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Le livre qui peut faire trembler la FIFA

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Football :

Le livre qui peut faire trembler la FIFA

«J’attends un jour la retraite, mais quand on n’avance plus, on recule », explique le Suisse. Après une opération d’un genou et des problèmes de dos, il confie que « la carrosserie a été réparée et le moteur, lui, continue de très bien tourner ». Assez en tout cas pour se rendre l’an prochain au Mondial en Russie. « Oui j’irai, j’ai reçu une invitation de la part du président Poutine, comme Michel Platini du reste. » « Vous savez que Poutine et Blatter sont depuis longtemps, on peut le dire, amis, a déclaré vendredi le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov. La Coupe du monde est une grande fête du football et (…) les vieux amis seront aussi les bienvenus. (Vladimir Poutine) connaît bien (Michel) Platini aussi et nous serons heureux de les voir à Moscou.»

Mais Platini « n’a pas reçu d’invitation de Vladimir Poutine pour aller au Mondial en Russie et ne sait d’ailleurs pas ce qu’il fera l’été prochain », a indiqué à l’entourage de l’ancien président de l’UEFA. « Je ne sais pas combien de temps je vais y aller, si je serai là pour le match d’ouverture ou pour la finale, ajoute Blatter pour sa part. Comme je ne peux pas travailler dans le football et que je n’ai pas de mission à accomplir, je ne ferai peut-être qu’un passage. » Interrogée, la Fifa, n’y trouvera rien à redire « puisque Sepp Blatter n’a plus de fonction officielle ». Avant cela, le Valaisan met la dernière main à un livre sur ses années à la Fifa qu’il promet « salé » : « Je raconte des choses qui se sont produites dans le passé. »

« Toujours prêt à parler »

Forcé de quitter son siège en pleine vague de scandales en 2015 après 17 ans de règne, l’octogénaire se dit « toujours prêt à parler de la situation du football mondial ». Sauf pour la procédure pénale ouverte contre son ancien secrétaire général Jérôme Valcke et le président du Paris SG et de beIN Media, Nasser Al-Khelaïfi, révélée la semaine dernière par la justice suisse : le premier aurait été corrompu par le second pour les droits de diffusion de plusieurs coupes du monde. « Je ne peux pas m’exprimer, car, j’ai été entendu comme personne amenée à donner des renseignements (témoin assisté, NDLR) dans la première procédure » à l’encontre de son ex-bras droit français. Valcke, avant le dossier qui le lie à Al-Khelaïfi, a en effet été suspendu dix ans de toute activité liée au football pour d’autres affaires. Depuis sa suspension, le Valaisan a eu largement le temps de découvrir les rouages de la justice, suisse ou française. Inculpé notamment pour « soupçon de gestion déloyale » et « abus de biens sociaux », pour un paiement suspect de 1,8 million d’euros à Platini, Blatter confirme avoir aussi été entendu en avril dernier à Zurich comme témoin par le Parquet national financier français.

« Rien qui puisse empêcher le Mondial 2022 au Qatar »

« Cela portait sur l’attribution du Mondial 2022 au Qatar. Cela faisait suite à mes déclarations selon lesquelles il y avait eu une recommandation en faveur du Qatar et à l’intention de Michel Platini de la part de la présidence française », explique-t-il. Blatter a en effet toujours assuré que l’édition 2022 était promise aux États-Unis, mais que Platini, sur recommandation de Nicolas Sarkozy, alors président de la République, avait fait basculer le vote en faveur du Qatar. Platini n’a jamais caché qu’il avait voté pour le Qatar, mais a toujours affirmé que « ni Sarkozy ni personne ne [lui] avait demandé de voter pour le Qatar ». Et si jamais apparaissaient des preuves d’une quelconque corruption dans l’octroi du Mondial 2022 au Qatar ? « Les instances de la Fifa ont déjà reçu les conclusions de Hans-Joachim Eckert (ex-responsable de la justice interne de la Fifa), suite au rapport Garcia (ex-enquêteur interne de la Fifa) disant qu’il n’y avait rien qui puisse empêcher la tenue du Mondial 2022 au Qatar. Il faudrait un tremblement de terre pour changer cette attribution. » Le Mondial 2026 – promis selon certains à la Confédération nord-américaine pour son soutien dans l’élection de Gianni Infantino à la présidence de la Fifa en 2015 – doit-il revenir à la candidature commune USA/Canada/Mexique ? « Si j’en crois les nouvelles autour de la fédération américaine, l’amour n’existe pas beaucoup entre les trois pays sur le plan politique et économique.

L’union des trois pays ne marche pas. Il y aura d’autres candidats, sûrement le Maroc, il faut que l’Afrique bouge.»

 

Auteur
AFP

 




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Festival du film franco-arabe de Noisy-le-Sec

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Cinéma

Festival du film franco-arabe de Noisy-le-Sec

Programmation 2017

Pour sa 6ème édition, le Festival du film franco-arabe de Noisy-le-Sec présentera vingt-sept films – dont cinq en avant-premières et cinq inédits – des fictions ou des documentaires qui, loin des préjugés et des visions médiatiques stéréotypées, rendent compte de la multiplicité de points de vues des réalisateurs sur le monde arabe. Le FFFA c’est aussi des courts métrages avec la projection des deux courts-métrages primés lors du concours du 23e Festival du film franco-arabe d’Amman, en présence des lauréats, et un concours ouvert aux jeunes réalisateurs, organisé conjointement avec le FFFA d’Amman, permettant aux lauréats d’aller présenter leur film lors du prochain festival en Jordanie. Avec 48 projections sur 12 jours et de nombreux rendez-vous avec des invités et personnalités du cinéma, l’édition 2017 du FFFA emmènera les spectateurs à la découverte d’un paysage cinématographique foisonnant allant de la France à la péninsule Arabique, en passant par le Maghreb, la vallée du Nil et le Croissant fertile.

Ils seront au FFFA Parrain d’honneur : COSTA-GAVRAS – Marraine : Oulaya AMAMRA Cinéastes : Aysar ABD AL-HAMEED, Merzak ALLOUACHE, Bouchera AZZOUZ, Férid BOUGHEDIR, Sophie BOUTROS, Sofia DJAMA, Ziad DOUEIRI, Sherif EL BENDARY, Rachid HAMI, Lisa KLEMENZ, Walid MATTAR, Sondos MUSTAFA, Rayhana OBERMEYER, Tarik SALEH, Darin J. SALLAM, Philippe VAN LEEUW, Leslie VILLIAUME & aussi : Amine BOUHAFA, compositeur, Latifa IBN ZIATEN, créatrice de l’Association IMAD – Association pour la jeunesse et la paix…

Synopsis des films en avant-première / inédits & biographies des cinéastes

Blessed benefit de Mahmoud Al Massad Jordanie, Allemagne, Pays-Bas | fiction | 83min | 2017 – Injustement accusé de trafics, Ahmad se retrouve en prison. Là, loin de toutes les obligations du monde extérieur, Ahmad éprouve progressivement quelque chose qu’il n’a jamais ressenti avant – la liberté. La vie en prison pourrait-elle être meilleure que celle qu’il avait à l’extérieur ? – Né en Jordanie de parents palestiniens, Mahmoud Al Massad part en Europe à 18 ans pour travaille pour la télévision et le cinéma. Depuis 2002, il vit entre la Jordanie et les Pays-Bas. Son premier long métrage, This Is My Picture When I Was Dead est primé à Sundance pour la meilleure image dans la catégorie Documentaire/ Cinémas du Monde (2009). Le scénario de Blessed Benefit remporte le Prix Arte des relations internationales au Festival de Dubaï 2011 et est sélectionné à L’Atelier de la Cinéfondation du Festival de Cannes.

Vendredi 24 novembre à 19h30, Soirée d’ouverture du FFFA (+ avant-programme, voir p.5) Wajib de Annemarie Jacir Palestine, France | Fiction | 96min | 2017 – Sortie France 14/02/18 – Abu Shadi, 65 ans, divorcé, professeur à Nazareth, prépare le mariage de sa fille. Dans un mois, il vivra seul. Shadi, son fils, architecte à Rome depuis des années, rentre quelques jours pour l’aider à distribuer les invitations au mariage, de la main à la main, comme le veut la coutume palestinienne du Wajib. Tandis qu’ils enchainent les visites chez les amis et les proches, les tensions entre le père et le fils remontent à la surface et mettent à l’épreuve leurs regards divergents sur la vie. – La cinéaste palestinienne Annemarie Jacir a écrit, réalisé et produit plus de seize films, dont Like Twenty Impossibles (2003), le premier court métrage palestinien sélectionné à Cannes et Le Sel de la mer (2008), présenté à Un certain regard. When I Saw You et a représenté la Palestine aux Oscars 2012. Annemarie Jacir a créé la société Philistine Films et enseigne l’écriture de scénario.

Samedi 25 novembre à 14h30, présenté par Nadia Meflah, critique de cinéma. Vent du Nord de Walid Mattar France, Tunisie, Belgique | fiction | 2017 – Sortie France 21/03/18 – Nord de la France. L’usine d’Hervé est délocalisée. Il est le seul ouvrier à s’y résigner sans broncher. Il rêve de devenir pêcheur. Mais rien ne sera simple… A Tunis, l’usine est relocalisée. Foued, au chômage, pense y trouver le moyen de soigner sa mère et surtout de séduire la fille qu’il aime. Les trajectoires des deux hommes se croisent et se rejoignent là où on s’y attend le moins… – Walid Mattar est né à Tunis en 1980. Il débute le cinéma au sein de la Fédération Tunisienne des Cinéastes Amateurs et réalise plusieurs courts métrages, dont Sbeh El Khir (Bonjour), coréalisé avec Leyla Bouzid, et Baba Noël, Prix du Jury du Festival du lm franco-arabe de Noisy-le- Sec en 2012.

Samedi 25 novembre à 20h30, rencontre avec le réalisateur Razzia de Nabil Ayouch France, Belgique, Maroc | fiction | 109min | 2017 – Sortie France 7/02/18) – Entre les années 80 et aujourd’hui, au Maroc. Une ville, Casablanca, et des êtres reliés sans le savoir : Abdallah, Salima, Joe, Hakim et Inès. Différents visages, différentes luttes, mais un seul souffle. Casablanca, comme un fragment du réel, comme le mythe aussi d’un film entièrement tourné en studios à Hollywood, que la réalité vient se réapproprier. – Nabil Ayouch est né en 1969 à Paris. Son premier long-métrage Mektoub, est un énorme succès au Maroc et le premier film à représenter ce pays à l’Académie des Oscars en 1997. Suivront trois films de fiction, Ali Zaoua prince de la rue, (2000), Une minute de soleil en moins (2003), Whatever Lola Wants (2007), tous des succès, et un documentaire, My Land. En 2012, Nabil Ayouch est à nouveau l’ambassadeur du Maroc aux Oscars avec Les Chevaux de Dieu. En 2015, son film Much Loved, sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes, est violemment critiqué puis censuré au Maroc. Son dernier film, Razzia a été projeté en première mondiale au festival de Toronto (TIFF). Dimanche 3 décembre à 16h, présenté par Frédéric Strauss, critique de cinéma à Télérama. 

Les Bienheureux de Sofia Djama France, Algérie, Belgique | fiction | 102min | 2017 – Sortie France 13/12/17 – Alger, quelques années après la guerre civile. Amal et Samir ont décidé de fêter leur vingtième anniversaire de mariage au restaurant. Pendant leur trajet, tous deux évoquent leur Algérie : Amal, à travers la perte des illusions, Samir par la nécessité de s’en accommoder. Au même moment, Fahim, leur fils, et ses amis, Feriel et Reda, errent dans une Alger qui se referme peu à peu sur elle-même. – Née en Algérie en 1979, Sofia Djama achève ses études de lettres et langues étrangères à Alger, et écrit une série de nouvelles sur la ville avant d’entamer ses premiers pas au cinéma avec le court métrage Les 100 Pas de Monsieur (2011), puis le documentaire From Stone to Hard Rock. Son court métrage, Mollement, un samedi matin, adapté d’une de ses nouvelle, est primé dans de nombreux festivals. Les Bienheureux, premier long métrage, est présenté en compétition officielle à la Mostra de Venise 2017, où son interprète Lyna Khoudri reçoit le prix de la meilleure actrice. Jeudi 30 novembre à 18h30 rencontre avec la réalisatrice L’Insulte de Ziad Doueiri France, Liban, Chypre, Belgique | fiction | 112min | 2017 – Sortie France 24/01/18) Beyrouth, de nos jours, une insulte qui dégénère conduit Toni (chrétien libanais) et Yasser (réfugié palestinien) devant les tribunaux. De blessures secrètes en révélations, l’affrontement des avocats porte le Liban au bord de l’explosion sociale mais oblige ces deux hommes à se regarder en face. – Né à Beyrouth en 1963, Ziad Doueiri quitte le Liban, alors en pleine guerre civile, en 1983, pour étudier le cinéma aux États-Unis. Il devient assistant-cameraman de Quentin Tarentino sur Jackie Brown, Une nuit en enfer, Pulp Fiction et Reservoir Dogs. De retour au Liban, il réalise West Beyrouth (1998) film culte, considéré comme l’un des meilleurs films sur la guerre civile libanaise et primé dans de nombreux festivals. En 2012, il réalise L’Attentat, adapté du roman homonyme de Yasmina Khadra. Le film L’insulte, présenté au dernier festival de Venise (Prix du Meilleur Acteur), a été choisi par le Liban comme représentant aux Oscar.

Mardi 5 décembre à 20h30, rencontre avec le réalisateur Zaineb n’aime pas la neige de Kaouther Ben Hania France, Tunisie | documentaire | 93min | 2016 – 2009. Zaineb a neuf ans et vit avec sa mère et son petit frère à Tunis. Son père est décédé dans un accident de voiture. Sa mère s’apprête à refaire sa vie avec un homme qui vit au Canada. Couvrant six ans de la vie de la petite Zaineb et de sa vie de famille en complète mutation, Zaineb n’aime pas la neige est l’histoire d’une initiation à la vie, au monde des adultes, racontée à travers les yeux d’une enfant qui grandit physiquement et mûrit émotionnellement. – Kaouther Ben Hania est née en 1977, à Sidi Bouzid, Tunisie. Elle étudie à l’École des arts et du cinéma de Tunis, réalise plusieurs courts-métrages distingués dans de nombreux festivals, des documentaires avant de sortir, en 2014, le docu-menteur qui l’a fait connaître, Le Challat de Tunis. En 2016, Zaineb n’aime pas la neige remporte le Tanit d’Or (JCC 2016, Tunisie), le Prix du Meilleur documentaire CINEMED (Montpellier) et le Prix du Meilleur documentaire MEDFILM (Rome, Italie). Son premier long-métrage de fiction, La Belle et La Meute, a été montré au Festival de Cannes 2017 dans la catégorie

Un certain regard. Il est en sortie nationale depuis le 18 octobre. Mardi 28 novembre à 14h et mercredi 29 novembre à 18h30 Solitaire de Sophie Boutros Liban, Jordanie | fiction | 90 min | 2017 Avec Julia Kassar, Ali El Khalil et Betty Taoutel – Thérèse est la femme du maire d’un petit village au Liban. Vingt ans après la guerre libanosyrienne, elle n’est toujours pas remise de la mort de son frère, tué par une bombe syrienne. Aujourd’hui, sa fille unique se fiance ; elle invite pour l’occasion son futur gendre et sa famille qu’elle est impatiente de rencontrer. Mais voilà qu’elle découvre à leur arrivée qu’ils sont Syriens… – Issue d’une famille d’artistes, Sophie Boutros poursuit d’abord des études de médecine avant de choisir le cinéma. Elle intègre l’École libanaise des Beaux Arts, fait ses premiers pas à la télévision, puis dans des clips musicaux, avant de réaliser Solitaire avec la scénariste Nadia Eliewat. Samedi 2 décembre à 17h30 rencontre avec la réalisatrice.

Enquête au Paradis de Merzak Allouache France, Algérie | documentaire | 135min | 2016 – Nedjma, jeune journaliste d’investigation dans un quotidien, mène une enquête sur le paradis, mais pas n’importe lequel… Celui que présentent, pour les besoins de leur propagande extrémiste et leurs appels au djihad, des prédicateurs salafistes du Maghreb et du Moyen-Orient à travers des vidéos qui circulent sur Internet. Mustapha, son collègue, l’assiste et l’accompagne dans cette enquête qui l’amènera à sillonner l’Algérie… – Né à Alger en 1944, le réalisateur Merzak Allouache a assisté à l’évolution de son pays. Sa renommée internationale s’établit dès son premier long métrage Omar Gatlato, en 1977. Il reçoit par la suite de nombreuses distinctions et reconnaissances internationales pour ses films, que ce soit à Cannes, à Chicago ou encore à Berlin avec son dernier film Enquête au paradis, qui a reçu le Prix du Jury Œcuménique. Ses deux précédents films, Le Repenti (2012) et Les Terrasses (2013), ont été présentés au Festival du Film franco-arabe.

Dimanche 3 décembre à 19h, rencontre avec le réalisateur Iraqi Odyssey de Samir Allemagne, Émirats arabes unis, Irak, Suisse | documentaire | 162min | 2014 – Le cinéaste irakien exilé à Zurich raconte l’histoire de sa famille, dispersée à travers le monde, et de son pays natal, l’Irak, déchiré par les conflits. Un magnifique chant de réconciliation universelle – Né en 1955 à Bagdad, Irak, Samir immigré en Suisse dans les années 60 avec ses parents. Au début des années 70, il va à l’école d’arts appliqués de Zurich avant de faire un apprentissage de typographe, puis une formation de caméraman. Depuis la fin des années 1980, il a réalisé plus de 40 courts et longs métrages pour le cinéma et la télévision. Dimanche 3 décembre à 11h 

 




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Le stade du 5 Juillet rouvert dans une dizaine de jours

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Football

Le stade du 5 Juillet rouvert dans une dizaine de jours

Le stade du 5 juillet (Alger), de nouveau fermé depuis près d’un mois, sera opérationnel dans une dizaine de jours, a appris l’APS du ministre de la jeunesse et des sports, El Hadi Ould Ali.

« Les travaux de réhabilitation de la pelouse touchent à leur fin. A priori, le stade du 5-juillet sera rouvert dans une dizaine de jours », a déclaré Ould Ali lundi soir à Oran en marge de la clôture du tournoi de l’amitié organisé par l’association « La Radieuse ».

La pelouse du grand stade de la capitale s’était sérieusement détériorée en début de saison, obligeant la tutelle à prendre la décision de fermer cette infrastructure après avoir abrité quelques rencontres, dont celles du MC Alger et de l’USM Alger dans le cadre des coupes africaines interclubs.

Le même scénario s’était produit l’année dernière, quand la même pelouse a été refaite pour avoir été endommagée pendant l’été.

Le ministre de le Jeunesse et des Sports a assuré qu’il « n’y aura désormais aucune négligence, et que la nouvelle pelouse sera soigneusement entretenue à l’avenir ».

« Je m’engage à ce que le même scénario ne se répète plus. Les responsables de ces graves négligences ont été sanctionnés, en étant relevés de leurs fonctions. Ca donnera à réfléchir à l’avenir à leurs successeurs », a encore noté le ministre, qui a insisté sur la nécessité d’assurer un entretien permanent de la nouvelle pelouse.

L’imminente réouverture du stade olympique soulagera en particulier les responsables de la Ligue de football professionnel qui éprouvent des difficultés pour domicilier les six clubs de la capitale évoluant en Ligue 1, surtout après la non-homologation du stade 1er novembre de Mohammadia (El Harrach).

Deux stades seulement (Omar Hamadi et 20-août) abritent les matchs des six clubs en question depuis le début de cet exercice, rappelle-t-on.

Auteur
APS

 




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Que veut provoquer Ouyahia?

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Il a multiplié les déclarations incendiaires:

Que veut provoquer Ouyahia?

Malgré le « carton jaune » que lui a distribué « l’instance arbitral » de Tartag, qui l’accuse de « menacer la paix sociale en Algérie », le Premier ministre Ahmed Ouyahia, continu de faire des déclarations pour le moins provocatrices.

Il s’exprime sur tout, dit tout et son contraire, encense  Abdelkader Messahel, justifie l’usage de la planche à billet, nie l’inflation galopante, la cherté de la vie, l’hydre de la corruption, l’agonie du dinar, œuvre pour la résurrection de la coalition de l’allégeance, fustige l’opposition et absout Chakib Khelil. Bref, Ouyahia vit dans une autre planète et nage à contre sens du simple bon sens!

Tant pis pour le Maroc

Il vient d’abord, à la rescousse de son ministre des affaires étrangères, en entérinant ses propos sur le blanchiment d’argent de la drogue que pratiqueraient les banques marocaines. «Tout ce qui concerne l’Algérie vis-à-vis de l’extérieur, nous sommes derrière notre gouvernement à 100%. Que nos voisins s’émeuvent, tant mieux ou tant pis pour eux. Ce n’est pas notre problème», explique-t-il.

Exclure plus de partis politiques

Ouyahia, avec son légendaire détachement, s’attaque ensuite à l’opposition et lui reproche son incapacité à mobiliser des listes pour les prochaines législatives. Il est notamment favorable à l’élimination des petites formations politiques afin dit-il, que le citoyen se retrouve devant moins de choix de listes électorales, selon lui; « il y a saturation de l’espace politique »!

« Chakib Khelil a subi une terrible injustice »!

Le Premier ministre, qui assurait devant les micros de la radio algérienne, qu’il s’exprimait en sa qualité de responsable de formation politique, se substitue à la justice et absout d’un revers de la main Chakib Khelil. « Ce qui a été fait contre Chakib Khelil, il y a eu beaucoup d’injustice (…) ». L’ancien ministre de l’Energie a « subi une terrible injustice », s’offusquait-il.

Fier de ses 200 élus corrompus!

Mais, le show ouyahia ne s’arrête pas là, puisqu’il s’est fendu d’une déclaration très étrange. En effet et en voulant jouer la transparence, il nous apprend, avec fiéreté, que« seulement »  200 élus locaux de son parti RND, ont été épinglés pour des affaires de corruption. « Nous sommes heureux et fières de dire à l’opinion publique que la famille du RND qui compte plus de 6000 élus, a eu malheureusement, 200 élus qui ont été poursuivis par la justice. Nous avons une cinquantaine qui a été condamnée.», se réjouissait-il.

La démocratie sur le dos des chars!

Concernant  les acteurs politiques qui appellent à l’intervention de l’armée, le patron du RND a estimé que «ce sont des affabulateurs qui sont incapables de défendre leur position et qui attendent encore les chars pour les ramener au pouvoir, aujourd’hui je suis heureux de partager un point de vue avec la présidente du PT», pestait Ahmed Ouyahia.

Le slogan des 1000 milliards et le désastre!

Et les 1000 milliards de dollars? La question est tellement difficile que le président du RND a dû répondre par une intimidation. « Cette question me rappelle le slogan des 26 milliards, d’une certaine époque. J’invite chacun à se rappeler quel a été le désastre, auquel a contribué ce slogan »! autrement dit; si l’on continue à se demander où est passé l’argent du peuple, le désastre s’abattra sur nous!

Qu’espèrent provoquer le Premier ministre et son gouvernement en multipliant ce genre de déclarations fracassantes? Que visent-ils? Qui veulent-ils enflammer : les pays voisins, l’opposition ou carrément le peuple? Et surtout, dans quel but? En gros, à qui profite le crime?

Auteur
Hebib Khalil

 




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Un registre commun des entrées et sorties aux frontières extérieures adopté

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Union européenne

Un registre commun des entrées et sorties aux frontières extérieures adopté

Ce nouveau système d’entrée/sortie (EES), qui « devrait être opérationnel » en 2020, recensera les noms, numéros de passeport, empreintes digitales et photos de tous les ressortissants de pays tiers qui se présenteront aux frontières de l’espace Schengen, qu’ils soient soumis ou non à un visa.

L’EES permettra également de contrôler beaucoup plus efficacement si les étrangers non-européens respectent la durée maximale autorisée pour un « court séjour » en Europe, à savoir 90 jours répartis sur une période de 180 jours au total, ou si leur visa a expiré.

Les informations stockées dans le nouveau registre – y compris concernant les personnes refoulées aux frontières – seront accessibles aux autorités frontalières et de délivrance des visas, ainsi qu’à Europol.

Le système s’appliquera aux 26 pays de l’espace Schengen, ainsi qu’à la Roumanie et à la Bulgarie. Il remplacera l’apposition manuelle de cachets sur les passeports.

Le but est d' »améliorer la gestion des frontières extérieures, lutter contre l’immigration irrégulière et faciliter la gestion des flux migratoires », ainsi que de « contribuer à la prévention et aux enquêtes sur les crimes terroristes », a expliqué le rapporteur du texte au Parlement, le conservateur espagnol Agustín Díaz de Mera García Consuegra.

Avec l’EES, on pourra mieux « détecter des criminels aux multiples fausses identités, comme ce fut le cas du terroriste qui a attaqué le marché de Noël de Berlin » le 19 décembre dernier, a poursuivi le rapporteur. Cet homme, le Tunisien Anis Amri, était « entré et sorti de nos frontières avec 15 identités différentes », a-t-il rappelé.

Pour le commissaire chargé des Affaires intérieures Dimitris Avramopoulos, « il est essentiel (…) que nous sachions exactement qui rentre » en Europe, afin que la zone Schengen de libre circulation soit « durable et sûre ».

Des voix critiques se sont élevées à la gauche de l’hémicycle. Créer un fichier de données d’une telle ampleur est « insensé, coûteux et disproportionné », a ainsi fustigé le Vert allemand Jan Philipp Albrecht.

Le ministre de l’Intérieur français Gérard Collomb a « salué » dans un communiqué l’adoption de cette « initiative, portée par la France après les attentats de 2015 », en rappelant la volonté de Paris de voir étendu « dès que possible ce dispositif aux ressortissants européens et aux ressortissants de pays tiers en long séjour ».

« Nous devons enregistrer les entrées et les sorties de tout le monde, citoyens européens et étrangers résidant en Europe inclus », ont appelé mercredi les eurodéputés conservateurs français Rachida Dati et Brice Hortefeux, soulignant que « cette traçabilité est indispensable pour combler les failles exploitées par les réseaux terroristes. »

Auteur
AFP

 




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Le Bayern de Munich qualifié aux tirs au but contre Leipzig

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Coupe d’Allemagne:

Le Bayern de Munich qualifié aux tirs au but contre Leipzig

En supériorité numérique depuis la 54e minute après l’exclusion de Keita pour deux cartons jaunes sévères, les champions d’Allemagne n’ont pas été éblouissants, et auraient pu connaître un sort moins favorable si le RB était resté au complet jusqu’au bout.

Dans la séance de tirs au but, seul le dernier tireur, le nouveau buteur de l’équipe d’Allemagne Timo Werner, a manqué sa tentative, donnant la victoire au Bayern.

Les buts dans le match ont été marqués par Emil Forsberg sur penalty pour Leipzig (1-0, 68e) et par Thiago (1-1, 73e) de la tête. Ce n’était certes qu’un 16e de finale de Coupe. Mais c’était surtout une question d’honneur, de suprématie en Allemagne, et d’orgueil.

Ce succès, loin d’avoir été éclatant, va au moins permettre au Bayern de poursuivre sereinement sa lente reconstruction.

La victoire entretient en outre le sentiment d’invincibilité et le rêve un peu fou d’un nouveau triplé, sous la houlette du « magicien » Jupp Heynckes, seul entraîneur à avoir jamais remporté avec le Bayern le championnat, la Coupe et la Ligue des champions la même année (2013), avant de prendre sa retraite en pleine gloire.

Elle lance aussi idéalement le Bayern dans la série de matches décisifs qui s’enchaînent dans les dix prochains jours: la réception du même RB Leipzig samedi à l’Allianz Arena en Bundesliga, un déplacement à Glasgow en Ligue des champions, puis un dangereux voyage samedi 4 novembre sur la pelouse fétiche de l’actuel leader de la Bundesliga, le Borussia Dortmund.

En championnat, le Bayern est en tête à égalité avec Dortmund (20 pts), et possède un point d’avance sur Leipzig (19 pts).

Keita voit rouge

Pendant une heure, le match a proposé une opposition de styles. Le pressing très haut de Leipzig, les ballons grattés dans les duels et la vivacité de ses attaquants ont mis plusieurs fois en danger l’arrière-garde munichoise, trop passive.

A la 34e minute, l’arbitre sifflait même un penalty pour le RB après une faute de Vidal sur Forsberg, avant de se raviser après consultation de son juge de touche, et de transformer la sanction en coup-franc à la limite de la surface.

La philosophie du combat a totalement changé à la 54e minute, avec l’exclusion de Naby Keita, le meilleur homme de Leipzig, pour deux avertissements très sévères. Le RB a alors abandonné son pressing haut et laissé la possession au Bayern, en tentant de procéder par contres.

Et c’est sur l’un de ces contres que Boateng a bousculé Poulsen dans la surface. Penalty transformé par Forsberg: 1-0 (68e). Sept minutes plus tard, Boateng se rattrapait en offrant un caviar en profondeur à Thiago, qui égalisait de la tête (1-1, 73e).

Malgré sa supériorité numérique, le Bayern, passé en mode rouleau compresseur, ne trouvait pas la faille. En prolongations, Kimmich (100e) puis Lewandowski (105e) butaient sur un Peter Gulacsi en état de grâce dans les buts de Leipzig, sauvé également par sa transversale sur une tête de Hummels qui rebondissait sur la ligne (104e).

C’est finalement peut-être l’expérience des stars du Bayern qui leur a donné les nerfs de s’imposer à la loterie des tirs au but. Rendez-vous est déjà pris samedi pour la revanche, en Bundesliga cette fois.

Auteur
AFP

 




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L’Algérie, Novembre et la Bastille

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Novembre ou ce qui nous reste

L’Algérie, Novembre et la Bastille

Le voilà qui récidive, félicitant Hollande d’avoir su « reconnaître les sacrifices du peuple algérien et son attachement aux idéaux de liberté qui lui ont permis de recouvrer chèrement son indépendance et sa souveraineté et de participer au recouvrement de la liberté du peuple français ».

« Participer au recouvrement de la liberté du peuple français » ! Le président algérien reprend à son compte l’interprétation officielle française de l’évènement que nous évoquions hier. : les martyrs algériens de la Grande Guerre ne deviennent plus, sous la plume du chef d’Etat algérien, que des auxiliaires offrant leur vie pour la « liberté » d’une nation qui colonisait la leur !

Abdelaziz Bouteflika, « brillant ministre des Affaires étrangères », « brillant chef d’Etat », relaie la formulation de la diplomatie française – laquelle est dans son rôle – et condamne ses martyrs à figurer dans l’histoire comme écuyers de l’armée française, alors que tout l’invitait à la retenue. Tout : l’égard dû à nos morts, la considération de la nation, le respect de sa fonction et, bien entendu, les faits historiques. La Grande Guerre n’a pas été une guerre pour « la liberté du peuple français » mais un conflit entre deux blocs (la Triplice et l’Entente) qui s’affrontaient pour la suprématie coloniale. L’Allemagne voulait sa part des conquêtes coloniales, Guillaume II rêvait d’un destin mondial et tout cela a donné naissance à une guerre meurtrière commandée par l’orgueil du Kaiser et la vanité du tsar, une guerre causée par les mauvaises humeurs royales, soutenue en Allemagne par des intellectuels, artistes, philosophes, médecins, et même des prix Nobel, qui apportaient leur caution à l’empereur Guillaume II au nom de la défense de la civilisation allemande et de « l’héritage de Goethe, de Beethoven et de Kant ».

Il ne suffit donc pas que nos Djilali, nos Mohamed, fussent livrés à un enfer commandé par la folie, la folie de Guillaume II, défiant son cousin Nicolas II de Russie ; la folie des empires ressuscités, la folie ottomane, ou celles aux couleurs française, italienne et britannique ; il ne suffit pas qu’ils soient abandonnés dans Verdun, fosse commune de la vanité humaine ; il faut encore qu’un siècle après leur mort, ils soient la proie d’une malhabile rhétorique diplomatique, semblable à ce lyrisme de croque-morts qui avait accompagné leurs derniers jours, quand Pétain, rivalisant de métaphores, encourageait l’hécatombe en glorifiant « Verdun, boulevard moral de la France ».

Notre ignorance de l’histoire nous a fait calomnier notre temps, a dit Flaubert.

Alors laissons l’histoire se faire et ne profanons plus la solitude de ces soldats. Ils ne sont pas de ce monde politicien, même si la tentation est grande de vouloir les récupérer au profit d’une chapelle, d’une stratégie de l’instant ou d’une ethnie politique.

Ces hommes sans patrie et sans destin n’appartiennent à personne.

Ils sont de la race des libérateurs du monde : éternels, anonymes, généreux. Ils ne sont pas accessibles aux intrigants ni aux excités qui, eux, ne comprendront jamais rien à la profondeur du dévouement. Retenons de Bachelard que l’histoire humaine « peut bien, dans ses passions, dans ses préjugés, dans tout ce qui relève des impulsions immédiates, être un éternel recommencement mais il y a des pensées qui ne recommencent pas ; ce sont les pensées qui ont été rectifiées, élargies, complétées. Elles ne retournent pas à leur aire restreinte ou chancelante. »

Il faut alors aux prêtres de la xénophobie parisienne et aux muftis algériens de la « pureté révolutionnaire », ceux-là qui suffoquent d’indignation que trois officiers algériens paradent sur les Champs-Élysées, « chez nous ! », hurlent les uns, « chez eux ! », crient les autres, il faut à ce petit monde de camelotiers de la politique, ajouter un peu de légende pour supporter leur propre histoire. Oui, la supporter telle qu’elle rayonne sur l’humanité, pas telle qu’ils l’imaginent.

Il faut aux uns et aux autres, à ceux qui s’indignent de « la profanation du sol français » comme à ceux qui parlent « d’atteinte aux chouhadas », il leur faut admettre qu’il n’est ni scandaleux ni hérétique de marquer le 14 juillet 1789 parce que cette date n’est pas qu’une date française, encore moins un vestige colonial : c’est un legs pour l’humanité qui avance, depuis, vers la liberté. La prise de la Bastille, dépôt d’armes et symbole de l’absolutisme royal, c’était le signe de la prise de conscience par le peuple de sa puissance et sa capacité à imposer sa volonté lorsqu’il est uni. Du 14 juillet 1789, nous avons gardé que “pour la première fois, le peuple est apparu plus fort que les rois »(Mistler) ; nous avons retenu de la Bastille que le roi cessa d’être souverain “par la grâce de Dieu”, mais par la volonté du peuple et que la volonté du peuple devait se traduire par une Assemblée constituante, élue par le peuple, qui rédigerait une constitution conforme aux vœux du peuple et désignerait un Etat juste et démocratique.

C’était cela la révolution : le pouvoir passait juridiquement des mains du Roi à celles de la Nation. Ou du colonisateur à un Etat indépendant et démocratique. Nous, Algériens, ne l’avons jamais oublié : C’est de cela, des leçons du 14 juillet, de la Bastille, de la révolution de 1789, que s’est nourri le premier parti indépendantiste algérien, six ans à peine après la Grande Guerre. L’Etoile nord-africaine revendiquait l’indépendance mais aussi une Assemblée constituante afin que l’Algérie libérée ne retombe pas entre les mains des maquereaux.

A Bruxelles, en 1927, quand Messali lut la revendication d’indépendance rédigée avec sa compagne Emilie Busquant, fille de syndicaliste se revendiquant de la Révolution de 1789, et à qui l’on doit le drapeau algérien, il définissait ainsi la future Algérie : une nation moderne et musulmane, fondée sur le modèle de la Révolution française de 1789. Ce qui était clairement revendiqué, c’est le départ des institutions coloniales, les délégations financières, et leur remplacement par un Parlement élu au suffrage universel, une Assemblée constituante souveraine qui désignera un État démocratique.

Emilie avait aidé Messali à bâtir une organisation nationaliste révolutionnaire qui soit à cheval sur la Révolution française de 1789 et de la Commune et l’islam, un mouvement nationaliste révolutionnaire dont ils seraient, en tant que couple, la préfiguration, eux que tout paraissait opposer, elle la Française, lorraine, venant d’un milieu ouvrier anarchosyndicaliste et lui, sujet colonial, indigène, turcophile et musulman.

Mais en luttant pour l’indépendance d’un pays colonisé par sa propre patrie, Émilie contribuera à créer cette France républicaine, antifasciste, anticolonialiste ! Elle ressentait comme un lourd embarras d’appartenir à un peuple amnésique, celui-là dont les aïeux s’étaient soulevés pour la liberté et l’indépendance en 1789 et qui acceptait de voir soumettre un autre peuple à l’abaissement. C’est devant des milliers de personnes qu’elle le déclara, en novembre 1934, dans un meeting à la salle de la Mutualité, organisé par l’Étoile nord-africaine en réaction à l’incarcération de ses dirigeants. « Le peuple français n’a plus le droit de rester indifférent au sort de 15 millions de Nord-Africains sur qui pèse une exploitation honteuse. Je parle en connaissance de cause : je suis allée en Algérie, je suis restée trois mois, j’ai vu la misère, j’ai vu défiler par centaines des mendiants, femmes, enfants, vieillards, malades squelettiques, comme des morts vivants. Il y a près d’un million d’enfants qui ne trouvent pas de place à l’école et qui sont livrés à la rue. Le rôle de l’indigénat, les mesures d’exception font du peuple algérien une proie livrée pieds et mains liés au colonialisme. Cela, le peuple français ne l’acceptera pas, lui qui a fait la révolution de 1789 pour briser les chaînes monarchiques qui l’étouffaient et pour donner la liberté à tous les peuples. »

Du reste, la France révolutionnaire et les Algériens colonisés se sont souvent rencontrés. C’est dans la maison du chef communard Eugène Mourot, dans le vingtième arrondissement de Paris qu’a vécu, jusqu’à sa mort, l’insurgé algérien Aziz Haddad, le fils du chef de la confrérie religieuse qui avait déclenché l’insurrection d’El-Mokrani de 1871 en Kabylie ? Ils s’étaient connus au bagne de Nouvelle-Calédonie.

L’histoire nous enseigne que durant la Commune de Paris (1871), bien des Turcos, ces tirailleurs algériens enrôlés au sein de l’armée française que les stratèges bourgeois recrutaient en masse dans l’espoir d’avoir des troupes dévouées qui lui assureraient la « maîtrise de la rue », ont préféré les gens de leur classe à ceux qui les avaient armés, et avaient basculé de l’autre côté des barricades.

Et c’est à une L’histoire de ce jeune homme venu de Tlemcen et de cette demoiselle débarquée de Lorraine, fille d’un ouvrier anarcho-syndicaliste, c’est le prototype des petites histoires fondatrices de la grande histoire, les histoires d’amour souvent, ou de camaraderie ou d’amitié dont on ne parle jamais mais qui sont à l’origine de tout. Sans cette rencontre de ce soir-là de 1923, peut-être le cours du mouvement national aurait-il été tout à fait autre.

C’est tout cela que les trois militaires algériens paradant un certain lundi 14 juillet à Paris, ont croisé sous cet arc de triomphe où était inscrite, depuis le 14 juillet 1790, un an après le déclenchement de la révolution française, cette magnifique bravade :

« Nous ne vous craindrons plus

Subalternes tyrans

Vous qui nous opprimez

Sous cent noms différents »

C’est ce cri qui résonna, plus de deux siècles plus tard, aux oreilles de la jeunesse tunisienne qui, à son tour, revendiqua l’Assemblée constituante, la fin des privilèges…Elle l’obtint en 2011. On raconte que le roitelet Zine-Eddine Ben Ali, tel Louis XVI revenant de la chasse, s’était angoissé :  » C’est une révolte ? »

 » Non, sir, c’est une révolution »

M.B.

 

Auteur
Mohamed Benchicou

 




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L’immense Markunda retrouve l’Aurès

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Chanson

L’immense Markunda retrouve l’Aurès

De son vrai nom, Meriam Mebarki , est une chanteuse et écrivaine chaouie. Elle a commencé sa carrière musicale en France  en reprenant des chansons  traditionnelles chaouie. Elle a chanté la terre et la culture des ancêtres comme elle l’avait promis à sa grand-mère maternelle. « Quand je serais grande, je m’habillerais et je chanterais comme toi », lui avait-elle confié.

L’ampleur du succès la surprendra elle-même : « C’était en 1986 à la sortie de mon premier enregistrement, je faisais mon premier ‘’tour de chant’’ … à l’Olympia ! Brusquement projetée à la lumière, en ’’vedette américaine’’ … ».

Pour Markunda Aurès, le chant était une manière pour elle d’opérer un retour à sa terre natale, de venir boire à la source de l’âme profonde des Chaouis : « Le chant va me devancer là bas au ‘’pays des six montagnes’’ annoncer et préparer mon retour, quand la nouvelle courra de caillou en caillou, de dechra en dchera, quand la voix annoncera dans les massifs, dans les gorges de Tarchiouine, dans la vallée de Tinibaouine, je n’éprouverai aucun triomphe de ce coup d’éclat, je gagnerai juste à redevenir moi ».

Ces dernières années , malgré l’ostracisme qu’imposent les médias algériens aux chanteurs chaouis, les chansons de Markunda retrouvent une seconde jeunesse et leur public naturel. Sur les réseaux sociaux et la plate-forme Youtube , les chansons comme : Si melmi nettu, (depuis quand nous avons oublié ?), Tasseta n uzamur ( l’olivier), Chacha, Tamurt inu, Amnay, Massika (hommage à la chahida Ziza Massikia qui était son institutrice ) connaissent  un grand succès.

Et c’est  grâce à internet que la majorité des gens venus à Merouana ce 21 octobre était des jeunes. Djamila, qui est venue avec son père ne cache pas sa joie. « Je suis hyper-heureuse de rencontrer face à face la grande Markunda et pouvoir  lui offrir un petit cadeau », s’est-elle enthousiasmée.

Un autre jeune tient aussi à manifester sa joie d’avoir enfin rencontré son idole : « J’écoutais les chansons de Markunda depuis des années sur Youtube et c’est une immense joie de la rencontrer et prendre une photo avec elle , et je trouve scandaleux que les élus locaux et les pouvoirs publics marginalisent cette grande artiste qui a honoré notre culture », tient-il à nous dire .

Le livre de Markunda Aurès « Si on te nie la mort t’oubliera » paru en France en  2012, sera prochainement édité en Algérie.
  

Auteur
Jugurtha Hanachi

 




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Les élites et l’économie dans le désordre !

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Les élections :

Les élites et l’économie dans le désordre !

En principe, a tenu à le rappeler l’un d’eux, l’élection est ce moment privilégié des bilans, des offres publiques et de renouvellement de la représentation de la classe publique ; elle devrait à ce titre, susciter de l’intérêt et à forte raison, en situation de grandes difficultés, comme c’est le cas du pays.

Malheureusement, les querelles ont pris le dessus sur les questions de fond ; elles brouillent les quelques tentatives d’amorcer des débats sérieux à même de secouer cette précampagne électorale sans teint. Les électeurs apprécieront, eux qui espéraient que, cette fois-ci, les élections allaient se transformer en « espaces de dialogue sérieux sur les grandes questions de la Nation et les dossiers prioritaires, plutôt que des moments de surenchère, de manœuvre et de désinformation » !

 A propos de débat, la presse a rapporté, par exemple, que celui prévu entre l’actuel P/APC FLN d’Oran et le candidat du RND, Mohamed El Moro a été tout bonnement annulé à cause du refus du premier nommé de se présenter. Des sources locales estiment que « le P/APC sortant n’aurait aucun argument pour défendre son bilan à la tête de la municipalité d’Oran ». Un refus qui a fait réagir plus d’un observateur de la scène politique locale qualifiant ce faux bond « de fuite en avant ».

L’autre incongruité nous vient du P/APC d’Alger-Centre qui aurait saisi les services compétents de la wilaya d’Alger pour signaler que l’adresse donnée par un candidat aux prochaines élections locales, en l’occurrence l’immeuble situé au 7, rue Larbi-Ben-M’hidi n’existe plus : il a été démoli et une station de métro est prévue à sa place.

Pendant ce temps-là, la majorité présidentielle composée par le FLN, le RND, TADJ et le MPA a mis en place une stratégie à adopter à l’occasion des élections locales du 23 novembre : s’épargner mutuellement lors de la campagne électorale qui s’ouvrira dès dimanche prochain,  s’assurer une entraide effective le jour même du vote «chaque parti qui n’est pas présent avec une liste dans une circonscription doit travailler pour son allié de la majorité le mieux placé face à l’opposition». Un deal qui, certainement, profitera largement au FLN, puis au RND, mais, aussi, au TAJ et au MPA qui bénéficieront, dès lors, d’appuis de taille au niveau de certaines circonscriptions. 

Il y a aussi cette question existentielle qu’aucun des partis politiques n’est arrivé à résoudre : transformer la chaleur de la foule, l’énergie juvénile et l’engouement primesautier des Algériens, en une force de persuasion qui évite la pente glissante de l’autocongratulation, du tout va bien et des lendemains qui chantent ?

Aujourd’hui, on ne le répétera jamais assez, l’élite algérienne, faute de ne pas avoir trouvé des solutions au pays, notamment économiques, est disqualifiée. Elle s’est mise elle-même hors jeu ! Pour le vérifier, il faut aller voir du côté des réseaux sociaux, Facebook, notamment, qui est en passe de devenir le plus grand média du pays ! Et ceux qui, parmi l’élite, pensent qu’ils peuvent conserver leur puissance et surtout leur avidité insatiable et leur voracité destructrice ont, désormais, du souci à se faire. Les peuples reprennent conscience, c’est un mouvement mondial qui a pris naissance aux États-Unis avec l’élection de Donald Trump et qui s’est poursuit en France, à l’occasion des élections présidentielles, où les électeurs ont décidé d’administrer une leçon aux « sachants » du pouvoir :

– ils ont déjoué tous leurs pronostics !

 – le tout politico-médiatique s’est trompé !

C’est ce qui risque d’arriver au FLN et au RND dont les dirigeants à l’approche des élections locales pensent qu’ils en sortiront victorieux, que les jeux sont faits !

La crise pétrolière a ceci de particulier, c’est qu’elle a mis à nu la super-structure politique de l’Algérie qui est, complètement, gangrenée. À l’approche des élections, c’est le règne de la mangeoire : tous s’y précipitent, les partis islamistes en tête ! Les quotas sont fixés. Premiers servis, les obéissants parmi ceux qui se disent « appliquer le programme du président de la République » !

Ceci étant dit, force est d’admettre, qu’à ce jour, seuls les décideurs politiques ont eu trop de gain de parole ; on oublie qu’il y a d’autres énergies que l’on n’a pas assez écoutées, à l’image des producteurs de richesses et de savoir. De par le monde, pourtant, c’est la règle : les économistes sont appelés, et aussi payés, pour faire des analyses, et les gouvernants, notamment les exécutifs, se chargent de l’habillage politique des mesures qui sont préconisées par ces détenteurs de savoir, nonobstant leur idéologie, car il n’y a pas d’économie de gauche ou de droite, de la majorité au pouvoir ou de l’opposition ; la stratégie économique ne peut être que bonne ou mauvaise !

Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, est obligé de changer de braquet, après avoir pris tout de même toutes les mesures pour atténuer les tensions budgétaires subies par le pays. Il a admis que la crise est sérieuse et que la baisse du pétrole s’inscrit dans la durée. Le langage de vérité, se sont dits certains.

A priori, cela ne suffit pas ! Il est contraint de regarder aussi du côté des experts et des universitaires, et pourquoi pas à travers une « veille stratégique » qui servirait à étudier toutes les contributions qui se publient, spontanément, dans la presse nationale !!!

Toutes les contributions ? Peut-être pas car beaucoup parmi les gens du savoir font plus dans la rhétorique et la sémantique que dans l’analyse objective, sereine et sans complaisance du tableau de bord de l’économie du pays et de ses perspectives.  Presque toutes leurs expertises se rejoignent, en ce sens qu’elles gravitent essentiellement autour de la révision des subventions et des transferts sociaux, de sorte qu’ils soient ciblés pour profiter aux catégories les plus démunies, la révision de la règle du 51/49 pour favoriser les investissements étrangers, la consécration effective de la liberté d’entreprendre, en supprimant notamment l’autorisation préalable du CNI pour tout projet supérieur à 15 milliards de dinars, la débureaucratisation, la révision de la fiscalité, la libération des prix, l’arrêt du processus d’adhésion à l’OMC, la sortie de la Zale et l’abolition de l’Accord d’association avec l’Union européenne.

En l’état, Ahmed Ouyahia va-t-il faire cause commune avec toutes ces thèses libérales et les potions amères de leurs auteurs, ou s’en tenir à sa politique de « rationalisation des dépenses » ?

Est-il capable, également, d’affronter le peuple, dialoguer avec lui, le consulter en recourant, par exemple, au référendum pour cette histoire de gaz de schiste qui a failli diviser l’Algérie en deux ?  D’admettre aussi l’idée qu’il n’y a pas dans le pays :

  • d’un côté, un peuple paisible, qui va aux urnes, qui applaudit car content de son sort, semble-t-il ;
  • et de l’autre, un peuple frondeur, abstentionniste, qui rejette tout en bloc au motif qu’il déteste les élites qui ne lui accordent pas toute la considération voulue.
    En attendant, d’autres idées et autant de pistes de sortie de crise émergent çà et là, et commencent à susciter quelque intérêt :
  1. la nécessité d’installer, partout, « l’intelligence économique », ce mode de gouvernance universel fondé sur la maîtrise et l’exploitation de l’information stratégique pour créer de la valeur durable.
  2. On parle aussi du « tout Maghreb », par opposition au « non Maghreb » ! La somme de 100 milliards de dollars supplémentaires par an a été par exemple énoncée ! Elle correspondrait à des bénéfices qu’auraient pu engranger les économies du Maghreb, si leurs pays cessaient de se regarder en chiens de faïence et décidaient, enfin, de coopérer !

    L’UMA, hélas, s’est révélée incapable de s’affirmer comme ensemble régional. Pas plus politique qu’économique. En ces temps de crise, le gouvernement ne pense qu’à réduire les dépenses de l’importation : de combien de temps dispose-t-il pour, raisonnablement, « rationner » celles-ci, sans détruire en même temps des activités économiques connectées au commerce extérieur et, partant, mettre en difficulté les quelques PMI/PME qui contribuent à la croissance, malgré toutes les vicissitudes ?

     Aujourd’hui et faut-il le dire, la défiance frappe la classe politique dans toute sa composante mais aussi l’administration publique, les journalistes, bref toute l’élite intellectuelle.
    Et aussi, les patrons d’entreprises, ceux du FCE qui n’ont eu de cesse d’exiger plus de facilités fiscales, du foncier gratuit ou à moindre coût, sans apporter la moindre preuve, pour beaucoup d’entre eux, de leur utilité pour l’économie nationale !

Les gouvernements successifs ne présentent pas de bilans ! Ils laissent le pays dans un état pire que celui qu’ils trouvèrent à leur arrivée.

La violence et l’incivisme sont partout, l’insécurité routière fait des ravages, l’école n’en a pas fini avec ses soubresauts, le tourisme et le secteur de la pêche sont au plus mal, tout comme le football, sa violence, ses scandales et la faillite des Fennecs, le commerce qui n’est pas régulé, la mercuriale qui s’affole et les déficits qui augmentent dans tous les secteurs !  Les ministres qu’Ahmed Ouyahia n’a pas choisis, observent et laissent faire en l’absence, peut-être, d’une feuille de route !

Ce discrédit vaut, aussi, pour la plupart des élites passées qui sont dans l’opposition aujourd’hui, mais qui ont été en situation de gouvernance hier.  Elles n’ont pas fait mieux, quand elles-mêmes, intraitables et sourdes à toutes revendications sociales, elles étaient aux affaires !

 Elles n’ont pas communiqué, ou pas assez quand elles étaient au pouvoir, alors qu’elles disposaient de l’ensemble des médias, dont la télévision qui reste, pour elles, un espace public « monopolistique » par excellence. Elles s’emmurent dans le silence quand elles le quittent, pensant qu’il est bon pour elles de « se mettre en réserve de la république », sait-on jamais, ou se faire oublier, puisque cela vaut mieux ainsi. Elles devront, dorénavant, regarder en face le peuple, avec lequel la rupture, si elles n’y prennent garde, pourrait, tôt ou tard, être consommée si elle ne l’est déjà, à voir la courbe vers laquelle s’envole l’abstention, scrutin après scrutin.

En définitive, tout est possible pour les élites qui trouvent toujours à se recycler qui au Sénat, qui dans une ambassade, et rien ne serait possible pour le peuple, si ce n’est qu’on lui demande, sans cesse, de faire des efforts, quand ce n’est pas des sacrifices qu’on exige de sa part.

 Le peuple a l’impression qu’il paye pour sa protection, mais personne ne le protège de ces élites qui disposent de ses richesses et parfois en usent et abusent, tout en lui déclarant, à tout bout de champ, que « l’Etat providence, c’est fini ! ».

 

Auteur
Cherif Ali

 




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Pour Ahmed Ouyahia, Chakib Khelil est une victime

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Corruption

Pour Ahmed Ouyahia, Chakib Khelil est une victime

Ahmed Ouyahia a troqué son complet de Premier ministre pour celui de SG du RND pour distiller quelques messages non sans arrière-pensées.

Les choses sont claires pour Ahmed Ouyahia, il n’y a aucune violation de la liberté de la presse. « C’est bien de dire qu’en Algérie il y a rétrécissement de la liberté d’expression quand le premier magistrat du pays, le président, est insulté chaque jour que Dieu fait par la plume de la caricature et la violence des articles. Personne n’a été poursuivi », tonne avec certitude le SG du RND. Et aux impertinents qui s’interrogent sur le blocage de Tsa, Ouyahia les renvoie dare-dare à l’opérateur téléphonique du site. Circulez il n’y a rien à voir !

Quant à la corruption dont souffre terriblement le pays, Ahmed ouyahia fait partie de ceux qui relativisent le phénomène avec assurance. Pour Ouyahia, il n’y a pas de quoi fouetter un élu, « le phénomène de la corruption est répondu à plusieurs niveaux, donc par quel saint esprit, les élus locaux auraient échappés à cela ? ». Goguenard, il ajoute : « Nous sommes heureux et fières de dire à l’opinion publique que la famille du RND qui compte plus de 6000 élus, a eu malheureusement, 200 élus qui ont été poursuivis », soutient-il. Puis sans rire, il précise : « Nous avons une cinquantaine qui a été condamnée. Nous aurions voulu dire zéro poursuite et zéro condamnation …c’est la réalité qui est là ».

Parler de corruption sans citer Chakib Khelil est presque impossible tant l’histoire de ce rond de cuir a défrayé la chronique. Pour Ahmed Ouyahia l’affaire Sonatrach, c’est une grosse bourde. « Ce que Sonatrach a vécu, je l’ai dit et je le redis, beaucoup d’injustices ont été commises ». Et de lâcher ce déclaration lourde de sens : « Ce qui a été fait contre Chakib Khelil, il y a eu beaucoup d’injustice (…) ». L’ancien ministre de l’Energie a « subi une terrible injustice », s’insurge Ouyahia.

Voilà qui met sentencieusement au pilon les décisions de la justice algérienne et ouvre un boulevard à l’ancien puissant patron de l’Energie en Algérie.

Auteur
Yacine K.

 




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