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dimanche 21 septembre 2025
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Où est le bout du tunnel ?

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REGARD

Où est le bout du tunnel ?

Que faut-il retenir de tout le désordre ayant secoué l’Assemblée nationale ces derniers jours ? Que faut-il comprendre encore du limogeage de quelques généraux de la grande muette qui, il n’y a pas si longtemps, fut «faiseuse de rois», alors que d’autres sont placés, selon des sources officielles, en détention pour des malversations ? Comment expliquer qu’à cinq mois de l’élection présidentielle, Bouteflika n’a plus manifesté aucun signe, ne serait-ce que par une voie tierce, pour briguer un cinquième mandat, bien que nombre d’observateurs le voient déjà intronisé au palais d’El-Mouradia au printemps prochain ?

On a beau gloser sur le changement en Algérie, la girouette sur nos toits semble figée, plutôt bloquée pour une durée encore indéterminée. Ça sent vraiment le brûlé à la maison, vu les fumées qui en sortent ! Les circonstances difficiles que traverse le pays à l’heure présente, avec en toile de fond, l’impasse économique dont la solution n’est pas forcément pour demain, inquiètent au plus haut point aussi bien les Algériens que nos partenaires économiques.

Puis, des questions se posent aussi avec acuité : comment nous serait-il possible de nous débarrasser de ce pessimisme presque congénital dont souffrent la majorité des nôtres, à l’heure où, logiquement, de grands défis d’avenir devraient être lancés ? Comment peut-on mettre un frein à cette mauvaise tendance à toujours chausser des lunettes noires, quand il s’agit de regarder les perspectives lointaines d’une Algérie pourtant si jeune et si prometteuse ?

Cela parce qu’à voir les choses de plus près, beaucoup d’Algériens s’entêtent à ne distinguer de leurs yeux que ce qui ne va pas, à toujours parler de ce qui fâche et à se complaire dans «l’autodénigrement obsessionnel», lequel leur fait courir le risque de l’effacement et de déprime morale.

Donc, d’un côté comme de l’autre de ce décor fatal, on se retrouve sur le gril, ne pouvant plus avancer, ne serait-ce que pour donner l’impression à ceux qui nous regardent, qu’on est en vie ! Toute la nation est sur un fauteuil roulant et le drame, c’est que plus de 60% de cette nation-là est jeune. Une jeunesse rendue vieille par ceux qui tiennent le gouvernail. Où allons-nous puiser la force quand ceux qui sont censés nous la donner, se sentent eux-mêmes en proie au désespoir, faibles et en phase de déclin ? Voilà le dilemme ! 

Auteur
Kamal Guerroua

 




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Conférence de Kamal Guerroua à Toulouse

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RENCONTRE

Conférence de Kamal Guerroua à Toulouse

L’auteur Kamal Guerroua va animer le 26 octobre 2018 à 19:30 un débat à l’espace des diversités et de la laïcité au 38, rue d’Aubuisson à Toulouse autour de  son nouvel ouvrage «Journal d’un hittiste» publié en septembre 2018 chez Ressouvenances, après la projection du film «A mon âge je me cache encore pour fumer» de la réalisatrice Rayhana Obermeyer.

Invité par l’association Karavan, il aura sans doute l’occasion d’évoquer nombre de sujets d’actualité relatifs à la condition féminine en Algérie, les perspectives économiques, les problèmes des jeunes, la transition politique, etc.

 

 




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Rassemblement à Alger pour exiger la libération de Saïd Chitour

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MEDIA

Rassemblement à Alger pour exiger la libération de Saïd Chitour

Pendant que le ministre de la Communication distille ses voeux à la presse par les canaux officiels, les journalistes ont organisé lundi 22 octobre, à la Maison de la presse Tahar Djaout à Alger un rassemblement pour exiger la libération du fixeur Said Chitour.

Fixeur au profit de journalistes étrangers et lui-même journaliste, Saïd Chitour croupit en prison depuis 508 jours sans le moindre jugement. Il est accusé d’avoir transmis  à des puissances étrangères des « documents secrets ».

Deux mondes, deux conceptions de la presse séparent les professionnels des médias avec les autorités. Dans son message à la presse, le président Bouteflika s’enorgueillit avec un certain cynisme : « Oui, mesdames et messieurs, Femmes et Hommes des médias, vous appartenez à la corporation d’une noble profession, une corporation qui s’est taillée, avec mérite, une place de choix de par le monde. »

Car comment peut-on féliciter la presse et louer sa liberté quand on envoie au cachot des journalistes, quand on étouffe les voix dissidentes, quand on coupe la publicité aux journaux, quand encourage le larbinisme médiatique…

 

Auteur
Yacine K.

 




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Les vampires n’en démordent pas !

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COUP DE GUEULE

Les vampires n’en démordent pas !

La démission  du Sénat et le désaveu cinquième mandat pour Bouteflika par la moudjahida Ighilahriz en disent long sur la crise politique au sommet de l’Etat qui n’a pas fini de livrer tous ses secrets.

En effet comment en est-on arrivé à un tel degré de déconfiture nationale  qui a déteint sur tout le pays jusqu’à se faire entendre à l’international. La guerre des clans au sein de l’APN  va en se corsant de plus en plus lorsque l’on sait que des moudjahidine et moudjahidates comme Louisette Ighilahriz, les ex-condamnés à mort de la révolution ont apporté leur soutien au président de l’Assemblée Saïd Bouhadja qui subit actuellement les assauts répétés des groupes parlementaires FLN , RND, TAJ, MPA et Indépendants en furie pour le destituer.  

Ce que l’on croyait être le dernier coup fourré des partis-Etat que sont le FLN et son alter ego le RND n’est en fait qu’un signe prématuré  des futures manœuvres. Non contents d’avoir squatté les bien-vacants et les résidences d’Etat, ils s’en prennent aujourd’hui à l’autre forteresse institutionnelle  que représente l’APN pour la dominer et la privatiser. Dans ces milieux-là qui s’apparentent à une classe de jet-set d’Etat on ne badine pas avec les positions acquises, les privilèges et les faveurs qui vont avec.

D’un symbole FLN et patrimoine historique du peuple tout entier, ils ont fait un étendard partisan et un refrain de guerre dans la ruée vers l’or et la conquête des grandes places au soleil que sont l’APN et le Sénat. Le système au pouvoir aujourd’hui se comporte déjà  comme une famille aristocratique composée de prétendus nationalistes parvenus, endogames et népotiques. Cette caste craint le changement. Elle tient à jouir indéfiniment de son droit d’héritage quitte à tordre le coup aux lois de la république et écarter si besoin les membres qui n’obéissent pas aux ordres du tandem FLN / RND et à leur président.

Tout le monde sait qu’ils ont tout fait pour saper les capacités productrices et créatrices de notre pays, ils ont tout fait pour déstructurer et démanteler tout ce qui a été construit de bien dans le pays, ils se sont  arrangés pour semer l’ignorance, le fanatisme, la violence politique et l’intolérance dans la société afin de se maintenir au pouvoir. Ils ont érigé l’incompétence en unité de mesure nationale. Ils ont pourri la situation au plus haut point en donnant une mauvaise image de leurs pratiques mafieuses et de la corruption à tous les niveaux  politique, économique et même militaire. A croire que nous sommes devant une légion de nouveaux colons qui se sucrent sur le dos du peuple algérien !!! Ils veulent le pouvoir, tout le pouvoir et ses prébendes. De nouveaux colons qui se sont plus distingués par de l’agitation stérile, les slogans creux et l’exploitation de l’aura révolutionnaire du FLN historique.

Ce pseudo-patriotisme a vu l’ex-Secrétaire Général du FLN déménager ses pénates  pour s’installer en VIP dans un quartier chic de Paris. Le même Saadani qui ne s’est pas gêné de déclarer un jour , toute honte bue, que c’est la puissance colonisatrice qui nous a donné  l’indépendance balayant du coup toutes les luttes et le lourd tribut consentis pour son recouvrement.

Des apparatchiks d’un ersatz de FLN post-indépendance, kleptocrates en diable et marchands de rêves qui ont  falsifié notre histoire et brillé par leur cynisme, leur régionalisme, leur népotisme, leur médiocrité se sont donc  ligués autour d’une nomenklatura officielle pour vampiriser la nation .

Le cinquième mandat est une entreprise qui procède du même dessein, il faut continuer à vivre sous l’emprise d’une idole invisible, d’une sorte de faux-Dieu que l’homme-esclave aime à s’inventer et qu’il adore par-dessus tout  jusqu’à la servitude volontaire (l’iktinaâ3 selon Ouyahia pour tromper son monde) et ce jusqu’à lui accorder tous les caprices d’un empilement de mandat sur mandat car il faut bien un alibi de taille pour s’adonner à la prochaine prédation qu’ils préparent impatiemment en se frottant les mains.

Auteur
Khellaf Hellal

 




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Dzair Battle Road to France ce samedi 27 octobre à Alger

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EVENEMENT

Dzair Battle Road to France ce samedi 27 octobre à Alger

Ce samedi 27 octobre 2018, aura lieu l’Institut français d’Alger, la 11ème édition des compétitions sportives numériques Dzair Battle.

Cette compétition d’un nouveau genre, encore inédit en Algérie, dédiée aux sports électroniques verra la participation des meilleurs joueurs algériens amateurs de ces formes de loisirs électroniques. À cette occasion, plusieurs dizaines de compétiteurs amateurs d’Alger et de sa région seront présents. Venant de différents quartiers de la capitale mais aussi des alentours tel que de Blida, Boumerdes ou Boudouaou et même plus loin encore, de Bejaia, de Annaba et d’autres villes algériennes. Ils seront nombreux à tenter leur chance pour remporter cette compétition sur le jeu Street Fighter V Arcade Edition et peut-être repartir avec un billet d’avion aller-retour pour Paris au départ d’Alger pour assister à une compétition internationale qui se déroulera dans la capitale française en mi-novembre.

Cette compétition indépendante, gratuite et ouverte à tous, organisée en collaboration avec l’aide et le soutient des services de l’Institut Français d’Alger, s’inscrit dans une nouvelle tendance internationale au développement des loisirs numériques compétitifs regroupés sous la bannière de l’eSport. Ce terme, contraction de sport et d’électronique, regroupe ces disciplines modernes qui ont acquis leurs lettres de noblesse ces dernières années via l’organisation de compétitions internationales, la création d’équipes officielles tel que le Paris Saint-Germain eSports et une possible introduction future à des compétitions mondiales telles que les Jeux olympiques.

Ha

À cette occasion, M. Yacine Tahari, organisateur de l’événement, assure que « nous essayons de créer un cadre positif et inclusif pour accueillir toutes les personnes qui souhaitent pratiquer cette activité sportive dans un cadre sain et structuré. Nous remarquons une réelle demande locale auprès des jeunes algériens et une évolution constante du nombre de participants. Notre but à travers ces rencontres sportives est de développer la pratique des loisirs numériques comme outils de sociabilisation et de sensibiliser le grand public aux vertus d’une activité numériques sportives structurante encadrée. La seule chose qui nous motive est de donner de l’espoir et du rêve aux jeunes algériens ». Les prochaines éditions des Dzair Battle sont déjà prévues pour la fin de l’année, afin de clôturer la première saison du Dzair Pro Tour 2018, championnat annuel qui s’est tenue pour la première fois à Alger tout au long de l’année afin de déterminer les meilleurs cyber-athlètes locaux et qui sera reconduit dès début 2019 pour lancer une nouvelle saison eSport.

Pour plus d’informations, rendez-vous à l’adresse : https://www.facebook.com/DzairBattle/

À propos de Dzair Battle

Lancée en 2016, Dzair Battle est une structure indépendante participative qui organise des compétitions eSport régulières dans le but de développer la pratique des loisirs numériques sportifs en Algérie. Spécialisée dans les jeux de combat tel que Street Fighter, Tekken, Super Smash Bros., Dead or Alive ou Dragon Ball FighterZ, Dzair Battle s’adresse à tous les publics quels que soient leurs origines, âges, genres ou catégories sociales. Ces compétitions régulières sont ouvertes à tou.te.s, qui peuvent non seulement participer en tant que compétiteur, mais aussi en tant que membre actif de la communauté en participant à l’organisation.

Dzair Battle est un projet totalement social et n’est aucunement organisé dans un but lucratif. Dzair Battle est totalement indépendant et n’est lié à aucune entreprise ou marque et son organisation est faite de manière totalement indépendante, en adéquation avec les valeurs de la communauté locale. 

 




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Au pays des géants

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LE COIN DES POETES

Au pays des géants

Au pays des aveugles, les borgnes seraient « rois »,

Au pays des nains, les géants feraient quoi ?

Une seule chose banale qui ferait rire jaune

Installer une poubelle au sommet d’un poteau

Fixée par des boulons et paraissant un trône

Au-dessus des têtes des gens traités de sots !

Qui en a donné l’ordre ? Qui a permis cette chose ?

Est-ce bien du café qu’il a mis dans sa tasse ?

Ne serait-il point sujet à quelque névrose

Qui lui fait oublier le temps et l’espace ?

 

N’est-il point un malade évadé de l’asile ?

Ou n’est-ce qu’une main qui semble trop servile ?

Ne serait-il point un quelconque imbécile

Qui voudrait honorer les rues de sa ville ?

 

Ayant reçu un ordre, il s’est exécuté

A parfaire sa tâche sans user ses neurones,

Le verre étant plein et l’homme appâté

Ne dispose nullement d’un cerveau qui raisonne !

 

Ainsi donc, prière de se munir d’une échelle,

De bien l’adosser à ce beau lampadaire,

Une main agrippée, l’autre tenant la poubelle,

Sautiller les degrés jouant la fille de l’air !

 

Quant à ceux qui passent et s’en amusent,

Qu’ils sachent qui les gère à l’échelle communale

Quand les décideurs n’écoutent que leur muse,

Les déchets atteignent un seuil … anormal !

 

Saïd Mecherri

Cet espace est le vôtre ami(e)s poète(esse)s. Nous vous le réservons pour la publication de vos poèmes avec votre illustration. Adresse mail : redactionlematindz@gmail.com

Auteur
Saïd Mecherri

 




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Ahmed Gadda, le dernier « bandit d’honneur » de l’Aurès tire sa révérence

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DISPARITION

Ahmed Gadda, le dernier « bandit d’honneur » de l’Aurès tire sa révérence

C’est un monument de la droiture et de l’engagement qui s’éteint. Le moudjahid de la wilaya I historique l’Aurès-Nemamcha Ahmed Gadda, est décédé dimanche à l’hôpital Touhami Benflis de Batna, où il avait subi une intervention chirurgicale, à l’âge de 86 ans, rapporte l’APS.

Ahmed Gadda a pris le maquis en 1946 alors qu’il était encore enfant  pour rejoindre le groupe des fameux « bandits d’honneur » de l’Aurès. En effet, ayant été l’agent de liaison du groupe des insurgés, il fut dénoncé et arrêté. Il réussit  cependant à s’échapper peu de temps après, et à rejoindre le groupe des bandits d’honneur.

Ces hommes d’honneur ont choisi la voie de la lutte armée avant le 1er Novembre 1954. Ils seront contactés dès 1947 par Ben Boulaïd, et vont constituer les premières caches d’armes qui serviront le 1er Novembre 1954.

Après la dissolution de l’Organisation Secrète (OS), c’est au sein de ces combattants que les militants recherchés : Abdelhafid Boussouf, Mourad Didouche, Rabah Bitat, Lakhdar Bentobbal, Youcef Zighoud, Abdeslam Habbachi, et Mostefa Benaouda trouvèrent refuge. Rompus à la lutte clandestine et aux lois d’airain de la révolution, ils seront le fer de lance de la Révolution.

Recherché depuis 1947 jusqu’à l’indépendance, Ahmed Gadda ne fut jamais arrêté en dépit de ses mouvements constants et de ses nombreuses actions, dont sa participation à la bataille d’Ifir Lebleh aux côtés de Mostefa Benboulaïd.

Après l’indépendance, Ahmed Gadda s’est installé à Tazoult  près de Batna, où il a vécu fidèle à ses principes, refusant de se mêler aux activités suspectes d’une partie de la « famille Révolutionnaire ».

Il est mort comme il a vécu : en «bandit d’honneur».

Son enterrement aura lieu aujourd’hui lundi 22 octobre à Batna.

Auteur
Jugurtha Hanachi

 




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Louisette Ighilahriz : « Je ne peux pas voter pour un candidat invisible »

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Après sa démission du Sénat

Louisette Ighilahriz : « Je ne peux pas voter pour un candidat invisible »

Sénatrice du tiers présidentielle, l’ancienne moudjahida Louisette Ighilahriz a décidé de claquer la porte du Sénat pour protester contre un « cinquième mandat » et le climat général du pays.

«Le Président est pris en otage par un groupe qui parle en son nom. Je ne peux pas voter pour un candidat invisible. Au moins qu’il sorte et nous dise : ‘‘Votez pour moi.’’ Il ne fait qu’une ou deux apparitions par an de trois minutes», a-t-elle déclaré à El Watan. 

« Le 4e mandat finit très mal avec l’affaire de la cocaïne, la chkara, la mise sous mandat de dépôt de généraux-majors et la présence à nos portes du FMI parce que nos réserves de change ont fondu. L’argent est à l’étranger. Il y a eu des réalisations certes, mais très peu», ajoute-t-elle dans ses réponses. Puis de lâcher cette vérité tue par les « élus »:

 «Le Président est pris en otage par un groupe qui parle en son nom. Je ne peux pas voter pour un candidat invisible. Au moins qu’il sorte et nous dise : ‘‘Votez pour moi.’’ Il ne fait qu’une ou deux apparitions par an de trois minutes.»

Elle dénoncera aussi le sort fait à Issad Rebrab par des puissants qui ont des relais haut placés. « Qu’ils nous disent pourquoi ils refusent qu’Issad Rebrab s’installe en Algérie. On lui ferme toutes les portes. Est-il un harki ? A-t-il volé ?» s’interroge-t-elle. 

Dans sa lettre de démission, elle s’est étalée sur les raisons de ce coup d’éclat qui intervient au moment où Abdelkader Bensalah, président du Sénat est dit très malade, et celui de l’APN poussé à la porte par une coalition de partis pro-Bouteflika. 

« Les causes de celle-ci (la démission, NDLR) sont, entre autres : je ne suis pas convaincue pour ma participation à un 5e mandat. Donc, je suis contre. Deuxièmement : un climat anxiogène règne dans l’enceinte de la structure, qui m’étouffe et me désoriente à toute nouvelle initiative », précise Louisette Ighilahriz.

Louisette Ighilahriz a été désignée sénatrice dans le tiers présidentiel en février 2016.

Auteur
La rédaction

 




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Cameroun : tensions et arrestations à la veille de l’annonce des résultats du scrutin

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Présidentielle

Cameroun : tensions et arrestations à la veille de l’annonce des résultats du scrutin

 Au moins trente personnes ont été interpellées dimanche en marge d’une manifestation interdite à Douala, a constaté l’AFP à la veille de la proclamation officielle des résultats de l’élection présidentielle du 7 octobre.

Les interpellations se sont déroulées sur les lieux d’une marche appelée par un député d’opposition contre les « irrégularités » du scrutin présidentiel, et interdite par les autorités, a constaté l’AFP.

Deux journalistes camerounais présents sur les lieux de la marche interdite ont été interpellés plusieurs heures.

« La marche a été interdite. Les personnes qui ont voulu braver cette interdiction ont été interpellées et répondront de leurs actes devant la justice », a indiqué dimanche soir à l’AFP une source administrative à Douala.

C’est la première fois depuis le début mi-septembre du processus électoral au Cameroun qu’une vague d’interpellations de cette ampleur est opérée contre un rassemblement politique.

Un député du Social democratic front (SDF, principal parti d’opposition=, Jean-Michel Nintcheu, avait donné rendez-vous à 15H00 (14H00 GMT) sur un rond-point de Douala pour « dénoncer les fraudes massives et honteuses » qui ont marqué le scrutin, selon l’opposition.

Le sous-préfet de Douala III, Nouhou Bello, avait interdit la manifestation pour « menaces graves de troubles à l’ordre public ».

Sur le rond-point à 15H00, une forte présence policière était visible mais pas de militants du SDF, a constaté l’AFP sur place.

M. Nintcheu ne s’est lui pas rendu à la marche. « La police a encerclé son domicile, il n’a pas pu sortir de la journée », a déclaré à l’AFP un membre de son parti, à Douala.

La présidente d’un parti d’opposition établi à Douala, Kah Wallah, a dénoncé sur les réseaux sociaux avoir été elle aussi « en résidence surveillée totalement illégale » dimanche après que des policiers aient pris position autour de son domicile, jusqu’au soir. 

L’accès au réseau social Facebook a été perturbé dans la journée de dimanche, selon plusieurs utilisateurs dans différentes villes du pays, sans qu’il soit possible dimanche soir d’en connaître la cause.

« Sans VPN, je n’arrive pas à me connecter depuis hier soir », a déclaré un usager de Yaoundé, corroborant une dizaine de témoignages à l’AFP en ce sens.

L’ONG Internet sans frontière (ISF) s’est dite « très préoccupée » par ce « ralentissement du réseau internet », selon sa présidente, Julie Owono, à l’AFP.

M. Nintcheu avait déclaré, dans des entretiens à la presse début octobre, « soutenir la démarche » de Maurice Kamto, candidat de l’opposition qui a revendiqué la victoire avant la proclamation des résultats et appelé à une transition politique.

Le Conseil constitutionnel, après avoir rejeté 18 recours post-électoraux, doit proclamer les résultats officiels de la présidentielle lundi à 11H00 (10H00GMT) à Yaoundé.

Auteur
AFP

 




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Un voleur de bétail à Oued Taga et El-Madher arrêté par les gendarmes.

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BATNA

Un voleur de bétail à Oued Taga et El-Madher arrêté par les gendarmes.

Les services d’enquêtes de la brigade de la Gendarmerie relevant de la commune de Oued Taga et El-Madher ont pu mettre hors d’état de nuire un individu spécialisé dans le vol du bétail dans la wilaya de Batna et ses régions limitrophes, apprend-on.

Selon nos sources d’informations, il s’agit d’un jeune individu impliqué dans deux affaires de vols identiques opérées dans deux endroits (communes de Oued Taga et El-Madher) ). Au total, 78 têtes de bétails ont été récupérées suite à une enquête minutieusement diligentée en collaboration entre les deux brigades de la gendarmerie relevant des deux communes (Oued Taga et Elmadher).

A noter que sur les 78 têtes de bétail qui ont été récupérées dans une ferme appartenant à sa grand-mère, située dans la commune de Oued Taga, 47 moutons ont été rendus à leur propriétaire dont la ferme est située à El Madher. Le mis en cause a été présenté devant le procureur de la république près le tribunal d’Arris.

En outre, dans la même journée, les services de la brigade de la gendarmerie de Ghassira relevant de la même daïra d’Arris ont pu mettre la main sur une quantité de 240 bouteilles d’alcool. Selon les mêmes sources, il s’agit d’un individu âgé de 31 ans à bord de son véhicule de marque Marutti qui a été arrêté lors d’un barrage de routine situé dans la petite commune de Kief-Laarousse, pas loin de Ghassira.

L’individu avait en sa possession une quantité importante de bouteilles de boissons alcoolisées dissimulées dans la voiture destinée pour le commerce illicite dans la région. Le présumé coupable a été présenté devant le procureur de la république près la même cour d’Arris.

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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