Le pôle pénal spécialisé dans les affaires de corruption financière et économique au tribunal de Sidi M’hamed a prononcé ce mardi une peine de 6 ans de prison ferme et une amende d’1 million de dinars à l’encontre de l’ancien ministre chargé des relations avec le Parlement, Taher Khaoua, a rapporté le média en ligne Ennahar dans son édition de ce mardi 4 mars 2025.
L’ancien ministre a été poursuivi pour les chefs d’inculpation d’acceptation d’un avantage indu, abus de fonction et trafic d’influence. Des accusations établies suites à des faits de corruption liés à l’attribution d’un parc de stationnement à un homme d’affaires de manière douteuse, pour une valeur dépassant 600 millions de dinars.
Le procureur de la République a requis 10 ans de prison ferme et une amende d’un million de dinars contre Tahar Khaoua,
Dans la même affaire, le deuxième accusé, nommé B. Mohamed, a été condamné à 5 ans de prison ferme et une amende de 1 million de dinars.
L’affaire a commencé après une plainte déposée par un homme d’affaires, B. M., contre l’ancien ministre. Ce dernier lui aurait promis l’attribution d’un parking dans la capitale afin d’y stocker le matériel de son fils, entrepreneur. Cependant, selon la plainte du plaignant, l’ancien ministre lui aurait soutiré plus de 600 millions de dinars.
Lors de son interrogatoire devant le tribunal, Taher Khaoua a nié en bloc toutes les accusations. Il a expliqué que ses échanges concernaient les fils de l’accusé Mohamed en 2013, lorsqu’il leur avait vendu un appartement situé dans la wilaya de Batna. Cet appartement, acheté par un prêt bancaire auprès de la banque Al Baraka pour 90 millions de dinars, aurait été vendu à Hicham, le fils de Mohamed. La moitié du montant aurait été payée, tandis que le reste aurait été couvert par une reconnaissance de dette.
Cette affaire constitue la deuxième poursuite judiciaire contre Taher Khaoua, raporte encore Ennahar. L’ex ministre avait déjà été condamné en novembre 2022 par la chambre pénale 6 de la cour d’Alger à 12 ans de prison ferme pour une autre affaire de corruption. Cette affaire impliquait également l’ancien wali de Batna, Mohamed Salamani, qui avait été condamné à 2 ans de prison ferme.
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Selon le pouvoir et ses relais, les opposants qui continuent de s’exprimer à l’étranger sont tous des traîtres !
C’est maintenant une certitude, selon l’œil du 20 heures de France 2, diffusé ce lundi 3 mars, les relais du pouvoir d’Alger se déploient sur le territoire de l’Hexagone pour faire du chantage aux Algériens qui refusent de se taire face à des dérives totalitaires qui font de tout Algérien qui ose s’exprimer librement, un ennemi à abattre.
Les opposants au régime sont approchés en France afin qu’ils partagent des informations sur les militants qu’ils côtoient et sur leurs activités, en échange d’un retour en Algérie et de l’abandon des poursuites à leur encontre. Des méthodes dignes de la Gestapo.
Dans une note confidentielle, les renseignements territoriaux français confirment « l’existence d’une stratégie d’influence développée par Alger auprès de sa diaspora, qui s’appuie sur les réseaux sociaux ». Mais, dans l’ombre, l’enquête de « L’œil du 20 heures » démontre que le pouvoir algérien manœuvre également directement sur le sol français, pour neutraliser et récupérer ses opposants.
Ghilas Aïnouche, ce caricaturiste de 36 ans, a été condamné par contumace à dix ans de prison pour « atteinte à la personne du président de la République algérien ». Mais même en France, ses dessins lui valent des menaces sans ambiguïté des partisans du régime. « C’est toujours les mêmes termes.
Nous sommes des harkis, des traîtres, des collabos, à la solde de la France. Ils disent qu’on est payés pour insulter l’Algérie et le peuple algérien », témoigne le dessinateur. « Ils », ce sont « le régime et ses partisans », ajoute-t-il, tout en affirmant être régulièrement contacté par les autorités algériennes, qui lui proposent un marché : l’annulation de sa peine de prison contre un ralliement au régime. « On a déjà essayé de m’approcher pour faire sauter les dix ans de prison. On m’a appelé, mais je n’ai pas voulu me rendre à ce rendez-vous. J’ai refusé, assure-t-il. Je ne pense pas qu’il y ait un opposant que le régime n’ait pas essayé d’approcher. »
Si Ghilas Aïnouche n’a jamais donné suite, d’autres opposants ont voulu savoir ce qui se cachait derrière cette promesse. Trois opposants membres du MAK, le Mouvement autonomiste kabyle, classé organisation terroriste par Alger pour « atteinte à l’unité nationale », donnent rendez-vous dans un petit local parisien qui leur sert de QG.
Il y a six mois, l’un d’eux a été approché, via les réseaux sociaux, par un homme qui affirmait parler au nom de l’Etat algérien, avec une proposition explicite : « Si tu veux rentrer, on peut t’aider. Ta condamnation sera effacée. »
Le soir de leur rencontre avec « L’œil du 20 heures », ils ont accepté un rendez-vous téléphonique avec leur interlocuteur, un certain Mourad A. qui affirme travailler au ministère de l’Intérieur algérien. « Un ministère puissant », ajoute-t-il. L’échange est cordial. En réponse à la question de l’un des opposants, « Pourquoi l’Algérie accepte-t-elle qu’on revienne alors qu’on a quand même trahi, qu’on est classifiés comme terroristes ? », Mourad A. l’assure : « L’Algérie n’abandonne jamais ses enfants. »
Avis aux amateurs !
Par ailleurs, tout le monde l’aura remarqué, depuis l’arrestation et l’incarcération de Boualem Sansal, les réseaux sociaux sont envahis par les relais du pouvoir pour insulter et menacer tous azimuts, tous ses défenseurs, avec un vocabulaire explicite des plus exécrables.
Décidément, rien ni personne ne semble en mesure d’arrêter ces fous qui tiennent l’insulte pour seul argument.
Ah si les morts pouvaient revenir témoigner ! Nous verrions alors qui de leurs parents ou des nôtres ont libéré le pays.
« Selon les directives du prince héritier, si aucune poursuite n’a été engagée contre vous pour homicide, vol ou agression et que vous avez été induit en erreur, l’État vous accueillera et ne vous punira pas », a déclaré Abdulaziz Al-Howairini, chef de la présidence de la sûreté de l’État saoudienne.
Lors d’une interview diffusée pendant le ramadan sur la chaîne MBC, Al-Howairini a annoncé que les opposants en exil pouvaient, en théorie, revenir en Arabie saoudite sans craindre de sanctions, à condition qu’ils n’aient pas commis de crimes graves, tels que le meurtre, le vol ou l’agression. Une déclaration qui semble viser à adoucir l’image d’un régime autoritaire tout en rappelant les lourdes implications de ses décisions.
Cependant, ce message, en apparence conciliant, soulève plusieurs questions sur l’étendue du contrôle que le pouvoir exerce sur la société saoudienne. En effet, Al-Howairini a précisé que même ceux qui n’ont pas réellement commis de crimes, mais qui en ont seulement eu l’idée, seraient pris en charge par l’État.
« Toute personne qui décide de rentrer, sans qu’aucune poursuite ne soit engagée contre elle pour agression, homicide ou autres actes violents, et si ses actions se sont limitées à l’opposition ou si elle a été exploitée par des haineux ou si elle a reçu de l’argent à un moment donné ou si elle a été induite en erreur, elle est la bienvenue pour revenir sans craindre de sanction», a-t-il encore ajouté.
Cette déclaration laisse entendre que les autorités saoudiennes pourraient intervenir non seulement sur les actes, mais aussi sur les pensées et les intentions de leurs citoyens, étendant ainsi la répression bien au-delà de la simple commission d’un délit. Si une personne est soupçonnée de nourrir des idées d’opposition, même sans les avoir mises en acte, l’État se réserverait le droit de « régler » cette question. Une notion qui incarne parfaitement l’autoritarisme d’un régime prêt à contrôler la pensée et la parole des individus, tout en étendant sa mainmise sur la vie privée des citoyens.
Les propos d’Al-Howairini, qui cite les directives du prince héritier Mohammed bin Salman, vont dans le sens d’une ouverture apparente pour les opposants, à condition de n’avoir commis aucun acte violent. Il affirme que ceux qui ont été « induits en erreur », qui ont « été exploités par des haineux », ou qui ont simplement exprimé des idées opposées au régime, peuvent revenir au pays sans crainte de sanctions.
Cependant, ce type de « clémence » n’est qu’une illusion qui dissimule une réalité bien plus sombre. Le régime saoudien reste l’un des plus répressifs au monde, où toute forme de dissidence est surveillée et punie avec une extrême rigueur.
Dans cette perspective, la possibilité de rentrer au pays sans craindre de poursuites semble conditionnée par une acceptation tacite du système autoritaire en place. Les opposants doivent être prêts à se conformer aux normes imposées par le pouvoir, sous peine de se retrouver isolés et persécutés.
L’affirmation selon laquelle l’État accueille ceux qui n’ont pas « commis de crime » est en réalité une manière de renforcer l’idée que la dissidence elle-même est un crime, une idée dangereuse qui remet en cause les libertés fondamentales.
Par ailleurs, la mise en place d’une ligne téléphonique dédiée, à laquelle les ressortissants saoudiens peuvent contacter les autorités et solliciter de l’aide, apparaît comme une autre manifestation de ce contrôle omniprésent. Les autorités affirment que les communications sont confidentielles, mais le simple fait de devoir passer par une structure aussi centralisée soulève des doutes sur le véritable but de cette mesure.
N’est-ce pas une manière supplémentaire d’exercer une pression psychologique sur les individus en exil, en leur faisant savoir que l’État a les moyens de suivre leurs déplacements et d’intervenir dans leurs vies ?
Il faut également souligner que la nature même de ces « instructions » dénote une volonté de normaliser la répression en Arabie saoudite. Si le prince héritier met en avant un discours d’ouverture, en réalité, ce système impose une surveillance constante et une menace latente sur toute forme de dissidence. Chaque opposant doit être conscient qu’en exprimant ses désaccords, même de manière pacifique, il se place potentiellement sous la menace d’une sanction qui peut survenir à tout moment. Il ne suffit pas de ne pas commettre de « crimes violents » pour être à l’abri ; l’intention et l’opinion elle-même deviennent des éléments de jugement.
En ouvrant la porte à un retour supposé sans répercussions pour certains exilés, le pouvoir saoudien ne fait que renforcer son contrôle autoritaire, en s’assurant que même la simple idée de s’opposer à lui soit perçue comme une menace à neutraliser. Le régime de Mohammed ben Salmane continue donc de modeler la société saoudienne selon ses propres critères, écrasant sous la pression toute forme de contestation et assurant une emprise totale sur ses citoyens, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.
Le régime saoudien, dirigé par le prince héritier Mohammed ben Salmane n’a pas changé par rapport à son passé. Il ne cesse de renforcer son autoritarisme, en exerçant un contrôle strict sur la population et en étendant sa surveillance à l’international. Dans ce contexte, les opposants saoudiens, qu’ils soient à l’intérieur ou à l’extérieur du pays, se trouvent sous une pression constante, souvent sous l’ombre d’une menace de répression ou de sanctions.
Cet appel participe de la volonté du prince héritier de polir son règne sans changer en rien le fond de l’architecture de la monarchie.
Israël a mené des frappes dans la bande de Gaza et menace de lancer une opération baptisée « Plan de l’enfer ». Élaboré par le gouvernement du Premier ministre Benyamin Netanyahu, ce plan comprend également la suspension de l’aide humanitaire.
C’est déjà le cas depuis hier, dimanche 2 mars. Mais aussi d’arrêter l’approvisionnement en électricité à Gaza et le déplacement vers le sud des populations tout juste rentrées dans le nord. Ce plan prévoit aussi une reprise des combats à grande échelle.
« Dès qu’ils le peuvent, les Israéliens mettent un coup de pied dans le processus de trêve en espérant tout faire capoter », explique une source diplomatique. De nouveau, Gaza compte ses morts et ses blessés. Frappes dimanche 2 et lundi 3 mars à Khan Younès, mais aussi des tirs à Rafah. C’est dans ces régions du sud de l’enclave qu’Israël souhaite – encore une fois – envoyer la population gazaouie. Un nouveau déplacement forcé.
Trois phases
L’accord signé par Israël et le Hamas en janvier 2025 devait être mis en œuvre en trois phases : la première a bien eu lieu avec l’arrêt des combats, la libération de 33 otages israéliens contre quelque 1 700 détenus palestiniens. Mais encore le retrait partiel des troupes israéliennes de Gaza, et le retour des populations déplacées dans le nord.
Netanyahu soutenu à fond par Washington
La deuxième phase devait débuter en ce mois de mars. Elle prévoit en théorie la libération du reste des otages, et doit mener à l’arrêt définitif de la guerre, qui conduira à la phase trois et à la reconstruction de Gaza.
C’était sans compter sur Benyamin Netanyahu, qui semble disposer de tout le soutien de Washington. Il affirme avoir reçu de la nouvelle administration américaine toutes les munitions qu’il souhaitait, et qui étaient bloquées par l’administration précédente. Ce lundi, Downing Street appelle à ne « pas bloquer » l’aide humanitaire.
«Les otages d’abord, le Hamas ensuite»
« Les otages d’abord, le Hamas ensuite ». C’est ce que réclame le Forum des familles d’otages qui s’inquiète des répercussions sur leur proches des mesures prises par Israël : le blocage de l’aide humanitaire et une éventuelle reprise des combats.
Les familles d’otages craignent la reprise des combats, écrit le correspondant de Rfi à Jérusalem. Et, hier soir c’est une des plus importantes manifestations de ces derniers mois qui s’est déroulée face à la résidence de Benyamin Netanyahu à Jérusalem et également à Tel Aviv. Sur les pancartes arborées par des manifestants on pouvait notamment lire : « Le gouvernement aurait pu vous sauver. Mais il a préféré choisir la voie de la vengeance ». Le Forum des familles d’otages demande la poursuite de l’accord conclu avec le Hamas.
Des négociations pour une seconde phase de cet accord et idéalement le retour en une fois de tous les otages restants. Dans une déclaration, les représentants des familles expriment leur désespoir et leur exigence de voir les otages rapatriés sans délais.
D’après le décompte israélien en tout, ils sont 59 toujours retenus à Gaza dont 35 sont présumés ne plus être en vie. Quatre des otages récemment rapatriés en Israël s’envolent aujourd’hui pour Washington pour rencontrer Donald Trump à la Maison Blanche, à l’invitation de ce dernier.
Le match USM Alger-ES Mostaganem, initialement programmé le jeudi 6 mars au stade olympique du 5 Juillet, pour le compte de la 19e journée du championnat de la Ligue 1 Mobilis , a été délocalisé au stade Nelson-Mandela de Baraki (22h), a annoncé la Ligue de football professionnel (LFP), dimanche dans un communiqué.
Le stade du 5 Juillet a abrité plusieurs matchs depuis le début de la saison, toutes compétitions confondues, d’où la décision de le préserver en vue des prochaines rencontres.
L’USMA, qui reste sur une défaite concédée jeudi en déplacement face au MC El-Bayadh (2-1), dans le cadre de la 18e journée, occupe la troisième place au tableau, en compagnie de la JS Kabylie, avec 29 points chacun.
De son côté, la formation de Mostaganem reste sérieusement menacée par le spectre de la relégation, occupant la 14e place, aux côtés du NC Magra, avec 17 points.
La Tunisie s’enfonce dans un système dictatorial. Une quarantaine d’individus, issus de divers courants politiques, sont poursuivis, dont des responsables de partis, des avocats, des figures médiatiques, ainsi que des militants de la société civile. Parmi les personnalités les plus en vue figurent Issam Chebbi, leader du parti Al Joumhouri, le juriste Jawhar Ben Mbarek, et Abdelhamid Jelassi, ancien dirigeant d’Ennahdha. À ces figures s’ajoutent des militants comme Khayam Turki et Chaïma Issa, l’homme d’affaires Kamel Eltaïef, ainsi que Bochra Belhaj Hmida, ex-présidente de l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), actuellement en exil en France. Même l’intellectuel français Bernard-Henri Lévy est accusé dans cette affaire.
Les charges qui pèsent contre ces opposants sont lourdes et incluent des accusations de « complot contre la sûreté intérieure et extérieure de l’État » ainsi que d’« adhésion à un groupe terroriste ». Des accusations qui, selon leurs avocats, reposent sur des bases fragiles, notamment de faux témoignages.
Ces personnes risquent des peines de prison sévères, allant jusqu’à la peine capitale dans certains cas. La plupart des inculpés ont été interpellés lors de vagues d’arrestations en 2023, que le président Kaïs Saied avait qualifiées de « lutte contre les terroristes », mais que l’opposition et les organisations de défense des droits humains considèrent comme une répression politique.
La mise en scène judiciaire de ce procès intervient dans un contexte de plus en plus tendu depuis le coup de force de Saied en 2021, lorsqu’il s’est octroyé les pleins pouvoirs et a suspendu la constitution démocratique issue de la révolution de 2011, marquant ainsi un virage autoritaire.
Ce tournant a conduit à des accusations croissantes de régression des droits et libertés dans un pays qui fut l’un des fers de lance du « Printemps arabe ». L’opposition politique, ainsi que des ONG, dénoncent depuis lors une « répression systématique » et un « harcèlement judiciaire » visant à éliminer les voix dissidentes.
Jawhar Ben Mbarek, l’un des accusés, a dénoncé, dans une lettre adressée à la presse, cette répression comme un moyen de « démanteler méthodiquement » l’opposition.
L’avocate de Ben Mbarek, Dalila Msaddek, a qualifié l’accusation de son frère d’un « dossier vide » sans fondement, basé sur des témoignages mensongers. Ce procès est perçu comme un instrument de répression politique destiné à museler toute forme d’opposition et à détruire les voix critiques du régime. Les familles et avocats des accusés critiquent également la décision des autorités judiciaires de tenir les procès à distance, par visioconférence, ce qui a été qualifié d’« inacceptable » par les défenseurs des droits humains.
Ahmed Néjib Chebbi, un autre opposant historique et frère du leader politique Issam Chebbi, a insisté sur l’importance de garantir un procès équitable, où les accusés doivent pouvoir comparaître en personne. Selon lui, les conditions actuelles du procès font de cette procédure un exemple de « folie judiciaire ».
En parallèle, Rached Ghannouchi, le leader d’Ennahdha, a récemment été condamné à 22 ans de prison pour des accusations similaires, dans un autre procès symbolique, après la dissolution du parlement par Saied. Cette série de condamnations soulève des interrogations sur l’état de droit en Tunisie et sur la politique de répression exercée par le président Saied contre ses adversaires.
Les critiques internationales se sont également intensifiées. Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme a exprimé sa profonde inquiétude concernant la « persécution des opposants » en Tunisie, dénonçant des accusations floues et étendues, souvent lancées contre ceux qui exercent leurs droits fondamentaux. En réponse, le gouvernement tunisien a rejeté ces accusations et affirmé que les personnes visées par ces poursuites avaient été inculpées pour « des crimes de droit public » sans lien avec leur engagement politique ou médiatique. Selon le ministère des Affaires étrangères, la Tunisie, par ses démarches, pourrait « donner des leçons » à ceux qui critiquent son système judiciaire.
Dans ce contexte, le procès de ces opposants représente un tournant décisif dans la crise politique tunisienne, illustrant l’aggravation de la répression à l’encontre de l’opposition sous le régime de Kaïs Saied. De nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer ce qu’elles considèrent comme une véritable « chasse aux sorcières » qui fragilise les fondements de la démocratie tunisienne, et pour exiger la libération des prisonniers politiques et la fin de la répression.
Une politique d'arabisation totale est menée sous l'égide d'Abdelmadjid Tebboune
Abdelmadjid Tebboune boude le prochain sommet arabe sur la question palestinienne. L’Algérie se contentera d’envoyer son ministre des Affaires étrangères. L’information est rendue publique par l’agence officielle APS, sans citer, étrangement, nommément la source.
Tebboune n’est pas satisfait de la préparation de ce sommet. Pas seulement, il se plaint que la question palestinienne soit devenue l’apanage d’une poignée de pays arabes que sont l’Egypte, l’Arabie saoudite, le Qatar et les Emirats arabes unis. Bien entendu, la source anonyme ne cite pas ces pays. Il manquerait plus que ça pour accentuer l’isolement de l’Algérie sur le plan arabe aussi !
Pour autant, le chef de l’Etat, le fait dire publiquement à travers un communiqué mais sans pour autant assumer que cela vient de la présidence. a choisi de ne pas assister personnellement au sommet arabe d’urgence prévu en Égypte le 4 mars, une décision qui traduit son profond mécontentement quant à la manière dont cette réunion a été préparée.
Selon des sources bien informées, cette absence est une critique directe du processus d’organisation du sommet, que Tebboune considère comme biaisé et excluant une partie des pays arabes. Il a ainsi chargé Ahmed Attaf, ministre d’État et chef de la diplomatie algérienne, de représenter l’Algérie lors de cette rencontre.
Abdelmadjid Tebboune déplore une approche qu’il juge déséquilibrée et contraire aux principes de solidarité qui devraient guider les pays arabes face à la question palestinienne. Selon lui, la préparation du sommet a été accaparée par un cercle restreint d’États qui ont imposé leur vision, sans consultation élargie avec les autres nations arabes, pourtant toutes concernées par la cause palestinienne. Cette manière de faire, estime-t-il, est une rupture avec l’esprit d’unité arabe et risque d’affaiblir la défense des droits du peuple palestinien.
L’Algérie, qui a toujours milité pour une approche inclusive et collective sur cette question, voit dans cette marginalisation un dangereux précédent, avertit cette source. Pour Tebboune, il est inacceptable que le soutien à la Palestine devienne le monopole de certains pays au détriment d’autres, alors que cette cause devrait être le ciment de l’unité arabe. Cette division orchestrée par certains acteurs arabes risque, selon lui, d’affaiblir encore davantage le front commun face aux défis existentiels qui menacent le projet national palestinien.
La posture critique de l’Algérie s’inscrit dans la continuité de son engagement historique en faveur de la Palestine. Depuis son accession au Conseil de sécurité de l’ONU, Alger s’est fait le porte-voix des droits du peuple palestinien, refusant toute instrumentalisation politique de cette cause sacrée. La source ne rappelle pas que cet engagement au sein de l’ONU n’a produit aucun effet sur le terrain. Tebboune regrette l’état actuel du monde arabe, marqué par des fractures internes et des manœuvres qui desservent la solidarité régionale. Il dénonce une gestion opaque et partiale de ce sommet, qui, au lieu de renforcer les rangs arabes, risque d’accentuer les divisions et de fragiliser davantage la défense des droits palestiniens sur la scène internationale.
En boycottant cette réunion, le chef de l’Etat veut par cette déclaration envoyer un signal fort : l’Algérie refuse d’être complice d’un processus qui compromet l’unité arabe et affaiblit la cause palestinienne. Son absence est un acte politique visant à dénoncer une approche sélective et à rappeler l’urgence d’un véritable consensus entre les pays arabes. Dans un contexte où la Palestine fait face à des menaces existentielles, Tebboune estime que l’heure n’est pas aux calculs politiques étroits, mais à une solidarité sans faille.
Le fait n’est pas nouveau. L’Algérie a été écartée, depuis de nombreuses années, du premier cercle de négociations sur la question palestinienne. Seuls une poignée de pays arabes négocie avec le Hamas et Israël. Les mêmes qui ont gardé des canaux de communication avec l’Etat hébreu. Au final, cette prise de position publique pourrait isoler l’Algérie encore plus que ce qu’elle est actuellement.
Il existe des lieux qui ne se contentent pas de subsister, mais qui incarnent l’essence même de la culture et du savoir. Des espaces où le temps semble suspendu, où le silence se fait écho d’une pensée infinie, et où chaque livre, qu’il soit ouvert ou fermé, porte en lui les traces des voix et des regards qui l’ont parcouru.
La librairie Le Labyrinthe des âmes, fondée et dirigée par Mourad Reghi, est l’un de ces lieux uniques, véritable sanctuaire de la mémoire littéraire.
Au cœur de la ville de Batna, au 48 rue Boussehla Amor, cité Hippodrome, Le Labyrinthe des âmes se dresse modestement, mais résolument comme un phare culturel. Ce n’est pas une simple librairie ; c’est un espace où chaque livre, chaque ouvrage, raconte une histoire qui dépasse son auteur et son époque.
Ici, les allées sont un véritable labyrinthe de réflexion, et chaque étagère une fenêtre ouverte sur un univers de pensées et de voix. Les pages vibrent d’une chaleur rare, les mots prennent vie et deviennent les messagers d’un héritage collectif qui ne se perd pas. Ce lieu devient un refuge pour ceux qui cherchent bien plus qu’un ouvrage, mais une clé d’accès à une autre forme de compréhension du monde.
Ce qui distingue Le Labyrinthe des âmes, c’est la richesse et la diversité de son catalogue. En arabe, en français et en tamazight, les livres s’y entremêlent, neufs ou anciens, classiques littéraires ou publications contemporaines. La librairie abrite des trésors littéraires oubliés, des ouvrages disparus, ces classiques qui ont façonné l’histoire littéraire mais qui, pour diverses raisons, ont échappé au temps.
Que ce soit des écrits d’auteurs emblématiques, des livres rares ou des éditions épuisées, chaque livre qui repose sur les étagères de cette librairie est un témoignage vivant du patrimoine littéraire, et de l’indispensable mémoire collective.
Mourad Reghi, plus qu’un simple libraire, est un véritable passeur de culture. Lecteur passionné, il incarne un guide éclairé, attentif aux besoins de chaque visiteur. Il sait que le livre n’est pas qu’un objet à vendre, mais un moyen de transmission, un vecteur de réflexions et de découvertes. Son expertise s’étend aussi bien aux grandes œuvres de la pensée occidentale qu’aux sagesses orientales, en passant par les écrivains oubliés ou négligés. Chaque visiteur, qu’il cherche une œuvre classique ou un ouvrage inédit, trouve ici un lieu où sa quête trouve son aboutissement. Mourad Reghi connaît la richesse des pensées qui traversent les siècles et sait que, parfois, un livre se révèle être un voyage dont on ne revient pas indemne.
Et dans ce lieu, chaque génération trouve son bonheur. Les jeunes chercheurs de sens découvrent des auteurs contemporains qui leur parlent avec une voix neuve et incisive, tandis que les générations plus âgées plongent dans les classiques littéraires qui ont façonné leur culture. Qu’il s’agisse des grands auteurs francophones ou des écrivains arabes et amazighs, chaque visiteur, quel que soit son âge ou ses attentes, trouve ici un espace où sa curiosité et ses passions peuvent s’épanouir pleinement. Le Labyrinthe des Âmes devient ainsi un carrefour entre les époques et les générations, où chacun peut se reconnecter à l’histoire et à la culture tout en poursuivant son propre voyage intellectuel.
Dans un monde où la rapidité et l’éphémère dominent, Le Labyrinthe des Âmes incarne une forme de résistance culturelle. Cet espace devient une halte dans un monde en perpétuel mouvement, un lieu où la réflexion se fait lente mais profonde. Ceux qui franchissent le seuil de la librairie n’emportent pas simplement un livre : ils emportent avec eux un éclat d’idée, une réflexion nouvelle, ou parfois même une vérité redécouverte. Et, pour ceux qui se perdent dans ses allées, il est rare qu’ils en ressortent sans avoir redéfini un peu de leur propre regard sur le monde.
Car une véritable librairie ne se contente pas de vendre des livres. Elle accueille les âmes errantes et leur offre un espace où elles peuvent se retrouver, se nourrir et se régénérer. Le Labyrinthe des âmes est l’âme de la librairie par excellence, un sanctuaire où le passé et le présent se rencontrent, où chaque livre devient une lumière guidant le lecteur vers une nouvelle compréhension. Dans ce lieu, chaque ouvrage, chaque rayon, chaque coin devient un univers en soi, une invitation à se perdre pour mieux se retrouver.
Abdelmadjid Tebboune a décidé de ne pas assister personnellement au sommet arabe extraordinaire sur la Palestine, organisé en Égypte, ce mardi 4 mars. Il a chargé le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, de représenter l’Algérie aux travaux de cette réunion.
Cette décision intervient dans un contexte de contestation du processus préparatoire du sommet, que l’Algérie estime biaisé et exclusif.
Un sommet préparé dans l’opacité ?
D’après l’Agence de presse algérienne, le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, s’est indigné de la manière dont ce sommet a été organisé, dénonçant une approche sélective qui a exclu plusieurs pays, dont l’Algérie. « Comme si le soutien à la cause palestinienne était devenu l’apanage exclusif de certains », rapporte l’agence, mettant en cause un manque de coordination avec l’ensemble des pays arabes concernés.
L’Algérie, qui a toujours revendiqué un rôle central dans la défense des droits palestiniens, s’est particulièrement investie dans cette cause lors de son mandat actuel au Conseil de sécurité de l’ONU. Ce rôle actif aurait pu justifier une implication plus directe d’Alger dans la préparation de ce sommet. Mais, les organisateurs ont fait le choix de limiter la concertation à un groupe restreint d’États, ce qui interroge sur les motivations réelles derrière cette mise à l’écart.
Une exclusion dictée par les dynamiques géopolitiques actuelles ?
Ce choix s’inscrit dans un contexte où la question palestinienne est de plus en plus monopolisée par un cercle restreint de pays arabes, sous l’influence des dynamiques géopolitiques actuelles au Moyen-Orient, largement façonnées par l’administration américaine et l’influence de la politique de Donald Trump.
Plus que jamais engagé dans le processus de normalisation des pays de la région du Moyen-Orient avec Israël, l’administration Trump n’entend pas remettre en cause ces accords et a continué d’appuyer les efforts de certains pays arabes pour maintenir un dialogue pragmatique avec Israël.
Dans ce contexte, l’Algérie, qui prône une ligne intransigeante sur la question palestinienne, peut être perçue comme un élément perturbateur dans certaines stratégies diplomatiques régionales.
Selon la présidence algérienne, la préparation du sommet a été accaparée par un groupe restreint de pays, alignés sur une vision dictée par des intérêts externes, reléguant ainsi la concertation arabe à l’arrière-plan.
Cette approche, héritée de la stratégie de l’administration Trump, vise à restructurer l’ordre régional en fonction des priorités américaines et israéliennes, au détriment des principes fondateurs du soutien à la cause palestinienne.
Le communiqué officiel exprime l’indignation du président Tebboune face à cette marginalisation de certaines nations arabes, affirmant que le soutien à la Palestine ne saurait être le privilège de quelques-uns, mais une responsabilité collective du monde arabe.
L’Algérie rappelle qu’elle a toujours prôné une unité des rangs arabes et un engagement sincère pour la cause palestinienne, loin des calculs politiques imposés par des acteurs extérieurs. La déclaration souligne que le projet national palestinien fait face à des menaces existentielles accrues, nourries par les accords et normalisations orchestrés sous l’égide de Washington, qui visent à redessiner le Moyen-Orient en fonction d’intérêts géostratégiques qui arrangent l’État d’Israël.
La droite marseillaise a désormais sa candidate. Vendredi 13 septembre, Martine Vassal, présidente de la Métropole Aix-Marseille-Provence et du Département des Bouches-du-Rhône, a officialisé...
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