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samedi 20 septembre 2025
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La révision de la loi sur les hydrocarbures « arrive à sa fin »

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Mustapha Guitouni :

La révision de la loi sur les hydrocarbures « arrive à sa fin »

La révision de la loi sur les hydrocarbures « arrive à sa fin », a affirmé dimanche à Alger le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni.

« Quand on élabore une loi, on a toujours des difficultés pour la faire aboutir. Il vaut mieux que (la phase de son élaboration) dure pour qu’on puisse étudier tous les risques. Maintenant, on a introduit (l’exploitation) off-shore et le non conventionnel. Actuellement, on arrive à la fin de la révision de la loi sur les hydrocarbures », a indiqué M.Guitouni lors d’une conférence-débat tenue à l’issue de l’inauguration du nouveau siège de l’Agence Nationale pour la Valorisation des Ressources en Hydrocarbures (ALNAFT).

Le ministre a relevé que depuis l’amorce, en juin 2014, de la baisse des cours du pétrole passés de 140 dollars jusqu’à atteindre 29 dollars, une dizaine de pays producteurs de pétrole ont déjà procédé à la révision de leurs lois respectives sur les hydrocarbures.

Dans ce sens, a-t-il poursuivi, l’Algérie fait de même afin de s’adapter aux changements géopolitiques enregistrés: « On ne peut pas (continuer à) appliquer la loi en vigueur alors que les cours se sont dramatiquement effondrés » depuis juin 2014.

Ainsi, pour plus d’attractivité, l’Etat a décidé de revoir le texte en vigueur, et ce, en introduisant beaucoup de « souplesse » à l’effet d’attirer davantage les investisseurs étrangers, selon le ministre.

Pour M. Guitouni, l’Algérie est aujourd’hui décidée à poursuivre ses projets d’investissements notamment en partenariat avec les étrangers: « il faut reconstituer les réserves du pays . Et la seule façon pour y arriver est de lancer des investissements avec le partenaire étranger. Sonatrach seule ne peut y arriver. Les investissements sont très grands et le risque est d’autant plus grand ».

« On va reconstituer les réserves du pays, d’autant que l’Algérie s’oriente aujourd’hui vers la diversification du bouquet énergétique », a t-il avancé.

Mettant en exergue l’importance de la révision de ce texte, M. Guitouni a souligné que la prochaine loi devra être « bénéfique » pour le pays et sera en adéquation avec les changements qui caractérisent aujourd’hui le marché international.

 

Auteur
APS

 




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Samir Bouakouir appelle à un congrès de refondation du FFS

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POLEMIQUE

Samir Bouakouir appelle à un congrès de refondation du FFS

La radiation de Salima Ghezali du FFS pour n’avoir pas demandé l’autorisation de publier une opinion politique est à la fois choquante et absurde.

Si le règlement intérieur et les statuts sont opposables à tout un chacun, les invoquer pour bâillonner la libre expression est absolument condamnable. Cette fâcheuse décision n’est en tous cas pas digne d’un parti comme le FFS, précurseur du combat pour la démocratie et les libertés, toutes les libertés.

Le spectacle désolant offert par les responsables du FFS depuis quelques années, depuis au moins le décès de son fondateur, Hocine Ait Ahmed, et leur incapacité à imaginer des mécanismes politiques favorisant la confrontation démocratique a fini par donner l’image d’un parti rabougri, replié sur lui-même, s’appauvrissant intellectuellement et politiquement.

La lettre de Salima Ghezali, dont je partage largement les grandes lignes, aurait dû donner lieu un débat politique libre au sein, et à l’extérieur, des instances du parti. En effet, interpeller aujourd’hui l’Armée sur les risques d’enlisement fatal pour le pays et débusquer, sous prétexte de respect de la légalité constitutionnelle, la fausse neutralité derrière laquelle se réfugient son Etat-major pour perpétuer un ordre autoritaire et corrompu est une démarche pertinente et responsable. Elle permet de poser les vrais termes du débat au moment où des pseudo-opposants font diversion en s’agitant fiévreusement autour d’un hypothétique cinquième mandat.

J’appelle donc solennellement les dirigeants actuels du FFS, à la veille de la tenue du Conseil national, à la sagesse et à la raison en annulant cette injustifiable décision. Les purges staliniennes, dont j’ai été victime tout comme nombre de cadres et de militants ainsi que les règlements de compte doivent cesser pour laisser place à une Rencontre nationale où seront conviés anciens et nouveaux cadres, non pas dans une sorte de messe faussement fraternelle, donnant lieu à des congratulations hypocrites, mais pour engager une sérieuse réflexion politique et stratégique sur l’avenir du pays, comme un prélude à l’organisation d’un Congrès de refondation.

Le FFS a fait de la réhabilitation du politique son crédo. Il est temps de le réhabiliter en son sein.

Image retirée.

Auteur
Samir Bouakouir

 




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De lourdes accusations pèseraient sur les cinq généraux-majors en détention provisoire

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REGARD

De lourdes accusations pèseraient sur les cinq généraux-majors en détention provisoire

La grande muette doit bégayer en ce moment. Cinq puissants généraux-majors placés, dimanche 14 octobre, en mandat de dépôt par le tribunal militaire de Blida.

Faut-il applaudir ou s’en inquiéter ? L’affaire n’est pas mince quand on connaît le fonctionnement hiératique des institutions du pays.

Said Bey, ancien patron de la 2e Région militaire (RM), Lahbib Chentouf, ancien commandant de la 1re RM, Saïd Bey, Cherif Abderrazak, ex-commandant de la 4e RM, Menad Nouba, ex-commandant de la Gendarmerie nationale, Boudjemaa Boudouaouar, ancien directeur des finances au ministère de la Défense nationale ainsi qu’un colonel du renseignement dorment dans la prison militaire de Blida. Un fait unique dans les annales de l’histoire de l’Algérie. Des officiers supérieurs devant la justice ! L’Algérien lambda n’a pas vu pareil opération.

Cette opération intervient dans un contexte très particulier. Celle d’un président coupé de l’Algérie vivant reclus dans sa résidence, laissant le fonctionnement des affaires du pays à des seconds couteaux. Pas seulement, puisque les Algériens assistent ahuris par le spectacle qu’offre les députés de la majorité à l’APN. Cinq groupes parlementaires supporters du clan au pouvoir qui exigent le départ du président de l’APN, lui-même soutient patenté du président Bouteflika. C’est à ne rien comprendre !

Affairisme au sommet de l’Etat

Mais revenons à cette affaire de la décennie ! Les chefs d’accusation retenus contre les cinq généraux-majors pèsent lourd sur leur dossier. Trafic d’influence et corruption… rien que ça.

Si l’on en croit El Watan, tout est parti de l’arraisonnement des 701 kg de cocaïne par l’armée fin mai dernier au port d’Oran. L’importateur de la viande congelé dans laquelle était cachée la cocaïne, Kamel Chikhi, dit El Boucher, croupit depuis en prison. Mais l’enquête entretemps révèle ses relations tentaculaires au sein des institutions militaires, de la haute administration, des élus… au sommet de l’Etat, beaucoup de beaux linges est éclaboussé.

La première tête à tomber a été celle du patron de la DGSN, Abdelghani Hamel qu’on disait pourtant un temps comme possible candidat du clan au remplacement de Bouteflika.

Le vice-ministre de la Défense Ahmed Gaïd Salah, débarque ensuite le général-major Menad Nouba, patron de la Gendarmerie. S’ensuivront alors les limogeages des six commandants de Régions militaires dont deux sont aujourd’hui incarcérés. Un véritable séisme.

Les premiers éléments de l’enquête sur Kamel Chikhi révèlent sa proximité avec de nombreux généraux qu’il gratifie de nombreux cadeaux pour services rendus. « Le premier à être mis en cause est le directeur financier, le général-major Boudjemaa Boudouaouar, dont la proximité avec Kamel, dit «le Boucher», est sur toutes les lèvres », écrit El Watan.

Boudjemaâ Boudouaour a fait la connaissance de Kamel Chikhi par l’intermédiaire de son collègue, le général-major Mokdad Benziane, ex-directeur du personnel au ministère de la Défense.

Dans la foulée, ajoute El Watan, Boudjemaâ Boudouaouar « s’est offert une villa coloniale dans un quartier résidentiel à El Biar, (Alger), avant de la raser pour en construire une autre à coups de milliards, et achète deux appartements haut standing dans une des résidences promotionnelles de Kamel Chikhi. Aussi bien le général-major Mokdad que le général-major Boudouaouar étaient considérés comme faisant partie des hommes de confiance du chef de l’état-major ».

Fils de généraux impliqués ?

Il est reproché au général-major Saïd Bey et au colonel chargé de la sécurité de l’armée au niveau de l’Ouest d’avoir manqué de vigilance dans une affaire de sécurité de l’Etat.

L’affaire ne s’arrête pas là. Les éléments de l’enquête « auraient évoqué le fils de l’ex-chef de la 4e RM, le général-major Abderrazak Cherif, ses relations dans les milieux d’affaires et particulièrement avec Kamel Chikhi, qu’il aurait introduit dans le circuit des marchés d’approvisionnement en viande des casernes à Ouargla. Il en est de même pour l’ex-chef de la 1re RM, le général-major Lahbib Chentouf, dont le fils aurait été identifié parmi les personnalités qui fréquentaient les bureaux de Kamel Chikhi. »

Au-delà de ces lourdes accusations qui pèsent sur ces prévenus, l’affaire tombe dans une période particulièrement troublante. Si la célérité de la justice militaire est à saluer, il y a de quoi s’interroger sur les autres affaires qui ont touché par le passé des ministres proches du clan au pouvoir et qui ont réussi tous à passer entre les gouttes sans grand fracas. Certains ont même eu droit à une réhabilitation en bonne et due forme.

Auteur
Yacine K.

 




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Plus de 600 délits enregistrés par la police à Batna

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POLICE/JUSTICE

Plus de 600 délits enregistrés par la police à Batna

Le premier responsable de la cellule de communication Ben Achi Mohamed et l’officier, Si Ahmed Salah, ont présenté un bilan des opérations menées par la police en septembre. Plutôt impressionnant !

Il est d’emblée signalé l’accomplissement de 102 opérations dont 15 autres opérations ont été conjointement effectuées avec les services de la brigade de la gendarmerie, 2032 opérations de contrôle de véhicules, 2556 contrôles de personnes, l’arrestation de 43  personnes mandats de dépôt et 111 procédures judiciaires de citations directes et d’autres poursuites judiciaires.

Les services de sécurité de la wilaya de Batna ont ainsi enregistré 664 délits divers, selon les chiffres donnés. Par ailleurs des tentatives de meurtre et autres trafics de faux billets ont été enregistrés par la police dans la wilaya.

Y sont impliqués 545 individus dont 102  ont été écroués. En outre, 272 affaires diverses ont pour auteurs 229  individus dont 17 ont été arrêtés et écroués. Dans les 48 délits recensés sont concernées 60  personnes, dont 12 arrêtées. Toujours dans le même volet, on enregistre 32 affaires diverses impliquant 35 personnes dont  huit arrêtées. Il faut signaler aussi que 11 autres délits selon le communiqué, ont eu pour auteurs 10 dix personnes, lesquelles sont arrêtées. En outre, on note 260 autres délits divers y impliquant  132 individus dont 06 écroués.

Par ailleurs, on note 38 affaires de drogue et stupéfiants. 08.071 kilogrammes de kif et 545 comprimés en plus de 07 canettes (produit liquide considéré comme drogue) ont été saisis sur 71 personnes entre consommateurs et dealers ; 17 d’entre eux ont été écrouées. En ce qui concerne les accidents de la circulation, on enregistre 35 personnes blessées dont quatre personnes décédées tandis que 2277 PV ont été infligés, selon les degrés de la faute.

431 permis de conduire ont fait l’objet de retrait, 11 PV concernant l’hygiène et la protection de l’environnement ont été établis, alors qu’au registre des constructions illicites, on relève 52 PV. A noter que 03 constructions illicites (d’habitats) ont  fait de démolition sur ordre des autorités administratives durant le mois de novembre.

 

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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Les officiers du Collège de défense du G5 Sahel font leur rentrée à Nouakchott

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MAURITANIE

Les officiers du Collège de défense du G5 Sahel font leur rentrée à Nouakchott

A Nouakchott, en Mauritanie, c’est la rentrée des classes pour les officiers du Collège de défense du G5 Sahel. Un peu moins d’une quarantaine d’élèves, venus des cinq pays de la région rejoignent ce lundi 15 octobre les bancs de «l’école de guerre», pour une suivre une formation opérationnelle et académique de 9 mois.

La mise en place du Collège de défense du G5 Sahel est une volonté politique des pays de la région, qui pour certains disposaient déjà d’outils « pédagogiques », que le G5 a permis de  «revitaliser » comme le Collège sahélien de sécurité à Bamako, le centre sahélien d’analyse des menaces et d’alerte précoce et le collège de défense basé à Nouakchott. Le collège de défense du G5 Sahel était dans les cartons avant même la formation de la force conjointe. Sa création fut l’une des premières décisions validées par le G5.

A la base, le Collège de défense est une initiative mauritanienne, présentée comme la première école de guerre transnationale au monde. Les bâtiments sont sortis de terre financés par un pays du Golfe. C’est le général de Brigade mauritanien Brahim Vall qui est à sa tête. Le projet a été soutenu depuis son origine par le ministère des Affaires étrangères, rappelle-t-on à Paris, avec un investissement d’un million d’euros depuis le départ et la mise en place d’un coopérant français.

Selon nos informations, le budget annuel destiné au fonctionnement de l’établissement serait de 800 000 euros. A partir de lundi, les choses sérieuses commencent pour les 37 stagiaires de la toute première promotion.

Ces officiers issus des cinq pays du G5 ont tous 15 à 20 ans d’expérience dans les forces de leur pays et sont sur les bancs de l’école pour se former au haut commandement militaire et l’encadrement afin de permettre au G5 de disposer de cadres à même d’organiser des opérations, gérer la logistique et conduire des missions de combat dans le respect du droit des conflits armés.

A terme, l’école devrait permettre de renforcer la coopération et l’efficacité des armées du G5, à condition que la greffe prenne, car il n’est pas évident de faire travailler ensemble des officiers qui n’ont pas nécessairement la même culture et la même langue, sans compter les coûts liés au transport par avion des élèves qui viennent de toute la région.

Auteur
RFI

 




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Histoire des Berbères : les Kabyles sous l’empire ottoman

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CONFERENCE chez l’ACB

Histoire des Berbères : les Kabyles sous l’empire ottoman

Conférence à l’Association de culture berbère mercredi 17 octobre 2018 à 19h

Dans le cadre de la série de conférence « L’Histoire des berbères »

Conférence avec Omar Hamourit : Les Kabyles sous l’Empire Ottoman

Le sujet de la présente conférence portera sur l’arrivée des ottomans en Afrique du Nord. Nous avons parlé, dans les précédentes conférences, de berbères confrontés aux divers peuples venus les conquérir.  Cette fois-ci, nous parlerons des Kabyles parce qu’ils étaient les seuls berbères, au 16eme siècle, à avoir été confrontés aux ottomans. Car, ces derniers ne se sont pas installés au Maroc. Et en Tunisie, les berbères s’étaient presque totalement dissous dans l’arabité …

La conférence commencera par la prise de Béjaia (Vgayeth, Bougie), en 1510, par les espagnols. Deux hommes issus de la Kabylie, vont émerger pour construire deux royaumes, afin de faire face aux espagnols qui menaçaient les rives sud de la méditerranée, depuis la Reconquista. 

Le premier, c’est Ahmed Ait Kadi, descendant des Ait Ghoubri, à Aourir ath Menguellet (Ain el Hammam  ou Michelet), où il bâtit la dynastie des Koukou.  Le deuxième, dans les Bibans, Abdelaziz Nait Abbas, qui fonda la dynastie des Ait Abbas qui se transforma en dynastie des Mokrani.

Ces deux royaumes vont s’allier,  dans un premier temps, aux ottomans, les frères Barberousse (Aruj et Kheirdine), avant  de s’opposer à eux farouchement. Ahmed Ait Kadi a même occupé Alger, en battant sévèrement les troupes ottomanes sur les plaines de l’oued Isser.  Les deux royaumes sans être des grands ennemis, ont très peu coordonné leurs actions, pour former une force susceptible de prendre totalement leur autonomie et constituer un Etat durable.

Ces deux royaumes ont duré presque deux siècles et soixante-dix ans. Le dernier sultan fut Cheikh Mohand Mokrani qui s’est soulevé contre l’armée française. 

Animée par Belaïd Addi

Omar Hamourit a étudié la philosophie à la Sorbonne Paris 1. A, rédigé une thèse universitaire sur l’histoire et l’épistémologie des sciences ainsi que plusieurs articles et conférences sur l’impact de la science sur la culture.

Passionné de l’antiquité, de l’histoire en général et de la culture du Moyen-Age et plus particulièrement ceux du Maghreb. Il a écrit plusieurs articles sur le processus d’islamisation de l’Afrique du Nord.

 

 




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58 quintaux de tabac brut saisis à Barika et Ain-Yagout (Batna)

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JUSTICE

58 quintaux de tabac brut saisis à Barika et Ain-Yagout (Batna)

Dans le cadre de la lutte contre le commerce illicite et notamment la fraude et la contrefaçon, la brigade de la gendarmerie relevant de la commune de Barika est parvenue, lors d’une minutieuse opération, à démanteler une bande composée de 03 individus impliqués dans les affaires de commerce illicite, trafic et contrefaçon de tabac brut sans factures ni autorisation.

Selon nos sources d’informations, il s’agit d’une voiture de marque Dacia-Logan  à son bord deux individus âgés entre 35 et 42 ans qui roulaient en éclaireurs vers 06 heures du matin, sur la route nationale (RN 70 )  devant une camionnette transportant une quantité de 4600 kg, équivalent à 48 quintaux de tabac brut destinée pour le commerce illicite. L’individu avec deux de ses acolytes  ont été arrêtés puis présentés devant la cour près le tribunal de Barika. Quant à la marchandise saisie a été transférée aux services de la direction  des domaines.

Durant la même journée, les services de la brigade relevant de la commune de Ain-Yagout ont procédé à l’arrestation de deux autres individus âgés de 25 ans à bord d’une camionnette de marque Citroën chargée d’une importante quantité de tabac brut soit 1200 kg destinée à être écoulée dans le commerce illicite, trafic et la contrefaçon. Les présumés ont été aussi conduit devant le procureur de la république près le tribunal de Seriana. Quant à la marchandise saisie a été aussi transférée vers les services de la direction des domaines. Une procédure judiciaire a été établie à l’encontre des ces  mis en cause pour les chefs d’accusation de constitution d’ateliers clandestins de fabrication de tabac à contrefait, la contrefaçon d’une marque d’une entreprise nationale, l’évasion fiscale et défaut de registre de commerce.

Aussi, il a été saisi une quantité de  254 bouteilles de boissons alcoolisées diverses dans la commune de Merouana. Selon la même source, il s’agit d’un individu récidiviste âgé de 33 ans qui a été arrêté à son domicile suite à mandat de perquisition par le procureur de la république relevant de la cour près le tribunal de Merouana. Celui-ci avait en sa possession une quantité importante de bouteilles de boissons alcoolisées diverses dissimulée chez lui, destinées pour le commerce illicite, le marché noir, apprend-on. Quant à son associé, un individu âgé de 30 ans, il a pris la fuite.

Après une cavale qui n’a point duré, il a été à son tour arrêté puis a été présenté devant le procureur de la république près le tribunal de Merouana.

 

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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Comment comprendre ce monde ?

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LE COIN DES POETES

Comment comprendre ce monde ?

Quelqu’un a dit et il disait si vrai

Faisant ce beau constat de notre société

Où il apparaît

Que l’hymen serait

Plus important que le cerveau

Qui vaut bien ce qu’il vaut !

 

Ajoutant que l’habit l’emporte sur le cœur

De même que l’esthétique,

Avis aux amateurs,

L’emporte sur le fond et même le physique !

 

C’est là que l’ouverture aux idées nouvelles

Devient de l’athéisme,

Faisant l’apologie d’un nouveau déisme

Où les oppositions ne créent que des querelles !

 

Tandis que l’amertume qui règne sur les cœurs,

S’ennoblit et s’impose en toute fierté

Qui quiconque oserait, jetant au loin les fleurs,

S’armerait de son sabre niant les libertés.

 

L’on respire le football,

Oubliant la culture,

En fermant les écoles,

On creuse sa sépulture.

 

Ainsi, tous ces savants,

Aussi fous soient-ils,

Maudits et inutiles

Cèderont devant les charlatans.

 

L’homo sapiens a dit, usant de sagesse,

Que ce monde dérangé a perdu sa noblesse,

Que l’humain, princier, ne vit que de bassesse,

Quand l’avenir appartient à qui use de hardiesse.

 

Cet espace est le vôtre ami(e)s poète(esse)s. Nous vous le réservons pour la publication de vos poèmes avec votre illustration. Adresse mail : redactionlematindz@gmail.com

Auteur
Saïd Mecheri

 




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« Sonatrach va renégocier tous les contrats gaziers à long terme », estime Mustapha Guitoune

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ENERGIE

« Sonatrach va renégocier tous les contrats gaziers à long terme », estime Mustapha Guitoune

Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a indiqué dimanche à Alger que tous les contrats de commercialisation de gaz à long terme seront renégociés.

« Tous les contrats de commercialisation de gaz à long terme vont être revus, mais ce seront des négociations fermes », a indiqué M. Guitouni lors d’une conférence-débat tenue à l’issue de l’inauguration du nouveau siège de l’Agence Nationale pour la Valorisation des Ressources en Hydrocarbures (ALNAFT).

Soulignant que les contrats, de manière générale, sont « négociables », M. Guitouni a mis l’accent sur la « grande confiance » des clients européens à l’égard de l’Algérie qui, a-t-il soutenu, a « toujours honoré » ses engagements.

Pour rappel, Sonatrach avait signé avec Eni, en juillet dernier à Milan, un accord dans lequel les deux parties ont, entre autres, convenu d’entreprendre une négociation commerciale avec l’objectif d’évaluer la prorogation de la fourniture du gaz au-delà de l’échéance contractuelle en 2019.

Aussi, en juin dernier, Sonatrach avait signé des accords portant sur le renouvellement des contrats de vente et d’achat de gaz naturel à destination de l’Espagne avec la compagnie Gas Natural Fenosa, et ce, jusqu’en 2030.

Ces accords devraient permettre à Sonatrach de consolider sa position de principal fournisseur de gaz sur le marché espagnol et de renforcer la relation de coopération avec son partenaire historique Gas Natural Fenosa.

Les relations commerciales entre Sonatrach et Gas Natural Fenosa ont débuté à travers des approvisionnements GNL au début des années 70, puis se sont consolidées avec la réalisation des gazoducs Pedro Duran Farell (GPDF) et Medgaz.

 

Auteur
APS

 




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Sénateurs, députés ou l’art du mensonge et de l’esbroufe

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Lettre de Médéa

Sénateurs, députés ou l’art du mensonge et de l’esbroufe

« On ne ment jamais tant qu’avant les élections, pendant la guerre et après la chasse.” Georges Clemenceau (1841-1929).

Ils sont sénateurs, ils sont députés, ils sont les privilégiés de la république, ils sont commerçants et entrepreneurs en puissance avant d’être ce qu’ils sont supposés être : des législateurs. Le sont-ils vraiment dans leurs hémicycles, mûs depuis fort longtemps en caisses de résonance et de théâtre des farces et des tragédies. Pouvoir présidentiel absolu oblige!

Remplis de bustes creux, incultes pour la plupart, ayant fortement monnayé leurs « faisant fonctions » pour faire dans la proximité des pouvoirs de décision aux fins de récolter les dividendes de leurs sombres investissements par la chkara, ce redoutable bâton de la puissance corruptrice. Il semblerait que plus de 100 députés n’ont pas le baccalauréat, tandis que 90 autres refusent de dévoiler leurs niveaux d’études, des législateurs ne connaissant pas un traître mot du Droit aux destinées de toute une nation, quelle impudence !

Ne voilà-t-il pas que la tentative de destitution de M. Saïd Bouhedja, l’actuel président de l’APN, vienne nous interpeller sur son inconstitutionnalité, et de l’intrigante  levée de boucliers de quelques « dépités » et leurs retraits de confiance, semble-t-il orchestré par Mahjoub Bedda le ministre des Relations avec le parlement…Parle ! parle et ment !

Et le peuple dans tout ça, diriez-vous ? Après avoir été leurré et abusé par des promesses sans lendemains, par la corruption, par le casse-croûte et par sa docile complicité, il s’est fait âne, en élisant de fieffés menteurs, véritables maîtres de l’esbroufe , des escrocs voilà qu’il se découvre monté dessus. Sitôt élus, ces ingrats quidams arborent fièrement le kit de service, des costumes étincelants dont ils n’ont même pris soin de retailler, des chaussures saltimbanques, bombant le torse de l’arrogance et du mépris, prennent leurs distances de cette plèbe et de ses multiples préoccupations, point d’oblativité, point de lobbying pour ramener des projets d’investissement à leurs wilayas respectives, leurs temps est désormais compté, place aux entourloupettes, aux passe-droits et aux délits d’initiés pour récupérer l’argent placé à leurs réussites électorales et rentrer dans leurs frais.

Place aux petits fours et aux thé au miel dans les salons feutrés et capitonnés, aux déjeuners-banquets, le gîte et le couvert à l’œil pour discuter affaires et mettre en pratique la sempiternelle emphase : Endirou atawil, s’assurer les moyens de la richesse, de la gloire et de la puissance.

Le vote initial de la kasma FLN de la wilaya de Médéa, jeudi dernier, pour la désignation de deux candidats, représentant la région aux postes de députés et sénateurs s’est fait, à couteaux tirés, les  4 heureux bénéficiaires n’auront d’autres choix que de faire de la surenchère lors du vote interne prochain pour s’acheter les voix des militants-électeurs, 20 millions de cts la voix, nous a-t-on susurré pour s’offrir une place dans les loges princières de la république. Après s’être appuyé sur le clan, la tribu et la région, et non pas sur la base d’un programme de développement tout azimut : la justice sociale, l’éducation et la santé, le peuple, regrettant ses choix complices, en élisant naïvement les fossoyeurs de ses rêves, de ses espoirs et de ses aspiration, ne sait plus à quel saint se vouer pour le faire sortir de cette ornière d’aléas qui lui font la vie dure depuis 4 mandats successifs de Fakhamatouhou.

« Prends garde foule moutonnière, accalameuse de drapeaux , de sabres et de politiciens, ayant vécue en esclave, tu crèveras en esclave… ! C’est dire que cette prophétie prononcée quelques minutes avant l’échafaud d’un anarchiste du 17e siècle a toujours droit de cité ». Allez savoir !

Auteur
Brahim Ferhat

 




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