19 mars 2025
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Tilyuna Su : sortie imminente de ses deux albums

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Chanson

Tilyuna Su : sortie imminente de ses deux albums

Tilyuna Su, le fruit de son projet abouti, annonce la sortie imminente de ses deux opus aux éditions Ifri Music. Le 1er, intitulé « Igugem nnaqus », comporte 13 chansons réunissant une belle collection de titres variés les uns des autres, et le 2e, « Lfusi lfusi », qui est la seconde version de l’album déjà paru l’année écoulée, regroupe 12 chansons et rentre dans une autre interprétation musicale plus développée et plus acoustique. Mieux élaboré, ce produit se veut plus profond car un hommage, à travers la chanson « Ttxil ur ttruḥ », a été rendu à sa feue maman (et défunt papa) partis en demeurant visibles à ses yeux mais insaisissables dans ses aires et indisponibles dans ses lieux.

Dire que la patience lui a permis de se forger un esprit en la propulsant, que le temps a permis de la qualifier par l’ »auteure-compositrice et arrangeuse », et la persévérance à bonifier encore et davantage sa passion pour son art pour ainsi répandre les couleurs de ses aspirations.

S’inscrivant dans la tradition des chansons à textes et musiques appropriées en restant fidèle à son rythme et dans un style inclassable, Tilyuna Su (Souad Chibout, de son vrai nom) associe ses beaux textes poétiquement ciselés à ses mélodies sensiblement harmonisées, la douceur dans la voix et les notes de musique aux bouts de ses doigts. Un genre et du talent invitant l’esprit à s’y impliquer et l’oreille à s’y intéresser.

Auteur
Iris (Mohand-Lyazid Chibout)

 




Après une brouille, l’ambassadeur du Maroc revient à Alger

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Diplomatie

Après une brouille, l’ambassadeur du Maroc revient à Alger

Lahcen Abdelkhalek, l’ambassadeur du Maroc en Algérie, a regagné son poste à Alger en fin de semaine dernière, annonce  après avoir été rappelé pour consultation par le gouvernement marocain le 21 octobre dernier, lit-on sur le site marocain le360.

Souvenons-nous, l’ambassadeur du Maroc à Alger a été rappelé par Rabat suite aux accusations d’Abdelkader Messahel. Dans une déclaration, le ministre des Affaires étrangères a accusé la Royale Air Maroc de transporter du haschisch.

Si ces graves accusations ont soulevé un tombereau de critiques dans ce pays voisin, à Alger, la solidarité gouvernementale a prévalu sur les relations diplomatiques. Ahmed Ouyahia a ainsi signifié son soutien à son ministre des Affaires étrangères. Et aucune déclaration n’est parvenue de la présidence pour calmer les esprits. 

Ce retour vaut-il donc la fin de la brouille entre les deux pays qui s’affrontent de plus en plus âprement à distance ces dernières années ?

Auteur
La rédaction

 




Hedda Hezam publie son bilan financier

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« El Fadjr » réfute les chiffres du ministre de la communication

Hedda Hezam publie son bilan financier

Dans un long article publié aujourd’hui 27 novembre, le quotidien arabophone El Fadjr, rend public son bilan financier, afin de « clouer le bec » à tous les sceptiques.

La directrice du Journal, Hedda Hezam, a donné les détails sur les recettes et dépenses de son medias, en espérant que cette démarche, unique dans les annales, dissipe quelque peu, les doutes semés par le Ministre de la communication, M. Kaouane.

Le journal explique d’abord, que le montant reçu en 8 ans, de l’anep est de 62,5 milliards de centimes hors taxes, dont la plus grande partie (45%) a été dépensée comme honoraires des 92 employés de son entreprise (journalistes, photographes, techniciens administratifs et correspondants), soit 27,7 milliards de centimes.

Les cotisations à la caisse des assurances sociales ont englouti, quant à elles près de 12,5% de cette manne publicitaire soit approximativement 9,3 milliards de centimes.

Le journal explique également que 13, 2 milliards de centimes ont été versés comme taxes de la TVA, alors que 4 milliards de centimes ont été versés dans d’autres taxes, telles que les publicitaires et la formation professionnelle.

Les imprimeries, seraient selon le journal, la deuxième source de dépense qui avoisine les 24,8 milliards de centimes.

Le journal affirme également disposer de 5 bureaux régionaux qui doivent être entretenus, et dont les loyers sont payés.

Par ailleurs, le journal n’aurait accumulé que 35 mois de retards de frais de location du siège central, et que la Maison de presse aurait reçu 450 millions de centimes depuis 2006.

Concernant les 4 milliards reçus cette année, durant les 7 derniers mois, un bilan détaillé dont nous détenons une copie, fait ressortir que ces recettes (3,2 milliards de centimes hors taxe) ont été insuffisantes.

Les Salaires en ont englouti près de 1,70 milliard, les imprimeries 600 millions, les impôts (600 millions) et 350 millions (sécurité sociale). Le total des dépenses des 10 premiers mois de 2017, avec 4,2 milliards de centimes, dépasse les recettes du journal, d’où l’urgence de trouver des solutions équitables conclut le journal.

Le Bilan financier d'El Fadjr en 2017

 

Auteur
H. K

 




Un nouveau monde et, en même temps,… retour à l’ancien !

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Emmanuel Macron

Un nouveau monde et, en même temps,… retour à l’ancien !

Il avait promis un nouveau monde, une nouvelle ère de la politique, rajeunie, rafraîchie et qui tourne le dos aux anciennes pratiques, vieillissantes et moribondes. Oui, « mais en même temps », puisque c’est son expression habituelle, il n’est pas assez fou pour tenter l’aventure de la révolution. Emmanuel Macron veut le pouvoir, le garder et utilise, plus que jamais, les méthodes de l’ancien monde.

Les « premiers de la classe » qui accèdent à la politique par le haut, immédiatement et par le fait du prince, ont parfois des velléités de transformer le monde en se moquant des tristes mesquineries des anciens et de leur échec.

Le lecteur doit immédiatement être averti d’un contresens à éviter dans la compréhension de l’article. Être doué, être jeune, s’être enrichi par ses talents et bénéficier d’une solide expérience dans le privé comme dans le public est tout ce qu’il y a de plus honorable.

Être désigné par le Prince qui donne aux méritants de la république la chance de parvenir rapidement à la lumière n’est pas choquant, au contraire. Une fois en place, se saisir de l’opportunité de proposer au peuple une candidature en grillant la politesse à son mentor n’est pas une faute. La candidature républicaine n’est pas soumise à des parrains de la politique, fussent-ils ceux qui vous ont tendu la main.

Promettre un pacte politique au peuple sans avoir été élu une seule fois dans sa vie ni même milité dans un parti politique une seule heure, n’est pas incompatible avec la démocratie puisque c’est le peuple qui décide.

Réussir en quelques mois une prise du pouvoir, alors qu’on était un inconnu, à peine deux années auparavant n’est pas non plus un scandale. Personne n’a priorité sur la décision du suffrage populaire, quels que soient la dureté du chemin, le mérite du travail acharné et le don de soi des anciens briscards de la politique qui ont milité, parfois pendant des décennies.

Tout cela est incontestable et personne ne peut enlever à Emmanuel Macron le mérite d’avoir bouleversé le champ politique, fracassé les anciens partis et réussi là où l’histoire n’arrivait pas à avancer pour promettre la rencontre avec une modernité que des pratiques anciennes s’acharnaient à bloquer.

Mais une fois que l’hommage est rendu à l’extraordinaire épopée de ce jeune homme qui bouleverse les habitudes de la vielle France, il faut maintenant constater sa capacité à créer ce « nouveau monde » qui avait fasciné l’électorat et grâce auquel il fut brillamment élu. Et là, ce n’est plus le même constat car la réalité rattrape les plus téméraires à promettre et séduire.

Premier acte de modernité : retour du général de Gaulle !

Les Français ont vécu ces dernières années un sentiment général de dévalorisation de la fonction présidentielle. « Il ne fait pas  Président », « il ne porte pas l’habit présidentiel », etc. Une critique qui a commencé avec le Président Sarkozy et qui ne s’est pas arrangée pour son successeur.

Emmanuel Macron avait promis de remettre de la hauteur à la fonction présidentielle. Fini les unes des magazines à scandales, terminé avec les confidences permanentes aux journalistes, rupture avec la familiarité des expressions et des amitiés douteuses.

Il avait placé si haut la barre qu’il a voulu, selon ses propres paroles, rétablir une « présidence jupitérienne ». Dès son arrivée au pouvoir, le jeune Président a souhaité montrer au monde la force et la détermination gaullienne du premier magistrat de France.

Descente des Champs Elysées en voiture blindée, accompagné de son chef d’état major pour bien montrer le retour du véritable chef des armées. Il limogera d’ailleurs celui-ci pour affirmer qu’il ne peut souffrir d’aucun manquement au respect de la fonction. Il marche au pas ralenti en inspectant les troupes, accompagné de la musique militaire. Il montre au monde que, lui, le bambin, sait avoir une poigne ferme lorsqu’il serre la main au Président Trump, une image stupide relayée pourtant avec tapage dans le monde entier.

Comme entrée dans un nouveau monde, c’est étrangement un retour vers un passé lointain.  Quant au retour à une communication moderne, la gestion des médias n’a jamais été aussi « contrôlée et conservatrice » depuis le général de Gaulle et même, bien avant. Mais, au moins, le général De Gaulle ne se prêtait pas au ridicule d’une photo en pilote « top gun », se baladant sur la plage avec son épouse et provoquer des images souhaitées. Il y a manifestement un mélange étrange entre la communication « poeple » et celle des papiers jaunis de Paris Match, du temps du général.

Le souci est que la reculade n’est pas seulement le maintien des anciennes pratiques mais le réveil de celles qu’on avait oubliées, depuis des temps très anciens.

La démocratie participative, la vieille arnaque  

Emmanuel Macron, en voulant faire du neuf, a utilisé les plus vieilles méthodes politiques pour prendre et sécuriser son pouvoir. Il a d’abord utilisé un mot aussi vieux que l’ère des sans-culottes en 1789, des rebelles du colonel Zapata, de Mao ou de Lénine, celui de « Révolution », titre de son livre programme lors de la campagne électorale.

« Il faut arrêter avec les décisions qui arrivent d’en haut et les remplacer par des propositions qui émergent d’en bas, du peuple ». On n’a jamais recréer de plus comparable aux populismes les plus anciens de la politique. Et si cette proposition ressemble à celle de beaucoup d’hommes politiques, on reconnaît dans cette démarche plus particulièrement celle de Ségolène Royale, la seule femme parvenue au second tour d’une présidentielle.

La démocratie participative, personne ne sait véritablement ce que c’est car la démocratie est, par nature et définition, « participative ». Qu’est-ce qu’une participation du peuple si ce n’est le débat permanent, l’élection des représentants et la formation des partis politiques qui « concourent à l’expression du suffrage populaire », selon la constitution ?

Nous savons que cette vieille rengaine est toujours un paravent pour créer un culte du chef, un mythe de l’homme providentiel. Écarter les partis politiques pour les remplacer par un pouvoir populaire « participatif », cela a toujours été le meilleur moyen de n’avoir qu’un seul chef, une seule figure, une seule parole.

Les partis politiques, on peut les améliorer, mettre à l’écart certains par une défaveur  électorale ou les forcer à changer de pratique par la pression populaire mais la démocratie n’a jamais réussi à trouver un autre moyen plus crédible de « concourir à l’expression du suffrage populaire ».

Le grand mouvement « En marche », qui refuse d’être un parti politique, va voter pour un chef, rédiger des statuts et organiser un congrès pour capitaliser sa force à l’intérieur du jeu politique. Si cela n’est pas un parti politique, alors nous n’avons rien compris au droit public et à l’histoire. Continuons dans la voie de ce nouveau monde promis.

La moralisation de la vie publique, on verra plus tard !

L’un des thèmes les plus forts de la campagne électorale d’Emmanuel Macron fut la moralisation de la vie publique. Concédé à François Bayrou pour contrepartie de son soutien, ce fut la première loi votée par la nouvelle assemblée.

Le point central de cette moralisation était d’éviter que les hommes politiques s’éternisent aux fonctions électives mais, surtout, qu’ils arrêtent un cumul de mandats et de fonctions qui bloquent le renouvellement de la vie politique.

Et c’est bien une entorse caractérisée de cette morale publique qu’il vient d’infliger à la démocratie. Son poulain choisi par lui-même (en toute démocratie, bien entendu) pour diriger le parti majoritaire favorable au président n’abandonnera pas son poste ministériel mais seulement sa fonction de porte-parole du gouvernement.

Plus grave encore, si on considère son rôle au gouvernement, celui d’être le secrétaire d’État chargé des relations avec le parlement. L’homme « désigné » par le Président aurait en charge cette relation alors qu’il serait, en même temps, un chef de parti politique. C’est une pratique sidérante dont on arrive pas à déceler la modernité profonde.

A cette double casquette choquante pour la démocratie se rajoute, en amont, la scandaleuse procédure de nomination par le Président de la république. Et là, nous dépassons toutes les limites du supportable.

Depuis le Parti communiste, on n’avait jamais vu ça !

La démocratie interne dans les partis politiques est un très vaste sujet car on atteint souvent les sommets de l’hypocrisie. Mais en ce qui concerne la « nomination » du leader par le Président Macron, nous n’avons jamais vu cela depuis l’organisation stalinienne du parti communiste dans les années soixante-dix. Que le lecteur mesure l’énormité de la situation avec ce qui suit.

Tout d’abord, c’est le Président de la république qui a imposé son poulain. Pire encore, il est le seul candidat. Mais continuons dans la stupéfaction car seuls les « barons du mouvement » (on ne dit pas « parti ») ont le droit de vote.

On a donc déterré le droit de vote « censitaire », c’est à dire celui de l’ancien régime consistant à ne faire participer au vote que les électeurs qui versaient une somme d’argent. Dans cette opération, le critère est celui de l’appartenance précédente aux autres partis politiques, dont principalement le parti socialiste.

Comme si nous n’avions suffisamment rétrogradé dans les pires républiques bananières et dans l’ancien régime, il restait à infliger le vote à main levée. On connaît tous cela dans l’histoire algérienne, faites voter à main levée et vous aurez la majorité absolue. Qui oserait, devant ses petits camarades, ne pas lever la main ?

Mais comme la barque commençait à être lourdement chargée et qu’une certaine fronde se manifestait, notamment par le départ d’une centaine de militants, il a été proposé un accord. On votera « à main levée » pour savoir si on doit voter « à bulletin secret ». Le burlesque rejoindra donc le nouveau monde, nous en sommes rassurés.

Non, mes chers lecteurs, il ne s’agit pas du parti politique de Mugabe ni de ceux qui sont plus « locaux » mais bien d’une grande puissance démocratique. On peut se réjouir que tout cela soit le fait de manipulations d’un parti politique nouveau et non des institutions qui restent, malgré tout, très solides.

De nouveau, une précision s’impose, les critiques sans détours de cet article ne sauraient comparer Emmanuel Macron à un despote. Il n’est pas question d’en arriver à cette extrémité car il est l’enfant d’une république démocratique et le système a encore des verrous puissants pour empêcher toutes velléités à quiconque de tenter un régime autocratique

C’est tout simplement le décalage entre le discours sur le « nouveau monde » et la réalité de ce qui se passe qui nous donne cette impression négative qu’il faut toujours relever et critiquer car la démocratie n’est jamais un fait acquis définitivement. Il y a donc dans les propos certaines exagérations de tonalité qui ne sont là que pour marquer la vigilance des démocrates, pas de qualifier la nouvelle donne gouvernementale de dictature. Ce nouveau point de précision fait, continuons notre constat.

Un parti godillot, des députés aux ordres, pire qu’avant !

Ce n’est pas nouveau dans l’histoire politique française que le parti du Président de la république soit godillot, la main sur la couture du pantalon. C’est un fait étudié depuis longtemps par les étudiants en sciences politiques à qui on fait triturer l’esprit par cette question « A quoi sert un parti politique majoritaire lorsque ses représentants détiennent l’exécutif ?.

La réponse personnelle est simple, à voter unanimement et à promouvoir ce que propose l’exécutif, beaucoup plus puissant dans la cinquième république que jamais dans l’histoire depuis l’ancien régime.

Dans ans cette histoire chaque point chasse l’autre dans la course au retour vers le bon vieux monde. Un point est particulièrement à relever car l’opération d’Emmanuel Macron pour parvenir à la charge  suprême a consisté à dénoncer la sclérose des anciens partis politiques, ceux de l’ancien monde. Alors, une vaste campagne de recrutement d’hommes et de femmes « nouveaux », de la société civile, avait été lancée sur Internet.

De toute la France, des milliers de candidatures ont surgi pour adhérer au mouvement « La France en marche », aussi bien pour adhérer que proposer une candidature à la députation. Et ce fut la Grande marche de Mao à travers tout le pays.

Un mouvement de masse est apparu et a pris le pouvoir. Mais on n’a surtout pas structuré ce mouvement en parti politique, une horreur du passé décadent qu’on voulait chasser de l’histoire politique française . Bref, une révolution en marche vers le pouvoir.

Résultat, on a vu arriver à l’assemblée nationale des novices, inexpérimentés mais surtout, aux ordres de Jupiter, car qui oserait prendre l’initiative ? Tous ces députés n’étaient connus par personne et ont été élus sur la seule figure du phénomène Macron, celui qui voulait créer le nouveau monde.

Et lorsque vous n’êtes « rien » , politiquement et médiatiquement, comment faire pour ne pas se mettre à genoux devant la figure tutélaire qui est tout, votre présent et votre avenir ?

Voilà le triste destin d’un mouvement politique qui a cru reléguer l’ancien monde par une démarche des plus populistes. Pour revenir à notre propos du début, Emmanuel Macron a juste oublié un aspect historique incontournable lorsqu’on veut être le leader d’une révolution. Rappelons ces conditions.

La première est qu’il y ait une guerre, une révolution ou des circonstances exceptionnelles. Elles portent au premier rang de l’histoire des hommes providentiels qui en prennent la mesure et font basculer cette histoire. Actuellement, il n’y a eu en France aucun événement de ce type et on en est loin.

La seconde, à peu près du même genre, est une crise durable et profonde qui paralyse les institutions. Là encore, il n’en est rien. En quelque sorte, il faudrait une rupture de société ou de civilisation qui brise l’ancien monde pour recréer un nouveau. On avait cru, un court instant en 1968 que ce serait le cas, il n’en avait rien été, le mouvement conservateur avait rapidement repris la main avec une force encore plus vigoureuse.

Alors, sans ces conditions, il aurait fallu à Emmanuel Macron prendre la voie plus modeste des anciens partis politiques, ceux du vieux monde qu’il a cru terrasser aussi facilement. On commençait sa carrière politique très jeune, en collant des affiches ou en participant aux manifestations de masse. Puis, petit à petit, on gravissait les échelons du parti et des élections, du niveau local jusqu’au niveau national. Et si l’homme politique finissait par avoir des cicatrices de ses   combats et de ses échec pendant des décennies, s’entrouvrait un jour pour lui l’espoir de briguer la première place.

En conclusion, si on veut quitter l’ancien monde, la première manière de le faire est de ne pas reproduire celui-ci jusqu’à la caricature. Ou alors, il faut savoir créer les ruptures profondes et aller jusqu’au bout du chemin de la révolution promise.

Jusque-là, nous n’avons vu ni de révolution ni même la fin de l’ancien monde mais son retour avec force.

Auteur
Sid Lakhdar Boumédiene, enseignant

 




Les importations des laits, sucre et légumes secs en forte hausse

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Economie

Les importations des laits, sucre et légumes secs en forte hausse

Cependant, sur les principaux produits alimentaires, seules les importations des céréales et des viandes ont enregistré une baisse.

Ainsi, les céréales (blé dur, tendre…), semoule et farine ont été importées pour un montant de 2,27 milliards de dollars contre 2,4 milliards de dollars, en baisse de 5,2%, correspondant à une diminution de près de 130 millions de dollars, détaille le Centre national de l’information et des statistiques des Douanes (CNIS).

Les viandes ont été importées pour 173,96 millions de dollars contre 203,6 millions de dollars sur la même période de 2016, soit une diminution de 14,55%, en recul de 30 millions de dollars entre les deux périodes de  comparaison.

Par contre, la facture d’importation des laits et produits laitiers a bondi à 1,22 milliard de dollars entre début janvier et fin octobre 2017, contre 798,84 millions de dollars durant la même période de l’année dernière, en augmentation de 53,1%, correspondant à une hausse de plus de 424 millions de dollars.

Une même tendance haussière est constatée pour les sucres et sucreries dont les importations se sont chiffrées à 913,42 millions de dollars contre 742,03 millions de dollars (+23,1%), en hausse de plus de 171 millions de  dollars.

Quant à la facture d’importation du café et thé, elle a atteint 367,4 millions de dollars contre 340,41 millions de dollars (+8%), soit une augmentation de 27 millions de dollars.

Pour les légumes secs et autres, ils ont été importés pour un montant de 314,6 millions de dollars contre 246,3 millions de dollars (+27,73%), en hausse de plus de 68 millions de dollars.

Concernant les huiles destinées à l’industrie alimentaire (classées dans le Groupe des biens destinés au fonctionnement de l’outil de production), leurs importations ont grimpé à 701,76 millions de dollars contre 587,84 millions de dollars (+19,4%), soit une augmentation de 114 millions de dollars.

Ainsi, la facture globale du Groupe des produits alimentaires et des huiles destinées à l’industrie alimentaire a coûté 7,82 milliards de dollars sur les dix premiers mois de 2017 (contre plus de 7,4 milliards de dollars sur la même période de 2016), en hausse de plus 400 millions de dollars.

Par ailleurs, la facture d’importation des médicaments a reculé en passant à 1,59 milliard de dollars contre 1,65 milliard de dollars (-3,7%), en recul de 61 millions de dollars.

Auteur
APS

 




Les députés de la majorité présidentielle disent « non » !

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Tamazight obligatoire à l’école

Les députés de la majorité présidentielle disent « non » !

Les députés du FLN, RND et autres formations  satellites ne veulent pas entendre parler de l’enseignement obligatoire de tamazight à l’école. Ils viennent de le signifier noir sur blanc à l’APN. 

Nadia Chouitem, député du Parti des travailleurs (PT), élue de la wilaya d’Alger, a simplement proposé l’amendement de l’article 104 par la commission parlementaire en introduisant un nouvel article portant sur la promotion de la langue amazighe et la généralisation de l’enseignement de Tamazight. Objectif ? Lui donner un statut obligatoire dans le système éducatif algérien.

Mal lui en prit, les députés du FLN et du RND votent contre cette proposition d’amendement. Leur argument ? « Les autorités publiques fournissent d’ors et déjà les efforts nécessaires pour la promotion de cette langue» et l’existence d’une instance étatique chargée de la promotion de Tamazight, le Haut Commissariat à l’Amazighité (HCA) en l’occurrence ». 

Voilà des députés d’une majorité qui refusent d’appliquer la Constitution. Faut-il s’en étonner ? Non ! Car ce blocage est symptomatique de la prégnance de l’idéologie arabo-baâthisme dans ces deux formations politiques.

Tout le monde se souvient de la réaction de Kheira Bounadja, députée FLN, contre tamazight l’été dernier (voir vidéo plus bas). Par ce refus, les députés du FLN et du RND viennent de signifier leur négation, voire leur mépris, d’une composante fondamentale de l’identité algérienne qu’est la dimension amazighe.  

 

Auteur
La rédaction

 




Magnifique soirée-hommage à Djamel Allam à Bejaia

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Hommage

Magnifique soirée-hommage à Djamel Allam à Bejaia

Une quinzaine d’artistes a célébré, samedi soir,  les 40 ans de carrière de Djamel Allam, lors d’un gala hommage, organisé, en présence d’une foule conquise un  chapelet de ses chansons fétiches.

C’était une soirée conviviale et pleine d’émotion. Rarement, la salle de  spectacle du théâtre n’a été si bien remplie pour un moment de  reconnaissance et de partage mutuel. Il y avait les membres de sa famille,  les fans, les copains et les amis et, naturellement, toute une flopée  d’artistes, venus de tous les horizons, d’Alger, d’Annaba, de Constantine,  voire même de Paris.

Safy Boutella, Salim Fergani, Hamdi Bennani, Akli Yahiatene, Bekakchi El Kheir et des dizaines dÆautres avaient tous ont fait le déplacement pour lui exprimer leur solidarité individuelle et collective en ces moments de convalescence, mais aussi lui dire de vive voix, le respect qu’ils vouent à  son talent, à son originalité et son apport global au patrimoine musical national.

« Ton parcours est exemplaire, authentique et populaire. Tu occupes une grande place dans nos coeurs », s’est exclamé, Azzedine Mihoubi, à  l’ouverture du gala, en mettant en avant, ses qualités artistiques et humaines, avant de lui transmettre un message personnel du président de la  République, M. Abdelaziz Bouteflika.

« Une résonnance identique est venue des autres intervenants qui ont salué sa carrière faite de succès musicaux certes, mais aussi de triomphes remarqués dans d’autres domaines artistiques, notamment au théâtre, cinéma,  et poésie. « Vous êtes une école à vous tout seul » , a résumé pour sa part,  un des chanteurs du groupe Thagrawla, lui souhaitant un prompt rétablissement et une longue vie

Discret, jusque-là, et installé au milieu de la rangée des autorités, Djamel Allam, qui visiblement a repris des forces et du poil de la bête de  sa maladie, n’a pu, ainsi retenir, son émotion, devant tant d’éloges et de reconnaissances. 

« Merci, merci, merci à tous. J’ai les larmes aux yeux, répétait-il dans un réflexe litanique avant de rendre hommage à son tour à tous les artistes et créateurs disparus antérieurement, notamment Alloula, Tahar Djaout, Said  Mekbel, ravis à la vie, alors qu’ils arrivaient au summum de leurs métiers ». Et puis, dans une note d’humour, il laissa la salle pliée en deux. Je les ai tous enterré. Moi, je suis encore là s’est t-il amusé,  avant de dérouler un one man show , fait de vannes, de blagues et d’anecdotes d’une drôlerie absolument décapante.

Jovial et connu pour son humour, Djamel Allam, a apporté la preuve qu’il a  retrouvé toute sa verve. Et, sa maladie, n’aura été qu’une épreuve certes pénible à surmonter, mais à laquelle il fait face avec courage sans se lamenter, ni lui trouver motif à abdiquer. En tous cas, au vu de sa prestation, notamment lors de son duo avec Safy Boutella, dans un numéro de percussion, il a manifestement , lever le doute sur sa rémission.

L’artiste, pour dire que sa forme du jour n’est pas un fruit du hasard, s’est, d’ailleurs, dit « prêt à refaire le spectacle de la soirée, partout, ou on le voudra ». Ce a quoi, le ministre s’est dit favorable à rééditer l’expérience, en montant un gala plus imposant à l’opéra d’Alger.

La soirée en effet a été un succès magnifique. Par delà, les moments  d’humour, de décontraction, d’hommage, déroulés comme dans une fête de  famille, évènement a donné l’occasion à une pléiade d’artistes, dont Boudjemaa Agraw, Thagrawla, Yacine Zouaoui, Aziz Zaidi, entre autres, d’interpréter avec brio son répertoire et de le faire reprendre par une foule acquise et qui le connaissait sur le bout des doigts. Le moment était  riche en surprise et en couleur…assurément à la hauteur de l’hommage à  l’artiste.

Auteur
APS

 




Lettre « optessimiste* » au futur président

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Grand Angle

Lettre « optessimiste* » au futur président

Sauriez-vous vous rappeler, Monsieur le futur président, que le peuple n’attend plus rien de vous ? Ou peut-être en attend-il tellement trop qu’il s’en détourne. Il fait de son mieux pour se nourrir au jour le jour. Il s’empare des fois et sournoisement d’un lopin de terre qui aurait pu lui revenir de plein droit, l’entoure de quatre murs de parpaings pour y mettre sa famille. Il fait de son mieux pour éduquer ses enfants, se rendre à son lieu de travail, et il a la peur au ventre, parce qu’aucun président ne l’a suffisamment protégé. Et pendant que les jeunes se jettent à l’eau pour mourir ici ou là-bas, ceux qui restent ont silencieusement perdu l’espoir avant la vie.

Vous serez le prochain président, celui qui succèdera à des décennies de rien, sinon de palabres, de perte, de complots et de misère. Vous ne serez pas élu, vous le savez, sans surprise, mais vous vous en foutrez éperdument, totalement. Car vous serez le président, malgré moi, malgré nous et malgré tout.

Vous serez un président parmi d’autres et vous pouvez être comme les autres. Sans être vrai, sans démocratie, sans projet et rien à l’horizon. Comme vous pouvez être tout le contraire.

Si je vous écris, ce n’est pas pour vous prévenir, en vous annonçant la mauvaise ou la bonne nouvelle, ni pour vous alarmer ni encore moins pour vous apprendre quoi que soit qui puisse vous surprendre. Les mots sont depuis longtemps suspendus aux armes qui les tuent plus vite qu’ils ne naissent. Les armes sont en démographie galopante, pendant que les mots sont en danger de disparition majeure, comme le sont certaines espèces d’animaux en état critique d’extinction.

Si je vous écris ce n’est pas pour vous soumettre l’ébauche d’un projet politique : on le sait depuis bien longtemps que ce n’est pas cette sorte de gens, ceux qui créent les partis, les dirigent et les perdent, qui sortiront le pays du gouffre. Ils sont souvent seuls, pauvres, sans défense et au final ils désespèrent et plongent comme les autres.  

Si je vous écris ce n’est pas pour vous incriminer ni pour vous juger, pour la simple raison que vous n’êtes pas encore président, et on ne juge en vrai que les faits. Et on vous laissera votre chance, entière, car nous sommes un peuple qui fait trop confiance. N’abusez pas trop !

A-t-on le droit, en tant que peuple, de rêver que vous puissiez avoir le courage de Ghandi, la sagesse de Confucius, ou la philosophie de Socrate ?  Sinon, juste un président qui se lève le matin pour aimer son peuple, le défendre et lui rendre sa liberté et son honneur : Est-ce trop vous demander ?

Un jour se lèvera et vous serez peut-être président. Alors on aimerait être un peu fou, car on dit bien qui vit sans folie n’est pas si sage, et rêvons. Mais nous ne voulons pas que cette folie soit la vôtre, à moins que ce soit celle qui réfléchit dans plusieurs directions, et alors là, vous serez une exception.

Avez-vous pensé quel genre de président vous serez ? Un Pion ? un Roi ? un Fou ? un Cavalier ? Et il y a tout ça dans notre échiquier. Vous pouvez être un président-pion, un président-roi, un président-fou ou un président-cavalier, et nous en avons eu tous ces genres.

Vous serez un président-pion et on vous déplacera d’une case ou deux au maximum, au bon vouloir des héritiers du vrai pouvoir, et vous serez contraint de couvrir leurs crimes, leurs fautes, le leurs vols…

Vous serez un président-roi et on vous inventera un frère, une famille, une religion, une filiation ancestrale et, quand on vous aura pressé comme un vieux citron, et après avoir cumulé des mandats sans pouvoir et sans conscience, on finira par vous présenter au monde entier sous forme d’une statue qu’on vient voir sous tous ses angles.

Vous serez un président fou et alors vous partez dans les cases qui vous conviennent. Si vous êtes un fou blanc, vous tuerez les noirs qui se mettent sur votre route, et si vous êtes un fou noir vous tuerez tous les blancs.

Mais si vous êtes enfin un président-cavalier, vous vous rendrez compte qu’il y a autour de vous d’anciens pions, des rois déchus, des fous lâchés dans la nature, des voleurs connus, des assassins libérés sur parole, des criminels non jugés et des grappes de fous du roi qui se baladent dans le palais avec ou sans uniforme. Vous voudriez alors faire vite car le temps presse. Vous tentez de corriger les pions, d’écarter les rois, d’enfermer les fous, de prendre les voleurs en flagrant délit, de juger les assassins et tous les criminels, et vous mettez hors du palais tous les fous du roi avant d’aller vous installer dans la maison du président. Vous vous adressez au peuple pour l’unir autour de vous, pour qu’il vous donne sa pleine voix pour ne plus tenter mais pour réussir. Mais ce qui va vous faire défaut, Monsieur le futur président, et cela vous le savez aussi, c’est votre garde rapprochée.

Alors si je vous écris justement, c’est seulement pour savoir, lequel de ces présidents vous serez. Un Pion ? Un Fou ? un Roi ou un Cavalier ?

Et maintenant, c’est à vous de jouer. Résistez ! Refusez ! Tant qu’il est encore temps. Lisez ma lettre et réfléchissez. Et si vous vous décidez malgré tout d’être président, ne la lisez pas, car cette lettre « optessimiste » n’aurait servi à rien…

A. H.

Ahcène Hédir est l’auteur du roman Le Secret, publié aux éditions 5 sens à Genève.

* Ce mot fallacieux fut inventé par un homme pessimiste qui se voulait être optimiste.

Auteur
Ahcène Hédir

 




Le Burkina Faso lance la plus grande centrale solaire d’Afrique de l’Ouest

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Planète

Le Burkina Faso lance la plus grande centrale solaire d’Afrique de l’Ouest

 Le Burkina Faso lance mercredi « la plus grande centrale solaire de l’Afrique de l’Ouest », une première dans ce pays qui veut se tourner vers les énergies renouvelables, pour combler le déficit qui l’oblige à importer de l’électricité du Ghana et de Côte d’Ivoire.

Sur le site de Zagtouli, à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de la capitale, Ouagadougou, miroitent au soleil, sur une superficie de 55 hectares, 129.600 panneaux de 260 watts produisant 33 mégawatts d’énergie.

L’ouvrage doit être inauguré officiellement par les présidents burkinabé Roch Marc Christian Kaboré et français Emmanuel Macron, en visite dans le pays.

« Depuis six semaines, la centrale est en phase d’essai avec une production de 14 MW, et elle atteindra le pic des 33 MW courant décembre, sous réserve du niveau d’ensoleillement », a indiqué le responsable de la construction, Stéphane Nosserau. 
« C’est la plus grande centrale de l’Afrique de l’Ouest en terme de capacité installée », s’est réjoui le chef du projet de construction de cette centrale solaire, Saidou Nana. Elle permettra d’offrir plus d’énergie à la population en injectant chaque année sur le réseau de la Société nationale d’électrification (Sonabel), 56 gigawatts, soit 5% de la production actuelle, issue des centrales à fioul.

« Nous importons aussi de l’énergie à partir de la Côte d’Ivoire et à un moment il y avait des difficultés d’approvisionnement. C’est ainsi qu’on a décidé avec les bailleurs de fonds de doter la Sonabel d’une source d’énergie à partir des panneaux solaires photovoltaïques afin de répondre aux besoins de la population qui s’accroissent de 13% chaque année », a-t-il expliqué.

Cela va aider à « réduire les délestages », courants dans ce pays pauvre d’Afrique de l’Ouest, où l’électricité demeure une denrée rare pour plus de 80% de la population, a-t-il souligné.

L’aubaine solaire 

Cofinancée par l’Agence française de développement (22,5 millions d’euros) et l’Union européenne (25 millions d’euros), la centrale solaire de Zagtouli est la première d’une série dans ce pays où la majorité des 19 millions d’habitants n’ont pas accès à une électricité fiable, surtout pendant la période de fortes températures.

« A partir de cette centrale, avec les conditions de financement que nous avons, le prix du kWH est nettement moins cher par rapport à la production thermique, ce qui permettra de réduire les charges de fonctionnement et d’exploitation que nous avons au sein de la Sonabel », a indiqué M. Nana.

L’énergie produite par la centrale solaire de Zagtouli coûtera environ 45 francs CFA (7 centimes d’euro) le kilowatt/heure (KWH), soit trois fois moins chère que l’électricité produite par les centrales thermiques, qui coûte 145 francs CFA, a soutenu le directeur d’exploitation de Sonabel, Daniel Sermé. « Cette centrale pilote va permettre aussi à la Sonabel d’avoir de l’expertise en terme de technologie solaire photovoltaïque, de créer des emplois et de jeter les bases pour aller vers les énergies renouvelables, avec une source de production fiable ».

Pays très ensoleillé, avec 5,5 kilowatts/heure par mètre carré et par jour, le Burkina envisage de couvrir d’ici à 2030 30% de ses besoins en électricité avec le solaire.

Ces dernières années, le pays a dû importer environ 30% de son électricité de Côte d’Ivoire, mais l’énergie solaire pourrait aider le pays à devenir « autosuffisant », estime M. Saidou Nana.

Au regard de l’aubaine que constitue l’énergie solaire pour le Burkina Faso, une extension de 17 MW est prévue sur le site de Zagtouli, pour atteindre une production totale de 50 MW. D’autres projets sont prévus, notamment deux centrales solaires à Koudougou (20 MW) et à Kaya (10 MW).

Auteur
AFP

 




Rachid Nekkaz: « Bouteflika est mort »! (Vidéo)

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Il affirme que celui qu’on nous montre n’est pas le vrai

Rachid Nekkaz: « Bouteflika est mort »! (Vidéo)

Rachid Nekkaz qui était l’invité d’une émission de télévision sur El Magharibia afin d’analyser les résultats des élections locales du 23 novembre passé,  affirmait que le président Abdelaziz Bouteflika « était mort et que celui que l’on nous montrait à la télévision était un sosie ».

Le trublion Nekkaz voulait pour preuve, le dernier lapsus du SG du FLN, Djamel Ould Abbes, lorsqu’il a prononcé, dans l’une de ses nombreuses déclarations « Allah Yerhmou », en évoquant le Président Bouteflika.

« Vous savez, expliquait Nekkaz, aujourd’hui on peut fabriquer un masque 3D en 1 heure. Celui que l’on nous montre à la télévision n’est pas le vrai président, pour la simple raison qu’Abdelaziz Bouteflika est mort », soutenait-il.

« C’est un scénario hollywoodien que l’on nous fait là. Si le président était réellement vivant, pourquoi ne s’adresse-t-il pas au peuple algérien? S’il le faisait, tout le monde les démasquerait,car le peuple connaît la voix du vrai Bouteflika », affirmait-il encore devant le journaliste qui ne savait pas comment réagir face à de tels arguments!

Auteur
B. Karima

 




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