Unique Dossier, celui qui consacre que tous les pays actuels de Tamazgha/ Numidie, du point de vue de l’Histoire sont tous des pays fantoches. De toute façon tôt ou tard, ça serait ainsi. L’Histoire ne ment pas.
Arrêter une personne juste pour des propos tenus (vrais ou faux) cela s’appelle la D I C T A T U R E! Oui n’en déplaise aux défenseurs de l’islam rétrograde, aux pseudos nationalistes du régime (les vrais nationalistes ont tous été liquides depuis belle lurette). Les dirigeants de l’Algérie sont des hyènes affamées et en plus même pas originaires du pays. Pauvre pays….
Nous sommes pour la libérté d’expression et la liberté de penser.
Il faut rappeler que quand bien même sansal se montrait très critique envers le régime algérien et malgré sa haine incommensurable de l’islam et des musulmans il n’a jamais été boycotté en Algérie et ses torchons étaient en vente libre en Algérie et il n’a jamais été inquièté par les autorités algériennes lors de ses nombreux séjours dans ce pays qu’il déteste tant à savoir l’Algérie.
Pour sansal la devise est simple:
Les ennemis de mes ennemis sont mes amis et on comprend mieux pourquoi l’extrême-droite française tout comme le lobby sioniste avec à sa tête le CRIF se mobilise et s’élève contre l’Algérie dès lors où leur pantin a franchit une certaine ligne rouge concernant notre intégrité territoriale et notre souveraineté.
A-t-il pensé au 45 millions d’algériens et à nos millions de chahids avant de sombrer dans le déni et dans le révisionnisme de notre Histoire?
C’est la liberté d’expression à la française celle du deux poids deux mesures…
Sansal ose-t-il parler ou dénoncer la barbarie israëlienne au nom de la liberté d’expression?
Biensur que non car la france lui clouerait le bec,le boycotterait et le jeterai en pâture puis en prison…
Le seul droit que lui confère la france c’est de cracher sur l’Algérie et son Histoire.