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La LADDH revient sur la répression qui a émaillé le procès de Merzoug Touati

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Bejaia

La LADDH revient sur la répression qui a émaillé le procès de Merzoug Touati

La Laddh a rendu public le communiqué suivant sur le procès en appel de Merzoug Touati

« Une journée très tendue, qui est entamée aujourd’hui,  tôt le matin à 08h00,  par le rassemblement pacifique qui n’a pas pu se tenir comme prévu, empêché dès le matin au alentours du palais de la justice, après moultes discussions avec les services de sécurité, présent en masse sur les lieux,  il a eu lieu finalement sur le trottoir d’en face loin du palais de justice tout en veillant à laisser la voie et  l’accès libres au palais, des centaines de citoyen-ne-s, militants, défenseurs des droits humains et élus locaux venus de plusieurs localités et wilayas étaient au rendez-vous,  en réponse à l’appel à la solidarité lancé par le comité pour la libération de Touati Merzoug, soutenu par la LADDH.

Au moment où le procès du blogueur se déroulait normalement à l’intérieur de la salle d’audience déjà pleine, des membres de la famille Touati, des journalistes, des avocats, des observateurs de procès et des citoyen-nes  et du collectif d’avocats de qualité; composé de 06 avocats dont Me Hamaili, Me Debouz, déjà constitué en première instance et renforcé par Me Ait Larbi, Me Saheb, Me Benyoub… 

À l’extérieur sur les trottoirs, la BRI, Brigade de Recherches et d’interventions à vite dispersée le rassemblement pacifique. « La BRI  intervient brutalement à la place et sous les yeux des agents de maintien de l’ordre et anti émeutes » , dès que les manifestants ont tentés de s’approcher de la Sonelgaz sur l’autre côté en face du palais de la justice, Une intervention musclée, disproportionnée est opérée avec  l’arrestation de plusieurs dizaines de manifestant-e-s y compris des élus locaux APW et un maire.

Des députés de la wilaya, et des responsables de la LADDH  sont intervenus auprès des services de sécurité pour la libération de l’ensemble des manifestant-e-s. 

Les élus locaux n’ont pas tardé à être libérés. Les autres manifestant-e-s ont été soumis à l’audition pour des P. V. ils n’ont été relâchés que vers la fin de journée.

A l’intérieur de l’audience, après lecture d’un long rapport d’audience et du renvoie, des questions-réponses entre le juge et le blogueur, après son réquisitoire, le procureur, à requis la prison à vie, sur ce,  la séance a  été interrompue pour une heure de pause. 

À 13h30, à la reprise, Me Ait Larbi au nom de la défense à tenu a demander la suspension de l’audience pour 05 mn pour permettre aux citoyen-ne-s empêchés d’entrer au palais pour assister à l’audience publique ce qui fut fait pour reprendre l’audience.

La plaidoirie de la défense est entamée par Me Aït Larbi, suivi par les cinq avocats tour à tour,  qui ont pris tout le temps pour disséquer magistralement le dossier et démonter toutes  les accusations pour plaider l’acquittement du blogueur.

Le jury s’est retiré vers la fin de la journée et le palais complètement évacué de l’assistance, qui a été  râpellée après pour assister à l’annonce publique du  verdict vers 18h.  

07 ans de prison ferme à l’encontre du blogueur, au moment où nous attendions le dénouement, Le verdict bien qu’il à réduit la peine de 10 ans en première instance à 07 ans,  à surpris plus d’un, la maman de Touati Merzoug effondrée, l’assistance abasourdie.

La LADDH tout en saluant d’une part, le collectif des avocats pour leurs engagements et leurs dévouement pour le droit et d’autre part la population pour sa large mobilisation pacifique  et sans faille, déclare réitérer encore une fois,  sa solidarité avec le blogueur Touati Merzoug et sa famille.

Bien que la justice est souveraine dans ses décisions, la LADDH qui n’a ménagé aucun effort; pour soutenir Touati Merzoug dès le début en janvier 2017,  et lui garantir un procès équitable, conformément à son mandat, prendra le temps de se concerter en interne, avec nos organisations partenaires, avec les avocats de la défense et sa famille en prenant compte de l’avis de Touati Merzoug lui même et toujours de son intérêt suprême,  pour décider dans le cadre du droit et des garanties consacrées par la loi, des suites à réserver à cette affaire, le recours à la cour suprême y compris.

Ensemble, restons solidaires,  mobilisés et vigilants pour le respect des libertés individuelles et des droits humains.

P/la LADDH

Le bureau national.

Saïd Salhi,vice-président.

 




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L’Opep mettra plus de pétrole sur le marché

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Energie

L’Opep mettra plus de pétrole sur le marché

Les ministres de l’Opep ont convenu vendredi d’une hausse de la production de pétrole pour « répondre » à la demande mondiale dans un contexte de hausse des prix, comme le souhaitaient la Russie et l’Arabie saoudite, sous pression américaine.

« Nous nous sommes accordés autour du chiffre d’un million de barils que nous avions proposé », a affirmé le ministre saoudien Khaled al-Faleh à l’issue d’une réunion du cartel à Vienne. « Je pense que cela va contribuer de façon significative à répondre à la demande supplémentaire que nous prévoyons au second semestre », a-t-il ajouté.

L’objectif d’un million de barils par jour, qui concerne l’Opep et dix autres producteurs dont la Russie, n’est toutefois pas mentionné dans le texte signé par le cartel, qui doit encore se réunir avec ses partenaires samedi.

Les objectifs de limitation de production établis fin 2016 par l’Opep et ses partenaires, soit 24 producteurs de pétrole représentant plus de 50 % de l’offre mondiale, ont contribué à un redécollage des prix, au plus bas il y a deux ans.

L’Arabie saoudite et la Russie estiment toutefois que la marché est aujourd’hui en risque de « surchauffe », alors que la demande s’accélère.

Ryad et ses alliés ont toutefois eu fort à faire pour convaincre l’Iran de donner son feu vert à une hausse de production alors que la République islamique est sous le coup de sanctions américaines qui compromettent ses capacités d’extraction et d’exportation.

Jeudi soir, le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namar Zanganeh, avait quitté une réunion technique, affirmant qu’il n’y aurait « pas d’accord », l’unanimité étant requise pour les décisions de l’Opep.

Mais l’Arabie, premier exportateur mondial, a réussi à faire valoir que l’accord de 2016 laisse des marges de manoeuvre, ses plafonds n’étant pas tous atteints.

L’Opep demande ainsi désormais à ses membres de considérer les volumes de production de façon globale plutôt que de fixer des objectifs par pays, ouvrant notamment la voie à des réallocations de quotas d’un pays à l’autre.

« Tous les pays ne font pas les mêmes efforts de baisse de production, certaines baisses sont dues à des manques d’investissements », a reconnu Souhail al-Mazrouei, ministre de l’Energie des Emirats arabes unis dont le pays assure la présidence tournante de l’Opep, un propos visant notamment le Venezuela.

Le ministre iranien a assuré après la réunion que le consensus dégagé vendredi correspondait à ce qu’il avait « proposé et accepté », à savoir « respecter l’accord à 100 %, rien de plus ».

L’Opep se base sur le fait que l’accord initial, qui visait une réduction de 1,8 million de barils par jour, a mené à une baisse réelle de 2,8 millions.

Concrètement, les producteurs ayant les moyens d’augmenter leur production pourront désormais accélérer leurs extractions pour compenser les déficits virtuels des autres pays.

Meneur des pays non membres de l’Opep, Moscou est un fervent partisan d’une hausse de production alors que ses entreprises pétrolières privées ont de plus en plus de mal à justifier auprès de leurs actionnaires de retenir leurs extractions et de ne pas profiter pleinement des cours élevés.

Injonction de Trump

Certains analystes présents à la conférence de l’Opep ont toutefois déploré de ne pas voir de chiffres de hausse de production dans le communiqué final.

« Ils ne peuvent pas se permettre d’être aussi vagues qu’ils l’ont été aujourd’hui », s’est étonné Joe McMonigle, de chez Hedgeye.

Malgré ce flou, le cours du pétrole ont grimpé à l’annonce de la décision, de 2,08 % à 74,67 dollars pour le Brent européen et de 2,99 % à 67,50 dollars pour le WTI américain à 14H45 GMT.

« J’espère que l’Opep va augmenter son débit de manière significative. Il faut garder les prix bas ! » a de son côté tweeté le président américain Donald Trump au moment où l’Organisation publiait sa décision, après avoir récemment accusé le cartel d’être responsable de la hausse du coût de l’essence aux Etats-Unis.

Téhéran avait répliqué en accusant Washington d’avoir « créé les difficultés du marché en multipliant les sanctions contre deux membres fondateurs de l’Opep », l’Iran et le Venezuela.

Depuis 2016, la baisse de production établie par l’Opep et de ses partenaires a fait rebondir les prix de l’or noir, brièvement passés sous les 30 dollars début 2016 avant de dépasser les 70 dollars au deuxième trimestre 2018.

L’Organisation, qui réunissait 14 pays, a par ailleurs annoncé vendredi l’arrivée d’un nouveau membre, la République du Congo.

Auteur
AFP

 




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Couscous au mérou qui mange les migrants !

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FOOTAISES de Meziane Ourad

Couscous au mérou qui mange les migrants !

Luis Inacio Da Silva a 72 ans. Il est en prison. Il en sortira, si Dieu auquel il ne croit pas trop, à 84 ans. Le diminutif de ce nom à tiroirs est, vous l’aurez deviné, Lula, ancien leader du Parti des travailleurs ( P.T ) brésilien et président adulé du plus puissant pays d’Amérique Latine, le Brésil.

Condamné à 12 ans de prison pour corruption passive et blanchiment d’argent, Lula, ancien ami du défunt Socratès et aficionado déclaré des Auriverdes, convaincu de pouvoir se représenter à la prochaine présidentielle brésilienne et de la remporter, ne stresse absolument pas. 

Il est zen et même très fun. L’ancien syndicaliste et néanmoins fan de foot est, au moment même où j’écris, est en train de suivre le déjà décisif match Brésil-Costa Rica. Zéro à zéro à la mi-temps. Il est en colère. Il bouillonne parce que les exploits capillaires de Neymar junior l’excèdent. Il est convaincu que c’est l’aura haut perchée de ce nouveau coq de combat parisien qui ramollit les jambes des ses coéquipiers de la Seleçao. Il a en tête le but de Coutinho auquel a répondu celui du Suisse Zuber, lors du premier match qui a opposé le Brésil à la Suisse. Lula est écoeuré et il le dit quotidiennement. Au moment disais-je où j’écris, il fait la même chose que moi, il regarde ce match angoissant et il griffonne la chronique qu’il enverra, une fois le verdict connu, par Watsapp, au journaliste José Trajano, qui la transmettra à la TVT. La télévision du Syndicat des métallos, la maison du président déchu.

Et si Bouteflika, qui était un ami de Chavez, qui lui-même était un « frère » de Lula, se réveillait pour se faire commentateur de ce mondial qui se déroule chez son cousin Poutine ? Saurait-il nous expliquer pourquoi l’Afrique qui revendique plus de cinq équipes aux prochaines coupes du monde, en voit déjà quatre rentrer la tête basse sur le continent après une semaine de compétition ? 

Lula est en prison. Abdelaziz Bouteflika aurait pu y être si la condamnation de détournement de biens publics prononcée par la presse étatique des années 80, El Moudjahid en tête, avait été exécutée. Il a été sauvé par l’avènement de l’islamisme politique, l’armée et la duplicité des algériens. Et de son bagout.

Bouteflika a du charisme à revendre. Même affalé sur son fauteuil, il séduit. Il fait peur. Le peuple adore les mots qui font mouche. Le peuple adore danser.

Les Péruviens ne danseront plus sur la place rouge, à quelques mètres du corps de Lénine. Ils ont été lamentablement éliminés par des Beus atones, insipides, tristes… 

Ils étaient 20 000 dans les tribunes du stade Iekaterinbourg contre 2 000 aventuriers français. Sur les places publiques des villes russes, ils ont mis une ambiance de folie. Comme de bons, de vrais Zindiens !

Les Rouges et les Blancs se retirent après avoir enflammé les contreforts de l’Oural, le pays des glaces éternelles.

Les Marocains ont fait leurs ballots. Ils nous ont fait rêver. Nous sommes fiers de la résistance dont ils ont fait preuve. Ils ont perdu par la plus petite des marges contre Ronaldo, cinq fois ballon d’or. Contre le Portugal, seul, ils auraient cartonné et seraient passés comme en 1986, au Mexique, où ils avaient atteint les 8éme de finale.

La Tunisie qui a raté un match qu’elle avait entre les mains, contre l’Angleterre, part à l’assaut des Diables rouges. La Belgique n’est pas un jouet en bois. Nos voisins ne joueront pas aux osselets demain. Le mektoub existe. Le talent aussi. Cette coupe du monde est renversante. La Croatie vient d’humilier l’Argentine de Messi en lui mettant 3 à 0. Pourquoi les camarades de Sliti, un joueur venu du bas des divisions banlieusardes, ne nous réserveraient-ils pas une grosse surprise ?

Des rebondissements qui feraient de ce mondial russe un festin à se faire en ces temps de disette.

De famine qui jette sur les mers, notamment, sur les vagues et écueils de la Méditerranée, des dizaines, des centaines de milliers d’hommes et de femmes chassés de leurs pays par les guerres et la malnutrition… 

Mille (1 000) morts par noyade en Méditerranée, depuis le mois de janvier. Le Brésil vient de marquer un but. nous sommes à la 91e minute de la partie qui les oppose aux Costa-Ricains. Les tambours vont exploser. Rio va vomir sa joie. Quelque part entre les ports sinistrés de Libye et les rives ultra sécurisées d’Europe, quelques enfants d’Afrique sont en train de couler pour nourrir les mérous.

Le couscous au poisson qu’iront savourer les touristes du pays qui gagnera la coupe du monde, à Hammamet, n’en sera que plus savoureux… 

2 à 0. Neymar revient.

Pendant ce temps, Mélania Trump est partie. Elle a pris l’avion pour Mc Allen, au Texas, pour aller rendre visite aux enfants mexicains, séparés de leurs parents, immigrants clandestins arrêtés derrière les barbelés qui séparent le pays de son mari de celui de Zapata.

Sur son dos, une veste portant l’inscription: « I really Don’t care,do u? » , (Je m’en fous complètement et vous ?) Intelligent et bien vu par ces troubles. Un message à son fou de mari? Il paraitrait qu’elle se soit délestée de la veste de la honte au moment où elle tapait la bise aux rescapés des narcotrafiquants texans.

Les commentateurs et consultants des télés françaises, alertés, ont passé la matinée à essayer de décoder le message affiché sur le manteau Zara à 37 euros de Mélania. Pathétique !

Combien de mères avec enfants ont été avalées, pendant ces conversations mondaines, par les les eaux ou les bombes de par le monde?

Nous le saurons après le résultat de la finale du mondial.

En attendant, que chacun s’accroche au dieu ballon. On ne coule jamais avec un ballon!

Image retirée.

Auteur
Meziane Ourad

 




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Les cours du pétrole repartent à la hausse en attendant le sommet de l’Opep

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Marché

Les cours du pétrole repartent à la hausse en attendant le sommet de l’Opep

Les prix du pétrole repartaient de l’avant vendredi en cours d’échanges européens, après une forte baisse, signe d’une grande indécision dans l’attente des conclusions du sommet entre l’Opep et ses partenaires, réunis à Vienne.

Vers 10h00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 74,35 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,30 dollar par rapport à la clôture de jeudi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour la même échéance, progressait de 92 cents à 66,46 dollars.

« La volatilité a été de mise pour les prix du pétrole, les marchés essayant d’anticiper quelle décision va prendre le cartel », souligne Joshua Mahony, analyste chez IG.

L’Opep se réunit dans la journée et samedi avec ses dix partenaires, dont la Russie, pour examiner les suites à donner à leur accord de réduction de la production conclu en 2016 et prévu jusqu’à la fin de l’année.

Ils imposent pour l’heure des quotas de production afin de faire remonter les prix mais l’Arabie saoudite et la Russie ont dit vouloir proposer une augmentation des extractions d’un million de barils par jour, ce que refuse d’envisager l’Iran, l’Irak et le Venezuela. « Nous nous devons d’être responsables et réactifs en déployant une offre adéquate », a estimé le ministre saoudien de l’Energie, Khaled al-Faleh.

L’incertitude sur l’issue des réunions et l’opposition entre les grands producteurs a entraîné beaucoup d’indécision sur le marché pétrolier, qui bouge au rythme des déclarations et a même fortement reculé la veille.

« Il n’y a aucun doute que les marchés anticipent déjà une forme d’augmentation de la production et donc la réaction va surtout découler du fait de savoir quelle ampleur elle aura », selon M. Mahony.

« Les sanctions pesant sur la production, l’Iran a des raisons de vouloir voir monter les prix. Cependant, dans le passé les Saoudiens ont souvent obtenu ce qu’ils voulaient », prévient-il.

Les analystes s’attendent à de longues discussions avant qu’un accord ne soit conclu.

« Nous devons nous préparer à un long après-midi et peut-être à une longue soirée avant que des résultats concrets soient annoncés. Cela pourrait même ne pas intervenir avant demain quand les pays non membres de l’Opep, dont la Russie, vont rejoindre les discussions », estiment les analystes chez Commerzbank.

Auteur
AFP

 




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Le blogueur Merzoug Touati condamné à passer 2555 nuits en prison

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Dans un procès en appel

Le blogueur Merzoug Touati condamné à passer 2555 nuits en prison

Merzoug Touati (30 ans) est incarcéré depuis janvier 2017. Il a passé hier une autre nuit dans une cellule de la prison de Bejaia. A son grand désespoir et celui de ses proches, il en purgera 2555 autres. Ainsi en a décidé la justice à l’issue d’un procès en appel. 

Le verdict est tombé comme le ciel sur la tête du frêle Merzoug Touati. Après avoir fait appel, ce jeune blogueur est condamné jeudi par le tribunal criminel de Bejaia à sept ans de prison. La mobilisation citoyenne et les appels des organisations de défense des droits de l’homme n’y ont rien fait. Raide, la justice est tombée sur la tête de ce jeune qui croyait vivre dans une république respectueuse des libertés.

La justice l’accuse  “d’espionnage avec des agents étrangers dans l’objectif de porter atteinte à la position diplomatique de l’Algérie”. Les faits ? Avoir interviewé par skype un « diplomate » israélien sur son blog. 

‘Un verdict indigne même des années de plomb », a dénoncé Me Mokrane Ait-Larbi sur sa page Facebook. Quant à Salah Dabouz, avocat, il a souligné que « même si cette peine est revue à la baisse, elle ne nous réjouit pas car Touati est réellement innocent, j’en suis convaincu ».

Journaliste et membre fondateur de la première Ligue des droits de l’homme, Arezki Aït Larbi a, lui, estimé que « le verdict de 7 années de prison ferme contre Merzouk Touati est trop lourd pour être accepté dans la résignation ». Puis de lancer cet appel : « Aux animateurs du Comité de solidarité avec Merzouk Touati, à la société civile bougiote, à tous ceux, et à toutes celles qui se sont mobilisés pendant des semaines pour se dresser contre l’arbitraire, je voudrais dire ici ma sincère admiration. 
Dans les ténèbres qui menacent nos libertés, vous êtes la lanterne qui éclaire les chemins de l’espoir. »

Auteur
La rédaction

 




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Pourquoi la cause palestinienne déchaîne-t-elle autant les passions ?

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Harkis, génocides et les chiffres qui fâchent

Pourquoi la cause palestinienne déchaîne-t-elle autant les passions ?

Durant le printemps noir, 126 jeunes ont été tués par des gendarmes en Kabylie et des centaines d’autres gravement blessés.

Posée autrement, la question s’énonce comme suit : – peut-on attribuer à un être humain, une valeur différente selon qu’il soit juif, bouddhiste, musulman ou chrétien ? -peut-on quantifier différemment la vie de l’asiatique, de l’africain, de l’esquimau d’Alaska ou de l’aborigène d’Australie ?

Evidemment, l’universaliste dans l’âme vous répondra qu’il va de soi que nulle race, nulle couleur, nulle richesse, nulle religion, nulle parcelle terrestre, fusse-t-elle de bénédiction céleste, héritée du père par les fils ou occupée de force par les cousins, ne saurait servir de jauge pour hisser un être humain au-dessus de n’importe quel autre homo-sapiens sur Terre.

À cet égard, il est utile de convoquer des études génétiques récentes qui nous apprennent que «tous les hommes descendent d’une même population d’Afrique noire, qui s’est scindée en branches au fur et à mesure du départ de petits groupes dits fondateurs. Leurs descendants se sont retrouvés isolés par des barrières géographiques (montagnes, océans…), favorisant ainsi une légère divergence génétique ».

Les toutes dernières analyses attestent qu’il existe sept groupes biologiques principaux parmi les populations réparties sur les quatre continents : les Africains subsahariens, les Européens, les habitants du Moyen-Orient, les Asiatiques de l’Est, les Asiatiques de l’Ouest, les Océaniens et les Indiens d’Amérique. En affinant davantage, les généticiens ont pu déterminer quelques sous-groupes et ramifications secondaires. Par exemple, huit en Europe et quatre au Moyen-Orient. Et la Science continue ses avancées ! Dans ces sous-groupes, le gène berbère s’éloigne allègrement de celui d’Arabie auquel on s’acharne à le rattacher de force, au nom de la folie mystique généralisée qu’il est utile de rappeler à ceux qui s’obstinent à refuser de voir en ces pathologies chroniques – que l’on brandit comme preuve d’appartenance à une oumma fictive supérieure- une inertie monumentale qui la condamnent (et nous avec) à occuper la position d’éternelle dernière de l’humanité. Une position qu’elle ne quittera jamais, tout simplement parce que les rares lumières qui survivent à ses codes ténébreux sont jetées aux cachots pendant que le prince héritier convole en toute liberté avec les dirigeants d’un Occident qui l’invite et le bichonne, au nom d’un baril de pétrole essentiel pour ses machines et ses circuits (*) !

Quant à l’Algérien lambda, si on lui on pose la question d’une éventuelle échelle de classification des hommes, il rétorquera, avec aplomb et mésestime envers le reste de l’humanité : H’na m’salmines, yaw ! Un postulat qui peut sembler naïf s’il n’était sous-jacent à toutes sortes de mobilisations et de réactions empressées pour répondre présent au moindre appel quand il s’agit de défendre l’honneur de la oumma -ce mélange de chimères et de mythes qu’on s’acharne à transformer en prophylaxies terrestres pour une meilleure vie céleste- et instillé dans le crâne, non seulement de celui qui n’a pas usé ses culottes sur les bancs de l’école, mais aussi dans les neurones frétillants de celui qui a usé jusqu’à ses caleçons les plus résistants !

Il est donc évident que c’est sur une sorte de supériorité fantasmée que vibrent les sentiments et les émotions d’une majorité écrasante d’algériens. À cet égard, on a fait de la cause Palestinienne le ciment unificateur dont se sert le pouvoir pour dresser la populace contre les éternels ennemis de la nation. Ils sont arabes, ils sont musulmans, comme nous ! Ils ont notre soutien, qu’ils aient tort ou raison ! Drôle d’argutie servie par ces charlatans au sommet qui ont adopté et épousé, à l’aveuglette, le moule de l’imposture d’Arabie !

Quoi de plus noble que de défendre une cause juste ? Mais quand cette cause se transforme en fixation pathologique qui détourne l’attention de drames beaucoup plus tragiques, en termes de pertes humaines, on ne peut que suspecter un sentimentalisme préférentiel opéré au nom de l’idéologie de soumission qui a fini par totalement voiler le petit peuple et le destituer des facultés élémentaires de discernement nécessaires pour appréhender le monde sous un regard universel égalitaire. Pourquoi s’apitoyer sur le sort d’une humanité perverse qui ose s’écarter de la soumission inconditionnelle et absolue aux préceptes du dernier messager et qui sont, quoiqu’on dise, à l’origine de toutes les dérives que connaît le pays ? « bel’Aarab wa el-musulman, heblet ennass carrément ! » résume l’inimitable cheikh du terroir, notre Sidi Bémol national. L’unique cheikh dont l’oreille n’est pas formatée par les sons cacophoniques qui résonnent dans nos villes et nos campagnes en tous temps, étés, hivers ou printemps !

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le monde a connu des dizaines de génocides, avec plus de 85 millions de vies humaines emportées. Alors que le conflit 1939-45, considéré comme le plus meurtrier de tous les temps, « n’a fait que » 60 millions de victimes, environ !

« La palme d’or » des massacres perpétrés par des pouvoirs de fous sur leurs propres peuples revient au régime de Mao Tse Toung avec 40 millions de morts sur 27 ans, répartis en tueries, goulags, et famines intentionnellement provoquées de 1949 à 1976 ; «La palme d’argent » au stalinisme et post-stalinisme de l’Union Soviétique, avec 10 millions de morts ; et « La palme de bronze» à l’Ethiopie, où les famines artificielles et génocides en tous genres ont anéanti plus de 4 millions d’innocents !

Passons sur les interminables conflits qui endeuillent régulièrement le Zaïre ! Passons sur les guerres de Corée, du Soudan, du Cambodge, du Vietnam ; celles de l’Afghanistan, du Pakistan, de l’Iran-Irak, etc. …pour nous remémorer le génocide du Rwanda, où près d’1 million de Tutsi avaient été massacrés par les Hutus, sous l’œil impuissant de « maman » la France et d’autres pays « civilisés », en moins de 3 mois, de juillet à septembre 1994 !

Quant aux drames qui ont secoué l’Algérie, la guerre 1954-1962 et le conflit FLiN-toxo-FIS compris, ils occupent la 15ème place du « palmarès », avec 875.000 morts ! En ne comptabilisant que la folie interne qui a opposé les FLiN-tox aux fronts de leurs progénitures Islamo-FIS, l’Algérie occuperait la 27e place en décompte macabre, avec 200.000 morts en 10 ans, devant la Yougoslavie de Tito et le Guatemala où l’on dénombre 200.000 victimes également, étalées sur des durées beaucoup plus longues !

Drôle de comptabilité sinistre n’est-ce pas ?

À ce stade, signalons que le conflit Israélo-Palestinien n’apparaît pas encore dans le catalogue des récentes barbaries. Cela peut paraître bizarre puisque cette guerre d’extermination féroce que se livrent les cousins abrahamiques occupe, depuis près de 70 ans, les gros-titres et les « unes » de la plupart des journaux, radios et télévisions, avec des émissions spéciales et des rappels réguliers dans la plupart des médias, commémorations après commémorations dédiées à la mémoire de la funeste Shoah.

En réalité, contrairement à ce que laisserait supposer le tintamarre général qui lui est souvent consacré, le conflit Israélo-Arabe « n’a fait que » 51.000 victimes (avec 16.000 côté juif et 35.000 côté arabe), de 1949 à 2007 (année de publication de ces données). Ces « maigres » pertes relèguent ce conflit à la 49ème position du classement macabre. Le fait que malgré ce décompte, somme toute minime, comparé à de nombreux autres, ce conflit occupe la première place dans les news est très simple à décoder. Sous prétexte d’une dette envers le peuple Juif et ses 6 millions de victimes de la folie Nazie, le monde « civilisé » a trouvé le meilleur moyen de se laver de ses horrifiques pêchés en faisant de chaque victime Juive, une victime de plus, une victime de trop qui torture encore sa conscience, plus de 70 ans plus tard ! Après tout, avoir une conscience collective et la torturer est un bon signe de santé mentale, non ?

Mais là où le bât blesse, c’est que cette conscience a subi un formatage aussi immoral que l’endoctrinement idéologique dont on ne cesse de décrier les méfaits sur l’évolution de l’humanité ! Sinon comment expliquer que le pauvre chinois assassiné, il y a quelques jours à Dar-El-Beida, n’a eu droit qu’à quelques lignes, dans la presse algérienne uniquement ? Relégué au rang de banal fait divers, comme il en survient des dizaines, chaque jour, à Alger ! Ah Dieu, si c’avait été un Frenchy ou un Amerloque ! Le monde des médias aurait été ébranlé, atterré, consterné, affligé, catastrophé, à tel point qu’on aurait servi des jours durant, analyse sur analyse, intellection sur intellection inaccessible au citoyen moyen, des démonstrations de haute facture philosophique pour insister sur les barrières civilisationnelles qui séparent l’entendement supérieur de l’Occident de la barbarie de l’Afrique et de l’Orient !

Une conscience qui se met en branle diligemment pour une victime de son propre camp, mais qui s’endort profondément quand il s’agit de centaines de milliers, voire de millions d’autres, peut-elle prétendre à quelconques valeurs universelles d’ordres supérieurs ? Différencier les drames des hommes et les classer selon la couleur de leur peau, leur ethnie d’origine ou leur ADN, n’est-ce pas là un signe fort de décadence et de disgrâce pour la race humaine ?

La raison du plus fort est toujours la meilleure ! Molière l’a postulé il y a des siècles de cela ! Que ce soit la raison, la conscience ou la justice, c’est toujours celle du plus fort la meilleure ! Il en a été, il en est, et il en sera toujours ainsi, jusqu’à l’extinction de l’humanité !

Les victimes du printemps noir

Mais revenons au cas de l’Algérie. Que des Algériens, unifiés quand il s’agissait de combattre des envahisseurs en tous genres, massacrent d’autres algériens sans ménagement ni pitié, qui l’eut cru au lendemain du départ des roumis ? Et pourtant, les chiffres précédents indiquent que les FLiN-toxo-FIS ont sur la « conscience » 4 fois plus d’innocents trucidés pendant la décennie noire que le conflit arabo-juif n’en a anéanti en 60 années d’affrontements entre occupants de cette terre promise aux « élus » des mêmes Cieux !

Qui sont les méchants « juifs »  (au sens courant que les Alger-Rois lui donnent pour attribuer tous les vices du monde à ces ihoudi hacha eddine-Mohamed, relégués aux rebuts de l’humanité par la grâce du dernier messager) et qui sont les bons musulmans (censés semer la paix, en porteurs es-diverses-qualités entretenues par la rahma’t-Allah et sa baraka) dans ces équations de sacrifices humains aux noms desquels le système qui a porté Bouteflika et son clan aux commandes fait preuve d’un acharnement permanent sur les ethnies berbères ? Ces peuplades millénaires qui refusent la capitulation à cet islamo-wahhabisme stérile qui s’obstine à transformer chaque citoyen en zombie sans cœur et sans âme, en l’obligeant à épouser le moule de perversion importé d’Arabie, de ses déviances et de ses folies.

Le bilan funeste ne s’arrête pas là. Car on ne peut oublier les 126 jeunes victimes du printemps noir que l’on ne saurait mettre sur le dos de qui que ce soit d’autre sinon sur la «conscience» de Bouteflika, s’il en a une !? N’en avait-il pas donné le feu vert à travers la menace explicite « si vous êtes venus faire du grabuge, je peux en faire plus que vous » qu’il avait proférée à Tizi-Ouzou, en bombant le torse, le regard encore plus hideux que celui d’Hitler et de ses lieutenants ?

126 victimes en quelques jours, c’est du même ordre de grandeur que les massacres de Sabra et Chatila, commis par les milices chrétiennes libanaises sur des civils palestiniens, en moins de 48 h, 20 ans auparavant.

Il ne s’agit point, dans ce décompte macabre, de jeter de l’huile sur un feu déjà bien attisé par la soldatesque de Boumediene et de ses héritiers, mais de faire un état des lieux approprié afin de mettre en relief le fossé profond qui sépare le pouvoir, qui se réclame avant tout Mahométan, de la majorité berbère silencieuse, dominée et malmenée par des politicards sans scrupules adossés à une armée acquise à une cause dont on a jamais expliqué aux hommes de troupe les contours et les enjeux.

Ceux qui se posent la question du pourquoi de la saignée des cadres algériens, la réponse est là, dans ce fossé-là ! Ceux qui se posent la question du pourquoi la Kabylie et d’autres peuplades berbères aspirent à leur autonomie, la réponse est là aussi !

Quant à ceux qui font du drame palestinien une cause qui surclasserait toutes les autres, y compris celles qui nous concernent directement, allant jusqu’à qualifier de Harkis ceux qui n’en font pas leur priorité, invitons-les à visionner la vidéo ci-dessous (**) (qui se garde de tout commentaire, sinon que l’appel du ventre peut très vite faire basculer l’homme d’un camp à l’autre, d’une cause à son opposée) pour intégrer le fait que coller des étiquettes et des tampons saillants est un jeu facile qui ne contribue point à réduire les barrières entre les hommes. Des barrières rendues solides et infranchissables par des religions qui ne font que rajouter de l’inertie à l’inertie, de la violence à la violence, de la bêtise à la bêtise, de l’inconscience à l’inconscience, de la hogra à la hogra… wa hia rayha !

Pour faire oublier son coup d’état et les centaines de morts qu’il a éparpillé au passage de ses mitraillettes et de ses blindés, Boumediene n’avait-il pas trouvé en la Palestine la cause idéale pour exciter le p’tit peuple et le faire vibrer en phase avec l’unité de la oumma ? Quand la Palestine s’endort, à défaut de pouvoir cristalliser la fureur contre Israël, l’éternel ennemi lointain ; le Maroc voisin est là, pour faire de nos frères, nos sempiternels adversaires !

Le Maroc se porte bien, et de mieux en mieux ! Hamdou-Allah pour nos proches de l’ouest ! La violence et la haine entre Israéliens et Palestiniens s’essoufflent d’une année sur l’autre ! et c’est tant mieux pour eux et pour la paix sur la planète ! Que reste-t-il donc comme cause fédératrice pour unir la minorité d’excités sur laquelle s’appuie le système depuis Ben-Bella et Boumediene ?  La rebelle Kabylie, voyons !

Même si la carte Kabyle n’a pas encore été optimisée, elle est toujours sous le coude du pouvoir pour la suite de sa survie. C’est pour cela qu’il est plus que nécessaire de faire attention à ne pas le provoquer sur le terrain où il excelle le mieux, celui de la violence, de la barbarie et de l’offense ! D’autant qu’il ne faut pas se leurrer, nombreux sont ceux qui rêvent de lui prêter main forte s’il s’agit d’une éradication pure et simple des éternels insoumis aux dogmes d’Arabie.

D’où vient cette haine viscérale que vouent ces despotes en carton aux berbères en général, aux kabyles, en particulier, quand on sait que génétiquement, jusqu’à preuve du contraire, l’écrasante majorité de nos peuplades et de ces tyrans autoproclamés partagent le même ADN nord-africain ?

N’est-il pas étrange qu’une petite clique de voyous (l’affaire des 701 kg de cocaïne et des trafiquants impliqués démontre bien qu’il n’y a pas plus adapté pour qualifier ces gredins) soit animée d’une volonté farouche d’infliger, avec violence et inhumanité, l’idéologie la plus arriérée, aux ethnies pacifiques, dont ils sont eux-mêmes issus ?

Sommes-nous donc condamnés à subir et capituler devant le clan Bouteflika, comme l’Allemagne d’une minorité d’excités s’est laissée abandonner au führer et au nazisme abject pendant que la paisible majorité souffrait en silence ?

Il faut croire que oui, car face à une majorité lucide et silencieuse, l’Histoire des hommes a toujours été confectionnée par des minorités violentes et audacieuses !

Tout autant qu’Hitler avait réussi à fédérer un bon nombre de lieutenants germaniques prêts à tout pour conquérir le monde et éliminer de la Terre toute race qui ne ressemble pas à l’image que lui renvoyait son miroir de dictateur aryen, Bouteflika, quoiqu’on ne sache pas avec certitude d’où il vient, persiste à rallier un bon paquet de fous du pouvoir et de la rapine autour de lui pour écraser les populaces qui oseraient contester sa ligue de scélérats unis par un serment de fidélité au larcin organisé ! C’est donc bien pour en imiter la violence et la barbarie qu’on s’est attelé à rattacher de force le pays et son Histoire aux faits et aux opérations militaires qui se sont déroulées autour de la Mecque, il y a 14 siècles ! Si ce n’était la gravité de la situation désastreuse de 40 millions d’Algériens dont on a formaté le cerveau pour croire encore aux sornettes de l’an 622, il y a de quoi se bidonner à pleins poumons de cette ridicule clique de ténébreux corrompus qui réussit à imposer une marche arrière à-toute-vapeur à tout un pays !

L’Allemagne s’en est sortie grâce à une lucidité collective mondiale qui a combattu le führer à l’unisson. Qui sauvera l’Algérie de Bouteflika et de ce marasme innommable qui a fait des Tliba, des Naïma Salhi, des Saïdani, des Amar Ghoul, dont la portion de cervelle active ne doit pas dépasser celles du coq et de la poule, des personnages supérieurs à Ferhat M’henni ? Pour ne citer que lui.

Il ne suffit pas, il ne suffit plus de nous abreuver, à saturation et à gorges déployées, d’une cause palestinienne lointaine, pour noyer les causes du terroir qui s’accordent toutes pour hurler « du Bouteflika, y en a assez ! ».

Vibrer de toutes ses tripes et de toutes ses connexions célestes pour une Palestine éloignée, au nom d’une oumma chimérique fabriquée en Arabie, ou vivre en harmonie avec une proche Kabylie, qui porte en elle les cicatrices encore béantes de tous les envahisseurs qui se sont succédé pour occuper l’Algérie, c’est le dilemme pressant que doit résoudre le pays de l’après Bouteflika, sans violence ni rancœur !

Mais comme le système, n’aspire qu’à se perpétuer, avec ou sans Bouteflika, quitte à sacrifier ce qui reste de matière grise au profit de sa débordante matière grasse (vaillamment étalée par le député Tliba) les lendemains où la plume et la sagesse se libèreront du joug militaire sont encore loin, très loin, pour espérer l’avenir radieux que nous croyions mériter après le départ des roumis !  

Pour conclure sur une note grave et solennelle ; sous l’angle de vue de la majorité silencieuse, le Harki c’est celui qui se dit fier d’exhiber son algérianité tout en refusant de palper les douleurs millénaires de notre « petite » et majestueuse Kabylie, l’une des ramifications originelles authentiques qui mènent à notre ADN commun, que l’on soit Chaoui, Targui, Mozabite ou que l’on se prétende génétiquement connecté aux « élus » de la oumma ! S’il faut se crépir les chignons ou s’entretuer pour prendre conscience et accepter une telle vérité, alors il ne sert à rien de disserter !

Quant à Bouteflika et son clan, que pouvons-nous développer de plus à leur adresse sinon qu’à leur vérité arrachée au Ciel pour nous enchaîner, nous avons la nôtre, celle de nos racines, pour résister !  Hier, aujourd’hui, demain, il en sera toujours ainsi ! jusqu’au jour où les armes seront bannies du débat pour laisser place aux éclats et à la sagesse du terroir, seuls à même d’extraire le vrai du tout-faux érigé en vérité par les colons de 1962. Même si, avec les nombreuses meutes de « Tliba’s » aux aguets, et leurs estomacs débordants en éveil permanent, le pari d’une telle issue, pourtant salutaire pour le pays, est loin de se profiler à l’horizon d’un futur conjugué en Chaoui, en Kabyle ou en Targui.

K. M.

Renvoi

(*)https://lematindalgerie.comque-cesse-la-barbarie-infligee-raef-badaoui

(**)https://www.youtube.com/watch?v=2LXHWy_qzjg

Auteur
Kacem Madani

 




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Mondial-2018: la qualif’ de la France avec la douleur

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Football

Mondial-2018: la qualif’ de la France avec la douleur

Dans la douleur… mais ça passe: l’équipe de France s’est qualifiée pour les 8es de finale du Mondial-2018 grâce à un but de Kylian Mbappé éliminant du même coup le Pérou (1-0), jeudi à Ekaterinbourg.

Grâce au nul 1-1 entre le Danemark et l’Australie plus tôt à Samara, les Bleus conservent la tête du groupe C (6 points) devant Scandinaves (4), Océaniens (1) et donc Sud-Américains (0), avant la dernière journée.

C’est « une grosse satisfaction » pour Didier Deschamps, qui estime que par rapport au premier match (2-1 contre l’Australie), « en termes de contenu, il n’y a pas photo, surtout collectivement ».

Le groupe France peut désormais se pencher plus attentivement sur ses adversaires potentiels du groupe D (Croatie, Argentine, Islande et Nigeria) et éventuellement faire jouer les « coiffeurs » contre les Danois mardi prochain à Moscou.

Les vice-champions d’Europe n’ont pas exulté au coup de sifflet final. Éreintés, sans doute. Mais peut-être aussi plus soulagés que franchement satisfaits: s’ils visent (au moins) le dernier carré, ils doivent absolument monter en puissance pour l’atteindre.

La France a « mérité sa victoire » mais le Pérou a eu « la maîtrise du match », a analysé le sélectionneur des Incas, Ricardo Gareca.

« J’ai vu l’Espagne contre l’Iran qui a passé les dix dernières minutes à défendre. Si vous voulez qu’on domine tous nos adversaires et qu’on gagne 5-0, il ne faut pas venir à une Coupe du monde, pas celle-là, parce que c’est compliqué pour tout le monde », a observé Deschamps.

Molle domination puis résistance acharnée. Les Bleus avaient eu la maîtrise mais pas de rythme contre l’Australie; contre le Pérou, ce fut tout l’inverse. Mais à chaque fois, la victoire fut au bout. Et ce jeudi soir, avec davantage de positif.

Intensité, agressivité, pression: les ingrédients attendus étaient au rendez-vous de cette confrontation disputée en apnée dans la fraîcheur ouralienne. Les Péruviens, après leur revers initial (1-0 face au Danemark), étaient dos au mur, et ont donc mis une pression d’enfer. Mais les Français, eux, ont fait le dos rond, en résistant vaille que vaille, concédant très peu d’occasions et s’en offrant un certain nombre, en tout cas en première période.

Il faut dire que Paul Pogba s’est comporté en patron: plaque tournante au milieu, « La Pioche » a rayonné, nettoyant les situations confuses et apportant énormément, tant défensivement qu’offensivement, avec un déchet limité.

Le premier but part de lui: il décalait Olivier Giroud dont la frappe était déviée par un adversaire, et Mbappé n’avait plus qu’à pousser le ballon dans les filets (34e).

Devenu à 19 ans et demi le plus jeune joueur français à marquer dans un grand tournoi, le Parisien s’est ainsi relevé de plusieurs actions frustrantes. Il s’est aussi efforcé de participer au repli défensif, notamment en seconde période, où c’était l’unique thème. « Si l’équipe en a besoin, il faut savoir à certains moments se sacrifier, mais ce n’est même pas se sacrifier, c’est apporter quelque chose à l’équipe », a-t-il dit en se corrigeant lui-même.

Reste que Mbappé a enfin été décisif dans un match important, qualificatif pour les 8es de finale d’une Coupe du monde, faisant ainsi honneur à son illustre N.10.

Lloris bon centenaire

Les Français ont dominé en termes d’occasions nettes, comme cette superbe action collective que Lucas Hernandez, démarqué, échouait à conclure en butant sur le gardien (43e), ou les deux tentatives d’Antoine Griezmann – frappe dévissée dans un angle fermé (11e) et sur le gardien repoussant des genoux (16e).

« Grizou » a globalement élevé son niveau par rapport à sa prestation terne contre l’Australie, avec une poignée d’accélérations et de combinaisons, mais sans peser réellement. Giroud, malgré son manque d’occasions, a aidé à défendre, et fait des déviations astucieuses.

Le Pérou ? Aquino a frappé sur l’équerre (51e), et Guerrero perdu son duel face à Hugo Lloris (31). Le capitaine français avait soutenu son homologue péruvien dans ses démêlés avec la justice sportive, un « acte de solidarité pour un joueur puni mais qui n’a pas cherché à tricher, se doper ou améliorer ses performances ». Il n’a finalement pas eu à le regretter.

Il a honoré parfaitement sa centième sélection, rejoignant dans ce club des centenaires six autres Bleus avant lui (Thuram, Henry, Desailly, Zidane, Vieira et Deschamps) – tous champions du monde. Peu de favoris de ce tournoi russe ont remporté leur match inaugural, et a fortiori les deux premiers. Les Bleus de 2018 sont en 8es, mais encore loin de la finale.

Auteur
AFP

 




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Mondial-2018: Messi ou la malédiction en Coupes du monde

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Football

Mondial-2018: Messi ou la malédiction en Coupes du monde

Cinq petits buts en quatre participations: si Lionel Messi est entré dans l’histoire du football avec cinq Ballons d’Or, il n’a jamais vraiment brillé en Coupe du Monde, malgré une finale – perdue – en 2014. Et la malédiction se poursuit en Russie, où il a raté un penalty et où l’Albiceleste craint le pire.

Mondial-2006: un tour de chauffe

Pas entré en jeu pour le premier match contre la Côte d’Ivoire (2-1, buts d’Hernan Crespo et Javier Saviola), Messi entre en piste à la 75e minute du deuxième match de poule, contre la Serbie. Le score est déjà de 3-0 mais Messi, 18 ans, trouvera le temps d’inscrire un but, le 6e et dernier (88e).

Titulaire pour le troisième match, celui des coiffeurs, il fait match nul contre les Pays-Bas (0-0) et redevient remplaçant contre le Mexique en huitièmes, disputant une prolongation. Il n’entrera pas en jeu lors du quart de finale perdu aux tirs au but contre l’Allemagne (1-1, 4 t.a.b à 2), mais ce premier Mondial et son talent lui ouvrent un futur radieux.

Mondial-2010: la grande désillusion

A 22 ans, « Leo » a confirmé les espoirs placés en lui avec Barcelone. Il a remporté la Ligue des champions en 2009, déjà la deuxième pour lui puisqu’il était déjà dans l’effectif en 2006, et vient de gagner le premier de ses 5 Ballons d’Or. L’Argentine en est sûre, elle tient là l’héritier de Diego Maradona, le guide qui lui manquait pour un troisième sacre mondial. Et pour doubler les chances de l’Albiceleste, la Fédération a confié les rênes de la sélection à Maradona « himself ».

Las, « La Pulga » ne marque aucun but et après avoir survolé sa phase de groupes et étrillé le Mexique en huitièmes (3-1), l’Argentine bute à nouveau sur l’Allemagne en quarts de finale. Et cette fois, le score est humiliant: 4-0. Messi et l’Argentine quittent la compétition la tête basse… Ce qui n’empêchera pas l’Argentin de glaner un deuxième Ballon d’Or la saison suivante, au détriment de ses coéquipiers champions du monde Xavi et Andres Iniesta.

Mondial-2014: si près, si loin

Cette fois, c’est la bonne ? Le Mondial a lieu non loin de l’Argentine, chez le grand rival brésilien, et Messi brille toujours autant avec Barcelone. Le sélectionneur Alejandro Sabella fait tout ce qu’il peut pour le placer dans les meilleures conditions, et cette fois Messi fait le job… Au début au moins.

Il marque lors de chacun des trois matches de poule, dont un but crucial face à la solide sélection iranienne et un doublé contre le Nigeria. Il reste en revanche muet pendant les matches à élimination directe, ce qui n’empêche pas l’Albiceleste de gravir les échelons un à un.

Di Maria marque en huitièmes contre la Suisse, Gonzalo Higuain contre la Belgique en quarts, les Pays-Bas sont écartés aux tirs au but en demie. Mais en finale, Messi retrouve une nouvelle fois son bourreau allemand et, une nouvelle fois, va s’incliner, en prolongation. Cruel pour l’Argentine, qui va en plus perdre deux autres finales, en Copa America contre le Chili en 2015 et 2016. Présage funeste pour 2018 ?

Mondial-2018: un penalty raté et la peur…

Ce dimanche (24 juin), il aura 31 ans. Cela semble donc être sa dernière chance de gagner la Coupe du monde.

Cela commence mal contre l’Islande: « Leo » rate un penalty. Le seul but de l’Albiceleste est signé Kun Agüero, alors que Diego Maradona, lunettes à verres fumés et cigare, gesticule en tribunes. Résultat: 1-1 contre les « Vikings », dont c’est la première Coupe du monde et le premier point dans cette épreuve reine.

Evidemment, en sélection, personne ne l’accable. « Il a manqué le penalty, et en tant que grand professionnel, il sait ce que signifie ce penalty », explique le défenseur Cristian Ansaldi. « Mais c’est grâce aux buts qu’il a marqués que nous sommes ici. Il est très bien, et c’est ce qui fait que nous nous sentons bien également ».

Mais lors du match suivant, le Barcelonais ne brille pas et la Croatie – bien aidée par une énorme boulette de Willy Caballero sur le premier but – humilie les Argentins (3-0). « La Pulga » se signale même par quelques gestes d’énervement et ne tire au but qu’une petite fois. L’Argentine n’a plus son destin en mains, contrairement à Cristiano Ronaldo qui caracole en tête du classement des buteurs du tournoi (4 buts).

Auteur
AFP

 




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Ryad, Washington et Moscou souhaitent une hausse de la production mondiale

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Pétrole

Ryad, Washington et Moscou souhaitent une hausse de la production mondiale

Le ministre saoudien de l’Energie Khaled al-Faleh (c), le secrétaire général de l’Opep, Mohammed Barkindo (g) et le ministre russe de l’Energie, Alexander Novak.

L’Arabie saoudite souhaite parvenir à augmenter la production de l’Opep et de ses partenaires sans toutefois toucher aux objectifs fixés par l’accord de limitation de 2016, afin de ménager l’Iran, a indiqué jeudi le ministre saoudien de l’Energie, Khaled al-Faleh, à la veille d’une réunion cruciale à Vienne.

Ryad évoque une réallocation au sein du cartel de quotas de production non utilisés par certains pays, comme le Venezuela en plein crise économique, ce qui permettrait d’augmenter la production mondiale comme le souhaitent l’Arabie saoudite, la Russie et les Etats-Unis, a indiqué M. al-Faleh.

« Un million de barils par jour est une bonne base de travail », a estimé le ministre en marge d’un séminaire organisé par l’Opep à Vienne, à la veille de la réunion semestrielle du cartel de quatorze pays.

« Rééquilibrer les objectifs est techniquement une bonne décision, mais peut-être que ce ne sera pas acceptable politiquement pour d’autres », a-t-il toutefois concédé.

Ryad, Washington et Moscou souhaitent une hausse de la production mondiale afin de soulager les cours et d’éviter tout risque de tensions sur l’offre.

Mais des pays comme l’Irak, l’Iran et le Venezuela, dont les capacités de production et d’exportation sont limitées, sont hostiles à la fixation de quotas plus élevés, qui pèseraient sur les cours du pétrole.

L’accord de l’Opep vise actuellement à une limitation de 1,8 million de barils par jour. Entre les baisses volontaires et non volontaires, l’Opep et ses partenaires ont limité leurs extractions de 2,1 millions de barils par jour en mai, selon l’Agence internationale de l’Energie (AIE).

Une révision des objectifs, qui ont pris effet début 2017 et ont conduit à une nette hausse des prix, demanderait l’unanimité du cartel.

Une solution « technique » consistant à augmenter la production effective sans remettre en question le quota global fixé fin 2016 pourrait ainsi apparaître comme une solution de compromis, selon Ryad. 

« Nous espérons qu’il y aura un accord » et « nous essayons de faire la jonction entre les deux camps », a affirmé le ministre irakien du Pétrole Jabbar al-Luaibi.

Mercredi, son homologue iranien avait concédé qu’une augmentation de la production sans toucher aux objectifs pouvait être envisageable. « Nous sommes optimistes », a affirmé à l’AFP le ministre de l’Energie des Emirats arabes unis, Souhail al-Mazrouei.

Les marchés, pour leur part, ont réagi à la possibilité d’une hausse de production effective de un million de barils par jour, alors qu’une fourchette de 300.000 à 600.000 barils était évoquée précédemment.

Les prix du pétrole ont ainsi accentué leur baisse pour reculer de 1,39 dollar pour le Brent, à 73,35 dollars, et de 1,02 dollar pour le WTI américain, à 64,69 dollars vers 09H50 GMT.

Auteur
AFP

 




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Ouyahia appelle Bouteflika à se sacrifier « encore pour l’Algérie » !

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5e mandat

Ouyahia appelle Bouteflika à se sacrifier « encore pour l’Algérie » !

Fidèle à sa vulgate, le SG du RND, Ahmed Ouyahia, n’a pas fait mystère de son entière dévotion au président Bouteflika.

La réunion du conseil de son parti a été une belle opportunité pour le SG du RND de tresser des lauriers au président Bouteflika et louer ses réalisations. Du pain béni ! En effet, pour Ouyahia, il n’y a pas de petits moments politiques pour s’extasier devant le président. «Combien de pays dépendant des hydrocarbures ont pu résister à la grave chute des prix du pétrole comme l’a fait l’Algérie, sans recourir à l’endettement extérieur et sans voir reculer la croissance économique ?» s’interroge Ouyahia. Puis de nous repasser un plat déjà plusieurs fois servi aux Algériens à l’heure du souper. Celui des «réalisations de l’Algérie sous la conduite du Président Bouteflika, qui mène une politique guidée par les seuls intérêts du peuple et de la Patrie ». Visez bien la précision dans la deuxième partie de la déclaration.

En matière d’exercice de la langue de bois, on ne peut pas dire qu’Ahmed Ouyahia n’a pas été à bonne école. Il arrive toujours à passer entre les gouttes.

A ceux qui se risquerait à râler contre le programme de Fakhamatouhou, l’insubmersible Ouyahia ajoute : « Notre peuple est légitimement en droit d’être satisfait des progrès accomplis sur la voie de la stabilité et de la reconstruction nationale »

Puis de s’émouvoir contre «le déferlement de critiques et même d’insultes indignes contre les symboles de l’Etat. Ce qui n’est pas naturel aussi, ce sont les appels répétés pour une période de transition comme si le peuple souverain n’a pas droit à la parole. Ce qui n’est pas naturel également ce sont les manœuvres politiciennes ou occultes pour déstabiliser le front social au détriment du droit des citoyens au service public. Ce qui n’est pas naturel enfin, ce sont ces voix algériennes qui s’élèvent pour soutenir les attaques contre le pays émanant d’organisations étrangères autour de motifs divers et infondés, comme les migrants africains, ou le droit syndical ou enfin la liberté de la presse ».

Bien sûr, de son perchoir, Ahmed Ouyahia est en droit de ne voir que ce que sa lorgnette lui permet. Il est dans son rôle de chef de parti totalement acquis au président Bouteflika et dans celui de Premier ministre qu’il troque accessoirement pour faire passer certains messages.

Heureusement, Ahmed Ouyahia nous rappelle avec sa faconde que tous ces impertinents qui osent réclamer la destitution du chef de l’Etat ne représente que leur personne. Que même s’il ne s’adresse plus aux Algériens directement, même s’il ne reçoit plus personne, ne rencontre plus les Algériens et ne parle plus à la télévision, le président Bouteflika dirige toujours le pays. Nous voilà rassurés !

Donc ces opposants qui profitent de la démocratie instaurée par Bouteflika pour jeter leur fiel sans honte sur le premier magistrat sont minoritaires, tonne l’impayable Ouyahia. L’oeil malicieux, il se rassure : « Grâce à Dieu, l’Algérie ce n’est pas que cela. L’Algérie ce sont aussi des voix très nombreuses qui s’élèvent pour rendre grâce à Dieu et Hommage au Président Abdelaziz Bouteflika pour tout ce que notre peuple a enregistré comme progrès ».Puis d’embrayer sur le cinquième mandat. « L’Algérie c’est aussi des voix nombreuses qui s’élèvent pour demander au Président Bouteflika de poursuivre sa mission à la direction du pays ».

Le cadre est posé pour glisser cette déclaration : « Je suis heureux de constater notre Conseil National entend appeler le Moudjahid Abdelaziz Bouteflika à poursuivre sa mission et son sacrifice au service de l’Algérie et que le Rassemblement National Démocratique l’assure de son soutien pour l’accomplissement d’un nouveau mandat à la Présidence de la République ».

Quelle noblesse du verbe ! Décidément avec Ahmed Ouyahia, on n’est pas seulement dans la connivence mais le dévouement absolu.

L’horizon est derrière nous. Tout indique qu’à moins d’un fétu de paille qui viendrait la gripper, la machine d’une présidence à vie pour Abdelaziz Bouteflika est en marche. Grâce à qui ?

Auteur
Yacine K.

 




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