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samedi 12 juillet 2025
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La Libye veut récupérer l’argent prêté par Kadhafi aux pays africains

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Plongée dans la crise

La Libye veut récupérer l’argent prêté par Kadhafi aux pays africains

Il est temps que les pays africains payent leurs dettes à la Libye, considère le gouvernement d’entente nationale de ce pays. D’autant plus que les sommes sont loin d’être insignifiantes.

Le pays étant en proie au chaos et à la crise économique, la Libye souhaite récupérer l’argent prêté à plusieurs pays africains sous Mouammar Kadhafi. Des procédures en ce sens ont été engagées, a fait savoir le ministre des Affaires étrangères du gouvernement libyen d’entendre nationale (GNA) Mohamed Taher Siala à l’antenne de RFI.

«Depuis 2011, les ressources libyennes se sont réduites. La production du pétrole a atteint, tout récemment, des niveaux qui nous permettent de l’exporter. L’année dernière, nous produisions seulement 500.000 barils et une partie de la production est absorbée par la consommation intérieure. La quantité exportée ne répondait pas aux besoins financiers de la Libye», a-t-il fait savoir.

Et d’ajouter que la trésorerie communiquait avec les pays africains concernés afin de récupérer ces dettes.

Les pays empruntant sont dans l’obligation de rembourser. La trésorerie est prête à réviser l’échelonnement des remboursements, elle pourrait délaisser une partie des intérêts de ces dettes, elle pourra décaler les délais des remboursements, mais enfin, il s’agit de prêts, c’est de l’argent public. Cet argent est celui du peuple libyen», a-t-il encore indiqué.

Selon le chef du GNA, Fayez al-Sarraj, le montant des prêts octroyés et des prises de participations dans des sociétés en Afrique et dans le monde arabe représente la bagatelle de 67 milliards de dollars, précise le média. Parmi les principaux bénéficiaires des prêts figurent l’Afrique du Sud, la Tanzanie, la Zambie, la Côte d’Ivoire, le Niger et l’Ouganda, est-il indiqué

 

Auteur
RFI

 




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Le cours du pétrole progresse toujours

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Marché

Le cours du pétrole progresse toujours

Les cours du pétrole ont un peu avancé mercredi, réagissant à un rapport sur les stocks et la production américaine de brut, et aux craintes concernant l’avenir d’un accord nucléaire iranien.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a clôturé à 73,36 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 23 cents par rapport à la clôture de mardi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour le contrat de juin a pris 68 cents à 67,93 dollars.

Les cours du pétrole ont progressé après la publication d’un rapport hebdomadaire de l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA) pourtant très peu porteur au premier abord.

Les stocks de brut ont ainsi fortement avancé de 6,2 millions de barils pour la semaine terminée le 27 avril, et la production américaine a atteint un dixième record historique de suite avec 10,62 millions de barils par jour.

Mais « le diable se cache dans les détails », a affirmé John Kilduff d’Again Capital.

Les exportations se sont en effet affichées à 2,1 millions de barils par jour, soit un niveau « très élevé », une semaine après avoir touché avec 2,3 mbj un plus haut depuis que ces statistiques ont commencé à être compilées en 1991.

« Les exportations aident à relativiser fortement la hausse de la production américaine », a aussi estimé Kyle Cooper d’IAF Advisors.

La production record américaine a par ailleurs moins d’effet sur les cours d’après M. Kilduff car elle est « compensée par les baisses de production au Venezuela et en Angola ». « Si le Venezuela produisait davantage nous aurions probablement un effet sur les prix aujourd’hui », a-t-il noté.

Le pétrole continuait à évoluer à des niveaux proches de ses plus hauts depuis 2014, alors que l’avenir de l’accord nucléaire iranien sera décidé par les Etats-Unis le 12 mai.

Si la portée des affirmations lundi du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, concernant l’existence d’un plan « secret » de l’Iran sur le nucléaire, a été relativisée par l’Union européenne et l’Agence internationale de l’énergie atomique, ces allégations « augmentent probablement les chances que M. Trump sorte de l’accord sur le nucléaire dans dix jours et remette en place les sanctions contre l’Iran », ont noté les analystes de Commerzbank.

Néanmoins, selon eux, le facteur clé, encore en suspens, sera de savoir si d' »autres pays seront aussi forcés de les appliquer » ou non.

L’appréciation du dollar depuis plusieurs séances, monnaie de référence pour le pétrole, semblait quant à elle avoir peu d’effet sur les cours du brut.

Généralement, une appréciation de la devise américaine rend les achat d’or noir plus chers et donc moins attractifs pour les investisseurs munis d’autres monnaies.

Mais « la corrélation entre dollar et pétrole n’est actuellement pas automatique avec les tensions diplomatiques qui offrent une prime de risque au pétrole », a analysé M. Kilduff.

Auteur
AFP

 




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Prolifération des mendiants en Algérie : l’Etat est-il défaillant ?

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Phénomène social

Prolifération des mendiants en Algérie : l’Etat est-il défaillant ?

La mendicité en Algérie, prend des proportions phénoménales, à telle enseigne, qu’il est difficile de distinguer le mendiant «honnête » du mendiant « professionnel ».

Qu’est-ce que la mendicité ?

La mendicité est le fait de mendier, c’est-à-dire de demander l’aumône qui, elle-même, constitue un don charitable fait, en règle générale à un misérable ou à un indigent. Elle est la forme la plus sensible et la plus grossière de l’indigence solliciteuse. Elle s’adresse indifféremment à tous et à chacun ; elle s’établit sur la voie publique, sur le seuil des mosquées, des marchés hebdomadaires et en tous lieux ou se pratiquent des flux humains ; elle cherche les endroits les plus fréquentés ; elle ne se borne pas à exprimer ses besoins, elle en étale les tristes symptômes ; elle cherche à émouvoir par ses dehors autant que par son langage ; elle se rend hideuse pour devenir éloquente ; elle se dégrade pour arriver à ses fins !

Les mendiants, qui sont-ils ?

Ils vivent matériellement d’aumônes, d’argent ou de la nourriture donnée par charité, et sont habituellement sans domicile fixe ; ils se déplacent dans un espace public, devenu par « la force des choses » leur territoire. Leur activité était par le passé, paradoxalement, reconnue, honorée et respectée ; ils recevaient nourriture et hospitalité, selon une coutume et des principes ancrés dans la mémoire populaire. Il faut préciser d’ailleurs à ce propos, que la charité n’était octroyée qu’aux mendiants originaires du lieu, dont le statut d’indigent et de miséreux était avéré, les autres mendiants, usurpateurs, n’avaient pas droit à l’aumône et ils étaient chassés hors des limites des lieux. Par le passé, on distinguait le vrai mendiant qui, faute de capacité d’emploi, d’handicap prononcé, d’inexistence de revenus, d’absence de solidarité familiale ou autre, ne pouvait compter que sur les dons pour subsister. 

La déchéance du mendiant, parfois provisoire, était souvent due à une pénurie d’emploi ou chômage, à un éclatement de la cellule familiale, à un divorce, ou à la perte du logement. Elle durait cependant dans le temps quand ce mendiant devait son état à l’alcoolisme et à la toxicomanie. Réduit ainsi en loque humaine, ce type de mendiant, véritable déchet, s’abreuve d’humiliations comme à plaisir ; l’indigence alors ne reçoit plus de bienfaits, elle perçoit des tributs ; elle ne doit rien à la charité, elle doit tout à la fatigue ou à la crainte émanant de ce type de personnage, qui récolte ainsi quelques pièces, qu’il doit néanmoins ramasser. Et le ressenti par rapport à ce type de mendiant, parfois agressif, n’est que honte, empathie, dégoût, tristesse, indifférence, pitié, voire désespoir quant à la race humaine.

Quelles sont les causes qui les poussent à mendier ?

Il est évident et on ne peut l’ignorer, que la fermeture d’entreprises, conjuguée au désastre occasionné par la décennie noire avec son lot de déracinés, d’handicapés, d’orphelins et de veuves, ont contribué à gonfler le rang des mendiants ; l’Etat ayant bien entendu déroulé tous les dispositifs possibles pour les prendre en charge (couffin alimentaire, carte de soin gratuite, filet social, prise en charge des personnes âgées, des handicapés etc.… ). Ces efforts importants certes, doivent être poursuivis concernant ce segment de démunis, car il s’agit du rôle de l’Etat qui doit veiller à redistribuer les richesses nationales de manière la plus équilibrée possible. Mais les mendiants qui suscitent des interrogations sont, sans nul doute, ceux là mêmes qui ont l’air d’être en bonne santé et correctement vêtus.

Comment distinguer les faux mendiants ?

Ils sont organisés en bande, transportés et ventilés par des réseaux maffieux, et agissent comme des employés modèles, structurés et soumis à des obligations « professionnelles » et même à une obligation de résultat ou de quota à atteindre. Dans ce ramassis, on ne peut ne pas remarquer la présence de jeunes femmes avec des nourrissons marmonnant quelques litanies pour faire pitié. Cet étrange attelage « mère-bébé », à croire qu’il a été cloné pour la circonstance, s’essaime sur les voies de circulation à la manière d’un jalonnement de policiers précédant la venue d’un président étranger. En fait, il n’est pas difficile d’observer que l’enfant porté n’est pas celui de la mendiante, dès lors qu’elle ne manifeste aucune affection particulière à son égard. 

D’ailleurs selon la Fondation de la Promotion de la Santé et de la recherche (FOREM), il y aurait tout un réseau derrière la location et l’emploi des bébés et enfants en bas âge. Le président de la FOREM, Mustapha Khiati aurait déclaré que ces enfants mineurs, constituent le segment le plus important des mendiants et subissent souvent des viols et des châtiments de la part des chefs de réseaux en cas de désobéissance. D’autres techniques sont utilisées par ces faux-mendiants qui : 

  • Déploient une stratégie de marketing émotionnelle faite de supplications et de pleurs, sont vêtus d’habits sales et déchirés, pieds nus, main tordue, mais néanmoins bien tendue, portent des lunettes et cannes de (faux) non voyants,

  •  De font passés pour des estropiés, et autres culs de jatte, se présentent en faux malades plaçant devant eux une ordonnance médicale, froissée, jaunie qui a subi tous les outrages mais qui reste absolument rentable.

Cette panoplie n’est pas exhaustive bien sûr, tant les faux mendiants redoublent d’ingéniosité dans leur « art ». Et comment ne pas signaler cette information notée dans l’Actu-Est d’El Watan du 15 août 2012 relative aux centaines de personnes, originaires de wilayas lointaines, débarquant à Souk- Ahras la veille du mois de Ramadhan, pour repartir après l’Aïd, après avoir ratissé de fond en comble la ville, vidé les poches de ses habitants et raflé la Fitra d’El Aïd. Et ce qui est ahurissant concernant ces personnes vivant pour la plupart dans les bidonvilles c’est leur capacité à louer des maisons à la périphérie de la ville ciblée, voire même, à prendre des chambres d’hôtel in situ, pour s’adonner, plus facilement et dès l’aube, à leur « métier ». Cette organisation de la (fausse) mendicité, outre ses moyens matériels, obéit, comme il a été affirmé supra, à une structuration rodée et hiérarchisée avec des leaders, des kapos et des besogneux avec à la clef, des recettes à faire pâlir les capitaines d’industrie les plus entreprenants.

Quid aussi des migrants subsahariens qui s’adonnent à la mendicité ?

Les trafics qui tournent autour des migrants clandestins sont des plus juteux ! En plus des réseaux qui les exploitent comme les passeurs dont le revenu a été estimé à quelque 140 millions d’euros par mois, 14 000 d’entre eux, dont 5000 mineurs non accompagnés de leurs parents d’origine, sont exploités dans la mendicité. C’est ce qu’a révélé un responsable du ministère de l’intérieur, du territoire et des collectivités locales qui a précisé qu’ «  une bande de criminels du Niger avait commencé à s’organiser en Algérie pour exploiter des femmes et des enfants forcés à mendier par milliers, sous la menace, pour le compte de leurs gourous qui les avaient ainsi aidé à traverser les frontières en leur promettant monts et merveilles ». L’argent ainsi collecté servait à alimenter différents réseaux, notamment celui du terrorisme et du trafic d’armes.   

La mendicité, signe de régression sociale ou segment caché de l’emploi informel ?

Le phénomène de la mendicité, au-delà des chiffres de ceux qui s’y adonnent -qui gagneraient à être connus -,a dépassé tout entendement et ses ramifications semblent sans limites. Car c’est bien d’une profession ignoble dont il s’agit, même si bien sûr il ne faut pas oublier qu’il y a encore des nécessiteux, qui s’abstiennent souvent de tendre la main et, s’ils s’y résignent, c’est en désespoir de cause, et pour le moins, provisoirement pour la plupart, comme je l’ai mentionné en début de cette contribution. Maintenant, si la mendicité est révélatrice d’un malaise admis comme une forme de régression sociale, le fait d’en parler peut-être considéré, bien sûr, comme de la commisération, voire même de l’électoralisme, particulièrement en cette période du calendrier politique de notre pays.

Mais continuer, cependant à donner l’aumône, au feeling, selon sa conscience, ou essayer de contribuer à faire cesser cette dérive en s’abstenant de répondre aux sollicitations, ne constitue pas, à contrario, la solution à même d’éradiquer ce fléau. En fait, chacun fait ce qu’il pense être le mieux si l’on considère que la mendicité est un phénomène universel, qui doit tout de même être pris en charge par l’Etat, d’autant plus que toutes les sociétés ont leurs couches de pauvres et de sans domicile fixe et celles-ci trouvent, en fin de compte, des réponses à leur détresse auprès des structures étatiques et des associations caritatives œuvrant dans le domaine. Mais si l’on estime que la mendicité est non seulement un fléau social à combattre mais aussi un segment de l’emploi informel à éradiquer tout comme le commerce informel, il faut, et c’est le rôle des institutions de l’Etat intervenir, pour y mettre un terme.

Conclusion

Si l’on ne met pas le curseur sur la mendicité, notamment celle prise comme métier, avec ses raquetteurs et ses besogneux, pourra-t-on parler décemment de politique nouvelle de la ville, d’investissement touristique ou globalement de développement ou d’amélioration du cadre de vie en Algérie ? 

Un chantier à ouvrir absolument, d’autant plus que l’ordonnance nº 69-51 du 17 juin 1969 portant l’interdiction de la mendicité et du vagabondage stipule dans son article 1er « la mendicité et le vagabondage sont interdits sous quelque forme que ce soit, sur toute l’étendue du territoire », et dans son article 2 que « toute infraction est passible d’emprisonnement de 2 mois à 2 ans et en cas de récidive, la peine pourra être portée à 5 ans ».

De plus, même si la loi algérienne criminalise la mendicité, le législateur ne doit pas être en reste concernant l’ampleur du phénomène et doit à mon sens, plancher rapidement sur « l’exploitation de la mendicité et son organisation en réseaux » et combler ainsi le vide juridique en la matière. Concernant enfin la mendicité des mineurs ou l’exploitation d’enfants et même si on est loin, très loin même du Maroc où la mendicité infantile, qui bien que coutume ancestrale, est extrêmement gênante notamment pour le touriste qui se voit sollicité à chaque pas, il y a urgence absolue à intervenir devant ce péril auquel il faut opposer une tolérance zéro, pour sauvegarder ces enfants qui sont déjà stigmatisés par une image de déchéance, la leur et celle de leur exploiteur, avant d’avoir un peu  de prise sur leur propre vie.

Auteur
Cherif Ali

 




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À quand la chute de Bouteflika ?

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Avions, ponts, dinar… tout chute en Algérie

À quand la chute de Bouteflika ?

La place, est-elle libre Monsieur ? Puis-je ? Je peux appeler H’mida le serveur si vous voulez. Je suis un habitué, oui. Il a l’air méchant avec ses allures de montagne abrupte, mais son cœur est en or comme celui d’un enfant. Il suffit de lui laisser quelques dinars qui brillent sur la table pour qu’il prenne leur place dans votre poche. Comment ? S’il est débile ? Disons que son esprit est inversement proportionnel à sa taille. 

Il n’aime pas les billets, non. Pour lui, de l’argent ça doit valoir son pesant d’or. Ça doit briller comme le cœur d’un enfant, que ça fasse du bruit quand ça tombe de la poche. Le dinar en papier, c’est de plus en plus léger, qu’il dit, comme les cœurs des adultes. Ça a beau être large, mais un petit vent peut l’emporter et le faire voler loin comme un avion. C’est inversement proportionnel à sa taille, qu’il me répète !

Je ne vous dérange pas, vous êtes sûr ? J’ai tendance à trop parler, à ne pas garder ma langue dans ma poche. Mais rien de bien méchant, rien qui fasse une montagne, juste des paroles légères, qui tombent dans les oreilles sans trop de bruits. 

Le soleil tape fort hein ? Aucun vent ne vient souffler cette atmosphère écrasante. Quand on n’est pas inondé par l’oued, c’est la chaleur qui nous submerge. Et puis ces satanées mouches qui commencent petites, à nous arracher la peau, à y imprimer leur cruauté. Vous avez remarqué, vous aussi. Vous êtes perspicace. Plus les êtres sont petits et plus leur nuisance est forte. Les moustiques, les microbes, les parasites, et même certains hommes. 

Vous savez, ces petits despotes qui terminent soufflés par le vent de l’histoire. Ils croient bien souvent que s’imposer, force les mémoires aux souvenirs, comme quand on appuie longtemps sur de la vase et qu’on finit par y imprimer ses doigts, ou quand on s’allonge sur un matelas en mousse et qu’on y imprime son corps. Ils oublient juste, ces nains de l’histoire, que dans un cas comme dans l’autre, la nature reprend ses droits et ses formes originelles et efface définitivement les mensonges et le vide. 

Comment ? Un sujet plus gai ? Mais moi, j’avoue que je n’ai pas trop le cœur à la rigolade. Oui à cause de la chute de l’avion, mais pas que. 257 jeunes morts d’un coup, presque dans l’indifférence comme des mouches, ça ne s’oublie pas si facilement . Mais essayons de parler d’autre chose alors.Dites-moi : aimez-vous les devinettes ? Oui. En voilà une : 

Une mouche dans un avion, lorsqu’elle vole, le fait-elle à la vitesse d’une mouche ou celle de l’avion ? Et lors qu’il décolle, et que les passagers à son bord subissent les « G » et s’écrasent contre leurs sièges, la mouche, reste-t-elle insensible à l’accélération parce qu’elle vole à la vitesse de l’avion ou imprime-t-elle son petit corps sur la mousse d’une banquette ? Et lorsque l’avion chute, la mouche, reste-t-elle en vie ou meurt-elle comme tous les passagers ? Et ses cousines, ses amis, sa famille, le peuple des mouches, qui la voyaient s’écraser, se posent-ils la question sur la durée du deuil qu’ils vont observer ou sur la raison de la chute de l’avion ? 

Pardonnez mon impertinence, je vous ai dit que j’avais du mal avec ma langue. Elle me contrôle parfois que je me dis. Elle s’agite et je subis. Elle m’a causé tant d’ennuis, c’est elle qui creusera ma tombe que je me répète. Une autre devinette ? Oui ? Mais parlons vraiment d’autre chose, d’un sujet pas très lourd avec des paroles qui s’envolent sans jamais tomber plus bas que la rigolade, sans trop de bruit. 

Une grue, qui est capable de porter une charge de 2,5 tonnes, si on l’utilise pour  une charge plus grande, un panneau de 48 m2 par exemple, avec le poster qui pèse une montagne, la grue, reste-t-elle debout ou finit-elle par chuter ? Et celui qui la conduit, en recevant sur la tête le président qui gît dans le panneau, reste-il vivant ou meurt-il écrasé comme une mouche ?

Et le pont du colon, celui qui fait passer les crises d’un oued entre ses jambes, celui qui n’a jamais été inspecté depuis cent ans, peut-il résister à l’accélération de plusieurs « G » d’une crue centenaire où fini-t-il par s’écrouler comme la grue ? Le vieux pont, s’il avait été entretenu, sans trop de légèreté, sans abuser des paroles qui s’envolent, aurait-il pu enjamber l’oued pour des longues années encore, le consoler quand il s’envase et l’apaiser quand il s’emporte ?

Et tous ces gens, qui ont vu s’écraser l’avion, s’affaisser des ponts, ceux-là assis dans ce café, qui fuient le soleil qui tape, les morsures des mouches, qui s’accrochent à des billets qui s’envolent, à des paroles légères, à des grues surchargées, comprennent-ils seulement que c’est tout le pays qui est en train de tomber en lambeaux ? 

Ne voient-ils pas que le président muet comme une tombe, qui veut être un géant, celui qui colle à son siège comme un poster, qui nous contrôle sans bouger la langue, dans sa longue chute, il entraînera tout le pays comme un avion qui s’écrase ? Il ne restera que les mouches pour se demander pourquoi on n’a pas réagi avant !

 

Auteur
Hebib Khalil

 




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1re session ordinaire de l’APW Batna : le projet de l’hôpital en suspens

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Collectivités locales

1re session ordinaire de l’APW Batna : le projet de l’hôpital en suspens

L’APW  de Batna, présidée par le P /APW Houès Abdelhafidh, a tenu, lundi, sa première session ordinaire au siège de la wilaya. L’ordre du jour a été consacré en grande partie à la présentation du bilan des activités de l’APW pour l’année  2017.

Les différents aspects de la vie des 1.200.000 habitants de la wilaya ont été abordés.

Ainsi une enveloppe budgétaire (BP) s’élevant à 1.815.762.694.07 Da  a été opté pour 2018 ainsi que la consolidation des résultats acquis en matière de développement et socioéconomique des 61 communes de la wilaya. Les élus n’ont fait qu’effleurer les questions sur pratiquement l’ensemble des secteurs prioritaires, comme les infrastructures de base.
Des intervenants ont tout de même mis le doigt sur le gel ou “l’oubli” des grands projets qui étaient prévus et devaient être réalisés, tels que le grand hôpital. Les questions restent posées à ce sujet, notamment le projet de l’hôpital qui devrait être traité en priorité, sachant que la wilaya de Batna attire de plus en plus de malades des autres wilayas, y compris le Grand sud.

La question de la construction d’un grand hôpital reste toujours posée. Le wali Siouda A, a annoncé le financement de la réalisation de quelques projets sur le budget de la wilaya, notamment les projets qui étaient gelés, comme le centre professionnel et l’institut de l’enseignement et la formation professionnelle en plus de deux commissariats.

 

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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Soufiane Djilali animera une conférence samedi à Oran

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Rencontre

Soufiane Djilali animera une conférence samedi à Oran

 la conférence-débat qu’animera le Dr Soufiane Djilali, président de Jil Jadid, ce samedi 5 mai 2018 à 14h à la Salle El Fath (ex Pigalle) au centre ville d’Oran.

La conférence abordera l’actualité politique ainsi que le projet de société de Jil Jadid et sera suivie d’une vente dédicace du dernier ouvrage du Dr Djilali : » La Société algérienne: Choc de la modernité, crise des valeurs et des croyances »

 




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Hadj Djilani désigné Premier secrétaire national du FFS

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Après une crise qui aura duré plusieurs mois

Hadj Djilani désigné Premier secrétaire national du FFS

L’Instance présidentielle du Front des forces socialistes (FFS) a désigné Mohamed Hadj Djilani au poste de Premier secrétaire national du parti, a annoncé mardi à Alger, Ali Laskri, membre de cette instance.

« Après consultation, l’instance présidentielle du FFS a décidé de désigner Mohamed Hadj-Djilani au poste de Premier secrétaire national du FFS à compter du 1er mai 2018″, a annoncé M. Laskri lors d’une conférence-débat, organisée par le parti à l’occasion de la fête internationale du travail.

Laskri a indiqué que M. Djilani est un ancien syndicaliste qui avait rédigé un mémorandum sur les libertés syndicales, précisant que sa reconduction intervient après la tenue du congrès extraordinaire du parti le 20 avril dernier. Ce congrès a été sanctionné par l’élection d’une nouvelle instance présidentielle du parti, composée de cinq membres, à savoir Ali Laskri, Mohand Amokrane Cherifi, Brahim Meziani, Hayet Tayati et Sofiane Chioukh.

Intervenant lors de cette conférence-débat, qui a vu la participation de syndicats autonomes, M. Laskri a « dénoncé l’exclusion (par le ministère du Travail) d’une trentaine de syndicats sous le prétexte de leur non représentativité », appelant à un « débat national » autour de la question  sociale.

Auteur
APS

 




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Le déclassement d’une centaine d’hectares de terres agricoles tourne au scandale à Oran

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Détournement

Le déclassement d’une centaine d’hectares de terres agricoles tourne au scandale à Oran

Il aura suffi d’une vidéo pour que l’indignation gagne l’opinion publique algérienne. Dans cet enregistrement diffusé sur les réseaux sociaux, un propriétaire terrien agricole fustige la décision du wali d’Oran de l’exproprier au profit de l’érection d’une usine du constructeur automobile Peugeot.

Comme le précisent les médias locaux, ils sont en réalité huit à se voir reprendre leurs terres contre indemnisation, sur une superficie totale de 120 ha. Une consolation qui ne rend pas la pilule moins amère. Si la situation n’a pas tardé à tourner au scandale, l’exécutif a, dans un communiqué, rappelé qu’il n’était nullement impliqué et que les zones industrielles prévues pour être construites sous peu dans 34 wilayas du pays seront réalisées « sur instructions du président Bouteflika, en dehors des terres agricoles ». 

Le parquet d’Oran a d’ores et déjà annoncé l’ouverture d’une enquête pour « dilapidation du foncier agricole ». C’est un crime que de vouloir installer une usine sur des terres aussi fertiles”, se lamente, à Liberté Lazhari dans la même vidéo en déplorant que l’Algérie ait laissé sur la marge l’agriculture et l’élevage.

Auteur
Ecofin

 




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Attaque meurtrière contre le siège de la commission électorale à Tripoli

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Libye

Attaque meurtrière contre le siège de la commission électorale à Tripoli

Une attaque contre le siège de la Haute commission électorale libyenne (Hnec) à Tripoli a fait mercredi 11 morts et de nombreux blessés, a indiqué à l’AFP un haut responsable de la sécurité dans la capitale libyenne.

« Nous avons des martyrs et des blessés. Nous sommes encore sur les lieux », a ajouté ce responsable sous le couvert de l’anonymat, sans donner plus de détails sur le nombre de victimes ou les assaillants.

Selon des témoins, des tirs étaient toujours entendus aux abords du siège de la Hnec, d’où s’élevait une colonne de fumée noire. Le ministère de la Santé a de son côté publié un « bilan provisoire » de trois blessés graves.

La Libye est en proie au chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.

Deux autorités s’y disputent aujourd’hui le pouvoir: d’un côté, le gouvernement d’union nationale (GNA) reconnu par la communauté internationale et basé à Tripoli, de l’autre, une autorité exerçant son pouvoir dans l’est du pays, avec le soutien du puissant et controversé maréchal Khalifa Haftar.

Pour départager les camps rivaux, la communauté internationale et l’ONU pressent pour la tenue d’élections dans le pays en 2018. 

La Hnec, considérée parmi les rares institutions crédibles et indépendantes, avait organisé les deux premières législatives en 2012 et 2014, réinstaurant cet exercice après 42 ans d’interdiction sous la dictature. Elle a déjà achevé le processus d’enregistrement des électeurs pour de nouvelles élections, dont la date n’a pas encore été fixée.

Auteur
AFP

 




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Talaie El Hourriyet dénonce les atteintes au droit syndical

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Après les interdictions décidées par le pouvoir

Talaie El Hourriyet dénonce les atteintes au droit syndical

Le pouvoir politique vient, une fois de plus, de manifester sa détermination à restreindre le champ des droits et des libertés en portant atteinte, cette fois-ci, au droit syndical consacré à l’article par 70 de la Constitution, en excluant du champ de l’activité syndicale un grand nombre de syndicats autonomes, officiellement enregistrés , certains d’entre eux, activant sur le terrain depuis près de trois décennies .

Cette démarche d’exclusion, qui prive de nombreux syndicats de leur droit de participer à la négociation pour la solution de conflits sociaux, ne peut que pousser ces syndicats à la radicalisation.

Talaie El Hourriyet dénonce cette atteinte intolérable à l’activité syndicale qui vise à casser la dynamique dont a fait preuve le mouvement syndical, ces derniers temps, dans la mobilisation des travailleurs pour la défense de leurs droits légitimes, dans un contexte de crise économique et sociale où le pouvoir politique fait supporter le coût des ajustements et de l’austérité à la population en général et aux travailleurs en particulier.

Les syndicats autonomes ont démontré leur capacité à encadrer les mouvements sociaux, leur sens des responsabilités, la maitrise des situations les plus complexes ainsi que leur degré élevé de patriotisme, en canalisant la colère légitime des travailleurs de secteurs névralgiques , en organisant des mouvements de contestation et de revendication dans le calme et la sérénité, sans violence et sans dépassements.

Cette décision du pouvoir politique, rendue publique à la veille de la célébration de la fête internationale du travail, est un coup porté aux travailleurs et à leur liberté de s’organiser pour la défense de leurs droits socioprofessionnels.

Talaie El Hourriyet, qui considère que le pluralisme politique, le pluralisme associatif et le pluralisme syndical procèdent de la même veine de la lutte pour la construction d’un régime démocratique et d’un État de droit, réaffirme sa solidarité avec les formations politiques, les associations et les syndicats en quête d’une reconnaissance officielle leur permettant de jouir de leurs droits constitutionnels, dans leurs champs d’activité réciproques.

 

 




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