24.9 C
Alger
vendredi 19 septembre 2025
Accueil Blog Page 2019

Mourad Bourboune : « J’ai chargé Ali Haroun pour défendre mes droits moraux et matériels »

0
Affaire du film « Ben M’hidi »

Mourad Bourboune : « J’ai chargé Ali Haroun pour défendre mes droits moraux et matériels »

L’écrivain et scénariste nous a appris qu’il a chargé Maître Ali Haroun dans ce qu’on pourrait maintenant appeler « l’affaire du film Ben M’hidi ». «Maître Ali Haroun qui était mon responsable à la Fédération de France du FLN va défendre mes intérêts moraux et matériels », a-t-il déclaré au Matin d’Algérie.

«Je réclame simplement qu’on respecte les termes du contrat que nous avons signé. Je ne suis pas d’accord avec ce qui avait été fait», ajoute-t-il avec une pointe d’amertume que l’histoire de ce film en arrive là

Mourad Bourboune nous a affirmé que son scénario a été accepté au niveau des institutions en 2012. Mais depuis, il n’a plus de contact. « Je n’étais même pas au courant qu’il l’avait fini, c’est quand même incroyable !», s’indigne-t-il.

Mais pire encore, Mourad Bourboune estime que son scénario a été démantelé par le réalisateur Bachir Derrais. Le scénariste regrette par ailleurs qu’on l’ait pas contacté pour visionner le film. « On m’aurait informé je serai quand même aller le voir avant sa sortie », souligne-t-il.

Auteur
La rédaction

 




- Publicité -

Le journaliste Youcef Bettache est mort

0
DISPARITION

Le journaliste Youcef Bettache est mort

Terrible nouvelle. Youcef Bettache (53 ans) est donc parti. Il est (était donc !) de ceux qui faisaient Le Soir d’Algérie. Il y a comme ça parfois des destins contraires. Des espoirs brisés dans leur élan. 

Youcef Bettache de ces hommes humbles, droit et plein d’humilité dont le métier premier est de demeurer auprès de leurs semblables. De porter leur voix.

Youcef Bettache était journaliste mais n’aimait pas l’orchestre médiatique. Dans une espèce de dédain caché, il avait horreur des glapissements des nombreux obligés du pouvoir. Il faisait son métier avec passion et une grande conviction.

Dans un de nos récents échanges, il s’inquiétait de l’interminable crépuscule algérien et des menaces qui pèsent sur la presse.

Il était connu sous la signature de Abder Bettache depuis qu’il était journaliste à L’Opinion, un parmi les nombreux titres disparus dans le tumulte des années 1990.

Les questions sociales était le dada de Youcef. Sans doute par faiblesse pour les causes justes. Le 11 février 1996, il avait survécu à la voiture piégé qui a coûté la vie à Allaoua Aït Mebarek, Mohamed Dorban et Djamel Derraza. Mais cette fois, il a succombé à une fatale crise cardiaque. Terrible.Accablant. Tout ça pour ça ! Après avoir survécu à la horde terroriste, tu a été  rattrapé par un méchant infarctus.  

Quand un homme attachant part, il emmène toujours une part de nous-même avec lui et nous laisse une partie de lui-même pour continuer à vivre avec nous.

Youcef, je garderai, – nous garderons – de toi l’image de cet homme droit, à la plume juste qui ne badinait pas avec l’éthique. 

Adieu l’ami

L’équipe du Matin d’Algérie présente à la famille Bettache, ses enfants et ses proches ses plus sincères condoléances.  

Auteur
Hamid Arab

 




- Publicité -

Bouteflika opère un mouvement dans le corps des walis

0
DERNIERE MINUTE

Bouteflika opère un mouvement dans le corps des walis

Comme nous l’avions annoncé il y a quelques jours, le président Bouteflika a procédé à un mouvement dans le corps des walis.

Le journal télévisé de 20 heures citant un communiqué de la présidence de la République a donné cette liste.
 

À ce titre, sont nommés wali messieurs :
 

– Saddek Mostefa, Wali de Chlef.
 

– Hadjadj Messaoud, Wali d’Oum El Bouaghi.
 

– Maabed Ahmed, Wali de Béjaia.
 

– Mebarki Ahmed, Wali de Béchar.
 

– Cherfa Youcef, Wali de Blida.
 

– Chater Abdelhakim, Wali de Tizi Ouzou.
 

– Dif Taoufik, Wali de Djelfa.
 

– Saci Ahmed Abdelhafid, Wali de Sidi

Belabbes.
 

– Mezhoud Toufik, Wali d’Annaba.
 

– Abla Kamel, Wali de Guelma.
 

– Badaoui Abbas, Wali de Médéa.
 

– Baiche Hamid, Wali de Mascara.
 

– Bekkouche Benamar, Wali de Bordj Bou Arreridj.
 

– Salamani Mohamed, Wali de Boumerdes.
 

– El Afani Salah, Wali de Tissimsilt.
 

– Mohamedi Farid, Wali de Souk Ahras.
 

– Bouchemma Mohamed, Wali de Tipaza.
 

– Amieur Mohammed, Wali de Mila.

Par ailleurs, sont nommés wali délégué madame et messieurs :
 

– Dahimi Abderrahmane, Wali délégué d’Ouled Djellel.
 

– Amarani Farida, Wali délégué de Bouzaréah.
 

– Harfouche Benarar, Wali délégué de Dar El Beida.
 

– Smail Mohamed, Wali délégué de Chéraga.
 

– Yahiatene Yahia, Wali délégué de Touggourt.
 

– Guedjiba Abdellah, Wali délégué de Djanet.
 

– Mahmoudi Ahmed, Wali délégué d’El Meghaier”.
 

Auteur
Khaled Ouragh 

 




- Publicité -

Le choléra, l’écologie et « les boucs-émissaires » !

0
Regard

Le choléra, l’écologie et « les boucs-émissaires » !

« Ce qu’il y a de scandaleux dans le scandale, c’est qu’on s’y habitue. » a dit un jour Simone de Beauvoir.

En fait, à force que les scandales se multiplient le citoyen devient indifférent à ce qu’il lui arrive et/ou à ce qu’il l’entoure ! Cette indifférence n’émane pas d’une inconscience ou d’inculture, mais de l’indiscipline, d’irresponsabilité et du sentiment d’injustice. Pourquoi sommes-nous là ?

Est-ce une malédiction ou une simple démission : le responsable politique démission de sa mission, comme l’administrateur ou l’administré chacun renvoi la responsable sur le dos de l’autre !

Cet été est marqué par plusieurs scandales de la drogue au choléra, mais la seule et l’unique réponse, qui obsède les responsables et les citoyens, c’est de trouver le « bouc-émissaire » !

Pourquoi ? Afin d’endosser la responsabilité à l’autre au lieu d’assumer sa part de responsabilité ! La responsabilité est commune, elle n’est pas univoque, elle est multiple. Comme explique-t-on que le scandale de la drogue n’a pas pu mobiliser la société civile, via le système judiciaire et parlementaire, pour demander des comptes aux institutions de l’Etat ?

Comment peut-on expliquer l’absence de la communication et de transparence dans la gestion de cette affaire ? Quelle  place et rôle que le citoyen peut-il prendre dans ce genre de situation ? Doit-il rester spectateur ou acteur ? Passif ou actif ? C’est le dilemme dont chacun à son niveau devrait y réfléchir ! Néanmoins, restant pragmatique, la corruption n’est plus une affaire de l’Etat, ni celle du citoyen, elle est devenue culturelle.

Ni l’autorité morale religieuse, ni celle de l’Etat, ni celle de la bonne volonté citoyenne ne pourront, malheureusement, mettre fin à ce flux, qui fragilise les institutions de l’Etat et qui les déstabilisent.

La situation est complexe et compliquée pour la réduire à quelques facteurs. La responsabilité est à plusieurs niveaux, ainsi, le citoyen n’est pas souvent victime de ce qu’il lui arrive, il est aussi acteur de sa propre condition. Désormais, il est capable de rebondir et de s’organiser indépendamment de son administration. Il est temps que le citoyen exerce sa fonction !

Comment et pourquoi ? L’exemple du choléra est infligeant, flagrant de l’état de délabrement des valeurs disciplinaires comme le sérieux, l’exigence, la rigueur et l’empathie !

Quand la corruption devient une culture pour exercer sa citoyenneté, les autres valeurs, comme l’exigence et la rigueur perdent leur efficacité ! Et quand celle-ci sont pénalisées par les personnes qui les portent, on assistera à la perte de la compétence et la suite je vous laisse l’imaginer !

L’exemple que me viennent à l’esprit c’est la gestion des ordures dans nos villes, certes il y a une responsabilité de l’Etat d’imposer des taxes aux citoyens afin d’assurer les salaires et les gestions des ordures, mais également c’est aux citoyens de respecter les heures de ramassage et les consignes d’hygiènes !

Dans la réalité, ni l’un, ni l’autres n’est en mesure d’assurer et d’assumer son rôle, le résultat qui le paye c’est le citoyen, c’est-à-dire, c’est lui qui va supporter les mauvaises odeurs, les insectes, les rats, etc. ; le tout avec l’apparition des pathologies diverses.

Faire prendre conscience à nos concitoyens par l’éducation familiale, scolaire, dans les médias c’est nécessaire, cependant, quand chacun prend sa responsabilité c’est encore mieux, car sans cela le scandale n’y sera plus un scandaleux il devient une information à communiquer, ni plus, ni moins ! 

Auteur
Yazid Heddar

 




- Publicité -

Un salon du livre pour enfants au village d’Afir dans la commune de Boudjima

0
SAVOIR

Un salon du livre pour enfants au village d’Afir dans la commune de Boudjima

Pour la deuxième fois le salon du livre pour enfants du village d’Afir dans la commune de Boudjima, rassemblera éditeurs, écrivains, enseignants, animateurs et bien entendu des enfants.

Beaucoup d’enfants et leurs familles attendent ce rendez-vous né de la volonté de jeunes et de moins jeunes qui, ne veulent pas voir le village dépérir et sombrer dans la déliquescence sociétale ambiante.

Le président de l’association, Koceila Sersour, pour ne pas le citer, aidé de son ainé et néanmoins fondateur de l’association, M. Idir Djenad,active et rame à contre-courant.

Bien que la situation soit difficile et emprunte d’une morosité certaine, du haut de ses dix-neuf ans avec ses camarades, le président de l’association Imnar nous donne envie de rêver et d’espérer l’éclosion et la naissance de nouvelles ères culturelles jugulant les fléaux sociaux ambiants.

Rendez-vous les 5 et 6 octobre à l’école Belaid Addar, chaque présence est un acte de de résistance. Résister à l’obscurantisme, combattre l’ignorance, prôner l’égalité et l’esprit de la loi est sans nul doute le chemin le plus sûr pour aller de la barbarie vers la culture.

Auteur
Akli Drouaz

 




- Publicité -

JS Kabylie: Un plan à moyen terme pour remettre le club sur rails

0
Ligue 1 Mobilis

JS Kabylie: Un plan à moyen terme pour remettre le club sur rails

Avec deux belles victoires de rang, la première contre le MC Alger (5-0) et la deuxième face au CR Belouizdad (2 à 0), et aucun match perdu depuis le début du championnat, la JS Kabylie (Ligue 1 Mobilis) signe son retour sur la scène footballistique algérienne après voire frôlé la relégation l’an dernier.

Ces résultats sont « le fruit d’un travail entamé depuis le début de l’année avec une bonne préparation et l’augmentation de la charge de travail », a affirmé à l’APS, le président du club, Cherif Mellal.

Le boss du club kabyle  promet d’autres résultats grâce à un plan à moyen terme mis en place par le staff dirigeant afin de remettre la JSK sur rails, dans les deux ou trois prochaines années.

Assainissement de la situation financière et recherche de sponsors, formation, recrutement de joueurs qui ont la capacité de progresser, rigueur et discipline, sont les grands axes de ce plan entamé juste après avoir sauvé l’équipe de la relégation, et qui a permis aux canaris de se classer provisoirement  premiers au championnat de Ligue 1 Mobilis , a expliqué Cherif Mellal.

« A mon arrivée à la direction de la JSK, la situation financière du club était très difficile à cause des nombreuses créances. Nous avons mobilisé et sensibilisé les joueurs ce qui a assuré le maintien de l’équipe, ensuite nous avons entamé une autre démarche qui est de reconstruire le club avec des joueurs qui ont les capacités d’évoluer et qui ont aussi les qualités techniques. Ces critères nous ont permis d’avancer dans la reconstruction du club », a estimé le président des jaune et vert.

Les décisions ainsi prises par le staff dirigeant « ont permis d’asseoir l’équipe sur de bonnes bases et de la placer dans de bonnes conditions pour que dans deux ou trois ans et avec la stabilité qui est indispensable pour avancer et décrocher des titres, il y aura plus de résultats » a-t-il rassuré.

Plusieurs sponsors frappent à la porte de la JSK

Trouver des sponsors pour réaliser les objectifs du club est aussi au centre des préoccupations du directoire de la JSK. Selon Cherif Mellal, plusieurs d’entre eux ont pris attache avec la JSK.  » Il y a beaucoup de sponsors qui nous ont contacté et nous allons discuter avec eux en espérant arriver à des accords » a-t-il dit.

La signature, la semaine dernière, d’un contrat de sponsor avec le plus grand groupe algérien de bâtiment travaux publics et hydraulique Cosider, est une aubaine pour concrétiser les objectifs de la JSK. Cela permettra au club d’être fort financièrement et de concrétiser ses projets tel que l’organisation de stages de formation et surtout la construction du centre de formation de la JSK prévu à Oued Aissi sur un terrain de 4 ha, a-t-il observé.

La promesse faite par Cherif Mellal au public qui avait assisté en juillet dernier à la maison de la culture de Tizi-Ouzou, à la projection en avant-première, du documentaire « Joyeuse Saga des Kanaris » du réalisateur Abderrazak Larbi Cherif, de redorer le blason de la JSK et d’offrir à ces fans une équipe forte, « n’a pas été une réaction à chaud » à un film qui rappelle la glorieuse épopée de la JSK jusqu’aux années 1990, a-t-il confié.

« A mon arrivée à la tête de la JSK, j’étais assuré de pouvoir redresser le club, c’est ce que je suis en train de faire. Mon expérience de joueur de football à l’étranger, même si c’était dans des clubs amateurs, m’a permis de beaucoup apprendre. Je sais que la réussite est le fruit du travail, de la rigueur et de la discipline ».

Quant à l’objectif des canaris pour cette saison c’est le podium et pourquoi pas revenir dans les compétitions africaines dans les plus brefs délais » a souligné Cherif Mellal qui a exhorté les supporters du club à faire preuve de « patience » car « le parcours est encore long, à ne pas mettre la pression et à soutenir cette jeune équipe pour qu’elle se donne encore à fond ».

Auteur
APS

 




- Publicité -

N’oublie jamais tes racines !

0
LE COIN DES POETES

N’oublie jamais tes racines !

Dans les dédales de l’histoire

Marche et fait paraitre la gloire

Occultée, elle jaillira tôt ou tard

L’histoire se répétera avec ses avatars

N’oublie jamais tes racines !

 

Entre invasion et acculturation

Razzia et dilapidation

Tes racines se dessèchent

Avec commisération sous la dèche

N’oublie jamais tes racines !

 

Sous le regard des pillards

Ta culture se dissout dare-dare

Ton patrimoine s’effondre

Ta terre est à vendre

N’oublie jamais tes racines !

 

Savoir et éducation sont ton domaine

Reste droit comme un dolmen

Pour faire jaillir la lumière

Sans compter sur les prières.

N’oublie jamais tes racines !

 

Dans la claire conscience

Et la lueur de l’intelligence

Émerge des limbes du passé

Au risque de trépasser.

N’oublie jamais tes racines !

© Bachir Djaider

Jeudi 27 septembre 2018

Cet espace est le vôtre ami(e)s poète(esse)s. Nous vous le réservons pour la publication de vos poèmes avec votre illustration.
 

Auteur
Bachir Djaider

 




- Publicité -

Un terroriste s’est rendu à l’Armée à Tamanrasset

0
Selon le ministère de la Défense

Un terroriste s’est rendu à l’Armée à Tamanrasset

Un terroriste dénommé El Hemmal Kana, dit « Abou Khaled », qui avait rallié les groupes terroristes en 2006, s’est rendu mercredi aux autorités militaires à Tamanrasset, a indiqué jeudi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

« Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce aux efforts des Forces de l’Armée nationale populaire, un terroriste s’est rendu, le 26 septembre 2018, aux autorités militaires à Tamanrasset en 6  Région militaire », a précisé la même source.

Il s’agit en l’occurrence du dénommé « El Hemmal Kana », dit « Abou Khaled », qui avait rallié les groupes terroristes en 2006, a ajouté la même source, relevant que ledit terroriste était en possession d’un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov et d’un chargeur garni de munitions.

Dans le même contexte, des détachements de l’Armée nationale populaire (ANP) ont découvert et détruit une casemate pour terroristes et une bombe de confection artisanale, et ce, suite à des opérations de recherche et de ratissage menées à Tizi-Ouzou et Chlef/1e RM, a fait savoir la même source.

Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, un détachement combiné de l’ANP a arrêté, à El Oued/4e RM, un narcotrafiquant  à bord d’un véhicule touristique chargé de 10 kilogrammes de kif traité, tandis que des éléments de la Gendarmerie nationale ont saisi, lors d’opérations distinctes menées à Batna et Tébessa/5e RM, 8.750 cartouches de différents calibres et divers outils pour leur remplissage, a conclu le communiqué du MDN.

Auteur
APS

 




- Publicité -

Sur ordre de sa majesté Mohammed VI

0
COUP DE GUEULE

Sur ordre de sa majesté Mohammed VI

Sur ordre de sa majesté Jbiha, Zeroual, Amine, Saida, Mostapha, Ittabi sont morts

Sur ordre de sa Majesté  Hayet Belkacem vient de succomber aux tirs des snipers d’Etat en mer, la marine de sa majesté 

Sur ordre de sa Majesté, on poursuit, on traque, on enferme, on embastille, on élimine

Sur ordre de sa Majesté on soigne qui on veut, on éduque qui on veut, on emploie qui on veut.

Sur ordre de sa Majesté  Hayet Belkacem vient de succomber aux tirs des snipers d’Etat en mer, la marine de sa majesté   

Sur ordre de sa Majesté, une incarnation du gouvernement des ombres, des double-vies et de l’impérial, les vassalerie deviennent gouvernance et l’honnêteté des petites gens une accusation.

Sur ordre de sa Majesté, la Démocratie se résume à gouverner seul, à régner seul, à préserver la primaire sur toute chose.

Sur ordre de sa Majesté, le pouvoir du roi du Maroc procède du droit divin. Le monarque est un personnage « sacré », statutairement à mi-chemin entre l’humain et la divinité. 

Sur ordre de sa Majesté  Hayet Belkacem vient de succomber aux tirs des snipers d’Etat en mer, la marine de sa Majesté.

Sur ordre de sa Majesté, le peuple doit toujours au roi respect et tawqir, terme arabe évoquant une attitude à mi-chemin entre la révérence et l’adoration et, surtout, expression historiquement utilisée pour distinguer le lignage prophétique dont se réclament les rois du Maroc depuis des siècles.

Sur ordre de sa Majesté, la pluie, la richesse, l’ordre, les l’allégeance… sont autant de sujets que les sujets eux-mêmes séculairementt assujettis. 

Sur ordre de sa Majesté,  les routes, les écoles, les hôpitaux, les édifices sont bâtis ou oubliés, selon vos humeurs et vos fièvres.

Sur ordre de sa Majesté, la « reconduction de l’allégeance » à  chaque fête du trône. Les Marocains assistent encore à ce spectacle pharaonique : le souverain tout de blanc vêtu, fendant à cheval une foule d’adorateurs qui se courbent en cadence à son passage, tandis que les serviteurs du palais, vêtus de la coiffe rouge des esclaves d’antan, leur hurlent les messages de bénédiction du maître… Fait remarquable : parmi les milliers de personnes qui forment cette « chorégraphie », comme l’avait qualifiée le grand intellectuel marocain Abdellah Laroui, le roi, juché pendant toute la cérémonie sur son pur-sang, est le seul à ne pas toucher terre. Normal : il est khalifat Allah fi ardih, le représentant de Dieu sur sa terre, c’est inscrit noir sur blanc dans le texte d’allégeance ! (1) 

Sur ordre de sa Majesté, vous accumulez et avec une telle accumulation de pouvoir et de richesses, comment expliquer que le peuple marocain n’en veuille pas plus à son roi, et que le vent de ferveur du Printemps arabe n’ait pas dégénéré en fièvre révolutionnaire ? 

En effet, alors que les Tunisiens criaient «Ben Ali dégage» et que les Égyptiens scandaient «À bas Hosni Moubarak», seuls quelques rares têtes brûlées, au Maroc, appelaient à la chute de Mohammed VI et l’instauration de la République. L’écrasante majorité se contentait de dénoncer la « corruption de l’entourage royal » (comme si Mohammed VI était un membre extérieur à sa propre cour) et l’« absolutisme » (comme s’il s’agissait d’un concept abstrait, détaché de la personne du roi). 

Alors !

Ne nous dites pas que ce n’est pas sur ordre de sa Majesté que Hayat Belkacem vient de succomber aux tirs des snipers d’Etat en mer, la marine de sa Majesté. « 

Responsable ? Oui.

Coupable ? L’histoire interrogera le Makhzen sur l’ensemble de son oeuvre ! 

Et “l’important ce n’est pas tellement d’avoir des souvenirs (mauvais souvenirs ), c’est toujours de régler ses comptes avec eux.” écrit Umberto Eco

M. B.

(1) « Mohammed VI, despote malgré lui » par Ahmed Benchemsi

 

Auteur
Mohamed Bentahar

 




- Publicité -

27 élèves blessés suite au renversement d’un car à Oued Lili (Tiaret)

0
DERNIERE MINUTE

27 élèves blessés suite au renversement d’un car à Oued Lili (Tiaret)

27 élèves ont été blessées, aujourd’hui jeudi, suite au renversement d’un bus de transport scolaire entre la localité de Aïn-Bradja de la daïra de Oued Lili 20 km au nord du chef-lieu de wilaya de Tiaret, a-t-on appris auprès de source locale.

L’accident s’est produit à 7 heures du matin lorsque le conducteur a perdu les freins de son bus de marque « Sonacom » qui transportait 54 élèves en direction de la même localité, a précisé la même source.

L’accident a provoqué des blessures de divers degrés et des fractures à certaines de ces adolescentes dont l’âge varie entre 11 et 17 ans, tandis que le chauffeur a été lui aussi blessé.

Après avoir reçu les premiers secours au niveau de l’EPH de Oued Lili, l’ensemble des victimes de l’accident ont quitté cet établissement de santé et trois d’entre eux ont été évacués vers l’hôpital Youcef Damardji au chef-lieu de wilaya par les éléments de la protection civile, et qui se trouvent actuellement sous surveillance médicale, selon la même source.

Une enquête a été ouverte par les services de la gendarmerie nationale pour déterminer les circonstances exactes de cet accident.

Auteur
Khaled Ouragh

 




- Publicité -

DERNIERS ARTICLES

Luca Zidane

Luca, le fils de Zinédine Zidane, choisit l’Algérie

0
La Fédération algérienne de football a officialisé ce vendredi l’arrivée prochaine de Luca Zidane, fils de la légende Zinédine Zidane, avec le maillot des...
Enfants à Gaza

Gaza : l’ONU sait enfin lire !

LES PLUS LUS (48H)

Luca Zidane

Luca, le fils de Zinédine Zidane, choisit l’Algérie

0
La Fédération algérienne de football a officialisé ce vendredi l’arrivée prochaine de Luca Zidane, fils de la légende Zinédine Zidane, avec le maillot des...
Enfants à Gaza

Gaza : l’ONU sait enfin lire !