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mardi 1 juillet 2025
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Ligue 1 Mobilis : le MCA reprend les commandes, l’OA sur le podium

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MCA

Le MC Alger a repris les rênes du championnat national de Ligue 1 Mobilis en allant gagner sur la pelouse du MC El Bayadh (0-1), à l’occasion de la première partie de la 9e journée disputée ce vendredi. Le Doyen a profité également de la défaite du CS Constantine, ex-leader, battu hors de ses bases par l’USM Khenchela (1-0).

Après deux matchs nuls de suite, le champion d’Algérie en titre a repris sa marche en avant chez l’un des mauvais élèves de la Ligue 1 Mobilis. Muet depuis la première journée, où il a ouvert son compteur buts, Delors (46’) a retrouvé le chemin des filets et offre aux Vert et Rouge une précieuse victoire qui leur permet de s’installer, en solo, sur le fauteuil de leader (16 pts).

Quant au MCEB, l’avant-dernier au classement enchaine les contreperformances et stagne à la 15e position (7 pts).

Deuxième défaite du CS Constantine

De son côté, le CS Constantine n’a pas réussi à imiter le MCA lors de son déplacement à Khenchela. Pourtant, les Constantinois pensaient tenir le point du match nul jusqu’à la 92e minute et l’éclaire de génie de Boumchera. Parti des 35 mètres, l’homme du match a tout d’abord éliminé deux vis-à-vis avant de décocher une frappe puissante logée en pleine lucarne.

À la faveur de cette victoire arrachée, in extremis, l’USMK remonte à la 7e place (12 pts), tandis que le CSC concède sa 2e défaite de la saison et recule au 2e rang (15 pts).  

L’O Akbou renoue avec la victoire

Pour sa part, l’Olympique d’Akbou devait absolument réagir face au MC Oran, afin de sortir de leur passage à vide et renouer avec le succès.

Dans ce match, à rebondissements, tout s’est joué en seconde période. Le premier fait majeur a été l’expulsion du défenseur central du MCO, Kerroum, à la 70e minute, pour cumule de cartons. Par la suite, l’OA est parvenu à débloquer la situation en ouvrant le score à la 80e minute sur à un penalty transformé par Haroun.

Toutefois, la joie des Kabyles a été de très courte durée, car les Hamraoua ont réussi à remettre les pendules à l’heure dans la foulée grâce à Boussalem (82’).

Malgré ce retournement de situation, le nouveau promu a continué à presser son adversaire du jour pour finalement être récompensé dans le temps additionnel  en ajoutant deux autres buts marqués par Bouteldja (90+6’) et Adrar (90+9’).

Outre le fait de gagner à nouveau, l’OA revient sur le podium et s’installe sur la 3e marche (14 pts) à égalité de points avec le MCO. En revanche, ce dernier a vu sa belle série prendre fin et recule d’une place (4e – 14 pts).  

Le second acte de cette 9e manche se jouera ce samedi avec trois matchs au programme. L’US Biskra sera l’hôte de l’ASO Chlef, l’USM Alger verra la visite de la JS Saoura, dans une partie qui aura lieu à huis clos, alors que le NC Magra, lanterne rouge, accueillera l’ES Mostaganem. 

Concernant les rencontres CR Belouizdad – JS Kabylie et ES Sétif – Paradou AC, elles sont reportées à une date ultérieure en raison de la présence de plusieurs joueurs retenus en sélections nationales.

Résultats partiels de la 9e journée :
MC El Bayadh – MC Alger0 – 1
Olympique Akbou – MC Oran3 – 1
USM Khenchela – CS Constantine1 – 0
Samedi :
NC Magra – ES Mostaganem15h00
US Biskra – ASO Chlef17h00
USM Alger  – JS Saoura17h30
Reportés :
CR Belouizdad – JS Kabylie
ES Sétif – Paradou AC
Classement de la Ligue 1
#EquipesPtsJ
1MC Alger   168
2CS Constantine159
3Olympique Akbou149
4MC Oran149
5USM Alger137
6JS Kabylie138
7USM Khenchela  129
8ES Sétif  119
9JS Saoura107
10ES Mostaganem108
11Paradou AC98
12US Biskra98
13ASO Chlef 88
14CR Belouizdad 77
15MC El Bayadh79
16NC Magra68

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Les frappes israéliennes se poursuivent au Liban

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Bombe Liban

Selon des sources libanaises, les forces terrestres israéliennes ont atteint leur point le plus avancé au Liban depuis le début de leur incursion terrestre. L’aviation israélienne multiplie par ailleurs ses raids, notamment sur Beyrouth. Dans l’autre sens, des tirs de roquettes intenses du Hezbollah ont été constatés. Un weekend de combats avec peut-être l’espoir d’un cessez-le-feu proche.

Le porte-parole de l’armée israélienne a lancé, ce matin du 17 novembre, un nouvel appel, en arabe, à l’évacuation de plusieurs immeubles dans la banlieue sud de la capitale du Liban en prévision de frappes de l’aviation israélienne sur ce qui est qualifié par Israël d’infrastructures terroristes du Hezbollah. Les habitants des quartiers de Hadath Beyrouth, Burj al-Barajneh et Chiyah, ont reçu l’ordre de quitter leur logement. Ce nouvel appel de l’armée israélienne a été suivi, une demi-heure plus tard, par des frappes au sud de la capitale. Cela au lendemain d’une journée particulièrement intense dans les opérations israéliennes au Liban.

La banlieue sud de Beyrouth a été visée samedi 16 novembre par une série de raids aériens qui ont entièrement détruit des immeubles résidentiels et des commerces. Les puissantes explosions ont été entendues toute la journée dans le Beyrouth intra-muros et sa périphérie, rapporte notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh.

Des frappes sur tout le territoire libanais

La cité côtière de Tyr et Nabatiyé, les deux plus grandes villes du sud du Liban, ont été soumises à un déluge de feu qui a transformé des pâtés d’immeubles en tas de ruines. L’aviation et l’artillerie israéliennes ont attaqué une quarantaine de localités dans la partie méridionale du pays, où l’armée israélienne est engagée depuis 72 heures dans une nouvelle offensive terrestre plus en profondeur. Les troupes israéliennes rencontrent une forte résistance de la part de combattants du Hezbollah et des affrontements au corps à corps se déroulent dans le secteur occidental de la frontière. Les chasseurs bombardiers israéliens n’ont pas épargné l’est du Liban, où des raids meurtriers ont visé des localités dans la chaîne montagneuse de l’Anti-Liban, limitrophe de la Syrie.

Le Hezbollah a de son côté revendiqué 25 opérations, dont des tirs de missiles de gros calibres et des drones d’attaques contre des cibles en Israël. Le mouvement chiite libanais a lancé cinq attaques simultanées sur des positions dans la région d’Haïfa, dont la base navale de Stella Maris, à 35 kilomètres de la frontière. Quatre-vingts tirs en provenance du Liban ont été constatés sur le territoire israélien, précise notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul.

C’est dans ce contexte quel’émissaire américain revient dans la région. Amos Hochstein va tenter de finaliser un accord de trêve. En Israël, on affirme que des progrès ont été réalisés, mais que le projet se heurte à deux difficultés. Alors que l’armée libanaise est censée se déployer dans le sud du pays, Israël exige de pouvoir intervenir à tout moment en cas de violation de l’accord. Le Hezbollah refuse de son côté de se retirer de la zone.

Une atmosphère également tendue en Israël

En marge des manifestations du 16 novembre en Israël, comme tous les samedis soir, un incident a retenu l’attention. Deux fusées éclairantes ont été tirées sur la résidence privée de Benyamin Netanyahu à Césarée. Le Premier ministre et son épouse n’étaient pas présents sur place. Trois suspects ont été arrêtés, ont indiqué la police et le Shin Beth (service de sécurité intérieure).

Cet incident, condamné par l’opposition israélienne, entraîne des réactions très vives au sein de la majorité. Le ministre de la Justice propose tout simplement de mettre en place la réforme judiciaire tant décriée par une partie de la population en Israël depuis plus d’un an. De son côté, l’extrême droite veut que des mesures soient prises contre les dirigeants du mouvement de protestation qui organise chaque semaine les manifestations en faveur de la libération des otages et contre le gouvernement.

Rfi

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Cooptation et corruption, cœur du système politique algérien

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Tebboune /Chanegriha

Dans les États rentiers, où la richesse repose sur l’exploitation de ressources naturelles abondantes, un système opaque et pernicieux prospère. À la place d’institutions robustes, ces régimes s’appuient sur un triptyque mortifère : la cooptation, qui soude le pouvoir par la loyauté, la corruption, qui fait circuler l’argent et lubrifie les rouages du système, et le charlatanisme, qui masque l’absence de vision par des discours vides et des promesses impossibles.

Ce trio n’est pas une conséquence malheureuse des ressources naturelles : il en est le mode de gouvernance. Voici comment ces dynamiques se renforcent et précipitent la déliquescence des régimes qui en dépendent.

La cooptation : le ciment d’un pouvoir clientéliste

Dans une économie rentière, le pouvoir repose sur une logique de redistribution hiérarchisée. Les élites dirigent en cooptant leurs alliés : des postes, des avantages et des parts de la rente sont accordés non sur la base du mérite, mais en échange d’une loyauté sans faille. Cette mécanique crée un système de clientélisme où les plus dociles montent en grade, laissant les compétents, souvent critiques, à l’écart.

Mais ce modèle est une impasse. Il élimine l’innovation, épouse la diversité des idées et laisse l’État entre les mains d’une élite étroite, davantage préoccupée par la protection de ses privilèges que par la construction d’un avenir. En bout de chaîne, les citoyens, déconnectés de ces mécanismes de décision, sont réduits à des spectateurs passifs ou à des instruments manipulés pour valider les apparences démocratiques.

La corruption n’est pas un dysfonctionnement dans ces régimes : c’est une composante essentielle. Elle permet de maintenir l’illusion d’une stabilité, en graissant les rouages administratifs, en acquérant des soutiens ou en finançant la répression. Chaque transaction illégale nourrit une chaîne de dépendance où l’argent circule des caisses publiques vers les comptes privés, diminuant progressivement la capacité de l’État à fonctionner.

Mais ce système est un château de cartes. Plus les fonds disparaissent dans des circuits opaques, plus les infrastructures publiques s’effondrent. Les écoles, les hôpitaux et les routes tombent en ruine, alimentant la colère populaire. Dans ce contexte, la corruption devient à la fois une bouée de sauvetage pour le régime et une pierre attachée à ses pieds.

Le charlatanisme est l’oxygène des États rentiers. Incapables de résoudre les problèmes systémiques, leurs dirigeants excellents dans l’art de détourner, de détourner et de promettre. Des projets démesurés, souvent irréalisables, sont lancés pour captiver l’opinion. Des discours triomphalistes célèbres des « succès » inexistants.

Ce spectacle cache mal les fissures profondes du système. Les citoyens, inondés de propagande, finissent par douter de tout, même des vérités les plus évidentes. Cette désinformation délibérée empêche tout débat sérieux sur les réformes nécessaires, gelant la société dans un statu quo mortifère.

Un cercle vicieux renforcé par la rente

Le problème de fond reste l’effet pernicieux de la rente. Les revenus tirés des ressources naturelles offrent un confort apparent qui dissuade toute transformation structurelle. Pourquoi diversifier l’économie quand les barils remplissent les caisses ? Pourquoi investir dans des institutions solides quand le système de cooptation garantit le contrôle ? Pourquoi changer, quand chaque crise peut être temporairement étouffée par une redistribution clientéliste ou une répression ciblée ?

Mais ce modèle est insoutenable. À mesure que les ressources s’épuisent ou que les cours mondiaux fluctuent, les revenus diminuent. Le système de redistribution vacille, les contestations populaires augmentent, et les élites, incapables d’imaginer un autre mode de gouvernance, s’accrochent à des mécanismes de répression toujours plus brutaux.

De l’impasse à la transformation

Pour sortir de ce cercle vicieux, il faut briser les piliers mêmes de ce modèle. Cela passe par une réinvention complète des institutions :

Remplacer la cooptation par la compétence : créer des mécanismes d’accès au pouvoir basé sur le mérite et la transparence.

Éradiquer la corruption en renforçant la redevabilité : instituer un contrôle indépendant des finances publiques et punir réellement les abus.

Dissiper le charlatanisme par la vérité : promouvoir une communication honnête sur les défis et les opportunités, même au prix d’une impopularité à court terme.

Cela implique également de diversifier l’économie, de renforcer les infrastructures sociales et d’investir dans l’éducation. Ces réformes, bien qu’exigeantes, sont la seule alternative à un effondrement inévitable.

Le système en bout de souffle

Les États rentiers, enfermés dans leur modèle basé sur la cooptation, la corruption et le charlatanisme, jouent leur survie à chaque fluctuation des marchés. Tant qu’ils persisteront dans cette logique, leur avenir restera sombre : des crises récurrentes, des populations en souffrance, et des régimes en sursis.

La véritable question est de savoir si ces systèmes sauront se réinventer avant que le barillet de leur propre roulette russe ne fasse feu. Pour l’instant, ils continuent de vivre dangereusement, sans réaliser que l’arme qu’ils prennent est pointée directement sur eux-mêmes.

Dans les États rentiers, le pétrole alimente les caisses, la corruption les élites, et le charlatanisme les illusions d’un avenir qu’on ne construit jamais. »

Dr A. Boumezrag

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Loi de finances 2025 : Larbaoui saisit lui aussi la Cour constitutionnelle

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Nadir Larbaoui
Le premier ministre.

Après Salah Goudjil, président du Conseil de la nation, c’est le Premier ministre, Nadir Larbaoui, qui saisit, ce samedi, la Cour constitutionnelle sur la constitutionalité de certains amendements introduits dans le projet de loi de finances 2025.

Au préalable, il est utile de rappeler que ce projet de loi de finances a été adopté sans aucun souci par les deux chambres du Parlement.

« Suite à l’adoption, par les deux chambres du Parlement, de la loi portant loi de finances pour 2025, et conformément aux dispositions de la Constitution, notamment son article 193, le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, a saisi, samedi 16 novembre 2024, la Cour constitutionnelle à l’effet d’examiner la constitutionalité des amendements introduits dans les textes des articles 23, 29, 33 et 55 du projet de loi de finances 2025, au regard de la non-conformité de ces amendements à l’esprit et à la lettre de l’article 147 de la Constitution », lit-on dans le communiqué.

La rédaction/APS

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Mozambique: l’ONU demande la fin des violences et de la répression policière

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Répression au Mozambique
Répression au Mozambique

Dans leur dernier rapport, publié vendredi 15 novembre, les rapporteurs des Nations unies pour les droits de l’Homme au Mozambique demandent la fin des violences et de la répression policière.

Le document a été publié le jour d’une nouvelle journée de manifestations post-électorales, à l’appel du candidat malheureux à la présidentielle, Venâncio Mondlane. Depuis le début de la contestation, les experts de l’ONU estiment que la répression a fait au moins trente morts.

« La violation du droit à la vie – notamment d’un enfant -, les assassinats délibérés de manifestants désarmés et l’usage excessif de la force par la police […] sont très inquiétants », écrivent les rapporteurs de l’ONU. 

Le bilan qu’ils dressent s’élève au moins à 30 morts, 200 blessés et 300 arrestations, durant les 15 derniers jours de contestation.

Les rapporteurs demandent « aux autorités mozambicaines d’enquêter sur toutes les exécutions extrajudiciaires ».

la capitale Maputo a encore été le théâtre de manifestations vendredi 15 novembre au soir. Vers 21h (19h TU), des bruits de casseroles ont retenti dans les rues : c’est ainsi qu’à leurs fenêtres, les Mozambicains ont répondu à l’appel de Venâncio Mondlane qui, dans une vidéo postée sur Facebook, avait demandé « un grand final ». Car il s’agissait de la dernière journée de la quatrième phase de manifestations qu’il avait prévues.

Certaines marches se sont improvisées dans les quartiers périphériques de Maxaquene, Xiquelene ou encore Matola. Selon plusieurs sources sur place, sept personnes y auraient été abattues dans la nuit par la police.

Les arrestations se poursuivent, selon l’Ordre des avocats. L’organe estime avoir prêté assistance à près de 2 700 manifestants, depuis le 21 octobre.

Ferosa Zacarias, son président, dénonce des arrestations « illégales ». Selon lui, des mineurs sont toujours derrière les barreaux.

Manifestation d’enseignants

Quelques dizaines d’enseignants ont également manifesté, ce samedi 16 novembre, dans le centre de Maputo, répondant à l’appel de l’Association nationale des professeurs du Mozambique (Anapro). Au départ, il était question de réclamer le paiement de 22 mois d’heures supplémentaires, mais rapidement les enseignants ont scandé des slogans tels que « Sauvez le Mozambique » ou encore « Ne tuez pas notre peuple ».

La manifestation a été vite dispersée par la police qui a utilisé des gazes lacrymogènes et procédé à l’arrestation de cinq enseignants.

Rfi

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Loi de finances : Salah Goudjil alerte la Cour constitutionnelle

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Salah Goudjil

Le Conseil de la nation a annoncé ce samedi que son président, Salah Goudjil, a alerté la Cour constitutionnelle de plusieurs articles du projet de loi de finances de 2025 qui sont en contradiction avec la Constitution. Le même conseil de la nation a pour autant voté ledit projet loi de finances.

A ne rien comprendre ! « Le président du Conseil de la Nation a informé la Cour constitutionnelle des modifications apportées aux articles 23, 29, 33 et 55, qui ne sont pas en conformité avec l’article 147 de la Constitution », lit-on dans le communiqué rendu public par le Sénat après le vote du projet de loi,

Sans surprise, le Conseil de la nation a adopté le projet de loi de finances pour 2025. Mais cette alerte adressée au Conseil constitutionnel  suscite la controverse concernant les modifications apportées par l’Assemblée populaire nationale.

Ces modifications ont été jugées incompatibles avec l’article 147 de la Constitution, selon le président du Sénat. Toutefois, contrairement à la procédure habituelle qui prévoit l’activation de la commission paritaire pour résoudre ces différends, le Conseil de la nation a choisi de procéder directement au vote et d’informer ensuite la Cour constitutionnelle des articles concernés, dans le but de les annuler.

Salah Goudjil a souligné, dans son discours de clôture, que le rapport final de la commission juridique, économique et financière avait mentionné l’existence d’articles du projet de loi qui sont incompatibles avec la Constitution. Il a précisé que « la Constitution est la base commune entre tous les secteurs et doit être respectée de manière absolue ».

La rédaction

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Conseil de la nation : le projet de loi de finances 2025 adopté à l’unanimité

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Conseil de la nation

Les membres du Conseil de la Nation ont adopté samedi, à l’unanimité, le texte de loi de finances pour l’année 2025.

Le texte a été adopté lors d’une séance plénière présidée par M. Salah Goudjil, président du Conseil, en présence du ministre des Finances, Laaziz Faid, et de membres du gouvernement.

A l’issue du vote, le ministre des Finances a affirmé que « cette loi consacre des engagements importants du président de la République, visant à préserver et soutenir la dynamique de développement enregistrée durant les cinq dernières années, notamment en ce qui a trait à l’amélioration du pouvoir d’achat du citoyen, la diversification de l’économie à travers la promotion de l’investissement, la relance des grands projets structurants, la promotion de la transition énergétique, l’accélération de la transformation numérique des services de l’Etat pour appuyer l’économie du savoir, la maitrise de la gestion de la dette publique, et la mobilisation de ressources supplémentaires ». 

Cette loi permettra également de « trouver un équilibre entre la satisfaction des besoins des citoyens et les mesures à prendre pour assurer la résilience continue de l’économie nationale dans ce contexte mondial marqué par des fluctuations et des déséquilibres économiques », ajoute le ministre.

Le ministre a rappelé que ce texte représente la troisième loi de finances élaborée et débattue conformément aux règles et principes stipulés par la loi organique 18-15 relative aux lois de Finances.

M. Faid a mis en avant l’intérêt que porte le gouvernement à la prise en charge des observations des membres.

De son côté, le président de la Commission des affaires économiques et financières du Conseil, Miloud Hanafi, a estimé que ce vote « n’est pas une procédure routinière mais un message qui porte en soi l’esprit Novembriste qui a inspiré notre vaillant peuple dès le déclenchement de notre glorieuse Révolution ».

Et d’ajouter que le budget prévu par le texte de loi, le plus important depuis l’indépendance, constitue « un grand pas vers la consécration de notre souveraineté économique fermement attachée à la préservation du caractère social de l’Etat, en réponse aux aspirations du citoyen qui demeure au cœur des priorités du président de la République ».

APS

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Lois de finances : jeu d’apparence et illusions économiques

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Marché
La réalité du marché offre un cinglant démenti aux déclarations lénifiantes des autorités.

Dans un État où la bureaucratie joue un rôle prépondérant, les lois de finances sont devenues un exercice rituel, où les lettres des textes réglementaires semblent imposer l’ordre, tandis que les chiffres, dociles, suivent le rythme imposé.

Pourtant, derrière cette illusion de maîtrise, la réalité économique, elle se débat sous l’effet des forces externes que les lois ne peuvent dompter. L’arbitre de ce bal est implacable : le cours du pétrole.

Dans un pays dont les finances sont principalement alimentées par les revenus pétroliers, les lois de finances se succèdent, dictées par des textes et des discours officiels, comme si ces derniers ont pu maîtriser l’imprévisibilité des marchés mondiaux. Les recettes et les dépenses publiques, malgré leur régulation par des textes rigides, sont en réalité soumises à des dynamiques externes, notamment les fluctuations du prix du pétrole, qui échappent à toute tentative de contrôle local.

Dans ce contexte, le système économique, centré sur les hydrocarbures, est soumis à un paradoxe : d’un côté, les autorités imposent des règles nationales, des lois de finances destinées à encadrer les dépenses en dinars, de l’autre, le dollar. , maître incontesté du marché pétrolier, continue de dicter les recettes en pétrodollars. Ce décalage crée l’illusion d’un contrôle, alors même que les chiffres, malgré leur obéissance apparente, renvoient la dépendance et la vulnérabilité de l’économie face aux caprices du marché mondial.

Dans ce jeu d’apparences, le dinar est la monnaie assujettie, contrainte par des politiques locales à suivre un chemin tracé par des textes et des décrets. En revanche, le dollar, symbole du marché mondial du pétrole, reste inaccessible à toute régulation nationale. Les autorités continuent à s’accrocher à l’idée que les lois peuvent dompter une économie qui est avant tout tributaire des forces extérieures.

Les recettes pétrolières, converties en dinars pour financer les dépenses publiques, dépendent directement des fluctuations du cours du pétrole. Les lois, aussi strictes soient-elles, ne peuvent rien contre cette réalité. Les chiffres — ces recettes et dépenses — suivent les lois dans un mouvement mécanique, mais leur portée réelle est limitée par une économie vulnérable aux aléas mondiales.

Derrière cette apparente stabilité, l’État se trouve enfermé dans une logique bureaucratique, qui empêche toute véritable réforme économique. Les lois de finances, répétées année après année, donnent l’impression que l’économie est maîtrisée, alors qu’elle reste fondamentalement dépendante des revenus pétroliers. Les tentatives de diversification échouent régulièrement face à la rigidité du système et à une incapacité à voir au-delà du modèle de rente.

Les dirigeants continuent de maintenir ce système, sans remettre en cause le lien entre les recettes publiques et les fluctuations pétrolières. L’illusion de contrôle règne, mais elle ne fait qu’empêcher l’adaptation aux réalités du marché mondial, condamnant ainsi l’économie à une dépendance toujours plus grande.

Le plus grand paradoxe de ce système réside dans le fait que les lois, censées être des instruments de régulation, ignorent souvent les dynamiques mondiales. Les prix du pétrole, libellés en dollars, fluctuent en fonction des forces extérieures sur lesquelles les autorités n’ont aucune prise. Pourtant, les politiques nationales continuent de bâtir leurs prévisions budgétaires sur des hypothèses internes, déconnectées des réalités extérieures.

En maintenant des lois rigides et une gestion centrale sur des données internes, les autorités continuent d’entretenir une illusion de maîtrise, alors même que la réalité des chiffres leur échappe. La dépendance au pétrole et aux fluctuations du marché international est une réalité incontournable, mais elle est régulièrement minimisée dans les discours officiels.

La seule issue pour sortir de cette impasse est de réorienter la gestion économique en fonction des réalités globales. Les lois de finances doivent évoluer pour tenir compte des fluctuations du marché pétrolier, de la dynamique du dollar et des nouvelles exigences économiques mondiales. L’économie ne peut plus être dictée par des textes bureaucratiques déconnectés du terrain. Ce sont les chiffres, les réalités économiques mondiales, qui doivent désormais guider les politiques économiques locales.

Pour ce faire, l’État doit se libérer de sa dépendance au pétrole et investir dans la diversification économique, en se tournant vers de nouveaux secteurs de croissance. Cela nécessite une révision en profondeur des lois fiscales et des politiques économiques, adaptée aux dynamiques mondiales et aux besoins de la population.

Le pays se trouve à un tournant. S’il persiste à maintenir une gestion économique figée, régie par des lois qui ignorent la réalité des marchés mondiaux, il s’expose à de lourdes conséquences : une économie de plus en plus vulnérable aux crises extérieures, un effondrement inévitable de ses bases économiques , et un retard accumulé dans la diversification.

Si, au contraire, les dirigeants choisissent d’adapter les lois aux réalités économiques mondiales, alors il serait possible d’envisager un avenir plus stable et résilient, affranchi de la seule rente pétrolière. Mais pour cela, il est impératif de renoncer à l’illusion que les lettres, seules, peuvent imposer un ordre économique. Seuls les chiffres, dictés par les réalités du marché, seront le dernier mot.

Dr A Boumezrag   

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Cooptation, corruption, charlatanisme les diplômés de l’économie rentière

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Parlement
L'APN symbole d'un système sclérosé et clientéliste.

L’Algérie, comme de nombreux autres pays sous régimes autoritaires, connaît un système où certaines pratiques politiques et économiques ne sont pas seulement tolérées, mais véritablement institutionnalisées.

La corruption, la cooptation et le charlatanisme sont devenus des « métiers » à part entière dans le paysage politique du pays. Loin d’être des exceptions ou des dérives, ces comportements sont des piliers de la « mécanique du pouvoir » qui gouverne, et bien souvent étouffe, le pays.

La cooptation : un système fermé

La cooptation en Algérie, comme dans beaucoup d’autres régimes autoritaires, n’est pas simplement un mécanisme de gestion des ressources humaines au sein de l’État. C’est le fondement même d’un système politique qui ne tolère aucune alternative ou opposition. Pour accéder au pouvoir ou à des positions stratégiques, il ne s’agit pas d’avoir les compétences nécessaires, mais d’être dans les bonnes grâces des élites dirigeantes.

Les nominations sont souvent décidées en coulisses, en dehors de toute transparence ou légitimité populaire. Les « choix » faits par le régime sont le fruit de réseaux de loyauté et de promesses politiques, où la compétence n’a aucune place. Ainsi, ceux qui contrôlent les leviers de pouvoir s’assurent que le système reste entre leurs mains, sans remise en question.

La corruption : une règle tacite

La corruption n’est pas perçue comme une déviance dans ce contexte ; elle est un mode de fonctionnement normal. Les petites et grandes corruptions s’entrelacent et se justifient dans une culture où « tout se vend, tout s’achète ». Ce n’est pas une exception, mais une norme pour ceux qui veulent accéder aux ressources de l’État ou simplement survivre dans ce système. Les détournements de fonds, les pots-de-vin et les surfacturations sont monnaie courante dans de nombreuses administrations, entreprises publiques et institutions.

Le cynisme ici réside dans le fait que la corruption, loin de provoquer des scandales ou des enquêtes, est souvent vécue comme un « coût nécessaire » pour faire avancer ses projets ou obtenir des avantages. Cette banalisation de la corruption a des effets dévastateurs : elle sape la confiance des citoyens dans leurs institutions, fragilise l’économie et anéantit les principes de justice sociale.

Le charlatanisme : l’art de manipuler les masses

Enfin, le charlatanisme est devenu une compétence en soi dans ce système. Ceux qui détiennent le pouvoir ne se contentent pas de gouverner, ils doivent aussi « vendre » leur gouvernance. L’outil principal est le discours. Promesses vides, slogans creux et fausses réformes sont utilisées pour maintenir une façade de légitimité, tout en préservant un statu quo qui profite aux élites.

Le charlatanisme politique ne se limite pas au discours. Il se manifeste aussi dans la manipulation de l’opinion publique via les médias partisans et l’industrialisation de l’image politique. Les dirigeants deviennent des « vedettes », non pas parce qu’ils accomplissent des réformes réelles, mais parce qu’ils savent entretenir l’illusion de leur efficacité à travers des apparitions médiatiques, des projets symboliques, et des démonstrations de pouvoir sans contenu.

La mécanique du pouvoir : entre contrôle et inefficacité

Ces trois pratiques – cooptation, corruption et charlatanisme – sont les rouages d’un système de pouvoir où l’efficacité est secondaire par rapport à la stabilité du régime. La véritable « mécanique du pouvoir » ne réside pas dans la gestion des affaires publiques, mais dans le maintien d’un contrôle total sur les ressources et les individus. Les défis socio-économiques, tels que le chômage massif, la précarité ou les inégalités, sont systématiquement ignorés ou relégués au second plan, tant qu’ils ne menacent pas l’ordre établi.

Le rôle de l’administration, des institutions publiques, et même de l’armée, n’est pas tant de servir la population, mais de protéger ce système qui repose sur la répartition du pouvoir et des ressources entre une petite élite. Cette concentration du pouvoir rend toute réforme sérieuse quasi impossible, car elle implique de s’attaquer à ces pratiques, et donc, à ceux qui en bénéficient.

Conséquences : la stagnation et la déconnexion

Ce modèle a des conséquences désastreuses sur le long terme. L’ économie rentière , qui repose sur des rentes et des ressources naturelles, devient le seul secteur porteur de croissance, et elle est souvent dirigée par ceux qui tirent profit de la corruption et de la cooptation. La bureaucratie devient un monstre d’inefficacité qui assèche les capacités d’innovation et de développement. Les jeunes diplômés, les entrepreneurs et les citoyens honnêtes se retrouvent face à un mur de contraintes administratives, de coûts de transaction élevés, et d’une économie paralysée par les rentes.

La déconnexion entre les élites et le peuple ne cesse de croître. Tandis que la majorité des Algériens lutte contre la pauvreté et la précarité, la classe dirigeante s’enrichit grâce aux rentes, aux contrats publics et à la manipulation des ressources. L’incapacité à répondre aux besoins fondamentaux de la population génère un sentiment de frustration et de résignation, voire de révolte.

Vers un système à bout de souffle

Mais, bien que ce système semble solidement ancré, il est également terriblement fragile. Il repose sur un équilibre instable entre un pouvoir autoritaire et des pratiques corrompues qui, au final, bloquent toute réelle innovation ou réforme. À mesure que les défis économiques et sociaux deviennent plus pressants, le manque de réformes véritables devient un fardeau insoutenable.

Les protestations populaires qui secouent régulièrement l’Algérie sont un symptôme de cette frustration grandiose. Les citoyens commencent à comprendre que la véritable lutte n’est pas seulement contre des gouvernements corrompus, mais contre un système qui les fait vivre dans un état permanent de dépendance, d’injustice et de stagnation.

En conclusion, tant que la cooptation, la corruption et le charlatanisme continueront à être des métiers pris, l’Algérie restera prisonnière de ce cercle vicieux. Pour briser ce cycle et espérer un avenir plus prospère et juste, il faudra, un jour, remettre en cause la mécanique même du pouvoir.

Cependant, si l’Algérie doit réellement évoluer vers une gouvernance plus transparente, juste et responsable, il existe des obstacles profonds qui rendent cette transition extrêmement complexe. En effet, la réforme véritable ne consiste pas seulement à remplacer une figure politique par une autre ou à promettre des réajustements superficiels dans la gestion des ressources. Elle implique une révision radicale des structures de pouvoir, de l’organisation de l’État et de la gestion des relations économiques et sociales.

L’élite au pouvoir : un bloc d’intérêts irrémédiablement lié

Le principal obstacle à la réforme est l’ élite politique et économique qui tire profit du système actuel. La cooptation n’est pas seulement une question de promotion de fidèles, elle permet de maintenir une hiérarchie où les pouvoirs sont concentrés entre les mains de quelques-uns. Ces élites, qu’elles soient issues des sphères politiques, économiques, militaires ou médiatiques, sont étroitement liées entre elles par des intérêts communs. Briser ce bloc d’intérêts, c’est risquer de fragiliser l’ensemble du système et de mettre en péril les privilèges acquis.

Cette élite a un contrôle quasi total sur les ressources naturelles du pays, les contrats publics et les infrastructures stratégiques. Ces rentes de situation sont ce qui leur permet de maintenir leur pouvoir sans avoir à répondre aux véritables besoins du peuple. En conséquence, une réforme véritable qui remettrait en cause cette concentration des richesses et des pouvoirs serait perçue comme une menace existentielle pour les acteurs du système.

L’enracinement de la culture de la corruption

La culture de la corruption, qui imprègne à la fois l’administration et les entreprises publiques, est également un frein majeur à toute réforme. La logique de corruption et de népotisme est devenue telle que, pour de nombreux citoyens et fonctionnaires, elle fait partie du fonctionnement quotidien. Une grande partie de la population, épuisée par des années de promesses non tenues, a fini par accepter, voire se conformer à cette réalité. Si le système politique semble presque figé dans cette inertie, c’est en grande partie parce qu’il trouve un écho au niveau de la société.

C’est cette normalisation de la corruption qui rend difficile l’émergence de nouveaux acteurs politiques ou économiques. Les élites économiques qui contrôlent les grandes entreprises ou les secteurs clés sont souvent les mêmes personnes qui profitent de l’absence de régulation et de transparence. Elles contrôlent l’accès aux ressources financières et aux opportunités d’affaires, et sont prêtes à défendre ce système contre toute réforme qui pourrait réduire leurs privilèges.

La politique du « petit pas » et des réformes cosmétiques

Les réformes qui ont été entreprises au fil des années se sont souvent limitées aux ajustements cosmétiques. Celles-ci cherchent davantage à calmer l’opinion publique ou à donner l’illusion de changement sans toucher aux racines du problème. Par exemple, des réformes constitutionnelles ont été annoncées à plusieurs reprises, mais celles-ci n’ont eu que peu d’impact sur la concentration du pouvoir et la persistance des pratiques corrompues.

Les réformes économiques, lorsqu’elles existent, visent surtout à maintenir une stabilité politique , tout en conservant un système économique fondé sur l’exploitation des ressources naturelles. Elles ne s’attaquent jamais aux véritables causes de la crise économique, telles que l’absence de diversification des sources de revenus, le manque d’innovation et de compétitivité, ou encore l’inadéquation des politiques sociales.

L’espoir d’une réforme par la société civile

Malgré ces obstacles majeurs, il existe des signes d’espoir. L’une des dynamiques les plus encourageantes en Algérie ces dernières années a été l’émergence d’une société civile active et de mouvements de protestation qui remettent en question la corruption systémique et réclament un changement radical. Le Hirak , ce mouvement populaire né en 2019, est un exemple frappant de ce soif de réforme et de justice. Des millions d’Algériens, de toutes générations et de toutes catégories sociales, sont descendus dans les rues pour revendiquer un changement politique profond. Leur message était clair : non à un système où la corruption et la cooptation dominent, oui à un avenir où l’État fonctionne pour le bien de tous.

Cependant, même si ces mouvements ont montré qu’il existe une volonté de changement parmi la population, il reste difficile d’imaginer une transition en profondeur sans un véritable soutien institutionnel et politique. La répression , les restrictions à la liberté d’expression et les tentatives de récupération politique menacent de freiner ces initiatives. Mais la pression populaire demeure un facteur important pour faire évoluer les mentalités et, à terme, peut-être parvenir à des changements significatifs.

Conclusion : Un changement impossible sans confrontation ?

La mécanique du pouvoir en Algérie, fondée sur la corruption, la cooptation et le charlatanisme, semble indéboulonnable, tant elle repose sur des intérêts profondément enracinés. Mais la question demeure : est-il possible de briser ce système sans confrontation, sans une remise en cause radicale de son fondement ?

La clé du changement réside dans une réforme systémique , qui devrait non seulement mettre fin à ces pratiques de pouvoir, mais aussi construire des institutions solides, transparentes et démocratiques. Cela passera par la répartition des ressources, la création d’un environnement propice à l’innovation et à l’entrepreneuriat, et surtout équitable, la réconciliation entre l’État et la société civile.

Pour ce faire, l’Algérie devra affronter la réalité d’un système politique profondément vicié et accepter de prendre des mesures audacieuses pour en sortir. Tant que la cooptation, la corruption et le charlatanisme continueront à régner en maîtres, le pays restera prisonnier de cette mécanique du pouvoir inébranlable, et l’avenir restera entre les mains d’une élite déconnectée de la réalité du peuple.

Cette suite complète la réflexion en mettant l’accent sur les défis d’une réforme en profondeur, les obstacles systémiques, mais aussi les signes d’espoir que l’on peut observer à travers les mouvements populaires. La chronique continue de dénoncer la situation actuelle tout en soulignant la nécessité d’un changement radical et en envisageant un avenir où la société civile pourrait jouer un rôle central dans la transformation du système.

Dr A. Boumezrag

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Faïd : des réformes en 2025 pour améliorer le recouvrement fiscal

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Laaziz Faid
Laaziz Faid, ministre des Finances

Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a indiqué, samedi, que plusieurs réformes seront lancées en 2025 pour améliorer le recouvrement fiscal.

Dans une déclaration à la presse au terme d’une séance plénière au Conseil de la nation, consacrée au vote du texte de loi de finances 2025, M. Faid a fait savoir que «des mesures et initiatives seront prises l’année prochaine pour améliorer le recouvrement fiscal et promouvoir la transformation numérique des finances publiques».

Après avoir salué les efforts consentis par les membres de l’Assemblée populaire nationale (APN) et du Conseil de la nation dans le débat et l’enrichissement de la loi de finances, le ministre a considéré que «l’adoption du texte de loi de finances 2025 par les deux chambres du Parlement reflète l’engagement de tous au service de l’intérêt national et du renforcement des fondements de l’économie nationale».

Cette nouvelle loi de finances est porteuse «d’orientations stratégiques visant à réaliser le développement durable, à renforcer la stabilité socioéconomique, à encourager l’investissement, à créer des emplois et à élargir l’assiette fiscale, en phase avec les aspirations des citoyens algériens», a expliqué le ministre.

Et d’ajouter que cette loi, qui vient couronner un long parcours de reformes, «a été élaborée de manière à préserver le pouvoir d’achat des citoyens et à garantir la pérennité des programmes de soutien social».

De plus, elle «consacre l’engagement du Gouvernement à réaliser les équilibres financiers, la transparence et la durabilité», a-t-il poursuivi.

M. Faid a en outre appelé l’ensemble des acteurs dans les secteurs public et privé à faire aboutir les réformes et à redoubler d’efforts pour atteindre les objectifs tracés en faveur d’une croissance économique inclusive.

APS

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