27.9 C
Alger
vendredi 19 septembre 2025
Accueil Blog Page 2023

Le général-major Menad Nouba aurait été convoqué au tribunal militaire de Blida

0
ARMEE

Le général-major Menad Nouba aurait été convoqué au tribunal militaire de Blida

Le général-major Menad Nouba, l’ex-patron de la gendarmerie nationale, aurait été auditionné la semaine dernière par le juge d’instruction près le tribunal militaire de Blida, a-t-on-appris de source bien sûre. 

Ancien Commandement de la Gendarmerie nationale (CGN), Menad Nouba est originaire d’Oran. Âgé de 60 ans et père de 5 enfants, il est plusieurs fois diplômé des instituts d’études supérieures de la Gendarmerie nationale (GN) en France dans les années 1990, selon une brève note biographique de Liberté

Le général major Nouba Menad ne serait pas le seul officier supérieur à être convoqué à Blida. D’autres généraux-majors, récemment écartés de toutes les responsabilités au sein de l’institution militaire devront affronter le juge d’instruction du tribunal militaire de Blida, a-t-on également appris.

Il s’agit de Lahbib Chentouf, l’ex-chef de la 1re Région militaire, Saïd Bey, l’ex-commandant de la 2e RM, Abderrazak Cherif, l’ex-chef de la 4e RM, Boudjemaa Boudouaouar, l’ex-directeur centrale des finances au ministère de la Défense nationale, ajoute notre source.

Pour l’heure, on ignore les griefs retenus contre ces hauts gradés de l’armée. Et aucun communiqué officiel du ministère de la Défense ou du tribunal militaire ne vient éclairer l’opinion sur cette affaire.

Depuis juin dernier, la présidence a procédé avec le ministère de la Défense une opération de limogeages sans précédents dans l’histoire de l’armée nationale. En l’espace de moins de deux mois, tous les commandants de régions militaires, de l’armée de l’air, des forces terrestres, les chefs de la gendarmerie et de la police ont été limogés.  

Auteur
K. O.

 




- Publicité -

L’espoir d’une jeunesse entre frustration et révolte

0
« Journal d’un hittiste » de Kamal Guerroua :

L’espoir d’une jeunesse entre frustration et révolte

Le poète et chroniqueur Kamal Guerroua vient de publier le 4 septembre dernier en France, chez «Ressouvenances » un nouvel ouvrage qui s’intitule : « Journal d’un hittiste ».

C’est un recueil de nouvelles qui peut se lire comme un petit roman. L’auteur décrit d’une manière réaliste le quotidien d’un jeune chômeur algérien, autrement dit « hittiste ». Il nous fait découvrir l’univers de ce jeune homme, ses espoirs, sa souffrance et tous ses états d’âme à travers un long monologue qui nous place au cœur d’une Alger blanche, triste et joyeuse à la fois. Avec une langue ciselée, fluide et dense, Kamal Guerroua nous fait visiter les rues de cette ville, et nous laisse franchir l’intimité de ses belles femmes qui se cherchent  au milieu d’une société machiste. Loin d’être une quelconque étude sociologique, l’ouvrage scrute tout via la fiction : des rues aux foyers, des cafés aux autobus, des parcs publics aux cinémas… On remarque la présence de tous les ingrédients de malaise, transposés dans le quotidien des hittistes, rendus par les circonstances mélancoliques, tristes, anxieux, nerveux, schizophrènes… Nous partageons donc, les rêves de « ces jeunes… pressés qu’ils sont tous de quitter le pays par n’importe quel moyen… » et qui sont  ballottés dans un dilemme : soit rester au pays pour se brûler les ailes à grand feu, ou le quitter pour les brûler en exil à petit feu.

Beaucoup d’entre nous se retrouveront dans cette écriture imagée et drôlement incisive de Kamal Gurroua , qui fonctionne comme un miroir qui dévoile le vrai visage de cette société avec toutes ses failles et imperfections, lesquelles font d’elle « une usine à chômeurs et à clochards », ne cessant de fabriquer de fausses illusions pour des générations entières de jeunes . L’ironie se fait goûter dès les premiers passages et l’humour se faufile entre les lignes pour tisser une toile à la mesure de la perplexité des hittistes dans ce texte à forte charge acoustique.

Très signifiants sont, à cet égard, deux  merveilleux passages du texte. Le premier est celui où, se trouvant étouffé dans un autobus bondé de voyageurs, un hittiste désargenté observe avec mélancolie sa mise à l’écart dans les regards de rentiers aussi méprisants qu’arrogants qui le jugent « hypocritement » sur son apparence, ses habits, son appartenance sociale, le degré de son adaptation au milieu corrompu qui tient son quartier en otage. Le second est celui du chauffeur du taxi  indélicat de l’aéroport qui l’a pris dans sa voiture alors qu’il n’a plus de rétroviseur ! Ces deux fortes métaphores ne sont pas sans rappeler sa précarité, la déliquescence des rapports sociaux et l’incompréhension de son entourage.

Parfois décousue et « légèrement » teintée du pessimisme, la narration de l’auteur est superposée sur différents plans qui s’articulent sur le « je », absent parce que non et mal nommé. Une subjectivité qui casse le côté purement descriptif de l’œuvre et l’enracine dans la relativité, signe de l’imagination créative.

En revanche, elle ramène sous forme de jeu spiral au même point nodal : l’angoisse. En brassant beaucoup de thématiques sociales dans ses nouvelles, Kamal Guerroua pose, en quelque sorte, un regard serein sur les ressorts d’une condition humaine fragile. Enfin, « Journal d’un hittiste » est un ouvrage qui mérite d’être lu pour la simple raison qu’il fait tilt. Il est on ne peut plus un portrait vivant de l’Algérie actuelle avec, «toute sa complexité et ses contradictions», pour utiliser les propres mots de l’éditeur en quatrième couverture du livre.  

A. B.

Kamal Guerroua, « Journal d’un hittiste », couverture de Anne Munoz-Winther, Ressouvenances, 96 pages, prix public : 13,00 €.

Asmaâ Bouzid, étudiante en littérature et civilisation du monde anglophone, chroniqueuse dans des sites électroniques arabophones et nouvelliste.

Auteur
Asmaâ Bouzid

 




- Publicité -

Ouf ! Abdelkader Messahel réagit ! Mais après quoi ? (II)

0
Hogra des Algériens et harkis

Ouf ! Abdelkader Messahel réagit ! Mais après quoi ? (II)

Les citoyens algériens sont reçus d’une manière indigne par les ambassades de certains pays européens. Depuis la décennie noire qu’a connu l’Algérie, les ambassades de France, de Grande Bretagne, d’Italie et depuis peu la Belgique n’accueillent plus les Algériens. Elles les mettent en contact avec une interface prestataire : TLS Contact ou VFS Global.

Ces dernières ne fournissent plus les moindres informations. Elles assument une infime responsabilité sous couvert d’un artifice sécuritaire qui est de toute apparence un prétexte pour ne pas avoir affaire à des Algériens auxquels ils ne répondent même pas à leur emails. C’est ici où devrait intervenir le principe de réciprocité. Les citoyens de ces pays ne subissent pas le même sort humiliant dans nos différentes ambassades et consulats dans ces pays. Ils sont non seulement reçus directement dans ces locaux mais peuvent se renseigner et régler de nombreux problèmes par téléphone seulement. Voici pour illustration un témoignage pour ne pas l’appeler enquête réalisée trois mois avant que l’ambassade de France opte à Alger pour un autre prestataire VFS Global.

TLS contact, route Oued Romane,  Il y avait trois couloirs celui de droite est réservé aux visas pour l’Italie et la Belgique, celui du milieu pour la France, à gauche l’Angleterre. Les deux ailes sont presque vides mais celui du centre est plein à craquer. Le règlement sécuritaire n’est pas le même pour les autres pays ; par exemple, vous pouvez rentrer avec votre portable mais pour le couloir de la France, il ne faut pas le ramener avec vous. S’il vous arrive de le faire, vous devez vous débrouiller « vous-même » pour le déposer ailleurs que dans les locaux TLS.

Si vous descendez jusqu’à votre voiture pour y le déposer dans le parc situé à près de 700 m (quand même !), vous ne devez pas dépasser ½ heure sinon votre RDV sera annulé et vous serez contraint de le redemander. Or les RDV sont bloqués. Résultat ? S’il vous arrive un tel cas, vous devez simplement jeter votre portable.

Il y a aussi d’autres types d’humiliations difficiles à  décrire par respect aux lecteurs. Une femme qui devait se rendre en Belgique déclare être  convoquée pour payer un total de 12455 DA dont 70% pour les frais de visa et 30% pour les services de TLS en tant que prestataire. Cela voudra dire que les ambassades se délestent d’un service qui leur incombe mais continuent de percevoir le même montant de visa et faire supporter les frais de leur prestataire TLS sur le dos du demandeur alors qu’il devrait être retranché du montant de visa initial. Ces ambassades par cette méthode, montrent leur mépris des Algériens sans que notre diplomatie s’en mêle d’une manière ou d’une autre.

Un clin d’œil sur la composante des Algériens présents dans la longue chaîne montre qu’il y a des jeunes, des seniors et des très vieux. Quelques questions aux deux dernières catégories ont permis de déduire sans aucune crainte de généralisation étant donné l’échantillon d’analyse, qu’il existe très peu d’Algériens qui n’ont pas un ascendant ou un descendant en France spécialement. On est amené à dire que la mondialisation avec ce pays n’est pas uniquement d’ordre économique mais elle est éminemment et primordialement sociale. Mais le drame reste celui des jeunes. Sur le plan physiologique, on constat que la majorité des jeunes sont beaux et bien habillés presque des mannequins. Très peu de “hijabistes”.

Le niveau : médecins, médecins spécialistes, Ingénieurs, polytechniciens, Magister en Géophysique Master 2 en chimie, etc. 

Partant de ce constat, conjugué avec ce qui est déjà économiquement connu, la France est le premier investisseur hors hydrocarbures en Algérie avec près de 2,5 milliards d’euros entre 2014 -2018.

Par son importation de produits agricoles, équipements et services divers, l’Algérie fait travailler un million de Français. Elle approvisionne les principales compagnies françaises en gaz pour nous limiter qu’à cela.

De l’autre côté, 40 000 demandes de statut de harkis sont à l’étude actuellement et plus de 400 000 nationalités sont en attente dans les services consulaires français. Acquises entre 1998 et 2018. 70 000 sont en cours d’instruction. Prés du 2/3 des ministres de la république depuis de l’indépendance y vivent. Tout cela montre que sécurité ou pas, terrorisme ou pas, le déplacement dans les deux rives devra avoir un cachet particulier loin de toute politique politicienne hormis pour les traitre d’un côté comme de l’autre. A suivre…  

R. R.

L’auteur est en contact avec une cinquantaine de victimes de cette hogra et veulent se constituer en association pour porter au plus haut niveau la passivité de la diplomatie algérienne qui laissent faire sans lever le doigt. Si parmi les amis lecteurs, qui ont connaissance du même sort subit par eux ou leurs proches qu’ils le décrivent dans les commentaires ou nous écrivent à redactionlematindz@gmail.com. Même avec des pseudonymes ceux-la les aideront dans leur exposé des motifs. Merci     

                                                                                                                                   

Auteur
Rabah Reghis

 




- Publicité -

Ould Abbès, un médecin comique qui ne fait pas rire

0
HUMEUR

Ould Abbès, un médecin comique qui ne fait pas rire

Je n’avais jamais cru qu’Ould Abbès fut réellement médecin, cela dépasse la raison, mais je me rends compte qu’il a peut-être bien eu un diplôme en Allemagne de l’Est.

Qui d’autre pourrait, vrai médecin de formation, prétendre la tête haute et le verbe assuré qu’un homme grabataire, très diminué, incapable de parler, « dirige le pays comme un maestro ». Car c’est bien ce que notre comique national vient de déclarer.

Il n’y avait qu’un médecin de l’Allemagne de l’Est pour prétendre qu’un régime étranglé par la meurtrière Stasi est démocratique. Il n’y avait qu’un médecin officiel de l’Allemagne de l’Est pour prétendre que des nageuses, gonflées aux piqûres, avec des épaules qui feraient pâlir de jalousie Teddy Riner, sont le fruit d’une excellence sportive d’État.

Cet illuminé, champion du monde de la farce grotesque, est bien le seul au monde à se risquer à un tel diagnostic. Même le Président du Conseil constitutionnel ne se risquerait pas à une telle absurdité. Ce dernier a choisi le silence, celui qui garantit les carrières.

Mais Djamel Ould Abbès est de la race des comiques, de ceux qui entrent dans une transe incontrôlée pour jouer le rôle du « fou du roi ». Il faut dire qu’il le joue avec un talent remarquable.

Nous sommes nombreux à penser que le temps des comptes est proche, pour les militaires comme pour les autres escrocs. Certains avocats n’auront d’autre choix que plaider l’irresponsabilité pénale pour leur client. Car affirmer qu’Abdelaziz Bouteflika dirige le pays comme un maestro, c’est bien que le sens du discernement est absent, dans un cerveau profondément atteint.

C’est pourtant ce que je lui refuserai comme argument. Le discernement d’Ould Abbès a toujours été redoutable pour identifier et promouvoir ses intérêts de pouvoir et financiers, pour lui-même et ses proches. Sa responsabilité pénale ne fera aucun doute.

Djamel Ould Abbès ne pourra plus jouer le comique lorsqu’il fera face aux juges de la démocratie. C’est un monde qui saura lui rappeler que le mur de Berlin est tombé et que le jeu est terminé de longue date.

Les meurtres, les tortures, la corruption et les privation de liberté ne font pas rire les démocrates.

Auteur
Boumediene Sid Lakhdar, enseignant

 




- Publicité -

Des retraités de l’armée violemment réprimés par les gendarmes à Haouch El Mokhfi

0
DERNIERE MINUTE

Des retraités de l’armée violemment réprimés par les gendarmes à Haouch El Mokhfi

Nous avons appris que ce dimanche 23 septembre des milliers d’anciens militaires rassemblés à Haouch El Mekhfi sont encerclés par des nombreuses unités de gendarmerie.

Selon ces informations, des milliers de gendarmes appuyés par des unités de policiers sont intervenus avec une violence inouïe contre ces anciens militaires qui réclament leurs « droits ». Parmi ceux-ci, il y a 

jj

la hausse des pensions pour les retraités de l’ANP, une prise en charge médicale de qualité pour les militaires à la retraite atteints de maladies contractées lors de l’exercice de leur profession, la réservation des quotas de logements sociaux pour cette catégorie et leurs ayants droit et l’octroi de licences de taxis.

Mais les autorités ne l’ont pas entendu de cette oreille. Les gendarmes ont mené plusieurs assauts contre leurs anciens militaires.

Les scènes qu’a offert cet ancien village qui a vaillamment résisté aux hordes des GIA sont des plus insupportables. Qui aurait en effet imaginé, lors de ces années sanglantes de lutte contre l’islamisme armé, qu’un jour des gendarmes affronteraient des soldats retraités ?

Des balles en caoutchouc ont même été utilisées pour déloger ces anciens soldats qui campaient sur leur position. Des hélicoptères de la gendarmerie ont été utilisés pour tirer des bombes lacrymogènes et des balles en caoutchouc sur le campement des retraités de l’armée. Cette intervention a fait de nombreux blessés parmi les retraités, selon nos informations. 

Pour l’heure, les retraités sont toujours à Haouch El Mekhfi. Mais la situation risque de dégénérer demain à l’aube si une voie de négociation n’est pas ouverte.

Armee

Auteur
La rédaction

 




- Publicité -

Eric Zemmour et le complexe de l’Autre

0
La chronique Naufrage

Eric Zemmour et le complexe de l’Autre

Depuis des années, à l’écran ou dans ses billets, Eric Zemmour trouve du plaisir à vomir ses propos haineux et discriminatoires sur les musulmans, les immigrés, les Africains…Sa cible unique est l’Autre.

Récemment, il a déclaré à Hapsatou Sy que son nom est une insulte à la France. Pour lui, les noms d’origines étrangères insultent la France.

Cette affaire rappelle une scène vécue par Leila Sebbar, écrivaine française avec un nom non-français, lors d’une rencontre publique. Quelqu’un dit à l’auteure : « Vous n’avez pas le droit d’écrire en français avec le nom que vous portez, c’est un nom arabe, vous trompez votre public, vous devez changer de nom… » (Source : Je est un Autre-ouvrage collectif, Gallimard, p104). Il devait sûrement être un des admirateurs du Zemmourisme.

Voici l’autopsie du Zemmourisme !

Eric Zemmour est malade. Gravement malade. Il est atteint d’un complexe incurable : le complexe de l’Autre. Autrement dit, l’Autre est son obsession éternelle. Il rêve d’une France-boite, recroquevillée sur elle-même. Une France protégée par de hauts murs pour refuser l’Autre, cet être qui vient d’Ailleurs pour circuler librement et changer de pays comme le lui stipule la Déclaration des droits de l’Homme.

Pour Zemmour, l’Autre est une menace pour la France et une source de fléaux et malédictions. L’Autre est accepté dans un seul cas : l’assimilation. Il doit brûler son histoire, ses ancêtres, sa culture, et s’assimiler à la culture française. Il doit s’effacer pour exister en France. Je est un Autre, disait le poète. Je c’est Moi, dit Zemmour.

Pour Zemmour, la France est uniforme, une île sans rhizomes avec l’Ailleurs. Et elle est blanche. Il n’y a donc qu’une seule catégorie de Français, celle qui possède les trois ingrédients : le sol, le sang, et la souche. Ceux qui ont la nationalité par déclaration ou décret ne sont pas tout à fait français. Ainsi, Zemmour est contre la loi française.

Zemmour est contre l’Histoire de France aussi. Il veut plutôt imposer une autre histoire avec ses propres délires et fantasmes. La France, comme tout pays du monde, a été peuplée par migrations. Les Français sont des gens venus de partout pour cohabiter sur le même sol et qu’on retrouve dans divers domaines : l’administration, le commerce, l’art…Leurs soucis quotidiens sont le salaire, le chômage, l’écologie, la retraite, les programmes scolaires, et non la guerre identitaire. La langue française elle-même est nourrie de mots étrangers (arabes, anglais…). Et c’est cette diversité qui fait la richesse de la France d’aujourd’hui. Avant même le mythe d’Ulysse, l’Homme a bougé. Parce tout ce qui ne se déplace pas est menacé de disparition.

Les immigrés venus de l’Afrique du Nord ont sacrifié leur vie dans les bâtiments et les rails pour bâtir la France, cette France qui laisse Zemmour insulter l’Autre. L’hypocrisie est de dire qu’aujourd’hui ces immigrés ne servent à rien : la France est achevée, ils n’ont qu’à rentrer chez eux. Un exemple : Bouzid Begag est un immigré algérien qui a passé sa vie dans les bâtiments de la France ; il a eu un certain Azouz, né dans un hôpital français. Azouz n’a connu l’Algérie, pays de ses parents, qu’à travers les livres, les témoignages, et ses rares voyages. Il est aujourd’hui écrivain et chercheur français. Il a même été ministre dans le gouvernement français. Mais pour Zemmour, le nom Azouz Begag est une insulte à la France à cause de son origine étrangère.

Zemmour a une obsession maladive de ses origines. C’est un sujet qu’il n’aime pas évoquer car il dément ses fantasmes. Ses aïeux viennent d’Algérie. Le site « Mémoires des hommes » montre, grâce à des fiches de militaires, que les Zemmour sont nés en Algérie et qu’ils étaient installés pour la plupart à Constantine. Donc, Eric Zemmour est lui aussi le fruit d’une migration, d’un déplacement. Pour cacher cette vérité qui le dérange, il maquille sa douleur avec cette phrase surréaliste: « Je suis un Français colonisé par la France et je bénis la colonisation ».

Zemmour a une autre obsession : son nom. Il n’aime pas le mot « Zemmour ». Des thèses en onomastique prouvent que ce nom est d’origine nord-africaine, voire berbère. Porté souvent par des Juifs, il signifie en berbère « olives» (Azemmour). Il faut compter les changements sociolinguistiques qui touchent le nom. Alors doit-il changer ce nom qui vient d’Ailleurs, d’une terre qu’il déteste ?

A vrai dire, Eric le Français n’aime pas Zemmour le Berbère.

Bref, Eric Zemmour est contre l’Histoire de France, contre sa loi, contre la science, et contre lui-même. C’est un personnage double, pétri de contradictions. Il connaît la vérité et son contraire, mais aime se mentir pour mettre en avant ses délires et fantasmes.

Malgré la gravité de ses propos haineux et discriminatoires, malgré les plaintes et pétitions, Zemmour continue et continuera à insulter l’Autre, ses origines, sa couleur de peau, et son nom. Il est intouchable.

Le Zemmourisme prendra fin quand Eric le Français aimera Zemmour le Nord-Africain. C’est-à-dire, quand Eric Zemmour sera lui-même.

Auteur
Tawfiq Belfadel, écrivain-chroniqueur

 




- Publicité -

Qu’apporte le ministre de la Jeunesse et des Sports à Batna ?

0
Visite

Qu’apporte le ministre de la Jeunesse et des Sports à Batna ?

Le ministre de la Jeunesse et des Sports accompagné du wali Siouda Abdelkhalek a effectué samedi une visite dans la wilaya de Batna au cours de laquelle il a inauguré plusieurs infrastructures et a inspecté d’autres chantiers en cours. A commencer par l’inauguration d’une piscine réalisée dans la commune de Ain-Yagout. Sur son chemin, il s’est arrêté à Ayoun-Elassafer, à 9 km à l’est de la ville dans la daïra de Tazoult où il inaugure une salle multisports très attendue par les jeunes et moins jeunes de la commune.

Durant la visite, le ministre a inauguré un Complexe Sportif de proximité à Hamla, pas loin du centre ville de Batna, en plus d’un nouveau déjà utilisé. Il s’agit d’une ancien marché couvert transformé en une grande salle sportive à Ain-Touta, à 36 km de Batna.

Le ministre s’est rendu ensuite à Hamla pour l’inauguration d’un stade de 1500 places. A rappeler que la wilaya de Batna a réalisé plus de 40 stades et une centaine de Maticos en moins d’une année, c’est à dire entre 2017 et 2018. Ces projets ont été réalisé avec un coût estimé à 134 milliards de cts, a-t-on appris auprès de Boukhrissa Smain, le directeur de la jeunesse et sports de la wilaya de Batna.

Le ministre de la Jeunesse et des Sports a effectué une visite d’inspection au fameux club équestre situé dans la commune de  Djarma, à 21 km au Nord de la ville de Batna, où il a inspecté le projet de réalisation d’un centre équestre olympique construit selon les normes internationales. Ce projet pourra accueillir des compétitions internationales. Il est à rappeler que ce vaste terrain a reçu auparavant les ex-ministres MM El-Hachemi Djiar,  Tehmi et Ouled  Ali ces cinq dernières années. Selon les premières estimations, le projet du centre équestre, d’un coût de plus de 27 milliards devrait être réalisé sur une superficie de 8 ha. Après un arrêt des travaux, le projet a été à nouveau affecté pour y être réalisé sur un autre terrain de 24 ha avec une enveloppe budgétaire deux fois plus importante. Ce centre équestre a été doté d’une carrière de compétition de sport moderne (sauts d’obstacles  90 par 45) m en plus d’un Paddock de préparation, un autre Paddock  pour les entraînements et dressage, une maréchalerie, des écuries avec une capacité d’accueil de 90 chevaux, des salles de cours, de stock, salle de sports, deux gradins d’une capacité de 400 places par 2, une cafétéria. A cela, s’ajouteront un hôtel, des bureaux, une salle polyvalente (réunions et autres).

Pour ce qui est de sa situation actuelle ? A ce propos le ministre apportera probablement une réponse prochainement, a-t-on appris.

Il est à rappeler que ce projet du club équestre de Batna a connu ses  premiers pas en 1998. Et sa construction n’a commencé qu’en 2010. Et l’intervention énergique du wali actuel a permis de donner un coup d’accélérateur à sa réalisation.

 

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




- Publicité -

L’Opep et ses partenaires interviendront s’ils le jugent opportun, dit Ryad

0
Pétrole

L’Opep et ses partenaires interviendront s’ils le jugent opportun, dit Ryad

Les pays producteurs de pétrole interviendront pour éviter une pénurie sur le marché lorsqu’ils jugeront le moment opportun, a déclaré dimanche le ministre saoudien de l’Energie, dans une réponse apparente aux injonctions du président américain à faire baisser les prix.

Khaled al-Falih s’exprimait lors d’une réunion à Alger d’une vingtaine de pays membres et non membres de l’Opep, signataires fin 2016 d’un accord par lequel ils se sont engagés à limiter leur offre pour faire remonter les cours du brut.

La réunion s’est terminée sans décision de changer les niveaux actuels de production.

Réuni à Alger, le Comité ministériel conjoint de suivi de l’accord Opep-non Opep ( JMMC) « a exprimé sa satisfaction concernant les perspectives actuelles du marché pétrolier, avec un équilibre globalement sain entre offre et demande », indique la déclaration finale de la rencontre.

Les pays producteurs continuent de « surveiller de près l’offre et la demande et nous répondrons de manière appropriée et au moment approprié, autant que cela sera nécessaire », avait déclaré, en ouvrant les travaux, le ministre saoudien, qui préside le JMMC.

De nouvelles sanctions américaines contre Téhéran prévues début novembre devraient faire chuter les exportations iraniennes au cours des prochains mois, diminuant d’autant l’offre d’or noir sur le marché.

Parmi les pays signataires fin 2016 de l’accord de limitation de production, figurent l’Arabie saoudite et la Russie, deux des trois plus grands producteurs mondiaux avec les Etats-Unis, ainsi que l’Iran, membre fondateur de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).

« Il est primordial que nous continuions à prévoir et anticiper les changements dans l’équilibre de l’offre et la demande et prenions des mesures dynamiques pour éviter une conjoncture qui rendrait les consommateurs nerveux et anxieux », a prévenu Khaled al-Falih.

« Cela signifie notamment fournir une offre adéquate et éviter toute pénurie sur le marché », a-t-il intentionnellement répété deux fois, alors que le président américain Donald Trump a sommé samedi l’Opep de « baisser ses prix ». 

Le président américain semble compter sur son allié saoudien, premier exportateur mondial, pour compenser la baisse des exportations iraniennes et éviter une hausse des prix.
 

« Capacités additionnelles »

« Nous ne visons pas un prix, nous visons la stabilité du marché », a de son côté plaidé le ministre émirati de l’Energie, Souhail al-Mazrouei, président en exercice de la conférence de l’Opep.

Le représentant de l’Iran à l’Opep, Hossein Kazempour Ardebili,​ à la tête de la délégation iranienne à Alger, a lui indiqué que son pays continuait à honorer sa « part de production » et dit espérer que les pays clients de l’Iran « exercent leur souveraineté et ne se plient pas aux instructions de (Donald) Trump ».

Une hausse d’un million de barils par jour avait déjà été décidée en juin, malgré une longue résistance de Téhéran.

Alors que des analystes s’interrogent sur la capacité des producteurs à réellement relever leur offre, les ministres saoudien et émirati ont assuré que certains pays y compris les siens avaient des capacités de production « additionnelles » inutilisées.

« En cas de pénuries sur le marché, nous mettrons en place rapidement et résolument les capacités additionnelles disponibles parmi les pays » signataires de l’accord, que ces pénuries soient d’origine géopolitique, technique, météorologique ou autre, a assuré le ministre saoudien. 

« Nous maintiendrons ou réduirons l’offre si jamais il y avait une baisse ou un choc de la demande sur le marché ou une hausse de l’offre », a-t-il ajouté.

Il a jugé « prématuré » d’estimer ce que sera le niveau de production en 2019, tout en estimant « improbable » une hausse de production, sauf « surprise concernant l’offre ou la demande ».

Le ministre saoudien a appelé à la poursuite de la coopération entre les pays signataires de l’accord, laissant entendre qu’une division en leur sein pourrait aboutir à la fin de la stabilité des prix du pétrole.

« La coopération entre l’Opep et (les pays) non-Opep est restée forte, ce qui a sans aucun doute joué un rôle-clé dans la création d’une stabilité du marché et de la confiance », a-t-il souligné.

Un projet d’accord de coopération est d’ailleurs à l’étude entre pays membres et non-membres de l’Opep pour permettre de « manière continue, de coordonner, surveiller et intervenir, quand et si nécessaire, pour rééquilibrer le marché. C’est absolument nécessaire », a indiqué le ministre saoudien.

Auteur
AFP

 




- Publicité -

De l’intolérance linguistique

0
Enseignement de tamazight

De l’intolérance linguistique

C’est toujours difficile d’entendre quelqu’un affirmer : « Je ne veux pas de votre langue » ou plus grave « votre langue ne sert à rien ».

Une langue n’a pas seulement une fonction de communication ou d’échanges des codes linguistiques, une langue est aussi un vecteur d’une identité et le moyen d’expression de la culture d’une communauté ou d’un peuple. Donc, quand on récuse l’apprentissage de la langue amazigh, comme c’est le cas de ces parents d’élèves d’une école primaire de Jijel, c’est faire acte de méprise violente envers ce qui a de plus profond dans l’être humain : le besoin fondamental de reconnaissance.

Le racisme linguistique, comme toutes les autres formes de racismes, prend sa source d’abord dans la hiérarchisation des langues sur une base utilitaire pour finir par la disqualification de toutes celles qui ne remplissent pas les critères qualifiés d’universels, mais qui sont en réalité des critères fixés par les pouvoirs dominants. La langue arabe est utile parce qu’elle est la langue du Coran, la langue anglaise est nécessaire parce que c’est la langue de la technologie, la langue française permet de s’offrir une porte de sortie vers l’exil…etc.

Les parents d’élèves de Jijel, comme tous les autres algériens, ont le droit, dans l’absolu, de refuser l’apprentissage de la langue amazigh s’ils considèrent que cette langue ne leur est pas utile et qu’elle n’a pas à alourdir le programme, déjà chargé de leurs enfants. Mais ce faisant, il faut expliquer à cette catégorie qu’en agissant ainsi ils se placent dans une posture de colons car, refuser Tamazight, ce n’est pas seulement nier la langue des origines, mais c’est refuser la langue des autochtones. La vie est faite de choix, mais chaque choix a ses conséquences.

Bien sûr, cet événement de Jijel doit être relativisé et il faut se garder de mettre de côté l’hypothèse que ce sont les parrains de Mme Naima Salhi, actionnés pour faire diversion sur les remous qui secouent les sommets de l’institution militaire. Il est de nature du pouvoir algérien de transposer les luttes de clans vers des considérations idéologiques ou de focaliser l’opinion sur les menaces internes et externes. C’est, comme on le sait, les abc de tous les systèmes autoritaires.

L’absence de réaction des autorités face à cet événement permet d’accentuer le doute. Car normalement, ces dernières devaient simplement expliquer à ces parents d’élèves qu’étant donné que tamazight est langue nationale et officielle, tous les Algériens, sans exclusive, ont pour devoir de se soumettre aux programmes de l’Éducation nationale et que ceux qui veulent s’y extraire n’ont d’autre choix que d’envoyer leurs enfants dans des institutions scolaires privées. Ne dit-on pas de l’école qu’elle le lieu de rencontre des enfants avec le savoir et de la familiarisation aux valeurs de la nation ?

Sans remettre en cause la volonté affichée par la Ministre de l’Éducation, Mme Benghebrit, de reconsidérer la place de tamazight dans l’enseignement, on ne peut que relever la fragilité de sa position face aux islamo-conservateurs qui ont trouvé, en circonstance, en la personne de M Abderrzak Mokri, leader du MSP, un véritable dealer de la propagande que la latinisation de la langue amazighe est un cheval de Troie des francophiles.

Après toutes ces remarques, il me semble non judicieux et non légitime d’opposer la langue arabe à la langue amazighe. Certes, la tentation est forte d’en appeler à la réciprocité et de répliquer: « vous ne voulez pas de la langue amazighe et bien nous aussi nous ne voulons pas de la langue arabe » ou dit péjorativement « win i k-ibdellen s yibiw bedel-it s yeclem ». Mais cette attitude n’est que le reflet de ce que nous employons à présenter comme un acte de racisme.

Nous gagnerons à rester sur le terrain politique en se focalisant sur les droits linguistiques et la légitime reconnaissance de l’égalité des citoyens à accéder et à développer leurs propres langues.

Bien que je ne suis pas emballé par le concours organisé, sous le haut patronage du chef de l’Etat, pour sanctionner le meilleur poème qui sera fait à l’honneur de la grande Mosquée d’Alger, il est tout de même inacceptable que la condition première de participation est que le poème soit rédigé exclusivement en langue arabe. L’évacuation de Tamazight de ce concours n’est pas fortuite. Nous savons qu’à l’inauguration de « Djamaâ El Dzayyer », toute la cerce diplomatique sera invitée et tout sera fait pour donner à cet événement une dimension internationale. C’est de cette présence officielle dont sera privée Tamazight pour ne pas écorcher, comme ce fût le cas du temps les Uléma, les oreilles des « douctours » de la foi musulmane qui viendront nombreux, à ne pas en douter, admirer le gigantisme architectural réalisé grâce à la « bénédiction » des ouvriers de la patrie de Mao Zedong.

Donc, à bien y réfléchir, la réaction de cette femme de Jijel demandant de dispenser son enfant de l’enseignement de Tamazight et l’attitude du locataire d’El Mouradia ou de Zeralda (selon qu’on est dans l’officiel ou l’officieux), ne sont différentes que dans la forme mais dans le fond elles participent toutes les deux de la politique d’exclusion.

Comme réponse à cette intolérance linguistique, des militants de la cause amazighe, dans le continuum des mots d’ordre du mouvement culturel berbère, plaident sur la nécessité de faire valoir les acquis constitutionnels pour mettre, en quelque sorte, le pouvoir au pied du mur. Bien que respectable, cette démarche va conduire à une impasse si on n’intègre pas la nécessaire refondation de l’État et le redéfinition de la nation algérienne comme nation multiculturelle, comme j’ai essayé tenté de l’expliquer dans la contribution du 08 avril dernier sur El Watan ( https://www.elwatan.com/…/la-question-linguistique-kabyle-e…)

L’enjeu fondamental aujourd’hui est non pas de sauver Tamazight, mais de sauver les langues amazighes dans toutes ses variantes en permettant aux locuteurs de se réapproprier une forme de souveraineté linguistique.

En changeant de paradigme dans l’exposition de nos revendications, nous aurons à gagner en clarifications mais aussi en efficacité. En défendant la langue kabyle, il n’y a aucun paradoxe à dire que nous défendons par la même la langue chaoui ou mozabite, si nous comprenons que la portée de notre revendication est la consécration d’un droit collectif, lequel par la participation de tous fera sauter le verrou de la domination linguistique en Algérie.

 

Auteur
Hamou Boumedine

 




- Publicité -

Le président de l’OPEP honore le cadre de Bouteflika! (Vidéo)

0
Contagion

Le président de l’OPEP honore le cadre de Bouteflika! (Vidéo)

Auteur
La rédaction/ APS

 




- Publicité -

DERNIERS ARTICLES

Dinar

Des aides jusqu’à 100.000 DA pour soutenir les familles productrices !

0
Un cadre réglementaire actualisé vient d’entrer en vigueur avec la publication au Journal officiel du décret exécutif n° 25-236 du 18 septembre 2025. Ce...

LES PLUS LUS (48H)

Dinar

Des aides jusqu’à 100.000 DA pour soutenir les familles productrices !

0
Un cadre réglementaire actualisé vient d’entrer en vigueur avec la publication au Journal officiel du décret exécutif n° 25-236 du 18 septembre 2025. Ce...