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samedi 12 juillet 2025
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Soufiane Djilali animera une conférence samedi à Oran

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Rencontre

Soufiane Djilali animera une conférence samedi à Oran

 la conférence-débat qu’animera le Dr Soufiane Djilali, président de Jil Jadid, ce samedi 5 mai 2018 à 14h à la Salle El Fath (ex Pigalle) au centre ville d’Oran.

La conférence abordera l’actualité politique ainsi que le projet de société de Jil Jadid et sera suivie d’une vente dédicace du dernier ouvrage du Dr Djilali : » La Société algérienne: Choc de la modernité, crise des valeurs et des croyances »

 




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Hadj Djilani désigné Premier secrétaire national du FFS

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Après une crise qui aura duré plusieurs mois

Hadj Djilani désigné Premier secrétaire national du FFS

L’Instance présidentielle du Front des forces socialistes (FFS) a désigné Mohamed Hadj Djilani au poste de Premier secrétaire national du parti, a annoncé mardi à Alger, Ali Laskri, membre de cette instance.

« Après consultation, l’instance présidentielle du FFS a décidé de désigner Mohamed Hadj-Djilani au poste de Premier secrétaire national du FFS à compter du 1er mai 2018″, a annoncé M. Laskri lors d’une conférence-débat, organisée par le parti à l’occasion de la fête internationale du travail.

Laskri a indiqué que M. Djilani est un ancien syndicaliste qui avait rédigé un mémorandum sur les libertés syndicales, précisant que sa reconduction intervient après la tenue du congrès extraordinaire du parti le 20 avril dernier. Ce congrès a été sanctionné par l’élection d’une nouvelle instance présidentielle du parti, composée de cinq membres, à savoir Ali Laskri, Mohand Amokrane Cherifi, Brahim Meziani, Hayet Tayati et Sofiane Chioukh.

Intervenant lors de cette conférence-débat, qui a vu la participation de syndicats autonomes, M. Laskri a « dénoncé l’exclusion (par le ministère du Travail) d’une trentaine de syndicats sous le prétexte de leur non représentativité », appelant à un « débat national » autour de la question  sociale.

Auteur
APS

 




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Le déclassement d’une centaine d’hectares de terres agricoles tourne au scandale à Oran

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Détournement

Le déclassement d’une centaine d’hectares de terres agricoles tourne au scandale à Oran

Il aura suffi d’une vidéo pour que l’indignation gagne l’opinion publique algérienne. Dans cet enregistrement diffusé sur les réseaux sociaux, un propriétaire terrien agricole fustige la décision du wali d’Oran de l’exproprier au profit de l’érection d’une usine du constructeur automobile Peugeot.

Comme le précisent les médias locaux, ils sont en réalité huit à se voir reprendre leurs terres contre indemnisation, sur une superficie totale de 120 ha. Une consolation qui ne rend pas la pilule moins amère. Si la situation n’a pas tardé à tourner au scandale, l’exécutif a, dans un communiqué, rappelé qu’il n’était nullement impliqué et que les zones industrielles prévues pour être construites sous peu dans 34 wilayas du pays seront réalisées « sur instructions du président Bouteflika, en dehors des terres agricoles ». 

Le parquet d’Oran a d’ores et déjà annoncé l’ouverture d’une enquête pour « dilapidation du foncier agricole ». C’est un crime que de vouloir installer une usine sur des terres aussi fertiles”, se lamente, à Liberté Lazhari dans la même vidéo en déplorant que l’Algérie ait laissé sur la marge l’agriculture et l’élevage.

Auteur
Ecofin

 




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Attaque meurtrière contre le siège de la commission électorale à Tripoli

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Libye

Attaque meurtrière contre le siège de la commission électorale à Tripoli

Une attaque contre le siège de la Haute commission électorale libyenne (Hnec) à Tripoli a fait mercredi 11 morts et de nombreux blessés, a indiqué à l’AFP un haut responsable de la sécurité dans la capitale libyenne.

« Nous avons des martyrs et des blessés. Nous sommes encore sur les lieux », a ajouté ce responsable sous le couvert de l’anonymat, sans donner plus de détails sur le nombre de victimes ou les assaillants.

Selon des témoins, des tirs étaient toujours entendus aux abords du siège de la Hnec, d’où s’élevait une colonne de fumée noire. Le ministère de la Santé a de son côté publié un « bilan provisoire » de trois blessés graves.

La Libye est en proie au chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.

Deux autorités s’y disputent aujourd’hui le pouvoir: d’un côté, le gouvernement d’union nationale (GNA) reconnu par la communauté internationale et basé à Tripoli, de l’autre, une autorité exerçant son pouvoir dans l’est du pays, avec le soutien du puissant et controversé maréchal Khalifa Haftar.

Pour départager les camps rivaux, la communauté internationale et l’ONU pressent pour la tenue d’élections dans le pays en 2018. 

La Hnec, considérée parmi les rares institutions crédibles et indépendantes, avait organisé les deux premières législatives en 2012 et 2014, réinstaurant cet exercice après 42 ans d’interdiction sous la dictature. Elle a déjà achevé le processus d’enregistrement des électeurs pour de nouvelles élections, dont la date n’a pas encore été fixée.

Auteur
AFP

 




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Talaie El Hourriyet dénonce les atteintes au droit syndical

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Après les interdictions décidées par le pouvoir

Talaie El Hourriyet dénonce les atteintes au droit syndical

Le pouvoir politique vient, une fois de plus, de manifester sa détermination à restreindre le champ des droits et des libertés en portant atteinte, cette fois-ci, au droit syndical consacré à l’article par 70 de la Constitution, en excluant du champ de l’activité syndicale un grand nombre de syndicats autonomes, officiellement enregistrés , certains d’entre eux, activant sur le terrain depuis près de trois décennies .

Cette démarche d’exclusion, qui prive de nombreux syndicats de leur droit de participer à la négociation pour la solution de conflits sociaux, ne peut que pousser ces syndicats à la radicalisation.

Talaie El Hourriyet dénonce cette atteinte intolérable à l’activité syndicale qui vise à casser la dynamique dont a fait preuve le mouvement syndical, ces derniers temps, dans la mobilisation des travailleurs pour la défense de leurs droits légitimes, dans un contexte de crise économique et sociale où le pouvoir politique fait supporter le coût des ajustements et de l’austérité à la population en général et aux travailleurs en particulier.

Les syndicats autonomes ont démontré leur capacité à encadrer les mouvements sociaux, leur sens des responsabilités, la maitrise des situations les plus complexes ainsi que leur degré élevé de patriotisme, en canalisant la colère légitime des travailleurs de secteurs névralgiques , en organisant des mouvements de contestation et de revendication dans le calme et la sérénité, sans violence et sans dépassements.

Cette décision du pouvoir politique, rendue publique à la veille de la célébration de la fête internationale du travail, est un coup porté aux travailleurs et à leur liberté de s’organiser pour la défense de leurs droits socioprofessionnels.

Talaie El Hourriyet, qui considère que le pluralisme politique, le pluralisme associatif et le pluralisme syndical procèdent de la même veine de la lutte pour la construction d’un régime démocratique et d’un État de droit, réaffirme sa solidarité avec les formations politiques, les associations et les syndicats en quête d’une reconnaissance officielle leur permettant de jouir de leurs droits constitutionnels, dans leurs champs d’activité réciproques.

 

 




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Ahmed Ouyahia méprise les enfants (Vidéo)

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Cela s’est passé au stade du 5-Juillet

Ahmed Ouyahia méprise les enfants (Vidéo)

La scène arrache le coeur. Elle a eu lieu le 1er Mai. On y voit un premier ministre hautain, qui vient saluer les joueurs des équipes de la JSK et de l’USMBA sur le terrain du 5-Juillet. Mais ignore complètement les enfants qui tendent leur petite main. 

Penauds certains enfants ont tendu leur main, en vain. méprisant, le premier ministre ne les regarde même pas, les laissant ramener leur main timidement.

Pourquoi ce mépris pour ces enfants qui accompagnaient les joueurs ? Ahmed Ouyahia a assurément gâché la fête aux petits accompagnateurs des joueurs. Faut-il trouver une excuse à ce grave mépris et croire qu’Ouyahia a été sérieusement déstabilisé par les cris et autres amabilités pas très amènes que les supporters de la JSK à son arrivée au stade ? 

Qu’importe ! Ces enfants humiliés se rappelleront sans doute longtemps de ce Premier ministre qui les a ignorés

Auteur
La rédaction

 




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Sonatrach : l’anecdote du « kiyass » n’a pas pu voiler les tensions qui y règnent

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Ould Kaddour, ExxonMobil et la corruption

Sonatrach : l’anecdote du « kiyass » n’a pas pu voiler les tensions qui y règnent

Une dame visiblement au bout de nerfs et certainement harcelée par son responsable direct qu’elle nomme Ferhi surgit subitement avant le début de la conférence du PDG de la compagnie pour présenter le bilan de Sonatrach pour l’année 2017, criant et déposant un dossier sur la table contenant des preuves de corruption et se dit être témoin de pots-de-vin au seins de la compagnie.

Ce témoignage l’expose selon ses propres termes à de la violence, des insultes et surtout d’humiliations. Cette situation n’est pour autant anodine, mais montre le harcèlement dont fait l’objet de nombreux travailleuses et travailleurs qui tentent de dénoncer les abus dans ce mastodonte Oh ! combien nombreux. Il suffit uniquement de leur donner l’occasion.

Pourtant, le premier responsable, tout joyeux, raconte son anecdote dans un Hammam et s’est étonné d’entendre son « Kyass » profiter de l’occasion pour lui parler d’ExxonMobil. A ce moment même, il a prouvé son ignorance totale de l’importance que revêt cette entreprise pour les Algériens y compris les kiyass (masseur) comme par hasard. C’est justement ce rôle social que ce PDG ne veut pas en tenir compte dans sa stratégie pour conduire cette mamelle de l’économie nationale.

Sa traversée du désert lui a certainement fait oublier que tous les Algériens s’intéressent à l’activité de l’entreprise dont il vient d’avoir la charge et qu’ils ont un droit de regard sur tout ce qui s’y passe et c’est grâce à eux que Sonatrach est préservée de la privatisation. Marquer de la sorte sa préférence pour les compagnies pétrolières multinationales, le fait aussi oublier que l’entreprise qu’il gère est verrouillée statutairement et c’est grâce aux travailleurs justement et leur syndicat d’antan sous l’égide de son secrétaire général Abdelhak Benhamouda. Elle peut vendre ces actions qu’elle détient dans les autres compagnies mais dès qu’elle en achète, l’ensemble du paquet est inaliénable, incessible et insaisissable.

Il est vrai que les majors visent son ouverture et que le nouveau PDG par son discours leur donne de l’eau à la bouche mais il n’y pas que le Kiyass mais aussi l’armée par le biais de chef d’état major et vice ministre de la défense déclaré peser de tout son poids pour préserver les acquis du peuple. Sur le fond et là où les présents ont constaté que l’entreprise n’est certainement pas entre de bonnes mains c’est la justification des potentialités énormes de réserves des hydrocarbures sur la simple preuve de l’affluence des grandes compagnies pétrolières mondiales qui ont pris part, en avril dernier, à la 11ème édition des Journées scientifiques et techniques (JST) de Sonatrach qui s’est déroulée à Oran. Il précise en outre, à ce propos, la volonté de la compagnie norvégienne Statoil de revenir en Algérie, pendant que des négociations sont menées pour l’installation du major américain ExxonMobil dans le pays. Aucun chiffre de ces réserves n’a été avancé ni de la manière contractuelle dont elles comptent venir exploiter ces réserves.

Pour les 33 milliards de chiffre d’affaires qu’il savoure avec fierté, ce ne sont certainement pas le fait d’un effort intensif mais les prix du baril du Sahara blend sur lequel est indexé le million de BTU de gaz a gagné plus de 10 dollars en 2017 par rapport à 2016 passant de 47 dollars le baril à 57 pour s’établir en moyenne à 72 dollars les 4 premiers mois de 2018.

En dépit de cela, ce n’est malheureusement pas un cas favorable pour l’équilibre du budget pour l’année 2018. Le ministre des Finances a annoncé au députés que la réduction des dépenses budgétaires enregistrée à partir de 2016 et accélérée en 2017 avait fait redescendre le prix d’équilibre budgétaire, dans le cadre de la loi de finance 2017, à un niveau proche de 75 dollars sur la base de dépenses prévues de 6.800 milliards de dinars et d’un déficit annoncé un peu supérieur à 1.200 milliards de dinars. Donc ce n’est plus les 75 dollars le baril comme Ould Kaddour l’estime mais c’est un peu plus de 100 dollars.                                                                       
                                                                                            

Auteur
Rabah Reghis

 




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Karim Beenzema envoie le Real Madrid en finale

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Ligue des champions

Karim Beenzema envoie le Real Madrid en finale

A l’issue d’une demi-finale retour haletante à Santiago-Bernabeu ce 1er mai, le Real Madrid a obtenu son ticket pour une troisième finale de la Ligue des champions consécutive en obtenant le match nul face au Bayern Munich (2-2). Karim Benzema a inscrit les deux buts des Madrilènes. Les Bavarois peuvent regretter leurs occasions manquées et l’erreur fatale de leur gardien Sven Ulreich.

Le Real Madrid y est. Le 26 mai prochain, à Kiev, le géant espagnol disputera sa troisième finale de la Ligue des champions d’affilée. Pour y parvenir, les Merengue ont dû sortir le bleu de chauffe pour éliminer le Bayern Munich ce mardi 1er mai. Et c’est sans gagner que le Real s’est qualifié face au champion d’Allemagne (2-2).

Comme attendu, c’est un Bayern sans complexe qui s’est présenté à Madrid. Battus la semaine dernière chez eux (1-2), les Bavarois savaient qu’ils devaient marquer au moins deux buts pour espérer aller plus loin. Et le match a débuté de la meilleure des façons pour les visiteurs avec l’ouverture du score signée Joshua Kimmich, comme un bis repetita de la demie aller (3e).

La rédemption de Benzema

Déjà très secoués au tour précédent dans leur stade par la Juventus, les Madrilènes n’ont pas douté très longtemps. Karim Benzema, auteur d’une saison un peu décevante (41 matches, 9 buts et 10 passes décisives toutes compétitions confondues avant le coup d’envoi) et pas épargné par les critiques et même les sifflets ces dernières semaines, s’est chargé de rassurer les siens. D’une tête bien placée, le Français a remis les équipes à égalité (11e).

Dans un premier acte très intense, le Bayern a quand même eu les meilleures occasions. Face à un Franck Ribéry très remuant et un Thomas Müller dangereux mais peu adroit, le Real a plié mais a tenu jusqu’à la pause. Si Cristiano Ronaldo a été peu influent, Karim Benzema a su prendre le relai. Les Allemands, eux, auraient peut-être dû obtenir un penalty après une main de Marcelo dans la surface dans le temps additionnel

Auteur
RFI

 




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« L’armée doit jouer son rôle ! »

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Non à l’aventure de la présidentielle de 2019

« L’armée doit jouer son rôle ! »

Les premiers Mai se suivent et se ressemblent en Algérie. Le pays est dans une morosité pesante et l’humeur des travailleurs n’est plus à l’optimisme. L’Algérie entière transpire la colère. Contestations et foyers d’incendie s’y multiplient. Le système fissuré fuit de toute part. Après un torrent de désillusions, le peuple algérien avance dans un véritable champ de mines vers un avenir hypothétique. Un contexte international explosif, une impasse politique interminable et l’absence totale de projet national en sont les causes principales.

Dans un contexte aussi toxique, la situation sociale de très larges couches de la population, classe moyenne comprise, est alarmante d’autant que la morsure du chômage est particulièrement douloureuse. Celui-ci touche largement la jeunesse et n’épargne pas les diplômés. Depuis que la monnaie nationale plonge, la situation s’est aggravée et le pouvoir d’achat s’est effondré.

Les circuits de l’économie informelle sont devenus la porte d’entrée principale de l’argent sale. Le marché noir a phagocyté des pans entiers de l’activité nationale. Signe de puissance, c’est l’économie informelle qui décide de la parité du dinar avec la devise étrangère, fixe les prix du marché et nargue de ses pouvoirs tentaculaires l’économie du pays. L’Etat est dans l’impossibilité de réguler le marché et assiste passivement à l’envol des prix, abandonnant ainsi le citoyen aux appétits féroces de commerçants peu scrupuleux. C’est ce qui explique que la grogne soit généralisée et que les grèves éclatent dans de nombreux secteurs vitaux du pays.

L’une des grèves les plus emblématiques est celle des résidents de médecine. Celle-ci a pris une nouvelle tournure depuis le 29 avril avec le ralliement des professeurs au mot d’ordre de grève illimitée. Celle-ci dure depuis plus de 5 mois et pose des questions essentielles de santé publique. En effet, l’hôpital public a été abandonné par l’Etat. Vidé des médecins les plus expérimentés (maitres-assistants et professeurs), partis souvent grossir les rangs du privé national ou carrément à l’étranger, il est géré de façon archaïque et asphyxié financièrement. C’est pourquoi il est à l’agonie ! Comment dans de telles conditions est-il possible à un personnel soignant sous payé et sous qualifié, d’assurer le quotidien des soins. Dans l’hôpital public la prise en charge des patients tient toujours du parcours du combattant !

Un autre secteur vital focalise des luttes aux enjeux stratégiques : l’Ecole. Celle-ci se heurte à deux obstacles majeurs. D’une part, elle est prise en otage par un courant obscurantiste qui lui interdit toute ouverture à la modernité, d’autre part elle demeure inégalitaire. Le réseau scolaire n’est pas aussi dense que l’exigent les besoins et très souvent, faute de cantines, les enfants vont le ventre creux à l’école.

Au plan international, l’agression tripartite de la Syrie du 13 avril 2018, conduite par les Etats unis d’Amérique, la Grande Bretagne et la France est gravissime. Non seulement, elle a été menée en dehors du cadre légal de l’ONU, mais elle s’inscrit dans la droite filiation de la casse d’Etats reconnus au plan international, tels l’Afghanistan, l’Irak, le Soudan, la Syrie ou la Libye. Les conséquences de ces guerres sont désastreuses: Elles ont armé dangereusement les groupes terroristes qui menacent nos frontières et ont conduit à l’avènement de l’Etat islamiste : Daesh. C’est pourquoi, cette nouvelle agression résonne comme un avertissement à l’endroit de tous les pays qui oseraient contester à l’avenir les choix de ces va-t-en-guerre. Celui de la Maison Blanche est plus qu’inquiétant parce qu’il est dans une sinistre mécanique belliqueuse mais Macron ne l’est pas moins.

En effet, des bruits de botte se font entendre à la frontière marocaine ! Et d’aucuns s’interrogent sur les liens de cause à effet de ces mouvements de troupes et de la réunion qu’ont tenue le 10 avril à Paris dernier, le Président français et le Roi du Maroc lors de la visite du prince héritier d’Arabie Saoudite Mohamed Ben Salmane en France.

Le danger serait-il à nos portes ? Le plus atterrant est que la classe politique algérienne est d’une inconscience criminelle. Elle n’a pas pris la mesure du cataclysme qui guette l’existence même du pays et son unité. Elle demeure enferrée dans les calculs électoralistes et les enjeux politiciens. Ni la situation sécuritaire qui est pourtant alarmante, ni l’impasse politique dans laquelle est enlisé le pays ne semblent l’effrayer outre mesure. Pourtant, la santé du président est préoccupante, la succession politique incertaineet l’économie en panne.

Jusqu’à quand le pouvoir va-t-il se contenter d’un système qui ne vit que de rentes ? Les blocages du pays ne sont pas dus exclusivement aux seules faiblesses d’un homme, aussi haut placé soit-il. La maladie du pays est beaucoup plus profonde, c’est celle du système. Le pays a besoin d’institutions fortes, démocratiquement élues et normées aux valeurs de la rationalité et de la compétence. Comme le disait le regretté Hachemi Cherif « Ce n’est pas la question du pouvoir qui est fondamentalement ni principalement en jeu, mais la question de l’Etat, de son contenu et sa forme ».

Le crash de l’avion militaire du 11 avril dernier a soulevé une vive émotion dans le pays. Les témoignages de sympathie que l’Algérie entière, d’est en ouest comme du nord au sud, a manifesté à l’égard de dizaines de soldats et de leurs familles, fauchés par cet accident ont été exceptionnels et à la mesure de l’attachement et le respect que le peuple voue à son armée. Ce n’est que justice car notre peuple sait pertinemment que l’ANP est l’épine dorsale du pays et son dernier rempart.

Le PLD considère que « l’élection » présidentielle prévue en 2019 n’est pas la solution à la crise. Bien au contraire, celle-ci risque d’ouvrir une brèche à une aventure incontrôlable et d’hypothéquer dangereusement l’unité du pays. C’est pourquoi, le PLD prône une sortie de crise confortée par l’ANP. Grâce au crédit dont jouit l’institution militaire auprès du peuple, les forces patriotiques en synergie avec l’ANP seront en mesure de mener pacifiquement une transition républicaine dont le but essentiel sera de consacrer la rupture définitive avec le système, condition sine qua non pour entamer une voie salutaire vers la construction de l’Etat de droit.

Le Bureau National du PLD.

Auteur
PLD

 




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Le président Bouteflika : L’Algérie « viendra, par l’aide du Tout Puissant, à bout de ses difficultés financières »

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Message à l’occasion du 1er Mai

Le président Bouteflika : L’Algérie « viendra, par l’aide du Tout Puissant, à bout de ses difficultés financières »

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a adressé, mardi, un message aux travailleurs algériens à l’occasion du 1er mai, Fête internationale du travail, dont voici la traduction du texte intégral: « Au nom d`Allah Clément et Miséricordieux, Que les prières et la paix d`Allah soient sur Son Messager,

Mesdames, Messieurs,

Je tiens à adresser, tout d’abord, mes salutations chaleureuses et mes félicitations fraternelles à l’ensemble des travailleuses et travailleurs à l’occasion de notre célébration de la Fête internationale du Travail.

La célébration de la Fête internationale du Travail est une halte importante pour les travailleurs du monde entier, de par ce qu’elle porte comme significations et objectifs qui diffèrent en fonction des époques et des pays.

A l’émergence de cette ère de lutte (ouvrière) dans les pays développés, les travailleurs de l’Algérie souffraient, comme le reste de notre peuple, des affres du colonialisme destructeur et de l’oppression et de l’exploitation des potentialités humaines et matérielles de notre pays au service de l’économie coloniale.

Aussi, était-il évident de voir les travailleurs algériens, aussi bien en exil que dans le pays, à l’avant-garde du mouvement national de revendication de l’indépendance de la patrie et de voir la classe des ouvriers au cœur de la Glorieuse révolution de Novembre, la révolution des opprimés pour le recouvrement de tous les droits.

Aujourd’hui, nous célébrons avec déférence et humilité la lutte menée par les travailleurs et travailleuses pour la libération de la patrie. Des travailleurs qui étaient à l’avant-garde de l’épopée de la Glorieuse révolution de Novembre et qui ont consenti d’énormes sacrifices et un grand nombre de martyrs, dont Aissat Idir est le symbole.

Mesdames, Messieurs,

Au lendemain de l’indépendance, les travailleurs et travailleuses ont été le pilier et le moteur de l’édification de l’Etat national.

Souvenons-nous de l’ampleur des défis qui se posaient à notre peuple les deux premières décennies de l’indépendance, lorsque nous avions commencé à poser les fondements de notre Administration nationale, lorsque nous nous préparions à sortir du néant la première fournée de nos usines, mieux encore lorsque nous avions procédé avec audace et conviction, à la nationalisation de nos hydrocarbures.

Il est vrai que l’Algérie a réussi à relever ces défis grâce à la clairvoyance de sa Direction de l’époque, entièrement composée de nos moudjahidine, les artisans de la Révolution. Mais, force est de constater que cette réussite a été aussi le fruit de la mobilisation et de la détermination des travailleurs et travailleuses, particulièrement dans les moments difficiles.

Cette étape a laissé des enseignements fondamentaux desquels nous devons aujourd’hui puiser le nationalisme et la mobilisation sincère pour relever toutes sortes de défis.

Les travailleurs ont confirmé encore leur fidélité à ces mêmes valeurs lors que le devoir national a appelé à la sauvegarde de la République, de ses acquis et de l’indépendance nationale.

Je saisi cette occasion pour m’incliner à la mémoire des martyrs du devoir national durant la tragédie nationale et leur résistance pour que l’Algérie demeure débout. Le chahid Abdelhak Benhamouda est l’un des grands symboles de ces valeureux nationalistes, qui ont sacrifié leur vie pour l’Algérie.

Mesdames et Messieurs,

Une fois que l’Algérie s’est rétablie grâce à la Concorde civile et à la Réconciliation nationale, nous avons mis à profit cette bénédiction pour lancer le chantier de la reconstruction nationale, un chantier que nous avons inscrit dans l’esprit de la Déclaration du 1er novembre 1954 et ses objectifs consistant en l’édification d’un Etat démocratique à dimension sociale conforme aux principes islamiques. Un Etat dont la devise est fierté et dignité pour tous les Algériens et Algériennes.

Nul ne peut, aussi ingrat et aussi injuste soit-il, nier les réalisations de l’Algérie, ces deux dernières décennies, dans tous les domaines du développement et de réformes.

Au plan politique, la consolidation de notre système démocratique pluraliste et la promotion des droits et libertés ont été couronnées par l’amendement constitutionnel de 2016.

Dans le domaine social, l’Algérie a rattrapé les retards cumulés du fait des crises multiformes. Ainsi, nous avons réalisé des millions de logements et avons considérablement réduit le chômage, qui est loin aujourd’hui de son taux alarmant du début de ce siècle, et nous continuons nos efforts pour l’amélioration de ces résultats.

L’Algérie a progressé également dans le domaine de l’éducation et de l’enseignement ainsi qu’en matière de prestations sociales, d’amélioration du niveau de vie de la population et de renforcement de sa classe moyenne.

Dans le domaine économique, notre pays a enregistré, au cours des deux dernières décennies, un saut qualitatif dans le perfectionnement de nos capacités agricoles, la création de centaines de milliers de moyennes entreprises et la consolidation de nos infrastructures de base. De même que le revenu global du pays a augmenté et la croissance économique est en constante évolution, même si son taux demeure insuffisant.

Le mérite de toutes les réalisations accomplies par l’Algérie, ces dernières années, revient en premier lieu à nos travailleurs et travailleuses dans les chantiers, les fermes et les bureaux, et dans l’ensemble des sites de construction et d’édification.

Hommage, encore une fois, à toutes les travailleuses et travailleurs de l’Algérie pour leur effort et participation à l’édification économique et le développement de notre jeune pays par rapport à d’autres pays émergents.

Nous devons également souligner les résultats du progrès économique et sociale atteint par l’Algérie, tout au long de ces dernières années, et leur répartition au profit de la société partant de notre attachement au caractère social de l’Etat.

Outre la création de postes d’emploi et l’amélioration des conditions de vie en matière de logement, d’enseignement et de prise en charge sanitaire, l’Etat veille à apporter un grand soutien aux prix d’un nombre important de besoins de première nécessité et de prestations sociales, un soutien représentant dans ses différentes formes plus de 30 milliards de dollars annuellement.

Mesdames et Messieurs,

Le processus d’édification nationale que nous avons enclenché après le rétablissement de la paix et de la sécurité est confronté, depuis quelques années, aux effets des fluctuations de l’économie mondiale et de la chute des prix du pétrole. Des répercussions qui induisent une baisse des capacités financières de l’Etat et qui nous interpellent quant à notre dépendance excessive, à ce jour, aux hydrocarbures.

J’ai tenu, face à cette situation, à ce que notre processus de développement ne soit pas arrêté ou remis en cause et veillé au maintien des principes de notre politique sociale.

En dépit de ces difficultés, l’Etat poursuit la dépense dans les domaines social et culturel, la réalisation des infrastructures de base et des logements et l’encouragement de l’investissement par des avantages importants au dépend des revenus du trésor public.

A ce titre, notre conviction est grande en nos potentialités économiques qui requièrent de nous davantage de réformes, de rationalisation de nos méthodes et de mobilisation de nos capacités.

Quant aux réformes, nous nous attelons à la concrétisation d’un ambitieux programme cautionné par le peuple dans ce domaine.

Les difficultés financières actuelles de l’Etat sont devenues un facteur incitant à davantage de bonne gouvernance et de rationalisation des dépenses publiques et j’y veillerai personnellement.

A nous de faire émerger le large potentiel économique de notre pays dans tous les domaines afin de renforcer les conditions de vie de notre peuple, donner à notre pays le droit aux échanges économiques internationaux et réduire la dépendance de l’Algérie aux hydrocarbures.

Face à tous ces défis, l’Algérie dispose d’un cadre tripartite de dialogue et de complémentarité des efforts entre l’Etat, les travailleurs et le patronat. Un cadre qui s’est cristallisé à travers la charte de partenariat économique et sociale. Une charte dont les avantages ont été salués par les instances internationales du monde de travail, appelant à en faire un modèle pour les autres pays.

Aujourd’hui et à l’occasion de la célébration de la Journée internationale du Travail, j’exhorte les signataires du Pacte économique et social à un sursaut pour travailler ensemble au service de l’Algérie et de la prospérité de son peuple.

J’appelle ici le Gouvernement à continuer à associer ses partenaires économiques et sociaux à la mise en œuvre de leur pacte commun, à la promotion des réformes et à la relance du développement économique et social.

J’appelle également le partenaire économique à davantage de mobilisation étant donné que l’entreprise économique est le levier essentiel de l’économie et l’instrument par excellence pour améliorer la qualité, gagner la compétitivité et ouvrir à notre produit économique les marchés internationaux.

Je m’adresse aux travailleurs et travailleuses les appelant à plus de mobilisation pour parfaire la performance et remporter la bataille du développement dans le contexte d’une impitoyable concurrence mondiale. Nos travailleurs et travailleuses peuvent s’enorgueillir des résultats réalisés en termes de développement du pays et ils sont en droit d’aspirer à davantage d’acquis sociaux.

J’appelle les partenaires du Pacte économique et social de croissance à faire prévaloir le dialogue sérieux et constructif afin de surmonter tous les conflits dans le cadre de la loi, en tenant compte de la difficulté de la conjoncture financière que traverse le pays, une difficulté qui touche également à de nombreuses entreprises économiques.

J’invite la Tripartite à mettre à profit ce dialogue pour la promotion de l’intégration et de l’efficacité au service la continuité de notre processus national d’édification de l’Algérie de la fierté et de la dignité, une Algérie qui viendra, par l’aide du Tout Puissant, à bout de ses difficultés financières actuelles, une Algérie qui continuera à améliorer les conditions de vie de tous ses citoyens, sans exclusion aucune, une Algérie qui demeurera fidèle au caractère social de notre Etat.

J’aimerais en fin réitérer mes félicitations à mes frères et sœurs Travailleurs à l’occasion de leur fête, leur souhaitant la réussite dans leur vie et la prospérité et la stabilité à notre chère patrie.

 

Auteur
APS

 




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