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dimanche 21 septembre 2025
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Patrimoine forestier national: une superficie à plus de 4 millions d’hectares

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PLANETE

Patrimoine forestier national: une superficie à plus de 4 millions d’hectares

La superficie du patrimoine forestier national a augmenté à 4,1 millions d’hectares (ha) actuellement contre 3 millions ha en 1962, grâce aux efforts de reboisement et de régénération, a indiqué  mardi la Direction générale des forêts (DGF) à l’occasion de la Journée  nationale de l’arbre célébrée le 25 octobre de chaque année.

A cette superficie, s’ajoute un million ha de terres à vocation forestière dont les procédures d’intégration au domaine forestier national sont en cours, note la DGF dans un communiqué.

Les 4,1 millions ha de patrimoine forestier se compose de 1,42 million ha de forêts, de 2,41 million ha de maquis et de 280.000 ha de jeunes reboisements.

Les principales espèces d’arbres qui le composent sont le pin d’Alep (69%) et le chêne liège (21%).

Sur des superficies moins importantes, l’on retrouve essentiellement le cèdre, le pin maritime, les chênes (vert, Zeen et Afares), le thuya et l’eucalyptus.

Pour rappel, un Plan national de reboisement (PNR) a été adopté en 1999 par le gouvernement et dont la mise en £uvre a débuté à partir de l’an 2000.

L’objectif physique de ce plan, s’étalant sur une période 20 ans, prévoit un reboisement de 1,246 millions ha réparti entre des reboisements, respectivement, industriel (75.000 ha), de production (251.522 ha) et de protection des bassins versants et lutte contre la désertification (893.635 ha), d’agrément et de recréation (15.440 ha) ainsi que la plantation de brise-vents (33.000 ha).

Depuis le lancement du PNR, il a été réalisé plus de 520.000 ha soit 42%  de la superficie prévue, indique la DGF.

En outre, le secteur forestier a réalisé 300.000 ha de plantations fruitières dans le cadre du Programme de développement rural durant la même période.

Plus de 2 millions ha pour lutter contre la désertification 

Concernant le plan d’action quinquennal mis en oeuvre par le secteur des forêts durant la période 2010-2014, il a été exécuté autour de quatre grands axes stratégiques.

Le premier axe concerne la lutte contre la désertification qui couvre une zone d’intervention de 2,5 millions ha à travers 38 wilayas et 600 communes.

Ce programme comporte notamment la réhabilitation et l’extension du barrage vert, la gestion et la protection des parcours, la réhabilitation de la nappe à alfa et la protection du milieu oasien, précise la DGF.

L’objectif est l’atténuation de la désertification, l’amélioration de la productivité des terres moyennement dégradées, la restauration des terres gravement dégradées et l’amélioration des conditions de vie des populations.

Le deuxième axe porte sur le traitement de 66 bassins versants en amont des barrages au niveau de 736 communes de 30 wilayas. Jusqu’à maintenant, 45 bassins versants ont été réalisés, précise la même source.

L’autre axe est la réhabilitation et l’extension du patrimoine forestier à travers l’amélioration de l’état et de la productivité des peuplements forestiers, le renforcement de la veille et de l’alerte précoce contre les incendies et les maladies, ainsi que le renforcement et l’entretien des infrastructures forestières.

Quant au dernier axe, il concerne la conservation des écosystèmes naturels, en particulier au niveau des parcs nationaux, à travers le développement de l’éco-tourisme et la préservation de la richesse  floristique et faunistique de ces parcs.

Concernant les forêts urbaines, la DGF indique que les réalisations du secteur des forêts sont relativement récentes et ont porté sur la mise en place d’instruments juridiques et le lancement de l’identification des forêts pouvant faire l’objet d’aménagement pour la récréation.

Ainsi, 52 forêts ont été attribuées à des privés à travers 29 wilayas pour des aménagements récréatifs dans le cadre du dispositif d’autorisation d’usage dans le domaine forestier national, fait savoir la DGF.

Auteur
APS

 




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L’Alger Fashion Week, pour le rayonnement de la mode algérienne

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EPOQUE

L’Alger Fashion Week, pour le rayonnement de la mode algérienne

L’Alger Fashion Week est sur le point de présenter sa quatrième édition à Paris, au Normandy Hotel le 1er décembre prochain.

L’Alger Fashion Week a été créée par Nawel Nedjari en 2011, dans le but de promouvoir la mode algérienne en France et à l’international. Présenter la richesse du patrimoine algérien et la créativité de ses couturiers, voilà l’ambition de l’Alger Fashion Week.

Accueillie depuis sa première édition en France, d’abord à Lyon puis à Paris, l’Alger Fashion Week veut montrer au monde le dynamisme de la ville d’Alger et en faire une capitale de la mode algérienne.

Les Fashion Weeks font la une des journaux, car ce sont des rendez-vous majeurs pour l’industrie de la mode et le rayonnement des créateurs. C’est pendant ces événements que les tendances se font et se défont, qu’elles se déroulent à Paris, Milan, Londres ou New-York. L’Alger Fashion Week représente donc un enjeu important pour les créateurs algériens.

Mode et culture semblent s’être unies durablement, étant donné l’importance accordée par les créateurs aux références patrimoniales dans leurs collections. En témoigne la maison Gucci et sa collection présentant hijabs et turbans à la Fashion Week de Milan en Février dernier. Et c’est une tendance qui s’élève car d’après le rapport établi par la plateforme de recherche Lyst de Juillet 2018, la marque favorite des acheteurs en ligne est Gucci.

Mais d’autres grandes maisons de couture s’intéressent aussi aux références culturelles, notamment celles du monde musulman, comme Dolce & Gabbana, dont le créateur Stefano Gabbana a récemment déclaré être « fasciné par le Moyen-Orient » et a présenté une collection de prêt-à-porter avec des pièces issues de la tradition musulmane.

De plus en plus de marques occidentales suivent cette tendance, réalisant que les besoins spécifiques des musulmans en matière de mode sont souvent ignorés, malgré l’opportunité économique évidente.

En effet d’après une estimation donnée en 2014 par le groupe Ogilvy & Mather, les musulmans représenteraient 1,8 milliards de la population mondiale, dont 43% ont moins de 25 ans, ce qui signifierait que 800 millions de personnes sont prêtes à rentrer dans la vie active et sont désireuses d’une mode qui leur correspond.

Cependant, l’opinion publique est divisée face à ce phénomène : certains y étant clairement opposés, d’autres y voyant une évolution de la société vers plus d’acceptation.

Le terme d’appropriation culturelle fut largement repris par les opposants à l’utilisation de codes culturels ou religieux au détriment de la symbolique et du respect de la communauté à l’origine du vêtement en question. Sur les podiums, c’est un turban d’origine Sikh issu de la collection présentée par Gucci et porté par un mannequin occidental qui a enflammé le débat. En effet, certains ont pointé du doigt le contraste entre la discrimination dont sont souvent victimes les personnes portant le turban comme attribut culturel, et le fait qu’il devienne un accessoire de mode non préjudiciable s’il est arboré par un occidental.

D’un autre côté, certains y voient une évolution positive de la société, vers un progrès culturel et plus de mixité. S’inspirer de cultures différentes est un enrichissement commun, où la création d’un dialogue interculturel est possible. Reconnaître et emprunter une part du patrimoine de l’autre comme base d’un processus créatif peut être une façon de créer plus de bienveillance et d’acceptation envers le port du hijab ou du turban.

L’Alger Fashion Week est donc une opportunité de présenter en France et dans le monde la magnificence de la mode algérienne, ainsi que de réinventer la relation entre culture et mode, au profit du rayonnement des personnes qui représentent ces communautés.
 

 




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Le RP Kabylie avertit : vigilance contre la « guerre des langues »

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Boycott de l’enseignement de l’arabe

Le RP Kabylie avertit : vigilance contre la « guerre des langues »

Depuis quelques jours une action des lycéens est engagée en Kabylie pour protester contre l’expression, publique, répétée et médiatisée, de propos de mépris à l’endroit de la langue tamazight. Au refus de l’enseignement de la langue amazighe, il est opposé dans une forme de réciprocité un appel au boycott de la langue arabe dans les écoles. La colère qu’exprime cette mobilisation est non seulement compréhensible, elle est de surcroit légitime. Dire haut et fort basta aux provocations, aux insultes et à l’infériorisation d’une identité est un acte salutaire. Mais, il demeure nécessaire et impérieux de ne pas se laisser entrainer et enfermer dans une «guerre des langues ».

Face à l’idéologie arabo-islamiste uniciste, il y a lieu d’opposer, en toutes circonstances, les valeurs du pluralisme. En tant que Kabyles, même si nous aspirons à ce que tous les Algériens se réapproprient sereinement et de manière effective le fond commun amazigh, nous devons nous garder de vouloir imposer notre langue aux autres. Il importe, donc, de faire un travail essentiel sur nous même, surtout s’agissant des grandes questions qui engagent  l’avenir, pour nous départir de la prégnante culture de l’exclusion, de ne pas nous laisser enfermer dans les postures dominantes de la culture du système en place.

Toute dynamique nécessite un débat et une confrontation des idées pour déjouer les manipulations et les provocations. La riposte énergique et forte de nos jeunes lycéens gagnerait à se donner de véritables perspectives d’abord en s’organisant de manière démocratique et ensuite en s’ouvrant sur-le-champ des idées et de la conquête des libertés, loin de toute forme de caporalisation ou d’instrumentalisation. D’autant que le contexte dans lequel est organisée la protestation appelle une vigilance accrue.

La lutte des clans, plus visible que jamais, est là pour nous alerter que les mains invisibles de la police politique ne resteront pas immobiles pour ne dénaturer ce mouvement et l’instrumentaliser.

La situation délétère des « institutions de l’État » dont celle de l’APN n’est qu’un artefact, la violation caractérisée de la Constitution, la mise en scène de la lutte contre la corruption sont autant d’éléments qui plaident pour dire que les enjeux de la succession ou du maintien du statu quo sont de nature à pousser vers l’irréparable.

Pour éviter que nous ne soyons aspirés dans ces tensions qui à terme se transformeront en véritables fractures, on ne peut faire l’impasse sur la reconnaissance de l’Algérie comme une nation multiculturelle et l’impératif de la refondation de l’État en s’appuyant sur les autonomies régionales. Ce combat est politique et institutionnel. Il n’y a pas dans le monde un pays traversé par une diversité aussi prononcée que celle de l’Algérie et qui a pu régler ses tensions linguistiques dans le cadre d’un État centralisé jacobin. Notre objectif primordial reste pour nous la réappropriation de notre souveraineté sur le développement des éléments constitutifs de notre identité en tant que peuple.

Le RPK, attaché à la vision novatrice qui fonde ses positions, reste mobilisé pour parer à ce que la Kabylie ne devienne le lieu des règlements de compte des luttes au sommet.

Le Bureau du RPK, réuni le 23/10/2018

P/Le RPK, le Coordinateur Hamou Boumedine

 

Auteur
P/Le RPK, le coordinateur, Hamou Boumedine

 




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La crise de l’APN et la drôle de fête des journalistes !

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DECRYPTAGE

La crise de l’APN et la drôle de fête des journalistes !

Dans le pays, tous les modèles économiques de la presse sont en voie d’effondrement. S’il n’y avait pas, pour certains titres, les aides de l’Etat et surtout la publicité, beaucoup de journaux cesseraient de paraître.

Sur un autre plan, il faut admettre qu’en Algérie, il est difficile de pratiquer un journalisme d’investigation ou, selon certains, de faire même du journalisme. De l’audace, du souffle, du culot ! Au risque de déraper, de se tromper, de se fourvoyer et de s’attirer les foudres de ceux d’en haut, personne dans la corporation ne s’y risquerait !

Destitution du président de l’APN: les journalistes ont passé en revue cet événement sans, au final, apporter les vraies informations gravitant autour de la décision prise par les députés de l’alliance présidentielle et leurs alliés de «dégager» l’homme.

Il est, certes vrai que la majorité des journalistes n’ont pas la «compétence » politique leur permettant de donner du signifiant à leurs propos ou écrits lorsqu’ils évoquent, notamment, un domaine lié à la politique « politicienne ».

Ils ne sont pas les seuls. Les partis politiques se sont retrouvés dans la même situation, se contentant pour certains, d’affirmer à propos du départ forcé de Said Bouhadja que pour eux c’est un non-événement ! Ou que « l’opacité qui règne dans la gestion des affaires publiques du pays ne peut permettre de faire une lecture, sans risque, par rapport à ce qu’ils ont taxé de «putsch».Manière pour eux de botter en touche !

Destitution du président de l’APN: les mêmes commentaires, les mêmes discoureurs, les mêmes petites phrases. On n’en sait pas plus sur les tenants et aboutissants du départ forcé de Said Bouhadja .Les hommes partent et les institutions restent. Les forces politiques qui s’étaient liguées pour le pousser vers la sortie n’ont pas hésité à violer le règlement de l’institution.

Mais quid de l’APN, va-t-elle être dissoute ?

Les spéculations vont bon train ; les journalistes comme les hommes politiques supputent, sans plus ! Ceux des radios s’accordent sur les mêmes sons ; ceux des télévisions cadrent les mêmes images. C’est ennuyeux, mais c’est simple aussi. Et surtout, c’est commode et tout le monde s’y tient. A croire que le monde journalistique s’approvisionne dans le même marché !

Les lecteurs et les auditeurs ne se trompent pas lorsqu’ils ont l’impression de lire, partout, et d’entendre, sur toutes les ondes, les mêmes informations. Ce sont bien les mêmes commentaires, les mêmes analyses et les mêmes petites phrases. Il suffit de lire un seul quotidien ou de regarder un seul JT : les mêmes mots sont utilisés. Les mêmes déclarations des uns et des autres sont sélectionnées pour être diffusées, en boucle.

Destitution du président de l’APN: El-Moudjahid’, ne livre aucune lecture de l’événement se contentant d’une reprise des communiqués des membres du bureau de l’assemblée nationale faisant état de la vacance du perchoir !  

Les journaux indépendants consacrent plusieurs éditions aux événements qui se déroulent dans l’enceinte de l’assemblée et se posent, en vain la question de savoir qui est le metteur en scène de ce putsch.

Mais sans conteste, la palme revient aux télévisions off-shore, qui ont  fait du direct live des journées entières sans pour autant donner la moindre information crédible : dites-nous ce qui se passe à l’APN demandait un journaliste du plateau à son correspondant qui était sur place ; y-a-t-il du nouveau ? Oui répond ce dernier qui affirme que quelqu’un vient de lui dire que Said Bouhadja était sur le point d’arriver mais qu’il avait peur d’affronter les frondeurs. Et à l’animateur du plateau de le remercier pour cette importante information !!!

Peut-on, pour autant, parler de « paresse » de la presse ?

Les mêmes vraies et fausses informations se colportent, plus vite et plus fort, et qu’on le veuille ou non, ce procédé est contraire aux règles les plus élémentaires du journalisme.

Destitution du président de l’APN: l’événement est, assurément, fort ! Son traitement par la presse l’est moins, même si, et tout le monde est d’accord là-dessus, la légalité constitutionnelle n’aura pas été respectée par  les députés et les partis de l’alliance emmenés par le FLN de Djamel Ould Abbas.

Et si l’on tentait l’exercice, hardi certes, de comparer cet événement et du traitement qui en a été fait par la presse, à un autre événement « La mort de Nelson Mandela »,par exemple, qui a mobilisé l’attention du monde entier : 10.000 rédacteurs en chef ou plus, des directeurs de rédactions ont eu la « super-idée », de mettre Mandela en «une » de leurs journaux !

Le lecteur, curieux de Mandela, était déjà attaqué par la radio, la télévision et le web. Celui qu’il était moins, s’est retrouvé avec l’idée, qu’en définitive, tous les journalistes écrivent et pensent de la même manière et que, finalement, sur le web, on pouvait trouver d’autres sujets loin de Mandela et autrement plus intéressants.

Est-ce à dire que la destitution du président élu de l’APN était un non-événement, non bien sûr ! C’est plutôt, la manière dont elle a été traitée, qui a amené beaucoup de lecteurs à se méfier des journalistes.

A tort ! Mais ils ont raison, car les seuls journalistes qu’on leur donne à voir, lire ou écouter, sont ceux des télévisions, radios et quotidien imbus de leur propre importance.

Dans une lettre adressée dimanche à la presse nationale à l’occasion de la célébration de «la Journée nationale de la presse», le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a vivement exhorté les journalistes à dévoiler les dossiers de corruption, les dépassements et le favoritisme qui gangrènent la société.

Certains ont dit que « d’un côté le pouvoir appelle les journalistes à dénoncer la corruption et les passe-droits en les assurant de «la protection de Dieu et de la loi» et de l’autre on ne manque pas de leur réserver des cellules à l’année à travers les prisons de toutes les wilayas du pays qui accueillent journalistes, blogueurs, activistes et tous ceux qui portent la parole libre. » De toute façon, dans l’opinion, personne ne croit vraiment, au fameux « cercle vertueux », à l’émergence d’un journalisme citoyen, bénévole et « responsable », même si beaucoup d’informations viennent de là.  

De plus et pour que la presse conquiert ses titres de noblesse de 4e pouvoir, la dépénalisation du délit de presse doit être réelle et non pas factice, l’outrage à corps constitués et aux symboles de l’Etat, souvent utilisé comme prétexte pour museler et neutraliser la presse, doit être redéfini et clarifié. Ce n’est qu’à ce prix que la presse pourra jouer son rôle de phare de la société, de service public, a tenu à le rappeler opportunément un éditorialiste!

Aujourd’hui, beaucoup d’anciens journalistes sont partis. Et les jeunes qui les ont remplacés deviennent des « médias-workers », des petites mains, en quelque sorte, qui travaillent en étant sous-payées pour, au final, produire une information de qualité médiocre.

Au départ, pourtant, un journaliste c’est simple : il s’agit pour lui de savoir manier sujet-verbe-complément et aussi, être curieux et ouvert ! Il doit, également, se servir de sa propre culture, celle qu’il s’est fait sur le terrain, dans sa vie personnelle ou sa carrière. Ainsi travaillaient, dit-on, les journalistes « à l’ancienne » !

Ceux d’aujourd’hui sont formés à l’économie, à la politique, au sport et à la culture avant même d’avoir éprouvé la vie. De belles mécaniques creuses, en somme ! Ils font du journalisme, « à la manière de » (la chaine de télévision qui les emploie, le financier qui les paye, le rédacteur en chef qui ronronne sur leur tête depuis des années et l’idée politique et la ligne éditoriale (quand elle est affichée) qui les guide.

Et aussi les modèles qui les inspirent comme « Khadidja Bengana et Hafid Derradji » qui font leur beurre au Qatar!

Destitution de Said Bouhadja : Les individus qui l’ont porté au perchoir à l’époque, sur instruction de «Son Excellence le président de la République», sont les mêmes qui, aujourd’hui, organisent un coup d’Etat, sans l’intelligence de putschistes, pour le destituer et le remplacer, lit-on dans les manchettes des journaux de ce jour. : 

Destitution du président de l’APN : Saïd Bouhadja, clap de fin. Ce qu’il faut retenir de ce «micmac », c’est aussi et surtout l’attitude déplorable du député du RND qui « a fait la fête » à un journaliste en le brutalisant et en l’affublant de tous les noms d’oiseaux possibles. Le jour même ou la corporation  recevait les vœux du président de la République qui à tenu à lui « réitérer son soutien ».

 




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Les journalistes Abdou Semmar et Merouane Boudiab interpellés par les gendarmes à Alger

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MEDIA

Les journalistes Abdou Semmar et Merouane Boudiab interpellés par les gendarmes à Alger

Les deux journalistes, Abdou Semmar et son collègue Merouane Boudiab du journal en ligne algerie-part et animateurs de la célèbre émission: « Emission impossible » sur la chaîne privée Beur tv, ont été placés mardi 23 octobre en garde à vue par la gendarmerie de Bab Jdid, a-ton-appris de source bien informée. De

Pour l’heure, nous n’avons pas plus d’informations sur les circonstances et les raisons précises de cette interpellation. 

Nous y reviendrons…

Auteur
K. O.

 




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1, 2,3 Kabylie : «Un moment de fraternité artistique»

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Aït Menguellet, Idir et Allaoua à Bercy

1, 2,3 Kabylie : «Un moment de fraternité artistique»

Ce sera un événement exceptionnel parce que c’est la première fois que trois chanteurs se produisent ensemble dans une salle aussi importante. C’est peu commun », sourit Idir lors de la conférence de presse organisée mardi pour l’annonce du concert 1,2 3 Kabylie qui aura lieu le 12 janvier prochain à Paris-Bercy.

Aït Menguellet qui devait être présent s’est décommandé pour un léger malaise. Il a toutefois envoyé une vidéo dans laquelle il a dit tout son espoir de faire de ce concert-événement un moment exceptionnel pour la chanson kabyle.

« Avec ce concert Paris Bercy, la chanson kabyle va franchir un nouveau cran. « Nous espérons emmener désormais la chanson kabyle au-delà des salles comme l’Olympia, Palais de sports, ou le Zénith », espère Aomar Alliche producteur du gala.

Ha

Alloua, Idir et Aomar Alliche.

Idir estime qu’il est temps pour la chanson kabyle de sortir de ses anciennes références pour brasser le monde. «Nous avons une musique très accrochée à la kabylité, le fait d’avoir chanté avec des chanteurs occidentaux m’a ouvert d’autres horizons, nous ne nous renions pas en le faisons, bien au contraire», observe Idir.

La grandeur de la salle peut paraître en effet impressionnante. « 20 000 places c’est beaucoup mais avec Idir et Aït Menguellet, j’irai les yeux fermés », sourit Allaoua. Ce dernier qui fait partie de la nouvelle génération de chanteurs d’expression kabyle n’a pas caché son émotion de se produire avec deux grands chanteurs. « C’est en écoutant des chanteurs comme Aït Menguellet, Idir et Slimane Azem que j’ai appris le kabyle, c’est un rêve pour moi de pouvoir me produire avec eux en janvier», ajoute Allaoua.

Les producteurs de ce concert promettent de nombreuses surprises. «Nous n’irons pas pour nous produire séparément et repartir, nous ferons des choses ensemble, ce sera fabuleux. Notre message sera celui de la fraternité », ajoute Idir.

« Nous n’oublierons personne car nous voulons faire de ce yennayer quelque chose de nouveau », pronostique Aomar Alliche qui souhaite reproduire 1, 2 3 Kabylie ailleurs : au Canada, en Algérie…  

 

Auteur
Kamel Amirouche

 




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Le vizir, le bakchich et l’omerta

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Lettre de Médéa

Le vizir, le bakchich et l’omerta

Un dictateur n’est qu’une fiction. Son pouvoir se dissémine en réalité entre de nombreux sous-dictateurs anonymes et irresponsables dont la tyrannie et la corruption deviennent bientôt insupportables. Gustave le Bon (1841-1931)

C’est dans l’air du temps, en plaçant cinq généraux-majors en détention comme prélude à une lutte sans merci contre la corruption, le clan Bouteflika avec ses copains, ses coquins et ses gros-bras, tentent de nous faire boire et avaler le calice jusqu’à la lie, en se travestissant chantres et tribuns- justiciers de cette opération «Mains propres », le lapsus fatal du général Hamel nous suggérant les mains sales la conduisant, n’est rien d’autre qu’une énième supercherie pour perpétuer et sauvegarder leurs puissances, leurs acquis et privilèges, et par ricochet,  la présenter comme un cheval de bataille pour un cinquième mandat présidentiel.

Un mandat de plus, s’apparentant à une demande au peuple et à ses 10 millions de pauvres de se faire hara-kiri. Un suicide public hypothéquant leurs aspirations, leurs rêves et leurs futur. Rien que ça.

Mais il est des vérités qu’on ne saurait taire. De mémoire d’Algériens, jamais la corruption n’a atteint des proportions aussi alarmantes qu’elle ne l’a été ces deux décennies passées, touchant dans la foulée des ministères de souverainetés. Les scandales de Sonatrach I et II, l’autoroute Ghoul Est-Ouest, la grande mosquée d’Alger, l’Ansej et bien d’autres scabreuses affaires étouffées. 

Des ministres impliqués et cités, aucun n’a daigné faire amende honorable et démissionner, les lanceurs d’alertes de leurs incuries et forfaitures ,en lieu et place, d’être encouragé pour leur intégrité ont été injustement sanctionnés pour en dissuader d’autres. L’omerta étant de mise !

Et comme l’hypocrisie est un hommage que le vice tend à la vertu, voilà que les zaouïas s’invitent à laver plus blanc que neige, offrant le burnous de la rédemption, de l’honnêteté, drapant désormais d’un voile pudique de sainteté, le vizir, cet indélicat criminel en col blanc, qui s’est fait prendre, moyennant une flopée de dons pécuniaires et la baraka présidentielle qui va avec. Être dans les bonnes grâces du puissant du moment, c’est plus rentable et ça rapporte  mieux.

Faut-il s’en étonner quand l’absolutisme présidentiel est maître de céans, le travail de sape de faire de sa personne , un vrai président et non un de ses quarts, et c’es, sans conteste, et sous la supervision de Fakhamatouhou et de son programme que l’estocade mortelle à toute institution de contrôle des deniers publics a été portée , ainsi donc, tour à tour, la cour des comptes, les assemblées Populaires (nationale, wilaya, communale) ont été vidées de leurs missions , de leurs substances, de leurs puissances et  de leurs autorités, le coup de grâce porté à la police judiciaire des crimes économiques du DRS pour crime de lèse majesté (Affaire Chakib Khellil) ont donnés libre cours à la prédation, aux dessous de table, à la fraude, à l’extorsion, aux détournements de fonds, au népotisme ( Agence Air Algérie de Paris, quels crimes on commet en ton nom !)

L’Algérie et sa peu reluisante 112e place sur 180 de Transparency International et son score de 33/100 des pays les plus corrompus de la planète, ne semble point offusquer en hauts-lieux, et pour cause, la politique initiée par Bouteflika n’a pas été sans voter des lois scélérates profitant largement aux décideurs politiques pour promouvoir leurs rangs, leurs statures et leurs positions, l’exemple de l’interdiction d’importation des véhicules de moins de 3 ans n’a-t-elle pas fait le bonheur de Tahkout le fraudeur, des prête-noms et des sociétés fictives et cache mal la collusion des ministres et des nouveaux riches, intronisés oligarques et entrés par effraction dans les arcanes du pouvoir par la grâce de Saïd Bouteflika, le duc de Richelieu de service.

Et depuis la corruption s’est démocratisée, libre cours et place aux bakchich, à la tchipa, à la qahawti, à la chkara, et sans étonnement aucun, des agents d’administration, des policiers et gendarmes ripoux , aux misérables salaires,  construisent, par enchantement, villas et bâtiments à étages, conduisent des bolides derniers cris.

L’ostentation criarde de leurs richesses inexpliquées ne suscite pas les interrogations de l’inspection générale des Finances (IGF) et encore moins de l’institut national de la lutte contre la corruption.

Alors que sous d’autres cieux, pour se prémunir de l’arbitraire et de la corruption,  l’identité avec photos des administrateurs, des policiers et des gendarmes, en charge d’un service public, leurs grades, le numéro de leurs badge et de leurs cartes professionnelles , et de  leurs fonctions respectives sont clairement affichée sur leurs poitrines et les murs de leurs administrations, histoire de protéger leur citoyen et l’encourager à dénoncer les abus dont il est victime, ne voilà-t-il pas que dans cette Algérie, de la fierté et de la dignité, le slogan creux « Notre maison est de verre…» de Bouteflika, lancé au lendemain de son investiture, une maison du reste, qui s’est depuis fort longtemps emmurée dans une opacité et dans l’anonymat le plus total, ayant engendré et enfanté 4700 nouveaux milliardaires dont il serait intéressant de découvrir les clés de leurs enrichissement en si peu de temps.

La battue présidentielle 2019 est déjà lancée, le vizir- bateleur de foire déjà désigné, le bakchich et son omerta , déjà déployés, en quête de vox populi.

La plèbe n’a d’autres choix que celle de courber l’échine et accepter sa condition sociale en allant voter, ou carrément afficher sa démission et son silence. Une posture qui mettra à mal le clan d’Oujda de vendre son cinquième mandat. Une énigmatique réponse à découvrir dans 6 mois.

Allez savoir !

Auteur
Brahim Ferhat

 




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Saїd Chitour, je te demande pardon

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POLEMIQUE

Saїd Chitour, je te demande pardon

Les gardiens des lieux saints assassinent les journalistes et les dépècent. Notre régime politique les bâillonnent et les emprisonnent, ce n’est pas plus honorable.

Saїd Chitour, je ne t’ai pas vu depuis très longtemps, ne sais pas si nous partageons les mêmes idées ou serais opposé à tes contributions adressées à des organes de presse officiels pour lesquels je n’ai aucune estime. Mais tu es aujourd’hui privé de ta liberté et cela me révulse.

Je suis un inconnu mais à chaque fois qu’il s’est agi d’une violence envers un journaliste ou un organe de presse, j’ai publié mon extrême indignation. Et à chaque fois, je demande pardon à l’infortuné car je suis démuni de tous pouvoirs afin de le sortir des griffes de la bête immonde.

Qu’un journaliste soit une seule heure incarcéré est la honte d’une société qui doit s’interdire de se revendiquer de l’humanité. Priver de liberté d’expression et de mouvements un être humain lorsqu’il n’est ni délinquant ni criminel est une abomination pour laquelle certains devront rendre des comptes, un jour ou l’autre.

Ce pays et sa justice aux ordres viennent d’incarcérer cinq généraux-majors pour corruption. S’ils ont pu le faire pour cinq, rien ne les empêche de le faire pour des centaines d’autres, les preuves sont sous nos yeux en capital immobilier et mobilier. Il semblerait que les yeux du procureur soient sélectifs.

Car ce sont des yeux d’aigle et des oreilles de chouettes lorsqu’il s’agit d’un journaliste. Le moindre écrit, le moindre mot et c’est une vigilance de tous les instants pour notifier une infraction pénale. Et l’infraction pénale pour un pays dirigé par un invisible et des militaires, c’est d’une automaticité troublante.

Saїd Chitour, je te demande pardon, comme à tous les autres, vivants ou assassinés, car je n’ai pas eu les moyens de t’en sortir et te préparer, avec d’autres, un État à la dimension de nos rêves. Je suis de la génération qui t’a précédé et c’était à nous de le préparer pour toi. J’ai bien essayé, aux côtés d’Aїt-Ahmed, en prenant mes responsabilités et rentrer au pays pour militer mais nous nous sommes heurtés à des forces plus puissantes.

Il ne faut pas se méprendre, les puissants ne sont pas les branquignols qui t’incarcèrent aujourd’hui, ils ne nous auraient pas arrêtés. Nous avons été trahis par une partie de la société elle-même car sans son appui, ils seraient impuissants. Certains sont allés égorger des innocents, jusqu’aux petits enfants, d’autres ont répondu présents à l’appel des milliards. Et la majorité s’est enfoncée dans la dévotion envers un Grand invisible qui règne de la-haut.

Qu’un seul être humain soit emprisonné pour sa liberté d’expression et je suis en rage. La mienne ne te fera jamais sortir de prison et je suis effondré de mon impossibilité à le faire.

Je ne peux que te transmettre la seule chose que peuvent promettre ceux qui sont dans une incapacité d’agir, mon amitié la plus sincère et mes vœux que tu tiennes dans la dignité et la santé.

Saїd Chitour, pardon !

Auteur
Boumediene Sid Lakhdar, enseignant

 




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J’en parlerai au diable

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COUP DE GUEULE

J’en parlerai au diable

Messieurs les abominables ! De vous j’en parlerai au diable. Je l’inviterai à apprendre de vous l’effroyable. Je lui dirai de quoi vous êtes capable. Devant vos maux effroyables, il se sentira minable, le diable.

J’en parlerai au diable, comment vous avez transformé le sol arable en sable, comment vous poussez le peuple raisonnable et redoutable à croire aux fables pour le conduire docilement à l’étable.

J’en parlerai au diable, de vos crimes insoutenables, des innocents devenus coupables, des idiots devenus notables et de la patrie rendue instable juste pour allonger les chiffres de vos comptables.

J’en parlerai au diable, des consciences vendables, des vestes changeables, des fauves domptables, des pitoyables devenus intouchables et des damnables transformés en désirables.

J’en parlerai au diable de votre agréable table et de l’assiette vide du misérable, de vos manoirs et des gourbis inhabitables, des prix inflammables et des universités violables

J’en parlerai au diable des coutumes importées du pays du sable aux dépens de la culture mémorable et agréable et de l’école où la raison est introuvable et des absurdités devenues vénérables.

J’en parlerai au diable de l’art indésirable et punissable, de la beauté condamnable, des sentiments inavouables et des frustrations incroyables

J’en parlerai au diable, de vous Messieurs, les inapprochables, incritiquables, aux fortunes inépuisables et à aux visages déguisables à tous les temps conjugables. Sachez que vous serez maudit même par ce diable, minables.

Johnny,

Avant que mon heure sonne

Cette requête, je te la donne

Mes voyelles et mes consonnes,

Transmis-les au diable en personne

Tu l’as dit avec ta voix qui raisonne :

« J’en parlerai au diable si l’heure vient à sonner
De m’asseoir à sa table et dire ma vérité
J’en parlerai au diable, il saura m’écouter
L’innocent, le coupable, l’homme que j’ai été

J’en parlerai au diable »

Auteur
Rachid Mouaci

 




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Projet de la loi de finances 2019 : qui croire ?

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DECRYPTAGE

Projet de la loi de finances 2019 : qui croire ?

Le Fonds monétaire international (FMI) dans son analyse publié par l’APS (01) le 11 octobre dernier avait annoncé que l’Algérie devrait se rapprocher de l’équilibre budgétaire à partir de 2019 avec un solde global budgétaire de -0,5% en 2019 et +0,1% en 2020.

Après avoir creusé le fond en 2015 avec -15,3% jusqu’à assécher compétemment le fond de régulation des recettes (FRR), il devrait se rétrécir progressivement jusqu’à atteindre le niveau sus indiqué. L’institution internationale va loin de son analyse pour prédire des excédents qui seront enregistrés à partir de 2020, 0,2% en 2021 et 0,3% en 2022 devraient permettre à l’Algérie d’atteindre la phase de l’équilibre budgétaire.

Cette analyse, au demeurant forte intéressante, se base sur des scénarios que de nombreux experts l’ont jugé crédible. Par ailleurs, les revenus de l’Algérie devraient représenter 32,3% du Pib en 2018 contre 29% en 2017, une hausse qui pourrait être attribuée à l’amélioration des cours de pétrole cette année dans les limites qui arrangeraient les principaux protagonistes soit cette fourchette 70-80 dollars le baril qui semble se confirmer dans le temps. Le ministre des finances Algérien, Abderrahmane Raouya, a déclaré à la même période de l’année dernière aux députés soit le 05 octobre 2017  que l’Algérie a besoin d’un baril de pétrole à 70 dollars pour atteindre l’équilibre budgétaire. Vu la situation de l’époque du marché des hydrocarbures, le ministre avait affirmé que la planche à billets constituait la seule issue possible.

C’était au moment où il présentait la loi sur la monnaie et le crédit pour amendement devant les députés de la chambre basse. Tout récemment, le PDG de Sonatrach avait annoncé qu’un prix du baril au-delà de 80 dollars n’arrange ni les producteur encore moins les consommateurs. La fourchette 60-70 dollars par baril est défendable. Pourquoi disait-il ?

«Quand le baril était à 40 dollars, on ne savait pas où aller, on n’avait pas l’argent pour agir, et quand il a atteint les 100 dollars, on a gaspillé l’argent, on investissait à tout va, ce n’est pas normal ni rentable»

Rappelons que Cette annonce est faite au moment même où la commission du World Oil Outlook 2018 rendait son rapport perspectif  qui insiste sur la prédominance de l’énergie fossile dans le mix énergétique au moins d’ici 2040.

La veille, le Joint  Ministerial Monitoring Committee (JMMC), félicite l’Algérie et plus particulièrement le président de la république Abdelaziz Bouteflika de l’effort soutenu fait pour le maintien de la cohésion de l’OPEP, non seulement depuis la rencontre d’Alger de 2016 mais aussi de son adhésion en 1969.

A la surprise générale, l’exposé des motifs du projet de la loi de finances pour l’année 2019 n’est pas d’accord avec cette approche. Le ministre a dévié à 180 degrés pour déclarer ni 70, ni 80 ni 90 ne sont suffisants pour équilibrer le budget 2019. I

l faut selon ces rédacteurs 92 dollars le baril pour équilibrer la balance du paiement 2019. Pourquoi ? « Au plan financier lit-on,, la détérioration des cours du pétrole, dont le niveau fluctue actuellement autour des 70 dollars le baril, limite nos ressources internes et externes et met sous tension nos équilibres macroéconomiques et financiers sur la période 2019-202.1 »Le ministre des finances précise aux députés , que «compte tenu (…) des différentes contraintes énoncées et du profil de notre commerce extérieur, la balance des paiements nécessiterait, pour qu’elle soit équilibrée en 2019, un prix du baril de pétrole de 92 dollars. »

Pourtant l’année 2018 a été très favorable au prix du baril puisque du 1er janvier au 23 octobre, le baril du Brent a été en moyenne de 75,12 dollars auxquels il faudrait en rajouter 2 pour la prime de légèreté d’un taux de soufre bas du Sahara Blend algérien. Les experts sont unanimes, la cause n’est pas le déficit commercial seulement  mais le paiement de services techniques dans le secteur pétrolier ou de services de transport et d’assurance des importations ainsi que de la rémunération des activités d’entreprises étrangères dans les domaines du bâtiment et des travaux publics pour la réalisation de projets publics notamment. Il faut préciser par ailleurs que les services pétroliers  encouragés à outrance en occupent une partie importante.

Ensuite, l’exécutif déclare suivre les orientations du président de la république qui ne veut absolument pas d’endettement externe ramené ces dernières années à près de 3% du PIB mais par ce déficit fait exploser l’endettement interne qui le contraindra s’il persiste sur cette tendance à aller vers le premier. Ainsi après avoir complètement asséché comme il est dit plus haut le Fond de Régulation de recette en 2015, ce déficit est passé de 8,8% à 21% en 2016 puis 48% en 2017 pour s’établir à prés de 70% en 2018 à cause de la planche à billet.

R. R.

Renvoi

1- Lire les détails

http://www.aps.dz/economie/63832-l-algerie-se-rapprochera-de-l-equilibre-budgetaire-a-partir-de-2019

Auteur
Rabah Reghis

 




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